Politique (309)
Côte d'Ivoire: «Je ne suis pas la propriété de quelqu'un», affirme Guillaume Soro
mercredi, 02 janvier 2019 21:17 Written by ossey84 janvier 02, 2019 à 14:04 251APA-Abidjan (Côte d'Ivoire)Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a affirmé, mardi à Ferkessédougou (extrême-nord ivoirien), où il a passé les festivités de fin d'année, qu’il n’est «pas la propriété de quelqu'un».
M. Soro s'exprimait lors d'un déjeuner qu'il a offert aux cadres et à la chefferie de sa ville d'origine. « Je ne suis pas la propriété de quelqu'un. Donc je peux aller voir qui je veux en Côte d'Ivoire. J'ai 46 ans aujourd'hui, je ferai ce que je souhaite. Je suis allé saluer le président Bédié parce que je voulais aller le saluer », a affirmé M. Soro en réponse aux partisans du camp présidentiel ivoirien qui critiquent sa récente visite au président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI, ex-allié du pouvoir), Henri Konan Bédié.
« Je ne ferai plus de palabres ici en Côte d'Ivoire, c'est fini. Que personne ne vienne me demander d'aller combattre Bédié», a-t-il ajouté dans une vidéo postée sur sa page facebook.
Poursuivant, M. Soro qui est également le député de Ferkessedougou, a soutenu que le destin d'un homme est dans la main de Dieu et non dans la main d'un autre homme. « Si je me promène pour demander pardon ici en Côte d'Ivoire, ce n'est pas parce que j'ai commis le plus de fautes», a-t-il expliqué.
« On dit que je n'ai rien fait en 2010. Si je n'ai rien fait, mais j'ai organisé au moins les deux tours de l'élection présidentielle de 2010. J'étais Premier ministre et j'ai organisé ces élections que d'autres premiers ministres avant moi n'ont pu faire», a également répondu M. Soro à ceux qui estiment qu'il « n'a rien fait » pour l'accession au pouvoir de M. Ouattara en 2010.
« Nous étions trois en 2010. Moi, MM. Ouattara et Bédié. Nous avons commencé à gouverner le pays en 2010. Mais pourquoi, aujourd'hui on se divise?», s'est interrogé le président de l'institution parlementaire ivoirienne affirmant que « moi je pense qu'on ne doit pas se diviser ».
M. Soro a passé les festivités de fin d'année à Ferkessédougou dans le cadre de la huitième édition du Tchologo festival (événement socioculturel annuel de la région du Tchologo) qu'il a institué depuis 2011. « Je ne veux plus me fâcher contre quelqu'un au hasard. La seule chose qu'il faut faire, c'est la paix», a-t-il conclu.
LB/ls/APA
Nouvel 2019 /Ferkessédougou::// Guillaume Soro invite à la cohésion sociale
mardi, 01 janvier 2019 20:52 Written by ossey84Le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, a souhaité le 1er mardi, que l'année 2019 renforce la cohésion sociale et la solidarité entre les ivoiriens, à l'occasion de la clôture du Tchologo festival, à Ferkessédougou. « Que l'année 2019 renforce la cohésion et la solidarité. Non pas seulement pour Ferké mais pour toute la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire a besoin de retrouver son unité. La Côte d'Ivoire a besoin de se rassembler. Les filles et les fils de la Côte d'Ivoire ont besoin de cohésion. Nous ne voulons plus la division dans notre pays. Nous ne voulons plus entendre ces discours de haine », a affirmé M. Soro, par ailleurs député de Ferké. La clôture de la huitième édition du Tchologo festival a servi de cadre de célébration du nouvel an « Dans le contexte actuel de notre pays, la Côte d’Ivoire, où les clivages politiques semblent aller crescendo et prennent le dessus sur l’intérêt général et le bien-être des populations, qu’en cette nouvelle année, nous sachions leur redonner l’espoir d’une Nation tolérante et rassemblée autour de son idéal commun de vivre ensemble dans le respect des libertés d’expression de chacun », a indiqué le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro dans son message de bonne et heureuse année 2019. Pour lui le Président de la République Alassane Ouattara et son aîné Henri Konan Bédié n’ont un autre choix que ce s’entendre. Aussi le Chef de la Représentation nationale a-t-il souligné que son désir ardent des années précédentes et renouvelé cette année, est de continuer de prôner le pardon mutuel pour une réconciliation vraie entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire a besoin de son unité (…) Nous ne voulons plus la division. Nous ne voulons plus entendre ces discours de haine », a lancé le président Guillaume Kigbafori Soro. « L’aurore d’une nouvelle année est une belle tradition et une excellente opportunité que je saisis pour vous formuler mes vœux les meilleurs. Aussi, voudrais-je souhaiter que cette lumière naissante de l’année 2019 éclaire joyeusement le toit de nos maisonnées et consolide en leur sein l’amour, la fraternité et l’unité. Qu'elle apporte à chacun une parfaite santé et des joies simples et durables. » Tels sont les souhaits du président Guillaume Soro.
Moussa Kader
Légende photo : Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale en compagnie de son épouse
Stabilité du Royaume, Coopération Ci- Maroc , L’Ambassadeur Kettani explique tout
mardi, 25 décembre 2018 10:51 Written by ossey84SemAbdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, a levé un coin de voile sur la stabilité du Royaume chérifien, à l’occasion d’un dîner-gala, deuxième du genre, offert à la presse ivoirienne, le vendredi 22 décembre 2018, Abidjan. « La stabilité du Maroc est due à la vision de développement que Sa Majesté Mohamed VI a pour son peuple et son ouverture à d’autres peuples auxquelles adhèrent les Marocains», a déclaré Abdelmalek Kettani, soutenant que c’est une chance pour le Maroc d’avoir « une monarchie stable », vieille de XII siècle, incarnée par un Roi soucieux du bien-être de son peuple. Pour lui, c’est bien cette « vision » et « ouverture » qu’il veut partager avec toute l’Afrique. Et c’est ce qu’a compris les hautes autorités ivoiriennes qui accordent une « attention privilégiée » à la coopération ivoiro-marocaine, a expliqué M. Kettani.Aussi, se prononçant sur le fonctionnement du débarcadère moderne de Lokodjoro, fruit de la coopération Ivoiro- marocaine, le diplomate marocain a dit que les choses devraient s’améliorer très rapidement pour le bonheur des différents acteurs du secteur et précisément pour les femmes qui travaillent dans le secteur de pêche. « La vision du Roi qui se traduit en terre ivoirienne, au – delà des importants investissements des entreprises marocaines, par des actions concrètes initiées par le royaume. L’on notera la construction de décadaires pour améliorer les conditions de travail des acteurs de la pêche ou encore le Centre de formation multisectoriel de Yopougon, un joyaux entièrement équipé qui va former de jeunes ivoiriens aux métiers de l’hôtellerie et du bâtiment et travaux publics( Btp) entre autres » A rappelé Sem Abdelmalek Kettani qui a félicité les journalistes ivoiriens qui couvrent régulièrement les activités de l’ambassade du Maroc et dont plusieurs ont été primés aux Ebony 2018.Citons Bamba Mafoumgbé( Lginfos), Emelie Amangoua( Fratmat) et Nesmond Delaure ( Pôle Afrique). A la presse ivoirienne, il a exprimé sa disponibilité à avoir une « bonne collaboration » et « un dialogue franc et fluide » qui pourront aboutir sur des stages de formation, de voyages touristiques et bien d’autres opportunités au Maroc. Et d’ajouter : « Je remercie la presse ivoirienne avec le professionnalisme qu’elle traite les questions ivoiro-marocaines ». Charles d’Almeida du quotidien l’Inter, porte-parole de circonstance, a, au nom de tous les journalistes présents, traduit sa gratitude à l’ambassadeur pour l'honneur qu'il fait à la presse ivoirienne à travers ce dîner-gala.
MoussaKader
Légende photo : Sem Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’ivoire et ses invités
Municipales àPort- Bouet// Les populations de la région du Zanzan installées à Port-Bouët choisissent Siandou
jeudi, 13 décembre 2018 21:15 Written by ossey84
C’est Siandou Fofana qu’elles veulent installer comme premier magistrat de leur commune à l’issue des élections du 16 décembre prochain. Elles l’ont dit le mardi 11 décembre dernier à l’Hôtel Communal à leur président du conseil régional, le Ministre Kobenan Adjoumani. Surnommé ‘’l’Eléphant du Zanzan’’, M. Adjoumani était venu parler à ses parents de la nécessité de choisir le ticket RHDP porté par Siandou Fofana le 16 décembre. « Dieu a fait que le président Alassane Ouattara a désigné notre fils pour être maire de Port-Bouët. Nous ne devons pas l’abandonner. Nous devons le soutenir. Si nous appelons les autres communautés à voter notre fils, il faut que nous-même soyons les premiers à le faire », a expliqué d’entrée le Ministre des ressources halieutiques. Qui était accompagné d’une forte délégation d’élus et des cadres de sa région. «Siandou Fofana a les moyens et les compétences. Et tel que nous le connaissons, c’est quelqu’un qui est généreux. C’est quelqu’un qui pense à ses parents. C’est quelqu’un qui va changer le visage de Port-Bouët. Nous demandons à tous nos militants du RHDP, à tous les militants du PDCI-RDA à se mobiliser pour voter Siandou Fofana. Le choix porteur pour le développement de votre belle commune, c’est Siandou Fofana », a poursuivi Adjoumani. Pour mieux se faire comprendre, cet excellent orateur a prononcé son discours improvisé en alternant français et dialecte locale. Loin du discours politique d’une campagne électorale, le Ministre Adjoumani a été clair et sincère avec ses parents du Zanzan de Port-Bouët. Il a exposé les mérites et le relationnel du Ministre du Tourisme et des Loisirs qui lui valent d’être désigné dimanche prochain comme maire de Port-Bouët. Prenant la parole après son illustre hôte au verbe fluide, Siandou Fofana a axé son speech sur des remerciements. « Je sais que chez mes parents, je n’ai pas de discours à faire. Mon aîné, le Ministre Adjoumani est venu et a tout dit et bien dit. Je lui dis merci. Merci aussi aux élus et cadres de notre région ainsi que l’ensemble de nos parents qui sont venus m’apporter leur soutien. Ensemble pensons au développement de Port-Bouët en portant notre choix sur le candidat du RHDP dont je défends les couleurs », a dit Siandou Fofana.Les populations du Zanzan, dans leur souci de porter Siandou Fofana à la tête de la mairie de leur commune ne veulent pas faire les choses à moitié. Ils ont installé un comité de campagne qui explique à leurs ressortissants les bienfaits du vote utile c’est-à-dire du vote Siandou Fofana. Leur rencontre avec le candidat RHDP a été ponctuée d’aération musicale de chansons traditionnelles improvisées et des prestations d’Awa Kouman et Ras Feller.
Miezan Boni
Légende photo: Siandou Fofana est le choix des populations du Zanzan qui habitent Port Bouet
Elections municipales 2018 à Port Bouet // Siandou Fofana, ses atouts d’un candidat
jeudi, 13 décembre 2018 06:38 Written by ossey84Rosalynn CARTER catégorisant les leaders en leader ordinaire et en grand leader disait:
"Le leader amène les gens là où ils veulent aller. (Par contre) un grand leader amène les gens là où ils ne veulent nécessairement pas aller, mais où ils doivent aller ».
Le tout c'est de savoir entre Emmou Sylvestre et Siandou Fofana qui a le profil du grand leader.
Expert en économie de développement, le candidat Siandou Fofana fut Directeur général du Fonds d’entretien routier (FER) avant d’être depuis Janvier 2017 Ministre du Tourisme et des Loisirs. Titulaire d’un doctorat en Finance internationale, obtenu à Paris en France, il est expert en développement d’infrastructures. Déformation professionnelle ou passion innée pour les infrastructures, son parcours rime avec construction (routes, palaces hôteliers et touristiques, parcs d'attraction, attractivité de mise en valeur de l'environnement à travers l'art du beau).Amenant dans son sillage, au plan humain, à l'existence ce qui n'existait pas avant lui, il mérite bien son pseudonyme qu'il accepte modestement :"PETIT JÉSUS". Les quartiers précaires inaccessibles de Port-Bouet ne sont-ils pas en chantier par l'homme en vue du bitumage et de la viabilisation du cadre de vie ?
Après la pose de la première pierre à Port-Bouet, en juillet 2018, du plus important parc d'attraction en Afrique au Sud du Sahara, par le premier responsable de l'Organisation Mondial du Tourisme (OMT),pour l'épanouissement de la jeunesse, c'est le tour des femmes de faire l'objet de bienveillance de "Petit Jésus". En effet,en vue de l'autonomisation de la femme de Port-Bouet, la convention de construction d'un centre de loisir a été signée ce 11 décembre 2018 dans la salle des mariages de la mairie de Port-Bouet. D'un coût de 50 000 Euro ( pour commencer cette coopération), le Ministre Siandou Fofana a obtenu ce don de la province Yunnan,un département de la Chine.Pour l'occasion,la partie chinoise était représentée par une importante délégation. https://www.afrique-sur7.fr/410439-siandou-loisirs-aux-femmes-port-bouet
https://aip.ci/cote-divoire-le-ministre-siandou-fofana-signe-une-convention-pour-la-construction-de-la-maison-des-loisirs-a-port-bouet/
Outre ce projet, rappelons que lors de sa visite d'Etat en Chine, le Président de la République a obtenu d'importants dons en infrastructures. La bonne nouvelle pour Port-Bouet, c'est que le candidat Siandou Fofana est vice-président du Comité de Suivi de la mise en oeuvre du portefeuille de projets de la Chine mis en place par le Gouvernement sur instruction du Président de la République.Nul doute que "Petit Jésus" pourrait attirer davantage d'investissements de la Chine, à Port-Bouet dans le cadre de cette coopération, faite essentiellement de dons. Pour sûr, celui qui est en passe de transformer le Département du Tourisme et des Loisirs en un technopole de gestation d'une véritable industrie touristique, veut faire pâlir de jalousie les populations abidjanaises vis-à-vis de leurs concitoyens de Port-Bouet. A l'écouter et à le voir à l’oeuvre dans le déploiement de sa vision de politique touristique, dénommée "SUBLIME COTE D'IVOIRE",c'est à se démanger si l'homme ne caresserait pas le secret espoir de capter et de concentrer à Port-Bouet, les touristes soit dès leur débarquement au port d’Abidjan, soit dès leur atterrissage à l’aéroport d'Abidjan. L'on devine déjà l'impact envisagé par l'expert en économie de développement sur sa commune. Du coup,la pauvreté déménagerait de Port-Bouet pour permettre l'éclosion d'une économie florissante semblable à celle qui nourrit et enrichie les populations autour de l’Aéroport Mohammed V de Cassablanca au Maroc. Ce qui n'est pas le cas actuellement. Jusque là, les populations de Port-Bouet tirent peu de profit de leur proximité d'avec l'aéroport. Siandou Fofana, avec une équipe pétillante de projets innovants veut lever le défi. C'est une véritable révolution prolétarienne que prépare le porteur des gilets. Image en ligneEn face Emmou Sylvestre. Tout en lui tirant notre chapeau,il a eu le malheur d'avoir ameuté une population sur le vrai faux débat à propos d'un projet de déguerpissement des quartiers précaires qui n'est pas à l'ordre du jour, aux dires du Gouvernement. Mais à supposer que le Gouvernement ait l'intention de le faire, qui des deux candidats seraient le meilleur avocat plaideur qui pourrait être écouté par le Gouvernement ? Si un maire autre que celui soutenu par le Gouvernement, était l'élu, c'est la démocratie. Sauf que, dans le contexte actuel, le Gouvernement pourrait confondre ledit maire en appliquant une politique qui prendrait le contre-pieds de ses engagements. Et il ne pourra rien faire pour empêcher le Gouvernement. Voilà toute l’erreur monumentale commise par Emmou Sylvestre d'avoir ouvert une boite de pandore qui scellera son sort en se refermant sur lui. En effet, il ne suffit pas de se proclamer enfant de Port-Bouet pour pouvoir dissuader les machines de Madame Anne Désiré Ouloto, ministre de l'environnement. A force d’apeurer les populations par Emmou Sylvestre, face à l'épée de Damoclès, celles-ci ont trouvé au Ministre Siandou Fofana, le meilleur profil pour assurer la protection des habitations dont la majorité n'a pas de titres fonciers. Pris par l'effet boomerang,la marge de manœuvre du camp Emmou Sylvestre devient mince, face à des populations soucieuses du sort de leur maisons. Emmou va-t-il se dédire pour desserrer le rouleau compresseur du candidat Siandou Fofana,au risque d’apparaître menteur ? Il faut le dire tout net. Dans la hiérarchie administrative, un maire n'a pas la prétention de pouvoir résister à une volonté gouvernementale, de surcroît dans le contexte politique ambiant allant de 2019 jusqu'à fin 2020.En revanche, la chance qu'a Port-Bouet, c'est de pouvoir se servir du manteau ministériel du maire Siandou Fofana dans le rôle d'avocat plaideur à succès auprès de ses collègues. Une contribution de Dapa Donacien KOUAKOU
Assemblée annuelle de Bucarest: la Côte d’Ivoire impulse la relance de la coopération entre l’UCESIF et l’OIF
vendredi, 07 décembre 2018 06:48 Written by ossey84Les 4 et 5 décembre 2018, le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire (CESEC) a participé, à Bucarest, en Roumanie, aux travaux de l’Assemblée Générale de l’Union des Conseils Economiques, Sociaux et Institutions Similaires des Etats et Gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF).
Outre le point relatif à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route pour le terme 2017-2019, les relations entre l’UCESIF et l’Organisation Internationale de la Francophonie sont les points majeurs de l’ordre du jour qui ont appelé l’attention des Chambres consultatives de l''espace francophone.
Au titre de la feuille de route, un bilan à mi-mandat a été fait par le Président en exercice Iacob BACIU, Président du Conseil Economique et Social (CES) de Roumanie. Les membres de l'UCESIF ont salué les avancées notables et se sont engagés à poursuivre le développement des actions inscrites sur sa feuille de route depuis son élection.
La question relative aux relations entre l’UCESIF et l’OIF a suscité le plus d’intérêt, du fait de la faiblesse de la collaboration entre les deux Organisations.
A cet égard, faut-il noter l’unanimité qui s’est dégagée suite à la proposition relative au réexamen du statut et du rôle de l’UCESIF au sein de l’OIF, telle que suggérée par le Vice-Président de l’Union, le Président Charles Koffi DIBY. Fort du nouvel environnement induit par l’élection de la Rwandaise Louise MUSHIKIWABO au poste de Secrétaire Générale de l’OIF, le Président de l’UCESIF et son bureau ont été priés de renouer le contact avec cette prestigieuse Institution.
De plus, la déclaration finale de ces travaux de Bucarest, après avoir rappelé la complémentarité qui devrait exister entre les deux Institutions internationales, a insisté sur la nécessité de présenter à la prochaine réunion du Bureau de l’Union, un projet d’accord-cadre de coopération. Ce projet sera soumis à Madame MUSHIKIWABO, au cours de la rencontre avec la délégation de l’UCESIF en 2019.
C’est aussi le lieu de rappeler que l’UCESIF fait partie des 16 membres des réseaux institutionnels de la Francophonie dont les adhérents sont pour la plupart des Assemblées reconnues par les Constitutions de leurs États respectifs. Aussi, aspirent-elles à être reconnues comme des Institutions républicaines partenaires, afin de promouvoir une Francophonie contemporaine interdépendante aux côtés de l’OIF.
Au terme de cette Assemblée générale annuelle, les membres de l’UCESIF ont adopté l’agenda suivant :
· une Session extraordinaire de l’UCESIF au Conseil Economique, Social, et Environnemental (CESE) de France, à Paris, en mars 2019, à l’occasion de la Semaine internationale de la Francophonie à laquelle la Secrétaire générale de l’OIF sera invitée ;
· une Assemblée générale élective fin 2019 en Guinée, dont le CES assure la première Vice-présidence.
Ce sont donc ces principaux enjeux qui ont conduit Monsieur Charles Koffi DIBY, Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel à effectuer la mission de Bucarest (Roumanie) en cette fin d’année.
‘Affaire lettre de démission à Amadou Gon’ Thierry Tanoh : « il n’en est rien… »
mardi, 04 décembre 2018 15:47 Written by ossey84La rumeur enfle et les réseaux sociaux annoncent que M. Thierry Tanoh, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a déposé sa lettre de démission au Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ce dernier l’ a-t-il accepté ou pas nous n’en savons ? Nous n’en savons rien. Toujours est –il que Thierry Tanoh qui affiche ouvertement son appartenance au Pdci Rda, « serait sous forte pression de la part du Rhdp qui voudrait le pousser à la démission(…) » En marge d’une conférence régionale des ministres de l’Energie de la Cedeao, tenue ce mardi 05 décembre 2018 à Abidjan, nous l’avons approché en ces termes : Monsieur le ministre la rumeur dit que vous partez et que vous auriez déposé une lettre de démission au Premier ministre ? Voici sa réponse : « je suis là (… » Et la lettre de démission ?: « Il n’en est rien… ». Des sources disent même que M. Thierry Tanoh sera bientôt face à la presse pour annoncer les grands chantiers de son département ministériel. . Réponse diplomatique ou vérité ? Les prochains jours nous en dirons davantage..
Moussa Kader : Thierry Tanoh , ministre du Pétrole, de l’Energie et des énergies renouvelables.
22e édition de la journée nationale de la paix :: Adama Toungara invite à la culture de la paix
jeudi, 15 novembre 2018 12:41 Written by ossey84 A l’occasion de la Journée nationale de la paix, le médiateur de la République Adama Toungara a invité les ivoiriens à cultiver la paix et le vivre-ensemble. « En cette Journée dédiée à la paix sur le thème : « la paix, pour un développement harmonieux et durable de la Côte d’Ivoire », je lance un appel à la prise de conscience des idéaux de paix. J’exhorte les Ivoiriens et tous ceux qui habitent ce pays à avoir la paix comme objectif, en toujours privilégiant la voie de la négociation, de la médiation, du dialogue pour résoudre nos différends ou nos conflits. Cultivons la paix et le vivre-ensemble, gages de lendemains meilleurs pour nous-mêmes, nos enfants et notre pays, la Côte d’Ivoire » a déclaré le médiateur dans un communiqué dont Abidjan.net a reçu copie. Selon lui, les « violences physiques et verbales enregistrées lors des élections municipales et régionales du 13 octobre dernier qui ont malheureusement endeuillé des familles, viennent nous rappeler une fois encore que la paix reste une quête permanente. »Il a par ailleurs expliqué les missions essentielles de l’Institution « Le Médiateur de la République » qui sont le règlement à l’amiable des conflits ou différends, la promotion de la paix, de l’Etat de droit et le renforcement de la cohésion sociale, avant de demander aux ivoiriens de « saisir l’opportunité que nous offre la célébration de la Journée Nationale de la Paix pour inviter chaque Ivoirienne, chaque Ivoirien et habitant de ce pays, à être des artisans ou des faiseurs de paix. Faisons en sorte que la paix ne soit pas un vain mot mais un comportement comme nous l’a enseigné, le père fondateur de notre Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny.» La Journée Nationale de la Paix a été instituée par le Décret n°96-205 du 07 mars 1996, cette journée qui est à sa 22ème édition vient rappeler le rôle aussi bien individuel que collectif dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.
Moussa Kader Légende photo : Adama Toungara, Le Médiateur de la République
Gabon/ Hospitalisation du Président gabonais // Les dernières révélations sur son état de santé
lundi, 12 novembre 2018 09:44 Written by ossey84Au Gabon, la présidence a publié un nouveau communiqué sur l’état de santé du président gabonais. Ali Bongo a été admis dans un hôpital, en Arabie Saoudite, où il participait au sommet du Davos du désert. Les rumeurs les plus contradictoires circulaient depuis. Un nouveau communiqué de la présidence de la République, publié ce dimanche 11 novembre, affirme que son état de santé s’est très nettement amélioré et qu’il continue d’exercer ses fonctions. Les Gabonais sont restés deux semaines sans informations officielles sur l’état de santé de leur chef de l’Etat. Le dernier communiqué du pouvoir remonte au 28 octobre dernier. Le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, affirmait qu’Ali Bongo Ondimba était victime « d’une fatigue sévère » l’obligeant à observer un repos au King Faysal Hospital d’Arabie Saoudite où il était admis en urgence. Dans le communiqué de ce dimanche, la présidence reste assez vague sur le mal qui cloue le président gabonais sur un lit depuis trois semaines. La présidence parle aujourd’hui d’un « malaise et de vertiges persistants », conséquence « d’un saignement justifiant une prise en charge médicale en secteur hautement spécialisé ».... suite de l'article sur RFI Légende photo : SEM ALI BONGO ONDIMBA, Chef de l’ Etat du Gabon
Rubino/ Kouassi Marie Virginie ( candidat Rhdp aux municipales)// « J’oppose l’impartialité de la Cour Suprême à mes adversaires »
samedi, 10 novembre 2018 07:12 Written by ossey84Après les résultats provisoires des élections couplées des régionales et municipales du 13 octobre 2018, l’on peut dire aisément que les électeurs dans certaines localités ne sont pas encore sortis de l’auberge. C’est le cas à Rubino. Où les oreilles sont tendues du côté de la cour suprême où les hauts magistrats de cette institution trancheront sur le sort des 102 dossiers soumis à la religion du temple de Thémis. En attendant, si certains partisans sont confiants, d’autres par contre semblent pris dans la sphère de l’angoisse et menacent de semer des troubles si les preuves de fraude rapportées par les candidats jugés perdants par la Cei finissaient par convaincre la cour au point d’annuler les résultats. Et la bourgade de Rubino n’est pas en reste. En tout cas, de source proche des forces sécuritaires, c’est cette ambiance de psychose que serine Kakou Pascal, un des partisans de Dessi Hubert, candidat Pdci de la mythique ville de Rubino, déclaré élu le dimanche 14 octobre sur la Rti. « Si la cour suprême arrache notre victoire pour l’attribuer à ta sœur, c’est sûr qu’il y aura des mouvements ici à Rubino. » A-t-il lâché à la face de Gnamien Ocho Benoit, cousin de la députée en exercice Kouassi Marie Virginie, candidate du Rhdp donnée perdante par la Cei locale. De leur côté, les partisans de l’honorable Kouassi Marie Virginie qui réclament la victoire, s’apprêtent à en découdre avec leurs adversaires si les choses en restaient là. Selon Kouassi Marie Virginie, « au bureau de vote Nambouédan 2, il n’y pas eu de vote pour les municipales. D’où viennent donc les chiffres ?. Le président du bureau de vote refuse de donner les Pv aux représentants. Pendant que le président de la Cei locale est menacé par l’épouse du maire sortant. A ceux qui me relaient les propos de mon entourage de mon adversaire selon lesquelles, ma plainte est peine perdue, je leur oppose l’impartialité de la Cour Suprême(…) Des rumeurs prêtent l’intention à M. Dessi de vouloir entrer au Rhdp pour sauver son poste. L’entrée au Rhdp peut- elle aveugler la justice au point de passer sous silence une telle fraude ? » Aussi, elle ajoute que la Cei dispose de plusieurs rapport édifiants qui achèvent de convaincre qu’il y a problème et donc qu’il faut annuler les résultats du vote à Nambouédan 2 Devant cette montée d’adrénaline dans les deux camps, la représentante des Rubinois à l’assemblée nationale est montée au créneau pour dire non au désordre. Estimant que les preuves sont d’autant plus tangibles qu’elle croit dur comme fer à l’impartialité et à la crédibilité de la magistrature judiciaire ivoirienne pour rétablir la vérité des urnes. Sur les faits de fraudes, la candidate du parti au pouvoir rapporte qu’elle a sollicité l’annulation des prétendues voix de Namouédan, village situé à 7 kms de Rubino ayant abrité un bureau de vote, siège d’un scrutin litigieux. Pour Marie Kouassi Virginie, c’est à 15h que ses représentants ont été sommés par les agents du bureau de vote de signer les Pv. Soit trois heures avant l’heure légale de fermeture (18h). Avant d’opposer un refus catégorique de donner les Pv à ses mêmes représentants. Chose plus étonnante, c’est qu’en dépit d’avoir fait signer les Pv à 15h et de la distance de 7 kms séparant le village à Rubino, jusqu’à 22h, point d’agents de bureau de vote, encore moins d’urne. Saisi, le sous préfet de la localité fait ramener lesdits agents par la gendarmerie. Ceux-ci, sans convaincre véritablement l’autorité administrative sur leur disparition, en plus de présenter un listing comportant des pages arrachées, brandissent 158 bulletins de vote contre 153 signatures sur le listing. « D’où proviennent donc les cinq bulletins qui ne trouvent pas de signatures ? » S’interroge la candidate du Rhdp. En l’espèce, les règles de fonctionnement de la Cei sont sans détour. Il faut retirer au hasard cinq bulletins et les annuler. C’est du reste ce qui est sorti de cette rencontre qui a regroupé la plaignante, les acteurs locaux de la Cei et les représentants des autres candidats autour du sous préfet dont le bureau a servi de cadre. Selon nos sources, le Pv issu de la cette rencontre de clarification a été signé par toutes les parties. Mieux, le véritable point d’achoppement provient du fait qu’une analyse minutieuse des bulletins indique que les villageois de Namouédan n’ont exprimé aucun vote sur les élections municipales de Rubino. Les populations s’en sont abstenues au profit des élections régionales. Ce qui, pour Kouassi Virginie, voudra signifier que les bulletins trouvés dans l’urne appartiennent exclusivement à l’élection régionale. Dès lors, sa réclamation ne souffre d’aucune insuffisance et appelle les magistrats de la cour suprême à dire le droit en la matière et rien que le droit en frappant de nullité les 158 bulletins fictifs déclarés par la Cei. Rappelons que Dessi Hubert a été déclaré élu pour le compte du parti septuagénaire avec 1334 voix contre 1330 pour l’honorable Kouassi Marie Virginie du Rhdp. Légende photo : Kouassi Marie Virginie ( candidate Rhdp) et député de Rubino
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10e congrès de l’Association des Médiateurs de la Francophonie :// Adama Toungara à Bruxelles
jeudi, 08 novembre 2018 16:27 Written by ossey84
Le Médiateur de la République, M. Adama Toungara est depuis le lundi 5 novembre 2018, à Bruxelles en Belgique où il va prendre part au 10ème Congrès de l’Association des Ombudsman et Médiateurs de la Francophonie (l’Aomf) prévu se tenir du 6 au 9 novembre 2018 sur le thème : « L’Aomf 1998-2018 : 20 ans au service des Médiateurs et de l’Etat de droit » indique un communiqué dont nous avons reçu copie. Au menu des travaux de ce 10ème Congrès qui se tiennent dans les bâtiments du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des ateliers et des formations seront organisés au profit des Médiateurs et leurs collaborateurs. « Outre les travaux du Congrès, les Médiateurs de l’espace francophone tiendront, le vendredi 9 novembre 2018, leur Assemblée générale Ordinaire. Ils passeront ainsi en revue, les rapports d’activités des membres du Bureau exécutif et des structures spécialisées de l’Aomf et adopteront des résolutions allant dans le sens de la consolidation des Institutions de médiation indépendantes au sein de l’espace francophone. Il sera également procédé à l’élection des membres du Conseil d’Administration, du président et du renouvellement du Bureau exécutif de l’Aomf pour les trois prochaines années » explique la note. Pour sa première participation à ce forum des Médiateurs francophones, le Médiateur de la République de Côte d’Ivoire, M. Adama Toungara qui est accompagné de sa Conseillère spéciale, Mlles Nanssi Félicité Tezai et de Tatiana Prisca N’gbesso, cheffe du Service de la Coopération et des Relations extérieures, prononcera une communication sur le thème : « Le Médiateur : promoteur de la bonne administration ». Pour rappel, l’Association des Ombudsman et Médiateurs de la Francophonie qui a 20 ans aujourd’hui, a été portée sur les fonds baptismaux en mai 1998, à Nouakchott en Mauritanie.Le premier Congrès statutaire a eu lieu en novembre 1999, à Ouagadougou au Burkina-Faso en présence du représentant de l’Agence de la Francophonie. Aujourd’hui, l’Aomf est présente dans 50 pays, répartis en Europe, en Afrique, en Amérique et en Océanie. Elle a pour mission, de promouvoir le rôle de l’Ombudsman et du Médiateur dans l’espace francophone.« En 20 années d’existence, l’Aomf a réalisé d’importantes actions au profit des Institutions de médiation à travers les formations et le renforcement des capacités des collaborateurs des Médiateurs. On note également sa contribution à la défense et la promotion de l’indépendance des Médiateurs, la défense et la promotion des droits de l’enfant » conclut la note. Moussa Kader Légende photo : Adama Toungara,Le Mediateur de la République
43e anniversaire de la Marche Verte / Redynamisation du Maghreb arabe La recette du Roi Mohammed VI
mercredi, 07 novembre 2018 14:23 Written by ossey84Devant la situation de blocage qui plombe le Maghreb arabe, SM le Roi Mohammed VI a proposé, dans son discours à l'occasion du 43ème anniversaire de la Marche Verte, la création d’un mécanisme politique de dialogue et de concertation entre le Maroc et l'Algérie. Ce mécanisme opérationnel est de nature à permettre aux deux pays de mettre sur la table tous les différends conjoncturels qui entravent le développement des relations bilatérales. Le mode de fonctionnement de ce mécanisme proposé par le Souverain, le niveau de représentation de chaque pays, le format et la nature de cette structure sont des questions qui seront définies d’un commun accord, lorsque Alger aura donné son aval à cette proposition et l'aura éventuellement enrichie par de nouvelles idées et initiatives. Sa Majesté le Roi a assigné à ce mécanisme trois mandats clairs. D'abord, offrir le cadre idoine pour discuter de manière franche et responsable de toutes les questions de divergence entre les deux pays. En vertu de ce mandat, le mécanisme devra s’engager à examiner toutes les questions bilatérales, avec franchise, objectivité, sincérité et bonne foi, sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert. Il doit être aussi le cadre de coopération qui permettrait d'identifier les projets communs et les moyens de les mettre à exécution. Ce mécanisme servira aussi de cadre de concertation sur les questions aussi bilatérales que multilatérales, à l'image de la lutte contre le terrorisme et la migration. La proposition royale est le prolongement d'une ambition proclamée il y a plus de 60 ans par la génération de la Libération et de l’Indépendance pour un Maghreb uni, à l'occasion de la Conférence de Tanger. Le Souverain a rappelé dans ce contexte les relations solides développées pendant la guerre des indépendances entre le Trône marocain et la Résistance algérienne, relation bâtie sur une conscience forte quant à la nécessité d'une action politique maghrébine commune. Au-delà de cet aspect historique évident et archi-connu dans les relations entre les deux pays, le Souverain a mis le doigt sur l'impératif pour Rabat et Alger d'agir main dans la main en vue de relever efficacement les défis régionaux et internationaux, particulièrement en termes de lutte anti-terroriste et de coordination face à la problématique migratoire. C’est avec "clarté et en toute responsabilité" que le Souverain déclare la disposition du Maroc à s'engager dans un dialogue direct et franc avec l’Algérie afin de mettre fin aux écueils qui freinent l'avancée des pays du Maghreb arabe vers des horizons plus prospères et moins conflictuels. L'initiative de SM le Roi en direction de l'Algérie est animée par l'estime et l’affection que portent tous les Marocains à ce pays et à son peuple. Elle est aussi mue par la volonté d'asseoir les relations bilatérales sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage. Le cap qui sous-tend l'initiative royale est le reflet de l'idée fédératrice d'un Maghreb arabe possible dont ont rêvé des générations entières de Maghrébins sous la colonisation et après l'indépendance. Cet appel de cœur, sincère et sans équivoque lancé en direction de l'Algérie fait écho à l'engagement royal volontariste à œuvrer de concert avec ce pays voisin pour l'épanouissement des peuples de la région. L'invite royale restera à l'évidence un acte historique, prononcé par un leader à l'écoute des peuples de la région dans leurs aspirations légitimes et des jeunes générations en particulier.
Moussa Kader
Légende photo : SM. Mohammed VI, Roi du Maroc
( Source : Maroc diplomatique avec la Map)
Forces armées de Côte d’Ivoire// 48 militaires radiés ces deux dernières années
lundi, 05 novembre 2018 21:33 Written by ossey84Quelque 48 militaires ont été radiés ces deux dernières de l’armée ivoirienne pour indiscipline, a annoncé lundi, le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, face aux députés. Selon le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, qui défendait un projet de loi portant sanctions administratives applicables aux militaires, il s’agit de 15 militaires en 2017 et 33 en 2018.Exposant les motivations du gouvernement sur cette proposition de loi votée à l’unanimité par les députés membres de la commission défense et sécurité, M. Bakayoko a fait savoir qu’il est apparu « nécessaire de disposer d’un régime de sanction dérogatoire en plus dissuasif en vue de réinstaurer la discipline au sein des forces armées, d’extirper de leur rang les agents indélicats et de redorer l’image de l’armée » écornée par « les agissements répréhensibles».« L’objectif étant de préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du président de la République », a ajouté l’émissaire du gouvernement. Répondant aux interrogations des parlementaires, quant à une éventuelle dette du gouvernement, aux militaires, Hamed Bakayoko a réfuté cette thèse.«Ce que l’Etat doit au militaire, c’est son salaire », a rétorqué Hamed Bakayoko qui a exhorté les hommes politiques « à ne pas attiser le feu au sein de l’armée ».Dans la nouvelle loi proposée, le chef l’Etat Major des armées, le Commandant supérieur de la gendarmerie peuvent prononcer la révocation de tout militaire en cas de flagrance dans la commission de faute contre l’honneur et la morale. « Tout militaire totalisant 15 jours de désertion ou 90 dix jours de prison sur deux années consécutives est radié des effectifs par décision du chef d’Eta-major des armées et le Commandant supérieur de la gendarmerie », peut-on lire dans le texte. L’armée ivoirienne a été secouée par plusieurs mutineries qui ont paralysé des villes du pays dont la dernière remonte au début de l’année 2017. Un programme de réforme de cette armée engagé par les autorités est en cours.
SY/ls
Loi de programmation militaire en Côte d’Ivoire :: L’éclairage du ministre d’Etat Hamed Bakayoko
vendredi, 02 novembre 2018 15:03 Written by ossey84La Côte d’Ivoire ambitionne de se doter d’une armée professionnelle. C’est le sens de la Loi de Programmation Militaire votée le 4 janvier 2016 par l’Assemblée Nationale. Dans cette interview accordée au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Hamed Bakayoko parle du processus de réformes et des défis auxquels l’Armée ivoirienne fait face. La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une Loi de Programmation Militaire pour la période 2016-2020. Quels en sont les objectifs clés ? La Loi est née de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’un outil de défense capable de faire face aux menaces internes et externes. Sa mise en œuvre permettra aussi à notre armée d’être outillée pour participer aux Opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies dans le monde. Cette vision s’articule autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, la détermination des missions et des budgets sur cinq ans, la réorganisation du commandement, la consolidation du cadre institutionnel, la professionnalisation et la maîtrise des effectifs. Quels sont les défis majeurs auxquels l’Armée ivoirienne fait face aujourd’hui ? Les défis sont nombreux et seront relevés progressivement. Nous pouvons citer, entre autres, la pyramide des grades et des âges. Actuellement, les effectifs par catégorie des Armées sont disproportionnés et incohérents par rapport aux missions principales qui leur sont confiées. La norme est de 5 % d’officiers, 25 % de sous-officiers et 70 % de militaires du rang. Mais, dans notre armée, ces ratios sont respectivement de 6 %, 53 % et 41 %. Par ailleurs, la moyenne d’âge par catégorie, à savoir 45 ans, est beaucoup trop élevée pour les militaires du rang et les sous-officiers. Ces réalités ont donné lieu au plan de départs volontaires, afin de réduire et rajeunir les effectifs. Un autre défi est celui de la formation pour mettre à niveau l’ensemble des soldats recrutés sans avoir reçu la formation de base. Il y a aussi les questions de l’amélioration des conditions de vie et de travail, de l’équipement des unités et de la cohésion pour bâtir une nouvelle armée républicaine. Quel bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la Loi ? Le bilan à mi-parcours est positif à bien des égards. Tout d’abord parce que cette Loi a engendré une nouvelle et unique chaîne de commandement. En outre, une ordonnance relative à l’exécution des sanctions disciplinaires, telles que les radiations, a été signée et mise à exécution. Ensuite, deux opérations de départs volontaires ont permis le retrait des effectifs de 3 157 soldats (991 en 2017 et 2 166 en 2018). Un Bureau d’Accompagnement et de Reconversion des Militaires a été créé pour aider les partants à mieux s’insérer dans leur nouvelle vie professionnelle et sociale. Il faut également noter la participation effective de l’Armée ivoirienne aux Opérations de Maintien de Paix des Nations Unies. Une compagnie de 150 hommes est en ce moment déployée au Mali. Enfin, la Loi a favorisé la réforme de l’enseignement militaire et la création de nouvelles institutions de formation. De manière générale, l’amélioration des conditions de travail et de vie des militaires est perceptible, à travers la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de matériels et équipements. La réforme suffira-t-elle à réhabiliter l'image de l’Armée aux yeux des populations ? Il s’agit d’un processus. Les actions sont menées aujourd’hui, mais l’impact ne sera visible que dans quelques années. Il faut un changement de comportement et de mentalités qui prendra forcément du temps. La réforme en cours permettra à l’Armée de renouer avec ses principes. Et cela lui fera bénéficier de crédibilité vis-à-vis de la population, à travers des actions telles que la protection et le secours. Lors des inondations de juin 2018, toute l’armée s’est mobilisée pour sécuriser les quartiers sinistrés et porter assistance aux familles. Elle a aidé à nettoyer les domiciles et les rues. Cela est déjà un très bon signa Moussa Kader avec Cicg Légende photo : Amed Bakayoko, ministre d’Etat,ministre de la Défense ( Source : Cicgc)