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dimanche 19 mai 2024
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Ci- panier de la ménagère //Lutte contre la vie chère// Le gouvernement ivoirien interdit l’exportation de l’attiéké, du placali…

dimanche, 13 mars 2022 15:19 Written by

Le Conseil des ministres du mercredi 9 mars 2022, a adopté, au titre du ministère du Commerce et de l’Industrie, une communication relative aux mesures de lutte contre la vie chère au titre de l’année 2022.
Des mesures pour lutter contre la vie chère.Des produits vivriers de grande consommation dont l’attiéké, sont frappés d’interdiction d’exportation par le gouvernement.
Compte tenu de la problématique de la hausse des prix de certains produits, notamment des denrées alimentaires de grande consommation, liée essentiellement à la réduction de l’offre de différents produits et à la forte augmentation des cours mondiaux du pétrole brut, qui a impacté négativement les coûts internationaux du transport, le Conseil a arrêté des mesures à exécution immédiate, à court terme et à moyen terme, en vue de lutter contre la vie chère et de préserver le pouvoir d’achat des populations.
 
DANS L’IMMEDIAT
le Conseil a autorisé notamment :
 
le subventionnement partiel des prix des produits pétroliers, tels que le gasoil, pour éviter l’impact sur le coût de la vie, pour un montant d’environ 55 milliards, de janvier à mars 2022 ;le plafonnement, sur trois  mois, des prix de l’huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, de la viande de bœuf et des pâtes alimentaires ;l’élargissement de la liste des produits de grande consommation et services, dont les prix sont réglementés ;l’interdiction, sauf autorisation du Ministre chargé du Commerce, de l’exportation de produits vivriers de grande consommation, notamment la banane plantain, le manioc et dérivés (attiéké, placali, …), l’igname, le riz local, afin de garantir la desserte des marchés intérieurs ;l’allocation d’appuis financiers aux acteurs du vivrier, afin de faciliter l’approvisionnement des marchés ;le lancement exceptionnel par le Ministère du Commerce et de l’Industrie, sur trois (3) mois, d’une campagne de vérification des instruments de mesure ;le renforcement de la surveillance du respect de l’affichage et des prix des produits réglementés.  
A COURT TERME :
 
le lancement d’un projet pilote, avec les coopératives du vivrier, dédié à l’acquisition de 15 à 25 véhicules de transport de vingt tonnes (coût unitaire : 80 millions FCFA) pour le transport des produits vivriers en vue de faciliter l’approvisionnement des marchés à bas prix ;la réalisation de trois marchés de gros à Abidjan, à Daloa, à Abengourou et de douze marchés de relais, financés dans le cadre du PD2CV ;la réalisation de cinquante marchés ruraux de proximité dans le cadre du PURGA 2.Le Premier ministre, Patrick Achi, a dû faire un tour au marché pour comprendre la détresse de ses compatriotes.Le Premier ministre, Patrick Achi, a dû faire un tour au marché pour comprendre la détresse de ses compatriotes.
A MOYEN TERME :
 
Le Conseil a adopté des mécanismes de nature à augmenter de façon durable l’offre de produits agricoles et de protéines animales et halieutiques afin de couvrir les besoins des populations. Il s’agit notamment de la modernisation de la production agricole, animale et halieutique, avec le recours à l’irrigation, à la mécanisation et aux engrais de façon à assurer la disponibilité en toute saison de produits vivriers.
 
Source : conseil des ministres du 9 mars 2022

Jif2022// Réalisation de l’équité genre// Le Forum Awa 2022 mise sur l’accès des femmes aux instances de décision

mercredi, 09 mars 2022 08:31 Written by

Permettre aux femmes africaines d’accéder aux instances de décision pour réaliser leur plein potentiel et avoir des réponses durables et inclusives face aux impacts des changements climatiques. C’est le plaidoyer lancé par le parterre de sommités ayant pris part au webinaire que le Groupe AllAfrica Global Media a organisé  le  lundi 07 mars 2022 sur le thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable». C’était dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale pour les Droits de la Femme.Un panel virtuel qui, selon Mme Hawa Ba, Chargée du Bureau Sénégal (Osiwa), était un moment de célébration, de rappel des défis habituels pour l’atteinte de l’égalité et de l’équité genre. Une belle occasion saisie par les panélistes pour magnifier la résilience dont les femmes africaines ont fait preuve face à la pandémie de Covid-19 mais également la lutte continue pour parvenir à leur pleine participation et à leur autonomisation. Mme Awa Faly Ba, Directrice Pays - Représentante Résidente Plan International Togo, Mme Karima Bounemra Ben SOLTANE, Directrice de l'Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP), Mme Elisabeth Huybens, Directrice de la stratégie et des opérations, Afrique de l’Ouest et Centrale - Banque mondiale, ont lancé des messages très forts à l’endroit des dirigeants africains. Les secteurs non étatiques notamment ceux investis par les femmes et surtout le secteur informel ont également été interpelés. En somme, ces spécialistes issues d’horizons divers, à l’unanimité reconnaissent que : «le temps est venu de traduire les discours sur la promotion des droits de la femme en actes concrets». Un objectif qui ne pourra être atteint que par leur accès aux instances de décision ou leur présence à la table où sont négociés leurs droits. A cela les panélistes y ont ajouté les opportunités qu’offrent des outils innovants comme la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui, selon la CEA, est un vecteur de l’égalité des sexes vers la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.Sur cette lancée, la Banque mondiale y greffe le programme Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) qui bénéficie à des pays fortement touchés par les changements climatiques et les défis sécuritaires.  Sans oublier les initiatives de l’ONG Plan International pour aider les femmes et les filles à mettre en évidence leur potentiel extraordinaire surtout dans le monde rural.  C’est dans cette dynamique que Mme Imane OUAADIL, Ambassadeur du Maroc au Ghana et Pr Amine LAGHIDI, Président du Conseil International des Mines et de l'Énergie pour l'Afrique, Expert international en Diplomatie Économique et Développement ont offert exemple le modèle chérifien. Une option qui traduit la vision du Roi Mouhamed VI réputé comme étant un pionnier dans la promotion des droits de la femme au Maroc et à travers l’Afrique. Malgré les acquis réalisés dans ce domaine au niveau africain les défis restent énormes. Pour un avenir durable des femmes, une volonté politique est souhaitée. Ce qui devrait se matérialiser à travers l’établissement de programmes de formation qualifiante et un système scolaire qui facilite l’éducation des jeunes filles et leur maintien à l’école. Mais également l’éradication de fléaux comme le mariage des enfants, les abus, l’abandon scolaire, les tensions inter- ethniques, entre autres. Dans le cadre des échanges de la plateforme « Elles inspirent »  qu’a modéré la journaliste culturelle, Mme Oumy Régina SAMBOU, des entrepreneurs évoluant dans différents secteurs ont mis en exergue leur parcours ayant fait d’elles des femmes leaders pouvant montrer aux plus jeunes la voie à suivre. C’est à l’image de Mme Esi Chantal UMURAZA Activiste - Directrice Générale chez Art & Travel LTD du Rwanda, Mme Céline Nathalie RAZAFINDEHIBE, Vice-Présidente Nationale du VMLF (Mouvement pour la Promotion des Femmes en Politique et en Développement), Mme Soundous BOUALAM, Co-fondatrice et CIO de Brussels Global Review et Mme Marie France KOUAKOU de l’ONG OWEN de la Côte d’Ivoire.Pour arriver au sommet, ont-elles estimé, les filles doivent non seulement savoir qu’il n’y a pas de limite mais elles doivent également faire preuve d’engagement, de résilience, de passion et de générosité pour offrir le meilleur d’elles à l’humanité et à leur société.

 Ayoko Mensah 

Source : Groupe AllAfrica Global Media 

Légende photo :    La  célébration de la Journée internationale du Droit de la Femme( Jif) est  célébrée avec faste à travers le monde

Ci- Yopougon - Attié// Santé publique// Patrick Achi, inaugure l'Hôpital général

mardi, 08 mars 2022 08:57 Written by

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 7 mars 2022, à l'inauguration de l'Hôpital Général de Yopougon Attié, après l'achèvement de la première phase des travaux de réhabilitation, en vue d'offrir aux populations des soins de qualité et à des coûts accessibles. Coût des travaux d’infrastructures et d’équipements médicaux est évalué à 22 milliards FCFA. MedAfrique, filiale du groupe Snedai poursuit son programme national de réhabilitation de centres de santé en Côte d’Ivoire et livre la 1ère phase de réhabilitation de l’Hôpital Général de Yopougon. Cette inauguration s’inscrit dans le cadre du programme national de rénovation et de mise à niveau de centres de santé issus de 25 districts sanitaires lancé par le Gouvernement ivoirien. Dans le cadre de ce programme, MEDAFRIQUE, filiale du Groupe SNEDAI a en charge la réhabilitation et la mise à niveau de huit établissements sanitaires de référence en Côte d’Ivoire, dont 3 Centres Hospitaliers Régionaux et 5 Hôpitaux Généraux.

Cette réhabilitation a permis d’accroitre la capacité d’accueil de l’hôpital passant de 57 à 123 lits, d’améliorer la qualité des soins ainsi que la prise en charge médicale et d’offrir aux personnels de santé un meilleur cadre de travail conforme aux normes internationales.

Les travaux réalisés par MedAfrique ont permis de rénover les bâtiments accueillant les services de gynéco-obstétrique, le bloc opératoire de chirurgie générale, les services d’hospitalisation chirurgie, le cabinet dentaire et le service de rééducation. MedAfrique a également réalisé nouveaux bâtiments qui accueilleront le service de néonatalogie, l’hospitalisation pédiatrique, les urgences groupées, le laboratoire, l’imagerie médicale et la salle de mammographie. Ces aménagements ont permis de donner une nouvelle configuration architecturale et fonctionnelle à l’établissement. Avec cette rénovation, l’Hôpital Général de Yopougon Attié offre désormais à la population de Yopougon estimé à 115 019 personnes, une offre de service de santé de qualité et se positionne comme un hôpital de référence en Côte d’Ivoire. Pour rappel, l’Hôpital Général de Yopougon devient le 7e établissement sanitaire publique qui fait peau neuve et bénéficie d’équipements sanitaires de pointe, après ceux d’Abobo (Hôpital Général Abobo Nord - 2019), Yamoussoukro (Centre Hospitalier Régional – déc 2019), Korhogo (Centre Hospitalier Régional – oct 2020), Grand Bassam (Hôpital Général – oct 2020), Adjamé (Hôpital Général – juillet 2021) et Daloa (Centre Hospitalier Régional de Daloa – juillet 2021).« Comme nos précédents chantiers livrés, c’est une nouvelle satisfaction d’offrir aux populations des infrastructures sanitaires de qualité qui correspondent aux exigences du Gouvernement de Côte d’Ivoire. C’est une priorité majeure pour MEDAFRIQUE de maintenir une qualité optimale dans la réalisation de ses projets, qui est le label de notre savoir-faire ; nous nous y engagerons autant de fois que nous serons sollicités. » adit M. Adama Soumahoro, Directeur général de Medafrique. Qui poursuit son programme national de réhabilitation conçu par l’Etat de Côte d’Ivoire. Cette inauguration s’inscrit dans le cadre du programme national de rénovation et de mise à niveau de centres de santé issus de 25 districts sanitaires lancé par le Gouvernement ivoirien. « Notre vision pour la Côte d’Ivoire 2030 est celle d’une Côte d’Ivoire plus prospère et plus juste, où l’espérance de vie, par nos efforts communs et la densification de nos infrastructures de santé, aura gagné dix ans, passant de 57 à 67 ans. Alors, nous agissons, nous bâtissons, nous avançons pour que les lieux qui prendront soin de nos concitoyens, tels que l’Hôpital général de Yopougon Attié, puissent exister partout en Côte d’Ivoire. Nous le disons, nous le faisons », a dit Patrick Achi.

Le Chef du gouvernement a, en outre, indiqué que trois préoccupations feront l’objet d’une attention particulière du gouvernement. Il s’agit de la politique de ressources humaines de santé, pour compléter de façon accélérée les effectifs, partout où il y a des déficits ; du renforcement de l’effectivité de mise en œuvre de la gratuité ciblée dans l’ensemble de ces hôpitaux ; et de l’amélioration de la politique d’entretien et de maintenance des infrastructures et équipements sanitaires.

La formation sanitaire a une nouvelle configuration architecturale et fonctionnelle, avec un plateau technique amélioré et une capacité d’accueil qui passe de 57 à 123 lits. La rénovation a permis la modification de cinq bâtiments existants (pour faciliter une fluidité dans le circuit patient), la reprise des toitures, le système électrique et le revêtement des sols. Elle a également consisté en la construction de nouveaux bâtiments, d’un service technique, d’un incinérateur, d’une cuisine, d’une buanderie, etc.

 

 

Ayoko Mensah : Le Premier ministre Patrick Achi découvre les équipements de l’hôpital général de Yopougon réhabilité

 

Ci- Panier de la ménagère/ /Lutte contre la vie chère// Souleymane Diarrassouba ‘conjugue tout au future’

samedi, 05 mars 2022 18:45 Written by

Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, marquée par  la hausse des prix de certains produits, notamment des denrées alimentaires de grande consommation, le gouvernement a arrêté une série de mesures, dont le but est de préserver le pouvoir d'achat des populations.
L'annonce de ces mesures fortes, au nombre de neuf (9), a été faite par le Ministre du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, au Jt de 20h sur la chaîne publique nationale.
Ainsi le Gouvernement a décidé de la subvention partielle des prix des produits pétroliers, notamment le gasoil, pour éviter l’impact sur le coût de la vie, pour un montant d’environ 55 milliards, de janvier à mars 2022 ; Le plafonnement sur une période de trois (3) mois, des prix de l’huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, de la viande de bœuf et des pâtes alimentaires ;L'élargissement de la liste des produits de grande consommation et services, dont les prix sont réglementés.
Le gouvernement, toujours au titre des mesures, a également décidé de l'instauration du principe de l’information préalable et de concertation, avant toute augmentation de prix des denrées de grande consommation, pour une période de six (6) mois ; La soumission à autorisation des exportations de produits vivriers de grande consommation, notamment la banane plantain, le manioc et dérivés (attiéké, placali,…), l’igname, le riz local ; afin de garantir la desserte des marchés intérieurs ;
Il est prévu l'allocation d’un appui financier aux acteurs du vivrier, afin de faciliter l’approvisionnement des marchés ;Le démantèlement immédiat des barrages routiers illégaux et information des acteurs économiques et des populations sur les barrages réguliers ;
Le Gouvernement a décidé d'intensifier la communication, en vue d’informer les consommateurs sur les prix pratiqués, la disponibilité des produits de grande consommation et l’évolution des cours des produits et intrants sur le marché international ; Il a été arrêté le renforcement de la surveillance du respect de l’affichage et des prix des produits réglementés.
Résolument déterminé à préserver le pouvoir d'achat des populations, le Gouvernement a décidé de maintenir la veille et poursuivre la concertation avec l’ensemble des acteurs, pour la mise en œuvre des mesures arrêtées.
A en croire, le ministre du Commerce et de l'Industrie, le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour renforcer l’offre nationale de produits vivriers et de protéines animales et halieutiques, afin de préserver le pouvoir d’achat des populations.
Revenant sur la hausse des prix des denrées de première nécessité, Souleymane Diarrassouba a expliqué que l’analyse des facteurs explicatifs de la hausse constatée sur ces denrées, variable en amplitude d’un produit à un autre et entre Abidjan et l’intérieur du pays, a permis de constater qu’elle résulte d’une combinaison de facteurs exogènes et endogènes.
S’agissant des facteurs externes, les coûts du transport maritime ont fortement augmenté, en particulier, du fait des conteneurs (coût multiplié de 3 à 7 dans certains cas) et des assurances. Non sans noter une réduction de l’offre de différents produits. Par ailleurs, les prix du pétrole brut ont doublé en six (6) mois, pour franchir la barre des cent (100) dollars à fin février/début mars 2022.
Au plan interne, le ministre du Commerce et de l'Industrie a noté que la faible pluviométrie ainsi que le retard des pluies ont entrainé une perturbation du calendrier agricole, impliquant une insuffisance de l’offre des produits vivriers locaux. Enfin, a révélé Souleymane Diarrassouba, les défis liés à la sécurité dans le Sahel ont engendré des distorsions sur l’offre de protéines animales et de certains légumes.
Avant ces dernières mesures, le Gouvernement, soucieux de préserver le pouvoir d’achat des populations, a contenu les prix des produits pétroliers, malgré la forte hausse des cours internationaux de brut, avec notamment, un gel de prix du gasoil depuis le mois de mai 2021. Il a également conduit des discussions avec les filières concernées.
Source : Cicg  Nb : le titre   est    de la rédaction  Légende photo :     Souleymane  Diarrassouba, ministre  du Commerce et  de l’Industrie, contemple ici, une bouteille  d’huile de palme  

Ci// Aymeric Villebrun, Dg de Sgci, Bilan financier 2021 Sgci// « La Côte d’Ivoire nécessite un accompagnement soutenu »

mercredi, 16 février 2022 17:50 Written by

« Nous ne sommes pas inquiets. En termes de croissance(…) Parce que nous travaillons en Côte  d’Ivoire  qui nécessite  un accompagnement  soutenu »  Propos  de M. Aymeric Villebrun, le  Directeur général  le Dg de la Société générale  en  Côte  d’Ivoire,( Sgci).   C’était à la faveur  de la présentation  par le  comité directeur de  la  Sgci    du  bilan financier à ses actionnaires au cours d’une rencontre par visioconférence le mardi 15 février 2022 au siège de l’institution financière à Abidjan-Plateau.     Selon les chiffres présentés, « la Sgci  a démontré une excellente résilience de ses résultats 2021 avec un Produit net bancaire de 189 milliards de francs Cfa et un Résultat brut de 98,44 milliards de francs Cfa »   Des bonnes  performances   qui  de l’ avis   des  responsables  de la Sgci  a été obtenue malgré les fortes perturbations de l’activité économique et financière mondiale en 2021 liées à la pandémie de la Covid-19. Aymeric Villebrun, Directeur Général de Sgci s’est réjoui des performances réalisées par l’institution avant de soutenir que fort des performances réalisées en 2021 et tenant compte des incertitudes liées à l’ampleur et à la durée de la pandémie de Covid-19 et dans le respect des recommandations du Régulateur en matière de distributions de dividendes d’une part, compte tenu du niveau très confortable de notre ratio de solvabilité d’autre part. « Au final, nous allons proposer à nos actionnaires un dividende par action de 1112 Fcfa brut (1001 Fcfa net) soit un taux de distribution de 51% du Résultat net 2021  contre  26% l’année dernière,  permettant de garantir un Ratio de solvabilité de 13,4% en 2022 sous réserve de l’exécution du budget 2022, pour un seuil minimum de 11,50% attendu à fin 12/2022. Nous attendons un seuil réglementaire à 11,50% à horizon 2023 » a  prcisé le Dg.    Pour Marc Giugni, Dga en charge  de la  Clientèle entreprises,  la banque  affiche de bonnes performances commerciales qui se traduisent par la hausse des encours moyens de crédits (+11%) et des encours moyens de dépôts (+17%) comparés à l’exercice 2020 maintenant ainsi sa position de leader dans le secteur bancaire avec des parts de marchés importants. À en croire le directeur Clientèle, cette performance démontre la bonne résistance du revenu issu des commissions (notamment sur les activités de Banque à distance et de Trade, Monétiques). Pour lui, les Frais généraux en croissance contenue des Fg donnent +12,3% vs 2020) dans un contexte de reprise de l’activité en 2021 après une année 2020 marquée par la crise sanitaire Covid-19 et les économies mises en place de manière conjoncturelle en 2020. « Le Coefficient d’exploitation sous-jacent en amélioration -127 bps à 47,9% contre 49,2% en 2020. En somme la Sgci a réalisé un résultat net historique de 67, 438 milliards de  Fcfa en forte progression de +39% en 2021 contre 48 435 milliards de  Fcfa en 2020 » a-t-il fait savoir. Aussi,  les  responsables de la Sgci entendent maintenir les fondamentaux par le renforcement des fonds propres de la banque afin de préserver leur capacité à servir et accompagner leurs clients tout en maintenant les standards prudentiels et Capitaux propres qui est en hausse de +22% contre ceux de décembre 2020. Aussi, ils se félicitent de  l’amélioration du ratio confortant ainsi la position de la banque en liquidité   qui  ressort à 74% contre 82% en 2020. Cela prouve la bonne dynamique commerciale conservée dans un contexte de rebond de l’activité en 2021 marquée par une hausse du fonds de commerce, progression des encours de crédit et des dépôts, progression soutenue du total bilan.  L’année 2022 sera une nouvelle année de mobilisation face à la crise sanitaire de Covid-19 et dont les impacts économiques et sociaux demeurent profonds. Toutefois, Société générale Côte d’Ivoire bénéficie de nombreux atouts pour faire face à cette pandémie et poursuivre l’exécution de son plan stratégique Rise. Il s’agit notamment de la solidité de son capital avec un ratio de solvabilité à 14,8% à fin décembre 2021 contre 14,23% en décembre 2020, marquant le renforcement des fonds propres de la banque. La Sgci entend continuer à améliorer l’expérience au quotidien, clef de la satisfaction de ses clients. Elle compte renforcer l'approche multicanale et différenciée en fonction des besoins du client, poursuivre le développement du réseau physique (agences, ELS et lieux dédiés); renforcer les canaux digitaux (Particuliers et Entreprises); élargir les prérogatives de son call center. Des actions fortes de réduction des délais de traitement au travers un recours accrue à la digitalisation et à une refonte de nos processus satisfaction client placé au cœur de la culture d’entreprise avec la diffusion au sein de la banque de la signature « Aimable –Disponible – Agile » 

Ayoko Mensah

 Légende photo :   le  comité directeur de  la  Sgci lors  de la présentation du bilan 2021
  

Côte d’Ivoire// Transformation et qualité de la noix de cajou // Les grandes ambitions du Dr Adama Coulibaly, (Dg Cca)

mardi, 15 février 2022 18:09 Written by

Malgré contexte de la covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire à travers son Conseil du coton et de l’anacarde( Cca), œuvre au quotidien pour consolider le rang de premier producteur mondial des noix de cajou. Ainsi que l’amélioration des revenus et le niveau de vie des acteurs de la chaîne de valeur de la filière anacarde, en particulier les producteurs. Selon, le Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et anacarde, «  le taux de transformation locale qui était   de 6,2% en 2016, est passé à 14, 3% en 2020. Le Cca   vise plus haut, avec l’effectivité des activités des zones industrielles de Bondoukou (Est) et de Korogho( Nord) qui seront déjà approvisionnées en noix brutes » Fruit   d’un accompagnement gagnant- gagnant entre les transformateurs locaux et l’Etat de   Côte d’Ivoire. Pour la campagne 2022 » En effet, une garantie a été déposée par le régulateur( dans des banques à hauteur de 5,20 milliards Fcfa. Qui a permis  a permis aux transformateurs locaux de lever plus de 25 milliards Fcfa pour l'achat de noix brutes entre autre. En outre, une subvention à la transformation est accordée aux industriels. Lors d’une rencontre avec la presse dédiée au lancement de la campagne de commercialisation 2022, le 11 février 2022, le Dg du Cca    précise que depuis la mise en œuvre de cette subvention, le Conseil a déjà décaissé 28 milliards Fcfa au profit des transformateurs. Le prix minimum obligatoire bord champ pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère est fixé 305 Fcfa/kg. Comme annoncé le vendredi 11 février 2022, à l’auditorium de l’immeuble Caistab, Plateau, Abidjan par président du Conseil d’Administration (Pca) du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Alain Blidia Ouattara. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur est quant à lui fixé à 330 F cfa/kg ; le prix plancher obligatoire magasin usine à 359 Fcfa/kg ; et le prix plancher obligatoire magasin portuaire à 389 Fcfa/kg, a déclaré M. Blidia Ouattara.

 

 

 

 

Il a également invité les producteurs à continuer de fournir des noix de cajou de bonne qualité afin de redorer le label de l’origine Côte d’Ivoire. Aux acheteurs de produits et aux exportateurs, il est demandé davantage de vigilance et de rigueur sur la qualité des noix de cajou à acheter et exporter, mais aussi et surtout d’observer le strict respect du prix minimum plancher obligatoire, a recommandé le Pca. Le respect des mesures liées à la commercialisation sera plus corsé. La Côte d’Ivoire, au travers le Conseil du coton et de l’anacarde, voudrait gagner pour la campagne 2022, en professionnalisme et en perfection. (…) Des campagnes de sensibilisation sont organisées dans les régions de production de l’anacarde, dont Bondoukou, Bouna, Bouaké, Katiola, Boundiali, Yamoussoukro, Zuénoula, Korhogo, Ferkessédougou, Séguéla et Mankono. La Côte d'Ivoire est le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136 854 tonnes transformées.

Ayoko Mensah

Légende photo :   Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et anacarde : «  Nous allons continuer de traquer les contrebandiers »

Côte d’Ivoire//Infrastructures énergétiques// Bolloré Transport & Logistics Ci livre avec succes les équipements de Ciprel 5

lundi, 14 février 2022 12:26 Written by

Du 10 au 12 février 2022, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a livré avec succès 5 transformateurs électriques, 2 réactances et divers équipements électriques d’un poids total de 1081 tonnes, dans le cadre de la construction de la centrale thermique CIPREL 5. « Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont accompli un nouvel exploit en réalisant cette opération de transport dans le cadre du projet CIPREL 5. Notre expertise dans les projets industriels nous permet de relever tous les défis logistiques en développant des solutions spécifiques pour nos clients et de renforcer la qualité de nos services dans des secteurs clés comme l’énergie. », s'est réjoui Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire. D'après le texte , Bolloré Transport & Logistics s’inscrit durablement, à travers ce projet, dans la dynamique de croissance de la Côte d’Ivoire et accompagne le pays, dans la mise en place d’un véritable hub énergétique pour l’Afrique de l’Ouest. Le projet CIPREL 5, d’une capacité de 390 mégawatts, devrait permettre à la Côte d’Ivoire de franchir un seuil de productivité de 2500 mégawatts et ainsi couvrir, les besoins en énergie de toute la population ivoirienne et celle des pays limitrophes.

 

Ces équipements, composés de 3 autotransformateurs de 175 tonnes, 2 transformateurs de 80 tonnes, de 2 réactances de 53 tonnes et de divers équipements électriques de 290 tonnes, sont destinés à la construction de 2 postes de transformation pour le transport de l’énergie électrique produite sur le site CIPREL 5, de Jacqueville, en direction de la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji.

 

En outre, pour mener cette opération dans les meilleures conditions, les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont déployé au port d’Abidjan, des solutions logistiques innovantes et adaptées à la réception ainsi qu’à la manutention des équipements électriques en provenance d’Europe. Ces derniers ont ensuite été acheminés par voies routières vers les sites d’exploitation et réceptionnés par le client Vinci Energies.

Ayoko Mensah
Légende photo : une vue des équipements livrés par Bolloré transports logistics

Covid-19// Vaccination en Afrique// 8 millions de doses administrées en Côte d’Ivoire

jeudi, 10 février 2022 19:19 Written by

« Sur le front de la vaccination, des progrès ont été réalisés, avec plus de 8 millions de doses administrées, à fin janvier. Les autorités prévoient d’accélérer la campagne de vaccination pour administrer 5 millions de doses supplémentaires, avant fin février », annoncé Luca Antonio Ricci, chef de l’équipe des services du Fmi. Selon un communiqué de presse disponible sur le site internet de l’organisation.
L’on note toutefois, une hausse « significative » de l’inflation dans le pays, principalement due « aux pressions inflationnistes internationales et, en grande partie, à l’augmentation des prix alimentaires ». De plus, la persistance de certains risques tels que l'émergence de nouveaux variants de la covid-19 et le resserrement des conditions des marchés financiers mondiaux représente un défi pour la poursuite de la reprise économique du pays ouest-africain.
« Les services du Fmi et les autorités ivoiriennes ont convenu que l’une des priorités reste la nécessité d'améliorer la mobilisation des recettes intérieures. Cela aiderait à financer les dépenses productives et sociales pour soutenir une croissance forte et inclusive, tout en préservant la viabilité macroéconomique et de la dette ainsi qu’en renforçant la résilience macroéconomique », a indiqué le communiqué du Fonds
M.C.K

 

Santé// Lutte contre Covid-19// De bons signaux pour l’Afrique selon l’Oms

jeudi, 10 février 2022 19:15 Written by

De bons signaux pour l’Afrique  sur le front  de la lutte  contre la  Covid-19.  Pourrait-on dire. Près de deux ans après la notification du premier cas de Covid-19 en Afrique (le 14 février 2020), l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) constate que, si la tendance actuelle se poursuit, le continent sera en mesure de maîtriser la pandémie en 2022.  Selon     des informations  de l’Oms rapportées par le site www.fratmat.info,  le 10 Février 2022,    dans ledit document, les experts   invitent  cependant à  la vigilance qui doit être maintenue pour y parvenir.   
« Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues de Covid-19, chacune présentant des pics plus élevés ou un nombre total de nouveaux cas plus élevé que la précédente.  Ces vagues ont été principalement provoquées par de nouveaux variants du SARS-CoV-2, qui étaient hautement transmissibles mais pas nécessairement plus mortels que lors des vagues précédentes. Chaque nouvelle vague a déclenché une riposte plus efficace que la précédente, et chaque nouvelle flambée des cas était de 23 % en moyenne plus courte que celle qui l’a précédée. Alors que la première vague a duré environ 29 semaines, la quatrième vague a pris fin après six semaines, soit environ un cinquième de la durée de la première vague.
« Ces deux dernières années, le continent africain est devenu plus intelligent, plus rapide et plus efficace à riposter à chaque nouvelle recrudescence des cas de Covid-19 », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique. « Malgré les obstacles, notamment les importantes inégalités dans l’accès à la vaccination, nous avons résisté avec résilience et abnégation à la tempête de la Covid-19, en nous appuyant sur la longue expérience de l’Afrique en matière de lutte contre les flambées épidémiques. Mais la Covid-19 nous a coûté cher, avec la perte de plus de 240 000 vies et des dégâts considérables infligés à nos économies. »
 Cette pandémie  faut-il le préciser ,  a poussé jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté sur le continent. Si l’on  s’en tient  aux chiffres  de la Banque Mondiale,( Bm). L’on estime que chaque report d’un mois de la levée des mesures de confinement coûterait à l’Afrique une perte de 13,8 milliards de dollars, soit plus de 6900 milliards de Fcfa   de produit intérieur brut. « Bien que la Covid-19 est là pour durer, nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Cette année, nous pouvons mettre fin aux perturbations et à la destruction que le virus a laissées dans son sillage et reprendre le contrôle de nos vies »,rapporte  le  confrère en ligne   qui cite  la Dre Moeti. « Maîtriser cette pandémie doit être une priorité, mais nous sommes conscients qu’aucun pays n’a eu la même expérience de la pandémie qu’un autre, ce qui signifie que chaque pays doit tracer sa propre voie de sortie de cette situation d’urgence. » Lorsque l’Afrique a connu sa première vague, attribuée à la propagation du SARS-CoV-2 sauvage, le taux de létalité moyen – autrement dit la proportion de personnes infectées qui décèdent de causes liées à la Covid-19 – était élevé (2,5 %). Ce chiffre est passé à 2,7 % lors de la deuxième vague alimentée par le variant Bêta, avant de redescendre à 2,4 % lors de la troisième vague due au variant Delta. En revanche, le taux de létalité moyen au cours de la quatrième vague est faible (0,8 %). C’est la première fois que la recrudescence du nombre de cas au cours d’une vague ne se solde pas par une augmentation proportionnelle des hospitalisations et des décès. Depuis le début de la pandémie, la capacité du continent à prendre en charge les cas de COVID-19 s’est progressivement améliorée, avec une disponibilité accrue de travailleurs de santé formés, d’oxygène et d’autres fournitures médicales. Le nombre de lits en unités de soins intensifs a augmenté sur tout le continent, passant de huit lits pour un million de personnes en 2020 à 20 lits pour un million de personnes aujourd’hui. L’Oms a aussi apporté sa contribution à l’augmentation du nombre d’usines de production d’oxygène en Afrique, le faisant passer de 68 à 115 (soit une hausse de 60 %), en soutenant la réparation, l’entretien et l’achat de nouvelles usines de production d’oxygène. Là où de telles usines ont été implantées, le coût de l’oxygène a baissé de 40 %. Malgré ces améliorations, la disponibilité de l’oxygène reste une préoccupation et une grande majorité des patients qui en ont besoin dans le cadre de leur traitement clinique ne peuvent pas y accéder.
« Alors que nous entrons dans cette nouvelle phase de la pandémie de Covid-19, nous devons utiliser les enseignements tirés des deux dernières années pour renforcer les systèmes de santé de notre continent afin d’être mieux préparés à faire face aux futures vagues de la maladie », a déclaré la Dre Moeti. « Dans la mesure où les nouveaux variants sont à l’origine des vagues successives, il est primordial que les pays renforcent leur capacité de détection des variants grâce à un meilleur séquençage génomique. Cela nous permettra également de repérer rapidement d’autres virus mortels. »
L’Oms a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la Covid-19
L’Oms a augmenté le nombre de laboratoires capables de détecter la Covid-19, le faisant passer de deux à plus de 900 aujourd’hui, et l’Organisation intensifie les efforts de séquençage génétique en Afrique par l’intermédiaire de plusieurs initiatives telles que la création du Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique et la bio-informatique en Afrique du Sud, en collaboration avec l’Institut national sud-africain de bio-informatique (Sanbi) basé à l’Université du Cap-Occidental. Grâce à ces efforts, plus de 7500 échantillons sont séquencés chaque mois en Afrique australe par rapport à la situation qui prévalait il y a un an, et les données de séquençage ont augmenté de plus de 54 % sur le continent.
La vaccination est l’arme la plus puissante contre l’apparition de nouveaux variants. À ce jour, près de 672 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 ont été reçues en Afrique, dont 65 % par le canal du mécanisme Covax, 29 % par des accords bilatéraux et 6 % par l’intermédiaire du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins créé par l’Union africaine. En janvier 2022, un total de 96 millions de doses de vaccins ont été expédiées vers l’Afrique, soit plus du double du nombre de doses de vaccins livrées au continent il y a six mois. Depuis janvier, le mécanisme Covax n’expédie les vaccins aux pays qu’à leur demande, ce qui donne à chaque pays la possibilité d’obtenir au bon moment le volume exact de vaccins dont il a besoin.
« Même si l’Afrique accuse du retard en matière de vaccination, avec seulement 11 % de sa population adulte entièrement vaccinée, nous disposons désormais d’un approvisionnement régulier en doses de vaccins anti-Covid-19 », a déclaré la Dre Moeti. « La vaccination est primordiale, mais nous ne devons pas oublier le dépistage et la surveillance, dont nous savons qu’ils sont des outils essentiels pour ramener un semblant de normalité dans nos vies. »
95 millions de tests ont été effectués sur le continent
Le dépistage est essentiel pour endiguer la propagation de la Covid-19, et depuis le début de la pandémie, 95 millions de tests ont été effectués sur le continent. Le dépistage s’est progressivement amélioré, avec 21 pays sur les 47 de la Région africaine qui remplissent désormais le critère de référence recommandé par l’Oms, à savoir effectuer 10 tests de dépistage pour 10 000 personnes chaque semaine. L’année dernière, seulement 15 pays en étaient capables. Dans la mesure où la transmission de la Covid-19 en Afrique est essentiellement le fait de personnes asymptomatiques, il est important d’accroître le nombre de tests de dépistage et des actions de riposte au sein des communautés.
L’Oms pilote une initiative dans 15 pays, consistant à mener des tests antigéniques rapides mobiles dans les communautés et à leur fournir des masques, du gel hydro-alcoolique pour les mains et d’autres outils de lutte anti-infectieuse. Le recours aux tests de diagnostic antigénique rapide est en augmentation. Récemment, le consortium Produits de diagnostic liés à la COVID-19 a acquis au moins 50 millions de tests rapides à distribuer sur le continent. Les données fournies par le Zimbabwe, un pays qui a régulièrement rendu compte de l’état du dépistage, montrent que les tests rapides ont surclassé les tests Pcr, avec une augmentation de 88 % entre avril et décembre 2021.
En vue de maîtriser la pandémie, l’Oms met l’accent sur l’utilisation à plus grande échelle des vaccins anti-Covid-19 dans les pays, ce qui devrait limiter l’apparition de variants, sur l’élargissement ou le maintien du réseau de laboratoires dotés de capacités de séquençage génomique, sur l’augmentation du nombre de tests pour faciliter la détection précoce et la riposte à un groupe de cas. L’Oms continue par ailleurs d’apporter un appui aux pays pour qu’ils puissent respecter les mesures de santé publique et sociales jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée. La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne. Elle était accompagnée par Dr Sandile Buthelezi, Directeur-Général du Département national de la santé d’Afrique du Sud ; le Dr Albert Tuyishime, Responsable de la prévention et du contrôle des maladies au Ministère de la santé et au Centre biomédical du Rwanda ; et le Dr Arlindo Nascimento do Rosário, Ministre de la santé du  Cap vert 
Étaient également présents pour répondre aux questions les experts du Bureau régional de l’Oms pour l’Afrique : le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la Covid-19, le Dr Richard Mihigo, Coordonnateur du Programme de vaccination et de mise au point des vaccins, et la Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue.Ayoko Mensah Source : www.fratmat.info Légende photo : La vaccination anticovid-19,   doit être une priorité pour les gouvernements africains 

// Etats généraux de l’éducation et alphabétisation// L’Unesco apporte son expertise à la Côte d’Ivoire

jeudi, 10 février 2022 17:17 Written by

Le Directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’ouest, Dimitri Sanga, a indiqué le 10 février 2022 à Abidjan, que son institution apporte son expérience au gouvernement ivoirien dans le succès des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (Egena).

 

C’était à la suite d'une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi.

 

« Au cours de cette semaine, les différentes commissions thématiques sont en train de conclure leurs travaux. Nous avons jugé nécessaire au niveau de l’Unesco, d’envoyer une équipe de haut niveau pour participer à la fin de ces travaux, afin de pouvoir apporter les expériences qui ont été observées dans les autres pays, à travers le monde, sur ces questions qui sont discutées par les Ivoiriens », a-t-il déclaré.

 

Et d’ajouter que cet accompagnement est consécutif à une sollicitation de l’expertise de l’Unesco par le Chef du gouvernement. « Nous avons préparé au sein de l’Unesco une étude comparative qui comprend un certain nombre de pays d’Asie et d’Afrique. Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le Premier Ministre et de lui restituer ces travaux ».

Selon Dimitri Sanga, les séances de travail avec les acteurs du système éducatif ont été très enrichissantes. Il y a eu une convergence de vues sur un certain nombre de questions qui vont alimenter les travaux en cours.

 

Les EGENA ont été lancés officiellement le 19 juillet 2021 à Abidjan, en présence du Premier Ministre, Patrick Achi. Les commissions ont planché sur sept thématiques que sont : « Politique éducative et cadre légal » ; « Inclusion, équité et genre : Tous à l’école » ; « Qualité des enseignements -apprentissages » ; « Pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des passerelles et planification des situations d’urgence et de crise » ; « Société apprenante (Apprentissage tout au long de la vie) » ; « Gouvernance et gestion, y compris dialogue social et mécanismes de financement » et « Digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».

 

 

Source : Primature
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