Politique (309)
Développement régional// Tiébissou amorce son développement économique.
dimanche, 31 mars 2019 18:51 Written by ossey84
La commune de Tiébissou est en plein essor économique. C’est le maire N’dri germain en personne qui a partagé cette information à la cérémonie officielle de son investiture. C’était le samedi 30 mars 2019 à l’espace grand terrain de ladite commune. « Au plan économique notre commune est en plein essor mesdames et messieurs, en effet, en ce début d’année 2019, plusieurs secteurs d’activités sont en phase de développement. Au niveau du secteur bancaire, la SGBCI vient d’installer deux guichets automatiques afin de soulager nos fonctionnaires. Elle débutera très bientôt la construction d’une grande agence à Tiébissou, ainsi nous aurons désormais trois juridictions bancaires représentées ici à Tiébissou. au niveau de la grande distribution le centre de distribution commerciale de gros demi gros et de détail de la CDCI a ouvert ses portes au public depuis le 17 janvier 2019 », s’est réjoui N’Dri Germain avant de signaler l’arrivée d’une troisième société de transport. Les populations peuvent désormais se déplacer en toute tranquillité et sécurité à travers le pays, grâce aux enseignes UTB, MALEX transport et CTE. Enfin dans le domaine de l’agro-industrie les signaux sont positifs pour nos parents planteurs et l’ensemble des coopératives. J’en veux pour preuve l’ouverture du siège de la mise en place d’une usine de transformation de manioc par la société Panafrica manioc de Côte d’Ivoire à Tiébissou et la construction en cours de l’usine de transformation de la noix de cajou dans le village de Koffikouassikro. « Toutes ces mutations qui se déroulent sous nos yeux sont les prémices de la nouvelle impulsion du progrès économique et social que le conseil municipal est en train de donner à sa commune », a révélé le premier magistrat qui s’est porté défenseur de sa commune. « Nous sommes une municipalité Rhdp pour défendre les intérêts les valeurs culturelles de notre patrimoine commun (…) Le conseil municipal vous réitère son appel solennel à bâtir avec vous dans un esprit de fraternité de cohésion un Tchewy paisible et moderne, une commune attractive rayonnante et émergente à l’horizon 2020 », a rassuré le maire N’Dri Germain.
Yao Kan, Correspondance régional
Légende photo : N’Dri Germain, maire de Tiébissou voit grand pour sa Ville
kobenan Kouassi Adjoumani depuis Yamoussoukro // « Le Rhdp, c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire »
dimanche, 31 mars 2019 18:35 Written by ossey84Représentant le premier ministre Amadou Gon, président du directoire du rassemblement des houphouétistes pour le développement et la paix parrain de la cérémonie d’investiture du maire N’Dri Koffi Germain de Tiébissou, le ministre des ressources animales Kobenan Kouassi Adjoumani a expliqué la nécessité pour les héritiers politiques du président Félix Houphouët Boigny de se mettre ensemble pour gouverner dans la paix pour le bonheur des ivoiriens. « Les retrouvailles entre les héritiers politiques du président Houphouët Boigny nous ont permis de réaliser d’excellentes choses depuis 2011. Nous devons rester ensemble pour continuer ce travail », a justifié Kobenan Kouassi Adjoumani avant de féliciter les parents de la belle cité du Tchewy qui très tôt ont compris le message de paix d’amour et d’unité que prône le Rhdp. « Désormais la seule évocation du nom de notre parti unifié, Rhdp l’on saura que nous sommes des vrais disciples de Félix Houphouët Boigny », s’est félicité le leader du mouvement sur les traces d’Houphouët Boigny qui a par la même occasion exhorté les cadres, les jeunes, les femmes et surtout les chefs à soutenir et à accompagner le maire dans toutes ses initiatives. Car dira « il ne décevra pas parce que le Rhdp c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire. Le maire N’dri Germain va travailler pour les populations sans exclusive pour rendre encore la ville de Tiébissou encore plus belle et plus rayonnante.
Yao Kan , Correspondant régional
Projet d’appel de sa Majesté le roi Mohammed VI et de sa sainteté le Pape François sur Jérusalem / Al Qods ville sainte et lieu de rencontre
dimanche, 31 mars 2019 18:15 Written by ossey84A l’occasion de la visite au Royaume du Maroc, Sa Sainteté le Pape François et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, reconnaissant l’unicité et la sacralité de Jérusalem / Al Qods Acharif et ayant à cœur sa signification spirituelle et sa vocation particulière de ville de la Paix, partagent l’Appel Suivant :
« Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.
Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif.
Nous souhaitons, par conséquent, que dans la ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/ Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».
Fait à Rabat, le 30 mars 2019
Sa Majesté le Roi Mohammed VI Sa Sainteté le Pape François
Commandeur des Croyants
Conférence Ministérielle Africaine sur le Sahara// Voici ce qui a été décidé à Marrakech
lundi, 25 mars 2019 21:01 Written by ossey84Nous, les Etats africains, membres de l’Union Africaine : République d'Angola, République du Bénin, Burkina Faso, République du Burundi, République du Cameroun, République du Cap-Vert, République Centrafricaine, Union des Comores, République Démocratique du Congo, République du Congo, République de Côte d’Ivoire, République de Djibouti, Royaume d’Eswatini, République Démocratique Fédérale d’Éthiopie, République Gabonaise, République de Gambie, République du Ghana, République de Guinée, République de Guinée-Bissau, République du Liberia, État de Libye, République de Madagascar, République du Malawi, Royaume du Maroc, République du Niger, République Fédérale du Nigeria, République du Rwanda, République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe, République du Sénégal, République de Sierra Leone, République Fédérale de Somalie, République du Soudan, République du Soudan du Sud ; République-Unie de Tanzanie, République du Tchad, République Tunisienne et République de Zambie
Réunis à Marrakech, le 25 mars 2019, à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara ;
Reconnaissant l’impératif de la consolidation de l’unité, du rassemblement et de la convergence de nos efforts en vue d’aboutir à l’Afrique Que Nous voulons ;
Attachés au choix stratégique de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement en vue de dépasser les causes de division, de clivage et de fragmentation, qui mettent en péril l’unité de notre Continent ;
Conscients de l’urgence pour notre Continent de faire face aux questions prioritaires, notamment, le développement humain durable, l’intégration africaine et la prospérité de nos citoyens, dans le cadre de l’agenda 2063 ;
Sommes convenus de :
1. Réaffirmer notre attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d’une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d’aujourd’hui et de demain ;
2. Mettre en œuvre la vision sage et concertée de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, consacrée lors de la 31ème session Ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), au sujet du différend régional sur le Sahara ;
3. Saluer, à cet égard, l’adoption, à l’unanimité, de la décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), sur le rapport du Président de la Commission de l’UA sur la question du Sahara, qui réaffirme l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara ;
4. Préserver l’esprit et la lettre de la décision 693, fruit de consultations approfondies du Président de la Commission et objet d’un consensus salutaire de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, tenant compte de son rôle fondateur dans le retour à la sérénité dans les travaux de l’Union Africaine;
5. Se féliciter de la mise en place, par la décision 693, du mécanisme de la Troïka de l’UA, composé des Présidents sortant, en exercice et entrant de notre Union, ainsi que le Président de la Commission de l’UA, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies;
6. Réaffirmer notre rassemblement autour d’une mise en œuvre constructive et efficace du mandat de la Troïka de l’UA, qui consiste à protéger, à appuyer et à préserver l’intégrité du processus politique en cours dans le cadre exclusif des Nations Unies, sous la supervision du Conseil de Sécurité et sous les auspices du Secrétaire Général, en vue de parvenir à « une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara qui repose sur le compromis » (OP.2 de la résolution 2440 du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ;
7. Soutenir le mandat spécifique conféré par la Décision 693 à la Troïka de l’UA, à l’exclusion de tout organe de l’Union à quelque niveau que ce soit, afin de connaitre des développements du processus politique mené dans le cadre des Nations Unies sur la question du Sahara ;
8. Souligner que le soutien de la Troïka au processus politique des Nations Unies doit être préservé de toute ingérences, interférences ou actions non consensuelles, de nature à concurrencer les efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et de son Envoyé Personnel, à compromettre la cohésion de l’Union ou à développer un processus parallèle de nature à cultiver la division entre ses Etats membres ;
9. Souligner l’impact positif de la décision 693 sur le fonctionnement de l’UA, la cohésion de ses membres et la mise en œuvre de son agenda et de ses priorités, y compris en ce qui concerne une conduite sereine et apaisée des processus de partenariat liant l’Union Africaine ;
10. Souligner, à cet effet, que la formule consensuelle et consolidée de la décision Assembly/AU/Dec.635 (XXVIII), adoptée lors de la 28ème session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, relative à la représentation de l’Afrique par la Troïka, à savoir le Président en exercice, le Président entrant et le Président sortant de l’Union Africaine, le Président de la Commission, les Présidents des Communautés Economiques Régionales ainsi que le Président du NEPAD, élargie aux membres du Bureau de la Présidence de l’Union, constitue une solution réaliste pour la résolution de la question du format de participation aux processus de partenariat liant l’Union Africaine et ses réunions ;
11. Estimer que toute initiative visant à porter atteinte à la teneur de la décision 635 risque de nuire à la crédibilité des processus du partenariat, et à leur contribution à la réalisation des objectifs de développement de notre Continent ;
12. Saluer vivement l’initiative constructive du Royaume du Maroc de convoquer cette Conférence, qui démontre son adhésion à la mise en œuvre de la décision 693 ;
13. Remercier les délégations des Etats africains membres de l’Union Africaine ayant participé à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara.
Adoptée à Marrakech, le 25 Mars 2019
Activités des Conseils économiques et sociaux// Charles Diby Koffi Diby à l’école française
lundi, 25 mars 2019 12:49 Written by ossey84Après Curaçao, où il a été porté à la tête de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et Institutions Similaires (Aicesis), le Président Charles Koffi DIBY a pris part, le 12 mars dernier au Cese français, à la présentation de l’Avis, « Fractures et transitions : réconcilier la France », en présence du Premier Ministre, Edouard Phillippe, de la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des collectivités territoriales ainsi que des garants du « Grand Débat » national Français. Invité spécialement par son homologue français, Monsieur Patrick Bernasconi, la participation du Président du Cesec à cette plénière est une illustration de la mise en œuvre de l’accord de coopération liant les deux Chambres Consultatives, qui a été l’objet d’une signature de convention, au cours de la visite de travail et d’amitié, du Président du Cese Français en Côte d’Ivoire, du 17 décembre 2018.Rappelons que le projet d’avis soumis à l’examen de la Chambre consultative française, est le résultat de trois mois de travaux inédits, confiés à une commission temporaire, qui a permis de dégager des propositions de réponses à la crise « des gilets jaunes ». L’Avis expose des réflexions et formule des recommandations relatives aux questions suivantes : Comment contribuer à résorber les fractures territoriales et sociales en France ? Comment accompagner la transition écologique ? Comment améliorer le pouvoir d’achat, et garantir plus de justice fiscale ? Comment assurer la participation des citoyens à l’élaboration des décisions publiques ?C’est par conséquent une réelle opportunité pour l’Institution ivoirienne de pouvoir s’inspirer des modalités de dialogue et d’écoute, entreprises par le Président Bernasconi et ses pairs conseillers, afin d’être ce « trait d’union » et cet instrument de mesure de l’acceptabilité sociale des réformes. Ce sont en effet 31 000 participants et 26 groupes citoyens qui ont été associés à ce « Grand débat national » à l’échelle du Cese français. Le Président du Cesec, a exprimé ses remerciements pour tant d’égards vis-à-vis de ses Collègues ivoiriens qu’il représentait, mais surtout pour l’honneur fait à la Côte d’Ivoire, qui sous la gouvernance du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, initie des réformes pour le bien des ivoiriens. Le Président Diby s’est donc engagé à mettre en œuvre de telles initiatives au niveau du Cesec, avec l’implication des représentants de toutes les forces vives de la Nation ivoirienne. Cet engagement est pris en vue d’anticiper les potentielles sources de crispations sociales qui pourraient constituer des facteurs bloquants à la marche de la Côte d’Ivoire vers un développement et un progrès assurés pour l’ensemble des populations, sous la conduite du Président de la République.A la suite de cette importante activité, le Président du CESEC a eu un entretien, le Mardi 19 mars 2019, avec la Direction des Relations Globales, de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). La délégation conduite par le Président DIBY a évoqué, avec l’équipe menée par Monsieur Andréas SCHAAL, premier responsable, les pistes de collaboration, entre les deux Institutions, dans le cadre de l’appui aux réformes et l’accompagnement du renforcement des capacités d’analyse et de prospective de la Chambre consultative ivoirienne. Rappelons que cet échange fait suite à la sélection du CESEC, en vue d’intégrer le programme d’appui de l’OCDE au CES du Liban. Enfin, le Président Charles KOFFI DIBY a participé à Paris, à l’Assemblée Générale extraordinaire de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF) le 20 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Au cours des travaux de l’UCESIF, le Président DIBY a encore insisté sur la place et le rôle des CES, en tant qu’institutions jouissant d’une légitimité constitutionnelle, au sein d’un espace francophone dynamique. Cette position soutenue par l’ensemble de ses pairs, à l’avantage d’augurer d’une contribution plus effective des CES, dans un souci de complémentarité, aux réflexions et travaux engagées par l’OIF. Il convient de mentionner que la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée Générale extraordinaire a enregistré la présence de Monsieur Jacques KRABAL, Secrétaire Général de l’Assemblée Parlementaire Francophone (AFP) et de Monsieur Georges NAKSEU NGUEFANG, Directeur des Affaires Politiques et de la Gouvernance Démocratique de l’OIF, représentant S.E. Mme Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Générale. Toutes les deux personnalités ont reconnu l’importance des Chambres consultatives dans la promotion de la démocratie participative et dans leur action en synergie avec tous les membres du réseau institutionnel au développement d’une Francophonie qui épouse les défis et enjeux contemporains.
Moussa Kader Légende photo : Sem Charles Diby Koffi, président du Conseil économique ,social , culturel et environnemental, ( Cesec)
Sahara Occidental: Processus des Nations unies sur le différend régional // Le Maroc abrite une conférence ministérielle
dimanche, 24 mars 2019 20:59 Written by ossey84Marrakech, ville Marocaine abrite ce lundi 25 mars 2019, une conférence ministérielle. Qui va enregistrer la participation d’une quarantaine de pays africains. Il s’agit de la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union_Africaine au processus des Nations_Unies sur le différend régional au sujet du Sahara_marocain. Plus spécifiquement, les participants viennent de 5 sous-régions du Continent. Celle rencontre vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie). Cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara_marocain. « La tenue de cette conférence s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens » précise un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères et de la Coopération internationale. Territoire situé entre le Maroc, l’Algérie au Nord-Est et la Mauritanie à l’Est et au Sud, le Sahara occidental, est à ce jour inscrit sur la liste des « territoires non autonomes » de l’Onu dont le statut reste à déterminer. Le Maroc qui en contrôle et administre aujourd'hui environ 80 % revendique ce territoire, depuis les années 70. Ce à quoi s'oppose le Front Polisario qui en contrôle 20 % laissé par le royaume chérifien derrière une longue ceinture de sécurité, appelé le « mur marocain ».
Moussa Kader Légende photo : Sa Majesté Moamed VI, le Roi du Maroc
Nanan N’Goran Koffi II, (représentant de la Reine du peuple Baoulé)// « Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs »
dimanche, 24 mars 2019 18:21 Written by ossey84 .Des chefs traditionnels baoulé désavouent Bédié…« Je remercie Monsieur le Président de la République, Son Excellence Allah Gnissan. Avant que le Président Bédié prenne son avion pour Yamoussoukro (ndlr, en novembre 2010), il a demandé à M. Henri, son Chargé de Mission de m’appeler moi, à Yamoussoukro quand tous les Baoulé de Côte d’Ivoire s’y étaient réunis pour accueillir les deux personnalités. Nous nous sommes rendus à la suite présidentielle du Président, à l’Hotel Président et nous nous sommes concertés. Il y avait parmi nous des témoins qui sont encore en vie dont le Roi Allou Konan, le Roi des N’Zima, Tanoé et aussi trois chefs de canton de la région du Gbêkê.Et au cours de cette rencontre, c’est moi, votre petite modeste personne qui ait demandé au Président Bédié et au Président Allah Gnissan de se rendre sur la tombe du Président Houphouët. Et comme grâce à eux, il y a eu la cohésion sociale et la paix, quand ils sont sortis de là, le mot d’ordre est parti pour que tout le peuple s’allie pour élire le Président Alassane Ouattara. Et c’est ce qui a été fait à Yamoussoukro. Quand un chef crache, il ne peut plus laver. Matin, midi et soir, nous œuvrons sans relâche pour la cohésion sociale entre ces deux personnalités. Nous le faisons et nous ne sommes pas encore fatigués de le faire. Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs. Le chef ne fait pas de la politique, le chef est entre ses enfants. Ce sont tous nos enfants. Nous devons les encadrer, nous devons leur donner des conseils, nous devons œuvrer à la paix, nous devons œuvrer à la cohésion sociale. Voyez-vous, le Président de la République travaille. Il a créé la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire. Et il fait mains et pieds pour que cette chambre aille toujours de l’avant pour le bien-être social de tous les chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Donc, je vous demande, chers chefs venus de partout, de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire, d’être cohérents, d’être solidaires, de recevoir tous vos fils, de les rassembler, d’œuvrer à la cohésion sociale. Le Ministre Adjoumani a pris le relais. Nous devons le soutenir et les soutenir tous, nous devons les bénir, nous devons prier Dieu et les mannes de nos ancêtres de leur donner la force et l’intelligence nécessaire pour rassembler le pays, aller de l’avant et faire de la paix en Côte d’Ivoire la véritable seconde religion comme le Président Houphouët-Boigny l’a toujours prôné.Le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY doit toujours exister. Je vous demande encore une fois, de soutenir le Président de la République, de soutenir le Président Adjoumani, de soutenir le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY, de soutenir tous les membres du gouvernement dans leurs actions.
Je vous remercie ! »Nanan N’Goran Koffi II, représentant de la Reine du peuple Baoulé
Propos retranscrits par le Service Communication du Ministre Adjoumani
Politique// Adjoumani invite le Gbêkê à suivre «les traces d’Houphouet Boigny»
dimanche, 24 mars 2019 07:30 Written by ossey84Le président du mouvement «Sur les traces d’Houphouet Boigny», le ministre Kobénan Kouassi Adjoumani, a exhorté, samedi, à Bouaké, les peuples de la région de Gbêkê en l’occurrence le peuple autochtone Baoulé à œuvrer pour la préservation des idéaux de paix du président Houphouet Boigny et à adhérer au RHDP.
Lors du meeting organisé dans le cadre de la caravane de la cohésion sociale pour la paix en Côte d’Ivoire, M. Adjoumani a lancé l’appel à l’unité et à la cohésion au sein de la famille des Houphouétistes.
"Chers parents de Gbêkê, nous n’avons pas le droit de nous laisser diviser. Quelque soient nos divergences, nous ne devons pas nous laisser diviser. Nous devons suivre les conseils et les enseignements du président Houphouet Boigny. C’est comme cela qu’on se comporte quand on se dit disciple de quelqu’un", a exhorté Adjoumani qui présente Houphouet Boigny comme un "prophète" pour ses disciples en politique.
"Nous n’avons pas d’autres choix que de nous entendre. Entre frères, il peut arriver qu’il y ait des incompréhensions, des divergences de vue sur une question, mais est-ce que cela est une raison suffisante pour rejeter son frère, pour lui tourner le dos, voire même le renier", s'est-il interrogé.
Le président Alassane a été élu deux fois successivement. "A la tête de l’Etat, il n’a pas déçu"», a déclaré le ministre Adjoumani, avant d’énumérer les réalisations et les avancées enregistrées sous le président Alassane Ouattara.
A l’en croire, le président Ouattara est sur les traces d’Houpouet Boigny, mieux que quiconque, parce qu’il cherche à rassembler les ivoiriens.
Plusieurs cadres de RHDP et des délégations de chefs traditionnelles et populations venues de différentes régions notamment, le Gbêkê, le Poro, le Zanzan, la Sanwi, le Grand Pont, l’Iffou et Tiassalé, ont pris part à ce meeting.
Le meeting a été marqué par l’investiture d’Abonouan Jean-Luis, président régional du mouvement «Sur les traces d’Houphouet Boigny».
(AIP)
POLITIQUE Côte d’Ivoire// Jacques Ehouo, candidat du Pdci, élu de justesse maire du Plateau
samedi, 23 mars 2019 20:08 Written by ossey84Jacques Ehouo, candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) à l’élection municipale du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, a été élu samedi de justesse à la tête de la municipalité avec 13 voix contre 12 pour son adversaire Parfait Kouassi.
Vingt et cinq conseillers ont pris part au vote. A l’issue du scrutin, Jacques Ehouo, tête de liste du Pdci a obtenu 13 voix sur 25 contre 12 pour Parfait Kouassi, un homme politique issu du Pdci. Selon des partisans du maire élu « il y a eu des traites » lors du vote.
M. Michel Dibi Koblavi a été élu comme premier adjoint au maire. Il est suivi par Guy Money, deuxième adjoint au maire, le benjamin du Conseil. « L’élection s’est passée dans de très bonnes conditions», a estimé M. Ehouo.
« C’est vrai que nous avons eu des adversaires, mais il est important que maintenant nous pensions à la population du Plateau. Donc, nous allons dès lundi nous mettre au travail, penser pour la population et mettre en place notre programme », a dit M. Ehouo à la presse.
« Je tiens tout d’abord à dire merci au président Ouattara, merci également au président Bédié, et à toutes les personnes qui ont pu concourir pour cette crise que nous avons eue et qu'il y ait un dénouement assez favorable », a-t-il ajouté.
Le nouveau mairie du Plateau, Jacques Ehouo, fait l’objet de poursuite judiciaire pour détournement de deniers publics. Pour lui «pour demain, Dieu y pourvoira ». Il a déclaré avoir « gagné en Pdci » et considère que « être Pdci, c’est important » et il continuera à « travailler dans ce sens ».
La mairie du Plateau était sous administration d’une délégation spéciale depuis près de trois mois. Elle était conduite par le préfet du département d’Abidjan, Vincent Toh Bi.
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Apa
Actualité socio-politique//Conférence de presse du Premier Amadou Gon Amadou Gon rassure les ivoiriens
jeudi, 21 mars 2019 22:35 Written by ossey84Le Premier ministre Amadou Gon était face à la presse le jeudi 21 mars 2019. A l’occasion, le Chef du Gouvernement ivoirien a abordé plusieurs sujets d’actualité. Education, santé et économie… Morceaux choisis… Abordant le sujet de la grève dans le secteur Education-Formation, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibay, a rassuré sur le bon déroulement des négociations avec les syndicats et a appelé à la reprise des cours, dès lundi 25 mars. « Je considère que les choses sont en train de se dénouer. Et nous avons bon espoir que dès lundi prochain, les cours reprendront sur l’ensemble du territoire national, à tous les niveaux », a déclaré le Premier Ministre. Le Chef du gouvernement s’est félicité des négociations avec les syndicats du primaire et du supérieur ayant conduit à la reprise des cours dans ces secteurs. Il a également exprimé le vœu que les syndicats du secondaire, lèvent le mot d’ordre de grève à l’issue de leur assemblée générale le 23 mars 2019.Appelant les syndicats au respect de la trêve sociale, Amadou Gon Coulibaly a rappelé que, de 2013 à 2019, 1 473 milliards de Fcfa ont été consentis par le gouvernement pour les fonctionnaires y compris les enseignants, pour le déblocage des salaires et les avancements indiciaires. Situation socio-politique
Parlant de la situation socio- politique, Amadou Gon Coulibaly a souhaité que les enjeux politiques ne soient pas un obstacle à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. « Les enjeux politiques ne doivent pas être un obstacle à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. La recomposition du paysage politique en cours ne doit pas inquiéter », a souligné le Premier Ministre. « Soyons positifs. Ne nous faisons pas peur et ne faisons pas peur à la population. La Côte d’Ivoire est bien partie sous le leadership du Président Alassane Ouattara. Je suis confiant en un avenir radieux pour la Côte d’Ivoire. Travaillons main dans la main », a-t-il exhorté. A cette occasion, Amadou Gon Coulibaly a réaffirmé la détermination du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à œuvrer pour la stabilité durable du pays.
COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE : LES PRESTATIONS DEMARRENT LE 1ER OCTOBRE 2019 Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a annoncé que les prestations de la Couverture Maladie Universelle (Cmu) seront effectives à partir du 1er octobre 2019. « En ce qui concerne la Couverture Maladie Universelle (Cmu), les prélèvements démarreront à fin avril 2019, de sorte à rendre les prestations effectives dès le 1er octobre 2019 », a dit Amadou Gon Coulibaly. Le Premier Ministre a également relevé qu’au titre des dispositions prises pour une mise en œuvre efficace de la Cmu dès octobre 2019, le gouvernement a initié la réhabilitation de 725 centres de santé. La Cmu est une prise en charge médicale pour toutes les personnes résidant dans le pays. Le montant de la cotisation individuelle est fixé à 1000 Fcfa par mois. A ce jour, 1 800 000 bénéficiaires, dont plus de 32 000 indigents sont enrôlés.
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Légende photo : Le Premier Ministre Amadou Gon, a invité les syndicalistes à plus de raison et de comprehension
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Association des conseils économiques et sociaux// La Côte d’Ivoire aux commandes pour deux ans
lundi, 11 mars 2019 19:36 Written by ossey84La Côte d’Ivoire vient d’être honorée, à Curaçao, dans les Caraïbes. Le pays a été élu, le 7 mars 2019 à la Présidence de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (Aicesis), importante Organisation mondiale. Les quinze (15) membres du Conseil d’Administration ont plébiscité la Côte d’Ivoire qui devient le premier pays d’Afrique noire qui accède à ce poste. Cette position, à la tête de la faîtière, pour un mandat de deux ans, a été rendue possible grâce à la haute implication et la caution du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Il convient de rappeler que, conformément à la modalité de rotation régionale des cinq continents, inscrite dans les statuts de ladite association, le continent africain était appelé à présider aux destinées de l’Association, pour la période 2019 -2021. C’est à l’unanimité des membres de l’Union des CES Africains (UCESA), que l’Afrique a proposé la candidature du CESEC de Côte d’Ivoire. Les 15 membres du Conseil d’Administration de l’AICESIS sont, pour le compte de l’Afrique : le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Maroc, le Sénégal, et le Mali. Le Brésil, Curaçao et la République Dominicaine, y représentent l’Amérique latine. Les sièges de l’Asie, l’Eurasie et le Proche-Orient, sont détenus par la Chine, de la Corée du Sud et de la Russie et pour l’Europe, ce sont l’Espagne, la France, la Grèce, le Luxembourg, les Pays Bas et la Roumanie qui y siègent. Le Président Diby succède au Roumain Lacob Baciu, dont le mandat a été marqué par la valorisation de la révolution numérique dans les transformations sociétales actuelles. Le Président du CESEC procédera à la passation de charges, à l’issue de l’Assemblée Générale, qui se tiendra, du 11 au 13 Septembre 2019, à Bucarest, en Roumanie, qui réunira l’ensemble des pays membres de l’Association. Par ailleurs, le 8 mars 2019, à Willemstad, un atelier couplé aux travaux du Conseil d’Administration a permis d’échanger sur les préoccupations liées à l’économie numérique, notamment à travers l’évaluation des politiques publiques, l’impact du numérique sur le développement économique et social et l’employabilité. Le CESEC a exposé les réformes engagées, sous l’impulsion de la politique inspirée et conduite le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, en Côte d’Ivoire, depuis quelques années. La Politique Publique du Numérique (PPN) a, en effet permis, de mettre en œuvre les initiatives qui offrent de nombreux avantages pour l’essor économique national et l’émergence voulue par Son Excellence Monsieur le Président de la République. Enfin, Le Président Charles Koffi Diby, sensible aux fortes attentes de changement exprimées par l’ensemble de ses pairs, entend moderniser, dans une approche inclusive, l’outil de travail collaboratif et apporter de la cohérence dans la gouvernance, en vue de permettre que les activités de l’AICESIS aient un réel impact économique et social sur les peuples. Comme on le constate, l’engagement du Président Diby au niveau international, s’inscrit dans la droite ligne des grands chantiers qu’il a initiés, à travers la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement (PSD 2016-2020) de la Chambre consultative ivoirienne. C’est dans ce cadre que le CESEC a intégré toutes les instances de décisions des Associations internationales que sont l’AICESIS, l’UCESA et l’UCESIF, qui relève de l’espace francophone. La Chambre consultative a organisé d’importantes rencontres internationales, à savoir, le 4ème Rencontre des acteurs économiques et sociaux UE-Afrique, en prélude au Sommet des chefs d’Etats UE-Afrique, les 16 et 17 novembre 2017, d’une part. Et d’autres part, la réunion du Bureau de l’UCESIF, le 7 mars 2018, ainsi que le Conseil d’Administration de l’AICESIS, les 8 et 9 mars 2018, toutes tenues à Abidjan. Tous ces bons résultats, enregistrés en l’espace de deux ans, sont à l’actif de la synergie d’actions, de l’ensemble des conseillers économiques, sociaux, environnementaux et culturels, de la onzième mandature, qui forts de leurs diverses compétences et de leurs grandes expériences, continuent d’appuyer et d’accompagner la politique menée par le Gouvernement. L’élection du CESEC de Côte d’Ivoire à la tête des CES de la planète est donc une illustration de cette dynamique de contribution de notre pays dans la gestion des affaires mondiales, sous la haute conduite de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire
Moussa Kader
Légende photo : Charles Diby Koffi en compagnie des responsables de Ces
Sanogo Moussa( Secrétaire d’Etat)// Budget citoyen et évaluation des Daf… « Le gouvernement veut améliorer la transparence »
mardi, 26 février 2019 18:31 Written by ossey84Invité du journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne,( Rti 1), M. Sanogo Moussa , Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille d’Etat, a levé un coin de voile sur le concept de « budget citoyen » et de l’évaluation des Daf…. interview
C’est quoi le budget citoyen ?
Le budget citoyen est un document qui permet à tout le monde de lire de façon très simple le budget, de savoir quelles sont les sources de financement du budget de l’Etat, comment est-ce que l’état utilise ses ressources pour la dépense publique, la construction des routes, des écoles, le paiement des salaires et toutes les dépenses de l’Etat. Savoir en gros comment est-ce que le document qui est adopté en son nom, comment est-ce que les ressources sont levées et utilisées en son nom.
Qu’est ce qui a conduit le gouvernement a adopté un tel système ?
C’est d’abord la volonté d’améliorer la transparence. La transparence budgétaire exige que les citoyens sachent la façon dont les différentes autorités utilisent les ressources. La volonté d’être en ligne avec les normes internationales, parce que dans les pays un peu plus avancés économiquement que nous, ce type de documents existe et il importait que nous puissions nous aussi être en ligne avec ces différents Etats.
Le budget citoyen c’est donc différent du budget programme, du budget par objectif ?
Le budget citoyen est une simplification, une synthétisation du budget mis à la disposition du citoyen. En revanche, le budget programme est une autre façon de présenter et de définir le budget en comparaison avec le budget de moyens. Le budget de programme est un budget qui va se caractériser par le fait qu’il s’étend sur plusieurs années en général trois ans alors que nous avons aujourd’hui des budgets de moyens qui sont définis pour une année. La seconde chose c’est que les ressources sont mises en place pour des programmes. Et donc la supervision de l’utilisation de la ressource affectée au programme est mieux faite que quand il s’agit d’un budget de moyens. Par exemple, nous mettons 100 milliards à la disposition d’un ministère pour l’entretien routier, en cours de route il peut se trouver que certaines difficultés peuvent faire que les ressources peuvent être affectées à une autre situation qu’on considérerait urgente. Avec le budget programme cela va être plus difficile parce que lorsque l’Etat a dégagé de la ressource c’est pour un programme donné et il va falloir faire le nécessaire pour atteindre les objectifs liés à ces programmes et le responsable du programme devra en rendre compte pour que on s’assure que tous les francs qui ont été dégagés ont été utilisés à bon escient.
De quel mécanisme dispose le citoyen pour connaitre le budget qui est alloué de façon générale et surtout alloué à sa zone et qu’est-ce qui doit être fait chez lui ?
Les mécanismes sont divers et variés. D’abord la représentation nationale. Le citoyen a un député qui le représente à l’assemblée nationale, il peut à tout moment l’interpeller pour avoir les détails du budget. Vous avez ensuite les services administratifs dont la direction générale du budget et des finances en particulier des unités comme la Celiope où le citoyen peut également avoir des informations sur le budget. Mais enfin et surtout et le plus important pour moi, c’est que le budget est en ligne. N’importe quel citoyen aujourd’hui, en allant sur le site du ministère du budget a le budget de Côte d’Ivoire, mieux vous avez tous les trois mois la situation de l’exécution du budget qui est disponible auprès de tous les citoyens. Et vous avez encore d’autres informations comme la situation des passations des marchés publics.
Qu’est- ce qu’on peut retenir de l’année 2018 au niveau de votre département?
2018 a été une année marquée par de nombreux défis. Une année où nous avons respectés le niveau du déficit budgétaire arrêté avec le Fmi. Cela peut ne pas parler à Monsieur tout le monde mais un état qui est capable de respecter ses engagements en matière budgétaire est un état qui fait la preuve de son sérieux et cela permet ainsi d’avoir de meilleures relations avec des investisseurs internationaux. Nous avons poursuivi les travaux en matière de dématérialisation des opérations de passation des marchés publics, l’institution d’un mécanisme d’évaluation des Daf c’est une reforme très importante puisque cela doit nous permettre d’aller plus loin dans la bonne gouvernance. Il y a également le scanner déployé aux frontières. C’est un programme qui va se poursuivre, nous faisons aujourd’hui une interconnexion des systèmes douaniers avec des pays voisins comme le Burkina, comme le Ghana, le suivi des entreprises publiques, là-dessus il y a toute une batterie d’indicateurs qui ont été définies pour qu’on suive au mieux les résultats des entreprises publiques pour nous assurer que nous pouvons dégager de la ressource qui permettrait également de desserrer les contraintes financières de l’Etat. Nous allons aller plus loin en matière de digitalisation des opérations de l’administration
Parlez-nous de l’évaluation des Daf
Il y a déjà un ensemble de règles qui encadrent les activités de l’ensemble des fonctionnaires, en particulier des Daf, on appellera ca entre guillemet « des incitations négatives », mais vous avez aussi des incitations positives qui permettent de créer une saine émulation dans la qualité de la gestion de la dépense publique. Quelles sont les dispositions qu’on prend pour éviter que certaines dettes de l’Etat apparaissent dans le cadre des relations avec les opérateurs économiques, comment est-ce qu’on prend les dispositions pour que la qualité du service fait soit assurée, comment est-ce qu’on s’assure que les procédures budgétaires sont bien respectées et faites de façon diligente. Ce sont autant d’éléments qui vont faire l’objet d’évaluation pour chacun des Daf de tous les ministères du pays pour qu’on puisse s’assurer que les choses vont dans le sens que nous souhaitons.Les recettes des impôts ont atteint en 2018, les 2 000 milliards deFcfa. Quel a été votre recette pour y arriver ?C’est d’abord la qualité de notre politique économique. Vous savez qu’on n’excède pas 2 000 milliards de Fcfa par hasard. Nous avons une politique économique de qualité qui permet la création de richesses que l’administration fiscale arrive à lever suffisamment de ressources. Vous devez avoir une administration qui soit également performante en matière de regroupement de ressources et là-dessus ce sont toutes les diligences que nous avons définies pour nous assurer que l’administration fiscale travaille au mieux, que les contrôles fiscaux se font de la meilleure des façons, surtout la question de la digitalisation, que nous sortions de plus en plus de tout ce qui est manipulation humaine pour qu’on aille vers le tout électronique de façon à ce que la collecte des impôts se fasse au mieux. Etes-vous autant fier des performances des autres régies ?Oui je suis fier des performances des autres régies. Par exemple, l’administration douanière a eu des difficultés liées à la conjoncture. Le prix du cacao n’est plus ce qu’il était, il y a deux ans. En 2017, il a baissé de 35 % d’une année à l’autre. Je crois cela permet de saluer la qualité de la gestion de l’économie de notre pays. Il faut se souvenir qu’à la fin des années 80, nous avons connu un choc pareil et cela a entrainé des difficultés économiques fortes. Mais aujourd’hui, nous sommes capables d’encaisser un choc d’une baisse de 35% d’une année à l’autre des prix de notre matière première d’exportation sans pour autant que le pays ne traverse des difficultés très importantes et cela mérite d’être salué. C’est pourquoi je suis très satisfait de ce qui s’est passé en matière de résultat au niveau de l’administration douanière même aussi au niveau des entreprises publiques, les choses se passent extrêmement bien.
Il y a quelques années, le budget de la Côte d’Ivoire s’élevait à 3000 milliards, 4 000, 5 000, 6000 ; 7000 et aujourd’hui 7 334,3 milliards deFcfa. Qu’est ce qui explique cette hausse ?
Si l’Etat ivoirien est capable d’afficher un budget pareil, cela veut dire que les activités économiques s’accroissent. Au -delà des discours, des débats que nous pouvons faire sur la question de la croissance, c’est bien parce que nous avons une croissance forte que nous sommes capables d’avoir un budget important. Autrement ce ne serait pas possible. La seconde chose, c’est la preuve que nous avons une gestion macroéconomique saine, parce que c’est la qualité de notre gestion macroéconomique qui est certifiée par la qualité du programme que nous avons avec le fonds monétaire internationale qui rassure les investisseurs internationaux, les différents pays à nous accompagner dans la levée de ressources pour pouvoir financer notre développement. Ce sont essentiellement ces deux facteurs mis ensemble qui nous permettent d’afficher aujourd’hui un budget de 7334, 3 milliards de Fcfa et je pense que nous allons continuer pour le bonheur des ivoiriens.La Côte d’Ivoire affiche depuis quelques années un taux de croissance en moyenne de 8 %. C’est quoi la croissance ?Pour expliquer les choses simplement, prenez un seau. Dans le processus de fabrication d’un seau, on va utiliser des matières plastiques, de l’électricité… Ce sont des consommations intermédiaires qui vont nous permettre d’arriver à un produit final. Le seau qui va être valorisé à 100 Fcfa. Là où les consommations intermédiaires ont nécessité 75 F cfa par exemple. La différence de 25 Fcfa. C’est celle-là qui fait la valeur ajoutée. Et la croissance dans le pays c’est la somme de toutes les valeurs ajoutées de l’ensemble des produits de notre économie, l’ensemble des branches d’activités et c’est cela qui fait la richesse qui est créée.Et qui doit être partagée ?
Et qui doit être partagée.
Et qui ma foi n’est pas si mal partagée. Même si certains pensent le contraireIls sont nombreux ceux qui pensent que la croissance ne se ressent pas dans les assiettes.Il faut regarder les choses avec détachement. Par exemple au niveau du secteur public, la masse salariale en 2012 était de 935 milliards et aujourd’hui, elle est de 1 720 milliards de Fcfa. Nous avions 170 000 fonctionnaires en 2012 et aujourd’hui nous avons 270 000. Cela veut dire que l’Etat fait de gros effort en termes de partage de richesses créées. Vous savez quand vous créez de la richesse vous pouvez en faire deux choses. Vous pouvez en consommer ou vous pouvez l’investir pour pérenniser le processus de création de richesses et c’est ce que le gouvernement fait. Si vous regardez le niveau de l’investissement public en Côte d’Ivoire, il est passé de 640 milliards en 2012 à 1900 milliards de Fcfa aujourd’hui. Quand on regarde notre cadre de vie, quand on regarde le parc auto, les façades qui s’embellissent… Tout cela, c’est le résultat de la croissance. Il y a le fait que nous avons connu des années difficiles et il y a un stock de personnes qui s’est accumulé au niveau du marché de l’emploi. La population active en Côte d’Ivoire c’est autour de 10 millions de personnes. Nous créons à peu près 7 mille d’emplois dans le secteur formel par mois. Ce n’est pas mal mais ça peut être difficile de résorber tout ce stock. En la matière, les citoyens sont interpellés. Ce n’est pas le gouvernement qui crée des emplois mais il crée les conditions de l’emploi. Et il appartient au citoyen de saisir les opportunités. Par exemple, il y a plus de 5 millions d’habitants à Abidjan. Près de 2 millions de personnes en emploi précaires. Dans le même temps, notre pays manque de vivriers, de viandes, manque de poissons, et on peut obtenir tout ça sur n’importe quel centimètre carré de la Côte d’Ivoire. Donc il appartient aux ivoiriens quelque fois de prendre des dispositions pour aller dans les secteurs d’activités où ils peuvent générer des revenus
Donc, il y a trop de monde à Abidjan pour rien ?
Ce n’est pas tant le monde à Abidjan mais il y a des opportunités qui peuvent se faire ailleurs et qu’il faut savoir saisir. Le pays est un peu trop macrocéphale?Oui on peut le penser et je crois que lorsqu’avec le président de la république, il a été défini l’idée des districts, il s’agissait de faire en sorte que le développement du pays soit un peu plus équilibré au niveau territorial
Qu’est-ce que vous répondez aujourd’hui à ceux qui parlent de surendettement de la Côte d’Ivoire?
Ils n’ont peut- être pas la bonne information. La dette fait partie de la vie d’une économie moderne. L’individu s’endette pour bâtir une maison, sécuriser sa famille. L’Etat a le même processus. Lorsqu’il s’endette, c’est pour améliorer l’outil de production. Mais quand un individu va auprès de sa banque, elle va voir sa quotité, est-ce qu’il a la possibilité de pouvoir s’endetter jusqu’à un certain niveau. C’est le même principe pour les Etats. Là-dessus, il y a ce qu’on appelle l’analyse de la viabilité de la dette qui permet de savoir si le pays peut soutenir un certain rythme d’endettement et la Côte d’Ivoire le fait tous les six mois avec le Fmi et les résultats sont là. Nous sommes l’un des pays les moins endettés de l’Uemoa
Mais n’y a-t-il pas un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser ?
Oui, il y a un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser mais c’est en lien avec vos capacités. Si vous prenez les grands pays, ils ont quelque fois des taux d’endettement qui oscille entre 80 et 100%. C’est bien parce qu’ils ont la capacité de soutenir ce niveau d’endettement
.Propos retranscrits par Moussa Kader Légende photo : Moussa Sanogo, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille d’Etat : « Nous sommes l’un des pays les moins endettés de l’Uemoa »
Commune d’Assinie-Mafia/ 1ère réunion du Conseil Municipal : Hippolyte EBAGNITCHIE appelle l’union sacrée des filles et fils
mardi, 12 février 2019 20:19 Written by ossey84Sous la présidence de Monsieur EBAGNITCHIE Hippolyte, Maire de la Commune d’Assinie-Mafia, en présence de Mme TRAZIE Geraldo Lucie, Préfet du Département d’Adiaké, s’est tenue, le samedi 9 février 2019 à Assinie, la première session ordinaire du Conseil Municipal de la Commune d’Assinie-Mafia.A cette session, les 28 Conseillers présents ont adopté à l’unanimité la mise en place de trois (03) commissions et le règlement intérieur qui régit le fonctionnement du Conseil Municipal.Il s’agit de la Commission des affaires économiques, financières et domaniales, de la Commission des affaires sociales et culturelles et de la Commission des affaires environnementales et santé.« C’est pour répondre à une totale transparence et dans la volonté d’associer tous les élus à la redynamisation de la vie communale que les commissions ont été créées » a déclaré le Maire EBAGNITCHIE, devant Mme le Préfet et demande son soutien constant et ses conseils avisés afin de réussir la mission que la population leur a confiée.Le Maire Hippolyte EBAGNITCHIE, convaincu que l’union fait la force, invite les populations d’Assinie-Mafia, à contribuer à la mise en exécution des décisions prises lors des sessions par les Conseillers Municipaux en vue de développer leur belle cité. Madame le Préfet, après avoir félicité les Conseillers Municipaux pour l’esprit de convivialité qui a régné lors de la réunion, exhorte ces derniers à travailler dans un esprit de cohésion pour le développement de la Commune d’Assinie mafia.
Sercom mairie
Affaire 3me mandat / Un « émissaire » de Trump au Chef de l’Etat ivoirien // « Ce n’est pas une bonne décision(…)»
lundi, 11 février 2019 20:09 Written by ossey84 Le Sous-Secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, a peur pour Ouattara et encourage une réforme de la CEI. David Hale prévient Ouattara que s’il s’entête (s'il choisissait de se présenter en 2020, ndlr), il risquerait de ne pas terminer ce mandat ou perdrait la vie comme ce fut le cas d’un ancien président des États-Unis. «Ce n’est pas une bonne décision, le Président lui-même a dit en août 2015 qu’il ne se présentera pas. C’est quelque chose qui le condamne. Cela s’est produit aux Etats-Unis. Mais le Président a eu des problèmes, il n’a pas terminé le mandat et il est mort par la suite» tels furent les propos traduits du Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques au cours d’une conférence qu’il a animé à L’ENA en présence de nombreux étudiants comme constaté sur place par KOACI. Le conférencier a évoqué le sujet relatif à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).Il a affirmé qu’elle n’a pas le contrôle de ce qui se passe et ses membres sont influencés par le Gouvernement. « Il faut que la CEI soit réformée pour que les élections soient libres et transparentes en 2020. Pour un souci de transparence, la CEI doit être réformée, » a, toujours selon la traduction diffusée à notre niveau via des casques, insisté David Hale. Dans la même veine, le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques a indiqué que tout le monde regarde la Côte d’Ivoire en ce qui concerne l’organisation d’élections crédibles dans le pays. «Le monde regarde la Côte d’Ivoire et nous suivons le pays. Nous attendons tous les élections de 2020, »a-t-il ajouté .L’«émissaire» de Trump a mentionné que les élections municipales et régionales ont permis de tester les institutions ivoiriennes et ont été émaillées d’irrégularités. «Il y a eu des irrégularités, des violences, c’était terrible,» a déploré David Hale .L’acquittement de l’ancien Président ivoirien a été au centre des débats entre le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques et les étudiants de l’Ena ainsi que les autres étudiants des grandes écoles qui ont effectué le déplacement. David Hale estime que la chose importante après l’acquittement de Laurent Gbagbo est de savoir où les ivoiriens vont et comment ils se réconcilieront de façon sincère et interagir entre eux. Au moment où les autorités ivoiriennes se targuent d’avoir établir un climat de sécurité dans leur pays, les Usa pensent le contraire. « En Côte d’Ivoire, vous avez un problème de sécurité. Nous voulons améliorer tout cela en vous aidant à construire des institutions fortes qui vont lutter contre la corruption,» a-t-il conclu.
Source: koaci
Légende photo : David Hale , Sous-Secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques