Société (701)
Yamoussoukro//Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (Espe) // Les admis connus reçoivent les félicitations du ministre Cissé
samedi, 01 août 2020 08:48 Written by ossey84Le verdict est tombé ! Les résultats définitifs pour les admissions aux mastères économie et techniques de l’amont pétrolier & économie et techniques de l’aval pétrolier de l’ESPE sont maintenant disponibles en ligne sur le site www.espe.inphb.ci. Sur un ensemble de 315 candidats inscrits, 45 candidats dont 21 en Amont (3 étudiantes) et 24 en Aval (9 étudiantes), ont été conjointement sélectionnés par l’INP-HB et l’IFPSchool à l’issue d’un processus rigoureux et transparent. Ils intégreront en septembre 2020, l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie (ESPE), située à l’INP-HB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire). La première étape, confiée au corps professoral de l’INP-HB, a consisté à sélectionner 80 personnes parmi les 315 postulants. L’accent a été mis sur une analyse minutieuse des dossiers de candidature, un test d’anglais en ligne et un test psychotechnique. L’autre étape a mis un point d’honneur à la sélection définitive. Il s’est agi pour les enseignants, cette fois, de l’IFP (Institut français du Pétrole), qui constituaient le jury final, de passer au peigne fin les dossiers retenus et de procéder à des entretiens individuels. C’est donc au terme de cette dernière phase que des candidats ont été retenus pour la rentrée à l’ESPE prévue en septembre 2020. Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, Abdourahmane Cissé, sur les différents supports numériques de son ministère, a tenu à féliciter tous les admis. Il les a exhortés à faire preuve d’abnégation et d’assiduité lors des différents cours qui seront dispensés. Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’IFP-School de Paris, l’ESPE délivrera deux Mastères professionnels, donc un double diplôme : Le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France. La formation d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier. Précisément ‘‘Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier’’ et ‘‘Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier’’. L’ESPE dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier Ministre, feu Amadou Gon Coulibaly, a été mise en place conformément à la vision de SEM. Alassane OUATTARA afin de permettre d’avoir accès à moindre coût à des formations de qualité et de niveau international, sans aller à l’étranger. C’est le 10 février 2020 que l’appel à candidatures a été lancé. La fin des préinscriptions, prévue s’achever le 30 avril, a été prorogée au 15 juin du fait la pandémie de la Covid-19. Les résultats sont disponibles depuis le mercredi 29 juillet 2020 en ligne. Rappelons que différents tests ils ont eu lieu le 16 juin 2020.
Charles Kader
Légende photo : Le ministre Abdourahmane Cissé du Pétrole, de l’Energie et des énergies renouvelables
Afrique: Produit du tabac à risque modifié // Philip Morris International remporte une grande bataille
lundi, 13 juillet 2020 20:54 Written by ossey84Au terme de 43 mois d’évaluation, l’Office de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires (Food and Drug Administration- Fda) des Etats-Unis d’Amérique a autorisé, le 7 juillet 2020, la commercialisation, dans le pays, de Iqos, le système électronique de tabac chauffé de Philip Morris International (Pmi), en tant que « produit du tabac à risque modifié » (Modified Risk Tobacco Product ou Mrtp). Cette décision de la Fda des Etats-Unis est la première prise par l’agence pour accorder une telle autorisation de commercialisation d’un produit du tabac en tant qu’alternative électronique aux cigarettes. Il a estimé que l'Iqos pouvait contribuer « à la promotion de la santé publique et devrait profiter à la santé de la population dans son ensemble. » La décision de la Fda fait suite à une étude scientifique de plus d'un million de pages de preuves soumises par Pmi et est également motivée par des études indépendantes. L'agence fédérale a conclu que les produits du tabac non combustibles tels qu’Iqos diffèrent des cigarettes en ce sens qu’ils réduisent l'exposition du corps aux produits chimiques nocifs ou potentiellement nocifs. Cette décision est cohérente avec les conclusions antérieures des organismes de réglementation et scientifiques, notamment ceux du Royaume-Uni, d’Allemagne et des Pays-Bas, qui ont constaté que le produit émet des niveaux de substances toxiques plus faibles que celles des cigarettes combustibles. Les résultats font état de la réduction des effets nocifs due à la technologie “heat-not-burn/chauffer sans brûler” qui procure de la nicotine aux fumeurs tout en réduisant de façon significative les risques liés à la combustion des cigarettes conventionnelles. Compte tenu du fait que le tabagisme tue plus de sept millions d’individus par an à travers le monde, la décision de l’Agence des Etats-Unis ouvre une opportunité d’améliorer la santé publique et contribue à la lutte contre le fléau mondial du tabagisme. Encourager le passage rapide à des alternatives telles que l'Iqos - pour les fumeurs adultes qui n'ont pas pu ou ne veulent pas arrêter de fumer - pourrait sauver de nombreuses vies. Le tabagisme gagne rapidement du terrain en Afrique et le nombre de décès ne cesse de croître. S’il est vrai que les taux du tabagisme ont baissé dans les pays riches, ils ont augmenté dans les nations pauvres. En Afrique subsaharienne, la consommation de cigarettes a augmenté de plus de 50% entre 1980 et 2016. Parmi les décès enregistrés chez les adultes africains causés par le tabagisme passif, plus de 60% concernent les femmes qui vivent et travaillent avec des fumeurs. Six leçons peuvent ainsi être tirées/apprises de la décision de la Fda et d’organes réglementaires similaires européens: 1. Une approche dogmatique de la lutte antitabac qui condamne tous les produits du tabac comme étant autant préjudiciables à la santé publique a peu de chances de réduire les méfaits du tabagisme dans le monde d'aujourd'hui; 2. Une réglementation fondée sur des observations concrètes qui reconnaît les nouvelles technologies de réduction de la nocivité pourrait aider à façonner des politiques publiques efficaces pour réduire les dangers du tabagisme; 3. L’industrie du tabac doit s'employer rapidement à cesser de fabriquer et de vendre des cigarettes combustibles ;4. Elle devrait baisser le coût des produits à risque réduit et les mettre à la disposition des fumeurs adultes en Afrique; 5. Les pays devraient prendre des mesures qui permettent d’inclure la réduction des méfaits du tabagisme dans leur arsenal de lutte antitabac et inciter l'industrie du tabac à trouver les meilleurs moyens de rendre les nouveaux produits largement accessibles aux fumeurs adultes qui ne peuvent pas ou refusent d’arrêter de fumer, notamment en augmentant les taxes sur les cigarettes conventionnelles tout en les baissant de manière significative celles sur les produits à risque réduit; 6. Partout en Afrique, où l’âge moyen de la population est inférieur à 25 ans, des mesures très strictes doivent être prises pour empêcher que les mineurs aient accès aux nouveaux produits étant donné qu'ils se sont révélés être de meilleures alternatives mais présentent tout de même des risques. Dans un monde idéal, les humains éviteraient toutes les substances inutiles qui ont des effets négatifs sur leur santé. Ce n’est malheureusement pas le cas et ne le sera probablement jamais. Il faudra du courage et de la volonté politique. Toutefois, pour des raisons de santé publique, il est impératif d’adopter des mesures pour réduire les risques pour plus d'un milliard de fumeurs à travers le monde.
Source : www. allAfrica.com
Par Sébastien Satigui Légende photo : Une d’un produit Iqos de Pmi
Nb : le titre est de la rédaction
Centre multisectoriel Mohammed VI de Yopougon// Une entreprise marocaine accompagne des étudiants ivoiriens
lundi, 06 juillet 2020 12:48 Written by ossey84En Côte d’Ivoire, les entreprises marocaines s'inscrivent dans la continuité des œuvres accomplies par SM le Roi Mohammed VI. Dernière illustration en date, la société « Comptoir d'Aluminium de Côte d'Ivoire », implantée à Abidjan, accueille, au sein de ses ateliers, une dizaine de stagiaires provenant du Centre multisectoriel de formation professionnelle Mohammed VI de Yopougon, inauguré en novembre 2017 par le Souverain, alors en visite officielle en terre d'Eburnie. Ces stages sont la déclinaison d’une convention que l'entreprise marocaine vient de signer avec la direction du Centre multifonctionnel que SM le Roi a bien voulu offrir aux jeunes de la Côte d’Ivoire. « Nous recevons dix (10) stagiaires dans notre entreprise depuis trois (03) mois. En accueillant ces jeunes, nous voulons faire partie du prolongement de l'action panafricaine voulue par SM le Roi en offrant cet institut de formation professionnel à notre pays frère, la Côte d’Ivoire », a dit le Dg de Comptoir d'Aluminium de Côte d'Ivoire, Saâd El Hamzaoui. A la faveur de ces stages, ces jeunes techniciens ont appris la théorie et la pratique des métiers inhérents à l’Aluminium. Aujourd'hui, ils sont opérationnels sur le terrain. « Nous éprouvons une immense fierté de figurer parmi les premières entreprises à conclure un accord avec le Centre de formation multisectoriel », a ajouté le patron de Caci. Le Centre Mohammed VI de Yopougon traduit l'intérêt qu'accorde le Souverain à la jeunesse et à la formation et la qualification de l'élément humain, pierre angulaire de tout projet de développement, ainsi que sa volonté d'accompagner la Côte d’Ivoire sœur dans son élan de développement, en renforçant l'employabilité des jeunes et en promouvant leur insertion socioprofessionnelle.
Ayoko Mensah Légende photo : Saad El Hamzaoui du Comptoire d’ Aluminium ( à droite) lors de la cérémonie
Santé : Dr Diamana Jean Yves, bio-médecin chercheur // « Il n’y a pas de maladie incurable(…) »
mardi, 30 juin 2020 23:39 Written by ossey84Dr Diamana Jean Yves, bio-médecin chercheur était l’invité du rendez-vous de l’Association des chefs d’entreprises de la presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) le samedi 27 juin 2020. Juste avant, dans son mot de bienvenue, Germain N’dri, président de la l’Association des chefs d’entreprises de la presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) a justifié l’invitation du Dr. Diamana Jean Yves en affirmant que les membres de sa structure veulent faire « l’écho de ce nous avons entendu, lu et vu sur le jeune bio-médecin qui en si peu de temps, a fini par convaincre les plus sceptiques d’ici et d’ailleurs ». Le bio-médecin a entretenu les journalises sur le thème « la biomédecine face aux maladies dites incurables: Quelles solutions pour le bien-être des journalistes ? ». Devant un aréopage de journalistes rassemblés au siège de l’Acepnuci sis à Yopougon Maroc, Dr. Diamana Jean Yves a d’abord défini la biomédecine comme une science qui s’appuie sur des éléments naturels, utilisant des instruments scientifiques autant utilisés en médecine classique notamment l’imagerie médicale, l’échographie, utilisant des éléments de la biochimie sanguine pour faire des prélèvements des analyses en vue d’obtenir des ratios. « La biomédecine est une science exacte n’utilisant que des éléments naturels qui s’appuie que sur des ratios scientifiques en vue de venir à bout d’une pathologie », a-t-il défini. Pour le pratiquant de la biomédecine, ce qui diffère le bio-médecin du naturothérapeute ou tradipraticien, « c’est que dans sa structure, vous allez avoir une imagerie médicale. Il ne peut travailler sans résultat. Ce n’est pas une tentative, ce n’est pas une approche. Ce n’est pas des éléments approximatifs. Le bio-médecin est un individu (homme ou femme) qui exerce la médecine mais qui utilise les éléments naturels en s’appuyant sur des ratios scientifiques », a-t-il explicité. Abordant la thématique principale, Dr. Diamana a indiqué qu’une maladie dite incurable est une maladie décrétée par la médecine moderne comme non guérissable. Et bien pourtant, le chercheur dément cette thèse de la médecine classique. Sur ce point, il est formel. « Il n’y a pas de maladie incurable. Je refuse de soutenir une telle thèse. En Jésus, il n’y a pas de maladies incurables. Dieu ne peut jamais échouer », a-t-il clamé, s’appuyant sur le livre des Psaumes en son chapitre 101 verset 14. Selon lui, cette thèse est le business des « industries mafieuses ». S’adressant aux journalistes, le médecin a fait savoir que les hommes des médias sont avant tout une entité de la société qui est tout aussi exposé aux maladies. C’est pourquoi, il a estimé que les journalistes aient « toute la plénitude » de leur « capacité intellectuelle ». Face aux occidentaux qui pensent toujours assujettir les africains, Dr. Diamana a été on ne peut clair. « Nous ne sommes pas un continent d’échecs et de rebellions », a-t-il déclaré. Du haut de la tribune qui lui a été offerte, il a lancé depuis le siège de l’Acepnuci, ce qu’il a lui-même dénommé « la Science Afrique » qui est selon ses explications, « l’exercice de la médecine par des africains s’appuyant sur des éléments naturels. Des valeurs existent dans ce continent et dans ce pays. Je plaide auprès des dirigeants pour dire que nous sommes capables », a-t-il plaidé pour conclure.
Ayoko Mensah Légende photo : Une vue de la table de séance, lors de la cérémonie.
Source: Lepanafricain24. info
Lutte contre la Covid-19 à Dimbokro// Bilé Diéméléou distribue des milliers de kits d’hygiène à sa population
mardi, 30 juin 2020 15:59 Written by ossey84Le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou Amon Gabriel, a indiqué qu’en plus de la sensibilisation des populations de sa commune au respect des mesures barrières, environ 10 000 cache-nez, 5 000 gants, 5 000 flacons de gels hydro-alcooliques, des thermomètres à infrarouges et plus d’une centaine de kits de lavage des mains ont été distribués. Il était l’invité principal du point de presse quotidien du gouvernement sur le Coronavirus, le 29 juin 2020 à Abidjan-Plateau, initié par le Cicg, qui a eu le 29 juin 2020 à Abidjan. Le maire de cette commune peuplée de plus de 62 000 qui n’a jusque- là enregistré aucun cas de Covid-19, Selon le maire, des dispositifs pour le lavage des mains ont été installés aux différents corridors de la commune, au Centre hospitalier régional (Chr), à la mairie, dans les services administratifs, marchés, gares routières, centres de santé, écoles, casernes, etc. A l’en croire, à Dimbokro, les marchés et commerces sont désormais ouverts de 6 heures à 14 heures. Et dans les 15 quartiers, les 30 villages et sur les marchés de la commune, des réunions d’information et de sensibilisation sont organisées avec les chefs de quartiers, de villages, les commerçants, les guides religieux, les associations de jeunesses et de femmes, sur le port systématique du cache-nez. Le conseil municipal a augmenté la dotation en carburant des Forces de défense et de sécurité, recruté de jeunes contractuels pour la gestion des équipements et le suivi du lavage des mains aux différentes entrées du grand marché, le lavage et la désinfection du grand marché. Et pour bien informer les populations, la radio locale, la Voix du N'ZI, diffuse des messages de sensibilisation contre la Covid-19 tant en français que dans les langues nationales. Enfin grâce au conseil municipal et avec le soutien de tous les cadres, des vivres et non-vivres ont été offerts aux populations et un soutien financier a été apporté aux communautés religieuses. Ayoko Mensah Légende photo : Bilé Diemeléou Gabriel, maire de Dimbokro. Il est très engagé dans la lutte contre la Covid-19
Covid-19// Aide médicale marocaine à la Côte d’Ivoire// Le président de la Ccim-Ci salut le geste de SM MohamedVI
lundi, 22 juin 2020 16:56 Written by ossey84L'aide médicale marocaine à la Côte d'Ivoire, le témoignage d'une solidarité à toute épreuve (Chambre de commerce). L'aide médicale marocaine destinée à la Côte d'Ivoire, dans le cadre d'un ensemble d’aides accordées, sur très Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, à plusieurs pays africains pour les accompagner dans leurs efforts de lutte contre le coronavirus, est le témoignage supplémentaire de la solidarité à toute épreuve qui unit les deux pays, a relevé le président de la Chambre de commerce et d'industrie marocaine en Côte d'Ivoire (CCIM-CI), Saâd El Hamzaoui. "Cet acte, qui n’est pas étranger à l’œuvre panafricaine de SM le Roi, est le témoignage de plus de la solidarité à toute épreuve qui caractérise les liens unissant le Maroc et la Côte d’Ivoire", a-t-il dit dans une déclaration à la presse. Ce geste "noble et généreux" est une expression on ne peut plus éloquente de la vision clairvoyante et prémonitoire de SM le Roi pour une Afrique solidaire, capable de se prendre en charge dans les moments difficiles, a souligné M. El Hamzaoui. Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, la coopération inter-africaine est désormais une réalité dont les retombées sont amplement profitables aux populations de plusieurs régions africaines, a poursuivi le président de la CCIM-CI. De par sa forte charge symbolique, l’initiative du Souverain est un "motif de fierté pour nous, opérateurs marocains implantés en Côte d’Ivoire, notre deuxième pays", a conclu M. El Hamzaoui. L'aide médicale marocaine à plusieurs pays africains, dont la Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative lancée par SM le Roi, le 13 avril 2020, en tant que démarche pragmatique et orientée vers l’action, destinée aux pays africains frères, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques et visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner leurs efforts dans les différentes phases de gestion de la pandémie. Elle est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.
Moussa Kader
Légende photo : membres du gouvernement ivoirien, l’ambassadeur du Maroc en Ci et des autorités religieuses lors de la réception du don marocain.
Forum mondial sur la Nicotine 2020// Le vapotage au centre des débats
mercredi, 17 juin 2020 19:33 Written by ossey84La septième édition du Forum mondial annuel sur la nicotine - GFN – s’est tenue les 11 et 12 juin 2020, organisée par «Knowledge Action Change Limited (KAC)», dirigé par le Professeur Gerry Stimson, spécialiste des sciences sociales en santé publique au Royaume-Uni. Le Forum, habituellement organisé à Varsovie, Pologne, a vu son édition de cette année se tenir virtuellement (en ligne) en raison de la Covid-19. Avec comme thème ‘Science, éthique et droits humains’ le Forum a réuni plus d’une trentaine d’experts/scientifiques du secteur de la santé publique, de l'industrie du tabac, du secteur de la lutte anti-tabac et de consommateurs qui ont discuté de divers sujets, notamment la pertinence de la science par rapport à l'idéologie, l'importance d'une approche axée sur le patient, les opportunités que le vapotage offre dans les pays à faible revenu et les alternatives scientifiques au tabac conventionnel qui sont interdites/non-autorisées. De nombreuses études scientifiques menées depuis des années maintenant ont révélé que les alternatives au tabac traditionnel sont moins nocives que les cigarettes conventionnelles. Malgré ces études, un certain nombre de décideurs politiques au niveau national et international, notamment l'Organisation mondiale de la santé (Oms), encouragent des mesures réglementaires très strictes niant ainsi les possibilités de réduction des risques sur santé que les produits non combustibles offrent. Clive Bates est directeur de The Counterfactual, une agence de conseil et de plaidoyer axée sur une approche pragmatique de la durabilité et de la santé publique au Royaume-Uni. Selon lui, ces réglementations sont «des mesures punitives, de la coercition, des restrictions, de la stigmatisation, de la dénormalisation. Il s’agit d’un échec par rapport à ce que des décideurs politiques dignes de cette appellation devraient faire, à savoir, procéder à des évaluations d'impact adéquates et les examiner minutieusement. L’élaboration des politiques est marquée par un échec retentissant à tous les niveaux, aussi bien au niveau gouvernemental, des assemblées législatives, et au niveau des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé».
Les experts qui ont participé au Forum pensent que les produits à base de nicotine plus sûrs ont certainement un rôle à jouer dans la réduction des maladies liées au tabagisme. Ils dénoncent les obstacles institutionnels qui se sont installés depuis des années qui, selon eux, profitent au statu quo et font plus de mal que de bien: «Toute personne qui se référerait à l'histoire de l'innovation et l'industrie des sciences et de la technologie s’en rendrait compte. Beaucoup de personnes ne cherchent que le statu quo. Les fabricants de cigarettes se font beaucoup d'argent avec le statu quo. Et il y a aussi d’énormes financements pour le maintien de ce statu quo. La Suède, l'Islande et la Norvège ont les taux de tabagisme les plus bas au monde. Et maintenant au Japon, où un tiers du marché des cigarettes a disparu en peu de temps car ils ont eu accès à des alternatives. Les consommateurs optent pour des alternatives lorsque des choix leur sont offerts», a déclaré au Forum David Sweanor, Président du Conseil consultatif du Center for Health Law (Centre du Droit de la Santé) du Canada. Mark Tyndall, Professeur et Spécialiste des maladies infectieuses au Canada, est également très ferme sur le sujet des alternatives au tabac traditionnel testés scientifiquement: «J'ai toujours considéré que fumer des cigarettes était une forme de réduction des méfaits pour les consommateurs de drogues. Cependant, il était tout aussi pénible de constater que la cigarette tuait plus de personnes que le VIH, plus que l'hépatite C et même plus que l'épidémie de surdose catastrophique qui a dévasté l'Amérique du Nord. La mort due à la cigarette est lente et sournoise. Il n'y avait pas grand-chose à offrir aux fumeurs jusqu'à l'apparition du vapotage en 2012. La plupart des professionnels de la santé encourageait les gens à arrêter de fumer. Au mieux, nous avons proposé aux fumeurs des poches de nicotine ou de la gomme et leur avons dit que cela pourrait les aider à arrêter. Huit ans plus tard, qui aurait cru que jeter une bouée de sauvetage aux fumeurs de cigarettes serait tellement contentieux. Cela aurait été un fait marquant. À l'heure actuelle, les principales autorités de santé publique du monde entier auraient dû lancer des campagnes mondiales pour débarrasser le monde des cigarettes grâce au vapotage.» Par ailleurs, de nombreux experts ont souligné que les consommateurs et les patients sont au cœur des systèmes de santé et qu'ils devraient connaître les alternatives et se sentir libres de choisir celle qui leur convient le mieux. Clarisse Virgino, une consommatrice de vape vivant aux Philippines exerce une pression pour une réglementation équitable au sujet des cigarettes électroniques dans son pays: «En définitive, c’est le consommateur qui souffrira si des politiques prohibitionnistes sont mises en place, car cela privera les fumeurs d’opérer un changement, portant ainsi atteinte à leurs droits humains fondamentaux. L'interdiction affectera également ceux qui ont déjà opté pour le changement en les obligeant à reprendre à fumer de la cigarette combustible ordinaire. Ce serait vraiment très contre-productif. Les produits alternatifs peuvent aider à contrôler, sinon à éradiquer le tabagisme. Il s’agit de produits moins nocifs qui peuvent aider les gens à abandonner une mauvaise habitude qui affecte non seulement les fumeurs mais aussi ceux qui sont autour d’eux. C'est injuste. Comme le dit l’adage, rien de ce qui nous concerne ne devrait jamais être fait sans nous.» L’industrie du tabac était également invitée au Forum. Moira Gilchrist, Vice-Présidente en charge des communications stratégiques et scientifiques au sein de Philip Morris International, s’est exprimée à cette occasion. Selon elle, «Dans un monde idéal, nous allions avoir une conversation franche, fondée sur les faits pour comprendre comment reproduire ces résultats - faisant allusion aux cas des pays comme le Japon - le plus rapidement possible dans un plus grand nombre de pays possible. Étonnamment nous sommes loin de cela dans le monde réel. De nombreux défenseurs de la santé publique et organisations de santé publique ne semblent pas disposés à évaluer objectivement l'opportunité qu’offrent les produits sans fumée. Pourquoi? Parce que ces solutions viennent de l'industrie.» Des décideurs et dirigeants politiques soutiennent qu'il existe un conflit irréconciliable entre l'industrie du tabac et la santé publique. Pour Moira Gilchrist, c'est «une censure scientifique pure et simple». Pour elle, la science et les preuves s’avèrent plus judicieuses:«Je ne saurais prétendre parler au nom de l’ensemble de l’industrie, mais chez Philip Morris International, nous nous engageons à remplacer les cigarettes par de meilleures alternatives le plus rapidement possible. Je ne peux vraiment pas comprendre pourquoi ce changement est accueilli avec scepticisme. Aujourd'hui, nos dépenses de recherche et développement sont principalement consacrées à un portefeuille sans fumée. Notre objectif est d’avoir un avenir sans fumée. L'impact de ces produits est déjà visible. Une étude réalisée par des chercheurs travaillant pour l'American Cancer Society a conclu que la baisse rapide des cigarettes observée récemment au Japon est probablement due à l'introduction d'Iqos, le dispositif électronique de nicotine conçu par Philip Morris International. Qu’en est-il pour les pays à faible revenu, plus particulièrement de l’Afrique? Dans les pays à faible revenu, les dispositifs électroniques d’administration de nicotine (inhalateurs électroniques de nicotine) [ENDS], sont de plus en plus utilisés. Cependant, la législation s'oppose souvent à ces alternatives. Par exemple, l'Inde a récemment arrêté la vente de cigarettes électroniques et d'autres appareils électroniques invoquant des risques pour la santé. Samrat Chowdhery est le Directeur du Council for Harm Reduced Alternatives, en Inde. Il a blâmé ce qu'il a appelé ‘un conflit d'intérêts évident’: «La Chine et l'Inde sont en première ligne pour garder secrètes les procédures des sociétés qui ont perdu le contrôle public de leurs actions et portent atteinte, à l'échelle mondiale, aux efforts de lutte antitabac en les rendant moins transparentes et en refusant de respecter les droits des personnes les plus affectées par leurs politiques». En Afrique, bon nombre de pays appliquent de lourdes taxes pour empêcher les dispositifs électroniques d’administration de nicotine de perturber le marché. Ils invoquent également des raisons de santé pour justifier ces réglementations très rigoureuses. Selon Chimwemwe Ngoma, Spécialiste en sciences sociales, originaire du Malawi, l’éducation est la clé pour informer convenablement la population sur ce qui est véritablement en jeu: «Le gouvernement, les agriculteurs, les organisations de la société civile et les consommateurs de nicotine doivent comprendre que ce n'est pas le tabac le vrai problème mais plutôt le tabagisme. Nous devons prouver que des produits plus sûrs qui contiennent de la nicotine peuvent être fabriqués à partir du même tabac».Clarisse Virgino, des Philippines, est même allée plus loin pour dire que ces mesures sont très préjudiciables: «Beaucoup de pays ne peuvent pas se permettre d’offrir des soins de santé adéquats à leur population. Je pense qu'il est grand temps d'opter pour la réduction des méfaits du tabac. Il y a un nombre élevé de données, de travaux de recherches, de preuves qui soutiennent cette thèse. Les politiques vont à l'encontre de l'essence même de la réduction des méfaits du tabac. Ce ne sont pas les consommateurs qui doivent subir les conséquences des politiques arbitraires et non fondées sur des faits. Les politiques doivent être protectrices des personnes et non destructrices afin d’éviter que les consommateurs n’en subissent les dommages collatéraux». Malgré ce qui semble être une lutte complexe, de nombreux experts comme David Sweanor espèrent que la transformation finira par arriver: "Nous devons également nous focaliser sur l'opportunité qui nous est offerte de changer fondamentalement le cours de la santé publique", a-t-il déclaré. In allAfrica.com.
Forum mondial sur la Nicotine 2020// Le vapotage au centre des débats
mercredi, 17 juin 2020 19:33 Written by ossey84La septième édition du Forum mondial annuel sur la nicotine - GFN – s’est tenue les 11 et 12 juin 2020, organisée par «Knowledge Action Change Limited (KAC)», dirigé par le Professeur Gerry Stimson, spécialiste des sciences sociales en santé publique au Royaume-Uni. Le Forum, habituellement organisé à Varsovie, Pologne, a vu son édition de cette année se tenir virtuellement (en ligne) en raison de la Covid-19. Avec comme thème ‘Science, éthique et droits humains’ le Forum a réuni plus d’une trentaine d’experts/scientifiques du secteur de la santé publique, de l'industrie du tabac, du secteur de la lutte anti-tabac et de consommateurs qui ont discuté de divers sujets, notamment la pertinence de la science par rapport à l'idéologie, l'importance d'une approche axée sur le patient, les opportunités que le vapotage offre dans les pays à faible revenu et les alternatives scientifiques au tabac conventionnel qui sont interdites/non-autorisées. De nombreuses études scientifiques menées depuis des années maintenant ont révélé que les alternatives au tabac traditionnel sont moins nocives que les cigarettes conventionnelles. Malgré ces études, un certain nombre de décideurs politiques au niveau national et international, notamment l'Organisation mondiale de la santé (Oms), encouragent des mesures réglementaires très strictes niant ainsi les possibilités de réduction des risques sur santé que les produits non combustibles offrent. Clive Bates est directeur de The Counterfactual, une agence de conseil et de plaidoyer axée sur une approche pragmatique de la durabilité et de la santé publique au Royaume-Uni. Selon lui, ces réglementations sont «des mesures punitives, de la coercition, des restrictions, de la stigmatisation, de la dénormalisation. Il s’agit d’un échec par rapport à ce que des décideurs politiques dignes de cette appellation devraient faire, à savoir, procéder à des évaluations d'impact adéquates et les examiner minutieusement. L’élaboration des politiques est marquée par un échec retentissant à tous les niveaux, aussi bien au niveau gouvernemental, des assemblées législatives, et au niveau des organisations internationales comme l'Organisation mondiale de la santé».
Les experts qui ont participé au Forum pensent que les produits à base de nicotine plus sûrs ont certainement un rôle à jouer dans la réduction des maladies liées au tabagisme. Ils dénoncent les obstacles institutionnels qui se sont installés depuis des années qui, selon eux, profitent au statu quo et font plus de mal que de bien: «Toute personne qui se référerait à l'histoire de l'innovation et l'industrie des sciences et de la technologie s’en rendrait compte. Beaucoup de personnes ne cherchent que le statu quo. Les fabricants de cigarettes se font beaucoup d'argent avec le statu quo. Et il y a aussi d’énormes financements pour le maintien de ce statu quo. La Suède, l'Islande et la Norvège ont les taux de tabagisme les plus bas au monde. Et maintenant au Japon, où un tiers du marché des cigarettes a disparu en peu de temps car ils ont eu accès à des alternatives. Les consommateurs optent pour des alternatives lorsque des choix leur sont offerts», a déclaré au Forum David Sweanor, Président du Conseil consultatif du Center for Health Law (Centre du Droit de la Santé) du Canada. Mark Tyndall, Professeur et Spécialiste des maladies infectieuses au Canada, est également très ferme sur le sujet des alternatives au tabac traditionnel testés scientifiquement: «J'ai toujours considéré que fumer des cigarettes était une forme de réduction des méfaits pour les consommateurs de drogues. Cependant, il était tout aussi pénible de constater que la cigarette tuait plus de personnes que le VIH, plus que l'hépatite C et même plus que l'épidémie de surdose catastrophique qui a dévasté l'Amérique du Nord. La mort due à la cigarette est lente et sournoise. Il n'y avait pas grand-chose à offrir aux fumeurs jusqu'à l'apparition du vapotage en 2012. La plupart des professionnels de la santé encourageait les gens à arrêter de fumer. Au mieux, nous avons proposé aux fumeurs des poches de nicotine ou de la gomme et leur avons dit que cela pourrait les aider à arrêter. Huit ans plus tard, qui aurait cru que jeter une bouée de sauvetage aux fumeurs de cigarettes serait tellement contentieux. Cela aurait été un fait marquant. À l'heure actuelle, les principales autorités de santé publique du monde entier auraient dû lancer des campagnes mondiales pour débarrasser le monde des cigarettes grâce au vapotage.» Par ailleurs, de nombreux experts ont souligné que les consommateurs et les patients sont au cœur des systèmes de santé et qu'ils devraient connaître les alternatives et se sentir libres de choisir celle qui leur convient le mieux. Clarisse Virgino, une consommatrice de vape vivant aux Philippines exerce une pression pour une réglementation équitable au sujet des cigarettes électroniques dans son pays: «En définitive, c’est le consommateur qui souffrira si des politiques prohibitionnistes sont mises en place, car cela privera les fumeurs d’opérer un changement, portant ainsi atteinte à leurs droits humains fondamentaux. L'interdiction affectera également ceux qui ont déjà opté pour le changement en les obligeant à reprendre à fumer de la cigarette combustible ordinaire. Ce serait vraiment très contre-productif. Les produits alternatifs peuvent aider à contrôler, sinon à éradiquer le tabagisme. Il s’agit de produits moins nocifs qui peuvent aider les gens à abandonner une mauvaise habitude qui affecte non seulement les fumeurs mais aussi ceux qui sont autour d’eux. C'est injuste. Comme le dit l’adage, rien de ce qui nous concerne ne devrait jamais être fait sans nous.» L’industrie du tabac était également invitée au Forum. Moira Gilchrist, Vice-Présidente en charge des communications stratégiques et scientifiques au sein de Philip Morris International, s’est exprimée à cette occasion. Selon elle, «Dans un monde idéal, nous allions avoir une conversation franche, fondée sur les faits pour comprendre comment reproduire ces résultats - faisant allusion aux cas des pays comme le Japon - le plus rapidement possible dans un plus grand nombre de pays possible. Étonnamment nous sommes loin de cela dans le monde réel. De nombreux défenseurs de la santé publique et organisations de santé publique ne semblent pas disposés à évaluer objectivement l'opportunité qu’offrent les produits sans fumée. Pourquoi? Parce que ces solutions viennent de l'industrie.» Des décideurs et dirigeants politiques soutiennent qu'il existe un conflit irréconciliable entre l'industrie du tabac et la santé publique. Pour Moira Gilchrist, c'est «une censure scientifique pure et simple». Pour elle, la science et les preuves s’avèrent plus judicieuses:«Je ne saurais prétendre parler au nom de l’ensemble de l’industrie, mais chez Philip Morris International, nous nous engageons à remplacer les cigarettes par de meilleures alternatives le plus rapidement possible. Je ne peux vraiment pas comprendre pourquoi ce changement est accueilli avec scepticisme. Aujourd'hui, nos dépenses de recherche et développement sont principalement consacrées à un portefeuille sans fumée. Notre objectif est d’avoir un avenir sans fumée. L'impact de ces produits est déjà visible. Une étude réalisée par des chercheurs travaillant pour l'American Cancer Society a conclu que la baisse rapide des cigarettes observée récemment au Japon est probablement due à l'introduction d'Iqos, le dispositif électronique de nicotine conçu par Philip Morris International. Qu’en est-il pour les pays à faible revenu, plus particulièrement de l’Afrique? Dans les pays à faible revenu, les dispositifs électroniques d’administration de nicotine (inhalateurs électroniques de nicotine) [ENDS], sont de plus en plus utilisés. Cependant, la législation s'oppose souvent à ces alternatives. Par exemple, l'Inde a récemment arrêté la vente de cigarettes électroniques et d'autres appareils électroniques invoquant des risques pour la santé. Samrat Chowdhery est le Directeur du Council for Harm Reduced Alternatives, en Inde. Il a blâmé ce qu'il a appelé ‘un conflit d'intérêts évident’: «La Chine et l'Inde sont en première ligne pour garder secrètes les procédures des sociétés qui ont perdu le contrôle public de leurs actions et portent atteinte, à l'échelle mondiale, aux efforts de lutte antitabac en les rendant moins transparentes et en refusant de respecter les droits des personnes les plus affectées par leurs politiques». En Afrique, bon nombre de pays appliquent de lourdes taxes pour empêcher les dispositifs électroniques d’administration de nicotine de perturber le marché. Ils invoquent également des raisons de santé pour justifier ces réglementations très rigoureuses. Selon Chimwemwe Ngoma, Spécialiste en sciences sociales, originaire du Malawi, l’éducation est la clé pour informer convenablement la population sur ce qui est véritablement en jeu: «Le gouvernement, les agriculteurs, les organisations de la société civile et les consommateurs de nicotine doivent comprendre que ce n'est pas le tabac le vrai problème mais plutôt le tabagisme. Nous devons prouver que des produits plus sûrs qui contiennent de la nicotine peuvent être fabriqués à partir du même tabac».Clarisse Virgino, des Philippines, est même allée plus loin pour dire que ces mesures sont très préjudiciables: «Beaucoup de pays ne peuvent pas se permettre d’offrir des soins de santé adéquats à leur population. Je pense qu'il est grand temps d'opter pour la réduction des méfaits du tabac. Il y a un nombre élevé de données, de travaux de recherches, de preuves qui soutiennent cette thèse. Les politiques vont à l'encontre de l'essence même de la réduction des méfaits du tabac. Ce ne sont pas les consommateurs qui doivent subir les conséquences des politiques arbitraires et non fondées sur des faits. Les politiques doivent être protectrices des personnes et non destructrices afin d’éviter que les consommateurs n’en subissent les dommages collatéraux». Malgré ce qui semble être une lutte complexe, de nombreux experts comme David Sweanor espèrent que la transformation finira par arriver: "Nous devons également nous focaliser sur l'opportunité qui nous est offerte de changer fondamentalement le cours de la santé publique", a-t-il déclaré. In allAfrica.com.
Attaque contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko// La réaction du ministre Adjoumani
mercredi, 10 juin 2020 23:05 Written by ossey84Les faits allégués par les soi-disant enquêteurs sont d’une gravité extrême. Mais, les preuves pour soutenir l’accusation souffrent d’une faiblesse et d’une légèreté déconcertante, voire d’un naufrage intellectuel manifeste. En fait d’arguments, il n’y en a aucun. Juste un chapelet d’allégations, d’allusions, de rumeurs, de commentaires, de soi-disant confidences d’individus ou de prétendus agents secrets français, puisqu’aucun indice, aucune précision de nature à permettre de jauger de la sincérité ou du sérieux desdits informateurs n’est fourni. Et c’est cette grosse machination qui n’est autre qu’un grossier montage politico-médiatique que l’on s’échine à nous présenter pompeusement comme un travail d’investigation de deux journalistes ( ?) qui accablerait le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko. Non ! Cette énième tentative de déstabilisation, de diabolisation et d’atteinte à l’image de notre pays et des institutions qui l’incarnent est vouée à l’échec. Comme toutes les précédentes. Cette enquête imaginaire qui relève du fantasme de ses auteurs n’en est pas une en réalité. Elle ne procède d’aucune démarche scientifique, d’aucun protocole requis en la matière. Aucun fait avéré qui puisse permettre d’établir un quelconque lien entre les faits imaginaires décrits et le ministre d’Etat Hamed Bakayoko. Il ne nous a pas en effet échappé, que c’est l’ascension politique fulgurante et pleine de promesses d’une personnalité politique majeure de notre pays et du RHDP que l’on veut atteindre. Car, le ministre Hamed Bakayoko est un homme politique qui force le respect et l’admiration. Porté à la tête du très sensible ministère de la sécurité et de l’administration du territoire, dans un contexte de sortie de crise, l’homme a fait ses preuves. Par sa maîtrise et ses compétences avérées, il a réussi à relever l’indice de sécurité de notre pays, alors que beaucoup d’observateurs ne vendaient pas chère sa peau à ce poste. Lorsque survint la mutinerie de janvier 2017, le ministre Hamed Bakayoko va encore étonner. Il va en effet, jouer un rôle de premier plan pour calmer les soldats mutins. C’est donc à juste titre que le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, sur proposition du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, notre candidat, lui renouvelle sa confiance en le nommant à la tête d’un autre ministère de souveraineté, la Défense, avec rang de ministre d’Etat. A ce poste, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et ses hommes continuent de veiller sur la stabilité du pays face aux menaces de toutes sortes. C’est la crédibilité de ce grand homme d’Etat que l’on veut atteindre. Le discréditer, c’est s’attaquer à un pilier essentiel de notre sécurité et de notre défense nationale. C’est aussi tenter de discréditer l’un des piliers de la prochaine victoire du candidat du RHDP, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. En outre, cet « attentat politique » contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko est une nouvelle preuve que nos adversaires politiques ne se privent désormais plus de rien pour atteindre l’honorabilité et la crédibilité des hauts cadres de notre grand parti. C’est aussi la preuve qu’ils sont en panne d’arguments et de moyens pour contester notre bilan à la tête du pays. Sinon comment comprendre qu’à quelques mois des élections, leur souci n’est pas de désigner un candidat et de présenter aux Ivoiriens leurs projets de société mais plutôt de monter des laboratoires de fake news comme l’atteste le récent scandale éventé par Facebook, ou de susciter des publications dans des médias pour salir leurs adversaires ?En tout état de cause, nous demandons à nos vaillants militants du RHDP de rester sereins, de ne point se laisser distraire par ces coups d’épées dans l’eau d’une opposition en total naufrage, qui s’illustre de façon honteuse sur les réseaux sociaux, mais de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la mobilisation dans le cadre du processus électoral en cours, afin de faire triompher le candidat Amadou Gon Coulibaly dès le premier tour de la présidentielle. Au ministre d’Etat Hamed Bakayoko, nous demandons de garder toute sa sérénité, de ne point céder à ces chatouillements et provocations d’individus mal intentionnés, pour ne se consacrer qu’à la mission que lui a confiée le Président de la République et à la victoire du candidat du RHDP.
LE MINISTRE KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP
Accusé de trafic de drogue// Hamed Bakayoko décide de porter plainte contre les deux journalistes…
lundi, 08 juin 2020 15:30 Written by ossey84Je n'ai pas pour habitude de réagir à des allégations portées contre moi sur les réseaux sociaux. Mais je me vois contraint de le faire aujourd'hui, suite à une publication sur une prétendue enquête de deux journalistes, Messieurs Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens. Ces allégations vont à l'encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays, en raison des fonctions que j'exerce. Au regard de ces insinuations extrêmement graves et diffamatoires, j'ai décidé de porter plainte contre Messieurs Ibekwe Nicholas, Daan Bauwens et les relais. Dans mes charges de Ministre de la sécurité en Côte d'Ivoire pendant plus de 07 ans et celles actuelles de la Défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlements de réseaux mafieux, ont valu des félicitations internationales à la Côte d'Ivoire. Je dénonce cette orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n'échappe à personne. Cette énième cabale n'entamera pas notre détermination au service de la nation. En Côte d'Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tâche, n'en déplaise aux aigris et aux conspirateurs. Fait à Abidjan le 08 Juin 2020 Légende photo : Hamed Bakayoko, ministre de la Défense
NB : le titre est de la rédaction
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Ramadan 2020/Soutien à la communauté musulmane// Dominique Ouattara fait des dons d’une valeur de 100 millions F Cfa
jeudi, 07 mai 2020 16:08 Written by ossey84Madame Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa a offert des dons en vivre d’une valeur de 100 millions Fcfa à la communauté musulmane à l’occasion du mois de Ramadan 2020. La cérémonie de remise de ces dons s’est déroulée au siège de la Fondation Children Of Africa à Cocody. Elle a enregistré la présence de Madame Bakayoko Ly-Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, l’Imam Cissé Djiguiba, recteur de la Mosquée du Plateau et représentant du Conseil Supérieur des Imams (Cosim), des guides religieux musulmans et des représentants d’Ong et Associations islamiques. Ces dons destinés aux guides religieux, aux mosquées des communes du District d’Abidjan et ses environs, ainsi qu’à une quarantaine d’associations musulmanes, sont composés de 3.600 sacs de riz, 1.800 cartons de sucre, 500 cartons de boite de lait et de 5.000 sachets de pate alimentaire. Depuis le vendredi 24 avril, la communauté musulmane a entamé le jeûne du mois de Ramadan. Mois de pénitence et de partage, ce pilier de l’Islam est malheureusement impacté par les mesures de lutte contre la maladie de Coronavirus en Côte d’Ivoire à l’instar du monde entier. Aussi, la Présidente de la Fondation Children Of Africa, se collant à l’actualité sanitaire, a invité les guides religieux à prier non seulement pour la fin du Covid-19 et la paix en Côte d’Ivoire, mais aussi, pour le chef de l’Etat. «(…) Je voudrais, vous demander de prier pour la fin du coronavirus dans le monde et que la Paix et la stabilité règnent toujours dans notre Pays pour le bonheur de nos populations. Je vous demanderai aussi de prier pour mon cher époux, le Président Alassane Ouattara afin qu’il ait une bonne santé pour mener son Pays », a recommandé Madame Dominique Ouattara. Bien avant, Madame Dominique Ouattara a tenu à souligner le caractère particulier de ce mois de jeûne gravement marqué par la lutte engagée par le pays contre la crise sanitaire mondiale liée à la maladie du Coronavirus. «(…) Nous le savons, les mesures barrières édictées par le Gouvernement pour circonscrire la maladie impliquent la fermeture des mosquées. De même, les ruptures collectives du jeûne, qui donnaient lieu à de chaleureux moments de partage sont proscris pendant cette période », a-t-elle noté. Cependant, pour Madame Dominique Ouattara, ces mesures doivent inciter à redoubler de solidarité à l’endroit des populations démunies. «Si les rassemblements sont interdits, la spiritualité elle, doit rester vivace et c’est l’occasion de redoubler de solidarité envers les plus démunis », a-t-elle préconisé.Madame Bakayoko Ly-Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant s’est réjouie de ces dons qui viennent soulager la communauté musulmane à l’occasion de ce mois de jeûne. Elle a tenu à remercier la généreuse donatrice pour sa solidarité et son sens du partage pour ses concitoyens. « Madame la Première Dame, lorsqu’on parle de vous, des mots tels que générosité et partage viennent à l’esprit. Il n y a pas de femmes ou d’enfants en Côte d’Ivoire qui n’aient bénéficié de l’un de vos dons. Madame la Première Dame, vous êtes une bénédiction pour notre pays », a-t-elle souligné. L’Imam Cissé Djiguiba, représentant du Conseil Supérieur des Imams (Cosim), au nom du Cheick Aïma Boikary Fofana, a tenu à remercier Madame Dominique Ouattara pour ces dons. Pour ce dernier, ces dons sont un geste de haute portée spirituelle et de soutien à la communauté musulmane. Il a témoigné son admiration et sa reconnaissance à l’épouse du chef de l’Etat pour toutes ses actions à l’endroit des personnes démunies. Porte-parole des bénéficiaires, l’Imam Koné Harouna, Président de l’Ong Al-Muwassat a également remercié Madame Dominique Ouattara pour ces dons. « Madame Dominique Ouattara, vous êtes une grâce pour la Côte d’Ivoire » a-t-il terminé.
Moussa Kader
Légende photo : Madame Dominique Ouattara aux côtés des dignitaires musulmans lors de la cérémonie de remise de don
Covid-19 / Soutien à l’Institut Pasteur// Une association des cimentiers offre 40 millions de Fcfa
lundi, 04 mai 2020 12:41 Written by ossey84L’Association des cimentiers de Côte d’Ivoire,(Acci) a procédé le mercredi dernier à la cérémonie de remise d’un chèque de 40 millions de Fcfa à l’Institut Pasteur représenté par sa directrice générale. Cette structure a reçu son chèque des mains de M. Essam Daoud, le président d’Acci. Qui a dit : « Bien que le contexte sanitaire et économique actuel soit délicat, j’ai envie de dire que nous ne pouvons pas rester à notre niveau à l’écart de la bataille, même si nous ne sommes ni médecins ni chercheurs, ni responsables de laboratoire. C’est ainsi que nous avons souhaité contribuer au travers d’un don pour un montant de 40 millions de Fcfa à l’Institut Pasteur pour permettre le renforcement de ses capacités de diagnostic, d’analyse et de traitement ».Le Docteur Albert Mabri Touakess, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En sa qualité de tutelle technique de l’Institut Pasteur , il a remercié les donateurs dont Prestige ciment, Cim Ivoire entre autres. Non sans rappeler le rôle éminent et stratégique dans la lutte contre le Covid-19. « Merci pour ce don qui va permettre de renforcer davantage les capacités de l’Institut Pasteur. Qui est non seulement au premier plan dans la lutte contre cette pandémie mais aussi pour son rôle de Bio banque de la Cedeao » A dit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ayoko Mensah
Légende photo : M. Essam Daoud, le président d’Acci, remet au Mabri Touakess, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique le chèque de l’Institut Pasteur
Transports aériens, agences de voyages et maritimes// Ces secteurs au bord de la faillite généralisée
vendredi, 24 avril 2020 11:18 Written by ossey84Ces secteurs au bord de la faillite généralisée
Le très minuscule et invisible Covid-19 est en train d’impacter tous les secteurs d’activités. S’il ne les a pas déjà tous déglingué. Du transport aérien en passant par les agences de voyages au maritime, ça ne va pas ! Dossier…
En ce qui concerne spécifiquement la Côte d’Ivoire, ce n’est vraiment pas le moment des bonnes affaires dans les transports aériens. Les avions assurant la desserte des lignes commerciales sont quasiment à l’arrêt. A l’exception de quelques vols humanitaires dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. A titre d’illustration, les activités de la Compagnie nationale Air Côte d’Ivoire sont à l’arrêt. Juste après la mesure de fermeture des frontières décidée par le gouvernement ivoirien. Ainsi, l’aéroport international Felix Houphouët Boigny de Port-Bouet n’échappe pas à cette mesure rigoureuse. A noter qu’en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, dans le secteur des transports aériens, les activités d’Air Côte d’Ivoire, sont au ralentie. Suite aux mesures sanitaires imposées dans les pays de desserte, est « en baisse de plus de 50% actuellement ». De ce fait, la compagnie aérienne a annoncé sur les lignes Abidjan-Douala et Abidjan-Yaoundé « aucun vol en raison de la fermeture de l’aéroport pour une durée non définie » puis la ligne Abidjan-Bamako «aucun vol en raison de la fermeture de l’aéroport» depuis le 19 mars 2020.Par ailleurs, face à l’évolution de la pandémie, AirCôtedIvoire a dû s’aligner sur les mesures prises de part et d’autres à travers le monde en ce qui concerne le déplacement des personnes et des biens. Le général Abdoulaye Coulibaly, président des Conseils d’administration de AirCôtedivoire et Aeria est formel quand il dit : « Tout est à l’arrêt. Nous ne pouvons rien. Même si la Côte d’Ivoire ouvrait ses frontières et que les autres pays ne le font pas, nous ne pouvons reprendre nos activités. Il s’agit de casser la chaine de propagation du virus, en limitant le déplacement des personnes. Nous sommes à l’arrêt même sur la desserte des villes de l’intérieur du pays. Nous étions bien partis mais nous gardons espoir. Certaines compagnies font des vols humanitaires. Comme ceux qui nous allons faire demain (jeudi 16 avril 2020) entre le Gabon et la Côte d’Ivoire en deux rotations. Mais ce n’est pas grand-chose Mais sachez que notre compagnie prépare déjà l’après Covid -19 ». Mais quel est l’impact du Covid- 19 sur les chiffres des Compagnies aériennes et les agences de voyages en Côte d’Ivoire ? Un point fait par l’Associations des compagnies aériennes de Côte d’Ivoire, (Arc) dont la présidente est Madame Patricia Aka donne l’ampleur du manque à gagner. Ce point fait lors du dernier Conseil national du tourisme ( Cnt) présidé par M. Aphing Kouassi, qui a eu lieu récemment à Eden Golf Club d’Abidjan indique en gros que : « Au premier trimestre 2019, le chiffre d’affaires global de l’ensemble du secteur était de 23 milliards de Fcfa contre 3 milliards de Fcfa en Mars 2020. Le mois d’Avril 2020 le chiffre d’affaires pourrait tomber à zéro, compte tenu de la fermeture des frontières ». Evidemment s’il n’y a pas d’avions et donc de vols aériens, il ne pourrait avoir d’agences de voyages qui fonctionnent convenablement. En Côte d’Ivoire, selon l’Association des professionnels de voyages de Côte d’Ivoire,( Apvci), « les 80 agences de voyages sont fermées avec ce que cela comporte comme manque à gagner (…)».Que faire pour relancer leurs activités dans l’après Codi-19 ? Des proposions bien chiffrées ont été adressées au ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana. Que devrait les publier très bientôt. En ce qui concerne particulièrement la relance des Transports aériens en Afrique et particulière en Afrique de l’Ouest, nous sommes d’avis avec M. Tahir Ndiaye, Directeur général Ecole supérieure aéronautique( Esea) que , pour la relance des activités de certaines compagnies aériennes, notamment celles adossées à des Etats, il faudra le soutien et des apports massifs en argent frais des Etats.( Voir encadré 2)
Des millions de pertes d’emplois à travers le monde.
Appelant à des actions urgentes de la part des gouvernements du monde afin de sauver le secteur de l’effondrement, le Conseil mondial du voyage et du tourisme (Wttc), indique que jusqu'à 50 millions d'emplois à travers le monde sont menacés immédiatement, et jusqu'à 320 millions d'emplois sont confrontés à l'impact de « la perte spectaculaire d'entreprises ». Cette organisation ajoute que les voyages et le tourisme contribuent à 10,4% du Pib mondial, sont directement responsables de la création d'un emploi sur 10 dans le monde et pendant huit années consécutives, ont dépassé la croissance de l'économie mondiale. Dans un communiqué rendu public le vendredi 20 mars 2020, le Conseil mondial du voyage et du tourisme (Wttc) avait annoncé une perte d’un million d’emplois par jour dans le secteur au niveau mondial en raison de la crise liée à la pandémie de coronavirus. Selon cette organisation internationale basée à Londres qui représente le secteur privé mondial du voyage et du tourisme, les pertes d'emplois croissantes affectent tous les niveaux de l'industrie et s'accélèrent, alors que les pays prennent des mesures restrictives pour lutter contre le virus. Selon le Wttc, les voyages et le tourisme contribuent à 10,4% du Pib mondial, sont directement responsables de la création d'un emploi sur 10 dans le monde et pendant huit années consécutives, ont dépassé la croissance de l'économie mondiale.
Chappe de plombs sur le transport maritime
Par ailleurs, le secteur du transport maritime, n’est pas aussi épargné. Un secteur stratégique qui transporte environ 80% du commerce mondial. Selon les statistiques de la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement, (Cnuced). S’agissant de la Côte d’Ivoire, ledit secteur est touché de plein fouet. S’agissant des exportations, elles se déroulent bien avec les exportations d’anacarde et de cacao. Pour ne citer que ces deux produits. Ce qui n’est pas le cas sur le segment import. Qui se trouve impacté négativement par les fermetures des usines en Europe e en Chine dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. C’est de la Chine qui vient le gros lot des importations des pays de l’Afrique de l’ouest. La fermeture des ports chinois qui sont les premiers ports de ravitaillement des ports de la côte ouest africaine ne pouvait qu’impacter négativement l’activité portuaire en Afrique de l’Ouest. Selon M. Djedje Gnakalé, expert consultants en transports maritimes, « Il ne faut pas oublier que le gros lots des importations des pays de l’Afrique de l’ouest provient de la Chine. Aussi, relativement aux pays sans littorale, les activités d’importation se maintiennent grâce aux commandes d’engrais qui a avait été déjà passées. Il faut bien qu’on cultive(…) ». Soulignons au passage que le port naturel du Burkina Faso et du Mali c’est le port d’Abidjan. Les membres de cette communauté portuaire ivoirienne dont les transitaires ressentent également les effets collatéraux crise sanitaire mondiale. Selon M. Stéphane Eholié, Directeur général de la Société ivoirienne de manutention et de transit ( Simat), « La situation est très difficile et tout est bloqué. Les chiffres d’affaires vont baisser et faudra s’attendre à beaucoup de fermetures de sociétés dans notre secteur d’activité. Sans oublier de baisses réelles de recettes au niveau des impôts à l’horizon si la crise devrait s’installer dans la durée. Il n’est pas à écarter une crise économie généralisée aussi. Car nous risquons de faire face à un protectionnisme à tout va de la part certaines grandes puissances du monde. Il urge de faire de nouveaux marchés et aussi consommer des produits locaux. Les ivoiriens doivent consommer ivoiriens. Nous dépendons trop de l’extérieur et le continent africain doit se prendre en charge ». Estime M. Eholié. En attendant, l’expert Djedje Gnakalé pense qu’il est trop de faire une estimation plus détaillée de l’impact du Covid-19 sur le secteur maritime. « Il faudrait attendre d’ici fin Mai 2020 pour avoir une idée exacte de l’impact de la crise sanitaire que nous traversons.(…) Les cours de certaines Matières premières comme le coton.. Risquent d’être impactés négativement» dit-il. Mais qu’est-ce que l’Etat a prévu comme mesures de soutien aux opérateurs économiques du secteur maritime ?( Voir encadré). Face à l’importance stratégique des transports maritimes dans le commerce international, la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement( Cnuced), une institution du Système des nations unies basée à Genève a pondu le 25 mars 2020, une note. Dans laquelle, elle plaide pour le maintien des flux de navires, l'ouverture des ports et la fluidité du commerce transfrontalier. Face à la pandémie du nouveau coronavirus,( Covid-19). « Alors que le monde lutte contre la pandémie de Covid-19, le transport maritime joue un rôle essentiel dans la réponse », déclare Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Cnuced, tout en ajoutant que l'accès des navires de commerce aux ports du monde entier et le changement d'équipage ne devraient pas rester "lettre morte". Un tel maintien en cette période de crise mondiale permettrait, selon la Cnuced de maintenir les chaînes d'approvisionnement. « Cela signifie qu'il faut maintenir les ports du monde ouverts aux escales des navires et à la circulation des équipages avec le moins d'obstacles possible. Le transit doit également être facilité », relève M. Kituyi qui souligne que « les pays enclavés doivent avoir accès aux denrées alimentaires et aux fournitures médicales par les ports maritimes des pays voisins ». Le secteur du transport maritime subit de plein fouet les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus, compliquant notamment l'acheminement des marchandises. Or selon la Cnuced, les restrictions au commerce et au transport transfrontalier peuvent interrompre l'aide et le soutien technique nécessaires. Elles pourraient perturber les entreprises et avoir des effets sociaux et économiques négatifs sur les pays touchés
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Des avions de la compagnie Aircôtedivoire, à l’arrêt. En attendant le passage de la tempête. ( In Le Temps du mercredi 22 avril 2020)
Encadré :
Les promesses du gouvernement ivoirien
Il a été décidé du réaménagement en liaison avec les Ports Autonomes d’Abidjan et de San Pedro du paiement des frais de magasinage durant la période de la pandémie pour surseoir aux pénalités et suspendre la facturation de surestaries, c’est-à-dire les pénalités dues en cas de dépassement des délais de présence des navires. Au titre des dispositions de préservation de l’outil de production et de l’emploi, les mesures retenues concernent entre autres : La mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de Fcfa, prenant en compte le renforcement du soutien aux Pme pour au moins 100 milliards de Fcfa et la mise en place de fonds de garantie, afin d’avoir un effet de levier sur l’accès au crédit. De bonnes promesses dont ils attendent la concrétisation par le gouvernement ivoirien.
B. M
Encadré 2
Les prévisions d’un expert en transports aériens
Selon M. Tahir Ndiaye, Directeur général Ecole supérieure aéronautique( Esea) l’on va assister dans l’après Coronavirus, à un retour en force de l’Etat régalien en tant que « seul sauveur ». « Je ne crois pas que, sans intervention massive, rigoureuse et volontaire des Etats, régaliens, aucune compagnie aérienne du monde, publique ou privé ne puisse s’en remettre. Il est impossible dans cette crise, et aussitôt après qu’avec seuls, les dynamiques propres et internes de l’économie des transports aériens, une autorégulation autonome puisse se faire. Il est constants de constater que depuis la dernière guerre, les marges internes dans les transports aériens ont été toujours faibles, incapables par elles- mêmes de générer, et d’assister seules, sans des transferts extérieurs, les massifs investissements capitalistiques que requiert le secteur ».( In Le Nouveau réveil , du lundi 20 avril 2020). Aussi, ajoute Tahir Ndiaye, que le Premier ministre français Edouard Philippe venait d’annoncer que « son pays n’hésitera pas à recourir au subterfuge de la renationalisation d’Airfrance, par l’Etat français, son sauvetage express de la crise actuelle ». En ce qui concerne l’Afrique, il évoque également des chamboulements par Covid-19. (…)« Les autres compagnies aériennes de la sous –région francophone, Air Côte d’Ivoire, la toute dernière- née, Air Sénégal Sa. Tacv, Air Burkina, Asky vont se retrouver étouffées par la montagne de dettes issues de leur endettement récent, qui a financé leurs derniers actifs d’avions, elles vont être fragilisées face aux Export crédit agency , face aux essors et avionneurs de qui ces actifs sont acquis. Si Asky suivra le sort que voudra lui réserver son mentor Ethiopian Airlines, les trois autres pavillons nationaux ( Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal S.A et Air Burkina) qui voient leur destin très fortement lié à la volonté de leurs Etats respectifs seront paralysées, s’il n’ y a pas d’injection de plusieurs dizaines de milliards de Fcfa de leurs Etats, afin de réamorcer de bien pénibles redémarrages ». Prévoit M. Tahir Ndiaye. Va-t-on assister à un regroupement de ces compagnies pour donner naissance à des groupements plus forts et solides ? Attendons de voir.
B. Mafoumgbé
Abobo/ Lutte contre Covid-19// Hamed Bakoyoko met 500 bénévoles en mission
samedi, 28 mars 2020 18:29 Written by ossey84Le maire d’Abobo, le ministre d’Eta Hamed Bakayoko, a lancé le vendredi 27 mars 2020, une vaste campagne nationale de sensibilisation contre le coronavirus. Au cours de cette cérémonie qui a eu lieu dans la cour de la mairie de sa commune, il a dit avoir mis en place une équipe de 500 bénévoles dont la mission sera de faire la sensibilisation couplée avec la distribution de kits de protection et de vivres aux populations les plus démunies. Dans cette perspective, 20 tonnes de riz, 5tonnes de sucre, 5 tonnes de sucre, 5 tonnes de pâtes alimentaires, 20 000 gels hydrologiques, 20 000 savons et 500 dispositifs de lavage des mains ont été mobilisés pour apporter de l’aide aux populations. A travers cette action, le ministre d’État, ministre de la Défense, entend mettre en place une banque alimentaire avec une ligne budgétaire de 100 millions F Cfa pour soulager les populations les plus démunies dans cette épreuve que le monde et la Côte d’Ivoire traversent. «J’ai fait un peu le tour de la commune. Je dois avouer que beaucoup de nos compatriotes ne réalisent pas encore l’enjeu, ne respectent pas les mesures-barrières. J’ai vu beaucoup de jeunes se promener en petit groupe, côte à côte alors que la règle en la matière, c’est un mètre entre les personnes. Ils n’étaient pas obligés de circuler en ce moment-là. Je compte sur vous pour arriver à faire prendre conscience à tout le monde que ce n’est pas une maladie qui ne concerne que les autres. Nous sommes tous concernés. Petits, grands, riches et pauvres, c’est une maladie qui n’épargne personne. Cette situation nous met dans une épreuve de solidarité. La solidarité, c’est veiller sur l’autre. C’est se protéger et protéger l’autre », a indiqué le ministre au lancement de la campagne. Ila aussi demandé aux uns et aux autres de respecter des règles de protection dites de barrières
Ayoko Mensah
Légende photo : Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, maire de la Commune d’Abobo invite ses administrés à plus de civisme