Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 6 mai 2024
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Excellence2023//Ministère de l’environnement // Les lauréats classés 2e et 3e récompensés ont reçu leurs prix

samedi, 23 décembre 2023 12:20 Written by

Les lauréats classés 2e et 3e du prix d’excellence 2023, exerçant au ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique ont reçu, hier vendredi 22 décembre, leurs récompenses des mains du ministre Jacques Assahoré Konan. Il s’agit, dans la catégorie des agents de protection des aires protégées, des sergents-chefs des Eaux et Forêts, Brahim Dembélé (2e prix) et d’Édouard Kouadio Kouman N’Guettia (3e prix). Et s’agissant des entreprises éco-citoyennes, c’est la société agro-alimentaire Sdtm-CI (Tomaci) qui est classée 2e et la Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci), pour le 3e prix. La cérémonie de remise officielle a eu lieu au cabinet du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, à la Tour D, au Plateau. Les lauréats classés 2e ont reçu chacun, un trophée, un diplôme et une enveloppe de 1 500 000 FCfa. Les gagnants du 3e prix ont reçu, quant à eux, un trophée, un diplôme et une enveloppe de 1 000 000 FCfa chacun.
A l’occasion, le ministre Jacques Assahoré Konan a invité les lauréats à poursuivre leurs efforts pour accomplir leur volonté de participer au développement de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué que ce prix représente pour son département, une exhortation à l’ensemble des hommes et des femmes, aux structures publiques et entreprises privées de droit ivoirien, à voir grand pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays moderne, en adéquation avec un environnement sain. « Il s’agit pour nous de mettre en exergue la gestion qualitative des agents des parcs et réserves et la dimension des entreprises, à prendre en compte l’aspect éco-citoyen du développement durable, incluant un système environnemental de qualité en adéquation avec la transition écologique », a-t-il souligné.
Au nom des lauréats, le sergent-chef des Eaux et Forêts, Brahim Dembélé, et Nina Kéïta Kamara, directeur général adjoint de Gestoci, ont ,à tour de rôle, exprimé leur gratitude à l’État ivoirien, et en particulier, au ministère de l’Environnement pour la reconnaissance de leur mérite. Ils ont aussi pris l’engagement de consolider les acquis mais surtout de redoubler d’efforts pour atteindre le sommet de l’excellence.

Notons que le 1er prix, doté d’une enveloppe de 10 millions de FCfa, a été remporté, en ce qui concerne les agents de protection des aires protégées, par le lieutenant-colonel Richard Zouo de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr). Et par la Société ivoirienne de raffinage, en ce qui concerne les entreprises éco-citoyennes.


M.B( Sercom)

 

Medias// Concours Challenge Social Fondation Lonaci// Voici les trois lauréats …

jeudi, 21 décembre 2023 10:16 Written by

Ils sont trois à se retrouver sur la haute marche du Concours Challenge Social Fondation Lonaci. Les journalistes Coulibaly Maryam de l’Agence ivoirienne de presse (Aip) Fatou Sylla du quotidien Fraternité matin et Traoré Tié Médandjé de la télévision privée Nouvelle chaîne ivoirienne (Nci) ont remporté respectivement les 3e, 2e et 1er prix du concours Challenge Social Fondation Lonaci. Ce concours   récompense les meilleures productions à caractère social en Côte d’Ivoire.  L’annonce a été faite le 20 Décembre 2023, par Mathieu Ekra , au nom du jury à l’hôtel Azalai- Abidjan. C’était au cours d’un déjeuner présidé par M. Coulibaly Dramane, Dg de la Lonaci et Pca de la fondation Lonaci.Ils sont trois à se retrouver sur la haute marche du Concours Challenge Social Fondation Lonaci. Les journalistes Coulibaly Maryam de l’Agence ivoirienne de presse (Aip) Fatou Sylla du quotidien Fraternité matin et Traoré Tié Médandjé de la télévision privée Nouvelle chaîne ivoirienne (Nci) ont remporté respectivement les 3e, 2e et 1er prix du concours Challenge Social Fondation Lonaci. Ce concours   récompense les meilleures productions à caractère social en Côte d’Ivoire.  L’annonce a été faite le 20 Décembre 2023, par Mathieu Ekra , au nom du jury à l’hôtel Azalai- Abidjan. C’était au cours d’un déjeuner présidé par M. Coulibaly Dramane, Dg de la Lonaci et Pca de la fondation Lonaci.Le vice-président du Jury, Mathieu Ekra a dévoilé des détails de la délibération qui s’est tenue dans une « ambiance bon enfant ». Le Jury a reçu 22 articles de taille traitant des grands genres (reportage, enquête, dossier, interview), émanant des journalistes de la presse écrite (agence de presse, presse en ligne et imprimée) et de l’audiovisuel (radio, télévision classique et numérique), a-t-il dit. « Il fallait tout de même retenir les meilleurs… Nous avons pu déceler les trois meilleurs qui sont des journalistes qui ont proposé des articles notables », a poursuivi le représentant de Dosso Boubakary, le président du Jury. Il a conseillé aux journalistes de compétir davantage pour que vive le Challenge Social Fondation Lonaci. Les articles sont notés sur 20 points à savoir la pertinence (5), l’engagement social (10) et la qualité d’écriture ou rédactionnelle (5).Avec 58 points, Maryam Coulibaly a présenté un reportage intitulé « Le Centre de guidance infantile, un demi-siècle de sacerdoce au service des enfants atteints de troubles », Fatou Sylla (59 points) a soumis un article sur « Comment favoriser l’insertion professionnelle des enfants autistes et trisomiques ? » quand Traoré Tié Médandjé (63 points) a présenté une production sur le thème « Yopougon, SOS pour le Groupe scolaire Marché ».En plus d’un trophée, ils ont reçu respectivement les sommes de 250 000 Fcfa, 500 000 Fcfa et 1,5 million Fcfa de la Fondation Lonaci qui porte ce prix.  « En participant à ce concours du meilleur reportage à caractère social de la Fondation Lonaci, ils démontrent leur adhésion à l’esprit de ce challenge et donc leur engagement à œuvrer, avec la Lonaci et sa fondation, à la recherche du bien-être de la population », s’est réjoui le président du conseil d’administration de la Fondation, Dramane Coulibaly, également directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire.Dramane Coulibaly a rappelé que chaque reportage est un plaidoyer pour l’amélioration des conditions de vie d’une frange de la population ivoirienne puisque les entités mises en avant bénéficient d’un soutien de la Fondation. Il a exalté le partenariat entre les médias d’une part, la Lonaci et la Fondation de l’autre.

Bamba Mafoumgbé

 

 

Sante //Lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire// AGL soutient les familles et les enfants vivant avec le Vih Sida

mercredi, 20 décembre 2023 18:05 Written by

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, célébrée le 1er décembre de chaque année, AGL Côte d’Ivoire a organisé les 15 et 16 décembre 2023, dans les villes d’Abidjan et de San Pédro, des séances de formation et de sensibilisation (conférences, dépistage, distribution de préservatifs), des collaborateurs de l’entreprise, contre cette maladie qui chaque année, occasionne 8000 décès sur 400.000 personnes vivant avec le Sida en Côte d’Ivoire.
AGL Côte d’Ivoire a également offert, en partenariat avec l’Ong MESSI des vivres aux familles affectées par la maladie, et organisé un arbre de Noël pour 200 enfants vivant avec le VIH-Sida, à San Pédro. Ces initiatives visent à manifester la solidarité d’AGL envers les personnes touchées par cette pathologie, d’une part et de contribuer d’autre part, à faire reculer cette maladie, grâce à la sensibilisation.
Dans la droite ligne du don d’une aire de jeu aux enfants victimes du Vih Sida dans la ville de Daloa en 2021, et la mise à disposition en 2020 de vivres et non vivres aux Ong engagées contre cette maladie, AGL Côte d’Ivoire réaffirme cette année encore, son engagement contre le Sida par la prise en charge médicale de ses salariés atteints par celle pandémie. AGL Côte d’Ivoire se positionne ainsi comme une entreprise citoyenne en première ligne dans la lutte contre le Sida et un soutien essentiel pour les organisations œuvrant contre cette maladie.
« La journée mondiale de lutte contre le Sida apparait pour AGL comme un appel à l’action, afin de soutenir les enfants, les familles et les communautés affectés par la pandémie du Vih Sida. Nous sommes donc fiers de contribuer chaque année, par nos initiatives, à faire reculer cette maladie au sein de nos services en particulier et de la population en général. », a déclaré Joël Hounsinou, directeur général de AGL Côte d’Ivoire.
Bamba M.

  

 

Bienfaisance//1ère édition du défilé de la Petite Maman // Cri de cœur pour aider les enfants aux reins fragiles

mardi, 19 décembre 2023 11:31 Written by

La première édition du défilé de la Petite Maman, qui s’est déroulée le vendredi 15 décembre 2023 au Plateau, a mis en lumière l’unité de néphrologie pédiatrique du Chu de Yopougon, et a connu un succès retentissant. Rapporte une source proche des organisateurs.
Initié par Claudine Tanoh, Petite Maman (Magazine) a choisi de mettre en avant l’unité de néphrologie pédiatrique du Chu de Yopougon, localisée à l’Insp
d’Adjamé. C’est le seul centre spécialisé dans la prise en charge des maladies rénales des enfants en Côte d’Ivoire. L’objectif principal était de collecter des fonds pour soutenir ce centre qui assure la dialyse des enfants souffrant de problèmes rénaux.
Claudine Tanoh a expliqué que le choix de cette unité était motivé par le combat du regretté Professeur Laurence Adonis Koffi, qui a œuvré pour la création du centre et la mobilisation des fonds pour aider ces enfants aux reins fragiles.
Elle a conclu en lançant un appel au gouvernement ivoirien et aux bienfaiteurs pour venir en aide à l’unité de néphrologie pédiatrique du Chu de Yopougon, afin de subventionner la dialyse des enfants.
Le Professeur Lasme Evelyne, chef du service pédiatrique du Chu de Yopougon, a souligné le besoin crucial de subventionner la dialyse des enfants, coûtant 80 000 Fcfa par séance, soit 12 millions de Fcfa par an, comparable à la prise en charge des adultes (1750 Fcfapar unité).
« On a besoin que chacun de vous soit conscient pour soutenir cette cause, afin que l’État puisse reconnaître que les enfants atteints ont besoin d’aide », A-t-elle déclaré.
La représentante de la ministre Raymonde Goudou Coffie a salué cette initiative du défilé de la Petite Maman et a exprimé la gratitude de la ministre envers l’unité de néphrologie pédiatrique du Chu de Yopougon. Très engagée pour la santé, la ministre a décidé de soutenir cette collecte de fonds avec la somme d’un million de Fcfa.
La première édition a été marquée par diverses activités, dont un film institutionnel sur l’unité de néphrologie pédiatrique, un défilé de mode, des tombolas et une vente aux enchères où un tableau a été adjugé à un million de Fcfa.
Ayoko Mensah

 

Syndicalisme//Nommé brillamment 1er vice-président de la Csi-Afrique// Le président Mamadou Soro vivement félicité par ses collaborateurs

mardi, 19 décembre 2023 08:10 Written by

Le Bureau Exécutif National (BEN) du SYNESCI, ainsi que ses militants félicitent le camarade SORO MAMADOU, Secrétaire Général de la CENTRALE HUMANISME pour sa brillante élection au poste de 1er vice-président de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) région Afrique lors de son 5ème congrès ordinaire tenu à Naïrobi du 28 au 30 novembre 2023.
Pour rappel, la CSI est la plus grande Organisation syndicale au monde à laquelle sont affiliées les centrales syndicales. La CSI compte plus de 200 millions d’adhérents dans 167 pays. Elle défend les intérêts des travailleurs du monde entier et sa première mission est de garantir les droits fondamentaux des travailleurs promus par l’OIT. C’est dans cette puissante organisation syndicale dont seuls les leaders syndicaux reconnus mondialement pour leurs actions aux côtés des travailleurs intègrent la direction que le Secrétaire Général de la CENTRALE HUMANISME, le Camarade SORO MAMADOU, assume désormais le poste de la 1ère vice-présidence pour la région Afrique. Cette Consécration est à saluer.

Bravo !!! Général, Félicitations !!! à toi

SORO MAMADOU, à l’instar des athlètes ivoiriens de renom a non seulement hissé très haut le drapeau tricolore mais aussi et surtout constitue un canal direct pour les travailleurs auprès des organismes internationaux. Pour le SYNESCI, cette ascension n'est ni usurpée ni le fruit d'un quelconque hasard. C'est l'aboutissement d'une construction savante et patiente d'une personnalité dont la réputation repose sur de solides réussites pour le bonheur du travailleur ivoirien. Homme de conviction et d'engagement, le Secrétaire Général de la CENTRALE HUMANISME et par ailleurs Secrétaire Général HONORAIRE du SYNESCI récolte aujourd'hui les fruits de ce qu'il a semé.
Les militants du SYNESCI sont reconnaissants au camarade SORO MAMADO, dont la voix compte dans ce monde, pour ce grand honneur fait aux travailleurs ivoiriens en siégeant auprès de ses pairs. C'est pourquoi le SYNESCI invite, gouvernants et travailleurs à se joindre à lui pour célébrer en triomphe cette énorme et magistrale victoire. Car c'est la côte d'ivoire toute entière qui gagne.

Nous accompagnons le camarade SORO MAMADOU de tous nos vœux de succès et de réussite dans ses nouveaux habits de vice-président de la Confédération Syndicale Internationale région Afrique.

Pour le Bureau Exécutif National Le Secrétaire Général National

EKOUN KOUASSI

 

Société//Infrastructures scolaires//Pm RobertBeugré Mambé : « L’internat tient une place de choix dans la qualité de l’enseignement »

vendredi, 15 décembre 2023 19:48 Written by

Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a relevé le 15 décembre 2023, l’importance de l’internat dans la qualité de l’enseignement. C’était à l’occasion de la double cérémonie de remise de parchemin à la deuxième cohorte de la grande distribution et de pose de la première pierre de l’internat du Lycée technique d’Abidjan.

« L’internat tient une place de choix dans la qualité de l’enseignement, en particulier pour les enfants des familles éloignées d’Abidjan et pour ceux originaires des zones éloignées de notre pays. C’est en cela que j’encourage le Ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage à faire de la réhabilitation ou de la construction des internats une priorité absolue », a soutenu Robert Beugré Mambé.
Pour le Premier Ministre, l’éducation, la formation et l’emploi sont les priorités du gouvernement. Cela s’inscrit dans la Vision 2030 du Président de la République Alassane Ouattara qui l’a exprimé lors de son discours tenu le 14 décembre 2020.

Et d’ajouter que la pose de la première pierre de l’internat est le signe d’une politique volontariste qui lance notre pays sur l’orbite empruntée par les dragons d’Asie. Ils ont bâti leur réputation et leur choix stratégique en matière économique sur deux éléments : le travail et le sérieux. Il a exhorté les jeunes à s’intéresser aux mathématiques, car tous les progrès des sciences, qu’elles soient humaines, juridiques, sociales, culturelles ou fondamentales reposent sur les mathématiques.

Le Chef du gouvernement a félicité les Ministres en charge de l’Enseignement Technique et de la Jeunesse, pour le travail remarquable qu’ils abattent pour la jeunesse. Il a également félicité et remercié les entreprises de la grande distribution qui ont accepté d’encadrer les jeunes Ivoiriens, leur permettant de se former et d’avoir droit à un emploi.
Une fois réhabilité, le Lycée Technique disposera, non seulement de plateaux techniques modernes, mais également de classes prépa TSI, de salles TIC Digital, d’un Pôle d’innovation et d’entreprenariat et d’un Centre de formation Froid – Climatisation.
La construction de l’internat et d’infrastructures connexes permettra d’obtenir six (06) blocs de résidences scolaires R+3, d’une capacité d’environ 2300 lits ; un centre médical ; un restaurant d’une capacité de 1050 places ; un espace commercial et des aires de jeu sportives.

Ce sont au total six (06) centres qui sont à réhabiliter ou à construire : le Lycée Technique d’Abidjan (LTA), le Lycée Technique de Yopougon (LTY), le Centre d’Enseignement Technique (CET) d’Adzopé, le Lycée Professionnel et Commercial de Yopougon (LPCY), l’ex Centre Bureautique de Communication et de Gestion (CBCG) et le Centre de formation des apprentis (CFA).
B. M

Source : Primature

 

Agboville //Lutte contre le travail des enfants// La Première Dame initie une campagne de sensibilisation

vendredi, 15 décembre 2023 18:12 Written by

Plusieurs centaines de producteurs agricoles, majoritairement ceux du domaine du Café-cacao des villages Wahin et Ehoueguié, dans le département d’Agboville ont été sensibilisés du mardi 12 décembre au mercredi 13 décembre 2023 sur la question de la lutte contre le travail des enfants.
C’est une initiative, de la Première dame, madame Dominique Ouattara, présidente du Comité national de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns) en collaboration avec le Comité interministériel de lutte contre la Traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cim), le Conseil du café-Cacao, et leur partenaire Cargill et la fondation internationale cocoa initiative (Ici).
L’objectif de cette campagne de sensibilisation est de faire comprendre aux populations la nécessité de protéger les enfants de la traite, de l’exploitation et du travail durant ces fêtes de fin d’année. Le thème choisi de cette campagne est : "Noël sans travail des enfants : protégeons les enfants des travaux dangereux dans la cacaoculture"
Pour l’occasion, la Première dame, Dominique Ouattara a dépêché dans le chef-lieu de la région de l’Agneby-Tiassa, une forte délégation conduite par M. Amany Michel Konan, consultant national en charge de la lutte contre le travail des enfants à son cabinet. Que ce soit dans le village de Wahin le mardi 12 décembre et à Ehoueguié le 13 décembre 2023, l’émissaire de la Première dame a expliqué aux populations fortement mobilisées que cette activité n’est pas la première du genre. Selon lui, elle fait suite à la publication des conclusions d’une enquête réalisée en 2018-2019 par Norc de l’université de Chicago sur le travail des enfants dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire. Ce rapport a révélé que 790 647 enfants travaillaient dans la production de cacao. Parmi ces enfants, 90% travaillaient pour leurs propres parents ou d'autres membres de leur famille et 85% étaient scolarisés et fréquentaient régulièrement l’école. L’analyse de ces données suggère que des enfants qui fréquentent régulièrement l’école, ne peuvent être impliqués dans le travail des enfants dans la cacaoculture que pendant les vacances scolaires où les jours non scolaires. C’est donc pour freiner ce fait que l’épouse du chef de l’Etat, a décidé de mener depuis trois ans, des campagnes de sensibilisation des populations à l’approche des périodes de congés de fin d’année et les vacances scolaires. Cette année, le cap a été mis sur le département d’Agboville. Amany Konan a fait savoir que l’objectif de cette campagne est de maintenir la vigilance des producteurs de café-cacao, des autorités locales et des parents d’élèves sur les risques de travaux dangereux et d’exploitation des enfants pendant la période des vacances et des congés scolaires et surtout de prévenir toute potentielle implication des enfants dans la réalisation de travaux dangereux interdits aux enfants de moins de 18 ans dans la production de cacao.

‘ « Chères populations, Mme la Première dame nous a confié un message pour vous. Il va y avoir bientôt les congés de Noël. Chers parents, vous savez que la Première Dame est engagée dans la lutte contre le travail des enfants. On sait que vous avez déjà été sensibilisés sur la question. Car vous avez un comité local de sensibilisation contre le travail des enfants. Mais nous sommes venus vous dire chers parents (producteurs, parents d’élèves et enseignants et autres) que les congés de Noël et vacances scolaires ne doivent pas être l’occasion de faire travailler les enfants dans les travaux dangereux qui vont mettre leur santé en péril », a-t-il affirmé et de préciser : « La Première dame n’a jamais dit que les enfants ne doivent pas aller avec vous au champ. Ils peuvent vous accompagner les jours où il n’y a pas école. Mais il y a des travaux dangereux qu’ils ne doivent pas faire une fois au champ. C’est ce que nous sommes venus vous rappeler’ »
Le sous-préfet de Loviguié, N’Guettia Josette Brou épouse Ya à l’étape de Wahin et le sous-préfet central d’Agboville , Mme Massita Diaby à l’étape de Ehoueguié, au nom du préfet de région, après avoir relevé le leadership de la Dominique Ouattara dans la lutte contre le travail des enfants, ont exhorté les populations rurales à mettre à profit les enseignements reçus au cours de cette campagne « Nous voulons d’une Côte d’Ivoire où les enfants jouissent totalement de leur droit », a déclaré Massita Diaby.
N’Guessan Jean Philippe, représentant de la Fondation Ici et Mme Bohini Élodie du Cim, ont outillé l’auditoire sur les 14 travaux légers, donc permis et 13 travaux dangereux pour les enfants de moins de 18 ans. Mme Sonia lobry, coordinatrice de la protection de l’enfance et des droits de l’homme à Cargill Afrique, le délégué régional du conseil café cacao Coulibaly Ziemogo Clément et Moussa Sawadogo président de la coopérative Scinpa, ont tous rassuré de leur engagement à accompagner la première dame dans cette lutte. Cette démarche de la présidente du Cns, a été saluée par les chefs de deux villages (Nana Akelé Oponou Marc pour Wahin et Aké Narcisse pour Ehoueguié) et leurs sujets fortement mobilisés. Ils ont témoigné leur reconnaissance à la première dame, Dominique Ouattara pour ses actions en faveur du monde paysan et rural. Ils ont pris l’engagement de poursuivre la sensibilisation sur le terrain.
Bamba Mafoumgbé ( Source: sercom)

Archibat 2023// Panel de haut niveau sur l’architecture durable et industries locales du bâtiment// Koné Bruno Nabagné( Mclu) « Il s’agit d’impacter positivement le cadre de vie actuel(…) »

mercredi, 13 décembre 2023 14:14 Written by

« Monsieur le Maire de la Commune de Port-Bouët ;

• Monsieur le Directeur de Cabinet ;

• Monsieur le Président du Conseil National de l’Ordre National des Architectes de Côte d’Ivoire ;

• Monsieur le Président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire ;

• Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs Centraux de l’Administration Publique ;

• Mesdames et Messieurs les Urbanistes, Architectes, Aménageurs, Promoteurs Immobiliers et membres des Organisations Professionnelles des secteurs, de la Construction, de l’Urbanisme et du Logement ;

• Chers Experts et praticiens ;

• Chers Amis de la presse ;

• Honorables participants ;

• Mesdames et Messieurs ;

 

 

 

Je suis particulièrement heureux de me retrouver ce jour et en ce lieu, avec l’ensemble des acteurs majeurs du développement urbain en Côte d’Ivoire, à l’occasion du Salon ARCHIBAT 2023, qui se tient pour la première fois, en ce lieu majestueux, le Parc des expositions d’Abidjan. Nous en avons ensemble rêvé, c’est aujourd’hui une réalité.
Ma joie est d’autant plus grande, que cette rencontre, ARCHIBAT, est devenu au fil des ans, une véritable institution, un salon aujourd’hui incontournable, l’un des plus grands organisés annuellement en Côte d’Ivoire.
Je voudrais donc remercier et féliciter très chaleureusement, le Conseil National de l’Ordre des Architectes de Côte d’ivoire, et son président, M. Joseph AMON.
D’abord pour le travail abattu à la tête de l’Ordre des Architectes de CI, ensuite, pour l’organisation réussie d’Archibat 2023 (cette réussite est en déjà visible), enfin, pour l’initiative de ce panel sur un thème d’actualité « architecture durable et industries locales du bâtiment ».
Ce thème, qui vise à promouvoir une architecture responsable et consciente de son rôle dans l’amélioration du cadre de vie de nos populations, sera débattu au moment même où la COP28 continue de se tenir et où les enjeux pour la préservation de la planète sont plus que jamais d’actualité.
Je remercie également les différents ordres professionnels des secteurs de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, pour leur soutien constant à ARCHIBAT qui, disais-je, est devenu au fil des années, le salon de référence pour tout ce qui traite de l’architecture et du bâtiment.
J’associe enfin à ces remerciements, tous les participants, experts, représentants d’institutions publiques ou privées, les professionnels de l’architecture, et les industries productrices de matériaux de construction, qui ont bien voulu s’associer à cet important salon.

Honorables Invités,
Mesdames et messieurs ;
Le panel qui nous rassemble ce jour, est en effet une excellente occasion pour échanger avec les professionnels que vous êtes, et partager la vision de mon département sur les enjeux de l’architecture durable ainsi que sur les défis auxquels se trouve confronté le secteur industriel local de notre pays.
Le monde traverse d’importants bouleversements climatiques, qui se traduisent par des niveaux de pluviométrie exceptionnels qui causent malheureusement des inondations récurrentes et de nombreuses pertes en vies humaines.
Parallèlement, le réchauffement climatique induit des canicules et des vagues de froid jamais observées dans certains pays, Face à ces défis météorologiques, les gouvernants prennent de plus en plus conscience de l’amenuisement des ressources naturelles, qui pendant longtemps ont semblé inépuisables.
Le tableau est alarmant.
Notre pays la Côte d’Ivoire, quoique ne représentant que 0,1% des émissions de CO2, n’échappe pas aux effets du changement climatique.
Telle est en effet, la dure réalité de ces bouleversements climatiques, qui touchent de manière globale, indifférenciée et sans distinction, toutes les populations de la terre. Ce qui impose à tous, même aux régions et aux pays les moins émetteurs, comme la Côte d’Ivoire, un effort pour sauver notre planète commune.
L’urbanisation insuffisamment contrôlée et souvent anarchique subie par nos agglomérations, a entre autres effets la colonisation des zones à risques, ce qui expose les populations vulnérables aux conséquences désastreuses des effets du réchauffement climatique que j’évoquais tantôt.
Face à tous ces effets, il nous faut faire preuve d’une extrême agilité, en adaptant nos modes de vie, notre manière de nous loger, et plus globalement, notre manière de penser la ville.
Mesdames et messieurs ;

Dans ce contexte d’adaptation, les architectes, concepteurs, avec d’autres professionnels, de notre cadre de vie, ont un rôle important à jouer.
Il leur faudra proposer une architecture résiliente, et durable.
L’architecture durable se caractérise par l’utilisation raisonnée des ressources naturelles, la minimisation de l’impact écologique des bâtiments sur l’environnement, le respect de l’écosystème, et l’amélioration de la qualité de vie des habitants.
Il s’agit ni plus ni moins, d’impacter positivement le cadre de vie actuel, sans emprunter aux générations futures.
La démarche d’une architecture durable mérite donc de s’inscrire dans chaque étape du projet de construction, dès sa conception initiale.
De façon spécifique, pour ce qui est de l’architecture durable, d’éminents experts (et vous en faites partie), s’accordent sur la prise en compte en compte des éléments suivants :
- L’orientation des bâtiments, en privilégiant une aération naturelle des pièces intérieures ;
- La performance énergétique des bâtiments, en privilégiant les énergies renouvelables ;
- La gestion des déchets issus de la construction ;
- La création et la préservation d’espaces verts dans les milieux d’habitation et de travail ;
- Le traitement systématique des eaux usées avant leur rejet dans la nature (ce qui pose la question de la construction de stations d’épuration) ;
- L’utilisation de matériaux naturels (pierre, bois, brique en terre cuite…), recyclés ou recyclables, en privilégiant la réduction de la production de CO2 lors de la fabrication des matériaux et de leur transport sur le site d’utilisation.
- Etc.

Cependant, la soutenabilité d’une telle vision ne pourra se faire sans le soutien d’un secteur industriel local dans notre pays. En effet, la production locale de matériaux, est une exigence à l’architecture durable, en ce sens qu’elle permet de valoriser les ressources naturelles du pays, réduit la pollution au carbone liée au transport, réduit le coût de revient des constructions.
Enfin, il convient de mentionner que cette production industrielle locale est créatrice d’emplois, dans un contexte national marqué par un taux de population active sans cesse croissant.

Mesdames et Messieurs ;

Notre pays est en pleine transition urbaine, avec un taux d’urbanisation de plus de 52%, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2021. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population vit en ville.
Planifier la ville nécessite donc que l’on intègre la diversité qui la compose, et que l’on prenne la pleine mesure des équilibres et tensions qui la traversent.
Parmi ces éléments de tension, il y a la maitrise de la matière foncière, qui est, elle aussi, une composante clé d’une architecture durable.
En conséquence, le Gouvernement ivoirien, via le MCLU, a axé son action sur la planification de nos villes, avec l’ambition de doter chacune d’elles d’outils de planification urbaine consensuels et pertinents, en mesure d’assurer une bonne maitrise de la croissance urbaine à l’échelle locale.
Il s’agit ni plus ni moins, d’anticiper sur la programmation et l’aménagement des équipements prioritaires, destinés au développement du potentiel économique de chaque ville, notamment des zones industrielles, commerciales, touristiques, artisanales etc.
A ce jour, toutes les trente-deux (32) villes chefs-lieux de régions, sont dotées de plans d’urbanisme directeurs. Ce travail est également en cours, au niveau de soixante-quinze chefs-lieux de département de notre pays.
Il se poursuivra avec les plans d’urbanisme de détail cette fois-ci, de certaines grandes agglomérations telles que Abidjan, Bouaké, San Pédro et Yamoussoukro, en vue d’affiner davantage notre impact sur le développement des villes ivoiriennes.

Mesdames et messieurs ;
A ce stade de mon propos, permettez-moi de rappeler les importantes réformes entreprises par mon département, qui sous-tendent cette démarche de planification urbaine durable, avec pour objectif de freiner et de maitriser l’étalement urbain.
Depuis 2020, nous avons en effet accompli des avancées notables sur le plan réglementaire, qu’il convient de rappeler.
Il s’agit notamment de :
- La loi instituant le code de l’urbanisme et du domaine foncier urbain, qui a pour objet d’organiser et de règlementer les matières relevant de la planification urbaine et de l’accès à la propriété foncière ;
- Le décret 2019-220 du 13 mars 2019, instituant un système de référence terrestre, un système de référence altimétrique, et un système de représentation plane ;
- Le décret 2019-221 du 13 mars 2019, instituant l’identifiant unique du foncier en Côte d’Ivoire ;
- Le décret instituant le système intégré de gestion du foncier urbain (SIGFU), dont le centre de production a été inauguré le 24 aout 2021.
Cette plateforme permettra d’instaurer dès 2024, une vision intégrée de la gestion du foncier urbain, en rupture avec la multiplicité et l’hétérogénéité des systèmes existants.
Elle permettra de renforcer la sécurité de l’ACD tout en réduisant de façon substantielle les procédures d’acquisition et les délais de délivrance de ce titre définitif de propriété ;

- Le décret portant organisation des procédures d’élaboration, d’approbation, et d’application des plans de lotissement, qui introduit l’obligation d’immatriculation préalable des terres avant tout projet de développement urbain (titrement massif) ;
-
- Le document cadre de la politique nationale de la ville (PNV), avec cinq (05) axes stratégiques que sont :
-
i) le renforcement de la gouvernance autour de la ville durable, ii) la promotion des villes inclusives, iii) la promotion des villes productives, iv) la promotion des villes vertes et résilientes, et de la prévention des risques, v) et le développement des capacités et des savoirs.

Mesdames et messieurs ;

En ce qui concerne la question de l’habitat, le cadre règlementaire et législatif a lui aussi été renforcé, afin de mieux organiser le secteur de la construction. On peut citer entre autres :
- La loi n°2019-576 du 26 juin 2019, instituant le code de la construction et de l’habitat, qui définit le rôle de chaque acteur de la construction et de l’habitat. Cette loi rappelle, entre autres, l’obligation faite aux maitres d’ouvrage de recourir à un architecte pour tout projet de construction.
Elle appelle également au respect des normes en vigueur en matière d’efficacité énergétique et environnementale ;

- L’arrêté interministériel 134/MPEER/MCLU, du 18 novembre 2020, qui fixe les mesures d’efficacité énergétique dans les bâtiments, leur domaine d’application, ainsi que les modalités d’évaluation de la conformité.
Notre pays est le premier dans l’espace communautaire, à avoir transposé cette directive de l’UEMOA.
Cela traduit clairement, la volonté du Gouvernement, de maitriser la consommation énergétique nationale, et de s’assurer d’une gestion optimale de la consommation énergétique par les usagers, à travers un audit énergétique périodique.

Enfin, en vue de redynamiser la production locale de logements abordables, le Gouvernement a procédé à une refonte du secteur de l’habitat, avec, entre autres, la création de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), dorénavant chargée de la mise en œuvre et de la coordination de la politique nationale de l’habitat en Côte d’Ivoire ainsi que des mécanismes et instruments financiers qui soutiennent cette nouvelle politique.

Mesdames et messieurs ;
Parallèlement à toutes ces réformes, certains projets confortent la volonté du Gouvernement à créer un écosystème favorable à une architecture durable. Il s’agit notamment de :

 

- La construction de la Tour F de la cité administrative du Plateau. Cette sera un bâtiment certifié EGDE, répondant aux standards des bâtiments dits écologiques, ce qui traduit la volonté du Gouvernement d’impulser la vulgarisation des bâtiments écologiques et de promouvoir une architecture durable ;

- L’élaboration en cours de standards minimums pour les bâtiments écologiques en Côte d’Ivoire, en lien avec le Ministère en charge de l’environnement et le Global Green Growth Institute (GGGI), qui prendront en compte nos réalités locales;

- Le projet de formation professionnelle dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire (projet ProFERE), lancé en mars 2020.

Ce projet vise à augmenter la disponibilité en main d’œuvre qualifiée, et à favoriser une gestion locale spécialisée des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique;

- L’élaboration, en lien avec le Ministère en charge de l’industrie, d’une stratégie pour le développement d’un cluster dédié aux matériaux de construction, à l’ameublement et aux équipements, avec l’ambition d’en faire un véritable catalyseur du secteur de la construction.

Cette stratégie tiendra compte, bien évidemment, du contexte environnemental dans notre pays ;


- La réalisation d’une campagne de sensibilisation aux économies d’énergies dans les villes qui abriteront la CAN. Cette campagne est dénommée semaine de l’efficacité énergétique ;

- La réalisation du programme d’urgence de 25 000 logements sociaux à Abidjan, et à l’intérieur du pays, notamment à Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro et San Pédro, qui devrait stimuler la production locale de matériaux de construction.


Mesdames et Messieurs ;
Telles sont quelques-unes des avancées récentes de mon département, avancées qui servent de socle à l’action quotidienne de vos nobles professions, vous acteurs du cadre bâti.
Le cadre d’échanges que nous offre ce panel et de façon plus générale, ce salon, est donc une lucarne à saisir collectivement, pour challenger nos idées, en proposer de nouvelles, et réviser nos approches si cela s’avère nécessaire, car, il n’existe pas de modèle universel d’une architecture durable, réplicable d’un pays à l’autre.
Notre pays doit se construire son propre modèle, soutenu par une industrie locale forte, tenant compte de ses spécificités, de son environnement, et des urgences du moment pour nos populations.
Ce modèle ne doit certainement pas s’arrêter aux portes de la ville d’Abidjan, qui cristallise l’essentiel de notre attention, vu son statut de capitale économique.

Conformément à la vision de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Chef de l’Etat, ce modèle doit s’étendre vers les villes moyennes et secondaires de notre pays.
Cette ambition, qui nous engage sur le long terme, nécessitera la coopération de tous : l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les professionnels, mais également les citoyens et les associations.
Je reste donc particulièrement attentif, aux initiatives en provenance de tous les acteurs de notre secteur, qui vont dans le sens de la durabilité des constructions.

Honorables Invités,
Mesdames et messieurs ;

Je ne saurais terminer mes propos, sans renouveler mes remerciements, au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire et du Gouvernement, aux organisateurs de ce salon, aux différents ordres professionnels, en particulier au Conseil National de l’Ordre des Architectes et à son partenaire, Axe Marketing, ainsi qu’aux entreprises du secteur de la construction.
Je souhaite à toutes et à tous, un excellent panel et des échanges à la fois fructueux et constructifs, qui j’en suis convaincu, nous permettront d’éclairer le concept d’architecture durable, d’esquisser des perspectives, de définir des priorités et des orientations, qui structureront notre action à venir.
Sur ce, je déclare ouvert le panel de haut niveau sur l’Architecture et les industries locales du bâtiment
Je vous remercie. »


Bruno Nabagné KONE
Conférence inaugurale


MARDI 12 DECEMBRE 2023

Parc des Expositions, route de l’aéroport FHB

 

 

Immobilier // Koné Bruno à l’ouverture à Abidjan de la 9è édition d’Achibat // « Il faut minimiser l'impact écologique de l'architecture sur l'environnement »

mercredi, 13 décembre 2023 08:53 Written by

La neuvième édition du Salon international de l'architecture et du bâtiment ( Archibat ),une plate-forme de rencontre biennale des architectes, des urbanistes, de aménageurs et des acteurs du développement urbain, a ouvert ses portes le mardi 12 décembre 2023 au Parc des expositions d'Abidjan.
A la tribune, Ismael Boga N'Guessan, le commissaire général de Archiba 2023, a précisé que ces assises, où il est attendu environ 30.000 visiteurs, seront meublées par des panels, des conférences, des expositions et des rencontres grand public.
A l’occasion, M. Joseph Amon, le président du Conseil national de l'ordre de architectes de Côte d'Ivoire ( Cnoa) a dit : « En adoptant l'architecture durable comme moyen de relever les problèmes environnementaux, de promouvoir la résilience climatique et de créer un avenir plus vert et plus durable, nous architectes ivoiriens et ouest ivoiriens, reconnaissons le besoin urgent de relever les défis environnementaux et de promouvoir le développement durable tel qu'édicté par les Nations-Unies »
Non sans expliquer qu'il s'agit pour les architectes de s'approprier les 17 ODD afin d'élaborer une approche dans la conception de projets qui donne la priorité à l'intégration de considérations environnementales, sociales et économiques et créer des bâtiments et des espaces qui minimisent les impacts négatifs sur la planète.
Pour y arriver, a souligné le président du Cnoa, les architectes disent vouloir s'appuyer sur des industries locales dynamiques, fortes et résilientes. « Les architectes veulent concevoir avec les industriels locaux des bâtiments adaptés qui puissent évoluer et répondre aux besoins des populations face au changement climatique », a promis M. Amon.
Au nom du gouvernement ivoirien, Koné Bruno Nabagné, ministre de le Construction, du logement et de l’urbanisme, a félicité les organisateurs dudit salon qui est désormais devenu une tradition en Côte d’Ivoire. L’édition 2023 enregistre la participation des présidents de l’ordre des architectes des autres pays membres de l’Uemoa.
Koné Bruno qui a salué l’engagement des architectes ivoiriens aux côtés du gouvernement ivoirien, a dit qu’il faut proposer une architecture résiliente et durable. « Il faut minimiser l'impact écologique de l'architecture sur l'environnement », a -t-il dit dans son discours à l’ouverture des travaux.
Poursuivant, M. Koné a insisté sur la nécessité d'une « architecture durable » respectueuse des Objectifs de développement durable (ODD). Notre pays n'échappe pas aux effets du changement climatique. Ce qui impose à tous un effort pour sauver notre planète... L'urbanisation est souvent anarchique dans nos agglomérations », a-t-il déploré.
Aussi, dans la foulée, le ministre de la Construction a indiqué qu'en Côte d'Ivoire, le taux d'urbanisation est de 53%. « Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, la moitié de la population vit en ville. A ce jour, toutes les 32 villes sont dotées de plans d'urbanisme directeur », a fait savoir M. Koné révélant qu'en Côte d'Ivoire, à ce jour, le déficit en logement se chiffre à 833.000 unités.
« Le déficit en logement est un défi pour nous gouvernants, mais c'est une opportunité pour vous industriels », a estimé le ministre Koné Bruno. A noter 154 entreprises exposantes et plus de 30.000 visiteurs sont attendus à ce salon qui a pour thème : « Architecture durable et industries locales »
Bamba M.

Planification familiale //12e Réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou// La Côte d’Ivoire augmente sa contribution financière de 400 millions Fcfa à 2,5 milliards Fcfa

lundi, 11 décembre 2023 16:09 Written by

A l’ouverture de la 12e Réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou, le 11 décembre 2023 à Abidjan, le Premier Ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a annoncé une augmentation de la contribution financière de la Côte d’Ivoire de 400 millions Fcfa à 2,5 milliards Fcfa, marquant ainsi son adhésion à la planification familiale et sa détermination à faire avancer les questions de santé reproductive.

En plus de l’augmentation de sa contribution financière, la Côte d’Ivoire, selon le Chef du gouvernement, entend renforcer l’accès des femmes à la gratuité de la planification familiale sur toute l’étendue du territoire national, notamment, pour les adolescents et jeunes dans tous les établissements sanitaires, l’institution de semaines nationales d’intensification de la planification familiale, ainsique œuvrer à la disponibilité des produits contraceptifs.

Pour le Premier Ministre, cette 12e Réunion dont le thème est : « Genre et santé reproductive : les stratégies pour un changement social et comportemental en faveur de la jeunesse », s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat de mettre la jeunesse au cœur de toutes les initiatives de développement. Et d’ajouter que cette réunion vise à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer.

La Côte d'Ivoire a également pris la décision stratégique de prioriser la planification familiale dans le but de contribuer à la régulation de la croissance démographique et à une réduction significative de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. L'objectif visé consiste à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer, passant de 25,5% en 2022 à 32,3% d'ici la fin de l'année 2025.

La Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, a enregistré un nombre important d’utilisatrices de méthodes contraceptives modernes, avec un total de 121 000 nouvelles utilisatrices. Ce chiffre place le pays en tête en ce qui concerne l'adoption de nouvelles méthodes contraceptives, tandis qu'il occupe le deuxième rang en termes de prévalence contraceptive, avec un taux de 25,5%, juste après le Burkina Faso qui affiche un taux de 28,3%.

Robert Beugré Mambé a rappelé les efforts du gouvernement à renforcer les services dédiés à la mère et à l’enfant. A savoir un programme ambitieux d’investissement en infrastructures, en ressources humaines et la mise en place de stratégies et d’interventions ciblées en faveur des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans.
Ayoko Mensah

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