Politique (313)
Boundiali / Mariatou Koné/ Bilan économique et social du Rhdp// «Il est éloquent et incontestable »
dimanche, 14 juin 2020 15:40 Written by ossey84La Ministre Mariatou Koné, Directrice Exécutive Adjointe du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Maire de la commune de Boundiali a initié depuis le début de la révision de la liste électorale, l’opération « Remuer la Bagoué ». Cette opération consiste à exhorter les populations de la région de la Bagoué et les militants du RHDP à s’inscrire massivement sur la liste électorale. Au cours d’une campagne de sensibilisation au centre culturel de Boundiali, le vendredi dernier, elle a appelé à l’union des filles et fils de la région pour quadriller le territoire régional et mobiliser le maximum de personnes afin de garantir la victoire du candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. « La force du balai réside dans l’assemblage et l’union des brindilles. En nous inscrivant massivement sur la liste électorale, en nous rendant massivement aux urnes le jour du vote, nous construirons la victoire du RHDP », à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a dit Mariatou Koné aux militants. Poursuivant, elle a souligné que « nous sommes convaincus que la victoire est à notre portée surtout avec un bilan de développement économique et social éloquent et incontestable ». La Commission électorale ivoirienne (Cei) a lancé officiellement, mercredi à Abidjan, l'opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs. Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d'Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l'étranger. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. Charles Kader Légende photo : La ministre Koné Mariatou, Maire de la Commune de Boundiali
Yopougon : « Affaire déchargement de riz dans un magasin King Kash par un camion D32 »// Les explications de la Socomci qui lave le Minader de tout soupçon
samedi, 11 avril 2020 19:16 Written by ossey84L’affaire fait grand bruit depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et site d’informations : Un véhicule de type Tata, immatriculé D 32 389 était en train de livrer du riz comme d’ordinaire à des supermarchés appartenant à Cdci/ King Cash au quartier Toits- rouge de Yopougon. Ce qui a vite fait dire à certaines personnes que les dons fait à l’Etat dans le cadre de la solidarité contre le Covid-19, était en train d’être détournés. C’était le jeudi 09 avril 2020. Face à la tournure que prenaient les choses, la direction des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement a fait une mise au point. Ce pour tout clarifier. Non sans rappeler un rappel chronologique des faits. Dans le cadre de l'amélioration de la productivité et de la commercialisation du riz en Côte d'Ivoire et surtout pour l'accompagnement de ceux qui opèrent dans ce secteur, l'État ivoirien a signé un accord cadre avec des opérateurs privés. Des leaders de pool tels que Ganlogis au sud-ouest, Oriane Industries dans le district des montagnes, Amc dans l'Iffou, Ldc-Louis Dreyfus au nord... Ainsi à travers ses usines de transformation de riz brut en riz consommable notamment les usines 5t/h installées par l'État dans les différentes régions, les leaders privés du secteur exploitent ces unités. Dans le cadre du renforcement de ces structures, l'État les a dotées en 2017 de véhicules de transport afin qu'elles acheminent leurs productions vers ces usines de transformation et leurs différents partenaires. Ces structures commercialisent leurs produits sur le marché notamment avec les magasins avec lesquels elles ont un partenariat d'affaires. C'est dans ce cadre que ces véhicules mis à la disposition de ces leaders du secteur sont exploités. Ce ne sont dons pas des dons de l'État détournés. Mieux le ministère de l'agriculture et du développement rural n’a pas en charge la gestion du riz. Il est du ressort de l’Aderiz qui dépend lui du ministère chargé de la promotion de la riziculture. La directrice des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement explique tout: «La présence de ce camion au supermarché “King cash” de Yopougon Toits-rouge est dans le cadre d’une livraison normale de Socomci à son réseau de distribution et d’achat. Ce sont nos camions qui nous ont été cédés avec contrat précis par l’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par le ministère de l’Agriculture. Et ce, dans l’exécution d’un contrat de cession d’actifs mobiliers et immobiliers de l’ex-Ondr du ministère de l’agriculture, devenu Adr. Alors il s’agit, depuis 2012 de la réalisation d’un projet du gouvernement pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz avec un contrat avec 30 unités de transformation de riz dans les 10 zones crées par le gouvernement. Le ministère de l’Agriculture a alors dans le cadre de cette cession cédé ses véhicules (camions) aux différents acteurs en raison de 4 véhicules par usines et nous Socomci avons 4 usines de production de riz à Boundiali, Ferkéssédougou, Korhogo et Niakaramadougou. Ce qui nous fait 16 camions que l’Etat nous a cédés ». Elle explique, toujours: «Le problème qui se pose, aujourd’hui avec les publications des réseaux sociaux, c’est que l’on voit encore la plaque jaune de l’Etat sur nos camions. Nous, au niveau de la Socomci, avons fait les démarches administratives pour la mutation de propriété et le changement des plaques des camions que l’État, nous a cédés à la suite d’un contrat signé en bonne et due forme. En un mot, les camions n’appartiennent plus au ministère de l’Agriculture mais à Socomci. Présentement, c’est le changement de plaques, lancé depuis 2017 qui tarde ce n’est pas de notre faute…». Elle ajoute que : « il ne s’agit pas de dons détournés et vendus à qui que ce soit. Ce sont nos produits et notre marque. Nous sommes en contrat de fourniture de riz avec Cdci depuis 2017. L’Etat a cédé ses véhicules et le seul problème c’est le processus du changement des plaques d’immatriculation en cours qui prend du retard ». Elle a annoncé un communiqué conjoint des différents partenaires: Toute la confusion est due simplement à un retard de changement de plaques d’immatriculation de véhicules sortis du patrimoine de l’Etat dans le cadre d’un contrat de cession des actifs industriels.
Ayoko Mensah
Légende photo : Des photos prises par des internautes lors du déchargement et qui ont failli mettre le feu…
Yopougon : « Affaire déchargement de riz dans un magasin King Kash par un camion D32 »// Les explications de la Socomci qui lave le Minader de tout soupçon
samedi, 11 avril 2020 19:16 Written by ossey84L’affaire fait grand bruit depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et site d’informations : Un véhicule de type Tata, immatriculé D 32 389 était en train de livrer du riz comme d’ordinaire à des supermarchés appartenant à Cdci/ King Cash au quartier Toits- rouge de Yopougon. Ce qui a vite fait dire à certaines personnes que les dons fait à l’Etat dans le cadre de la solidarité contre le Covid-19, était en train d’être détournés. C’était le jeudi 09 avril 2020. Face à la tournure que prenaient les choses, la direction des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement a fait une mise au point. Ce pour tout clarifier. Non sans rappeler un rappel chronologique des faits. Dans le cadre de l'amélioration de la productivité et de la commercialisation du riz en Côte d'Ivoire et surtout pour l'accompagnement de ceux qui opèrent dans ce secteur, l'État ivoirien a signé un accord cadre avec des opérateurs privés. Des leaders de pool tels que Ganlogis au sud-ouest, Oriane Industries dans le district des montagnes, Amc dans l'Iffou, Ldc-Louis Dreyfus au nord... Ainsi à travers ses usines de transformation de riz brut en riz consommable notamment les usines 5t/h installées par l'État dans les différentes régions, les leaders privés du secteur exploitent ces unités. Dans le cadre du renforcement de ces structures, l'État les a dotées en 2017 de véhicules de transport afin qu'elles acheminent leurs productions vers ces usines de transformation et leurs différents partenaires. Ces structures commercialisent leurs produits sur le marché notamment avec les magasins avec lesquels elles ont un partenariat d'affaires. C'est dans ce cadre que ces véhicules mis à la disposition de ces leaders du secteur sont exploités. Ce ne sont dons pas des dons de l'État détournés. Mieux le ministère de l'agriculture et du développement rural n’a pas en charge la gestion du riz. Il est du ressort de l’Aderiz qui dépend lui du ministère chargé de la promotion de la riziculture. La directrice des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement explique tout: «La présence de ce camion au supermarché “King cash” de Yopougon Toits-rouge est dans le cadre d’une livraison normale de Socomci à son réseau de distribution et d’achat. Ce sont nos camions qui nous ont été cédés avec contrat précis par l’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par le ministère de l’Agriculture. Et ce, dans l’exécution d’un contrat de cession d’actifs mobiliers et immobiliers de l’ex-Ondr du ministère de l’agriculture, devenu Adr. Alors il s’agit, depuis 2012 de la réalisation d’un projet du gouvernement pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz avec un contrat avec 30 unités de transformation de riz dans les 10 zones crées par le gouvernement. Le ministère de l’Agriculture a alors dans le cadre de cette cession cédé ses véhicules (camions) aux différents acteurs en raison de 4 véhicules par usines et nous Socomci avons 4 usines de production de riz à Boundiali, Ferkéssédougou, Korhogo et Niakaramadougou. Ce qui nous fait 16 camions que l’Etat nous a cédés ». Elle explique, toujours: «Le problème qui se pose, aujourd’hui avec les publications des réseaux sociaux, c’est que l’on voit encore la plaque jaune de l’Etat sur nos camions. Nous, au niveau de la Socomci, avons fait les démarches administratives pour la mutation de propriété et le changement des plaques des camions que l’État, nous a cédés à la suite d’un contrat signé en bonne et due forme. En un mot, les camions n’appartiennent plus au ministère de l’Agriculture mais à Socomci. Présentement, c’est le changement de plaques, lancé depuis 2017 qui tarde ce n’est pas de notre faute…». Elle ajoute que : « il ne s’agit pas de dons détournés et vendus à qui que ce soit. Ce sont nos produits et notre marque. Nous sommes en contrat de fourniture de riz avec Cdci depuis 2017. L’Etat a cédé ses véhicules et le seul problème c’est le processus du changement des plaques d’immatriculation en cours qui prend du retard ». Elle a annoncé un communiqué conjoint des différents partenaires: Toute la confusion est due simplement à un retard de changement de plaques d’immatriculation de véhicules sortis du patrimoine de l’Etat dans le cadre d’un contrat de cession des actifs industriels.
Ayoko Mensah
Légende photo : Des photos prises par des internautes lors du déchargement et qui ont failli mettre le feu…
Impacts du Covid-19 sur le secteur agricole// Kobenan Kouassi Adjoumani dresse un point détaillé
samedi, 11 avril 2020 16:47 Written by ossey84
« Il n’est pas sans intérêt de rappeler que l’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture qui représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et les deux tiers des emplois. C’est pourquoi, au sortir de la crise post-électorale, l’Etat a initié le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) pour redynamiser le secteur agricole avec plus de 3 000 milliards de F CFA d’investissements. A travers ce vaste programme, la Côte d’Ivoire a réussi à préserver sa sécurité alimentaire. En effet, de 2012 à 2019, la production vivrière a augmenté d’environ onze millions neuf cent mille (11 900 000) tonnes à environ dix-huit millions six cent mille (18 600 000) tonnes. De même, la production des cultures de rentes est passée d’environ cinq millions (5 000 000) tonnes en 2012 à environ sept millions neuf cent mille (7 900 000) tonnes en 2019. Ce sont ces importants acquis qui sont aujourd’hui menacés par le COVID-19.1- Impacts probables de la crise du COVID 19 sur les cultures vivrièresA partir de 2020, la mise en œuvre du PNIA devrait booster la production vivrière sur toute l’étendue du territoire national. Les récentes estimations de nos services, attestées par les principaux acteurs du secteur Vivrier, montrent que les productions issues des semis de 2019 permettront d’assurer notre sécurité alimentaire jusqu’aux prochaines récoltes. Cependant, si la crise sanitaire perdure, les stocks disponibles y compris les semences seront entièrement consommés.Ainsi, pour éviter une crise alimentaire, il faut prendre des mesures urgentes et des mesures post- COVID -19. A cet effet, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a annoncé cinquante (50) milliards de Francs CFA, pour soutenir le secteur Vivrier. 1.1. Au titre des dispositions urgentes à prendreCes dispositions urgentes et leur stratégie globale de mise en œuvre se résument comme suit :a) Acquérir des kits agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires, outillage agricole, etc.) ;b) Recenser les sites de production propices, avec une bonne répartition géographique sur le territoire national ;c) Distribuer les kits aux groupements de producteurs et à des producteurs individuels disposant de grandes superficies pouvant être mises en œuvre ;d) Appuyer le labour de certains sites de production avec l’utilisation des tracteurs ;e) Encadrer tous les producteurs pour s’assurer de l’effectivité de la production. Cet encadrement sera fait par ANADER ;f) Encadrer la récolte et la mise à marché des productions pour s’assurer qu’elles sont prioritairement consacrées à la consommation nationale. 1.2. Au titre des dispositions post COVID-19Il s’agit des mesures à prendre après la période du COVID-19 pour s’assurer de la non rupture de la production dans le cas où d’autres situations de crise devraient arriver. Il s’agit de : - L’aménagement des sites de production non pris en compte dans les mesures urgentes actuelles en systèmes d’irrigation ;- La construction d’infrastructures de stockage et la constitution d’une réserve alimentaire nationale ;- La vulgarisation du labour et des récoltes mécanisés.Ces mesures urgentes sont à prendre maintenant et à mettre en œuvre rapidement entre avril et juin 2020. Elles concernent le maïs, le manioc, le maraicher (piment, tomate, aubergine, oignon, gombo et aussi la laitue, la carotte, le chou et le concombre), l’igname, la banane plantain, et la production fruitière (mangue, ananas et banane dessert).2- Impacts probables de la crise du COVID 19 sur les cultures d’exportationAujourd’hui, avec la pandémie, tous les pays importateurs ont gelé leurs commandes.Pour pallier les effets néfastes du Covid-19 sur les exportations agricoles, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a annoncé deux cent cinquante (250) milliards de Francs CFA, pour soutenir l’ensemble des acteurs de ce secteur. 2.1. La filière AnacardeLa campagne de commercialisation du cajou a été officiellement ouverte le 6 février 2020, sur la base d’un prix minimum bord champ de 400 F CFA/kg, d’un prix CAF de référence de 1 300 USD/T, d’un niveau de Droit Unique de Sortie (DUS) réduit de 7% à 5% du prix CAF et d’une prévision de production de 800 000 tonnes de noix brutes de cajou.Cependant, ces mesures ont été contrariées par la pandémie du Covid-19 qui a conduit aujourd’hui à une paralysie quasi totale de l’activité économique mondiale, entrainant ainsi une importante baisse des prix internationaux se situant entre 900 et 1 100 USD/T, en dessous du prix minimum CAF. Des mesures urgentes doivent être prises pour permettre l’enlèvement des stocks de noix de cajou aux mains des producteurs.Ces mesures d’urgence se présentent comme suit :- Achats de 200 000 tonnes aux producteurs au prix de 400 F CFA/kg par le Conseil du Coton et de l’Anacarde et le Groupement d’Intérêt Economique GEPPA ;- Mise en place d’un mécanisme de subvention aux Exportateurs pour faire face à la baisse des prix internationaux imposée par le COVID-19 afin d’inciter tous les Exportateurs à reprendre les achats malgré la conjoncture. Ces mesures sont bénéfiques à plusieurs titres : D’une part, elles devraient permettre l’enlèvement rapide des noix de cajou aux mains des producteurs au prix minimum officiel avant le démarrage de la saison des pluies, un début structuration d’un nombre important de Coopératives de producteurs et d’Acheteurs. D’autre part, elles devraient permettre, à plus de 400 000 ménages défavorisés, de faire face aux difficultés financières accentuées par le COVID.19 et de répondre aux exigences sociales imminentes des fêtes de Pâques et du Ramadan. Notons que le succès de ces mesures est conditionné par leur mise en œuvre rapide et la surveillance stricte des frontières terrestres.2.2. La filière CotonL’évolution de la campagne indique que la production de coton graine pourrait atteindre un nouveau record de 510 000 tonnes. Au stade actuel, un volume de plus 450 000 tonnes est enregistré dans les usines de coton.A l’instar de la plupart des spéculations agricoles, le coton subit l’impact de la pandémie du COVID-19, qui se traduit par une baisse drastique des prix internationaux de la fibre, de difficultés d’exécution des contrats déjà signés et de surcharge des entrepôts.Bien qu’environ 60% de la production de fibre soit déjà vendu par anticipation, la difficulté réside dans les reports de livraison demandés par les clients internationaux en raison des effets du COVID-19. Les risques portent désormais sur la possibilité d’annulation des contrats par les clients si la situation ne s’améliore pas.Ainsi, il faut envisager le paiement du complément de subvention de prix aux producteurs et la prise en charge des effets du COVID-19 sur les prix internationaux.2.3. La filière Café - CacaoLa filière a anticipé en prenant des dispositions internes. Pour le moment, il n’y a pas de ruptures dans la commercialisation du café et du cacao. Cependant, la filière souhaite qu’une provision soit faite afin de pouvoir faire face à tout risque après juin 2020. Elle pourra compléter le montant de cette provision sur ressources propres.Pour la campagne intermédiaire, malgré la chute des cours internationaux, SEM le Président de la République a tenu à maintenir le prix d’achat bord champ à 825 Francs CFA le kilogramme, soit un effort supplémentaire de 200 Francs CFA/kilogramme pour soutenir les producteurs.2.4. Les filières Hévéa et Palmier à huile2.4.1. La filière HévéaLa production de caoutchouc naturelle en Côte d’Ivoire pour l’année 2019, ressort à un peu plus de 689 000 tonnes de caoutchouc sec. La totalité de cette production est exportée. Les principales destinations sont l’Europe (52%), l’Asie (30%), Amérique (11%). Les effets de la pandémie du COVID-19 se traduisent par des reports de contrats ou des reports d’embarquements ainsi que la chute drastique des cours mondiaux. Ces effets vont nécessairement impacter la trésorerie des entreprises et les revenus des producteurs.2.4.2. La filière Palmier à huileLa production d’huile de palme brute est estimée à plus de 535 000 tonnes en 2019. Pour la campagne en cours, les prix aux planteurs sont sensiblement à la baisse (44,32 FCFA/KG en avril contre 54,20 FCFA/kg en mars 2020). Cette baisse des revenus des producteurs, conjuguée à une stagnation des rendements, va provoquer un endettement des planteurs dans l’impossibilité de rembourser les crédits de campagne. Pour les filières Hévéa et Palmier à huile, les dispositions urgentes sont de :- soutenir les revenus des producteurs, pour les produits dont les exportations sont actuellement arrêtées ;- soutenir les usiniers à ce que les activités de leurs unités agro-industrielles ne soient pas interrompues.ConclusionLe Gouvernement Ivoirien fournit d’importants efforts pour atténuer les effets de la pandémie du COVID-19. Hormis les mesures fiscales, ce sont près de trois cent (300) milliards qui ont été dégagés par l’Etat pour soutenir le secteur agricole.Par ailleurs, le secteur agricole accompagne les actions du Gouvernement dans ses efforts. Ainsi, la filière Café Cacao a offert 65 millions de Francs CFA au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, dont quarante millions (40) de Francs CFA par le Conseil Café Cacao et vingt-cinq millions (25) de Francs CFA par le Groupement des Exportateurs Nationaux ».
Source : Ministère de l’agriculture et du développement rural
Maroc/ Diplomatie// La Côte d’Ivoire ouvre un consulat général à Laayoune
mercredi, 19 février 2020 20:41 Written by ossey84Le ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a inauguré le mardi dernier, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, un consulat général à Laayoune. Laayoune, faut-il le préciser est la ville la plus importante du Sahara Occidentale. Ce consulat est la cinquième représentation diplomatique inaugurée à Laayoune, après le consulat général de l’Union des Comores, ouvert en décembre 2019 ainsi que les consulats généraux du Gabon, de Sao Tomé et Principe et de la République centrafricaine, inaugurée en Janvier. Ayoko Mensah Légende photo : Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’étranger
Communiqué de l'Ambassade du Royaume du Maroc en Ci// Affaire treize jeunes ressortissants Marocains
lundi, 30 décembre 2019 19:29 Written by ossey84L’ambassade du Royaume du Maroc en République de Côte d’Ivoire a été informée le vendredi (matin) 27 décembre courant, de la présence de treize jeunes ressortissants Marocains retenus au poste de police du port d’Abidjan, après leur entrée illégale en Côte d’Ivoire.Ces ressortissants Marocains sont arrivés Jeudi 26/12 en fin d’après-midi, en tant que passagers clandestins, à bord d’un navire, appartenant à ‘’Grimaldi Lines’’, représentée en Côte d’Ivoire par la société à TCI Afrique, en provenance du port de Casablanca, pensant que ledit navire se dirigeait vers l’Europe. Immédiatement, M. l’ambassadeur a donné ses instructions aux responsables des affaires consulaires pour qu'ils se rendent sur place, vérifier l’identité des personnes concernées, s’assurer de leur sécurité et de leur bien-être, tout en les assurant du soutien constant de l'ambassade. Après les vérifications d’usage, cette mission a délivré, vendredi 27/12 dans l'après-midi, des ''laissez-passer'' aux personnes concernées, afin qu’ils soient rapatriés au Maroc, dans les meilleurs délais. Aussi, l’Ambassade a essayé de nouer, en vain, le contact avec les responsables la société précitée afin de fournir, le jour même, conformément aux dispositions du droit international, les billets d’avion aux concernés. L’ambassade est également intervenue rapidement auprès des autorités ivoiriennes compétentes, pour améliorer, les conditions de garde à vue des personnes concernées. Ainsi, le lieu de détention a été effectivement changé Dimanche 29/12 avec leur transfert du commissariat du port à la Préfecture de Police d'Abidjan. En outre, les agents de l'ambassade ont aussi veillé à offrir pendant cette période aux jeunes compatriotes, nourriture, boissons, vêtements, et le nécessaire pour leur hygiène corporelle et personnelle. Cette Mission vient d’avoir, ce jour, 30 décembre 2019, la confirmation avec les responsables de TCI Afrique de la date du départ des 13 ressortissants sur le Vol RAM AT 534 qui part d’Abidjan à 1h50 pour arriver à Casablanca le matin du 31/12 à 6h45
Sotchi( Russie)// Les Premières Dames découvrent la richesse culturelle de la Russie
jeudi, 24 octobre 2019 20:54 Written by ossey84Les Premières Dames présentes aux côtés de leurs époux au sommet Russie-Afrique qui se tient dans la cité balnéaire de Sotchi, ont poursuivi le jeudi 24 octobre 2019, leur découverte de la Russie. En effet, après la visite guidée de la Datcha de Staline et le Parc Dendrary, les épouses des Chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire, du Niger, de l’Angola , du Mali, de la Guinée équatoriale , de l’Angola et des Comores ont été reçues à « Rosa Khoutor » ou la célèbre cité des Jeux Olympiques d’hiver de 2014 qui abrite le Centre culturel et ethnographique dénommée «Ma Russie » à une heure de voiture de Sotchi. Dans cette ville nouvelle où le massif est saisissant, la curiosité se mêle à la contemplation. Dans les salles d’exposition qui ne désemplissent pas, on comprend mieux le titre éponyme : « Ma Russie », des œuvres antiques aux œuvres classiques en passant par des objets d’artisans, les épouses des Chefs d’Etat Africains découvrent et saisissent des pans de l’identité russe. Au menu explications et échanges, elles écoutent et interrogent les exposants. La cité « Rosa Khoutor », c’est aussi l’excursion à la station climatique avec le monte-charge « L’expresse de Caucaze » qui offre une vue extraordinaire du trésor forestier et architectural. Et à c’est à 2320 mètres d’altitude que les Premières Dames ont voyagé grâce à « L’express de Caucase » pour découvrir la richesse culinaire russe le tout enrobé par un spectacle riche en couleurs. Le Sommet Russie-Afrique aura été une extraordinaire opportunité pour vendre l’identité culturelle Russe.
.Ayoko mensah
Légende photo : Les Premières Dames présentes à Sotchi ont découvert des merveilles de la Russie
En marge du Sommet « Russie-Afrique »// La Russie ouvre son histoire aux Premières Dames
mercredi, 23 octobre 2019 18:39 Written by ossey84En marge du sommet « Russie-Afrique », les Epouses des Chefs d’Etat et chefs des délégations qui prennent part au sommet de Sotchi, au sud de Moscou, ont été conviées à la découverte d’un pan de l’histoire de la République de Russie, le mardi 23 octobre 2019. Et cette excursion dans l’histoire de la Russie a eu lieu à Sotchi. En fait, dans cette région, Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et l’ensemble des Premières Dames présentes aux côtés de leur époux à l’occasion de ce sommet, ont visité la « Datcha », la maison d’Eté de Staline. En effet, la résidence Sotchi de Staline est située dans le District de Khostinsky à Sotchi, près de Matsesta, au pied de la montagne Big Akhun. Cette résidence située à 160 mètres d’altitude, est un véritable trésor touristique aussi bien par son architecture que les souvenirs laissés par Staline. Différentes salles ont été ouvertes et les visiteurs ont pu se faire une idée de la personnalité de Staline.Hors de la résidence, les regards rivés dans la mer noire et le silence réparateur des milliers d’arbustes rappellent la grandeur du bâtisseur que fut Staline. Et selon les témoignages, la ville de Sotchi doit beaucoup à cette figure emblématique de la Russie. Car sur son ordre personnel, la région a été drainée et des sanatoriums luxueux ont été construits pour équiper le sommet de la montagne « Big Akhum ». Le chalet de Sotchi était le lieu de vacances favori du chef de l’Etat Soviétique. Après la visite de la Datcha de Staline, la délégation a fait une excursion au parc « Dendrary » ou « Arboretumen », un autre trésor de la flore et de la faune de la Russie. Le parc Dendrary crée en 1889 par un jardinier passionné du nom de Sergey Nikolaevich est décrit comme l’un des endroits les plus beaux et les plus visités de Sotchi.
Actuellement, le parc couvre 49 hectares. Une vaste collection de pins (1860 spécimens, 76 espèces), la plus grande collection de palmiers (24 espèces) et de chênes (80 espèces), de cyprès, de plantes subtropicales rares en Russie sont rassemblés ici. Dans le grand parc, dans un grand aquarium, vivent des habitants de la mer Rouge, notamment des murènes, des raies, du poisson-clown et du piranha. Étangs créés avec des cascades, une roseraie, des départements géographiques représentant la flore du Caucase et de la Méditerranée, Asie de l’Est (Japon, Chine, Himalaya, Extrême-Orient), Amérique du Nord et du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande. Une vraie découverte qui n’a pas laissé indifférente la Première Dame, Madame Dominique Ouattara.
AYOKO Mensah
Légende photo : La Première Dame Dominique Ouattara en compagnie d’autres Premières d’Afrique dont la Première Dame de Guinée Equatoriale( en Noir)
Droits de l’homme et état de droit// Le rôle de la Cours africaine expliqué
vendredi, 13 septembre 2019 20:31 Written by ossey84Le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) de concert avec la Biennale panafricaine des droits de l’homme et de l’humanitaire ont organisé le jeudi 12 septembre 2019 à Abidjan une conférence publique au cours de laquelle le rôle de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la construction de l’État de droit en Afrique a été expliqué à des étudiants et à des Organisations non gouvernementales (Ong). A l’occasion, M. Yao Noel, le Commissaire général de la Biennale africaine des Droits de l’homme et de l’humanitaire a dit merci au Président du Senat ivoirien, Maitre Ahoussou Kouadio Jeannot, pour avoir accepté de parrainer de cette activité. Sans oublier la présidente du Cndhci pour sa collaboration constante avec la Biennale panafricaine des droits de l’homme et de l’humanitaire. « Cette rencontre vise à faire connaître aux participants la cour africaine des droits de l’homme et des peuples et à montrer comment elle pourrait contribuer efficacement à la consolidation de l’État de droit dans nos différents pays », a expliqué, Namizata Sangaré, la présidente du Cndhci dans un discours d’ouverture de cette conférence. « En dehors des instruments nationaux de protection des droits de l’homme, les instruments universels et régionaux comme la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples joue également un rôle important dans la construction et la consolidation de l’État de droit », a estimé Mme Sangaré rappelant qu’un citoyen ivoirien devant un abus peut saisir son institution à travers ses plateformes. Dans la conférence publique sur le thème, « La cour africaine des droits de l’homme et des peuples et la construction de l’État de droit » qui a suivi, le conférencier Hassane Diané, par ailleurs, Secrétaire général du Cndhci a élucidé d’entrée le vocable « État de droit » avant de donner les attributions et le rôle de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la consolidation de l’État de droit. « Dans l’État de droit, il y a la légalité, la sécurité juridique, la prévention de l’abus du pouvoir et l’accès à la justice… La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est une juridiction régionale de protection des droits de l’homme. C’est un mécanisme juridictionnel de protection des droits de l’homme », a entre autres fait savoir M. Diané qui est également magistrat. Il a ajouté que cette Cour qui est présidée par l’Ivoirien Sylvain Oré, est composée de 11 juges ressortissants des États membres. A ce jour, a-t-il par ailleurs précisé, 09 États seulement dont la Côte d’Ivoire sur les 54 États qui ont ratifié le protocole créant la Cour, ont fait la déclaration spéciale d’acceptation de la compétence de cette juridiction. « La jurisprudence de la Cour est très fournie. La Cour a rendu son premier jugement en 2009 suite à une requête du 11 août 2008. Jusqu’en juin 2019, la Cour avait reçu 217 appels déposés », a poursuivi le magistrat passant en revue des décisions rendues par la Cour en faveur des citoyens africains contre des États. De son avis, avec cette jurisprudence, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples « apparaît véritablement comme un instrument dans la construction de l’État de droit puisqu’elle rappelle aux États leurs obligations contenues dans les instruments juridiques internationaux ». M. Diané a conclu son exposé en affirmant que « la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples joue incontestablement un rôle prééminent dans la protection des droits de l’homme et du citoyen africain ».
Ayoko Mensah
Légende photo : M. Yao Noel, Commissaire général de la Biennale africaine des Droits de l’homme et de l’humanitaire
CONFÉRENCE PUBLIQUE DE LA BIENNALE PANAFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DE L’HUMANITAIRE //
lundi, 09 septembre 2019 21:44 Written by ossey84Sous le haut parrainage de M. Ahoussou Kouadio Jeannot, Président du Sénat,la Biennale Panafricaine des Droits de l’Homme et de l’Humanitaire organise le jeudi 12 Septembre 2019 A 10H une conference publique sur le thème : « La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et la construction de l’État de Droit en Afrique. » Cette conférence sera animée par la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré au siège du dit conseil (Cocody – 2 Plateaux). Responsables d ‘ONG, acteurs politiques et de la société civile, étudiants, hommes et femmes des média, etc,Vous y êtes tous conviés !
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Recomposition de la Cei// Les précisions de Kobenan Kouassi ADJOUMANI
vendredi, 30 août 2019 19:15 Written by ossey84Le Président de la Commission de l’Union Africaine a rendu public le lundi 19 Août 2019 un communiqué dans lequel il a salué et félicité les autorités Ivoiriennes suite à la recomposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Ce processus, faut-il le rappeler, est le fruit de l’esprit d’ouverture du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui a accédé à la requête de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine qui sollicitait un réajustement de la composition de la Commission Electorale Indépendante pour plus d’équilibre. Pour ce faire, le Gouvernement a instauré un cadre de dialogue comprenant les Partis et Groupements politiques, ainsi que les Organisations de la Société Civile ivoirienne. Les travaux de ce cadre de dialogue dirigés par le Premier ministre, Chef du Gouvernement qui ont commencé le 21 janvier 2019 se sont achevés le 26 juin 2019. L’ensemble des parties prenantes audit dialogue ont procédé à la signature du rapport final sanctionnant les travaux réalisés, aussi bien en séances plénières, qu’en Comités restreints. Les recommandations issues de ces travaux ont fait l’objet d’un projet de loi qui a été adopté par les deux Chambres du Parlement avec la participation au débat de l’opposition. A l’issue de ce processus inclusif et démocratique, le Président de la République a procédé à la promulgation de ladite loi qui est ainsi rentrée dans l’ordonnancement juridique de la République de Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2019.Au mépris de cette avancée démocratique majeure et salutaire, une certaine opposition a voulu créer une crise artificielle en remettant en cause les acquis de ce dialogue inclusif et participatif. Le communiqué de l’Union Africaine qui se félicite de ce que l’arrêt rendu par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ait été pris en compte dans la loi adoptée au Parlement met un terme à ce débat sur la recomposition de la Commission Electorale Indépendante engagé depuis le 21 janvier 2019.Au terme de ce processus et après ce communiqué de l’Union Africaine, le RHDP voudrait saluer l’esprit d’ouverture du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA qui a permis l’instauration de ce cadre de dialogue suite à la saisine de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Le RHDP invite enfin l’ensemble des forces politiques de notre pays à tourner la page de la recomposition de la Commission Electorale Indépendante et à s’inscrire résolument dans le processus de préparation d’élections transparentes, inclusives et démocratiques en 2020.
Fait à Abidjan, le 29 Août 2019
Pour le RHDP
Le Ministre Kobenan Kouassi ADJOUMANI,
Porte-parole principal
Politique// Patrick Achi // «J’ai fait le choix du Rhdp et je ne regrette rien(…)»
dimanche, 04 août 2019 18:12 Written by ossey84 Le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi, un cadre issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) a réaffirmé samedi 03 aout 2019, à Adzopé, son choix pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti d’Alassane Ouattara. « J’ai fait mon choix. Celui du Rhdp et je ne regrette rien (...)», a dit M. Achi devant «ses parents » à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou (Sud ivoirien) d’un coût global estimé à 16 milliards Fcfa . « Je serai à la hauteur de la confiance que vous avez bien voulu placer en moi... Nos populations sont pragmatiques. Elles sont loin des discours sulfureux de la capitale. Joignant l’acte à la parole, vous n’avez pas seulement construit une route, mais vous avez aussi changé la vie des populations des régions de la Mé», a dit M. Achi à M. Ouattara qui a présidé cette cérémonie en compagnie de son épouse, du premier ministre et de plusieurs membres de son gouvernement. A l’occasion, M. Ouattara a indiqué que plus de 25 000 milliards Fcfa d’investissements ont été apportés en Côte d’Ivoire en huit ans, « Nous sommes là seulement depuis huit ans. Nous avons apporté plus de 25 000 milliards Fcfa d’investissements dans notre pays. Et la région de la Mé passe de 100 à 150 milliards d’investissement. Tous les secteurs bénéficieront de ces investissements », a dit M. Ouattara soulignant que « j’ai les relations qu’il faut ». Auparavant, le Chef de l’Etat ivoirien a procédé dans la même localité, à la pose de la première pierre du Centre hospitalier régional (Chr) d’Adzopé. «Aucune région ne sera oubliée dans notre volonté permanente de partager les fruits de la croissance... Je ferai encore plus et mieux » a promis le président ivoirien. Il a conclu en réitérant son engagement « pour le développement économique de notre pays »
Moussa Kader :
Légende photo : Patrick Achi Jérôme , ministre secrétaire général de la Présidence de la République
Fête du Trône 2019 Abidjan// Marocains et ivoiriens rendent hommage au Roi Mohammed VI
samedi, 03 août 2019 12:05 Written by ossey84L’Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire a célébré le 30 juillet 2019 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, le 20ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de rendre un hommage au Roi Mohammed VI pour ses actions menées depuis son accession au royaume chérifien. Comme il est de coutume depuis quelques années à Abidjan, le 30 juillet de chaque année, le Maroc célèbre la Fête du Trône. Un événement national qui est célébré, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires partout sur le continent où il y a une représentativité marocaine, c’est dans cette optique que l’Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire avec à sa tête, Sem Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire. En effet, depuis sa prise de fonction en Novembre 2016 à Abidjan, ce diplomate , très ancré dans l’Eco diplomatie, a initié une belle plateforme, qui réunit les amis du Maroc et tous les ressortissants de sa communauté. C’est dans une ambiance ivoiro-orientale des plus traditionnelles, que s’est adressé Sem Abdelmalek Kettani, en présence du Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan et des membres du Gouvernement ivoirien dont Sidiki Konaté, ministre de l’Artisanat. « J’aimerais vivement remercier tous nos illustres invités, les amis du Maroc et nos chers compatriotes, d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation », a dit l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire. Pour lui, cette cérémonie qui se déroule chaque année dans une atmosphère de communion parfaite et dans un esprit de fraternité sincère pour célébrer les 20 ans de règne du Roi Mohammed VI, revêt un cachet particulier, car le peuple marocain et les amis de par le monde, célèbrent ainsi, dans la ferveur générale, 20 années de travail, de labeur constant et d’engagement absolu de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour faire de l’Est à l’Ouest et du Nord jusqu’aux confins du Sahara marocain au Sud, un pays conforme à sa vision éclairée et ambitieuse, une terre de paix, de prospérité partagée de symbiose sociale et d’accueil pour tous. Cette fête traduit la solidité de la relation d’amitié et de fraternité entre le Maroc et la Côte d’Ivoire qui date de plusieurs années, de par les différents Représentants, que sont Feu le Roi Hassan II et Feu Félix Houphouët Boigny, qui continue aujourd’hui avec le Roi Mohammed VI et le Chef de l’Etat ivoirien , Alassane Ouattara. Aussi, Sem Abdelmalek Kettani a fait un résumé du discours du Roi Mohammed VI, la veille de la fête du trône (29 juillet 2019), où il s’est réjoui des actions menées depuis ces 20 années grâce à l’ensemble du peuple marocain et des Partenaires Internationaux, qui pour beaucoup n’était qu’un rêve. Toutefois, dans le discours du Roi, qui invite tout le peuple marocain et l’ensemble des Partenaires du monde entier à continuer à apporter leur contribution et à travailler pour construire un Maroc moderne, ouvert sur le monde, et plus particulièrement sur le continent africain. Il a profité de la tribune à lui offerte, pour remercier également les différentes Entreprises marocaines qui sont pleinement investis dans leurs missions respectives, et qui participent concrètement à l’émergence de la Côte d’Ivoire. Réitérant, la parfaite coopération entre les deux pays frères. Notons que les 20 années de règne du Roi Mohammed VI, ont révélé un Maroc créatif et ambitieux sur les plans Politique, Économique, Social et Culturel. Nous pouvons citer entre autres, au plan économique, en l’espace de deux décennies, cette politique a montré toute son efficacité, 60% de la population étant aujourd’hui directement reliée au réseau autoroutier. Toutes les villes de plus de 400.000 habitants sont ainsi reliées au réseau autoroutier. Avec plus de 1.800 km, le Maroc compte l’un des plus longs réseaux d’autoroutes en Afrique, en plus d’un de plus de 1.600 km de voies express gratuites.
Moussa Kader
Légende photo : Sem Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire et ses invités
Fête du Trône : Le discours prononcé lundi soir par SM le Roi Mohammed VI //« Le Maroc appartient à tous les Marocains … »
mardi, 30 juillet 2019 08:25 Written by ossey84SM le Roi Mohammed VI a adressé, lundi 29 juillet 19un Discours à la Nation à l’occasion du 20ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,
Vingt ans se sont écoulés depuis que M’est échue la charge de présider à ta destinée. La mission est à l’aune de la responsabilité qu’elle sous-tend, immense.
Devant toi et devant Dieu tout-puissant, J’ai fait le serment de l’accomplir avec un dévouement sincère.
Dieu est témoin de la persévérance avec laquelle J’ai défendu tes intérêts supérieurs et tes Causes justes.
Il est également témoin de la préoccupation absolue qui a toujours été la Mienne : te servir en veillant à ce que tous les Marocains, où qu’ils se trouvent, jouissent équitablement et librement de conditions de vie dignes.
Nous rendons grâce au Seigneur pour les bienfaits qu’Il nous a si généreusement prodigués, en cimentant, dans l’unité et la symbiose, le pacte d’allégeance mutuelle qui lie le Trône au peuple, en tissant entre toi et Moi des liens d’affection et de fidélité que le temps raffermit et fortifie.
Nous chantons Ses louanges pour l’unanimité nationale qui rassemble tous les Marocains autour des constantes et des symboles sacrés de la Nation, autour des choix majeurs du pays :
• Au premier rang : la Monarchie patriotique et citoyenne qui se veut proche des citoyens, en faisant siennes leurs préoccupations et leurs aspirations et en s’efforçant de les satisfaire.
• En deuxième lieu : la poursuite résolue de l’œuvre de consolidation démocratique et de quête du développement.
• Troisièmement : les réformes profondes engagées, les réconciliations menées à bonne fin et les projets d’envergure réalisés.
Grâce à la conjonction de ces choix essentiels, Dieu soit loué, Nous poursuivons l’édification du Maroc moderne, en nous employant à aplanir les difficultés rencontrées en chemin.
Nous remercions également le Très-Haut d’avoir couronné de succès les initiatives et les actions que Nous avons entreprises au service de Notre peuple et de Notre patrie.
Certes, il ne nous a pas toujours été donné de réaliser tout ce à quoi nous aspirons. Mais, aujourd’hui, Nous sommes plus déterminés à maintenir le cap, en capitalisant les acquis obtenus, en parachevant la dynamique de réformes en cours, en corrigeant les dysfonctionnements observés sur le terrain.
Cher peuple,
Nous avons accompli un bond qualitatif en matière d’infrastructures : autoroutes, train à grande vitesse, grands ports, énergies renouvelables, réhabilitations urbaines.
Nous avons également franchi des étapes importantes dans le renforcement et la consolidation des droits et des libertés, pour un ancrage solide et sain de la pratique démocratique.
Néanmoins, Nous savons que les infrastructures et les réformes institutionnelles, si importantes soient-elles, ne sont pas suffisantes.
Le devoir de clarté et d’objectivité impose de nuancer ce bilan positif dans la mesure où les progrès et les réalisations, d’ores et déjà accomplis, n’ont malheureusement pas encore eu des répercussions suffisantes sur l’ensemble de la société marocaine.
Certains citoyens perçoivent sans doute mal les retombées de ces réalisations sur leurs conditions de vie, notamment en termes de satisfaction de leurs besoins quotidiens et singulièrement en ce qui concerne la fourniture de services sociaux de base, la réduction des inégalités sociales, le renforcement de la classe moyenne.
Dieu sait à quel point Je suis peiné de voir que des citoyens marocains, ne représenteraient-ils que 1% de la population, continuent à vivre dans la précarité et le dénuement matériel.
C’est pourquoi Nous avons attaché une importance particulière aux programmes de développement humain, à la promotion des politiques sociales pour parvenir in fine à la satisfaction des attentes pressantes des Marocains.
Comme Je l’ai souligné dans le Discours de l’année dernière, Je n’aurai de répit que lorsque tous les obstacles auront été éliminés, que des solutions appropriées auront été apportées aux problèmes de développement et aux questions sociales.
Cet objectif suppose une vision globale et des projets menées à bonne fin grâce à des ressources qualifiées et des conditions favorables.
Cher peuple,
Les dernières années ont révélé l’incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d’une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales. C’est la raison pour laquelle Nous avons appelé à sa réévaluation et à sa réactualisation.
En fait, J’émets des réserves sur la pertinence de la création de commissions spéciales, car certains trouvent dans ce procédé le meilleur moyen d’enterrer des dossiers et de passer sous silence les problèmes qui s’y rattachent.
Néanmoins, Nous avons pris l’initiative d’en créer certaines auxquelles Nous avons confié la mission d’examiner des questions d’intérêt national comme la Régionalisation et la Constitution, le Code de la famille, les affaires liées à l’Instance Equité et Réconciliation. Notre suivi personnel de leurs travaux a permis d’atteindre des résultats concluants et positifs.
A cet égard, Nous avons décidé de mettre en place la commission spéciale chargée du modèle de développement. Nous procéderons à son installation à la rentrée prochaine.
Nous avons veillé à ce que cette commission, par sa composition, regroupe différentes disciplines académiques et diverses sensibilités intellectuelles, en y faisant siéger des compétences nationales issues du public et du privé. Outre de l’expérience et une exigence d’impartialité, ces profils doivent être suffisamment outillés pour comprendre les dynamiques à l’œuvre au sein de la société et aller au-devant de ses attentes, sans jamais perdre de vue l’intérêt supérieur de la Nation.
A ce propos, Je tiens à souligner que cette commission ne tiendra lieu ni de second gouvernement, ni d’institution officielle parallèle. Elle jouera le rôle d’organe consultatif investi d’une mission limitée dans le temps.
Au cours de ses travaux, elle devra prendre en considération les grandes orientations des réformes engagées ou en passe de l’être, dans des secteurs comme l’enseignement, la santé, l’agriculture, l’investissement, le système fiscal. Ses propositions devront viser leur perfectionnement et l’accroissement de leur efficacité.
Nous attendons de cette commission qu’elle remplisse son mandat avec impartialité et objectivité en portant à Notre connaissance un constat exact de l’état des lieux, aussi douloureux et pénible puisse-t-il être. Elle devra aussi être dotée de l’audace et du génie nécessaires pour proposer des solutions adaptées.
Plutôt que de s’inscrire dans une logique de rupture avec le passé, il s’agit de poser un nouveau jalon dans notre processus de développement.
Il importe avant toute chose de faire preuve d’audace, d’esprit d’initiative, d’un sens élevé des responsabilités, lors de la mise en œuvre des conclusions judicieuses et des recommandations pertinentes qui seront adoptées, seraient-elles difficiles ou coûteuses.
Je reviendrai sur le sujet dans un futur proche.
En parallèle, le travail doit se poursuivre avec un sens accru de l’engagement et des responsabilités, pour assurer une meilleure gestion des affaires publiques et pour répondre efficacement aux préoccupations des citoyens.
L’accent doit notamment être mis sur l’amélioration des prestations sociales de base et le rehaussement de la performance des services publics.
En outre, Nous invitons le gouvernement à commencer la préparation d’une nouvelle génération de grands plans sectoriels, cohérents et harmonieux, susceptibles de servir de pilier au modèle de développement dans sa nouvelle version.
Cher peuple,
La rénovation du modèle de développement national n’est pas une fin en soi ; elle est le préalable à l’émergence d’une étape nouvelle dans laquelle Nous souhaitons, avec l’aide de Dieu, engager le Maroc.
Une étape nouvelle dont les maîtres mots sont “Responsabilité” et “Essor”.
Cette étape nouvelle est d’autant plus prometteuse que le Maroc recèle bien des énergies et des potentialités qui lui permettent de créer des conditions favorables d’impulsion et de développement. Nous disposons assurément d’atouts indispensables.
Notre ultime souhait est que le Maroc accède au club des nations avancées.
Par ailleurs, la nouvelle étape que nous nous préparons à franchir abonde en en enjeux et en défis, internes et externes, qu’il convient de remporter :
• Premièrement : l’enjeu de consolidation de la confiance et des acquis : confiance entre les citoyens, confiance dans les institutions nationales qui les rassemblent, confiance et foi dans un avenir meilleur. C’est la clé de la réussite et la condition sine qua non pour que se concrétise notre ambition collective.
• Deuxièmement : le défi de l’ouverture et le refus du repli sur soi, particulièrement dans des domaines liés aux expériences et aux expertises internationales. L’ouverture est d’autant plus fondamentale pour le développement économique qu’elle offre aux entreprises et aux opérateurs marocains nombre d’opportunités de rehausser leur compétitivité.
Elle est porteuse d’un véritable potentiel pour drainer des investissements, des connaissances et du savoir-faire de l’étranger. Elle constitue un levier pour améliorer la qualité des services et le rendement des organisations, pour rehausser le niveau des formations dispensées, et pour créer in fine plus d’emplois.
Certes, l’État, le secteur public, les organisations professionnelles nationales ont déployé de grands efforts pour remplir leurs missions et améliorer la qualité de leur travail.
Mais, certaines filières et professions libérales ont besoin aujourd’hui de s’ouvrir aux expertises et compétences mondiales, au secteur privé, national et étranger.
Par ailleurs, de nombreuses institutions et sociétés internationales ont exprimé le souhait d’investir et de s’installer au Maroc.
Véritable motif de satisfaction, cet engouement pour notre pays témoigne de la confiance qui lui est reconnue. Mais les freins imposés par certaines législations nationales, la frilosité et l’indécision prépondérantes chez certains responsables cantonnent parfois le Maroc et le placent dans une posture négative d’enfermement et de réserve.
Ceux qui s’opposent à l’ouverture de certains secteurs -sans vouloir dire lesquels- sous prétexte que cela induirait des pertes d’emplois, ne se soucient guère des Marocains et cherchent avant tout à préserver leurs propres intérêts.
A l’inverse de cette logique, l’investissement étranger dans ces secteurs est susceptible de consolider les efforts de l’État en termes de création de nouveaux emplois ; il peut favoriser une formation de qualité et attirer les savoir-faire, les expériences réussies.
• Troisièmement : le défi de l’accélération économique et de l’efficacité institutionnelle. L’enjeu est ainsi de rebâtir une économie forte et compétitive, en encourageant l’initiative privée, en lançant de nouveaux programmes d’investissement productif et en créant de nouvelles opportunités d’emploi.
Dans la même perspective, il convient de renforcer l’efficacité des institutions et de faire évoluer les mentalités des responsables.
En effet, le secteur public doit, sans tarder, opérer un triple sursaut en termes de simplification, d’efficacité et de moralisation.
D’ailleurs, J’ai d’ores et déjà appelé à la nécessité de moderniser les méthodes de travail, de faire preuve d’ardeur créative et d’innovation dans la gestion de la chose publique.
• Quatrièmement : le défi de la justice sociale et spatiale pour parachever l’édification d’un Maroc, porteur d’espoir et d’égalité pour tous.
Un Maroc où s’estompent les disparités criantes et les comportements générateurs de frustration, où disparaissent les formes de rente existantes et les situations induisant des déperditions de temps et d’énergie.
Il faut, donc, en finir avec les agissements et les aspects négatifs, en faisant triompher les valeurs de travail, d’engagement responsable, de mérite, d’égalité des chances.
Cher peuple,
La réussite de cette nouvelle étape passe par l’implication des institutions et des instances nationales concernées, par un ferme engagement qui donnera un élan nouveau à la dynamique de développement socio-économique dans notre pays.
Elle exige également que tous se mobilisent afin que le principe selon lequel “les intérêts de la Nation et des citoyens doivent passer avant tout”, ne soit plus une formule mais qu’il retrouve toute sa substance.
Outre le rôle primordial des différentes institutions nationales, J’insiste sur la nécessaire implication du citoyen marocain en tant qu’acteur principal dans l’aboutissement de cette nouvelle étape.
Aussi, J’invite tous les Marocains à apporter leur pierre à l’édifice, mus par un esprit de citoyenneté agissante car les résultats auxquels Nous aspirons, les projets et les initiatives que Nous entreprenons, visent un seul objectif : améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.
Par la volonté de Dieu, cette nouvelle étape sera marquée par le lancement d’une nouvelle génération de projets. Elle nécessite par conséquent de nouvelles compétences aux différents postes et niveaux de responsabilité. Du sang neuf doit, donc, être apporté au sein des institutions et des instances politiques, économiques et administratives, y compris le gouvernement.
A cette fin, à l’horizon de la rentrée prochaine, Nous chargeons le chef du gouvernement de soumettre à Notre Appréciation, des propositions visant à renouveler et enrichir les postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que dans l’Administration, en les pourvoyant de profils de haut niveau, choisis selon les critères de compétence et de mérite.
Cela ne signifie évidemment pas que le gouvernement et les structures publiques ne comptent pas de compétences en leur sein.
Mais, Nous souhaitons mettre à contribution des profils dotés d’une nouvelle mentalité, à même de hisser l’action à des niveaux supérieurs, pour réunir les conditions de réussite de cette nouvelle étape, pour accomplir in fine la mutation profonde que Nous appelons de nos vœux.
Cher peuple,
La célébration de la Glorieuse Fête du Trône est l’expression la plus éloquente de notre attachement indéfectible à la marocanité de notre Sahara, à notre unité nationale et à notre intégrité territoriale. Elle est aussi l’affirmation solennelle de notre souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire du Royaume.
Les acquis engrangés par notre pays aux plans onusien, africain et européen sont pour Nous un motif de fierté. Toutefois, Nous appelons à une mobilisation constante à tous les niveaux, pour que soient consolidés ces acquis et contrecarrées les manœuvres des ennemis.
Le Maroc maintient son adhésion sincère au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies.
Sa position de principe est claire : la souveraineté pleine et entière du Maroc dans le cadre de l’initiative d’autonomie est la seule et unique voie envisageable pour parvenir au règlement souhaité.
Par ailleurs, aucun pays ne peut à lui seul relever les défis sécuritaires et de développement auxquels nous sommes confrontés.
Aussi, nous réaffirmons notre engagement sincère à garder la main tendue en direction de nos frères en Algérie, fidèles en cela aux liens de fraternité, de religion, de langue et de bon voisinage, qui unissent depuis toujours nos deux peuples frères.
La dernière illustration en date de cette proximité remonte à la Coupe d’Afrique des Nations, organisée récemment dans le pays frère d’Égypte, au cours de laquelle le Roi et le peuple du Maroc, dans un élan spontané et sincère, ont témoigné leur sympathie et leur soutien enthousiastes à la sélection algérienne. Ils se sont joints au peuple algérien pour partager sa fierté, à la suite du sacre mérité lors de cette compétition, car, cette victoire, ils l’ont ressentie comme étant aussi la leur.
Cette foi profonde dans la communauté de destin, sous-tendue par une histoire et une civilisation communes, nous incite à œuvrer, avec espoir et optimisme, à la réalisation des aspirations à l’unité, à la complémentarité et à l’intégration, portée par nos peuples maghrébins frères.
Cher peuple,
Le Maroc appartient à tous les Marocains car il est notre maison commune. Voilà pourquoi chacun de nous se doit, à son niveau, de contribuer à son édification, à son essor, à la préservation de son unité, de sa sécurité et de sa stabilité.
Un Maroc qui accueille tous ses enfants, qui leur accorde, sans exception ou discrimination, la jouissance des mêmes droits et libertés et qui les soumet, dans le respect de la dignité humaine, aux mêmes devoirs.
Nous sommes saisi en ce moment d’une pensée émue et déférente pour la mémoire de tous les Marocains épris de liberté, qui ont consenti d’énormes sacrifices pour la liberté et l’indépendance, et ont concouru à l’édification d’un Maroc moderne, où règnent en maîtres-mots : “développement”, “démocratie” et “progrès”.
Nous songeons plus particulièrement à Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.
Nous saisissons cette opportunité pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires, à la Sûreté nationale et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.
« Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et font de bonnes œuvres, qu’Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l’a donnée à ceux qui les ont précédés ». Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”. Source : Maroc diplomatique avec MAP