Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

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Reportages (44)

Affaire reportage « Cacao : des enfants pris au piège » Le Dg du Conseil café-cacao sommé de s’expliquer

mardi, 15 janvier 2019 10:56 Written by

 Affaire   reportage « Cacao : des enfants pris au piège »   Le Dg du Conseil café-cacao sommé de   s’expliquer  « L’affaire enfants esclaves dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire » a été agitée comme un chiffon rouge pour diaboliser  dans les années 2000, la Côte d’Ivoire ; premier producteur mondial  cacao. Un pays  comme les Etats Unis d’Amérique,( Usa) où il existe  de forte communauté de consommateurs de chocolat   ont même  menacé à la limite de boycotter le chocolat produit à partir du cacao ivoirien voire en interdire son entrée   au  marché américain. Ce sous le prétexte que « le chocolat d’origine Côte d’Ivoire est produit par     de petits esclaves ». Mais à la vérité, il s’agissait   d’un autre front  de l’immense cabale contre le Pouvoir Laurent Gbagbo.  Il a fallu  que   le Chef de l’Etat ivoirien d’alors, monte lui-même au créneau  auprès de lobbies américains, pour retourner  la situation en sa faveur.  En  montrant clairement  le côté socialisant et culturel du travail des enfants en Afrique. Comme c’est bien le cas durant les vacances scolaires  et universitaires  durant lesquelles,  les enfants  accompagnent leurs parents   soit à couper du riz ou à aider participer aux cabossages  du  cacao. Qui sont parfois de véritables moments de fête bien arrosés par du jus de cacao bien sucré.  A force d’explication et avec force d’arguments,  Laurent Gbagbo et des experts ivoiriens ont fini par faire comprendre aux détracteurs de la Côte  d’Ivoire ( surtout son cacao)  que même si les pires formes de travail des  enfants  existent  dans l’agriculture  et qu’il  faut lutter contre, «  l’exploitation  des petits  esclaves dans la cacaoculture ivoirienne »   n’existe pas . Depuis, la  fameuse campagne   c’est tassée. Des années sont passées,  Gbagbo n’est plus aux affaires,  la lutte  contre  le travail des enfants  est devenu un véritable fonds de commerce  voire un créneau porteur  dans lequel  des pays producteurs comme la  Côte d’Ivoire et des multinationales investissent  de forces sommes. Notamment à travers la construction d’écoles, la réhabilitation d’écoles existantes dans les zones de production de cacao. En tout cas depuis  près de 6ans, les campagnes de sensibilisation  et de lutte contre ce fléau ne manquent pas. Alors qu’on  croyait que la Côte d’Ivoire  avait réussi définitivement  à  rabattre le caquet à  ce genre de campagne  dégradante comme il en existe parfois   sur  l’huile de palme raffinée africaine,  un reportage  dans les plantations de cacaoyers où il existerait des enfants esclaves burkinabé fait  des vagues. Il y a quelques jours en effet, ils étaient nombreux dont les téléspectateurs de l’espace francophone qui   attendaient de suivre sur leur petit écran de bout en bout,  l'émission d'Envoyé Spécial sur France 2  sur  un dossier sensible le jeudi 10 janvier 2019.  Nos sources et ceux qui ont pu visionner  le reportage en question sur Youtub nous apprennent  qu’il est rapporté que  des burkinabé  du reste nombreux  dans les zones de production de cacao  qui «  vendent leurs enfants pour travailler dans les plantations  de cacao en Côte d'Ivoire sont mûs par la pauvreté » Aussi, il nous revient que la diffusion du  fameux reportage  a  été coupée au  moment où  les téléspectateurs  étaient branchés. Mais  qui a donné l’ordre d’en  surprendre la diffusion ? Personne n’était au courant. Même pas Élise Lucet, la présentatrice de l’émission, et Paul Moreira l’auteur de l’enquête.  Une chose est certaine, le  10 janvier 2019, la diffusion sur France 2 d’un reportage d’ «Envoyé spécial » sur le travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire a été « brutalement » interrompue dans certains pays africains.  Quelques jours après, les langues se délient en fin de compte. L’interruption de cette enquête intitulée « Cacao : des enfants pris au piège » a vite été relayée sur les réseaux sociaux et a créé la polémique. Beaucoup ont de suite crié à  la « censure » et pointé du doigt les autorités locales mais aussi Canal + Afrique, propriétaire du bouquet sur lequel est diffusé France 2 en Afrique. Selon le site d’information en ligne www.jeuneafrique.com, beaucoup ont crié à la censure mais Premières Lignes, la société de production, a déclaré être responsable de la non-diffusion de cette enquête pour « protéger des sources » De quelles  sources s’agit-il et à qui profiterait le crime s’il y a ,  étant donné que  ce n’est pas la première fois que ce genre de documentaire soit diffusé sur  de chaine de télévision à grande audience ? Si canal+Afrique  est en train de s’en laver les mains, il nous revient avec précision que  l’affaire  a touché le sommet du Régime ivoirien. Qui  selon des sources  très crédibles auraient  donné des instructions  fermes  Koné Yves Brahima, le  Directeur général du Conseil du café-cacao, de produire rapidement un démenti formel,  sur cette affaire qui continue de faire des vagues. Rappelons qu’il y a de cela environ deux ans, une chaine française avec le soutien  d’une Ong opérant dans la protection de l’environnement a  produit un grand documentaire  sur la cacaoculture et la déforestation.  Le rapport  publié en septembre 2017  par   l’Ong internationale « Mighty earth » intitulé « La déforestation amère du chocolat » Ledit rapport  accablait  les sociétés du secteur du chocolat d’être à la base de la déforestation en Côte d’Ivoire, mais aussi au Ghana, deux importants producteurs du cacao dans le monde.  Selon sa directrice et de campagne, Etelle Higonnet, qui a bénéficié de la collaboration du coordonnateur du Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh) lors de la conférence, de nombreux parcs nationaux et d’aires protégées du pays ont été défrichés au profit de la cacaoculture était arrivé à la conclusion que :  « Le  cacao est la première cause de la déforestation en Côte d’Ivoire. De 1990 à 2015, ce sont 85% de la forêt qui ont disparu »   Par  la suite, le gouvernement ivoirien avait pondu un communiqué  dans lequel  il prenait   des engagements forts en vue d’une cacaoculture durable avec ‘zéro déforestation’. Aussi curieux que cela puisse paraitre, la diffusion ou non de ce reportage intervient au moment où les deux premiers producteurs africains de cacao : La Côte d’Ivoire sont en plein dans l’élaboration et le peaufinage  d’une stratégie commune de mise à marché de leur cacao dont les cours  ont subit depuis ces deux dernières campagne  une chute  d’environ 50% sur le marché mondial.  En pleine crise du  cacao, les chocolatiers ont récolté plus  de 1750 milliards de Fcfa. De l’avis  d’un expert, «  la grave zone de turbulences n’a pas été vécue de la même façon par les différents acteurs de la filière. Ainsi, entre 2015 et 2017, le prix moyen de la barre de chocolat est passé de 14,22 dollars,( soit plus de  7110 Fcfa) à  14,75  dollars( 7375 Fcfa)tandis que le prix du kilo de fèves de cacao payé au producteur a chuté en moyenne de 3,20 dollars ( soit plus   1600Fcfa  à  2,01 dollars, ( soit  1005Fcfa)  Cet écart a permis à l’industrie des produits du cacao et du chocolat d’engranger 3,5 milliards, soit 1750 milliards de Fcfa »  Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo :       Encore   une  autre campagne de dénigrement contre l’économie cacaoyère ivoirienne ?

Agriculture et autosuffisance alimentaire // Le fonio pourrait booster l’économie malienne

mercredi, 09 janvier 2019 10:11 Written by

Afin de lutter contre la malnutrition et le chômage, l’association Helvetas et des chercheurs maliens veulent créer un marché dédié à cette céréale autrefois plébiscitée contre la famine. La charrette, tirée par un âne au trot, entre dans un petit village malien près du Burkina Faso. Le vent se lève. Bientôt, il tourbillonnera et amènera un de ces orages secs qui emportent les premières couches de la terre. La pluie tant attendue tombera enfin, mais matraquera le sol sec sans s’infiltrer. Les hommes courent décharger la charrette remplie à ras bord de ce qui semble être un tas de paille ou de mauvaises herbes. Pourquoi se donner tant de mal? Ici, tout le monde sait qu’il s’agit du fonio, une légumineuse qui permet de se nourrir et de générer un revenu. L’une des seules options, en réalité, sur ces sols épuisés par le coton ou frappés par le changement climatique. Cette graine indigène pourrait répondre à deux des problèmes principaux du Mali: le chômage et la malnutrition qui, selon l’Unicef, tuent bien plus que les balles. Pourtant, en 2016, la production de fonio était de près de 25 000 tonnes seulement, une paille comparée aux plus de 8 millions de tonnes de céréales récoltées dans le pays.
Les économistes classent le fonio comme une semence «sous-utilisée», c’est-à-dire plantée par des millions d’Africains mais peu ou pas encouragée par les politiques publiques qui subventionnent en revanche «l’or blanc», le coton et les engrais chimiques qui l’accompagnent. Le fonio et autres semences sous-utilisées sont des graines de solutions ignorées, alors que la famine connaît une recrudescence sur le continent. Ignorées par tous? Non! Parmi les irréductibles, et en première ligne depuis huit ans, on trouve l’organisation suisse Helvetas.On est passé d’une économie de subsistance à une économie de marché Arrivée à la direction d’Helvetas au Mali il y a trois ans, Sylvaine Rieg explique qu’elle ne travaille que sur des «niches», des problèmes non couverts, et sur le long terme (dix-douze ans). L’organisation est financée par la Coopération suisse mais surtout par des particuliers (héritages, dons). Pourquoi choisir le fonio comme levier économique? «On est passé d’une économie de subsistance à une économie de marché pour acheter des choses dont les Maliens ont maintenant besoin. Ils vendent au maximum et préfèrent parfois cela à manger. Pourtant, la faim invisible est énorme», répond-elle. Les équipes d’Helvetas avaient remarqué, il y a huit ans, que le traditionnel fonio, anciennement plébiscité pendant les famines, était délaissé, considéré comme «la céréale du pauvre», et vu comme exigeant un travail trop pénible au champ et pour la cuisinière. «On a cherché les contraintes du système, et investi uniquement là où un changement systémique pourrait être atteint», explique Sylvaine Rieg.
Neuf minutes au lieu de cinq heuresConcrètement, cela s’est traduit par un investissement de 66 580 690 francs Cfa (117 000 francs) depuis 2008 qui a permis, entre autres, un partenariat de recherche et développement avec un constructeur privé pour inventer une nouvelle machine et la création d’un marché. Le projet s’étend sur une superficie de 2364 hectares et touche 2257 agriculteurs dont 735 femmes. Presque en hurlant pour couvrir le bruit de la décortiqueuse, Amos Traore, vice-président de l’Union des agriculteurs du Cercle de Tominian, calcule: «Cette machine met neuf minutes là où une femme mettait cinq heures pour séparer les graines à la main. C’était très pénible, le fonio ressemble à des grains de sable!» Pour l’acquisition de la semence, pas de multinationale à l’horizon. Elle se récupère dans les champs, s’obtient grâce au troc ou à un prix dérisoire (entre 200 et 400 francs CFA le kilo, soit 35 à 70 centimes). Les agriculteurs disent en acheter au semencier local tous les trois ans en moyenne. Quant au salaire pour une journée de travail dans les champs, il est de 1000 francs CFA, soit 1,75 franc. La machine, elle, coûte 1,5 million de francs CFA, soit 2640 francs.
Aux agriculteurs de jouerL’engouement pour le fonio, qui ressemble, une fois transformé, à de la semoule, est visible dans les étals du pays. C’est la céréale qui se vend au meilleur prix, désormais jusqu’à 1500 francs CFA (2,64 francs) par kilo, «précuit» ou mélangé à une sauce arachide. Ceci dit, Sylvaine reste prudente: «Il faut que ça fonctionne comme dans la vraie vie, pas comme dans un projet. On a subventionné les premières unités de production pour démontrer que ça marche, maintenant on travaille sur l’accès à des crédits pour que les agriculteurs investissent dans ces machines qui doivent être rentables.» La dernière machine développée en partenariat avec Helvetas arrivera dans la région de San (est du pays) en novembre prochain. Après, ce sera aux agriculteurs de jouer. Et il ne faudra pas trop qu’ils comptent sur l’Etat malien. Harouna Coulibaly, agro-environnementaliste à l’Institut d’économie rurale (IER), travaille aussi depuis des années à valoriser le fonio auprès des autorités de son pays, notamment en vantant ses vertus contre le diabète et l’absence de pesticide: «Ce n’est pas vraiment dans leur philosophie ou en accord avec leurs indicateurs.» Selon lui, des machines étaient bien prévues dans le Papam, le Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali, mais elles ne se sont jamais matérialisées. «La Banque mondiale vire l’argent au gouvernement et puis…», conclut-il. Le Ministère de l’agriculture n’a pas souhaité répondre à notre demande d’interview. Pourtant, l’enjeu est de taille dans un pays où plus de 60% des actifs travaillent dans le secteur agricole, et 80% en milieu rural. 

            Source :      www.letemps.ch

Yamoussoukro/Accès à l’hôtel des parlementaires: Un kilomètre de route défoncée attend bitume…

vendredi, 21 décembre 2018 09:53 Written by

Mis en service  depuis plus de 7ans, l’accès à Hp Resort Yamoussoukro( ex- hôtel des parlementaires) reste difficile.  Une route défoncée d’environ 1 km en terre rouge  attend couche de bitume depuis…Qu’on veuille ou non,  Yamoussoukro,  la capitale politique ivoirienne  dispose de deux grands réceptifs hôteliers : l’Hôtel  Le Président et Hp Resort Yamoussoukro (l’Hôtel  des Parlementaires). Malheureusement,  dernier est difficile  d’accès et pourtant  le marché du butimage  a été passé depuis pour ce   tronçon d’environ 1000 mètres( Km).  Quel est  fondamentalement le problème pour que  depuis son inauguration sous la mandature du Président Gbagbo, que les usagers aient encore  à avaler de la  latérite rouge pour y avoir accès ? Présent récemment  à Yamoussoukro, à la faveur d’un atelier sur  la   législation  de la commercialisation de la noix de cajou, nous avons tenté  de fouiller  sur le non bitumage de ce petit tronçon d’environ un kilomètre qui sépare  ce réceptif hôtelier du carrefour Sodeci au quartier « Millionnaire »  Ce réceptif hôtelier est envahi  de l’extérieur   par  les hautes herbes  , du moins en  dehors de la clôture.  Toute  chose qui enlève par ailleurs, à  la beauté du cadre splendide.   K. Konan, chauffeur de taxi communal de son état que nous avons emprunté, ne  décolère pas. « Sous le mandat du Président Gbagbo, tout était bien parti  achever le bitumage de ce petit tronçon.  Depuis 2011, on n’en parle plus malheureusement ! Nous  sommes  obligés   de  prendre les escaliers pour aller déposer nos clients qui ne sont pas véhiculés. Pi ça donne l’impression que ‘l’Hôtel  des Parlementaires’ est isolé. Il ressemble de ce fait à un hameau chic quasiment isolé »  dit-il.   Tout comme lui, G.  Constant, un fonctionnaire  en poste à Yamoussoukro pour sa part, estime  le Régime actuel  a oublié Yamoussoukro quand il dit :  «  Pour  des dirigeants qui  se disent   héritiers  d’ Houphouët Boigny,  ce  n’est pas normal. Le gouvernement ivoirien devrait tout faire pour bitumer  la voie.   La structure qui était en charge des travaux est bien connue. Il faut la relancer pour achever les travaux. Etant donné que Pfo après le départ de Gbagbo  du Pouvoir, a de gros  marchés de constructions et de réhabilitation avec l’actuel Régime »   estime  G. Constant.  ‘Vous avez dit  piste  défoncée’. L’expression revient dans les propos   de certains clients de cet hôtel  qui est vraiment difficile  d’accès.  La réaction  du ministre du Tourisme et des Loisirs
Aussi, il nous souvient que  courant Avril 2018, nous avions  approché  Siandou Fofana, ministre  du Tourisme et des Loisir. Voici ce qu’il  nous a donné comme réponse: « Yamoussoukro  notre capitale politique, a bénéficié  d’une politique qui a été initiée  en son temps, par Feu le Président Félix Houphouët Boigny poursuivie tant par le Président Bedié ainsi  que le Président Gbagbo. Cette politique est en train d’être poursuivi par l’actuel  Président Allassane Ouattara.   En tenant compte de l’intérêt qu’il à  mettre en œuvre une politique de développement  territorial et harmonieux de notre pays, le Président Ouattara a pris l’option de faire du transfert de la capitale, de façon méthodique.   Se faisant, il y a une politique du transfert de la capitale qui a été menée avec  une Agence et des politiques sectorielles dans plusieurs secteurs d’activités  y  sont menées également » Avant  d’ajouter que  : « Quand  nous étions au Fonds d’entretien routier( Fer), nous avions voulu procédé au bitumage de cette voie et des moyens avaient été  mobilisés. Mais le gouvernement avait jugé utile à l’interpellation des premières autorités du pays d’avoir une vision globale et consensuelle  de la mise en œuvre  du transfert de la capitale  à Yamoussoukro qui  repose sur une  sémantique du développement qui soit bien comprise et accepté de tous.   C’est pourquoi, le gouvernement a pris l’engagement de faire en sorte que  cette  zone accueille  par exemple l’implantation du sénat. Il va falloir leur construire, un siège qui va abriter cette institution »  Terminant,  M. Siandou Fofana nous avait confié :  « Pour le moment,  le sénat va utiliser  les installations  de la  Fondation Felix Houphouët Boigny. Mais ce n’est pas l’objectif de la  Fondation Félix Houphouët Boigny de la Paix  de Yamoussoukro qui a été construite et cédée à l’Unesco en vue de faire la promotion de la paix. Mais aussi et surtout  d’avoir à rassembler les  symposiums et  rencontres de grande importance tendent à concourir à l’instauration de la paix en Côte d’Ivoire,  en Afrique et partout dans le monde. Indépendamment de cela, le gouvernement a besoin d’amplifier Le transfert de la capitale par  l’implantation de l’administration.  Donc les sièges  de la plupart de nos   administrations seront implantés   dans cette ville.  Soyez convaincus que d’ici là, le Programme national de développement( Pnd) dans son volet routier,  aura  à construire l’autoroute de contournement  de Yamoussoukro. En plus de cette infrastructure, il va avoir les voiries urbaines pour  notre capitale politique et administrative et la voie dont vous parlez sera pris en compte »  Il est bon de préciser que  la filiale ivoirienne de Pierre fakoury Operator( Pfo)  qui en plus de la réhabilitation du Ccia qui abrite en ce moment  une partie  de l’administration de la Banque africaine de développement( Bad)  a aussi réhabilité la Tour de la Bad au Plateau.  Depuis quelques mois, Pfo.ci, en plus d’être sur l’axe    Ndouci – Gagnoa, a le marché de réhabilitation de certaines tours de la Cité  administrative au Plateau. Mieux, Pfo. Côte d’Ivoire  a le chantier  de la construction  de l’esplanade  du Palais présidentiel au  Plateau.  Au budget 2019 de l’Etat de Côte d’Ivoire,  il est inscrit à ce titre, plus de 10 milliards de Fcfa pour les travaux. Qu’est-ce qui bloque  le bitumage de la voie d’accès à Hp Resort Yamoussoukro ? Plus de 7ans  après l’arrivée de Ouattara aux d’Etat, les populations de Yamoussoukro attendent et accusent...    Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., envoyé spécial à Yamoussoukro Légende  photo :   La voie  d'accès en terre rouge   enlaidie la beauté de ce réceptif hôtelier

Gagnoa/Soutien aux enfants handicapés// Filta aux côtés de la Maison arc-en-ciel

vendredi, 21 décembre 2018 07:03 Written by

Les enfants de la Maison arc-en- ciel   sis au quartier Dioulabougou de Gagnoa ont reçu le 19 décembre 2018, la visite du Ministre Désiré Dallo, président de la Fondation Ivanne- Laure Terre d’Amour,( Filta). Qui à l’occasion, n’est pas allé les mains vides. Le Président de Filta   est allé à la Maison arc-en-ciel, un centre d'éducation spécialisée sis au sous quartier baoulébougou, les mains chargées de présents et d’espèces sonnantes et trébuchantes. «  Nous sommes là   au nom de  la Fondation Ivanne-Laure Terre d’Amour( Filta) que vous connaissez bien, car nous sommes en partenariat avec votre institution, depuis l'année 2015.Comme vous le savez, la mission de Filta comporte trois volets que sont : Aider et accompagner dans leur développement les personnes handicapées, et en particulier celles porteuses du handicap de la trisomie d’une part et soutenir les familles et les Institutions d'encadrement de personnes handicapées promouvoir la prévention et le dépistage prénatal du handicap de la trisomie d’autre » a dit le Président de Filta. Le Président de Filta était donc à la  Maison Arc -en- ciel ,afin d'apporter de la joie aux enfants pour la fête de Noel. Il a offert donc des jouets éducatifs, des vivres et des bons de carburant, le tout pour un montant de   1 000 000 Fcfa. « Cet appui de Filta à la Maison Arc –en- ciel n‘aurait pas été possible sans le soutien financier du Groupe Bolloré transport et logistique, (Btl) qui est un groupe de renommée mondiale opérateur d'infrastructures portuaires et transporteur terrestre de marchandises. Chers enfants, chers encadreurs, vous pouvez compter sur Btl et Filta pour apporter leur soutien financier à Maison Arc en ciel dans la réalisation de son œuvre sociale » a dit le parrain Désiré Dallo. A son tour, le Frère Samuel, le directeur dudit centre qui avait à ses côtés, le staff d’encadrement a dit merci aux donateurs pour ce geste aux enfants à la veille de Noel. Le porte-paroles  bénéficiaire en des mots choisis, a remercié   le ministre Désiré Dallo, non seulement pour l’arbre de Noel mais pour nombreux présents, non sans lui dire   que sa présence parmi eux témoigne de l'amour qu’il porte aux enfants, de la générosité qui caractérise le grand homme qu’il est. «  C'est bientôt Noël. Jésus, enfant nouveau-né, nous apporte son amour et sa joie. Cher parrain, vous avez voulu marquer cette fête par vos cadeaux et vos présents. Nous sommes très contents et nous voulons vous remercier pour cette marque d'attention » a dit le porte-parole des bénéficiaire.

Moussa Kader

Légende photo : Le ministre Désiré Dallo aux côtés des pensionnaires de la Maison Arc-en-ciel de Gagnoa

Avenir de la filière cotonnière mondiale// Les acteurs face aux effets des changements climatiques

mardi, 04 décembre 2018 09:47 Written by

 Avenir  de la filière cotonnière mondiale Les acteurs face aux effets des  changements climatiquesLes déficits hydriques occasionnés par les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs de la filière coton, soulevés par les délégués des gouvernements lors de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du Coton (Ccic), lundi, à Abidjan. Les changements climatiques affectent les productions de coton dans plusieurs pays à travers le monde. Cette situation qui crée des problèmes hydriques sévères, et une baisse des rendements, a été évoquée par des États membres du Ccic, au cours des assises. Dans une déclaration des gouvernements membres, le Mozambique dont le coton représente 20% du Produit intérieur brut (Pib) et le Soudan, ont fait état de conditions climatiques défavorables qui influent sur leurs productions, affectant le prix du coton graine. Pour soutenir la production, l’Inde qui a enregistré une production record de 6,9 millions de tonnes en 2017-2018, irrigue environ 36% des surfaces allouées, ce qui permet au pays d’afficher un rendement moyen de 506 kilogrammes par hectare. Le coton est une culture de rente qui occupe des millions de personnes dans les pays producteurs. Cependant le défi de la durabilité de cette spéculation se pose avec acuité. Une autre problématique de la filière est la volatilité des cours du coton qui ont récemment connu une chute de 15%. En outre, les acteurs de la filière font face aux problèmes liés à la qualité des semences, des pesticides et des engrais, la création d’usines de textile, les rongeurs, puis les fibres synthétiques, un facteur de pollution de l’environnement. La Taïwan, qui n’est pas un pays producteur de coton a su toutefois jouer sur la valeur ajoutée. Le pays importe 160.000 tonnes de coton, mais exporte pour plusieurs milliards de dollars des produits de textiles après transformation. La réunion a mis l’accent sur l’innovation dans la chaîne des valeurs du coton. La Côte d’Ivoire, 4è pays producteur africain, accueille pour la première fois cette réunion. Près de 100.000 producteurs agricoles sont concernés par cette culture, sur des exploitations de 3 hectares en moyenne dont 70% en mode de culture attelée. Le pays dispose d’un tissu industriel composé de 15 usines d’engrenage d’une capacité de 630.000 tonnes de coton graine. Le Ccic, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe 29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la production, la consommation et le négoce. L’organisation de la 77è Réunion plénière du Cci, regroupe du 2 au 6 décembre 2018 à Abidjan plus de 400 participants des secteurs publics et privés issus d’une soixantaine de pays. Elle constitue une plate-forme pour l’ensemble des pays, permettant de partager leurs expériences et les bonnes pratiques.   Kader Moussa

Amélioration de l’environnement des affaires // Les recettes des gouvernants et du secteur privé africains

mardi, 27 novembre 2018 00:52 Written by

 Abidjan  abrite  depuis hier 26 novembre 2018, la 9ème édition de la Conférence sur la facilité des affaires : “Ease of Doing Business initiative”. Représentant  le Premier ministre Amadou Gon empêché, M. Koné Adama, ministre Ivoirien de l’Economie et des finances,  a  salué l’engagement du Groupe de la  Banque  et à tous les organisateurs, pour avoir accepté que cette conférence se tienne pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone et singulièrement d’Afrique de l’ouest. Avant de dire : « En vue de renforcer le rôle économique et social du secteur privé dans la dynamique économique, la Côte d’Ivoire a fait de l’amélioration du climat des affaires un axe stratégique majeur de l’action gouvernementale »  Non sans    présenter la liste des efforts  de la Côte d’Ivoire, pour assainir et améliorer l’environnement ivoirien des affaires. Afin  de la rendre plus attractif. Pour M. Koné Adama, « la Côte d’Ivoire a certes glané des places dans le dernier classement Doing Buisness avec son rang de 122e sur les 190 économies, mais n’a pas encore atteint l'objectif de figurer parmi les 50 pays les mieux classés dans le monde. Ainsi cette conférence en terre ivoirienne permettra au pays de bénéficier de l'expérience des pays cités en exemple dans le cadre du Doing Buisines pour l’Afrique, et aussi de renforcer les capacités des équipes techniques nationales pour la mise en œuvre efficace des reformes » Dans un panel dirigé par M.Moussa Sanogo, Sécrétaire d’Etat  chargé du  Budget et portefeuille de l’Etat,qui a suivi la cérémonie d’ouverture, plusieurs ministres, membres de gouvernements   de pays  africains et représentants du secteur privé ont exposé  devant l’assistance ,sur les actions entreprises  pour améliorer l’environnement des affaires. Ainsi,  M.  Soro Nagolo,  président  de la Commission environnement  des affaires à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,( Cgeci)  a dit que les attentes  du secteur privé ivoirien sont nombreuses. «Nos attentes sont nombreuses et il faut  promouvoir la mise en place  des instruments de suivi des reformes. Ce afin d’avoir une idée  des impacts  de l’amélioration de l’environnement des affaires. Il ne faudra pas revenir après  sur des mesures contraignantes. Le secteur privé est largement consulté mais parfois nous sommes surpris. Nous avons de nombreuses attentes et il faut mettre l’accent sur les infrastructures. Qui permettent  l’évacuation des productions vers les zones de consommation.  Nous voulons notamment parler   des  routes, des ports,  du ferroviaire qui n’est pas assez développé »  Se prononçant  sur le financement des Pme  M. Soro Nagolo a dit : « Le  financement des Pme est une nécessité. Car, elles sont le socle de tout développement. L’une des difficultés, c’est comment faire pour que l’investissement national puisse éclore.  Nous n’oublions pas la gouvernance et la promotion de ce qui est en train d’être fait.  Les entreprises sont sensibles au droit pour tous. Cela est un élément important et la fiscalité doit soutenir le développement »  Quant Khader Barry ministre Conseiller spécial   du Premier ministre guinéen, il a  souligné l’importance d’un  engagement  politique fort en  ce qui concerne les reformes. «  Il faut suivre les reformes en créant des instruments de promotion(…) » a dit le ministre Khader Barry.( Nous y reviendrons).    La  représentante  du gouvernement nigérian,  a dit que  son pays a   travaillé sur ‘le transport des biens, des personnes et des services. Cela  a été noté par la Banque mondiale( Bm). Tous  les quatre ans, nous produisons un rapport. Nous pouvons dire que l’économie nigériane est  en train d’aller dans la bonne direction(…)’ Moussa Kader Légende photo :   Adama Koné, ministre de l’Economie et des finances. Il représentait  le Premier ministre ivoirien. 

Drogue, rackets, violences, vols // Voici le top 7 des lycées les plus dangereux d’Abidjan

lundi, 26 novembre 2018 06:49 Written by

Durant quatre mois au cours de l’année 2018, le Comité d’Action en Sécurité Scolaire (CASS) piloté par l’expert Gnenin Koffi Ricoh Alain, a réalisé une étude dans sept établissements du District autonome d’Abidjan. L’enquête a porté sur deux points. Il s’agit de la victimation et le sentiment de sécurité et le climat scolaire. Le questionnaire a pris en compte 740 élèves dont la moitié sont des filles.Il ressort de l’enquête que les infractions essentielles que vivent au quotidien les acteurs de l’éducation nationale à Abidjan sont essentiellement la bagarre, affrontements entre gangs rivaux , agression à l’arme blanche, intrusion de jeunes voyous au sein de l’établissement, port d’arme blanche, consommation de drogue, racket ou tentative, intimidation, vol d’argent ou d’effets personnels, graffitis, indiscipline, insalubrité et salissure volontaire, absentéisme et tricherie. « Il faut sauver l’école ivoirienne. Car il arrivera un moment où les parents auront peur d’inscrire leurs enfants dans certains établissement », a confié l’expert Koffi au terme de l’enquête. Sur la base des infractions, le lycée moderne II d’Attécoubé vient en première position. Les lycées moderne de Port-Bouët (2e) et moderne II d’Abobo (3e), complètent le podium. Le collège moderne d’Abobo PK18 pointe à la quatrième position suivi du lycée moderne Pierre Gadié 1 de Yopougon. Le lycée moderne Harris d’Adjamé est au sixième rang. Et ferme la porte, le lycée classique d’Abidjan qui excelle néanmoins dans la consommation de drogue. » Nous avons pour ambition d’élargir l’enquête au niveau de tous les établissements publics de Côte d’Ivoire. En fonction des résultats, nos autorités pourront prendre leurs responsabilités », dira le patron du Comité. Pour un climat de sécurité en milieu scolaire, le CASS propose des mesures de protection physique qui sont en effet des obstacles à la pénétration et les contrôles d’accès et de sortie, des mesures proactives (les contre mesures humaines et technologiques) et le contrôle des moyens et de l’information (contrôle des armes). Il préconise également la protection des biens des personnes.

« TOUS LES ACTEURS DE L’ÉDUCATION DOIVENT SE RÉVEILLER POUR UN EXCELLENT CLIMAT DE SÉCURITÉ EN MILIEU SCOLAIRE »
Pour la consommation de la drogue qui est l’infraction populaire au terme de l’enquête, le Comité se propose de durcir les cibles potentielles et réduire les opportunités en effectuant des opérations préventives aux abords et au sein des établissements. Sensibiliser les élèves sur les risques encourus, effectuer des rondes dissuasives ponctuelles visant des secteurs chauds, procéder à des fouilles et contrôles surprises… « Il est primordial d’organiser, de gérer et de contrôler la sécurité scolaire. Tous les acteurs de l’éducation doivent se réveiller pour un excellent climat de sécurité en milieu scolaire. C’est notre crédo », a conclu le patron du CASS

Sercom CASS
Source : ivoirsoir.net
Légende photo : Kandia Camara, ministre de l’Education nation ,de l’enseignement technique et professionnel est interpellée

 

 

Transports aériens en Afrique// Quand les taxes font flamber les coûts des billets d’Avion

samedi, 17 novembre 2018 11:01 Written by

. 40 à 45 % de taxe sur les billets c’est trop…

De Douala au Cameroun, à Dakar au Sénégal en passant par Abidjan, en Côte d’Ivoire à Ouagadougou au Burkina Faso. Pour certainement atterrir à Ndjamena au Tchad. Les voyageurs et habitués des avions tous sont d’accords sur une chose : Les billets d’avions coûtent chers en Afrique. Dossier…

En effet, le gouvernement ivoirien a adopté en conseil des ministres, du 17 janvier 2018, un décret instituant une redevance de sécurité. Ce décret fixe également ses modalités de perception et de répartition à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny. Ainsi, « Cette redevance va varier entre 4000 et 5000 Fcfa et sera incluse directement au montant du billet d'avion. Ce décret institue à l'exclusion des vols domestiques, une redevance de sécurité perçue sur les passagers à destination et au départ de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan » Mais que va-t-on faire avec les ressources générées par cette redevance ? Les sources officielles indique que : « Les ressources ainsi captées vont permettre, selon la communication gouvernementale, d'investir davantage dans la mise en place de solutions technologiques innovantes en vue entre autres d'assurer plus efficacement la maitrise des flux migratoires aux frontières et de renforcer la lutte contre les actions éventuelles à caractère terroristes » Il est à préciser que les taxes aéroportuaires représentent déjà plus de la moitié du prix d'un billet d'avion au départ d'Abidjan. Une mesure qui est applicable aux vols en provenance ou à destination de tout aéroport de la Cedeao et à 5000 francs Cfa pour les vols en provenance des aéroports autres que ceux de la Cedeao. Des sources gouvernementales, ajoute que cette redevance, en réalité, « n’est pas nouvelle puisqu’elle remplace une taxe qui existait déjà et qui s’élevait à 10 000 francs Cfa uniquement à l’aller du vol de l’aéroport international Félix Felix Houphouët Boigny d’ Abidjan- Port- Bouet. Qui en 2017 a enregistré plus 2 millions de passagers contre 1.829.000 passage en 2016. Un petit calcule mentale indique que l’Etat va récolter au moins huit milliards de Fcfa( Voir encadré). Et pourtant en juin 2016, le gouvernement ivoirien annonçait une réduction du coût des billets d’avion notamment vers l’Europe, sans plus de précisions, lors d’une cérémonie de réception du troisième Bombardier Q400 de Air Côte d’Ivoire. « Le gouvernement s’engage dans un programme important de réduction (du coût) des billets d’avion notamment vers l’Europe », avait déclaré Gaoussou Touré, alors ministre des Transports, devant le personnel de Air Côte d’Ivoire. Son successeur, Amadou Koné face aux membres de l’Association des transporteurs aériens( Ataf) en Novembre 2017, à Abidjan a abondé dans le même sens. En invitant « les compagnies aériennes africaines à baisser leurs tarifs » jugés trop chers, afin de participer à la croissance du secteur où la part du continent reste faible. « Je lance un appel aux compagnies aériennes africaines afin qu’elles nous aident à faire baisser les coûts de transport aérien dans nos pays. Il y va de la survie de ces entreprises » a déclaré M. Koné. Le ministre ivoirien qui s’exprimait à l’ouverture de l’assemblée générale de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf) qui regroupe 16 compagnies dont la libanaise Middle East Airlines a poursuivi pour dire : « Il est moins cher d’aller d’Abidjan à Paris, quelle que soit la compagnie, que d’aller d’Abidjan à Dakar » M. Amadou Koné qui s’est dit constamment interpellé quant au coût du transport aérien en Afrique a ajouté que « le transport aérien mondial a enregistré une croissance de plus de 60% sur les dix dernières années, pour l’heure l’Afrique ne représente qu’une faible proportion. Mais les prévisions laissent entrevoir une croissance de 16,3% de l’Afrique dans le secteur lors des vingt prochaines années Il est donc important pour les pays africains de se préparer à affronter les challenges futurs qu’induira cette croissance attendue » Mais comment les compagnies africaines peuvent être compétitives si le coût du billet supporter des taxes à reverser à l’Etat et qui dépassent les 45%. Sans oublier par exemple les liées à l’assistance en escale des avions sont quasiment insupportables. Une source proche de l’Association des compagnies aériennes en Côte d’Ivoire est formelle quand elle dit : « Depuis la concession de l’assistance à l escale à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan –Port Bouet, à la National Aviation Services-Ivoire ( Nas Ivoire) qui est une entreprise koweïtienne, nos charges ont grimpé de 100 voire 300%. On peut dire sans se tromper que l’aéroport d’Abidjan est l’aéroport le plus cher au monde »( nous y reviendrons)

Les transporteurs aériens pas sur la même longueur que les Etats

Le débat autour du coût du billet d’avion constitue une préoccupation majeure des transporteurs aériens. Le Général Abdoulaye Coulibaly, le président du conseil d’administration de l’aéroport international d’Abidjan (Aeria) en charge de la gestion de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny d’ Abidjan- Port – Bouet. Lors d’une rencontre bilan avec la presse début 2014 de AirCôte d’Ivoire dont il est par ailleurs le Pca, il a dit : «Les taxes dans nos aéroports ne sont pas adaptées, notamment celles liées à la sûreté aéroportuaire. Dans les prochains mois, nous allons engager la lutte contre ces taxes qui alourdissent le coût des billets. Ces taxes comptent pour 60% dans le coût des billets et il n’y a que 40% qui vont aux compagnies...» Mais comment réussir un tel challenge sans le soutien et l’onction des organisations communautaires comme l’Uemoa et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ? Sans en dire plus, le Pca d’Aéria avait ajouté qu’il s’agissait d’une opération d’envergure dans l’espace Cédéao. Juste avant cette sortie, les agences de voyages avaient également donné de la voix contre ces nombreuses taxes qui réduisent leurs marges bénéficiaires. A la faveur du quatorzième congrès de la Fédération inter-états des syndicats des agences de voyage et de tourisme de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Fisavet/Aoc), tenu en fin 2013 à Abidjan, le président de ladite fédération, Prince Emmanuel Ngassa, a dénoncé les nombreuses taxes, qui représentent 40 à 50% du prix définitif d’un billet : « A propos de la cherté des destinations interafricaines, comment comprendre que Douala-Paris soit moins cher que Douala-Dakar ou Ouagadougou ? Par ailleurs, comment comprendre que Paris-Nouvelle-Calédonie ou Paris-New York soient moins chers que Paris-Douala ou Dakar ?»

Trop de taxes sur les billets d’avion en Afrique

Dans une interview accordée au journal Le Temps en 2014, Pap Sow Thiam, qui a été directeur général de Air Afrique disait : « Nous avons deux sortes de taxes. Celles qui sont prélevées sur les billets qui ne sont pas supportées sur les compagnies. Elles sont collectées par la compagnie auprès du client et les reversent telles qu’elles aux Etats. (…) L’inconvénient de ces taxes, quand elles sont élevées, elles donnent l’impression que les billets sont chers. . Ces taxes sont justifiées d’une autre façon. Parce qu’il y a des investissements qui ont été fait par les Etat pour accueillir les avions, les passagers et des marchandises. Bien évidemment, l’Etat doit avoir un retour sur investissement. Toutefois, Il faudra que nos politiques se penchent sérieusement sur ce problème de taxes parce que quand vous prenez un billet d’avion dans nos pays, il y a environ 40 à 45% de taxe du prix du billet » Pour l’ancien Dg de Air Afrique, « C’est beaucoup, c’est énorme et ça obère le développement du transport aérien. Je ne suis pas spécialiste en fiscalité, pour donner une recette, mais il faut se pencher sur ce dossier. Quant au deuxième types de taxes, ce sont les mêmes qui sont imposées à toutes les entreprises. (Tva etc) »

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: ( voyageurs en avion) La démocratisation de l’accès d’un grand nombre au transport aérien en Afrique n’est pas pour demain

Encadré: Le deux poids deux mesures du gouvernement ivoirien

Alors que l’annexe fiscale à la loi de finance pour la gestion 2018, est en vigueur depuis le 02 janvier de la même année, le gouvernement ivoirien annonce l’instauration d’une redevance aéroportuaire. Qui devrait lui permettre de récolter une manne substantielle supportée par les passagers estimés à plus de 2millions en 2017 au départ et à l’arrivée de l’aéroport Fhb d’Abidjan. Une projection faite avec le nombre de passagers donne plus de 8 milliards de Fcfa au moins destinés à financer la lutte contre le terrorisme. Et pourtant les passagers résidents et les entreprises contribuent conformément à l’annexe fiscale en vigueur au financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire dont au moins quelques lignes sont destinées au financement des actions de protection et de sécurisation des citoyens vivants sur le territoire national. Sur ce point le budget d’Etat 2018 consacre une enveloppe conséquente de 516, 842 milliards de fcfa contre 481,570 milliards de fcfa à Défense et la sécurité y compris la lutte contre la cybercriminalité qui fait partie des missions régaliennes de l’Etat. « La Côte d’Ivoire qui a déjà subi une attaque terroriste se doit de prendre toutes les dispositions pour se mettre à l’abri de ce phénomène et faire également face à la cybercriminalité. Outre la coopération internationale qui apparaît comme un moyen efficace en la matière, les Etats doivent disposer d’équipements de dernière génération. Dans ce cadre, et en exécution de la loi de programmation militaire 2016- 2020, le gouvernement envisage d’acquérir des équipements pouvant permettre aux services compétents du Ministère de la Défense et du Ministère en charge de la Sécurité intérieure de prévenir efficacement le terrorisme et la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. Dans le but de faciliter l’acquisition desdits matériels dont les coûts toutes taxes comprises sont généralement élevés, il est proposé de les exonérer de la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que des droits de douane à l’importation. » Indique l’annexe fiscale. L’article 355 du Code général des Impôts est complété par un 64 rédigé comme suit : « 64 – Les matériels importés par l’Etat, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, dont la liste est établie par arrêté conjoint du Ministre de la Défense ou celui en charge de la Sécurité intérieure et du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat » Aussi, les exonérations prévues à l’article 355-64 du Code général des Impôts sont étendues aux droits de douane. Afin de remédier à cette situation, il proposé d’alléger la procédure de mise en œuvre de l’exonération en supprimant la condition de liste. Voilà qui est claire : L’Etat de Côte d’Ivoire, de l’avis de certains fiscalistes a décidé de « s’auto-exonérer là où les pauvres contribuables sont soumis à une kyrielle d’impôts et taxes et qui doivent encore payer cette redevance instituée pour le même motif. Malheureusement ! » Mais que gagne l’Etat en s’auto- exonérant ? Notre expert affirme : « Les équipements entrant dans ce genre de lutte sont surtaxés au niveau au titre de la Taxe à la valeur ajoutée( Tva). Avec les exonérations, l’Etat va faire de grosses économies »

B. Mafoumgbé

 

Gouvernance, limogeages et gestion des collectivités // Incertitude sur la répartition de la dotation de 160 milliards de Fcfa

lundi, 29 octobre 2018 21:52 Written by

Au sortir  de la crise militaro –politique de la décennie 2002 à  début 2011,   l’administration publique ivoirienne  a connu le phénomène du rattrapage, marqué par le recrutement massif  de nouveaux  travailleurs et le licenciement massif  d’agents  en poste depuis  des décennies, souvent pour « motif économique ». Alors qu’on croyait   sortie  de  ces licenciements à « forte coloration politique », la Côte d’Ivoire  du moins l’administration publique est entrée dans  une zone de turbulence avec des bruits  de limogeages  les limogeages effectif.   Ce qui fait dire à des observateurs bien avertis,  que    depuis  quelques mois, il  ne fait pas beau d’être dirigeants  d’un établissements publics  ou  démembrement  de  l’administration centrale  en Côte d’Ivoire. Surtout si tu n’as pas la couverture  du Rassemblement des Houphouetistes pour la paix  et la démocratie, ( Rhdp- Unifié).   L’avant -goût  qui avait été donné quand le groupe parlementaire  pdci Rda s’était  opposés  aux projets de lois sur l’égalité de sexe entre  homme et femme, et qui a  entrainé  la dissolution  d’un  gouvernement  sous le Premier ministre Duncan. Il en a été ainsi,  plus tard  quand Mabri et  Gnamien Konan ont émis  des réserves sur le principe d’aller  en Rhdp aux législative 2017. En claire,  désormais   la nouvelle trouvaille pour amener  ‘les rebelles’ et les anti-Rhdp à plier l’échine, est  d’y adhérer  Que ça soit  dans la mouvance de la création aux forceps  du Rhdp unifié, en passant  par les dernières élections  municipales couplées aux régionales, la recette est en marche.    Ils sont nombreux déjà ces cadres qui ont été  sautés    sans  galanterie    en Conseil des ministres. Le dernier en  date, s’appelle le Docteur Soumaila  Kouassi  Bredoumy  Cadre  du ministère de l’Agriculture et du développement rurale, son mérite et sa compétence est reconnu de tous aussi bien  en Côte d’Ivoire qu’à l’international. Surtout en ce qui concerne l’agriculture vivrière et la lutte contre  la sécurité alimentaire.    C’est à juste titre que le Docteur Soumaila  Kouassi Bredoumy a  été  durant de longues  années,  Directeur générale des Productions et de la Sécurité Alimentaire, au  Ministère de l’agriculture et  développement rural. Selon  des  sources non officielles et recoupées dans le Gontougo, il lui est reproché de   n’avoir pas soutenu le  candidat du Rhdp dans sa région,   ce cadre émérite et  très au fait  de l’évolution  de l’agriculture ivoirienne,  a été dégommé le temps de siffloter une tasse de thé.  Juste avant lui,  Abdoulaye Bah, chef  du service passation  des marchés au Conseil café-cacao, par ailleurs directeur de campagne du candidat indépendant Meité Sindou à la Mairie à Abengourou,a été cassé et nommé conseiller  du Dg. Au ministère des affaires étrangères,  même si la décision  de dégommage  de Patrice Vangah  Koffi,   jusque-là Directeur général du Protocole  d’Etat et affecté en qualité d’ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire,  près la République d’Israël  a été rapporté, Jean Claude N’dri, neveu direct de Mme Bédié a  été sauté.  La liste dans les  prochains mois devrait s’allonger avec le départ  de d’autres cadres du Pdci Rda.  On cite pèle mêle, du départ du gouvernement de  Thiery Tanoh, ministre  du Pétrole, de l’énergie et du développement des   énergies renouvelables ( cadre Pdci Rda) et très pro- Bedié. Sans oublier  Georges Ezaley, qui est à la tête   de la Société de développement d’exploitations aéronautiques et météorologique( Sodexam). Ce bien avant l’arrivée de Laurent Gbagbo aux affaires  en  octobre 2000.  Mais aussi et surtout  Luisette Bedié, Directeur général adjointe  de la Société des Palaces de Cocody ,( Sdpc).  C’est dans un tel contexte  fébrilité et d’angoisse  dans l’administration centrale en Côte d’Ivoire, que Sanogo Moussa,le secrétaire d’Etat  auprès du Premier ministre chargé  du Budget  et du portefeuille de l’Etat   a dit le vendredi 26 octobre 2018  qu’en ce qui concerne les finances que «  les trois derniers mois de l’année  budgétaire  en cours seront très difficiles ».  Pouvait-il en être autrement  dans un pays  la méritocratie est en train de prendre le pas  sur les nominations très politique.   Comment les principales régies financières  voire l’administration publique  dans son ensemble peuvent  être performantes et donc   produire de bons, résultats si  des  responsables pour des divergences idéologiques peuvent être débarqués à tout moment. Où s’ils veulent garder leurs postes, ils sont obligés  de  s’afficher  Rhdp-unifié ?
  Les collectivités territoriales   déjà plombées
 Quelques jours après  les dernières  élections  municipales couplées  des  régionales, le  gouvernement ivoirien  a décidé de donner à fond dans le débauchage  des nouveaux élus qui ont été élus soit sur une liste d’indépendants soit  sous la bannière du Pdci Rda. Il en va  de même  au niveau des collectivités territoriales si désormais les maires ou président  de  Rhdp-unifié qui  ont la certitude de bien travailler parce que  eux ont la chance de connaitre le Premier ministre ou le Président  de la République.  Le Premier ministre Amadou Gon recevant  25  maires et  un président de région   élus ayant  opté pour le Rhdp-unifié  a dit   le 25 octobre 2018  dans les colonnes  du quotidien l’Expression( extrait page 2 : «  Le Président  de la République sera  toujours à l’écoute de l’ensemble de son peuple. Pour que nous puissions consolider l’action  qui  été engagée depuis 2011.  Félicitations à tous pour vos victoires et rendez-vous bientôt avec le Chef de l’Etat. Pour fêter  Bientôt le Président de la République pour fêter la grande victoire du Rhdp. Mais  fêter surtout le rassemblement des ivoiriens et   permettre d’offrir des perspectives de paix et de progrès à notre pays » Et les autres élus locaux qui  sont des indépendants et  issus des autres formations politiques dont le Pdci-Rda ? Le ton étant donné,  des membres du gouvernement peuvent désormais lever le lièvre sur ce qui attend les élus locaux non membres du Rhdp-unifié. Entre autres propos révélateurs, citons ceux  de  M.  Pascale Abinan  Kouakou,   ancien Dg  des impôts  et ministre de l’Emploi et de la protection sociale, après sa réélection dans l'Indénié-Djuablin    incline  à cette conclusion: « Si je ne suis pas dans le Rhdp, où j’aurai les moyens pour réaliser mes promesses de campagne ? Ma candidature en indépendant était un choix très stratégique » C’est à croire  qu’après leur entrée en fonction,  les conseils régionaux et mairies qui ne sont pas du Rhdp n’auront pas  une portion  de   la dotation budgétaire que l’Etat de Côte d’Ivoire avait prévu au Budget  2018.  Sur  une prévision de 149, 3 milliards de Fcfa en début d’exercice budgétaire 2018,  l’enveloppe   affectée  aux conseils régionaux et mairies a été revu à la baisse en juin 2018   à 135,9 milliards de Fcfa. Pour  l’année 2019, les prévisions contenues dans le document de cadrage budgetaire2018-2019 indique  une dotation de 160,7milliards de Fcfa. Quand  cela vient  de  l'actuel ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, l’on peut dire  sans se tromper  qu’il y a lieu de désespérer pour notre pays qui veut être émergent à l’horizon 2020.  Une option gouvernementale  qui pourrait fâcher davantage des  partenaires au développement et des structures comme l’Union européenne  dont l’appui budgétaire est très appréciés  par les collectivités territoriales. L’aide européenne au pays ouest-africain se monte à 273 millions d’euros, soit plus de 178 milliards de fcfa pour la période 2014-2020, à quoi s’ajoutent des aides bilatérales, notamment de la France et de l’Allemagne.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 légende photo: Amadou Gon Coulibaly , Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille  de l'Etat 

Commercialisation de de l’anacarde en Ci :: 18 mille tonnes encore disponibles dans les zones de production

jeudi, 25 octobre 2018 17:23 Written by

 La tribune mensuelle du Groupement  des éditeurs de presse (Gepci) a reçu comme invité, le jeudi 25 octobre 2018,  le Docteur Coulibaly Adama, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.  Ce  autour du thème central, « Evolutions récentes et perspectives de développement des filières coton et anacarde ». Il a axé  sa présentation  autour de trois points principaux. A savoir les changements structurels, les acquis et les résultats et les défis et les perspectives.  Abordant le cas de l’anacarde, le conférencier s’est longuement appesanti sur la transformation de la production locale, solution aux difficultés que fait face la filière.  Ce d’autant que, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire demeure toujours le  1er producteur mondial  avec une production de  plus de 700 000 T/an (+20 % Production mondiale). «La Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial de noix brutes de cajou avec 614 784 tonnes en 2017 et deuxième  produit agricole d’exportation en Côte d’Ivoire (+ 40% Offre mondiale) et génère un revenu  de plus de 508 milliards Fcfa  aux producteurs en 2017. Dont un  rendement   en hausse passant de 300 kg à 524 kg en 2018. Un  prix minimum obligatoire en hausse, passant de  200 F/kg en 2013 à 500 F/kg en 2018 », a indiqué le Directeur général,   ajoutant  que l’on note  nette augmentation de la capacité de transformation. «  Mais cela reste toujours un défi », a-t-il insisté. Toutefois le conférencier  a évoqué la fuite de noix de cajou vers les pays voisins, notamment vers le Ghana. A ce propos,  Coulibaly Adama a déploré  cette situation, tout en notant trois conséquences qui impactent l’économie nationale. D’abord, Bondoukou qui perd  d’intention d’investissements, puis la fuite crée aussi une distorsion dans les statistiques internationales ne défaveur de la Côte d’ivoire  au profit du Ghana et enfin, c’est la qualité qui profite au Ghana. Or, cette zone produit la meilleure  qualité de cajou,  dira-t-il.  « Je ne pourrai jamais endiguer  la fraude tant que le comportement de l’ivoirien n’a pas changé. Même cette fraude se passe aussi au Port », a  affirmé le Dg du Conseil anacarde et du coton. Qui a révélé que Ghana  a fait exempter des taxes. Ce qui justifierait  peut-être la fuite ? Dans tous les cas, pour le conférencier, malgré tout, des mesures efficaces sont prises pour freiner  le  phénomène. Concernant la mévente de  la production, le conférencier a  jugé le terme « trop excessif ». Car, a-t-il dit, seulement 18000 tonnes de noix  de cajou restent encore  sur le terrain. 738000 Tonnes ayant  été déjà commercialisées. «  Les producteurs de cajou vivent dans les  meilleures conditions. Mais le plus gros défi reste la transformation. La Côte d’Ivoire doit parvenir à transformer sa production »,  croit savoir  le Docteur Adama Coulibaly qui annoncé  de bonnes perspectives pour 2019.    Au  niveau de la filière coton, le conférencier a relevé quelques acquis,  qui  se  résument entre autres à l’effectivité  d’un  système d’attribution de zones exclusives d’activité à chaque société cotonnière depuis la campagne 2017-2018, appelé le zoning, la  mise en  place de la  mutualisation du processus de production, de multiplication et de distribution des semences coton aux producteurs, l’application d’un  mécanisme transparent de fixation du prix au producteur adossé à un fonds de lissage et de soutien pour la gestion des risques liés au prix. Quant aux résultats, Docteur Adama Coulibaly a noté  une hausse de la production de coton atteignant 413 205 tonnes sur 2017/2018 contre 360 000 en 2013-2014 et 220 000 en 2010-2011. Qui fait  la Côte d’ivoire, le 4ème pays africain producteur. Non sans passer sous silence, un accroissement du rendement moyen au champ (1 263 kg/ha en 2017-2018 contre 955 kg/ha en 2016-2017 et 771 kg/ha en 2015-2016). En d’autres  termes, la  meilleure performance dans la sous région Ouest africaine. Ainsi qu’une  hausse du niveau de prix au producteur de 250 à 265 F/kg (+15F/CFA et une  augmentation du revenu du producteur évalué à 108 milliards de F cfa en 2017 contre 86 milliards en 2016 et 77 milliards en 2015.   Poursuivant le conférencier a conclu sur une annonce forte : La   Côte d’Ivoire est désignée, pour la première fois, pour abriter du 02 au 10 décembre 2018, la 77ème plénière du Comité Consultatif International du Coton (Cci/Icac) sur le thème: Défis du Coton, Solutions innovantes et durables. « Une première pour la  Côte d’Ivoire » a  souligné l’hôte du Gepci. Concernant les défis et les perspectives dans le secteur du coton,  Adama Coulibaly a  noté la constitution et  l’opérationnalisation du fonds de lissage et de soutien du prix d’un montant optimal de 21 milliards de Fcfa et surtout  la relance  des industries de filature-tissage de la fibre et de trituration de la graine par des mesures d’appui à l’approvisionnement en matières premières. « L’industrialisation reste un défi à relever », a-t-il dit.  

Moussa Kader Légende photo : Docteur  Adama Coulibaly, Dg du Conseil du coton et de l’anacarde

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