Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 16 mai 2024
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Société

Société (708)

Région/Soutien à l’éducation: 180 sacs scolaires à capteurs d’énergie solaire offerts

mercredi, 04 avril 2018 22:48 Written by

Le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou a offert plus de 180 sacs scolaires à capteurs d’énergie solaire aux meilleurs écoliers, lors d’une tournée dans les villages de la commune à la faveur du week end pascal. Ces sacs qui seront distribués aux enfants les plus méritants de neuf villages, notamment Bakalykro, Ahougnassou, ont la particularité de pouvoir capter l’énergie solaire le jour. « La nuit, lorsqu’il n’y a pas de courant, vous pouvez le transformer en une lampe qui vous permet d’avoir la lumière pendant au moins 3h », a expliqué le donateur, faisant une démonstration. Plusieurs autres dons, notamment en numéraire, ont été distribués dans ces villages. Le geste de l’élu a été salué par les populations bénéficiaires.

Charles Kader

Grand médiateur: Adama Tougara remplace Ngolo Coulibaly

mercredi, 04 avril 2018 22:26 Written by

L’ex-ministre ivoirien de l’Energie et du Pétrole, Adama Toungara, a été nommé le mercredi 04 avril 2018, médiateur de la République de Côte d'Ivoire, a annoncé le secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, à l’issue d’un Conseil des ministres. « Le président de la République, Alassane Ouattara, a procédé ce mercredi 4 avril 2018 à la signature d’un décret portant nomination du médiateur de la République. Ainsi, M. Adama Toungara est nommé médiateur de la République », a déclaré M. Patrick Achi, face aux caméras. Sorti du gouvernement en janvier 2017, Adama Toungara a été nommé quelques mois après conseiller auprès du président de la République, chargé des questions de l’énergie, du pétrole et des mines. M. Toungara, également maire de la commune d'Abobo (Nord d'Abidjan) remplace M. Ngolo Coulibaly au poste de médiateur de la République, nommé en juillet 2017 président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg).

Charles Kader

Grand-Bassam : Horest se souvient des victimes de l’attaque du 13 mars 2016

dimanche, 01 avril 2018 17:46 Written by

Un concert dénommé « Concert de l’espoir » a été organisé, ce vendredi 30 mars 2018 par l’association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme de Grand-Bassam (horest) en la mémoire des victimes de l’attaque terroriste du 13 mars 2016.

Le giga concert s’est déroulé à la plage de la ville historique de Grand-Bassam dans la soirée, avec plus 30 prestations live, semi-live et play-back. Tous les rythmes musicaux en ont été visités, du zouglou au coupé-décalé en passant par le reggae, la rumba, le naija nigérian, le high-life ghanéen y compris l’humour pour permettre aux nombreux publics de passer une bonne soirée. Sans oublier les restaurants flottants et les maquis, côté nourriture, pour le grand bonheur des populations qui ont effectué le déplacement.

La cérémonie a débuté dans l’après-midi par un dépôt de gerbe de fleur à la stèle dédiée aux victimes de l’attentat par le président Lancina Ouattara et ses membres de Horest.

Au-delà de l’aspect festif, l’événement vise, selon le président de Horest, à repositionner la destination touristique de Grand-Bassam dans le cœur des touristes nationaux et internationaux qui, pris de peur après l’attaque du 13 mars 2016, ont abandonné la destination Grand-Bassam.

« Le concert de l’espoir tout simplement parce que l’attaque terroriste du 13 mars 2016, a vraiment handicapé le développement du tourisme ici à Grand-Bassam. Déjà qu’il n’y avait pas d’embellie avec les différentes crises socio-politiques que notre pays a connues. Le 13 mars est venu plomber le peu d’espoir que nous avions pour relever la filière touristique à Grand-Bassam. Nous avons donc constaté une baisse drastique des activités touristiques à Grand-Bassam. Tout simplement le tourisme a pris un coup et tout cela a eu un impact socio-psychologique et économique sur la population. C’est ainsi qu’en tant qu’opérateur économique, nous avons décidé d’organiser ce concert pour dire à la population que Grand-Bassam reste debout malgré cette attaque. La sécurité est revenue, il y a la possibilité de faire beaucoup de choses », a décliné le président de Horest.

A.K.

Millenium Challenge corporation( Mcc): le Pca du Mca- Account- Côte d’Ivoire échange avec les administrateurs

samedi, 31 mars 2018 15:21 Written by

La première réunion du Conseil d’Administration du Millennium Challenge Account-Côte d’Ivoire (Mca-Côte d’Ivoire) s’est tenue le 29 mars 2018. Présidée par le Secrétaire Général de la Présidence de la République, le ministre Patrick Achi, la rencontre, qui fait suite à la signature, en Novembre 2017 aux États-Unis, de l'accord de don du Compact Côte d’Ivoire d’un montant de 524 740 000 dollars, a permis d’adopter des mesures relatives à la mise en œuvre du Programme Compact Côte d’Ivoire. Le Mca-Côte d’Ivoire, créé par ordonnance datée du 14 décembre 2018, est une entité indépendante chargée d'assurer, pour le compte du Gouvernement Ivoirien, le suivi, la gestion et la mise en œuvre du Programme Compact. Il est constitué de trois (03) organes dont un Conseil d’administration qui dispose d'un pouvoir indépendant et a l'autorité et la responsabilité de superviser, d'orienter et de prendre les décisions au sein du Mca-Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre globale du Programme conformément aux accords conclus avec le Gouvernement des Etats-Unis, à travers le Millennium Challenge Corporation (Mcca). Le Conseil d'administration du Mca-Côte d'Ivoire compte onze (11) membres votants, dont huit (08) membres du gouvernement, ainsi que deux (02) représentants du secteur privé et un (01) représentant de la société civile sélectionnés à travers un processus ouvert et transparent. Pour sa part, le Président du conseil d’administration, M. Achi Patrick a souligné « qu’en tant que membres statutaires du Conseil d’Administration, notre responsabilité est donc grande, et notre mobilisation et notre engagement doivent être permanents, avant l’entrée en vigueur du Don, durant l’exécution du programme et à sa clôture ».Pour le Représentant du Chargé d'Affaires de l'Ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, M. Jeff Bryan« La Côte d'Ivoire est un partenaire important des États-Unis et nous considérons que le Compact est une des pierres angulaires de notre engagement avec le pays. Les États-Unis ont quatre objectifs principaux en Côte d'Ivoire: soutenir la bonne gouvernance, encourager une croissance économique inclusive et transparente, promouvoir la santé de la population ivoirienne et aider à la réforme du secteur de la sécurité. Nous partageons ces objectifs qu’une Côte d'Ivoire démocratique, prospère, saine et stable est bénéfique pour tous. De même, nous voulons utiliser le compact Mcc comme un moyen de promouvoir la Côte d'Ivoire en tant que destination pour les affaires et l'investissement ». M. Mahmoud Bah, le Directeur Résident Pays du Mcc, a pour sa part, salué la participation de tous les membres du Conseil d’Administration. Il a indiqué à l’égard des membres du conseil, « Nous vous félicitons pour les avancées notables, mais il nous reste encore beaucoup à faire. Votre engagement sera clé pour une bonne exécution du projet ».Cette première séance a notamment permis aux membres du Conseil d’Administration de statuer sur les dispositions relatives à la gouvernance du Mca- Côte d’Ivoire, telles que les politiques de conflit d'intérêts et de confidentialité, et d’examiner divers éléments afférents à l’opérationnalisation du Mca-Côte d’Ivoire.

Charles Kader

Lutte contre les accidents de la circulation: Un radar automatique sur l’autoroute de Grand Bassam

samedi, 31 mars 2018 15:08 Written by

Les ministères des Transports, des infrastructures économiques et de la Sécurité ont procédé le 30 mars 20 mars 2018, au lancement officiel de la campagne de sensibilisation « Zero accident de circulation » qui a démarré le 22 mars et prend fin le 10 avril 2018. C’était au Pk 4,5 sur l’axe Port-bouet- Grand Bassam. A l’occasion, M. Aka Echui, le Directeur général de l’Office de la sécurité routier( Oser) tout comme le M. Ezalé Aka, le maire de Grand Bassam, ont salué cette initiative qui permettre de sensibiliser les usagers de la route en cette période de fêtes marquée par un risque d’accident très élevé. « Durant cette période, l’on enregistre plus de 3 millions de voyageurs sur les routes ivoiriennes. Egalement, cette campagne vise donner de sages conseils aux usagers. Avec le radar automatique, il ne s’agira plus d’arrêter les usagers. Le radar automatique fera le travail » a dit le Dg de l’Oser. Quant au ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, il a invité aussi bien les transporteurs que et autres usagers à la prudence. En respectant les vitesses règlementaires, évitant l’abus de l’alcool et le téléphone au volant. Mais aussi et surtout les surcharges de marchandises et les surnombres de passagers. Aussi, il a fait un point détaillé des accidents de la circulation durant l’année 2017 quand il dit : « Notre pays a déploré en 2017, 11743 accidents corporels dont 1275 tués et 17969 blessés. La semaine pascale 2017 a enregistré 212 accidents dont 136 à l’intérieur et 156 à Abidjan. Nous avons également enregistré 34 tués dont 23 à l’intérieur et 11 à Abidjan. Le nombre de blessé a été de 471 blessés dont 188 à Abidjan. » Aussi, il est à noter que les accidents enregistrés à paques, représentent environ 3% des accidents de toutes sortes durant l’année 2017. « Comme on le voit, le poids de l’accidentologie pour seulement 7 jours de fête sur les 365 jours de 2017 est considérable. Cette situation est préoccupante si on examine les causes de ces accidents » a indique le ministre Amadou Koné. Dans un tel contexte les radars automatiques peuvent t-il aider à renforcer la sécurité routière ? Visiblement oui contre l’accès de vitesse qui tue beaucoup sur nos routes. En attendant l’installation à grand nombre sur les routes ivoiriennes, celui installé au Pk 4,5 après le rond-point d’Anani a coûté plus de 130 millions de Fcfa. Tout usager pris en excès de vitesse aura à payer une contravention de 10 mille Fcfa payable lors de la prochaine visite technique à la Sicta. Ce grâce aux informations reçues à partir d’un centre de traitement aminé par des agents de l’Oser. Les vitesses autorisées sur l’autoroute de Grand Bassam sont respectivement de 100 Km à l’heure pour les véhicules légers et 70 Km pour les poids lourds. En 2015, le bilan économique des accidents est estimé à 100 milliards de Fcfa , soit 0,5% du Produit intérieur brut( Pib) de la Côte d’Ivoire évalué sur la même année 18400 milliards de Fcfa, selon le ministère du Plan et du Développement

Bamba Mafoumgbé

Taxé d’avoir fait des pots de vin: Frédéric Du Sart, DG de l’hôpital mère-enfant de Bingerville est formel ‘‘Il n’y a eu aucun arrangement’’

vendredi, 30 mars 2018 22:40 Written by

Bâti sur une superficie de 4,9 hectares, l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville est l’une des réalisations importantes de la Fondation Children of Africa de Dominique Ouattara. Peu de jours après son inauguration (16 mars 2018) devant un aréopage de personnalités politiques et de structures internationales, il se susurre qu’il y a eu des « arrangements » dans la construction de cet édifice hospitalier.

Une visite guidée d’une équipe d’hommes des médias nationaux et internationaux mardi 27 mars dans cet hôpital à Bingerville a permis aux responsables d’éclairer les citoyens sur ces allégations qui alimentent les débats des salons. Frédéric Du Sart, directeur général de l’hôpital est sans équivoque.

« Il n’y a eu aucun arrangement. Ce qui est important, c’est le travail qui se fait ici » a-t-il martelé. Ce projet a tenu compte des besoins des domaines de soin à administrer, selon Pr. Sylvia Da Sylva, chef du personnel médical. « Chaque chose a été faite avec des projets bien définis. Nous avons tenu compte de la fragilité de santé mère-enfant ».

Cet hôpital dont la priorité est réservée aux enfants, adolescents, jeunes filles et la femme a pour objectifs princiaux, de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelles, néonatales, infantiles et juvéniles, tout en augmentant l’offre de soins en direction du couple mère-enfant, en garantissant la qualité des services et des soins aux mamans et à leurs enfants. L’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville a d’autre mission. Celle d’assurer des soins de santé curatifs, promotionnels et préventifs, assurer la formation continue du personnel de santé.

Développement de la Riziculture en Côte d’Ivoire: Gaoussou Touré s’installe à l’Aderiz

jeudi, 29 mars 2018 16:39 Written by

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Coulibaly Sangafowa a procédé le mercredi 28 mars2018, à l’installation officielle du conseil de surveillance de l’Agence pour le développement de la filière riz (Aderiz). L’ancien ministre Gaoussou Touré, président du conseil de surveillance, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que les objectifs qui leur sont assignés soient atteints. Il a annoncé un état des lieux dans les jours à venir afin de dégager les priorités. Pour Gaoussou Touré, la Côte d’Ivoire dispose de tous les atouts pour réaliser l’autosuffisance en riz. Il a estimé que la modernisation de la riziculture devrait passer par « l’irrigation des parcelles à partir d’un plan national d’irrigation, la mécanisation, la professionnalisation de toute la chaîne de valeur, l’accès à des intrants de qualité et surtout le financement » . Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est réjoui du choix de M. Gaoussou Touré, au regard de son expérience dans le domaine. Coulibaly Sangafowa a rappelé que la mise en place de l’agence vise à donner un nouveau souffle à la stratégie nationale qui a manqué de financement. Faisant le bilan de la filière, le ministre a indiqué que la Sndr, démarrée en 2011 avec un budget estimé à près de 700 milliards de Fcfa, a permis de réaliser plus 1,4 millions de tonnes de riz blanchis sur la première phase qui a duré trois ans. Cette phase, alors évaluée à plus de 400 milliards de francs cfa, n'a pu récolter près de 20 milliards de Fcfa essentiellement des partenaires au développement, a regretté le ministre. L’Agence vient remplacer l’Office national de développement de riziculture avec une plus grande flexibilité financière et administrative. Elle aura pour mission de traduire en actions la stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) déclinée par le gouvernement et qui couvre la période 2012-2020. La stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) déclinée par le gouvernement a été conçue pour couvrir les besoins nationaux de consommation prévoyant à l’horizon 2020 à environ deux millions de tonnes de riz blanchi. La mise en œuvre de cette politique nationale a permis de passer de 550 000 tonnes en 2011 à une production qui stagne autour de 1 400 000tonnes aujourd’hui.

Charles Kader

Tables des pains à Yopougon Koweït: la Fondation Internationale les arcanes offre plus de 2000 repas

mercredi, 28 mars 2018 18:57 Written by

Ambiance de fête samedi 24 mars 2018 au terrain de Yopougon Koweït. La Fondation Internationale Arcanes y est arrivée les bras chargées de repas chauds mais aussi de vivres (riz, biscuits, bombons). Plus de 2000 plats ont été distribués aux enfants en majorité mais aussi aux adultes. Les bombons et les biscuits ont été exclusivement distribués aux enfants et les sacs de riz aux chefs de communautés. Le tout sous les cantiques de la chorale de la Lumière sur le Royaume. C’était la deuxième édition de « la table des pains » dans ce quartier. La première avait eu lieu le 1er octobre 2016 . Pour cette édition, Mme Mah Gauze, présidente de la commission des affaires extérieures de la Fondation et cheville ouvrière de cette ‘’table des pains’’, a indiqué que ce sont 250kg de riz, 40kg de pattes, 99 poulets, 36 litres d’huile, qui ont servi à confectionner les repas et une tonne de riz qui a été distribué. La distribution a été faite par les chandelières et les prêtes de la Lumière sur le Royaume. « La table des pains, c’est un peu ce que l’homme peut donner à son prochain ; la vie est faite de partage. Certains parlent d’eucharistie. C’est bien d’assister les gens. Donc la table des pains existe sous plusieurs formes. Depuis plus de 15 ans, nous allons dans les quartiers précaires où nous assistons les gens en vivres et en non vivres. Ce n’est pas toujours que nous le faisons à visage découvert parce que notre intention n’est pas de rechercher une quelque gloire pour nous-mêmes », a expliqué le Messager Ariel Séka, président de la Fondation Internationale les Arcanes. « Nous visons les restaurants du cœur ; chaque jeudi nous comptons distribuer de la nourriture dans les quartiers d’Abidjan et plus tard à l’intérieur du pays », a-t-il promis. Pour lui, c’est Dieu qui donne les moyens. C’est à lui qu’appartient l’argent. Et en donnant, la Fondation obéit à une loi éternelle : donner sans arrière pensée. « Ce qui est important, c’est la manière de donner. Donner sans arrière pensée de recevoir, il est difficile à l’homme de le faire. Et là nous donnons comme Dieu donne. Ceux qui viennent partager ce repas, il y a toutes les confessions religieuses. Tous ont le même sang. Oui nous sommes tous les mêmes, nous avons le même sang », a lancé le guide de la Lumière sur le Royaume. Au nom des chefs de communauté de Koweït, l’honorable Antonin Méledje a remercié la Fondation et demandé à Dieu de donner davantage à Ariel Séka et à ses collaborateurs pour qu’ils puissent réitérer ce genre d’actes à Kowéït et les étendre à d’autres quartiers. La Fondation organise aussi des journées santé. La Commission santé comprend des spécialistes de santé. Elle choisit une ville où elle va donner des oins gratuits dans plusieurs spécialités et donne des médicaments gratuits à des structures sanitaires. La Fondation réunit des hommes et des femmes qui sans barrières raciales, sociales, ethniques et religieuses se fondent dans un creuset d’amour, pour faire le bien sans arrière pensée.

 

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Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire: la Côte d’Ivoire sur le long chemin de l’élimination de la faim

mardi, 27 mars 2018 15:45 Written by

La Côte d’Ivoire pays à vocation essentiellement agricole vise à atteindre un objectif de faim zéro d’ici 2030. Elle a pris officiellement l’engagement devant partenaires du Système des Nations unies( Snu), partenaires financiers et acteurs du monde rural. Mais peut-elle atteindre cet objectif sans encombre ? Dossier.

 

La Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de fondement solide pour assurer la lutte contre la faim et la malnutrition. En procédant début février 2018 au lancement de la feuille de route, les autorités ivoiriennes, ont embouché sur le même refrain. La Côte d’Ivoire a procédé au lancement de “Faim zéro” d’ici 2030. Une feuille de route du gouvernement visant à éliminer la faim et la malnutrition en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence pour l’insécurité alimentaire est évalué à 12,8%. Mais que dit et prévoit feuille de route ? « La feuille de route prévoit l’élimination d’ici 2030 de la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons aient accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante(…) La méthodologie combine trois approches, une revue documentaire, une collecte de données secondaires et qualitatives et une analyse des données en sept étapes allant de la validation de l’approche méthodologique à la soumission de l’examen stratégique « faim zéro » indique une note remise à la presse, à l’occasion de la cérémonie de lancement qui a eu lieu à Abidjan. ( Voir encadré). Pour Daniel Kablan Duncan, le Vice-président ivoirien qui a présidé le lancement de cette feuille de route, a dit que « celle-ci n’est pas une nouvelle stratégie qui vient s’ajouter mais elle doit être perçue comme une boussole et un instrument de mise en œuvre efficace de l’ensemble des actions gouvernementales concourant à la réalisation des Objectifs de développement durables (Omd) » Mieux, il a ajouté que d’ici à 2030, le gouvernement entend doubler la productivité agricole et les revenus des petites producteurs alimentaires, en particulier des femmes, des autochtones, des exploitants familiaux, des éleveurs et des pêcheurs en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives à toutes les populations. Pari difficile pas intenable même si en Côte d’Ivoire, nous avons été habitué à plusieurs effets d’annonce notamment dans le domaine de la production vivrière. Car dans le domaine de l’agriculture, malgré une disponibilité alimentaire globalement satisfaisante au plan national, l’accès aux aliments constitue la principale cause d’insécurité alimentaire qui touche environ 13% des ménages ruraux. La disponibilité dans le temps des denrées alimentaires reste quant à elle, tributaire des effets du changement climatique, des faibles capacités de conservation et de transformation des produits, avec des pertes post récolte et post capture variant de 30% à 40%. Ajouté à cela, les difficultés d’accès aux zones de production d’une part et le coût du transport desdites zones rurales aux grandes agglomérations dont Abidjan. En effet, selon Touré Adama, président de la coordination des gares routières de Côte d’Ivoire,( Cngr.Ci), « en fonction des zones de productions( Daloa-à Abidjan, la location d’ un véhicule de dix tonnes revient au commerçant à 450 mille Fcfa. Ce sont de véhicules pour la plupart en piteux dont l’état de nos pistes rurales contribue à déglinguer davantage » Toute chose qui contribue au renchérissement du prix au consommateur final. En claire, il peut avoir des vivres en quantité dans les zones de production mais, les récoltes pourrissent sur place faut d’acheteurs ou quand il y en a, ils l’achètent à vil prix aux producteurs. Que fait l’Etat ivoirien en matière d’entretien des pistes villageoises. Pas grand-chose. Là aussi, le gouvernement donne beaucoup de coups pioches devant les caméras mais à après, certainement faute d’argent, les travaux avancent à pas de tortue.

 

Beaucoup de projets annoncés peu de concrets

 

En Côte d’Ivoire, en tout cas depuis l’arrivée aux affaires de Ouattara, il a été annoncé en grande pompe, plusieurs projets dans le domaine agricole notamment sur le segment de l’agriculture vivrière. Ainsi, fin janvier 2013, Margarita Louis-Dreyfus est reçue à Abidjan pour signer un accord historique : son groupe a décidé de se lancer dans la production de riz alors qu’il domine déjà les importations de ce produit dans le pays. « La Côte d’Ivoire mettra à notre disposition entre 100 000 et 200 000 ha dans le Nord, affirme alors Serge Schoen, directeur général de Louis Dreyfus Commodities (Ldc). La Côte d’Ivoire et nous investirons 30 milliards de Fcfa [près de 46 millions d’euros] dans le projet qui démarrera cette année. » En ce moment-là, Alassane Ouattara indiquait à qui veut l’entendre que la Côte d’Ivoire veut atteindre l’autosuffisance en riz avant 2020, avec une production annuelle d’environ 3 millions de tonnes. La Côte d’Ivoire importe d’Asie plus de la moitié de sa consommation, en pleine croissance. Malheureusement depuis ces annonces, les choses ne semblent pas bouger. L’Office national pour le développement de la riziculture( Ondr) a été cassé à la limite. Désormais, c’est l’Agence pour le développement de la filière riz, dénommée (Aderiz ) pilotée par le ministre Touré Gaoussou, lui-même riziculteur à Odienné qui a les pleins pouvoirs. En tant que Président du Conseil de surveillance qui va certainement prendre le relais de l’Ondr. Par ailleurs, les difficultés d’accès au foncier y serraient pour beaucoup. A Abidjan, il se dit qu’il n’a jamais été question de céder ou de louer ces immenses surfaces à Dreyfus. « Il y a eu confusion entremise à disposition et disponibilité potentielle », admet Siaka Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du développement rural. Seuls l’État et les opérateurs nationaux peuvent être propriétaires de la terre La zone concernée par l’accord, un immense territoire autour de Korhogo, offre « 100 000 ha potentiels ». En clair, Dreyfus doit négocier parcelle après parcelle. « Encore faut-il trouver 5 000 à 10 000 paysans prêts à coopérer pour lui fournir du riz », prévient Frédéric Varlet, agroéconomiste. Le groupe devra en effet convaincre les producteurs pour sécuriser son approvisionnement. Un parcours du combattant auquel l’américain Cargill aurait renoncé avant lui, avec un plan pourtant limité à 30 000 ha. D’ailleurs, parmi la petite dizaine de projets ciblés par les autorités, peu ont avancé. Néanmoins, Siaka Coulibaly avait assuré,il y a quelques année que le processus de contractualisation des paysans mené par le groupe Dreyfus est en cours , sans dire combien d’hectares le négociant est parvenu à sécuriser. Selon nos informations, un représentant du groupe est arrivé avec une enveloppe de 1 milliard de Fcfa pour un premier achat de paddy (riz non décortiqué). Aussi, le vendredi 18 septembre 2015 lors de la visite du Chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abengourou (région de l’Indénié-Djuablin, centre-est du pays). Lors d’un conseil des ministres aux allures exceptionnelles et de surcroit, qu’ a été adoptée une communication relative à l’état de mise en œuvre du projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (Paia-Id). Point de départ très fort pour la mise en œuvre de cet projet très importance pour le pays et la vie dans cette zone, d’une population de 561000 âmes et d’une superficie de 6900 km2.Ce projet piloté par la Banque africaine de développement( Bad) depuis juin 2012, et destiné entres autres objectifs, à appuyer l’aménagement de bas-fonds, de pistes rurales, de marchés et de lieux de stockage. Un appui et des actions majeures pour juguler les menaces sur les conditions de vie des populations de la région concernée. Sa durée est de cinq ans et d’un coût total de 21,6 millions d’Uc, soit 14,5 milliards de Francs cfa. « Le projet est marqué du sceau de la volonté d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté qui s’incrustait graduellement au niveau des couches de la population. Et pour cause. Bien que dotée d’un énorme potentiel agricole: café, cacao, hévéa, maraîcher et vivrier » Où en sommes –nous à ce jour ? Aussi, dans la mouvance, il y a environ 4 ans, alors Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a procédé dans la commune de Yamoussoukro, au lancement du programme d’urgence d’appui à la production vivrière (Puapv). En présence d’une forte délégation de femmes productrices de vivriers, le Chef du gouvernement a officiellement mis en route ce programme d’une valeur de 100 milliards Fcfa entièrement financé par l’Etat ivoirien pour assurer la sécurité alimentaire en permettant la production en toute saison des vivriers. Le Premier ministre d’alors a soutenu que ce programme adossé à un système d’irrigation, marquait une nouvelle étape dans la production de vivriers. En ce sens qu’il s’agit d’un « programme innovant qui sort l’agriculture ivoirienne des vielles méthodes à faible productivité » Notons que le Puapv prévoit dans sa mise en œuvre la mise à disposition des planteurs de matériel végétal de qualité. Il permettra de réaliser en 2017 du manioc sur 10 000 ha pour une production de 200 000 tonnes en 2018, de même 200 ha de banane plantain pour une production attendue de 30 000 tonnes en 2018, la mise en place de 500 ha de maraîchers pour une production de 7 500 tonnes en 2017. Nous sommes en mars 2018. Il urge que les parties prenantes aux différents projets fassent un point exhaustifs aux ivoiriens. Car, une chose est d’annoncer en grande pompe mais une autre est de faire un bon point. Cela s’appelle bonne gouvernance. En attendant, à Abobo derrière rails ou à Zoé Bruno de milliers de familles continuent de souffrir pour avoir un seul repas par jour. Pendant ce temps, des cartels bien maitrisés par des non ivoiriens continuent de gagner gros sur les filons de production et d’exportation d’ignames, de banane plantains et d’Atiéké vers des pays de la sous- région.

 

Bamba Mafoumgbé

 

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Légende photo : ( riz banchi exposé sur une table au marché : En Côte d’Ivoire, ont produit certes en abondance mais les ivoiriens n’ont pas d’argent pour manger

 

Encadré : La Fao à propos de la Faim zero

 

Pour Graziano Da Silva, le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’ agriculture( Fao), « les pays et les organisations internationales doivent faire des efforts considérables et accroître leurs investissements afin d'améliorer les capacités statistiques nationales et suivre les progrès effectués en vue de la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.(…) L'adoption plus tôt cette année de 230 indicateurs différents par la Commission de statistique des Nations Unies afin d'assurer le suivi des Objectifs de développement durable (Odd) a représenté « une étape charnière pour le système statistique mondial », Pour lui, « Les données nécessaires pour la réalisation des Odd dépassent de loin les capacités actuelles de la plupart des systèmes statistiques nationaux » Aussi, il note que pour relever le défi, le monde devra améliorer les systèmes éprouvés de collecte de statistiques et adopter de nouvelles approches et des méthodes rentables, telles que l'utilisation de la technologie mobile et l'imagerie par télédétection. Afin d'aider les pays à réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, dont l'objectif 'Faim Zéro', la Fao a mis en place une série d'initiatives visant à renforcer les capacités de ces pays et à développer de nouveaux outils de sondage, tels que l'échelle de mesure de l'insécurité alimentaire vécue qui sert à surveiller l'insécurité alimentaire dans le monde et Agris Agris (Système intégré de recensements et d'enquêtes agricoles) qui permet de contrôler les aspects économiques, sociaux et environnementaux des activités agricoles, a expliqué José Graziano da Silva. La Fao travaille également à collecter et à harmoniser les informations reçues par les différents pays pour produire des résumés régionaux et mondiaux. Tous sont disponibles en ligne sur Faostat, une base de données statistique sur les questions liées à l'alimentation, l'agriculture, la pêche, la foresterie, la gestion des ressources naturelles et la nutrition. Il s'agit de la plus grande et de la plus complète source de données de ce genre. Faostat offre un accès facile, gratuit et libre à plus de 3 millions de données chronologiques et transversales issues de 245 pays et territoires. L'ensemble des outils développés et utilisés par la Fao aidera à établir des critères de base dont les pays se serviront pour mesurer les progrès effectués en matière de réalisation des Odd, à concevoir des politiques efficaces et à en évaluer les impacts.

 

Bamba M.

Ouattara Lancina, président de Horest « A Grand-Bassam, nous avons besoin aujourd’hui d’un plan Marshall »

lundi, 26 mars 2018 18:12 Written by

L’Association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme de grand-Bassam (Horest) organise un concert de l’espoir les 30 et 31 mars prochains. Dans quel objectif ?

Le concert de l’espoir parce tout simplement Bassam a été victime de l’attaque terroriste, le 13 mars 2016. Cela a vraiment handicapé le développement du tourisme ici à Grand-Bassam. Déjà qu’il n’y avait pas d’embellie avec les différentes crises socio-politique que notre pays a connu. Le 13 mars est venu plomber le peu d’espoir que nous avions pour relever la filière touristique à Grand-Bassam. Nous avons donc constaté une baisse drastique des activités touristiques à Grand-Bassam. Tout simplement le tourisme a pris un coup et tout cela a eu un impact socio-psychologique et économique sur la population. C’est ainsi qu’en tant qu’opérateur économique, nous avons décidé d’organiser ce concert pour dire à la population que Grand-Bassam reste debout malgré cette attaque. La sécurité est revenue, il y a la possibilité de faire beaucoup de choses.

En quoi un concert peut-il aider à redorer le tourisme à Grand-Bassam ?

Le concert de l’espoir est tout un programme. Nous avons prévu une table ronde avec le comité scientifique pour réfléchir sur le problème du tourisme en Côte d’Ivoire en général et à Grand-Bassam en particulier. Nous avons besoin de la volonté politique pour nous accompagner dans cette action parce que le tourisme est aujourd’hui un levier de développement à ne pas négliger. La preuve est là, aujourd’hui beaucoup de pays font du tourisme leur affaire. On peut citer le Maroc, la Tunisie. L’Arabie Saoudite a pris le relais. Les gens vont faire du tourisme aujourd’hui à Riyad. Nous allons ressortir les maux qui minent le tourisme en Côte d’Ivoire et arriver à proposer des solutions. La table ronde va se passer du 27 au 29 mars. A l’issue de cette rencontre, nous allons produire un livre blanc que nous allons remettre aux autorités pour leur permettre de nous aider véritablement. Aujourd’hui, c’est presqu’un impératif que le secteur du tourisme doit être accompagné parce que c’est nous qui faisons la richesse de la Côte d’Ivoire.

Les hôteliers sont-ils les seuls dans cette organisation ?

Il y a des gens qui ont vu le bien-fondé de ce développement et qui ont décidé de nous accompagner. La mairie parraine l’événement, la jeunesse communale de Grand-Bassam est avec nous, le patrimoine mondial de l’Unesco aussi. Il y a également des sociétés de la place qui nous soutiennent.

Après l’attaque du 13 mars 2016, le gouvernement vous est venu en aide…

Cela reste insuffisant. A Grand-Bassam, nous avons besoin aujourd’hui d’un plan Marshall. Qui consisterait à mettre en place un fonds de financement de nos hôtels et de nos restaurants parce qu’aujourd’hui, les banques ne nous financent pas. Il nous faut de véritables mesures d’accompagnement. L’Etat nous a apportés 200 millions. Quand vous les partagez entre 200 hôteliers et restaurateurs à Grand-Bassam, imaginez un peu ce que chacun peut avoir. Il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement pour les impôts, les factures d’eau et d’électricité. Aujourd’hui encore, nous continuons de ramasser les casseroles. Rares sont les hôteliers qui arrivent à se relever de ces malheureux événements.

Avez-vous eu la solidarité des autres hôteliers de la Côte d’Ivoire ?

Oui. Nous sommes dans des faîtières dont la Fenitourci et la Fnih qui sont partenaires à l’événement. En fait, ce n’est pas une bataille centrée seulement sur Grand-Bassam. C’est pour toute la Côte d’Ivoire.

Avez-vous déjà saisi les autorités du pays pour leur exposer vos problèmes ?

Vous savez, ce sont des débats qui continuent tous les jours que nous avons l’occasion. Mais la situation financière du pays n’est pas au beau fixe. D’autre part, il n’y a pas une volonté véritablement touristique en Côte d’Ivoire.

Quel est alors le problème si tant est que le tourisme est un levier de développement économique ?

C’est la question que nous devons poser à l’Etat, à savoir pourquoi, il ne fait pas du tourisme un véritable moteur de développement économique en Côte d’Ivoire ? En tant qu’opérateur du secteur, nous sommes convaincus que le tourisme peut être le moteur du développement du pays. Il faut que les autorités arrivent à comprendre cela déjà et à y mettre les moyens. Félix Houphouët-Boigny avait déjà pensé à cela bien longtemps avant. Dans chaque région, il y avait les hôtels Sietho, des circuits touristiques. Aujourd’hui, cela est difficile. L’Etat a tellement de priorités et puis le secteur privé non plus n’arrive pas à soutenir la filière.

Aujourd’hui, quelle est la situation exacte des hôtels à Grand-Bassam, en terme de remplissage ?

Avant l’attaque du 13 mars, on connaissait déjà des difficultés. On était à un taux de remplissage de 30%. On avait commencé à atteindre les 35% lorsqu’il y a eu l’attentat. Après le 13 mars, on est tombé complètement à zéro. Aujourd’hui, on a pu remonter autour de 13 à 15% de taux de remplissage.

Pour en revenir au concert, quel public attendez-vous ?

D’abord il est entièrement gratuit. Nous attendons les gens de tous horizons pour leur dire que Bassam est debout, Bassam est sécurisé, Bassam continue de vivre. Que la population fasse massivement le déplacement. C’est sur deux jours, les 30 et 31 mars. Il y aura de la salsa, de la rumba, de la musique populaire, du zouglou.

Quelles sont les dispositions que vous avez prises au niveau de la sécurité ?


Depuis le 13 mars 2016, il y a un contingent du Gsprqui est sur place en permanence. Sur le plan sanitaire, le Samu sera présent. Le concert de l’espoir est à sa deuxième édition et tout se passe bien. Cette année, il y un bataillon du Crs qui sera là, la gendarmerie va également déployer certains éléments, le lieu sera véritablement sécurisé. Les marins militaires nous aideront également à contenir la foule. Nous voulons dire à la population que Grand-Bassam vous attend. Nous allons vous montrer de quoi nous sommes capables. C’est l’occasion pour nous de souhaiter une joyeuse fête pâques à toute la population.

 

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