Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 6 mai 2024
sys bannière
Société

Société (701)

Yamoussoukro//Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (Espe) // Les admis connus reçoivent les félicitations du ministre Cissé

samedi, 01 août 2020 08:48 Written by

Le verdict est tombé ! Les résultats définitifs pour les admissions aux mastères économie et techniques de l’amont pétrolier & économie et techniques de l’aval pétrolier de l’ESPE sont maintenant disponibles en ligne sur le site www.espe.inphb.ci. Sur un ensemble de 315 candidats inscrits, 45 candidats dont 21 en Amont (3 étudiantes) et 24 en Aval (9 étudiantes), ont été conjointement sélectionnés par l’INP-HB et l’IFPSchool à l’issue d’un processus rigoureux et transparent. Ils intégreront en septembre 2020, l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie (ESPE), située à l’INP-HB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire). La première étape, confiée au corps professoral de l’INP-HB, a consisté à sélectionner 80 personnes parmi les 315 postulants. L’accent a été mis sur une analyse minutieuse des dossiers de candidature, un test d’anglais en ligne et un test psychotechnique. L’autre étape a mis un point d’honneur à la sélection définitive. Il s’est agi pour les enseignants, cette fois, de l’IFP (Institut français du Pétrole), qui constituaient le jury final, de passer au peigne fin les dossiers retenus et de procéder à des entretiens individuels. C’est donc au terme de cette dernière phase que des candidats ont été retenus pour la rentrée à l’ESPE prévue en septembre 2020. Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, Abdourahmane Cissé, sur les différents supports numériques de son ministère, a tenu à féliciter tous les admis. Il les a exhortés à faire preuve d’abnégation et d’assiduité lors des différents cours qui seront dispensés. Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’IFP-School de Paris, l’ESPE délivrera deux Mastères professionnels, donc un double diplôme : Le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France. La formation d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier. Précisément ‘‘Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier’’ et ‘‘Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier’’. L’ESPE dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier Ministre, feu Amadou Gon Coulibaly, a été mise en place conformément à la vision de SEM. Alassane OUATTARA afin de permettre d’avoir accès à moindre coût à des formations de qualité et de niveau international, sans aller à l’étranger. C’est le 10 février 2020 que l’appel à candidatures a été lancé. La fin des préinscriptions, prévue s’achever le 30 avril, a été prorogée au 15 juin du fait la pandémie de la Covid-19. Les résultats sont disponibles depuis le mercredi 29 juillet 2020 en ligne. Rappelons que différents tests ils ont eu lieu le 16 juin 2020.
Charles Kader
Légende photo : Le ministre Abdourahmane Cissé du Pétrole, de l’Energie et des énergies renouvelables

 

Afrique: Produit du tabac à risque modifié // Philip Morris International remporte une grande bataille

lundi, 13 juillet 2020 20:54 Written by

Au terme de 43 mois d’évaluation, l’Office de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires (Food and Drug Administration- Fda) des Etats-Unis d’Amérique a autorisé, le 7 juillet 2020, la commercialisation, dans le pays, de Iqos, le système électronique de tabac chauffé de Philip Morris International (Pmi), en tant que « produit du tabac à risque modifié » (Modified Risk Tobacco Product ou Mrtp). Cette décision de la Fda des Etats-Unis est la première prise par l’agence pour accorder une telle autorisation de commercialisation d’un produit du tabac en tant qu’alternative électronique aux cigarettes. Il a estimé que l'Iqos pouvait contribuer « à la promotion de la santé publique et devrait profiter à la santé de la population dans son ensemble. » La décision de la Fda fait suite à une étude scientifique de plus d'un million de pages de preuves soumises par Pmi et est également motivée par des études indépendantes. L'agence fédérale  a conclu que les produits du tabac non combustibles tels qu’Iqos diffèrent des cigarettes en ce sens qu’ils réduisent l'exposition du corps aux produits chimiques nocifs ou potentiellement nocifs. Cette décision est cohérente avec les conclusions antérieures des organismes de réglementation et scientifiques, notamment ceux du Royaume-Uni, d’Allemagne et des Pays-Bas, qui ont constaté que le produit émet des niveaux de substances toxiques plus faibles que celles des cigarettes combustibles. Les résultats font état de la réduction des effets nocifs due à la technologie “heat-not-burn/chauffer sans brûler” qui procure de la nicotine aux fumeurs tout en réduisant de façon significative les risques liés à la combustion des cigarettes conventionnelles. Compte tenu du fait que le tabagisme tue plus de sept millions d’individus par an à travers le monde, la décision de l’Agence des Etats-Unis ouvre une opportunité d’améliorer la santé publique et contribue à la lutte contre le fléau mondial du tabagisme. Encourager le passage rapide à des alternatives telles que l'Iqos - pour les fumeurs adultes qui n'ont pas pu ou ne veulent pas arrêter de fumer - pourrait sauver de nombreuses vies. Le tabagisme gagne rapidement du terrain en Afrique et le nombre de décès ne cesse de croître. S’il est vrai que les taux du tabagisme ont baissé dans les pays riches, ils ont augmenté dans les nations pauvres. En Afrique subsaharienne, la consommation de cigarettes a augmenté de plus de 50% entre 1980 et 2016. Parmi les décès enregistrés chez les adultes africains causés par le tabagisme passif, plus de 60% concernent les femmes qui vivent et travaillent avec des fumeurs. Six leçons peuvent ainsi être tirées/apprises de la décision de la Fda et d’organes réglementaires similaires européens: 1. Une approche dogmatique de la lutte antitabac qui condamne tous les produits du tabac comme étant autant préjudiciables à la santé publique a peu de chances de réduire les méfaits du tabagisme dans le monde d'aujourd'hui; 2. Une réglementation fondée sur des observations concrètes qui reconnaît les nouvelles technologies de réduction de la nocivité pourrait aider à façonner des politiques publiques efficaces pour réduire les dangers du tabagisme; 3. L’industrie du tabac doit s'employer rapidement à cesser de fabriquer et de vendre des cigarettes combustibles ;4. Elle devrait baisser le coût des produits à risque réduit et les mettre à la disposition des fumeurs adultes en Afrique; 5. Les pays devraient prendre des mesures qui permettent d’inclure la réduction des méfaits du tabagisme dans leur arsenal de lutte antitabac et inciter l'industrie du tabac à trouver les meilleurs moyens de rendre les nouveaux produits largement accessibles aux fumeurs adultes qui ne peuvent pas ou refusent d’arrêter de fumer, notamment en augmentant les taxes sur les cigarettes conventionnelles tout en les baissant  de manière significative celles sur les produits à risque réduit; 6. Partout en Afrique, où l’âge moyen de la population est inférieur à 25 ans, des mesures très strictes doivent être prises pour empêcher que les mineurs aient accès aux nouveaux produits étant donné qu'ils se sont révélés être de meilleures alternatives mais présentent tout de même des risques. Dans un monde idéal, les humains éviteraient toutes les substances inutiles qui ont des effets négatifs sur leur santé. Ce n’est malheureusement pas le cas et ne le sera probablement jamais. Il faudra du courage et de la volonté politique. Toutefois, pour des raisons de santé publique, il est impératif d’adopter des mesures pour réduire les risques pour plus d'un milliard de fumeurs à travers le monde. 

Source : www. allAfrica.com

Par Sébastien Satigui Légende photo : Une   d’un produit Iqos de Pmi  

Nb : le titre est de la rédaction

Centre multisectoriel Mohammed VI de Yopougon// Une entreprise marocaine accompagne des étudiants ivoiriens

lundi, 06 juillet 2020 12:48 Written by

 En Côte d’Ivoire, les entreprises marocaines s'inscrivent dans la continuité des œuvres accomplies par SM le Roi Mohammed VI. Dernière illustration en date, la société « Comptoir d'Aluminium de Côte d'Ivoire », implantée à Abidjan, accueille, au sein de ses ateliers, une dizaine de stagiaires provenant du Centre multisectoriel de formation professionnelle Mohammed VI de Yopougon, inauguré en novembre 2017 par le Souverain, alors en visite officielle en terre d'Eburnie. Ces stages sont la déclinaison d’une convention que l'entreprise marocaine vient de signer avec la direction du Centre multifonctionnel que SM le Roi a bien voulu offrir aux jeunes de la Côte d’Ivoire. « Nous recevons dix (10) stagiaires dans notre entreprise depuis trois (03) mois. En accueillant ces jeunes, nous voulons faire partie du prolongement de l'action panafricaine voulue par SM le Roi en offrant cet institut de formation professionnel à notre pays frère, la Côte d’Ivoire », a dit le Dg de Comptoir d'Aluminium de Côte d'Ivoire, Saâd El Hamzaoui. A la faveur de ces stages, ces  jeunes techniciens ont appris la théorie et la pratique des métiers inhérents à l’Aluminium. Aujourd'hui, ils sont opérationnels sur le terrain. « Nous éprouvons une immense fierté de figurer parmi les premières entreprises à conclure un accord avec le Centre de formation multisectoriel », a ajouté le patron de Caci. Le Centre Mohammed VI de Yopougon traduit l'intérêt qu'accorde le Souverain à la jeunesse et à la formation et la qualification de l'élément humain, pierre angulaire de tout projet de développement, ainsi que sa volonté d'accompagner la Côte d’Ivoire sœur dans son élan de développement, en renforçant l'employabilité des jeunes et en promouvant leur insertion socioprofessionnelle. 

Ayoko Mensah Légende photo :  Saad El  Hamzaoui   du Comptoire d’ Aluminium ( à droite) lors de la cérémonie 

Santé : Dr Diamana Jean Yves, bio-médecin chercheur // « Il n’y a pas de maladie incurable(…) »

mardi, 30 juin 2020 23:39 Written by

Dr Diamana Jean Yves, bio-médecin chercheur était l’invité du rendez-vous de l’Association des chefs d’entreprises de la presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) le samedi 27 juin 2020.  Juste avant,  dans son mot de bienvenue, Germain N’dri, président de la l’Association des chefs d’entreprises de la presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) a justifié l’invitation du Dr. Diamana Jean Yves en affirmant que les membres de sa structure veulent faire « l’écho de ce nous avons entendu, lu et vu sur le jeune bio-médecin qui en si peu de temps, a fini par convaincre les plus sceptiques d’ici et d’ailleurs ». Le bio-médecin a entretenu les journalises sur le thème « la biomédecine face aux maladies dites incurables: Quelles solutions pour le bien-être des journalistes ? ». Devant un aréopage de journalistes rassemblés au siège de l’Acepnuci sis à Yopougon Maroc, Dr. Diamana Jean Yves a d’abord défini la biomédecine comme une science qui s’appuie sur des éléments naturels, utilisant des instruments scientifiques autant utilisés en médecine classique notamment l’imagerie médicale, l’échographie, utilisant des éléments de la biochimie sanguine pour faire des prélèvements des analyses en vue d’obtenir des ratios. « La biomédecine est une science exacte n’utilisant que des éléments naturels qui s’appuie que sur des ratios scientifiques en vue de venir à bout d’une pathologie », a-t-il défini. Pour le pratiquant de la biomédecine, ce qui diffère le bio-médecin du naturothérapeute ou tradipraticien, « c’est que dans sa structure, vous allez avoir une imagerie médicale. Il ne peut travailler sans résultat. Ce n’est pas une tentative, ce n’est pas une approche. Ce n’est pas des éléments approximatifs. Le bio-médecin est un individu (homme ou femme) qui exerce la médecine mais qui utilise les éléments naturels en s’appuyant sur des ratios scientifiques », a-t-il explicité. Abordant la thématique principale, Dr. Diamana a indiqué qu’une maladie dite incurable est une maladie décrétée par la médecine moderne comme non guérissable. Et bien pourtant, le chercheur dément cette thèse de la médecine classique. Sur ce point, il est formel. « Il n’y a pas de maladie incurable. Je refuse de soutenir une telle thèse. En Jésus, il n’y a pas de maladies incurables. Dieu ne peut jamais échouer », a-t-il clamé, s’appuyant sur le livre des Psaumes en son chapitre 101 verset 14. Selon lui, cette thèse est le business des « industries mafieuses ». S’adressant  aux  journalistes, le médecin a fait savoir que les hommes des médias sont avant tout une entité de la société qui est tout aussi exposé aux maladies. C’est pourquoi, il a estimé que les journalistes aient « toute la plénitude » de leur « capacité intellectuelle ». Face aux occidentaux qui pensent toujours assujettir les africains, Dr. Diamana a été on ne peut clair. « Nous ne sommes pas un continent d’échecs et de rebellions », a-t-il déclaré. Du haut de la tribune qui lui a été offerte, il a lancé depuis le siège de l’Acepnuci, ce qu’il a lui-même dénommé « la Science Afrique » qui est selon ses explications, « l’exercice de la médecine par des africains s’appuyant sur des éléments naturels. Des valeurs existent dans ce continent et dans ce pays. Je plaide auprès des dirigeants pour dire que nous sommes capables », a-t-il plaidé pour conclure.

 Ayoko Mensah Légende photo :  Une vue  de la table de  séance, lors   de la cérémonie.

 Source: Lepanafricain24. info

Lutte contre la Covid-19 à Dimbokro// Bilé Diéméléou distribue des milliers de kits d’hygiène à sa population

mardi, 30 juin 2020 15:59 Written by

Le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou Amon Gabriel, a indiqué qu’en plus de la sensibilisation des populations de sa commune au respect des mesures barrières, environ 10 000 cache-nez, 5 000 gants, 5 000 flacons de gels hydro-alcooliques, des thermomètres à infrarouges et plus d’une centaine de kits de lavage des mains ont été distribués. Il  était l’invité principal du point de presse quotidien du gouvernement sur le Coronavirus, le 29 juin 2020 à Abidjan-Plateau,  initié par le Cicg,  qui  a eu le 29 juin 2020 à Abidjan.  Le maire de cette commune peuplée de plus    de 62 000  qui n’a jusque- là enregistré aucun cas de Covid-19, Selon le maire, des dispositifs pour le lavage des mains ont été installés aux différents corridors de la commune, au Centre hospitalier régional (Chr), à la mairie, dans les services administratifs, marchés, gares routières, centres de santé, écoles, casernes, etc. A l’en croire, à Dimbokro, les marchés et commerces sont désormais ouverts de 6 heures à 14 heures. Et dans les 15 quartiers, les 30 villages et sur les marchés de la commune, des réunions d’information et de sensibilisation sont organisées avec les chefs de quartiers, de villages, les commerçants, les guides religieux, les associations de jeunesses et de femmes, sur le port systématique du cache-nez. Le conseil municipal a augmenté la dotation en carburant des Forces de défense et de sécurité, recruté de jeunes contractuels pour la gestion des équipements et le suivi du lavage des mains aux différentes entrées du grand marché, le lavage et la désinfection du grand marché. Et pour bien informer les populations, la radio locale, la Voix du N'ZI, diffuse des messages de sensibilisation contre la Covid-19 tant en français que dans les langues nationales. Enfin grâce au conseil municipal et avec le soutien de tous les cadres, des vivres et non-vivres ont été offerts aux populations et un soutien financier a été apporté aux communautés religieuses.  Ayoko Mensah Légende photo : Bilé Diemeléou Gabriel, maire  de Dimbokro. Il est très engagé  dans la lutte contre la Covid-19
 
  

Covid-19// Aide médicale marocaine à la Côte d’Ivoire// Le président de la Ccim-Ci salut le geste de SM MohamedVI

lundi, 22 juin 2020 16:56 Written by

L'aide médicale marocaine à la Côte d'Ivoire, le témoignage d'une solidarité à toute épreuve (Chambre de commerce). L'aide médicale marocaine destinée à la Côte d'Ivoire, dans le cadre d'un ensemble d’aides accordées, sur très Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, à plusieurs pays africains pour les accompagner dans leurs efforts de lutte contre le coronavirus, est le témoignage supplémentaire de la solidarité à toute épreuve qui unit les deux pays, a relevé le président de la Chambre de commerce et d'industrie marocaine en Côte d'Ivoire (CCIM-CI), Saâd El Hamzaoui. "Cet acte, qui n’est pas étranger à l’œuvre panafricaine de SM le Roi, est le témoignage de plus de la solidarité à toute épreuve qui caractérise les liens unissant le Maroc et la Côte d’Ivoire", a-t-il dit dans une déclaration à la presse. Ce geste "noble et généreux" est une expression on ne peut plus éloquente de la vision clairvoyante et prémonitoire de SM le Roi pour une Afrique solidaire, capable de se prendre en charge dans les moments difficiles, a souligné M. El Hamzaoui. Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, la coopération inter-africaine est désormais une réalité dont les retombées sont amplement profitables aux populations de plusieurs régions africaines, a poursuivi le président de la CCIM-CI. De par sa forte charge symbolique, l’initiative du Souverain est un "motif de fierté pour nous, opérateurs marocains implantés en Côte d’Ivoire, notre deuxième pays", a conclu M. El Hamzaoui. L'aide médicale marocaine à plusieurs pays africains, dont la Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par SM le Roi, le 13 avril 2020, en tant que démarche pragmatique et orientée vers l’action, destinée aux pays africains frères, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques et visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie. Elle est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.
Moussa Kader
Légende photo : membres du gouvernement ivoirien, l’ambassadeur du Maroc en Ci et des autorités religieuses lors de la réception du don marocain.

 

Forum mondial sur la Nicotine 2020// Le vapotage au centre des débats

mercredi, 17 juin 2020 19:33 Written by

La septième édition du Forum mondial annuel sur la nicotine - GFN – s’est tenue les 11 et 12 juin 2020, organisée par «Knowledge Action Change Limited (KAC)», dirigé par le Professeur Gerry Stimson, spécialiste des sciences sociales en santé publique au Royaume-Uni. Le Forum, habituellement organisé à Varsovie, Pologne, a vu son édition de cette année se tenir virtuellement (en ligne) en raison de la Covid-19. Avec comme thème ‘Science, éthique et droits humains’ le Forum a réuni plus d’une trentaine d’experts/scientifiques du secteur de la santé publique, de l'industrie du tabac, du secteur de la lutte anti-tabac et de consommateurs qui ont discuté de divers sujets, notamment la pertinence de la science par rapport à l'idéologie, l'importance d'une approche axée sur le patient, les opportunités que le  vapotage offre dans les pays à faible revenu et les alternatives scientifiques au tabac conventionnel qui sont interdites/non-autorisées. De nombreuses études scientifiques menées depuis des années maintenant ont révélé que les alternatives au tabac traditionnel sont moins nocives que les cigarettes conventionnelles. Malgré ces études, un certain nombre de décideurs politiques au niveau national et international, notamment l'Organisation mondiale de la santé (Oms), encouragent des mesures réglementaires très strictes niant ainsi les possibilités de réduction des risques sur santé que les produits non combustibles offrent. Clive Bates est directeur de The Counterfactual, une agence de conseil et de plaidoyer axée sur une approche pragmatique de la durabilité et de la santé publique au Royaume-Uni. Selon lui, ces réglementations sont «des mesures punitives, de la coercition, des restrictions, de la stigmatisation, de la dénormalisation.  Il s’agit d’un échec par rapport à ce que des décideurs politiques dignes de cette appellation devraient faire, à savoir, procéder à des évaluations d'impact adéquates et les examiner minutieusement. L’élaboration des politiques est marquée par un échec retentissant à tous les niveaux, aussi bien au niveau gouvernemental, des assemblées législatives, et au  niveau des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé».

 Les experts qui ont participé au Forum pensent que les produits à base de nicotine plus sûrs ont certainement un rôle à jouer dans la réduction des maladies liées au tabagisme. Ils dénoncent les obstacles institutionnels qui se sont installés depuis des années qui, selon eux, profitent au statu quo et font plus de mal que de bien: «Toute personne qui se référerait à l'histoire de l'innovation et l'industrie des sciences et de la technologie s’en rendrait compte. Beaucoup de personnes ne cherchent que le statu quo. Les fabricants de cigarettes se font beaucoup d'argent avec le statu quo. Et il y a aussi d’énormes financements pour le maintien de ce statu quo. La Suède, l'Islande et la Norvège ont les taux de tabagisme les plus bas au monde. Et maintenant au Japon, où un tiers du marché des cigarettes a disparu en peu de temps car ils ont eu accès à des alternatives. Les consommateurs optent pour des alternatives lorsque des choix leur sont offerts», a déclaré au Forum David Sweanor, Président du Conseil consultatif du Center for Health Law (Centre du Droit de la Santé) du Canada. Mark Tyndall, Professeur et Spécialiste des maladies infectieuses au Canada, est également très ferme sur le sujet des alternatives au tabac traditionnel testés scientifiquement: «J'ai toujours considéré que fumer des cigarettes était une forme de réduction des méfaits pour les consommateurs de drogues. Cependant, il était tout aussi pénible de constater que la cigarette tuait plus de personnes que le VIH, plus que l'hépatite C et même plus que l'épidémie de surdose catastrophique qui a dévasté l'Amérique du Nord. La mort due à la cigarette est lente et sournoise. Il n'y avait pas grand-chose à offrir aux fumeurs jusqu'à l'apparition du vapotage en 2012. La plupart des professionnels de la santé encourageait les gens à arrêter de fumer. Au mieux, nous avons proposé aux fumeurs des poches de nicotine ou de la gomme et leur avons dit que cela pourrait les aider à arrêter. Huit ans plus tard, qui aurait cru que jeter une bouée de sauvetage aux fumeurs de cigarettes serait tellement contentieux. Cela aurait été un fait marquant. À l'heure actuelle, les principales autorités de santé publique du monde entier auraient dû lancer des campagnes mondiales pour débarrasser le monde des cigarettes grâce au vapotage.» Par ailleurs, de nombreux experts ont souligné que les consommateurs et les patients sont au cœur des systèmes de santé et qu'ils devraient connaître les alternatives et se sentir libres de choisir celle qui leur convient le mieux. Clarisse Virgino, une consommatrice de vape vivant aux Philippines exerce une pression pour une réglementation équitable au sujet des cigarettes électroniques dans son pays: «En définitive, c’est le consommateur qui souffrira si des politiques prohibitionnistes sont mises en place, car cela privera les fumeurs d’opérer un changement, portant ainsi atteinte à leurs droits humains fondamentaux. L'interdiction affectera également ceux qui ont déjà opté pour le changement en les obligeant à reprendre à fumer de la cigarette combustible ordinaire. Ce serait vraiment très contre-productif. Les produits alternatifs peuvent aider à contrôler, sinon à éradiquer le tabagisme. Il s’agit de produits moins nocifs qui peuvent aider les gens à abandonner une mauvaise habitude qui affecte non seulement les fumeurs mais aussi ceux qui sont autour d’eux. C'est injuste. Comme le dit l’adage, rien de ce qui nous concerne ne devrait jamais être fait sans nous.» L’industrie du tabac était également invitée au Forum. Moira Gilchrist, Vice-Présidente en charge des communications stratégiques et scientifiques au sein de Philip Morris International, s’est exprimée à cette occasion. Selon elle, «Dans un monde idéal, nous allions avoir une conversation franche, fondée sur les faits pour comprendre comment reproduire ces résultats - faisant allusion aux cas des pays comme le Japon - le plus rapidement possible dans un plus grand nombre de pays possible. Étonnamment nous sommes loin de cela dans le monde réel. De nombreux défenseurs de la santé publique et organisations de santé publique ne semblent pas disposés à évaluer objectivement l'opportunité qu’offrent les produits sans fumée. Pourquoi? Parce que ces solutions viennent de l'industrie.» Des décideurs et dirigeants politiques soutiennent qu'il existe un conflit irréconciliable entre l'industrie du tabac et la santé publique. Pour Moira Gilchrist, c'est «une censure scientifique pure et simple». Pour elle, la science et les preuves s’avèrent plus judicieuses:«Je ne saurais prétendre parler au nom de l’ensemble de l’industrie, mais chez Philip Morris International, nous nous engageons à remplacer les cigarettes par de meilleures alternatives le plus rapidement possible. Je ne peux vraiment pas comprendre pourquoi ce changement est accueilli avec scepticisme. Aujourd'hui, nos dépenses de recherche et développement sont principalement consacrées à un portefeuille sans fumée. Notre objectif est d’avoir un avenir sans fumée. L'impact de ces produits est déjà visible. Une étude réalisée par des chercheurs travaillant pour l'American Cancer Society a conclu que la baisse rapide des cigarettes observée récemment au Japon est probablement due à l'introduction d'Iqos, le dispositif électronique de nicotine conçu par Philip Morris International. Qu’en est-il pour les pays à faible revenu, plus particulièrement de  l’Afrique? Dans les pays à faible revenu, les dispositifs électroniques d’administration de nicotine (inhalateurs électroniques de nicotine) [ENDS], sont de plus en plus utilisés. Cependant, la législation s'oppose souvent à ces alternatives. Par exemple, l'Inde a récemment arrêté la vente de cigarettes électroniques et d'autres appareils électroniques invoquant des risques pour la santé. Samrat Chowdhery est le Directeur du Council for Harm Reduced Alternatives, en Inde. Il a blâmé ce qu'il a appelé ‘un conflit d'intérêts évident’: «La Chine et l'Inde sont en première ligne pour garder secrètes les procédures des sociétés qui ont perdu le contrôle public de leurs actions et portent atteinte, à l'échelle mondiale, aux efforts de lutte antitabac en les rendant moins transparentes et en refusant de respecter les droits des personnes les plus affectées par leurs politiques». En Afrique, bon nombre de pays appliquent de lourdes taxes pour empêcher les dispositifs électroniques d’administration de nicotine de perturber le marché. Ils invoquent également des raisons de santé pour justifier ces réglementations très rigoureuses. Selon Chimwemwe Ngoma, Spécialiste en sciences sociales, originaire du Malawi, l’éducation est la clé pour informer convenablement la population sur ce qui est véritablement en jeu: «Le gouvernement, les agriculteurs, les organisations de la société civile et les consommateurs de nicotine doivent comprendre que ce n'est pas le tabac le vrai problème mais plutôt le tabagisme. Nous devons prouver que des produits plus sûrs qui contiennent de la nicotine peuvent être fabriqués à partir du même tabac».Clarisse Virgino, des  Philippines, est même allée plus loin pour dire que ces mesures sont très préjudiciables: «Beaucoup de pays ne peuvent pas se permettre d’offrir des soins de santé adéquats à leur population. Je pense qu'il est grand temps d'opter pour la réduction des méfaits du tabac. Il y a un nombre élevé de données, de travaux de recherches, de preuves qui soutiennent cette thèse. Les politiques vont à l'encontre de l'essence même de la réduction des méfaits du tabac. Ce ne sont pas les consommateurs qui doivent subir les conséquences des politiques arbitraires et non fondées sur des faits. Les politiques doivent être protectrices des personnes et non destructrices afin d’éviter que les consommateurs n’en subissent les dommages collatéraux». Malgré ce qui semble être une lutte complexe, de nombreux experts comme David Sweanor espèrent que la transformation finira par arriver: "Nous devons également nous focaliser sur l'opportunité qui nous est offerte de changer fondamentalement le cours de la santé publique", a-t-il déclaré. In  allAfrica.com.
   

Forum mondial sur la Nicotine 2020// Le vapotage au centre des débats

mercredi, 17 juin 2020 19:33 Written by

La septième édition du Forum mondial annuel sur la nicotine - GFN – s’est tenue les 11 et 12 juin 2020, organisée par «Knowledge Action Change Limited (KAC)», dirigé par le Professeur Gerry Stimson, spécialiste des sciences sociales en santé publique au Royaume-Uni. Le Forum, habituellement organisé à Varsovie, Pologne, a vu son édition de cette année se tenir virtuellement (en ligne) en raison de la Covid-19. Avec comme thème ‘Science, éthique et droits humains’ le Forum a réuni plus d’une trentaine d’experts/scientifiques du secteur de la santé publique, de l'industrie du tabac, du secteur de la lutte anti-tabac et de consommateurs qui ont discuté de divers sujets, notamment la pertinence de la science par rapport à l'idéologie, l'importance d'une approche axée sur le patient, les opportunités que le  vapotage offre dans les pays à faible revenu et les alternatives scientifiques au tabac conventionnel qui sont interdites/non-autorisées. De nombreuses études scientifiques menées depuis des années maintenant ont révélé que les alternatives au tabac traditionnel sont moins nocives que les cigarettes conventionnelles. Malgré ces études, un certain nombre de décideurs politiques au niveau national et international, notamment l'Organisation mondiale de la santé (Oms), encouragent des mesures réglementaires très strictes niant ainsi les possibilités de réduction des risques sur santé que les produits non combustibles offrent. Clive Bates est directeur de The Counterfactual, une agence de conseil et de plaidoyer axée sur une approche pragmatique de la durabilité et de la santé publique au Royaume-Uni. Selon lui, ces réglementations sont «des mesures punitives, de la coercition, des restrictions, de la stigmatisation, de la dénormalisation.  Il s’agit d’un échec par rapport à ce que des décideurs politiques dignes de cette appellation devraient faire, à savoir, procéder à des évaluations d'impact adéquates et les examiner minutieusement. L’élaboration des politiques est marquée par un échec retentissant à tous les niveaux, aussi bien au niveau gouvernemental, des assemblées législatives, et au  niveau des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé».

 Les experts qui ont participé au Forum pensent que les produits à base de nicotine plus sûrs ont certainement un rôle à jouer dans la réduction des maladies liées au tabagisme. Ils dénoncent les obstacles institutionnels qui se sont installés depuis des années qui, selon eux, profitent au statu quo et font plus de mal que de bien: «Toute personne qui se référerait à l'histoire de l'innovation et l'industrie des sciences et de la technologie s’en rendrait compte. Beaucoup de personnes ne cherchent que le statu quo. Les fabricants de cigarettes se font beaucoup d'argent avec le statu quo. Et il y a aussi d’énormes financements pour le maintien de ce statu quo. La Suède, l'Islande et la Norvège ont les taux de tabagisme les plus bas au monde. Et maintenant au Japon, où un tiers du marché des cigarettes a disparu en peu de temps car ils ont eu accès à des alternatives. Les consommateurs optent pour des alternatives lorsque des choix leur sont offerts», a déclaré au Forum David Sweanor, Président du Conseil consultatif du Center for Health Law (Centre du Droit de la Santé) du Canada. Mark Tyndall, Professeur et Spécialiste des maladies infectieuses au Canada, est également très ferme sur le sujet des alternatives au tabac traditionnel testés scientifiquement: «J'ai toujours considéré que fumer des cigarettes était une forme de réduction des méfaits pour les consommateurs de drogues. Cependant, il était tout aussi pénible de constater que la cigarette tuait plus de personnes que le VIH, plus que l'hépatite C et même plus que l'épidémie de surdose catastrophique qui a dévasté l'Amérique du Nord. La mort due à la cigarette est lente et sournoise. Il n'y avait pas grand-chose à offrir aux fumeurs jusqu'à l'apparition du vapotage en 2012. La plupart des professionnels de la santé encourageait les gens à arrêter de fumer. Au mieux, nous avons proposé aux fumeurs des poches de nicotine ou de la gomme et leur avons dit que cela pourrait les aider à arrêter. Huit ans plus tard, qui aurait cru que jeter une bouée de sauvetage aux fumeurs de cigarettes serait tellement contentieux. Cela aurait été un fait marquant. À l'heure actuelle, les principales autorités de santé publique du monde entier auraient dû lancer des campagnes mondiales pour débarrasser le monde des cigarettes grâce au vapotage.» Par ailleurs, de nombreux experts ont souligné que les consommateurs et les patients sont au cœur des systèmes de santé et qu'ils devraient connaître les alternatives et se sentir libres de choisir celle qui leur convient le mieux. Clarisse Virgino, une consommatrice de vape vivant aux Philippines exerce une pression pour une réglementation équitable au sujet des cigarettes électroniques dans son pays: «En définitive, c’est le consommateur qui souffrira si des politiques prohibitionnistes sont mises en place, car cela privera les fumeurs d’opérer un changement, portant ainsi atteinte à leurs droits humains fondamentaux. L'interdiction affectera également ceux qui ont déjà opté pour le changement en les obligeant à reprendre à fumer de la cigarette combustible ordinaire. Ce serait vraiment très contre-productif. Les produits alternatifs peuvent aider à contrôler, sinon à éradiquer le tabagisme. Il s’agit de produits moins nocifs qui peuvent aider les gens à abandonner une mauvaise habitude qui affecte non seulement les fumeurs mais aussi ceux qui sont autour d’eux. C'est injuste. Comme le dit l’adage, rien de ce qui nous concerne ne devrait jamais être fait sans nous.» L’industrie du tabac était également invitée au Forum. Moira Gilchrist, Vice-Présidente en charge des communications stratégiques et scientifiques au sein de Philip Morris International, s’est exprimée à cette occasion. Selon elle, «Dans un monde idéal, nous allions avoir une conversation franche, fondée sur les faits pour comprendre comment reproduire ces résultats - faisant allusion aux cas des pays comme le Japon - le plus rapidement possible dans un plus grand nombre de pays possible. Étonnamment nous sommes loin de cela dans le monde réel. De nombreux défenseurs de la santé publique et organisations de santé publique ne semblent pas disposés à évaluer objectivement l'opportunité qu’offrent les produits sans fumée. Pourquoi? Parce que ces solutions viennent de l'industrie.» Des décideurs et dirigeants politiques soutiennent qu'il existe un conflit irréconciliable entre l'industrie du tabac et la santé publique. Pour Moira Gilchrist, c'est «une censure scientifique pure et simple». Pour elle, la science et les preuves s’avèrent plus judicieuses:«Je ne saurais prétendre parler au nom de l’ensemble de l’industrie, mais chez Philip Morris International, nous nous engageons à remplacer les cigarettes par de meilleures alternatives le plus rapidement possible. Je ne peux vraiment pas comprendre pourquoi ce changement est accueilli avec scepticisme. Aujourd'hui, nos dépenses de recherche et développement sont principalement consacrées à un portefeuille sans fumée. Notre objectif est d’avoir un avenir sans fumée. L'impact de ces produits est déjà visible. Une étude réalisée par des chercheurs travaillant pour l'American Cancer Society a conclu que la baisse rapide des cigarettes observée récemment au Japon est probablement due à l'introduction d'Iqos, le dispositif électronique de nicotine conçu par Philip Morris International. Qu’en est-il pour les pays à faible revenu, plus particulièrement de  l’Afrique? Dans les pays à faible revenu, les dispositifs électroniques d’administration de nicotine (inhalateurs électroniques de nicotine) [ENDS], sont de plus en plus utilisés. Cependant, la législation s'oppose souvent à ces alternatives. Par exemple, l'Inde a récemment arrêté la vente de cigarettes électroniques et d'autres appareils électroniques invoquant des risques pour la santé. Samrat Chowdhery est le Directeur du Council for Harm Reduced Alternatives, en Inde. Il a blâmé ce qu'il a appelé ‘un conflit d'intérêts évident’: «La Chine et l'Inde sont en première ligne pour garder secrètes les procédures des sociétés qui ont perdu le contrôle public de leurs actions et portent atteinte, à l'échelle mondiale, aux efforts de lutte antitabac en les rendant moins transparentes et en refusant de respecter les droits des personnes les plus affectées par leurs politiques». En Afrique, bon nombre de pays appliquent de lourdes taxes pour empêcher les dispositifs électroniques d’administration de nicotine de perturber le marché. Ils invoquent également des raisons de santé pour justifier ces réglementations très rigoureuses. Selon Chimwemwe Ngoma, Spécialiste en sciences sociales, originaire du Malawi, l’éducation est la clé pour informer convenablement la population sur ce qui est véritablement en jeu: «Le gouvernement, les agriculteurs, les organisations de la société civile et les consommateurs de nicotine doivent comprendre que ce n'est pas le tabac le vrai problème mais plutôt le tabagisme. Nous devons prouver que des produits plus sûrs qui contiennent de la nicotine peuvent être fabriqués à partir du même tabac».Clarisse Virgino, des  Philippines, est même allée plus loin pour dire que ces mesures sont très préjudiciables: «Beaucoup de pays ne peuvent pas se permettre d’offrir des soins de santé adéquats à leur population. Je pense qu'il est grand temps d'opter pour la réduction des méfaits du tabac. Il y a un nombre élevé de données, de travaux de recherches, de preuves qui soutiennent cette thèse. Les politiques vont à l'encontre de l'essence même de la réduction des méfaits du tabac. Ce ne sont pas les consommateurs qui doivent subir les conséquences des politiques arbitraires et non fondées sur des faits. Les politiques doivent être protectrices des personnes et non destructrices afin d’éviter que les consommateurs n’en subissent les dommages collatéraux». Malgré ce qui semble être une lutte complexe, de nombreux experts comme David Sweanor espèrent que la transformation finira par arriver: "Nous devons également nous focaliser sur l'opportunité qui nous est offerte de changer fondamentalement le cours de la santé publique", a-t-il déclaré. In  allAfrica.com.
   

Attaque contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko// La réaction du ministre Adjoumani

mercredi, 10 juin 2020 23:05 Written by

Les faits allégués par les soi-disant enquêteurs sont d’une gravité extrême. Mais, les preuves pour soutenir l’accusation souffrent d’une faiblesse et d’une légèreté déconcertante, voire d’un naufrage intellectuel manifeste. En fait d’arguments, il n’y en a aucun. Juste un chapelet d’allégations, d’allusions, de rumeurs, de commentaires, de soi-disant confidences d’individus ou de prétendus agents secrets français, puisqu’aucun indice, aucune précision de nature à permettre de jauger de la sincérité ou du sérieux desdits informateurs n’est fourni. Et c’est cette grosse machination qui n’est autre qu’un grossier montage politico-médiatique que l’on s’échine à nous présenter pompeusement comme un travail d’investigation de deux journalistes ( ?) qui accablerait le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko. Non ! Cette énième tentative de déstabilisation, de diabolisation et d’atteinte à l’image de notre pays et des institutions qui l’incarnent est vouée à l’échec. Comme toutes les précédentes. Cette enquête imaginaire qui relève du fantasme de ses auteurs n’en est pas une  en réalité. Elle ne procède d’aucune démarche scientifique, d’aucun protocole requis en la matière. Aucun fait avéré qui puisse permettre d’établir un quelconque lien entre les faits imaginaires décrits et le ministre d’Etat Hamed Bakayoko. Il ne nous a pas en effet échappé, que c’est l’ascension politique fulgurante et pleine de promesses d’une personnalité politique majeure de notre pays et du RHDP que l’on veut atteindre. Car, le ministre Hamed Bakayoko est un homme politique qui force le respect et l’admiration. Porté à la tête du très sensible ministère de la sécurité et de l’administration du territoire, dans un contexte de sortie de crise, l’homme a fait ses preuves. Par sa maîtrise et ses compétences avérées, il a réussi à relever l’indice de sécurité de notre pays, alors que beaucoup d’observateurs ne vendaient pas chère sa peau à ce poste. Lorsque survint la mutinerie de janvier 2017, le ministre Hamed Bakayoko va encore étonner. Il va en effet, jouer un rôle de premier plan pour calmer les soldats  mutins. C’est donc à juste titre que le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, sur proposition du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, notre candidat, lui renouvelle sa confiance en le nommant à la tête d’un autre ministère de souveraineté, la Défense, avec rang de ministre d’Etat. A ce poste, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et ses hommes continuent de veiller sur la stabilité du pays face aux menaces de toutes sortes. C’est la crédibilité de ce grand homme d’Etat que l’on veut atteindre. Le discréditer, c’est s’attaquer à un pilier essentiel de notre sécurité et de notre défense nationale. C’est aussi tenter de discréditer l’un des piliers de la prochaine victoire du candidat du RHDP, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. En outre, cet « attentat politique » contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko est une nouvelle preuve que nos adversaires politiques ne se privent désormais plus de rien pour atteindre l’honorabilité et la crédibilité des hauts cadres de notre grand parti. C’est aussi la preuve qu’ils sont en panne d’arguments et de moyens pour contester notre bilan à la tête du pays. Sinon comment comprendre qu’à quelques mois des élections, leur souci n’est pas de désigner un candidat et de présenter aux Ivoiriens leurs projets de société mais plutôt de monter des laboratoires de fake news comme l’atteste le récent scandale éventé par Facebook, ou de susciter des publications dans des médias pour salir leurs adversaires ?En tout état de cause, nous demandons à nos vaillants militants du RHDP de rester sereins, de ne point se laisser distraire par ces coups d’épées dans l’eau d’une opposition en total naufrage, qui s’illustre de façon honteuse sur les réseaux sociaux, mais de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la mobilisation dans le cadre du processus électoral en cours, afin de faire triompher le candidat Amadou Gon Coulibaly dès le premier tour de la présidentielle. Au ministre d’Etat Hamed Bakayoko, nous demandons de garder toute sa sérénité, de ne point céder à ces chatouillements et provocations d’individus mal intentionnés, pour ne se consacrer qu’à la mission que lui a confiée le Président de la République et à la victoire du candidat du RHDP.
     LE MINISTRE     KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI     

PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP

Accusé de trafic de drogue// Hamed Bakayoko décide de porter plainte contre les deux journalistes…

lundi, 08 juin 2020 15:30 Written by

Je n'ai pas pour habitude de réagir à des allégations portées contre moi sur les réseaux sociaux. Mais je me vois contraint de le faire aujourd'hui, suite à une publication sur une prétendue enquête de deux journalistes, Messieurs Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens. Ces allégations vont à l'encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays, en raison des fonctions que j'exerce. Au regard de ces insinuations extrêmement graves et diffamatoires, j'ai décidé de porter plainte contre Messieurs Ibekwe Nicholas, Daan Bauwens et les relais. Dans mes charges de Ministre de la sécurité en Côte d'Ivoire pendant plus de 07 ans et celles actuelles de la Défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlements de réseaux mafieux, ont valu des félicitations internationales à la Côte d'Ivoire. Je dénonce cette orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n'échappe à personne. Cette énième cabale n'entamera pas notre détermination au service de la nation. En Côte d'Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tâche, n'en déplaise aux aigris et aux conspirateurs. Fait à Abidjan le 08 Juin 2020 Légende photo : Hamed Bakayoko, ministre de la Défense 

NB : le titre est de la rédaction

sys bannière