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Politique

Politique (309)

Développement régional// Tiébissou amorce son développement économique.

dimanche, 31 mars 2019 18:51 Written by


La commune de Tiébissou est en plein essor économique. C’est le maire N’dri germain en personne qui a partagé cette information à la cérémonie officielle de son investiture. C’était le samedi 30 mars 2019 à l’espace grand terrain de ladite commune. « Au plan économique notre commune est en plein essor mesdames et messieurs, en effet, en ce début d’année 2019, plusieurs secteurs d’activités sont en phase de développement. Au niveau du secteur bancaire, la SGBCI vient d’installer deux guichets automatiques afin de soulager nos fonctionnaires. Elle débutera très bientôt la construction d’une grande agence à Tiébissou, ainsi nous aurons désormais trois juridictions bancaires représentées ici à Tiébissou. au niveau de la grande distribution le centre de distribution commerciale de gros demi gros et de détail de la CDCI a ouvert ses portes au public depuis le 17 janvier 2019 », s’est réjoui N’Dri Germain avant de signaler l’arrivée d’une troisième société de transport. Les populations peuvent désormais se déplacer en toute tranquillité et sécurité à travers le pays, grâce aux enseignes UTB, MALEX transport et CTE. Enfin dans le domaine de l’agro-industrie les signaux sont positifs pour nos parents planteurs et l’ensemble des coopératives. J’en veux pour preuve l’ouverture du siège de la mise en place d’une usine de transformation de manioc par la société Panafrica manioc de Côte d’Ivoire à Tiébissou et la construction en cours de l’usine de transformation de la noix de cajou dans le village de Koffikouassikro. « Toutes ces mutations qui se déroulent sous nos yeux sont les prémices de la nouvelle impulsion du progrès économique et social que le conseil municipal est en train de donner à sa commune », a révélé le premier magistrat qui s’est porté défenseur de sa commune. « Nous sommes une municipalité Rhdp pour défendre les intérêts les valeurs culturelles de notre patrimoine commun (…) Le conseil municipal vous réitère son appel solennel à bâtir avec vous dans un esprit de fraternité de cohésion un Tchewy paisible et moderne, une commune attractive rayonnante et émergente à l’horizon 2020 », a rassuré le maire N’Dri Germain.
Yao Kan, Correspondance régional
Légende photo : N’Dri Germain, maire de Tiébissou voit grand pour sa Ville

 

kobenan Kouassi Adjoumani depuis Yamoussoukro // « Le Rhdp, c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire »

dimanche, 31 mars 2019 18:35 Written by

 Représentant le premier ministre Amadou Gon, président du directoire du rassemblement des houphouétistes pour le développement et la paix parrain de la cérémonie d’investiture du maire N’Dri Koffi Germain de Tiébissou, le ministre des ressources animales Kobenan Kouassi Adjoumani  a expliqué la nécessité pour les héritiers politiques du président Félix Houphouët Boigny de se mettre ensemble pour gouverner dans la paix pour le bonheur des ivoiriens. « Les retrouvailles entre les héritiers politiques du président Houphouët Boigny nous ont permis de réaliser d’excellentes choses depuis 2011. Nous devons rester ensemble pour continuer ce travail », a justifié Kobenan Kouassi Adjoumani avant de féliciter les parents de la belle cité du Tchewy qui très tôt ont compris le message de paix d’amour et d’unité que prône le Rhdp. « Désormais la seule évocation du nom de notre parti unifié, Rhdp l’on saura que nous sommes des vrais disciples de Félix Houphouët Boigny », s’est félicité le leader du mouvement sur les traces d’Houphouët Boigny qui a par la même occasion exhorté les cadres, les jeunes, les femmes et surtout les chefs à soutenir et à accompagner le maire dans toutes ses initiatives. Car dira «  il ne décevra pas parce que le Rhdp c’est la plus grande université des bâtisseurs de la Côte d’Ivoire. Le maire N’dri Germain va travailler pour les populations sans exclusive pour rendre encore la ville de Tiébissou encore plus belle et plus rayonnante. 

Yao Kan , Correspondant régional

Projet d’appel de sa Majesté le roi Mohammed VI et de sa sainteté le Pape François sur Jérusalem / Al Qods ville sainte et lieu de rencontre

dimanche, 31 mars 2019 18:15 Written by

A l’occasion de la visite au Royaume du Maroc, Sa Sainteté le Pape François et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, reconnaissant l’unicité et la sacralité de Jérusalem / Al Qods Acharif et ayant à cœur sa signification spirituelle et sa vocation particulière de ville de la Paix, partagent l’Appel Suivant :
« Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.
Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif.
Nous souhaitons, par conséquent, que dans la ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/ Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».
Fait à Rabat, le 30 mars 2019

Sa Majesté le Roi Mohammed VI Sa Sainteté le Pape François
Commandeur des Croyants

 

Conférence Ministérielle Africaine sur le Sahara// Voici ce qui a été décidé à Marrakech

lundi, 25 mars 2019 21:01 Written by

Nous, les Etats africains, membres de l’Union Africaine : République d'Angola, République du Bénin, Burkina Faso, République du Burundi, République du Cameroun, République du Cap-Vert, République Centrafricaine, Union des Comores, République Démocratique du Congo, République du Congo, République de Côte d’Ivoire, République de Djibouti, Royaume d’Eswatini, République Démocratique Fédérale d’Éthiopie, République Gabonaise, République de Gambie, République du Ghana, République de Guinée, République de Guinée-Bissau, République du Liberia, État de Libye, République de Madagascar, République du Malawi, Royaume du Maroc, République du Niger, République Fédérale du Nigeria, République du Rwanda, République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe, République du Sénégal, République de Sierra Leone, République Fédérale de Somalie, République du Soudan, République du Soudan du Sud ; République-Unie de Tanzanie, République du Tchad, République Tunisienne et République de Zambie

Réunis à Marrakech, le 25 mars 2019, à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara ;

Reconnaissant l’impératif de la consolidation de l’unité, du rassemblement et de la convergence de nos efforts en vue d’aboutir à l’Afrique Que Nous voulons ;

Attachés au choix stratégique de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement en vue de dépasser les causes de division, de clivage et de fragmentation, qui mettent en péril l’unité de notre Continent ;

Conscients de l’urgence pour notre Continent de faire face aux questions prioritaires, notamment, le développement humain durable, l’intégration africaine et la prospérité de nos citoyens, dans le cadre de l’agenda 2063 ;

Sommes convenus de :

1. Réaffirmer notre attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d’une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d’aujourd’hui et de demain ;

2. Mettre en œuvre la vision sage et concertée de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, consacrée lors de la 31ème session Ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), au sujet du différend régional sur le Sahara ;

3. Saluer, à cet égard, l’adoption, à l’unanimité, de la décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), sur le rapport du Président de la Commission de l’UA sur la question du Sahara, qui réaffirme l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara ;

4. Préserver l’esprit et la lettre de la décision 693, fruit de consultations approfondies du Président de la Commission et objet d’un consensus salutaire de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, tenant compte de son rôle fondateur dans le retour à la sérénité dans les travaux de l’Union Africaine;

5. Se féliciter de la mise en place, par la décision 693, du mécanisme de la Troïka de l’UA, composé des Présidents sortant, en exercice et entrant de notre Union, ainsi que le Président de la Commission de l’UA, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies;

6. Réaffirmer notre rassemblement autour d’une mise en œuvre constructive et efficace du mandat de la Troïka de l’UA, qui consiste à protéger, à appuyer et à préserver l’intégrité du processus politique en cours dans le cadre exclusif des Nations Unies, sous la supervision du Conseil de Sécurité et sous les auspices du Secrétaire Général, en vue de parvenir à « une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara qui repose sur le compromis » (OP.2 de la résolution 2440 du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ;

7. Soutenir le mandat spécifique conféré par la Décision 693 à la Troïka de l’UA, à l’exclusion de tout organe de l’Union à quelque niveau que ce soit, afin de connaitre des développements du processus politique mené dans le cadre des Nations Unies sur la question du Sahara ;

8. Souligner que le soutien de la Troïka au processus politique des Nations Unies doit être préservé de toute ingérences, interférences ou actions non consensuelles, de nature à concurrencer les efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et de son Envoyé Personnel, à compromettre la cohésion de l’Union ou à développer un processus parallèle de nature à cultiver la division entre ses Etats membres ;

9. Souligner l’impact positif de la décision 693 sur le fonctionnement de l’UA, la cohésion de ses membres et la mise en œuvre de son agenda et de ses priorités, y compris en ce qui concerne une conduite sereine et apaisée des processus de partenariat liant l’Union Africaine ;

10. Souligner, à cet effet, que la formule consensuelle et consolidée de la décision Assembly/AU/Dec.635 (XXVIII), adoptée lors de la 28ème session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, relative à la représentation de l’Afrique par la Troïka, à savoir le Président en exercice, le Président entrant et le Président sortant de l’Union Africaine, le Président de la Commission, les Présidents des Communautés Economiques Régionales ainsi que le Président du NEPAD, élargie aux membres du Bureau de la Présidence de l’Union, constitue une solution réaliste pour la résolution de la question du format de participation aux processus de partenariat liant l’Union Africaine et ses réunions ;

11. Estimer que toute initiative visant à porter atteinte à la teneur de la décision 635 risque de nuire à la crédibilité des processus du partenariat, et à leur contribution à la réalisation des objectifs de développement de notre Continent ;

12. Saluer vivement l’initiative constructive du Royaume du Maroc de convoquer cette Conférence, qui démontre son adhésion à la mise en œuvre de la décision 693 ;

13. Remercier les délégations des Etats africains membres de l’Union Africaine ayant participé à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara.

Adoptée à Marrakech, le 25 Mars 2019

 

Activités des Conseils économiques et sociaux// Charles Diby Koffi Diby à l’école française

lundi, 25 mars 2019 12:49 Written by

Après Curaçao, où il a été porté à la tête de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et Institutions Similaires (Aicesis), le Président Charles Koffi DIBY a pris part, le 12 mars dernier au Cese français, à la présentation de l’Avis, « Fractures et transitions : réconcilier la France », en présence du Premier Ministre, Edouard Phillippe, de la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des collectivités territoriales ainsi que des garants du « Grand Débat » national Français. Invité spécialement par son homologue français, Monsieur Patrick Bernasconi, la participation du Président du Cesec à cette plénière est une illustration de la mise en œuvre de l’accord de coopération liant les deux Chambres Consultatives, qui a été l’objet d’une signature de convention, au cours de la visite de travail et d’amitié, du Président du Cese Français en Côte d’Ivoire, du 17 décembre 2018.Rappelons que le projet d’avis soumis à l’examen de la Chambre consultative française, est le résultat de trois mois de travaux inédits, confiés à une commission temporaire, qui a permis de dégager des propositions de réponses à la crise « des gilets jaunes ». L’Avis expose des réflexions et formule des recommandations relatives aux questions suivantes : Comment contribuer à résorber les fractures territoriales et sociales en France ? Comment accompagner la transition écologique ? Comment améliorer le pouvoir d’achat, et garantir plus de justice fiscale ? Comment assurer la participation des citoyens à l’élaboration des décisions publiques ?C’est par conséquent une réelle opportunité pour l’Institution ivoirienne de pouvoir s’inspirer des modalités de dialogue et d’écoute, entreprises par le Président Bernasconi et ses pairs conseillers, afin d’être ce « trait d’union » et cet instrument de mesure de l’acceptabilité sociale des réformes. Ce sont en effet 31 000 participants et 26 groupes citoyens qui ont été associés à ce « Grand débat national » à l’échelle du Cese français. Le Président du Cesec, a exprimé ses remerciements pour tant d’égards vis-à-vis de ses Collègues ivoiriens qu’il représentait, mais surtout pour l’honneur fait à la Côte d’Ivoire, qui sous la gouvernance du Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, initie des réformes pour le bien des ivoiriens.  Le Président Diby s’est donc engagé à mettre en œuvre de telles initiatives au niveau du Cesec, avec l’implication des représentants de toutes les forces vives de la Nation ivoirienne. Cet engagement est pris en vue d’anticiper les potentielles sources de crispations sociales qui pourraient constituer des facteurs bloquants à la marche de la Côte d’Ivoire vers un développement et un progrès assurés pour l’ensemble des populations, sous la conduite du Président de la République.A la suite de cette importante activité, le Président du CESEC a eu un entretien, le Mardi 19 mars 2019, avec la Direction des Relations Globales, de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). La délégation conduite par le Président DIBY a évoqué, avec l’équipe menée par Monsieur Andréas SCHAAL, premier responsable, les pistes de collaboration, entre les deux Institutions, dans le cadre de l’appui aux réformes et l’accompagnement du renforcement des capacités d’analyse et de prospective de la Chambre consultative ivoirienne. Rappelons que cet échange fait suite à la sélection du CESEC, en vue d’intégrer le programme d’appui de l’OCDE au CES du Liban. Enfin, le Président Charles KOFFI DIBY a participé à Paris, à l’Assemblée Générale extraordinaire de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (UCESIF) le 20 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Au cours des travaux de l’UCESIF, le Président DIBY a encore insisté sur la place et le rôle des CES, en tant qu’institutions jouissant d’une légitimité constitutionnelle, au sein d’un espace francophone dynamique. Cette position soutenue par l’ensemble de ses pairs, à l’avantage d’augurer d’une contribution plus effective des CES, dans un souci de complémentarité, aux réflexions et travaux engagées par l’OIF. Il convient de mentionner que la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée Générale extraordinaire a enregistré la présence de Monsieur Jacques KRABAL, Secrétaire Général de l’Assemblée Parlementaire Francophone (AFP) et de Monsieur Georges NAKSEU NGUEFANG, Directeur des Affaires Politiques et de la Gouvernance Démocratique de l’OIF, représentant S.E. Mme Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Générale. Toutes les deux personnalités ont reconnu l’importance des Chambres consultatives dans la promotion de la démocratie participative et dans leur action en synergie avec tous les membres du réseau institutionnel au développement d’une Francophonie qui épouse les défis et enjeux contemporains.

 Moussa Kader Légende photo :  Sem Charles Diby Koffi, président du Conseil économique ,social , culturel et environnemental, ( Cesec)

Sahara Occidental: Processus des Nations unies sur le différend régional // Le Maroc abrite une conférence ministérielle

dimanche, 24 mars 2019 20:59 Written by

 Marrakech, ville   Marocaine  abrite   ce lundi 25 mars 2019, une conférence ministérielle.  Qui va enregistrer la participation d’une   quarantaine de pays africains. Il s’agit   de  la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union_Africaine au processus des  Nations_Unies sur le différend régional au sujet du Sahara_marocain.    Plus  spécifiquement, les participants  viennent de    5 sous-régions du Continent. Celle  rencontre vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie). Cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara_marocain. « La tenue de cette conférence s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du Continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens » précise un communiqué du ministère  marocain des affaires étrangères et de la Coopération internationale. Territoire situé entre le Maroc, l’Algérie au Nord-Est et la Mauritanie à l’Est et au Sud, le Sahara occidental, est à ce jour inscrit sur la liste des « territoires non autonomes » de l’Onu dont le statut reste à déterminer. Le Maroc qui en contrôle et administre aujourd'hui environ 80 % revendique ce territoire, depuis les années 70. Ce à quoi s'oppose le Front Polisario qui en contrôle 20 % laissé par le royaume chérifien derrière une longue ceinture de sécurité, appelé le « mur marocain ». 

Moussa Kader Légende photo :  Sa Majesté Moamed VI, le Roi du Maroc

Nanan N’Goran Koffi II, (représentant de la Reine du peuple Baoulé)// « Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs »

dimanche, 24 mars 2019 18:21 Written by

 .Des  chefs traditionnels  baoulé  désavouent Bédié…« Je remercie Monsieur le Président de la République, Son Excellence Allah Gnissan.  Avant que le Président Bédié prenne son avion pour Yamoussoukro (ndlr, en novembre 2010), il a demandé à M. Henri, son Chargé de Mission de m’appeler moi, à Yamoussoukro quand tous les Baoulé de Côte d’Ivoire s’y étaient réunis pour accueillir les deux personnalités. Nous nous sommes rendus à la suite présidentielle du Président, à l’Hotel Président et nous nous sommes concertés. Il y avait parmi nous des témoins qui sont encore en vie dont le Roi Allou Konan, le Roi des N’Zima, Tanoé et  aussi trois chefs de canton de la région du Gbêkê.Et au cours de cette rencontre, c’est moi, votre petite modeste personne qui ait demandé au Président Bédié et au Président Allah Gnissan de se rendre sur la tombe du Président Houphouët. Et comme grâce à eux, il y a eu la cohésion sociale et la paix, quand ils sont sortis de là, le mot d’ordre est parti pour que tout le peuple s’allie pour élire le Président Alassane Ouattara. Et c’est ce qui a été fait à Yamoussoukro. Quand un chef crache, il ne peut plus laver. Matin, midi et soir, nous œuvrons sans relâche pour la cohésion sociale entre ces deux personnalités. Nous le faisons et nous ne sommes pas encore fatigués de le faire. Ce n’est pas tout on dit. Soyons rassembleurs. Le chef ne fait pas de la politique, le chef est entre ses enfants. Ce sont tous nos enfants. Nous devons les encadrer, nous devons leur donner des conseils, nous devons œuvrer à la paix, nous devons œuvrer à la cohésion sociale. Voyez-vous, le Président de la République travaille. Il a créé la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire. Et il fait mains et pieds pour que cette chambre aille toujours de l’avant pour le bien-être social de tous les chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Donc, je vous demande, chers chefs venus de partout, de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire, d’être cohérents, d’être solidaires, de recevoir tous vos fils, de les rassembler, d’œuvrer à la cohésion sociale. Le Ministre Adjoumani a pris le relais. Nous devons le soutenir et les soutenir tous, nous devons les bénir, nous devons prier Dieu et les mannes de nos ancêtres de leur donner la force et l’intelligence nécessaire pour rassembler le pays, aller de l’avant et faire de la paix en Côte d’Ivoire la véritable seconde religion comme le Président Houphouët-Boigny l’a toujours prôné.Le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY doit toujours exister. Je vous demande encore une fois, de soutenir le Président de la République, de soutenir le Président Adjoumani, de soutenir le mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY, de soutenir tous les membres du gouvernement dans leurs actions. 
Je vous remercie ! »Nanan N’Goran Koffi II, représentant de la Reine du peuple Baoulé
Propos retranscrits par le Service Communication du Ministre Adjoumani

Politique// Adjoumani invite le Gbêkê à suivre «les traces d’Houphouet Boigny»

dimanche, 24 mars 2019 07:30 Written by

Le président du mouvement «Sur les traces d’Houphouet Boigny», le ministre Kobénan Kouassi Adjoumani, a exhorté, samedi, à Bouaké, les peuples de la région de Gbêkê en l’occurrence le peuple autochtone Baoulé à œuvrer pour la préservation des idéaux de paix du président Houphouet Boigny et à adhérer au RHDP.

Lors du meeting organisé dans le cadre de la caravane de la cohésion sociale pour la paix en Côte d’Ivoire, M. Adjoumani a lancé l’appel à l’unité et à la cohésion au sein de la famille des Houphouétistes.

"Chers parents de Gbêkê, nous n’avons pas le droit de nous laisser diviser. Quelque soient nos divergences, nous ne devons pas nous laisser diviser. Nous devons suivre les conseils et les enseignements du président Houphouet Boigny. C’est comme cela qu’on se comporte quand on se dit disciple de quelqu’un", a exhorté Adjoumani qui présente Houphouet Boigny comme un "prophète" pour ses disciples en politique.

"Nous n’avons pas d’autres choix que de nous entendre. Entre frères, il peut arriver qu’il y ait des incompréhensions, des divergences de vue sur une question, mais est-ce que cela est une raison suffisante pour rejeter son frère, pour lui tourner le dos, voire même le renier", s'est-il interrogé.

Le président Alassane a été élu deux fois successivement. "A la tête de l’Etat, il n’a pas déçu"», a déclaré le ministre Adjoumani, avant d’énumérer les réalisations et les avancées enregistrées sous le président Alassane Ouattara.

A l’en croire, le président Ouattara est sur les traces d’Houpouet Boigny, mieux que quiconque, parce qu’il cherche à rassembler les ivoiriens.

Plusieurs cadres de RHDP et des délégations de chefs traditionnelles et populations venues de différentes régions notamment, le Gbêkê, le Poro, le Zanzan, la Sanwi, le Grand Pont, l’Iffou et Tiassalé, ont pris part à ce meeting.

Le meeting a été marqué par l’investiture d’Abonouan Jean-Luis, président régional du mouvement «Sur les traces d’Houphouet Boigny».

(AIP)

 

 

 

POLITIQUE Côte d’Ivoire// Jacques Ehouo, candidat du Pdci, élu de justesse maire du Plateau

samedi, 23 mars 2019 20:08 Written by

Jacques Ehouo, candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) à l’élection municipale du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, a été élu samedi de justesse à la tête de la municipalité avec 13 voix contre 12 pour son adversaire Parfait Kouassi.

Vingt et cinq conseillers ont pris part au vote. A l’issue du scrutin, Jacques Ehouo, tête de liste du Pdci a obtenu 13 voix sur 25 contre 12 pour Parfait Kouassi, un homme politique issu du Pdci. Selon des partisans du maire élu « il y a eu des traites » lors du vote.

M. Michel Dibi Koblavi a été élu comme premier adjoint au maire. Il est suivi par Guy Money, deuxième adjoint au maire, le benjamin du Conseil. « L’élection s’est passée dans de très bonnes conditions», a estimé M. Ehouo.

« C’est vrai que nous avons eu des adversaires, mais il est important que maintenant nous pensions à la population du Plateau. Donc, nous allons dès lundi nous mettre au travail, penser pour la population et mettre en place notre programme », a dit M. Ehouo à la presse.

« Je tiens tout d’abord à dire merci au président Ouattara, merci également au président Bédié, et à toutes les personnes qui ont pu concourir pour cette crise que nous avons eue et qu'il y ait un dénouement assez favorable », a-t-il ajouté.

Le nouveau mairie du Plateau, Jacques Ehouo, fait l’objet de poursuite judiciaire pour détournement de deniers publics. Pour lui «pour demain, Dieu y pourvoira ». Il a déclaré avoir « gagné en Pdci » et considère que « être Pdci, c’est important » et il continuera à « travailler dans ce sens ».

La mairie du Plateau était sous administration d’une délégation spéciale depuis près de trois mois. Elle était conduite par le préfet du département d’Abidjan, Vincent Toh Bi.
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Apa

Actualité socio-politique//Conférence de presse du Premier Amadou Gon Amadou Gon rassure les ivoiriens

jeudi, 21 mars 2019 22:35 Written by

Le Premier  ministre Amadou Gon était face à la presse le jeudi 21 mars 2019. A l’occasion,  le Chef du Gouvernement ivoirien a abordé plusieurs sujets d’actualité. Education, santé et économie… Morceaux choisis…  Abordant  le  sujet de la grève dans le secteur Education-Formation,  le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibay, a rassuré sur le bon déroulement des négociations avec les syndicats et a appelé à la reprise des cours, dès lundi 25 mars. « Je considère que les choses sont en train de se dénouer. Et nous avons bon espoir que dès lundi prochain, les cours reprendront sur l’ensemble du territoire national, à tous les niveaux », a déclaré le Premier Ministre. Le Chef du gouvernement s’est félicité des négociations avec les syndicats du primaire et du supérieur ayant conduit à la reprise des cours dans ces secteurs. Il a également exprimé le vœu que les syndicats du secondaire, lèvent le mot d’ordre de grève à l’issue de leur assemblée générale le 23 mars 2019.Appelant les syndicats au respect de la trêve sociale, Amadou Gon Coulibaly a rappelé que, de 2013 à 2019, 1 473 milliards de Fcfa ont été consentis par le gouvernement pour les fonctionnaires y compris les enseignants, pour le déblocage des salaires et les avancements indiciaires. Situation socio-politique
 Parlant   de la situation socio- politique,   Amadou Gon Coulibaly a souhaité que les enjeux politiques ne soient pas un obstacle à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. « Les enjeux politiques ne doivent pas être un obstacle à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. La recomposition du paysage politique en cours ne doit pas inquiéter », a souligné le Premier Ministre. « Soyons positifs. Ne nous faisons pas peur et ne faisons pas peur à la population. La Côte d’Ivoire est bien partie sous le leadership du Président Alassane Ouattara. Je suis confiant en un avenir radieux pour la Côte d’Ivoire. Travaillons main dans la main », a-t-il exhorté. A cette occasion, Amadou Gon Coulibaly a réaffirmé la détermination du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à œuvrer pour la stabilité durable du pays.
 COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE : LES PRESTATIONS DEMARRENT LE 1ER OCTOBRE 2019  Le  Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a annoncé que les prestations de la Couverture Maladie Universelle (Cmu) seront effectives à partir du 1er octobre 2019. « En ce qui concerne la Couverture Maladie Universelle (Cmu), les prélèvements démarreront à fin avril 2019, de sorte à rendre les prestations effectives dès le 1er octobre 2019 », a dit Amadou Gon Coulibaly. Le Premier Ministre a également relevé qu’au titre des dispositions prises pour une mise en œuvre efficace de la Cmu dès octobre 2019, le gouvernement a initié la réhabilitation de 725 centres de santé. La Cmu est une prise en charge médicale pour toutes les personnes résidant dans le pays. Le montant de la cotisation individuelle est fixé à 1000 Fcfa par mois. A ce jour, 1 800 000 bénéficiaires, dont plus de 32 000 indigents sont enrôlés. 

Une sélection de Ayoko Mensah 

Légende photo :  Le Premier Ministre Amadou Gon, a invité les syndicalistes à plus de raison et de comprehension

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