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samedi 27 juillet 2024
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Auto –école / / Sécurité routière, tournée à l’intérieur du pays// Koko Guillaume donne sa position

vendredi, 26 juillet 2024 09:51 Written by

Fraichement rentré de France, Koko Guillaume, le président de l’Union nationale du patronat des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAPAE-CI), a jeté un regard rétrospectif sur lancement de la 18ème édition de la sécurité routière qui a eu lieu le mercredi 3 juillet 2024 C’était le jeudi 18 dans les locaux de sa structure à Angré. D’emblée, il a, au nom de tous les membres de l’UNAPAE-CI traduit leurs félicitations à Kouakou Etienne, le nouveau Directeur général de l’OSER. «(…) Nous lui souhaitons la bienvenue et profitons de l’occasion pour également lui formuler nos vœux de plein succès dans ses nouvelles fonctions », a-t-il dit.
Abordant la question de la sécurité routière, il a fait le commentaire suivant : «(…) Dans le commun des mortels, on dit souvent que c’est l’affaire de tous. Donc, il faut toujours rappeler aux automobilistes les règles élémentaires de la bonne conduite. Il faut toujours leur faire comprendre que la sécurité routière est une question de vie ou de mort. Vu que l’automobile évolue, de même que la route avec beaucoup de signalisations, Il faut chaque fois faire des piqures de rappel. C’est alors important qu’on fasse des semaines de sécurité routière. C’est en cela que nous avions apprécié ce lancement au cours duquel, chaque automobiliste a été exhorté à la prudence en temps de pluie, comme c’était le thème d’ailleurs », a indiqué Koko Guillaume.
Avant de souligner que les conduites sont variables en fonction des temps et des saisons. «(…) En temps de brouillard, nous n’avons pas les mêmes conduites qu’en temps de saison sèche. Les semaines de sécurité routières rappellent également le civisme et la courtoisie à observer une fois qu’on est au volant, car la route », à faire savoir Koko Guillaume. Qui, faisant d’une pierre deux coups, s’est prononcé sur le Haut Conseil des auto –écoles de Côte d’Ivoire. Avec pour objectif de réorganiser un peu encore les auto-écoles, de sorte à leur permettre de parler d’une seule unique et même voix. A cet effet, dit-t-il, nous faisons actuellement le tour des villes, de sorte à sensibiliser nos camarades à tenir une Assemblée générale constitutive et élective.
Koné De Sayara

Transport urbain// Renforcement du parc automobile de la Sotra//Amadou Koné rassure le personnel et les usagers

jeudi, 25 juillet 2024 10:25 Written by

Le ministre des transports Amadou KONE a effectué une visite à la Société des Transports Abidjanais (Sotra) le mercredi 24 juillet 2024. Cette visite qui marque un tournant décisif dans la stratégie nationale visant à revitaliser la Sotra, a permis au ministre des transports de dévoiler un ensemble de mesures ambitieuses conçues pour renforcer la dynamique de modernisation de l’entreprise et ce, en réponse aux défis actuels ainsi qu’aux besoins croissants de mobilité des populations.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé, l'arrivée d'ici à fin décembre de près de 300 autobus neufs et d'une dizaine de bateaux-bus pour renforcer le parc automobile de la Sotra dont 629 sur un total de 2053 autobus sont immobilisés actuellement du fait d'actes de vandalisme, d'accidents de la circulation et de pannes.
Ces initiatives, développées en étroite collaboration avec les dirigeants de la Sotra, visent à améliorer significativement la qualité des services offerts, optimiser l'efficacité opérationnelle et promouvoir la protection environnementale de nos systèmes de transport. Au nombre des mesures annoncées par Amadou Koné, des investissements conséquents dans la flotte de véhicules, l’amélioration des infrastructures clés, ainsi que des initiatives innovantes pour assurer une meilleure utilisation des transports en commun à travers Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur du pays.
Situation du parc automobile de la Sotra
La Sotra dispose à ce jour de 1424 autobus en circulation sur un total de 2 053 autobus (dont 629 immobilisés pour pannes, visite technique, actes de vandalisme, etc.). Pour y remédier, un programme de réhabilitation du parc a été initié en partenariat avec le constructeur Iveco. Il vise à réhabiliter 335 véhicules à fin septembre 2024 et 294 véhicules pour fin décembre 2024 (soit un total de 629 véhicules à réhabiliter avant fin 2024).
« Pour le renforcement du parc, 300 autobus neufs et 50 cars VIP ont été commandés. Un projet a été lancé pour la construction du plus grand dépôt à Bingerville, sur une superficie de 10 hectares, pour l’année 2025 », a annoncé le ministre Amadou Koné.
Projet de montage de minibus Iveco
C’est également dans la même perspective qu’un accord a été signé toujours avec Iveco en vue du montage de plusieurs minibus. Lancé en janvier 2022, la première vague de véhicules montés, a servi principalement au projet de renouvellement du parc des minicars de transport en commun, communément appelés « Gbakas ». Ces véhicules ont été livrés aux transporteurs via le fonds de développement du transport routier (Fdtr). Le projet a été freiné par la crise internationale due à la guerre en Ukraine. Cependant, il suit son cours et une soixantaine de minibus seront montés dans les jours à venir dans les ateliers de Sotra Industries, a annoncé le ministre Amadou Koné.
Transport fluvio-lagunaire et retard du paiement des salaires
Afin de couvrir l’insuffisante du plan d’eau lagunaire par les bateaux-bus Sotra, le gouvernement à travers le Ministère des Transports prévoit l’acquisition de 25 bateaux-bus dont 10 prévus avant fin 2024. Mais également la construction future d’un chantier naval qui servira à monter localement de nouveaux bateaux-bus et à entretenir les bateaux existants, aussi bien pour la Sotra que pour les autres acteurs du secteur. Autre raison du déplacement du ministre Amadou Koné à la Sotra, le paiement effectif des salaires du mois de juin 2024, qui a connu un retard et qui selon la Direction Générale de la société, est lié à des problèmes de trésorerie. En effet, les charges de l’entreprise (carburant, entretiens et pièces de rechange, salaires, etc.) sont en constante progression, contrairement aux coûts du ticket et des cartes de bus restés inchangés depuis 30 ans (1994), a justifié la direction de la Sotra.
Ainsi, après un retard de paiement, les salaires furent effectivement payés à la satisfaction de tous. Le Paiement des salaires du mois en cours (juillet 2024) se fera également incessamment, a promis le Directeur général de la Sotra, M. Meité Bouaké. Aussi, selon lui 3 millions d'euros soit plus de 1,996 milliard de Fcfa en pièces de rechanges ont été reçus de Iveco, le constructeur automobile. Il a ajouté que la première phase de réhabilitation des véhicules sera terminée en septembre et la seconde phase en fin d'année.
Notons qu’avant les allocutions, le ministre Amadou Koné a effectué une visite guidée du site des véhicules immobilisés, du chantier naval et de l’atelier de montage des minicars. Cette visite que le ministre des Transports annonce périodique dans le cadre du suivi des projets annoncés.

Bamba Mafoumgbé( sercom)

Vie d’entreprise //Excellence dans le secteur de l’éducation nationale//ABIDJAN TERMINAL soutient l’accès des jeunes filles aux filières scientifiques en Côte d’Ivoire

lundi, 22 juillet 2024 12:14 Written by

Abidjan Terminal, filiale d'AGL (Africa Global Logistics), et opérateur du 1er terminal à conteneurs du Port d'Abidjan, a célébré le 18 juillet 2024 au palais de la culture d’Abidjan, les meilleures jeunes mathématiciennes de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 18e édition du concours Miss Mathématique. Les lauréates de la compétition ont reçu de la part de l’opérateur portuaire des équipements informatiques et des kits scolaires.
Ce concours, auquel participe plus de 500 jeunes filles se positionne comme une plateforme de valorisation des meilleurs talents en mathématique à travers la Côte d’Ivoire. Initié par la Société mathématique de Côte d'Ivoire dans le but de susciter l'intérêt des jeunes filles pour les disciplines scientifiques, cette compétition met en lumière les meilleures élèves des classes de Terminale C et E, ainsi que du niveau troisième.
En soutenant cette initiative, Abidjan Terminal contribue ainsi à l'émergence de talents féminins dans le domaine des sciences et renforce la place des femmes dans le secteur de la recherche scientifique en Côte d'Ivoire et en Afrique.
« Abidjan Terminal fait de l’inclusion féminine un axe majeur de sa politique de promotion de la diversité. A ce titre, le concours miss mathématique revêt pour nous un caractère important car il symbolise la continuité de notre engagement à promouvoir la place des femmes dans tous les secteurs, y compris dans les sciences. A toutes les lauréates, nous adressons nos vifs encouragements à poursuivre leur parcours en recherchant l’excellence à tous les niveaux. Abidjan Terminal continuera de soutenir ce genre d’initiative qui vise à promouvoir l’excellence au sein de la gent féminine. », a déclaré Asta-Rosa CISSÉ, Directrice générale d’Abidjan Terminal.
« Nous sommes heureux et fiers de l’engouement que suscite de plus en plus le concours miss mathématique. C’est la preuve que les sciences font moins peur à nos filles. Il y a toutefois encore beaucoup de chemin à parcourir pour briser le mythe autour des sciences, c’est pourquoi nous félicitons les entreprises comme Abidjan Terminal qui nous aident par leur appui, à promouvoir cette discipline et l’excellence en Côte d’Ivoire. », a indiqué le professeur Saliou TOURÉ, président de la Société Mathématique de Côte d'Ivoire.
Abidjan Terminal est résolument engagée dans la promotion de l'excellence scolaire et la formation des jeunes, en mettant un accent particulier sur les filles. L'entreprise soutient également diverses initiatives visant à intégrer les femmes dans le secteur de la logistique, notamment à travers l'organisation WILA (Women In Logistics) en Côte d'Ivoire. En matière d'éducation, Abidjan Terminal a financé plusieurs projets de rénovation d'écoles, distribué des kits scolaires et des bourses d'études, et offert des stages de perfectionnement aux jeunes
B. M( Sercom)

Vie d’entreprise// Centre des grands brulés de Cocody // La CIE et la Fondation Eranove conjuguent leurs efforts pour améliorer les conditions de soins

lundi, 22 juillet 2024 11:20 Written by

Le Jeudi 11 Juillet2024, lors d'une cérémonie officielle, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité en partenariat avec Fondation Eranove ont fait un don au centre des grands brulés de Cocody.
La compagnie ivoirienne d'Électricité (CIE) et la fondation Eranove ont uni leurs forces pour apporter un soutien significatif au centre des grands brûlés de Cocody après le don fait en 2021.
La CIE engagée avec la Fondation Eranove, ont choisi de soutenir le centre des grands brûlés de Cocody, qui demeure le seul centre de santé publique qui assure la prise en charge des personnes victimes de brûlures. Ce centre joue un rôle crucial dans la prise en charge médicale et psychologique des patients.
Le don de la CIE et de la fondation Eranove est d’une valeur de 20 000 000 FCFA. L’opération au sein de ce centre de santé a porté sur la rénovation de la salle de réanimation. Cette salle de réanimation qui était confrontée à un problème d’étanchéité, à un déficit d’équipements médicaux et à un mauvais état des prises et interrupteurs électriques, a été rénovée.
En plus de ces travaux, des médicaments et un lot d’équipements médicaux constitué de 4 lits d'hospitalisation, 4 moniteurs de surveillance, 3 seringues électriques, 3 pèse-personnes, 3 pèse-bébés, 10 cupules inox et 1 chariot d'urgence ont été remis lors de la cérémonie.
M. AKA GUY MARC, Secrétaire Exécutif de la Fondation s’est réjoui d’être ‘’aux côtés de la CIE pour cette action de solidarité à l’égard du centre des grands brûlés’’, en réitérant l’engagement de l’entreprise à œuvrer pour l’implémentation d’actions sociales susceptibles d’améliorer durablement les conditions de vie des populations.
« Notre engagement sociétal et solidaire au service de la vie, s’affirme sur nos trois axes d’intervention que sont le développement de proximité, l’éducation et la santé.Sur l’axe de la santé auquel se rapporte la cérémonie de ce jour, la Fondation entend contribuer au dispositif de prévention contre les maladies qui constituent un problème de santé publique. Elle apporte également une assistance aux établissements sanitaires afin de contribuer à la bonne prise en charge des personnes vulnérables et des populations des zones rurales » a-t-il dit .
Représentant le Directeur Général de la CIE lors de cette cérémonie, M. LAGO SOSTHENE, Secrétaire général de la CIE ‘’Cette action s'inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) de la CIE, démontrant ainsi son engagement envers la communauté et sa volonté de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations. Ces ressources permettront d'améliorer les conditions de traitement et de rétablissement des patients, en offrant des soins de qualité et en créant un environnement propice à leur guérison’’.
La CIE et la fondation Eranove ont exprimé leur fierté de soutenir le centre des grands brûlés de Cocody et ont souligné l'importance de la solidarité et de l'engagement envers les plus vulnérables de la société. Ils ont également appelé d'autres entreprises à suivre leur exemple et à contribuer de manière significative aux initiatives sociales et humanitaires’’
Grâce à cette action, la CIE et la fondation Eranove démontrent leur volonté de jouer un rôle actif dans le développement social de la Côte d'Ivoire.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

Presse// Lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire// La HABG renforce les capacités des journalistes ivoiriens

lundi, 15 juillet 2024 16:37 Written by

« Mécanisme de protection efficace des lanceurs d’alerte : outil essentiel dans la lutte contre la corruption » Voilà l’équation que la Haute Autorités pour la Bonne Gouvernance (HABG) tente de résoudre. Comment contribuer donc à venir à bout de la corruption qui prend de l’ampleur en Côte d’Ivoire ? Le sujet a été largement discuté au cours de l’atelier organisé à cet effet et qui a rassemblé une vingtaine de journalistes au siège de la HABG à Abidjan- Cocody. C’était le vendredi 12 juillet 2024.
Avec pour formateur le lanceur d’alerte, Jimmy Kandé, directeur Afrique de l’Ouest de la Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte d’Afrique Francophone (PPAAF).
Pour Jimmy Kandé, seule une enquête fouillée avec des preuves concrètes, ne visant pas la personne d’un individu, mais qui met à nu un système, un dysfonctionnement contribue à la prise de décisions fortes. Dès lors, estime-t-il, toute activité jugée illégale devrait intéresser le journaliste d’investigation.
Le lanceur d’alerte, souligne le président de la PPLAAF, étant une personne qui révèle des informations relatives à des activités illégales ou illicites dans une entreprise où elle travaille et dont elle a été témoin, sonne l’alerte pour permettre aux journalistes de creuser et d’éclairer l’opinion. Il est dès lors complémentaire au travail du journaliste.

Pour la HABG, en plus des textes de loi, il faut renforcer la capacité des journalistes ivoiriens engagés dans l’investigation. Elle a décidé ce vendredi 12 juillet au lendemain de la célébration de la journée africaine de lutte contre la corruption célébrée les 11 juillet de chaque année, de rappeler le rôle crucial que peut jouer les journalistes d’investigation dans la prévention et la lutte contre ce fléau qui gangrène la société.
« Il nous est apparu nécessaire de vous associer. Vous qui demeurez des acteurs et partenaires importants dans le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption et infractions assimilées dans notre pays. Vous avez un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la corruption et les dysfonctionnements qui pourraient survenir dans nos administrations et nos entreprises. Vous êtes les yeux et les oreilles de la société, chargés de mettre en lumière les abus et les injustices qui peuvent nuire au bien-être de nos concitoyens », a indiqué Désiré Dago Djiriga, secrétaire général de la HABG, rappelant ce que le président de l’institution, Zoro Bi Epiphane attend des journalistes dans ce combat.
« De manière spécifique, il vous est demandé de mener des enquêtes approfondies pour mettre en lumière les pratiques de corruption et les abus de pouvoir, de dénoncer les cas de corruption et de sensibiliser l’opinion publique sur ce fléau, de respecter les règles professionnelles et éthiques de la profession de journaliste en vérifiant les sources, de constituer un instrument de pression sur les autorités pour qu’elles prennent des mesures concrètes contre la corruption en poursuivant en justice les responsables « , a-t-il précisé à l’ouverture de l’atelier de renforcer des capacités des journalistes d’investigation.
« Ce que je retiens de cette séance, c’est la nécessité d’approfondir et de renforcer nos capacités. Parce que le métier que nous faisons nécessite des connaissances accrues. Le domaine, il est complexe. Il faut s’armer de beaucoup de rigueur pour ne pas exposer, ruiner la vie des gens. J’ose espérer que chacun a pu tirer des leçons de cette formation dispensée par monsieur Kandé à qui je dis un grand merci », a insisté Achiaou Jacques III, directeur de la sensibilisation et de l’éducation de l’HABG au terme de cet atelier
Bamba mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Syndicalisme//7ème congrès ordinaire Fesaci Cg // Traoré Yakouba plébiscité par les congressistes

samedi, 13 juillet 2024 19:04 Written by

L’image est belle. Et elle traduit l’atmosphère de convivialité dans laquelle s’est tenu, le samedi 13 juillet 2024, au Plateau, le 7ème congrès ordinaire de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire Confédération Générale (Fesaci Cg). Au cours de ces assises, il a été procédé à l’élection d’un nouveau Secrétaire général Confédération général en remplacement de feu Traoré Doya rappelé à Dieu le 2 octobre 2023.
Lu par le camarade Yao N’Dri, l’ordre du jour a été approuvé par tous les congressistes. Les choses sérieuses ont donc commencé, conformément d’ailleurs aux règles et statuts intérieurs de cette Centrale syndicale, par l’élection des membres du bureau du Conseil syndical ayant justement pour mission de conduire les assises. Ici, sur quatre candidats, c’est le camarade Chérif Ibrahima qui est largement venu en tête, suivi de Dally Niagoh. Ensemble avec les deux autres candidats, ils ont eu la charge de conduire les travaux, qui se sont d’ailleurs déroulés en toute sérénité. Ils ont réceptionné les candidatures de deux prétendants au poste de Secrétaire général Confédération générale de leur faitière. Si le camarade Konaté Seidou a lui-même présenté sa candidature, celle du camarade Traoré Yakouba, a été présentée par Adama Diabaté. La suite des évènements va lui donner raison, car son filleul a été plébiscité par l’ensemble des congressistes. Après quoi, les membres du bureau du Conseil syndical confédéral, composés de Soro Gognaniga, Kouiamédo Etienne, Doué Daniel, Ouraga Jean Louis et Hai Florence, ont été élus et enfin les membres du Commissariat aux comptes. Ici, c’est Bayogo Dagah qui l’a emporté, suivi de Touré Abiata et Manouac Bagui.
A l’issue de toutes ces élections, l’on retient donc que c’est le camarade Traoré Yakouba qui a désormais la charge de conduire la destinée de la Fesaci Cg pour ce premier mandat officiel après le rappel à Dieu de feu Traoré Doya. Il faut rappeler à toutes fins utiles que juste après son décès, l’intérim a été assuré par le son adjoint le camarade Kra Félix pour achever le mandat en cours jusqu’au 14 mars 2024.
Ainsi, un premier congrès a été organisé le 23 mars 2024 au cours duquel il a été constaté qu’il n’y a pas assez de moyens pour l’organisation du congrès ordinaire. Réunis pour une seconde fois le 11 mai 2024, les membres du bureau du conseil syndical, ont fixé la date du 13 juillet. Ce qui é été fait en bonne et due forme. Sitôt porté à la tête de Fesaci Cg, Traoré Yakouba a tenu un discours rassembleur, résolument tourné vers l’explosion de l’Ivoirien nouveau épris d’amour réel pour son pays. Oui, une Côte d’Ivoire qui doit prendre toute la place qui est la sienne dans le gotha de la planète, affirmant ceci : « (…) Ici et maintenant, je parie devant vous, de gagner toutes les batailles syndicales qui vont s’imposer à la Côte d’Ivoire », a-t-il promis sans fioritures.
Koné De Sayara.

 

Loisir//Colonie de vacances d'Etat// 240 petits colons à la découverte de Korhogo

samedi, 13 juillet 2024 18:55 Written by

C'est l'institut national de la santé publique (Insp) d'Adjamé à Abidjan, a servi de cadre à la cérémonie de mise en route de quelque 240 enfants pour la Colonie de vacances d'Etat. Cette cuvée 2024 qui se déroulera du 13 au 28 juillet à Korhogo, la capitale de la région du Poro, connaît ainsi une affluence-record, dépassant l'initial quota de 150 enfants âgés de 7 à 14 ans.
Au nom du ministre du tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, Mme Isabelle Anoh, Directrice générale des Loisirs, a réitéré l'engagement du ministère d'offrir des vacances enchantées à ces enfants dont les parents vouent une confiance infinie à ce jamboree étatique. Autour du thème : « Loisirs et vacances, moyen d'éducation, de ressourcement et de bien-être », cette immersion en pays Sénoufo, à en croire la DG, est une opportunité inouïe de découverte la Sublime Côte d'Ivoire à travers les richesses culturelles, naturelles et patrimoniales du septentrion du pays. Et Mme Anoh d'indiquer que le professionnalisme de ses équipes dédiées, avec en prime, la bienveillance de celles-ci, sont le gage d'un succès avant-coureur. Et d'inviter les promoteurs de camps, centres aérés et colonies de se conformer aux exigences régaliennes en obtenant les autorisations requises, à la Direction générale des Loisirs. Par la même occasion, elle invite les parents à y veiller avant de leur confier leurs enfants.
Direction opérationnelle de cette expédition, la Direction des parcs de loisirs, d'attraction et des jeux numériques (DPLAJEN) sous la férule de Mamadou Keita, a mis les petits plats dans les grands pour offrir deux semaines inoubliables aux enfants. Indiquant que ce rassemblement estival est, certes, une opportunité pour se divertir et s'amuser, mais aussi et surtout, un incubateur de socialisation et de formation à la citoyenneté.
L'une des innovations majeures de cette édition, est l'invitation des parents, le samedi 27 juillet, à la fête de fin de colonie dans la capitale du Poro. Avec à la clé, une offre d'un circuit touristique et ludique sur mesure pour (re) découvrir la pépite qu'est Korhogo et sa région.
Ayoko Mensah( Sercom Mintourisme l)

Religion / /De retour de la Mecque// Hadja Djénéba Diaby fait des bénédictions pour tout le pays

dimanche, 07 juillet 2024 19:21 Written by

Parée d’un Bazin riche tout blanc, sourires aux lèvres, le regard scintillant, Hadja Djénéba Diaby, épouse de El Hadj Drissa Diaby, président de l’Association des détenteurs de taxis compteurs et communaux de Côte d’Ivoire (Adtcc-CI), affectueusement appelé Diaby TV2 dans le secteur du transport terrestre, a formulé des bénédictions de longévité, de santé de fer et de prospérité pour toute la Côte d’Ivoire le dimanche 7 juillet 2024 dernier. C’était au domicile conjugal à Abobo, Paris -village à l’occasion des festivités marquant son retour du pèlerinage de la Macque, la terre sainte. Spécifiant ses bénédictions, elle a prononcé des expressions émouvantes pour tous ses parents et surtout pour son époux, El Hadj Drissa Diaby, rappelant tout son altruisme. A ces remerciements, la pèlerine a mis un point d’honneur sur les bénédictions qu’elle a dites à l’endroit du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, lui souhaitant une bonne longévité couplée de santé de fer, socle de toute action de développement. A son tour, son époux, El Hadj Diaby Drissa, a, presqu’en sanglots, exhorté toutes les femmes à être des partisanes de la soumission, du respect du conjoint et tous ses parents. Jetant un regard rétrospectif dans la passé, il a rappelé les souffrances endurées par son épouse pour bénéficier de cette grâce Divine aujourd’hui. Venus en grand nombre par rapport à la sociabilité du couple Diaby, les Imams, ont tous fait des bénédictions aussi bien pour le pays, que pour tous ceux qui sont venus prendre part à cette belle cérémonie. Paix, soumission, acceptation de l’autre avec joie et fraternité, ont meublé la série des conseils. Ouverte sur des sourates Coraniques, la cérémonie a également pris fin par des sourates du Saint –Coran. Après quoi, un somptueux repas a été offert par le couple Diaby. Rappelons à toutes fins utiles que les acteurs du transport y ont effectué nombreux le déplacement en guise de soutien à l’un des leurs.
Koné De Sayara.

Contribution// Polémique autour du classement de la Côte d’Ivoire dans le dernier rapport du Pnud// La déclaration du mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »

mardi, 02 juillet 2024 20:26 Written by

Lors d’un meeting à Soubré, le samedi 22 juin dernier, le président du PDCI-RDA Tidjane Thiam a été très amer sur le recul de la Côte d’Ivoire au niveau du classement 2023-2024 de l’Indice de développement humain. Ses propos ont mis en émoi les dirigeants du RHDP et, chacun y est allé de sa réponse au président Tidjane Thiam. Certains, parmi eux, ont même osé dire qu’ils ne font rien avec ça. L’on se demande bien s’ils parlent en leur nom propre, au nom du RHDP ou au nom du gouvernement.
La réaction de certains responsables du RHDP est regrettable
Dans tous les cas, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » trouve maladroits, regrettables et peu honorables de tels propos qui, de surcroît, constituent une injure au travail d’évaluation fait par le Programme des Nations unies pour le développement. Même si l’on n’est pas d’accord avec ce que dit le rapport, on ne peut pas ne rien faire avec d’autant plus que les données du PNUD résultent de la compilation de celles de différentes sources dont le FMI, l’UNESCO, l’OIT, la Banque mondiale, l’UNICEF, l’OMS et l’OCDE, pour ne citer que celles-là.
Le citoyen ordinaire, de quelque bord politique qu’il soit, peut tenir de tels propos. Mais, ces propos ne doivent point venir d’un membre du gouvernement à qui le titre et la fonction imposent une attitude élégante et de dignité et de responsabilité républicaines respectueuse des instruments de la gouvernance mondiale qui permettent d’apprécier les politiques publiques. Imaginons le scandale que cela ferait si le Président de la République disait que lui et son peuple ne faisaient rien avec les rapports des instruments de la coopération technique multilatérale. Il y a des fonctions qui font qu’on ne parle pas comme on veut et, il faut le savoir.
On peut récuser ce rapport ; on peut porter des critiques sur ce rapport et ses indicateurs, encore qu’il faille en avoir les arguments. Mais, on ne peut pas dire qu’on ne fait rien avec ça. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » s’insurge avec force contre cette attitude.
Le RHDP veut entretenir la confusion pour brouiller les repères d’évaluation et noyer le poisson
Les réalisations avancées par le gouvernement concourent, certes, au bien-être général dont la mesure est aussi liée au développement économique. Mais le bien-être, en lui-même, est influencé par de nombreux actifs (capital naturel, monétaire, humain, social…) listés par les économistes du développement. Pendant que le rapport du PNUD met l’accent sur l’espérance de vie, le niveau de vie et le niveau d’instruction, les défenseurs du gouvernement lui opposent l’accès à l’énergie et à l’eau potable et les investissements dans les infrastructures. Il est donc important, pour recentrer le débat, de dire ce qu’est l’Indice de développement humain et les matières qu’il interroge.
« L’Indice de développement humain est un indicateur, quoique sommaire, du développement humain ». Il « mesure la santé, le niveau d’éducation et le niveau de vie de la population ». C’est ce qu’indique l’Avant-propos du rapport 2023-2024 sur le développement humain intitulé « Sortir de l’impasse ». Dans le premier cas, l’indice mesure la possibilité d’avoir la vie longue et en bonne santé en se fondant sur l’espérance de vie à la naissance. Dans le second cas, il vérifie le niveau de scolarisation à travers le taux d’alphabétisation et la durée attendue de scolarisation. Dans le troisième cas, il apprécie le standard de vie ou vie décente ou encore niveau de vie, calculé à partir du PIB en tenant compte de la parité du pouvoir d’achat (PPA). L’Indice de développement humain, c’est donc quelque chose de très clair, précis et pas compliqué. On ne s’embrouille pas avec.
On te dit : « regarde dans telle direction et constate quelque chose ». Mais, tu préfères détourner le regard, regarder ailleurs et constater autre chose que ce qui t’est demandé. Après, tu dis que l’autre constate mal. C’est dans ce schéma, malheureusement, que nous sommes avec l’affaire de l’Indice de développement humain 2024 de la Côte d’Ivoire. Et pourtant, on se doit de se demander, par exemple, pourquoi l’espérance de vie a baissé en Côte d’Ivoire et comment on fait pour permettre aux ivoiriens de vivre longtemps et mieux. C’est tout simple. Les études élaborées par les instruments de la coopération technique multilatérale servent de boussole aux Etats pour améliorer leur gouvernance.
Ce que le rapport du PNUD dit de la Côte d’Ivoire, c’est que son rendement en matière de développement humain est largement insuffisant et même faible. Il y a une dépréciation de la valeur de la Côte d’Ivoire de 2023 à 2024. Le rapport du PNUD invite donc le pays à aller au-delà de ses capacités actuelles parce que les ivoiriens ne vivent pas bien. Voilà ce qui est demandé par le rapport et ce que demande aussi le président Tidjane Thiam dans un langage qui lui est propre. Les réponses apportées à ces préoccupations constituent de parfaits hors-sujets. L’arithmétique brandie par les uns et par les autres permet, en réalité, d’éviter d’aborder le fond du problème. Pourquoi il y a ce que décrit le rapport ?
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » tient à signaler aux dirigeants du RHDP et aux membres du gouvernement qui se sont prononcés sur le classement de la Côte d’Ivoire que tout ce qu’ils ont énuméré existe ; les évaluateurs en ont tenu compte et ont décidé, au niveau de leur grille d’appréciation, que la Côte d’Ivoire mérite le rang qu’elle occupe en 2024, en recul de 7 places par rapport à 2023. Et les données n’ont pas été produites ex nihilo pour que nos dirigeants en soient surpris. Elles proviennent des chiffres fournis aux organismes internationaux par l’Etat de Côte d’Ivoire lui-même.
Ceux qui pensent que ce dit le rapport du PNUD ne reflète pas la réalité sociale de la Côte d’Ivoire sont donc dans un déni de mauvais aloi. Il est demandé à la Côte d’Ivoire d’habiller d’humanité le libéralisme économique qu’elle applique pour que les ivoiriens vivent mieux et longtemps. C’est aussi simple que cela. C’est pourquoi le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » ne comprend pas la polémique de ces derniers jours. Messieurs les gouvernants, revoyez votre copie en matière de politique sociale. C’est ce que le peuple attend de vous. Cela, notre mouvement le réclame depuis des années et a écrit de nombreuses fois dans ce sens.
Pourquoi le président Thiam doit parler de l’importance de l’humain en matière de gouvernance ?
Est-ce un fait à saluer ou à minorer lorsque la Côte d’Ivoire passe de la 159e place à la 166e place, avec un pays comme Haïti et ce que l’on sait de lui qui est huit fois mieux classé qu’elle ? Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » répond « non » à cette question.
Au demeurant, le président Tidjane Thiam est dans son rôle lorsqu’il pointe du doigt ce mauvais rang occupé par la Côte d’Ivoire qui n’honore aucun ivoirien. La Côte d’Ivoire est classée dans la catégorie du développement humain faible. Le président Tidjane Thiam a le devoir de dénoncer ce recul de la Côte d’Ivoire parce qu’au-delà de son statut de leader politique qui lui impose de se montrer préoccupé des problèmes de son peuple (il n’y a rien de populiste dedans), il fait partie, et c’est important de le souligner, du Conseil pour un capitalisme inclusif mis en place par le Vatican, lequel vise à « créer une économie plus humaine » et à favoriser, dans le monde, « un développement humain intégral » avec une vision vertueuse de l’économie de marché.
En tant que l’un des « gardiens » qui se sont engagés à « réformer le capitalisme (…) pour le bien de l’humanité », il a le devoir moral et humain d’être sans concession avec toutes les politiques qui creusent les inégalités, qui dégradent le niveau de vie et l’espérance de vie et augmentent les niveaux de pauvreté, toutes choses qui sont prises en compte dans les évaluations du PNUD. Il ne peut pas s’être engagé devant Sa Sainteté le Pape François à « promouvoir une économie plus juste et plus humaine », à « servir le bien commun en cherchant à accroître les biens de ce monde et à les rendre plus accessibles à tous » pour un ordre social plus juste et plus équitable favorisant le développement durable et voir les populations comme celles du Bas-Sassandra qui produisent de la richesse ne pas en bénéficier et se taire. Ses engagements publics doivent refléter ses convictions éthiques et économiques. C’est ce qui est attendu de tous les « gardiens ».
Le président Tidjane Thiam doit donc parler si une politique rend les ivoiriens plus vulnérables, plus pauvres, réduit leur espérance de vie et minore le capital humain. Le défenseur du capitalisme à visage humain qu’il s’est engagé à être ne peut nullement accepter cela. Il n’aurait pas trouvé l’opportunité de donner son avis sur l’Indice de développement humain de la Côte d’Ivoire qu’il aurait porté le discrédit sur sa personne. C’est une ligne politique à laquelle il ne peut déroger. Ceux qui pensent qu’il devrait être complaisant parce qu’il appartient à l’élite mondiale se trompent.
Les réactions observées ont un fond philosophique clair
Au-delà de la politique politicienne qui peut expliquer les diverses réactions observées, il faut dire que se joue en Côte d’Ivoire un conflit entre deux modèles capitalistes dont l’un ne s’est pas encore totalement exprimé pour qu’on l’apprécie. Nous avons, d’une part, le modèle néo-américain enrichi de l’idéologie néolibérale qui privilégie le financement de l’économie par les marchés financiers (et creuse les déficits budgétaires), avec un faible intérêt accordé aux politiques de progrès social parce qu’il est attaché aux profits à court terme. Ce capitalisme provoque d’importantes inégalités sociales. La recherche du profit à court terme le pousse à privilégier le financement des infrastructures remboursé par la tarification de l’usage (exemple des péages). Décrié depuis des années, ses limites sociales ont nécessité la mise en place, par la gouvernance internationale, d’instruments d’évaluation accordant un peu plus d’intérêt à l’humain.
Nous avons, d’autre part, le modèle inspiré du capitalisme rhénan qui cherche à accorder plus d’importance aux conditions sociales et à rendre moins fortes les inégalités sociales et pour qui les actifs du développement ne se limitent pas aux infrastructures mais portent aussi sur le financement et le développement à long terme des entreprises. « Ce modèle cherche à concilier les mécanismes de marché et le progrès » (Stéphane Dang et Astrid d’Halluin).
Cette question philosophique comme arrière-plan des politiques économiques est importante. Déjà, en 2021, le PNUD soulignait que la Côte d’Ivoire avait des efforts à faire en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie des populations. Son rapport avait sanctionné la politique sociale du Président Ouattara. Les données fournies par ce programme des Nations unies montraient que la part de revenu des 40% de la population (les plus pauvres) est passée de 7,53% en 2010 à 7,19% en 2021 quand celle des 10% de la population (les plus riches) a vu sa part de revenu s’accroître ; passant de 49,71% en 2010 à 54,66% en 2021 contre 49,71% en 2010.
C’est une constance du régime RHDP qui veut qu’avec lui, les pauvres s’appauvrissent et les riches s’enrichissent. Le creusement des inégalités sociales est ainsi une marque distinctive du RHDP qui, de l’avis général, n’entend pas les cris de détresse des ivoiriens. Le modèle capitaliste qu’il applique est de type oligarchique : il protège et enrichit une très petite minorité du clan ou du camp. C’est cette tare que pointent du doigt le rapport du PNUD et le président du PDCI-RDA.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » partage le point de vue du président Tidjane Thiam qui va dans le sens de ce que l’opposition a toujours soutenu à propos du pouvoir Ouattara. Logiquement, aucun ivoirien ne devrait se sentir heureux de ce classement encore moins s’offusquer que l’on en parle. Comme le souligne le Pape François dans son discours du 11 novembre 2019 aux membres du Conseil pour un capitalisme inclusif, « le véritable développement ne peut se limiter à la seule croissance économique, mais il doit favoriser la promotion de chaque homme et de tout homme ».
En Côte d’Ivoire, il se pose, un réel problème de répartition des fruits de la croissance captés par une minorité pendant que la majorité de la population souffre et limités aux grands centres urbains. Cette majorité n’entend pas les gémissements des pauvres. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » pense que la philosophie des économies de marché coordonnées peut aider à penser un ‟algorithme” politique et économique de répartition juste des fruits de la croissance.
Fait à Abidjan, le 02 juillet 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

Religion//Congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024//Madame Eulalie Kili aide spirituelle ECK régionale : « C’est du 9, 10 au 11 août 2024 au parc des expositions d’Abidjan »

mardi, 02 juillet 2024 19:39 Written by

Abidjan abrite les 9, 10 et 11 août 2024 le Congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024. Dans cet entretien, Madame Eulalie Kili aide spirituelle ECK régionale, situe les enjeux de cette rencontre internationale…

Journaliste : Bonjour Madame Eulalie Kili, Vous êtes l’aide spirituelle ECK régionale, en abrégé RESA. A ce titre, vous représentez la religion ECKANKAR, la voie de la liberté spirituelle en Côte D’Ivoire. Actuellement, cette religion est à pied d’œuvre pour organiser le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024. Pouvez-vous nous parler de cet évènement spirituel ?
E.K. Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour cette opportunité que vous donnez à la religion ECKANKAR de s’exprimer dans votre journal.
Le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme est un événement spirituel annuel organisé de manière tournante par les représentations d’ECKANKAR dans les pays africains. Celui de 2023 a été organisé par ECKANKAR-Ghana à Accra et a regroupé plus de 3.000 personnes avec des participants en provenance notamment d’Afrique, mais également d’Europe et d’Amérique. Cette année, c’est à la Côte-D’Ivoire d’organiser cet événement important. Ce congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme aura lieu les 9, 10 et 11 août 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan, avec pour thème central : « Le Langage de l’Amour »
Journaliste : Qu’est-ce qui a motivé le choix de ce thème ?
EK : Les étudiants ECK veulent partager avec le public le but de la vie qui est d’apprendre à donner et à recevoir de l’amour. ECKANKAR enseigne que chaque individu est Âme, une étincelle divine, revêtue d’une enveloppe appelée corps physique. L’Âme, la véritable identité de chaque personne, a été créée par amour par Dieu. Aussi, chaque être humain doit-il à son tour transmettre cet amour autour de lui. Et comme la vie sur terre est une école d’apprentissage, les étudiants ECK veulent à travers ce thème, partager avec les participants au congrès, des outils pour apprendre à parler au quotidien ce langage de l’amour.
Journaliste : Comment se parle le langage de l’amour au quotidien ?
EK : Ce langage de l’amour se parle de plusieurs manières. Dans les actes de bienveillance et de charité envers les autres, le respect et la considération que nous démontrons envers les autres, les services que nous rendons aux autres pour leur faciliter la vie, la noblesse et l’élégance dans les propos que nous tenons pour ne pas frustrer les autres, les interactions harmonieuses et gracieuses, la compassion, la tolérance, la patience, l’humilité sont autant de composantes du langage de l’amour au quotidien. Parler le langage de l’amour, c’est arriver à exprimer et à refléter l’amour de Dieu dans tout ce que nous faisons. C’est aimer et servir toute la création. C’est tout un art. L’art de vivre avec grâce en dépit des hauts et des bas de la vie.
Journaliste : Qu’est-ce que je gagne à parler le langage de l’amour au quotidien ?
EK : Comme je l’ai dit plus haut, le but fondamental de la vie est d’apprendre à donner et à recevoir l’amour.
Qu’est-ce que je gagne à parler le langage de l’amour au quotidien ? Quand je parle le langage de l’amour, j’agis en conformité avec la mission que Dieu m’a assignée en tant qu’Âme en me créant c’est-à-dire être un canal pour l’amour divin et transmettre cet amour autour de moi. Mais en plus de chercher à réaliser le but de la vie, l’observateur averti constate que dans notre existence
quotidienne, le langage de l’amour ouvre les cœurs à la différence de la violence et de la haine, qui les ferment. Je voudrais partager avec vous un court extrait tiré du livre : Le secret de l’amour d’Harold Klemp, le chef spirituel d’ECKANKAR, à la page 241. La citation est la suivante : « Toutes les choses seront attirées vers vous si vous laissez l’amour pénétrer dans votre cœur sans compromis. »
Tout bon observateur de la vie peut confirmer cette citation. Celui qui adopte le langage de l’amour sera aimé en retour. Il pourra transformer positivement son milieu professionnel, familial, et les communautés dans lesquelles il interagit. Par son comportement, cette personne rend hommage à la vie pour le don de la vie.
Journaliste : La vie étant un apprentissage permanent, avez-vous des moyens pour aider la population à parler ce langage de l’amour au quotidien ?
EK : ECKANKAR dispose des exercices spirituels que les personnes intéressées peuvent pratiquer à raison de 10 à 20 minutes par jour. La technique ECKANKAR dispose des exercices spirituels que les personnes intéressées peuvent pratiquer à raison de 10 à 20 minutes par jour. La technique de base que nous proposons est le chant du HU, le chant d’amour de l’Âme à Dieu. C'est une technique très facile à pratiquer. Elle ouvre le cœur à l’amour. Tout le monde peut chanter le HU, peu importe l’âge, le statut social, les origines et la religion. HU convient à tout le monde. Il se chante comme ceci : HIOU HIOU. Que chaque être humain en soit conscient ou non, il existe un lien d’amour qui l’unit aux autres créatures de Dieu. Le chant du HU active ce lien et éveille à la prise de conscience de l’interconnexion intérieure entre toute la création. Le HU permet de réaliser que tous les êtres, sans exception, sont issus d’une même source.
ECKANKAR offre également un guide spirituel. Le guide spirituel actuel d’ECKANKAR est Sri Harold Klemp, Le MAHANTA et Maitre ECK Vivant. Il a pour mission de montrer aux Âmes qui le veulent, le chemin de retour à Dieu. Il le fait à travers ses écrits, ses causeries, sa capacité d’agir en qualité de Maitre intérieur et Maitre extérieur. Il n’intervient que sur invitation car, i car, il respecte la liberté de chacun.
Journaliste : Pouvez-vous nous parler davantage de l’amour ?
EK : Le principe fondamental des enseignements d’ECKANKAR est que : l’Âme existe à cause de l’Amour de Dieu pour elle. Ainsi, partant de ce principe, nos actions, nos pensées et notre attitude devraient être imprégnées d’amour, ne serait-ce que pour exprimer notre gratitude au Créateur. ECKANKAR est la religion de l’amour. Cette religion enseigne comment se conduire avec grâce et amour tout au long de notre vie. Je voudrais juste proposer comme réponse à votre question aux personnes qui le souhaitent. ’extrait suivant. Il est tiré du livre : Les lois spirituelles de la vie écrit par Harold Klemp, le guide spirituel d’ECKANKAR, à la page 167. Dans ce livre, il mentionne la loi de l’amour et écrit ceci : « Avant de quitter cette vie, prenez la peine d’apprendre la doctrine secrète. La loi de l’amour est seule à vous conduire à Dieu. »
Journaliste : Existent-ils des dispositions particulières à prendre pour participer à ce congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024 ?
EK : Il n’existe pas de dispositions spécifiques. Les enseignements ECK sont ouverts à tous. Ils transcendent les barrières de nationalités, d’ethnies, de cultures, d’appartenances religieuses et d’âges. Les chercheurs de vérité qui le veulent peuvent venir avec toutes leurs préoccupations.
Journaliste : Alors, que gagneront les visiteurs en participant à ce congrès ECK africain de l'aventure de l’Âme ?
EK : Les avantages varieront d'une personne à l'autre, en fonction des besoins spirituels de chacun, de l’ouverture de la conscience à la vérité. Le congrès offre une large gamme d’opportunités d’échanges sur la compréhension de Dieu, de l'amour divin, de la nature divine de chaque être humain, sur le sens de la vie. Les visiteurs trouveront certainement des pistes de solutions au cours de ces échanges. Quoi qu’il en soit, les étudiants ECK seront à leur écoute. Certains participants pourraient expérimenter directement la Lumière et le Son qui sont l’amour de Dieu, obtenir des réponses aux questions qu'ils se sont toujours posées, avoir des réalisations, des prises de conscience pendant les exercices de contemplations. Les visiteurs pourront se faire de nouvelles connaissances et rafraîchir de vieilles amitiés, etc. Mais par-dessus tout, les outils que chaque chercheur de Dieu découvrira, lui permettront de vivre en harmonie avec l’Esprit saint, avec les lois spirituelles de la vie et d’avoir la paix du cœur. Journaliste : Que pouvez-vous dire d’autres sur le programme ?
EK : Le programme présente des tables rondes, des ateliers, des causeries, des panels qui abordent différents thématiques permettant ainsi de la diversité dans les échanges. Il est prévu un office ECK de la Lumière et du Son qui est le culte d’ECKANKAR. Les congrès d’ECKANKAR ont un conférencier principal qui est le représentant de Sri Harold Klemp, le MAHANTA et Maitre ECK Vivant, le chef spirituel d’ECKANKAR. Le conférencier principal animera un atelier pour le public le jeudi 08 août 2024. Cet atelier a pour thème : Des outils spirituels pour vivre la grâce divine. Il interviendra dans les programmes des visiteurs et de la jeunesse, et clôturera chaque journée par une conférence. Un programme particulier sera offert aux visiteurs. Les jeunes de 05 à 17 ans et leurs parents bénéficieront d’un programme spécifique selon leurs tranches d’âges. Les parents repartiront avec des outils pour assurer l'éducation spirituelle de leurs enfants. Journaliste : Pouvez-vous rappeler les dates et le lieu du congrès ?
EK : Le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme aura lieu les 9, 10 et 11 août 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan.
Journaliste : Quel est le message ou appel que vous souhaitez lancer à l’endroit de la population ?
EK : Avant cet appel, permettez-moi de vous exprimer ma profonde gratitude pour votre disponibilité. A tous les chercheurs de la vérité, à toutes les personnes qui souhaitent expérimenter l’amour de Dieu au quotidien, j’aimerais dire que le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme est une merveilleuse occasion d’apprendre à intégrer l’amour dans votre vie. Il est ouvert à tous. Quelles que soient votre croyance, et votre religion, vous êtes les bienvenus. Il se tiendra les 9, 10 et 11 août 2024 au parc des expositions d’Abidjan avec pour thème : Le langage de l’amour. Au bout du compte, la destinée de l’Âme est de retourner à Dieu. Il n’y a que l’amour qui nous conduira à Dieu. Le chant du HU peut être notre compagnon de route. Merci à tous vos lecteurs. Nous serons heureux de les compter parmi nous.
Ayoko Mensah avec sercom

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