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jeudi 16 mai 2024
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Politique

Politique (312)

Sem Géorges Weah Président de la République du Liberia « Je suis un homme d’actions »

vendredi, 06 avril 2018 06:57 Written by

« Il y a de cela un mois que nous sommes aux affaires et nous avons trouvé un Etat  qui est dans une situation très très difficile.  Nous sommes heureux et nous  nous battons pour résorber les petits problèmes que nous avons trouvés  sur place. Nous pensons que  nos compatriotes sont contents.   Notre préoccupation  c’est l’électricité. C’est pourquoi,  nous sommes là aujourd’hui.   ( …)  Dans un mois  nous allons lancer la construction  de notre premier hôpital militaire. Ce qui est une première dans notre pays »     Ces propos sont  de Georges  Weah, le Président libérien.   Il a  prononcé cette phrase lors de la brève conférence de presse qu’il a animé sur le site  de la Compagnie ivoirienne de production  d’électricité( Ciprel),située   à Vridi dans la commune de Port Bouet.   Le tout nouveau  Président libérien était en compagnie du Sem Daniel Kablan Duncan, le Vice- Président ivoirien.  Face   A la presse, le numéro 1 libérien  a  dit qu’après son investiture, il  s’active   à régler  les préoccupations  de l’heure  pour apporter un petit soulagement au cœur  de ses compatriotes. « Je suis heureux d’être en Côte d’Ivoire.  Nous avons déjà un premier pont et entendons construire un deuxième.  Ils sont confiants car, moi je ne  parle pas trop, je suis un homme d’action. Ce qui est important,   ce sont les actions concrètes. Pour servir le peuple. Ainsi, quand nous ne serons pas plus aux affaires, les  populations se souviendront de nous. Nous  entendons travailler beaucoup.  Au niveau de l’électricité, nous avions cinq cent Mégawatt, aujourd’hui, nous sommes à 800 (…) »  Poursuivant, il a levé un  coin de voile  sur ce qu’il voudrait que la coopération sud-sud soit quand il dit : «   On  ne peut pas être des voisins et voir que chez l’autre ça marche et  que chez vous  ça ne marche pas. Si pour le Liberia ça ne marche pas, ça ne marchera pas pour la Côte d’Ivoire.  Parce que  nous sommes  des voisins(…) Il nous faut travailler ensemble. Car ensemble, on peut faire beaucoup de choses    Nous avons trouvé un Etat dans des conditions difficiles. Un de nos grands problèmes, c’est l’électricité. C’est ce qui justifie notre visite en ces lieux ce matin et ceci, dans le cadre de la coopération entre les deux pays, qui ont des relations particulières.(…)  »   Géorges Weah a  annoncé   qu’après cette visite de travail,  une délégation d’experts  et de techniciens  de haut niveau  viendra à Abidjan, pour finaliser les contacts pris avec plusieurs structures de la place. Certainement dans le  secteur de l’électricité, de l’assainissement et  de l’Agriculture. Se prononçant sur l’approvisionnement en électricité,   Thierry Tanoh , le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables a salué l’excellence de la coopération entre les deux pays. Non sans préciser que dejà  18  localités libériennes sont alimentées à partir de la Côte  d’Ivoire  à travers le projet Wap. Aussi, il n’  a pas manqué  d’ajouter  que la mise en œuvre  d’aménagement hydroélectrique permettra d’accroitre les capacités énergétiques des deux pays. « La Côte d’Ivoire va continuer de renforcer sa place de pôle énergétique dans la sous-région et nous ferons en sorte que le Libéria bénéficie de l’expérience énergétique de la Côte d’Ivoire », a  ajouté  le Ministre Thierry Tanoh.  Quant à M.N‘Guessan Kouassai Bernard, Directeur général de la Ciprel, il a noté que la  structure qu’il dirige, est une  filiale du Groupe industriel panafricain Eranove créée en 1994. Qui  est historiquement le premier producteur d’électricité indépendant en Afrique de l’ouest et le leader en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire appuiera le Liberia dans divers domaines dont le développement de l’agriculture et des infrastructures, avait  annoncé,  le mercredi  04 avril    à Abidjan, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara au terme d’un tête-à-tête avec son homologue libérien, George Weah. 


 BAMBA MAFOUMGBE

Présidentielle 2020/Les révélations d'un mouvement pro-Pdci Rda " Bédié va se présenter"

jeudi, 08 mars 2018 18:59 Written by

Lginfos, votre journal toujours au cœur de l'actualité l'avait maintes fois révélé. Que nul doute que le président en exercice du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié ambitionne prendre part à la présidentielle de 2020. Au fil des années, les langues se délient et on en sait un peu plus sur les multiples actions que mène l'ex-chef de l'Etat. Au cours d'une conférence de presse qu'a donnée Gogbeu Yaoué Benjamin le jeudi 8 mars 2018, à Abidjan, il a été indiqué que jusqu'à présentation d'un autre candidat, « Henri Konan Bédié demeure le candidat pour le compte du Pdci-Rda en 2020 ». « Jusqu'à preuve du contraire, notre leader ( Henri Konan Bédié) va se présenter à la présidentielle de 2020 » a soutenu le conférencier, agissant au nom du mouvement Vaillants soldats pour la remobilisation du Pdci-Rda (Vsr-Pdci-Rda). Né en octobre 2017, le mouvement qui assure avoir la caution d'Henri Konan Bédié compte « contribuer activement au retour d'Henri Konan Bédié au pouvoir d'Etat » . A défaut-il, a ajouté M. Gogbeu, président dudit mouvement, apporter « son soutien à tout autre candidat que M. Bédié voudra bien choisir pour le compte du Pdci-Rda » Toutefois, a martelé le conférencier, rien ne présage que « son leader ne se présentera pas à cette échéance électorale. Seule personnalité politique à préserver la stabilité au sein du Rhdp ». « Au regard des derniers développements de l'actualité politique de notre pays, il y a de quoi retrousser les manches pour prendre le taureau par les cornes le plutôt possible afin d'éviter de se faire surprendre désagréablement en 2020 » a fait savoir le conférencier, sans trop de commentaire. A tout le moins, le président du Vsr-Pdci a indiqué que les énormes sacrifices que Bédié a consentis au profit du Rhdp, de la candidature unique de Ouattara en 2010 et 2015 avaient pour but « que l'alternance au sein du Rhdp profite au Pdci en 2020 » . « Mais, à l'orée de 2020, force est de constater que notre parti a perdu son lustre d'antan. Nous avons décidé donc de prêter main forte à Henri Konan Bédié et à tous les mouvements de soutien dont l'objectif est de restaurer l'image du Pdci » , a fait remarquer Gogbeu Benjamin. Estimant que l'heure a sonné pour « fédérer toutes énergies autour de Bédié ». Parole de Gogbeu Yaoué Benjamin, membre du Grand conseil du plus vieux parti politique de Côte d'Ivoire. Les choses se précisent peu à peu. Et les faits donnent raison à Lginfos. Henri Konan Bédié ambitionne revenir pour le pouvoir d'Etat.

CHARLES KADER

Inv Finance nouvel iPad mardi soir

mercredi, 29 novembre 2017 15:00 Written by

 

Transports aériens en Afrique

Quand les taxes font flamber les coûts des billets d’Avion

. 40 à 45 % de taxe sur les billets c’est trop…

De Douala au Cameroun, à Dakar au Sénégal en passant par Abidjan, en Côte d’Ivoire à Ouagadougou au Burkina Faso. Pour certainement atterrir à Ndjamena au Tchad. Les voyageurs et habitués des avions tous sont d’accords sur une chose : Les billets d’avions coûtent chers en Afrique. Dossier…

En effet, le gouvernement ivoirien a adopté en conseil des ministres, du 17 janvier 2018, un décret instituant une redevance de sécurité. Ce décret fixe également ses modalités de perception et de répartition à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny. Ainsi, « Cette redevance va varier entre 4000 et 5000 Fcfa et sera incluse directement au montant du billet d'avion. Ce décret institue à l'exclusion des vols domestiques, une redevance de sécurité perçue sur les passagers à destination et au départ de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan » Mais que va-t-on faire avec les ressources générées par cette redevance ? Les sources officielles indique que : « Les ressources ainsi captées vont permettre, selon la communication gouvernementale, d'investir davantage dans la mise en place de solutions technologiques innovantes en vue entre autres d'assurer plus efficacement la maitrise des flux migratoires aux frontières et de renforcer la lutte contre les actions éventuelles à caractère terroristes » Il est à préciser que les taxes aéroportuaires représentent déjà plus de la moitié du prix d'un billet d'avion au départ d'Abidjan. Une mesure qui est applicable aux vols en provenance ou à destination de tout aéroport de la Cedeao et à 5000 francs Cfa pour les vols en provenance des aéroports autres que ceux de la Cedeao. Des sources gouvernementales, ajoute que cette redevance, en réalité, « n’est pas nouvelle puisqu’elle remplace une taxe qui existait déjà et qui s’élevait à 10 000 francs Cfa uniquement à l’aller du vol de l’aéroport international Félix Felix Houphouët Boigny d’ Abidjan- Port- Bouet. Qui en 2017 a enregistré plus 2 millions de passagers contre 1.829.000 passage en 2016. Un petit calcule mentale indique que l’Etat va récolter au moins huit milliards de Fcfa( Voir encadré). Et pourtant en juin 2016, le gouvernement ivoirien annonçait une réduction du coût des billets d’avion notamment vers l’Europe, sans plus de précisions, lors d’une cérémonie de réception du troisième Bombardier Q400 de Air Côte d’Ivoire. « Le gouvernement s’engage dans un programme important de réduction (du coût) des billets d’avion notamment vers l’Europe », avait déclaré Gaoussou Touré, alors ministre des Transports, devant le personnel de Air Côte d’Ivoire. Son successeur, Amadou Koné face aux membres de l’Association des transporteurs aériens( Ataf) en Novembre 2017, à Abidjan a abondé dans le même sens. En invitant « les compagnies aériennes africaines à baisser leurs tarifs » jugés trop chers, afin de participer à la croissance du secteur où la part du continent reste faible. « Je lance un appel aux compagnies aériennes africaines afin qu’elles nous aident à faire baisser les coûts de transport aérien dans nos pays. Il y va de la survie de ces entreprises » a déclaré M. Koné. Le ministre ivoirien qui s’exprimait à l’ouverture de l’assemblée générale de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf) qui regroupe 16 compagnies dont la libanaise Middle East Airlines a poursuivi pour dire : « Il est moins cher d’aller d’Abidjan à Paris, quelle que soit la compagnie, que d’aller d’Abidjan à Dakar » M. Amadou Koné qui s’est dit constamment interpellé quant au coût du transport aérien en Afrique a ajouté que « le transport aérien mondial a enregistré une croissance de plus de 60% sur les dix dernières années, pour l’heure l’Afrique ne représente qu’une faible proportion. Mais les prévisions laissent entrevoir une croissance de 16,3% de l’Afrique dans le secteur lors des vingt prochaines années Il est donc important pour les pays africains de se préparer à affronter les challenges futurs qu’induira cette croissance attendue » Mais comment les compagnies africaines peuvent être compétitives si le coût du billet supporter des taxes à reverser à l’Etat et qui dépassent les 45%. Sans oublier par exemple les liées à l’assistance en escale des avions sont quasiment insupportables. Une source proche de l’Association des compagnies aériennes en Côte d’Ivoire est formelle quand elle dit : « Depuis la concession de l’assistance à l escale à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan –Port Bouet, à la National Aviation Services-Ivoire ( Nas Ivoire) qui est une entreprise koweïtienne, nos charges ont grimpé de 100 voire 300%. On peut dire sans se tromper que l’aéroport d’Abidjan est l’aéroport le plus cher au monde »( nous y reviendrons)

Les transporteurs aériens pas sur la même longueur que les Etats

Le débat autour du coût du billet d’avion constitue une préoccupation majeure des transporteurs aériens. Le Général Abdoulaye Coulibaly, le président du conseil d’administration de l’aéroport international d’Abidjan (Aeria) en charge de la gestion de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny d’ Abidjan- Port – Bouet. Lors d’une rencontre bilan avec la presse début 2014 de AirCôte d’Ivoire dont il est par ailleurs le Pca, il a dit : «Les taxes dans nos aéroports ne sont pas adaptées, notamment celles liées à la sûreté aéroportuaire. Dans les prochains mois, nous allons engager la lutte contre ces taxes qui alourdissent le coût des billets. Ces taxes comptent pour 60% dans le coût des billets et il n’y a que 40% qui vont aux compagnies...» Mais comment réussir un tel challenge sans le soutien et l’onction des organisations communautaires comme l’Uemoa et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ? Sans en dire plus, le Pca d’Aéria avait ajouté qu’il s’agissait d’une opération d’envergure dans l’espace Cédéao. Juste avant cette sortie, les agences de voyages avaient également donné de la voix contre ces nombreuses taxes qui réduisent leurs marges bénéficiaires. A la faveur du quatorzième congrès de la Fédération inter-états des syndicats des agences de voyage et de tourisme de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Fisavet/Aoc), tenu en fin 2013 à Abidjan, le président de ladite fédération, Prince Emmanuel Ngassa, a dénoncé les nombreuses taxes, qui représentent 40 à 50% du prix définitif d’un billet : « A propos de la cherté des destinations interafricaines, comment comprendre que Douala-Paris soit moins cher que Douala-Dakar ou Ouagadougou ? Par ailleurs, comment comprendre que Paris-Nouvelle-Calédonie ou Paris-New York soient moins chers que Paris-Douala ou Dakar ?»

Trop de taxes sur les billets d’avion en Afrique

Dans une interview accordée au journal Le Temps en 2014, Pap Sow Thiam, qui a été directeur général de Air Afrique disait : « Nous avons deux sortes de taxes. Celles qui sont prélevées sur les billets qui ne sont pas supportées sur les compagnies. Elles sont collectées par la compagnie auprès du client et les reversent telles qu’elles aux Etats. (…) L’inconvénient de ces taxes, quand elles sont élevées, elles donnent l’impression que les billets sont chers. . Ces taxes sont justifiées d’une autre façon. Parce qu’il y a des investissements qui ont été fait par les Etat pour accueillir les avions, les passagers et des marchandises. Bien évidemment, l’Etat doit avoir un retour sur investissement. Toutefois, Il faudra que nos politiques se penchent sérieusement sur ce problème de taxes parce que quand vous prenez un billet d’avion dans nos pays, il y a environ 40 à 45% de taxe du prix du billet » Pour l’ancien Dg de Air Afrique, « C’est beaucoup, c’est énorme et ça obère le développement du transport aérien. Je ne suis pas spécialiste en fiscalité, pour donner une recette, mais il faut se pencher sur ce dossier. Quant au deuxième types de taxes, ce sont les mêmes qui sont imposées à toutes les entreprises. (Tva etc) »

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo: ( voyageurs en avion) La démocratisation de l’accès d’un grand nombre au transport aérien en Afrique n’est pas pour demain

Encadré: Le deux poids deux mesures du gouvernement ivoirien

Alors que l’annexe fiscale à la loi de finance pour la gestion 2018, est en vigueur depuis le 02 janvier de la même année, le gouvernement ivoirien annonce l’instauration d’une redevance aéroportuaire. Qui devrait lui permettre de récolter une manne substantielle supportée par les passagers estimés à plus de 2millions en 2017 au départ et à l’arrivée de l’aéroport Fhb d’Abidjan. Une projection faite avec le nombre de passagers donne plus de 8 milliards de Fcfa au moins destinés à financer la lutte contre le terrorisme. Et pourtant les passagers résidents et les entreprises contribuent conformément à l’annexe fiscale en vigueur au financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire dont au moins quelques lignes sont destinées au financement des actions de protection et de sécurisation des citoyens vivants sur le territoire national. Sur ce point le budget d’Etat 2018 consacre une enveloppe conséquente de 516, 842 milliards de fcfa contre 481,570 milliards de fcfa à Défense et la sécurité y compris la lutte contre la cybercriminalité qui fait partie des missions régaliennes de l’Etat. « La Côte d’Ivoire qui a déjà subi une attaque terroriste se doit de prendre toutes les dispositions pour se mettre à l’abri de ce phénomène et faire également face à la cybercriminalité. Outre la coopération internationale qui apparaît comme un moyen efficace en la matière, les Etats doivent disposer d’équipements de dernière génération. Dans ce cadre, et en exécution de la loi de programmation militaire 2016- 2020, le gouvernement envisage d’acquérir des équipements pouvant permettre aux services compétents du Ministère de la Défense et du Ministère en charge de la Sécurité intérieure de prévenir efficacement le terrorisme et la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. Dans le but de faciliter l’acquisition desdits matériels dont les coûts toutes taxes comprises sont généralement élevés, il est proposé de les exonérer de la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que des droits de douane à l’importation. » Indique l’annexe fiscale. L’article 355 du Code général des Impôts est complété par un 64 rédigé comme suit : « 64 – Les matériels importés par l’Etat, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, dont la liste est établie par arrêté conjoint du Ministre de la Défense ou celui en charge de la Sécurité intérieure et du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat » Aussi, les exonérations prévues à l’article 355-64 du Code général des Impôts sont étendues aux droits de douane. Afin de remédier à cette situation, il proposé d’alléger la procédure de mise en œuvre de l’exonération en supprimant la condition de liste. Voilà qui est claire : L’Etat de Côte d’Ivoire, de l’avis de certains fiscalistes a décidé de « s’auto-exonérer là où les pauvres contribuables sont soumis à une kyrielle d’impôts et taxes et qui doivent encore payer cette redevance instituée pour le même motif. Malheureusement ! » Mais que gagne l’Etat en s’auto- exonérant ? Notre expert affirme : « Les équipements entrant dans ce genre de lutte sont surtaxés au niveau au titre de la Taxe à la valeur ajoutée( Tva). Avec les exonérations, l’Etat va faire de grosses économies »

B. Mafoumgbé

Tunisie : la crise politique tourne au chaos

samedi, 18 novembre 2017 12:12 Written by

Qui veut le chaos en Tunisie ? Quelle entreprise, quel réseau, s'emploie à déstabiliser le pays ? La question affleure sur les lèvres après la mort de six agents de la garde nationale tués mercredi 23 octobre, visés par des tirs alors qu'ils s'apprêtaient à investir une maison suspectée d'abriter un groupe armé à Sidi Ali Ben Aoun, près de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne.

Chaque tentative de parvenir à un terrain d'entente entre le gouvernement dominé par le parti islamiste Ennahda et l'opposition, chaque date symbolique, est désormais précédée d'un attentat ou d'affrontements meurtriers.

Le 6 février, l'assassinat politique dont a été victime Chokri Belaïd, opposant de gauche tué par balles à Tunis, a eu lieu alors que des négociations étaient engagées pour élargir la coalition au pouvoir formée par Ennahda, le Congrès pour la République, du président Moncef Marzouki, et Ettakatol, le parti du président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaafar. Une loi « d'immunisation de la révolution » était aussi en préparation.

Le 25 juillet, date de la fête de la République tunisienne, alors que le chantier pour la rédaction d'une nouvelle Constitution ouvert depuis plus d'un an était sur le point de se refermer, un deuxième assassinat visait le député de gauche Mohamed Brahmi.

CHAQUE CAMP SE RENVOIE LA RESPONSABILITÉ DES VIOLENCES

Ce 23 octobre correspondait à la date anniversaire des premières élections organisées il y a tout juste deux ans après la chute de l'ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali. C'était également le jour fixé pour l'ouverture du dialogue national censé trouver une issue à la profonde crise politique dans laquelle est plongée la Tunisie. C'est alors que la nouvelle de la mort des six agents de la garde nationale tués à Sidi Ali Ben Aoun a commencé à se répandre. Lire la suite sur lemonde.fr

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