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jeudi 2 mai 2024
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Politique

Politique (309)

Développement et essor du Bafing// Mamadou Sanogo appelle à l’union sacrée

lundi, 10 juin 2019 16:26 Written by

En marge de la deuxième session ordinaire du Conseil Régional du Bafing qui s’est tenue le samedi 08 juin 2019 à Touba, le Président du Conseil Régional du Bafing, Mamadou Sanogo a rendu un vibrant hommage au Président de la République Son Excellence Alassane OUATTARA et au Premier Ministre Amadou GON COULIBALY

La journée a commencé par la pose de la première pierre d’un nouveau siège ultra moderne du Conseil Régional après 16 ans d’existence. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du corps préfectoral de la région, des élus, les cadres, les guides religieux et les chefs de cantons.

Après la pose de la première pierre du nouveau siège du Conseil Régional, la foule venue nombreuse s’est déportée sur le site l’ancien hôtel le mahou totalement excentré de la ville de Touba. Cet hôtel abandonné depuis des lustres et qui était en ruine a été totalement rénové par la nouvelle équipe du Conseil Régional sous la houlette de Mamadou SANOGO afin qu’il serve de siège temporaire en attendant l’achèvement des travaux de construction du nouveau siège. Il a été inauguré en présence du corps préfectoral avant d’abriter la deuxième session du Conseil Régional du Bafing auquel ont pris part tous les conseillers régionaux, les conseillers économiques régionaux, les élus, les cadres, les chefs de cantons et les imams.Au cours de cette deuxième session, le budget triennal a été adopté. Un point précis de tous projets lancés en moins de six mois d’exercice a été fait. Il s’agit des réhabilitation des pompes a motricité humaine, de construction d’infrastructures scolaires ( écoles primaires et collèges) les routes, etc.Le clou de cette journée a été le meeting d’hommage au Président de la République Alassane OUATTARA et au Premier Ministre Amadou GON COULIBALY.
En effet, le Président du Conseil Régional du Bafing a profité de la présence de la foule nombreuse venue prendre part à cette cérémonie pour dénoncer l’attitude de certains cadres vis à vis de sa personne, appeler à l’union sacrée dans le Bafing et surtout de réaffirmer son soutien sans réserve au RHDP mais surtout au Président de la République et au Premier Ministre.
Il a informé ses parents qu’il était absent aux précédentes cérémonies d’hommage au Président parce que les organisateurs ne l’ont pas associé. Ensuite, il entend ses détracteurs raconter des absurdités criardes sur les réseaux en son encontre. Il a rassuré ses parents qu’il n’en n’est rien comme en témoigne la parfaite relation qui entretien avec le Président. Le Président du Conseil Régional du Bafing Mamadou SANOGO a, au cours de cette cérémonie mis à la disposition des femmes et les jeunes un fonds de cautionnement de 10 millions. La somme de six millions a été distribuée aux différentes couches de la société qui ont pris part à la cérémonie. Les populations sont reparties satisfaits de constater qu’avec l’arrivée de Mamadou SANOGO à la tête du Conseil Régional du Bafing, les choses bougent. Il y a une lueur d’espoir que Bafing renoue avec le développement.
Ayoko Mensah, envoyé spécial à Touba
Légende photo : Le ministre Mamadou Sanogo, président du Conseil régional du Bafing appelle à la mobilisation autour Rhdp

 

 

 

Célébration de l'anniversaire du Président Obiang// Le peuple aux côtés de son Chef

samedi, 08 juin 2019 12:28 Written by

 Le 5 juin, en début de matinée, des autorités politiques et administratives ainsi que de nombreux citoyens de Malabo se sont concentrés sur l'esplanade du Palais du Peuple, dans une manifestation convoquée afin de féliciter le chef d'État, S.E. Obiang Nguema Mbasogo pour ses 77 ans. Des responsables d'organes constitutionnels, des membres du Gouvernement, des militants de la formation politique au pouvoir, le Pdge, ainsi que la population en général ont participé à cet acte. Dans l'ordre des interventions, ont été entendues les félicitations de la maire de Malabo, María Coloma Edjang Mbengono ; du secrétaire général du Mouvement des Amis Obiang-MAO, Anacleto Olo Mibuy ; du représentant de l'opposition démocratique, Alfredo Mitogo Mitogo ; du secrétaire général du Pdge, Jerónimo Osa Osa Ecoro ; du Premier ministre, chargé de la coordination administrative, Francisco Pascual Obama Asue, au nom du Gouvernement ; du président de la Cour suprême de justice, David Nguema Obiang, ainsi que du président de la Chambre des représentants du peuple, Gaudencio Mohaba Mesu. Durant leurs discours, en plus de féliciter et de dédier des expressions d'affection au dirigeant de la nation, des cadeaux précieux lui ont également offert en souvenir de ses 77 ans, le 5 juin 2019. Les orateurs ont aussi exprimé leurs condoléances à la famille présidentielle pour la perte d'Antonio Mba Nguema Mikue, ministre d'État à la Présidence de la République, décédé en mai dernier et ont rendu un hommage particulier à Santiago Nguema Eneme et à María Mbasogo Ngui, parents de S.E. Obiang Nguema Mbasogo.Pour sa part, le chef d'État a exprimé son émotion et sa satisfaction à tous pour le soutien et les félicitations : « Ce n'est ni courant ni facile d'atteindre l'âge de 77 ans. ».À un autre moment, S.E. Obiang Nguema Mbasogo a parlé de la paix régnante, du progrès et du bien-être que connaît aujourd'hui la Guinée équatoriale, ainsi que du besoin de rester vigilants afin de faire face aux actions essayant de saboter la paix.Le chef d'État a également eu des mots pour la nouvelle génération qu'il a invitée à assimiler et à apprendre l'histoire de la République de Guinée équatoriale sous tous ses aspects.Concernant la population de l'ensemble du pays et, en particulier, le militantisme du PDGE, le Président a appelé à la solidarité, à la bonne politique et à fuir les actions visant à freiner le développement progressif et le bien-être du pays. S.E. Obiang Nguema Mbasogo a conclu sa réflexion en souhaitant que l'ambiance de paix, de stabilité et de développement sociopolitique créé soit un bien précieux et protégé par tous les citoyens qui aiment la Guinée équatoriale. Source : Direction générale du site web instutionnel 
  

Les messages  des chancelleriesJosé Esono Micha, Crisantos Obama Ondo et Francisco Edu Ngua, ambassadeurs de la Guinée équatoriale en Fédération de Russie, en Éthiopie et en République d'Afrique du Sud, respectivement, ont adressé leurs meilleurs vœux au président de la République, S. E. Obiang Nguema Mbasogo, à l'occasion de son anniversaire.
 Source : Direction générale du site web institutionnel Bureau d'information et de presse de Guinée équatoriale

Eco diplomatie : Coopération Ci- Maroc // Au centre d’une visite de Sem Mohcine Jazouli à Abidjan

mardi, 21 mai 2019 05:53 Written by

   Au centre d’une visite de Sem Mohcine Jazouli à AbidjanLe ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Maroc chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, se dit heureux de voir la coopération entre la Côte d'Ivoire et son pays s'intensifier. Selon lui, cette coopération est marquée depuis 2013 par la signature de nombreux accords de coopération et la tenue de plusieurs forums économiques." Je suis avant tout heureux de voir nos relations s'intensifier à tel point que la Côte d'Ivoire est devenue aujourd'hui le deuxième pion du Maroc, notre 13ème fournisseur et le partenaire privilégié du Royaume du Maroc", a-t-il indiqué lundi à Abidjan, à l'ouverture d'une séance de travail avec le secrétaire général des Affaires étrangères, Daouda Diabaté. Le diplomate marocain a indiqué que concernant les accords signés en présence des dirigeants des deux pays, plus de 120 projets ont été annoncés en 2014 dans différents secteurs tels que l'éducation, le transport, l'industrie, les finances, l'agriculture, la pêche avec près de 50 acteurs marocains impliqués en Côte d'Ivoire, ayant comme partenaires 80 acteurs. Il a précisé que comme la coopération avec la Côte d'Ivoire est excellente, sur les 120 projets, 40 sont finalisés, 75 sont en cours de finalisation mais certains rencontrent des difficultés, d'où la tenue de cette séance de travail en vue de trouver des solutions. A noter que le ministre délégué était accompagné de Sem Abdelmalek Kettani, Ambassadeur  du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire.

Moussa Kader(Source : Aip) 

Légende photo : Le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères  et  de la coopération du Royaume  chargé de  la coopération africain, Mohcine Jazouli en compagnie Sem Abdelmalek Kettania

Politique // L’Unep –Pdci Rda invite Henri Konan Bédié à rejoindre Alassane Outtara au RHDP

mardi, 14 mai 2019 21:08 Written by

Considérant la lutte d’émancipation menée par le Président Félix Houphouët Boigny et ses compagnons pour la libération du peuple Ivoirien en créant le PDCI-RDA. Considérant la marche harmonieuse du PDCI-RDA dans la paix, l’union, la cohésion et surtout le Dialogue pour bâtir la Côte d’Ivoire dans la modernité,• Vu les faiblesses et incompréhensions survenues au sein du PDCI-RDA après la mort du Père Fondateur,Considérant les causes et conséquences du coup d’Etat de 1999,• Considérant les grands efforts et sacrifices consentis par le Président Henri Konan Bédié pour reconstituer la grande famille des Houphouëtistes sous le vocal RHDP en 2005,• Considérant  les excellents résultats obtenus par la coalition RHDP depuis 2011 qui mettent la Côte d’Ivoire en relief aujourd’hui dans le monde entier,• Considérant l’Appel de Daoukro du 17 Septembre 2014 lancé par le Président Henri Konan Bédié pour la création du parti unifié RHDP au regard de l’excellent travail abattu à la tête du pays par le Président Alassane Ouattara,• Considérant la détermination et l’engagement des Enseignants au service du PDCI RDA d’une part et d’autre part le manque d’organisation et de structuration desdits enseignants qui les écarte de toutes les activités officielles du PDCI RDA.• Considérant d’autres incompréhensions, faiblesses et interprétations qui ont cours depuis Décembre 2017 et qui ont porté un coup de division à la grande famille des Houphouëtistes,• Considérant les conséquences imprévisibles mais certainement dramatiques  et douloureuse que vivra encore la population ivoirienne de cette division,Nous Enseignants militants du PDCI RDA, regroupés au sein de l’UNEP, après analyses de la situation, déclarons ce qui suit :
1- La trajectoire du PDCI-RDA telle que définie et tracée par le Père fondateur n’a jamais été une trajectoire de gauche. Emprunter la voie de la gauche après 73 ans de vie de gloire dans les idées et les conceptions de la droite est aujourd’hui inopportun, voire suicidaire, pour le PDCI-RDA. 
2- la voie salutaire et faite d’espoir pour le rayonnement du PDCI-RDA n’a d’autre surface qu’au RHDP Unifié comme imaginée et conçue par le Président Henri Konan Bédié et son jeune frère le Président Alassane Ouattara.

3- Demandons au Président Henri Konan Bédié de ne prêter aucune attention pour faire siennes les élucubrations et autres sirènes de division des extrémistes du PDCI-RDA qui veulent abuser de sa sagesse pour atteindre des objectifs inavoués et cachés.
4- Invitons le Président Henri Konan Bédié à rejoindre son jeune frère le Président Alassane OUATTARA au RHDP, pour conduire la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix et du développement.
5- Félicitons et rendons hommage au Président Alassane Ouattara, pour son imagination, sa créativité et son génie qui ont permis de mettre la Côte d’Ivoire en relief depuis 2011, à travers ses réalisations d’infrastructures modernes et révolutionnaires. L’Union Nationale des Enseignants du PDCI-RDA se met dès ce jour à l’entière et totale disposition du Mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUËT BOIGNY dirigé et piloté par le dynamique et charismatique Ministre, Monsieur Kobenan Kouassi Adjoumani, Président Exécutif du Mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUET-BOIGNY, pour le compte du RHDP. Lançons un appel pressant à tous les Enseignants Militants du PDCI-RDA, notamment à toutes les coordinations communales et départementales de l’UNEP reparties sur toute l’étendue du territoire national afin de se mettre à la disposition du RHDP par le truchement du mouvement SUR LES TRACES D’HOUPHOUËT BOIGNY, seul gage de notre avenir politique.Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 14 / 05 / 2019Mathias Gomis, Président National de l’Union Nationale des Enseignants du PDCI-RDA05 30 68 98 / 87 01 53 79

Bouna// Le nouveau maire installé en présence de Siandou Fofana et Adjoumani

lundi, 06 mai 2019 07:30 Written by

Co-parrains de l’installation officielle de Ouattara Bouraïma, le premier magistrat de la commune-capitale de la région du Bounkani, les deux ministres ont été les témoins privilégiés de l’hommage à Amadou Gon Coulibaly. Le maire Ouattara Bouraïma, élu sous la bannière du Rassemblement des Houphouëtistes pour démocratie et la paix (RHDP), a été investi le samedi 4 avril, au cours d’une cérémonie qui a enregistré la présence d’un parterre de personnalités dont les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani et Siandou Fofana. Qui étaient les parrains de la cérémonie. Les ministres des Ressources animales et Halieutiques, et du Tourisme et des Loisirs, faits « Princes de Bouna » par les têtes couronnées coutumières, ont été les témoins privilégiés de l’hommage rendu au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly par les populations et dont le maire, nouvellement investi s’est fait le porte-voix. En effet, Ouattara Bouraïma a rendu samedi un hommage appuyé au Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. ”C’est le lieu de féliciter le Premier Ministre pour toutes les actions de développement qu’il ne cesse de poser depuis son accession à la primature. C’est le modèle achevé de fidélité et de loyauté. Il incarne la sagesse de tout homme d’Etat”, a déclaré Ouattara Bouraïma pendant la cérémonie de son investiture à Bouna. Pour lui, cette personnalité « reste un modèle à suivre au regard des valeurs qu’il incarne ». Toute chose qui ne pouvait qu’agréer l’assentiment des deux cadres du Rhdp et émissaires du Premier ministre. Qui ont invité les cadres et les populations de Bouna, en général, à cultiver la paix et la cohésion sociale, préalables au développement de leur commune et, par ricochet, de la Côte d’Ivoire. Le ministre du Tourisme et des Loisirs, notant au passage, que, sous la houlette de SEM Alassane Ouattara, le Chef de l’Etat, le pays est sur la voie ascendante et irréversible de son émergence. Avec, entre autres atouts, le tourisme qui en est un pilier essentiel et dont Bouna est un vivier qui n’attend que la mise en œuvre efficiente des pans qui concernent toute la région, à travers la stratégie nationale de développement touristique : « Sublime Côte d’Ivoire ».La cérémonie d’investiture, faut-il le rappeler, s’est déroulée dans la liesse, devant des populations venues de quatre coins de la région du Bounkani et qui ont pris d’assaut la place de la Paix de la ville de Bouna. Le maire Ouattara Bouraïma entend, avec son équipe, mettre toute en œuvre pour améliorer les conditions de vie des populations. Composé de 29 membres, le nouveau Conseil municipal dirigé par Ouattara Bouraïma, compte 4 adjoints au maire. Qui sont, dans l’ordre, Cissé Mourifié, Dah Gbona, Camara Nouho et Coulibaly Issouf. 

Moussa Charles Kader( Infos : sercom ministère) 

Légende photo :  Les ministres Siandou Fofana et Kobenan Kouassi Adjoumani aux côtés du nouveau Conseil municipal

Le Médiateur de la République // Adama Toungara se rapproche davantage des populations

samedi, 04 mai 2019 19:12 Written by


Afin de rapprocher l’institution du Médiateur de la République de ses usagers de l’intérieur du pays et à renforcer sa visibilité, une délégation des régions du Poro, du Tchologo et de la Bagoué a été installée ce vendredi 03 mai2019 à Korhogo. Après l’installation du Médiateur délégué des régions du Gontougo et du Bounkani, le 15 mars 2019, à Bondoukou, le Médiateur de la République poursuit ainsi sa politique de rapprochement. Ces différentes délégations visent à informer et sensibiliser les populations sur les attributions, l’organisation, la procédure de saisine du Médiateur de la République et notamment la mission du Médiateur délégué et à former et mettre en place un réseau de journalistes locaux. « L’éloignement de certaines localités par rapport à la ville d’Abidjan, siège de l’Institution, limite l’accès des populations à cette institution pourtant au service des citoyens. Dans cette perspective, l’installation des Médiateurs Délégués sur l’ensemble du territoire national permet aux membres du corps préfectoral, aux Chefs traditionnels et guides religieux, de bénéficier de la contribution d’un nouvel outil aussi bien dans le renforcement de la bonne gouvernance administrative que dans le règlement des conflits sociaux et communautaires » a expliqué le Médiateur de la République, Adama Toungara L’exercice de cette importante fonction exige la possession d’une somme d’expériences du fonctionnement de l’administration, de nos us et coutumes ainsi que des qualités humaines, dont notamment la patience, la réserve, la sagesse, la probité et une forte capacité d’écoute. « Ce sont ces critères qui ont guidé le choix du Médiateur Délégué Coulibaly Seydou Siélhey » a poursuivit M. Toungara, présentant le délégué a qui il a offert un véhicule de commandement sous les applaudissements des populations. « D’autres ouvertures de bureaux de l’organe de médiation suivront dans certaines régions du pays en fonction des exigences de renforcement de la cohésion sociale et de protection des citoyens » a-t-il promis. A l’approche des échéances électorales de 2020, le Médiateur a invité « tout un chacun, hommes politiques et membres de la société civile, à plus de retenue et de courtoisie dans les propos et déclarations afin de préserver la paix et le vivre-ensemble si chèrement acquis, après ces années de crise que notre pays a connues. » Pour ses premiers propos de médiateur délégué, M. Coulibaly a promis mettre tout en œuvre pour maintenir la cohésion sociale, le vivre ensemble et la paix dans les régions dont il a la charge en travaillant de concert avec les populations et toutes les forces vives. Sous l’impulsion du précédent Médiateur, N’Golo Coulibaly, l’Institution de médiation ivoirienne a entamé depuis le mois de juillet 2017, une politique de déconcentration de ses services par l’installation de six (06) Médiateurs délégués dans les chefs-lieux de régions suivantes : Daloa, Odienné, San-Pedro, Séguéla, Man et Dimbokro. Autorité administrative indépendante peu connue de nombreuses populations de l’intérieur du pays, le Médiateur de la République contribue par ses actions à l’amélioration du fonctionnement des services publics et au renforcement de la cohésion sociale. Il est chargé de régler, par la médiation, les différends de toute nature opposant l’Administration publique aux administrés, opposant les collectivités territoriales, les Établissements publics et tout autre organe investi d’une mission de service public aux administrés en impliquant les communautés urbaines, villageoises ou toute autre entité.


Moussa Kader
Légende photo : Le Médiateur de la République, Adama Toungara à l’étape de Korhogo

 

Situation sociopolitique / le président du Sénat depuis Raviart prône la paix

mardi, 23 avril 2019 19:28 Written by

procédant à l'inauguration d'infrastructures offertes par des entreprises de la place dans son village natal, Raviart au centre du pays, le président du Sénat Jeannot Ahoussou Kouadio a invité ses compatriotes principalement e chef de l'Etat Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié à se donner la main pour qu'advienne la paix. C'était le samedi 20 avril 2019, veille de la célébration de la fête de pâques. il s'agit du foyer polyvalent offert par la direction des hydrocarbures, une unité de transformation de manioc don de la loterie nationale de Côte d’Ivoire, lonacie et la troisième a été le Baptême du collège moderne de Raviart qui devient désormais Collège Moderne Jeannot Ahoussou Kouadio.
« Après ces civilités je voudrais qu’on se lève tous. S’il vous plait veuillez vous lever. Je voudrais qu’on se lève pour acclamer quelqu’un, le plus illustre des fils de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara. Je le dis ce n’est pas par politique politicienne. Je le dis par conviction, je le dis parce que sur cette terre de mes ancêtres, sur cette terre qui m’a vu naître nous avons connu beaucoup de choses », a lancé Jeannot Ahoussou Kouadio. après l'hommage au chef de l'Etat il a rappelé les durs moments vécus par les villageois lors de la crise.
"Pour ceux qui ne le savent pas, pendant la crise après la rébellion ce village était sur la ligne de front, mon domicile servait de base aux forces françaises qui surveillaient la zone. Les mamans ne pouvaient pas aller au champ », a fait observer l’ancien premier ministre d’Alassane Ouattara qui salue ici les efforts de son mentor pour la paix en Côte d’Ivoire.
«Nous sommes là aujourd’hui parce qu’il y a la paix. La paix tant prônée par Félix Houphouët Boigny. C’est au nom de cette paix que nous devons nous entendre. Que les enfants de ce pays s’entendent, que le président Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara se mettent la main dans la main à l’image de Dominique Ouattara et d’Henriette Konan Bédié »,a insisté Jeannot Ahoussou Kouadio puis d'ajouter
« si Bédié et Ouattara ils sont la main dans la main, tout le monde va suivre, tous les ivoiriens vont suivre parce que c’est les deux que Houphouët Boigny nous a laissés. Oui Ouattara était premier ministre Bédié président de l’Assemblée Nationale », a t il martelé.
« Oublions nos haines, oublions nos colères regardons ce qui peut nous rassembler, c’est l’amour. Oui nous sommes aujourd’hui samedi saint et demain ça sera la résurrection. Il faut que les ivoiriens ressuscitent dans la paix et dans l’amour pour les chrétiens c’est ça qui va faire de notre pays un grand pays tout passe mais ce qui reste c’est ce qu’on a posé comme acte. On parle d’Houphouët Boigny aujourd’hui, c’est parce qu’Houphouët Boigny a mis dans nos têtes la paix et l’amour. il faut faire économie des guerres, des crises en dialoguant "chers parents je vous demande de m’aider que cette voix là porte. Que chacun d’entre nous en partant ici fasse l’écho de cette voix à travers le pays. Nous en avons besoin on a un bon pays »,
Emanou Yvane

MULTILATERALISME ET INGERENCE ETRANGERE EN AFRIQUE// Analyse et proposions du Dr Obio. O. Mathias , Analyste Politique et Economique

lundi, 15 avril 2019 18:31 Written by

I. GENERALITES :
Le Multilatéralisme peut être défini comme des relations qui lient plusieurs états (au moins 3). C’est un concept qui est complexe. C’est l’organisation des relations internationales fondée sur des mécanismes permettant de privilégier les rapports de chacun des pays sur l’ensemble des partenaires. On parlera alors d’accords multilatéraux, de relations multilatérales, de forces multilatérales. Le multilatéralisme intervient à tous les niveaux de la vie d’une nation : en politique étrangère, en diplomatie et en économie. La notion d’opposition est la base de la négociation bilatérale et multilatérale. C’est par ce qu’il y a opposition qu’il y a négociation. Selon Christophe Dupont, la négociation multilatérale est complexe, non modélisée et fait intervenir le droit de véto et non l’égalité des forces comme dans la négociation bilatérale. Aujourd’hui plus que jamais, la négociation s’impose aux états du fait de la mondialisation ou de l’européanisation et pourquoi pas de l’africanisation qui n’est autre qu’une forme accomplie de multilatéralisation à l’échelon européen, africain et mondial. Le concept de multilatéralisme a été fortement au menu de la 73ème assemblée générale des Nations Unies ou les défenseurs et opposants du multilatéralisme se sont affrontés. Dans cette analyse-ci nous allons chercher à comprendre ses fondements, sa justification et situer la place de l’Afrique dans le multilatéralisme.
II.LE FONDEMENT ET LES INSTRUMENTS DU MULTILATERALISME
La création du G7 trouve son origine dans le contexte économique difficile des années 1970. Alors en pleine crise pétrolière, les dirigeants des six pays les plus industrialisés de l’époque, les États-Unis, la France, l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne de l’Ouest et le Japon décident de se rencontrer à Rambouillet, en France, en 1975. Cette initiative a été lancée par le président français Valéry Giscard d’Estaing et le chancelier allemand Helmut Schmidt. À l’ordre du jour : la crise économique, la récession et l'organisation de l’économie pour limiter les dommages de la crise pétrolière et de l'échec des accords de Bretton Woods qui étaient censés stabiliser l'économie mondiale après la Deuxième Guerre mondiale. Ce premier G6 deviendra l’année suivante le G7 avec l’intégration du Canada, à la demande des États-Unis. Or, en pleine guerre froide, le sommet du G7 n’avait pas la prétention à vouloir diriger la politique mondiale. L’objectif était beaucoup plus économique. Le sommet de Pittsburgh en septembre 2009 a consacré le G20 qui regroupe les 20 plus grandes économies de la planète représentant 90 % du PIB mondial. L’organisation des nations unies créée quelques mois après la fin de la seconde guerre mondiale (le 24 octobre 1945) et prend le relais de la Société Des Nations, par la ratification de la Charte des Nations Unies par les 51 États fondateurs. C’est au sein des Nations Unies qu’ont été créées les plus grandes institutions mondiales ( OMS ,  UNESCO ,  PNUD ,  UNICEF , CPI, etc.). Aujourd’hui l’ONU compte 193 états membres.
Ses objectifs : Maintenir la paix partout dans le monde ; Développer des relations amicales entre les nations ; Collaborer pour améliorer la qualité de la vie, éradiquer la misère, les endémies et l’analphabétisme, mettre fin à la dévastation de l’ environnement  et faire régner un  climat  de tolérance et de respect des droits et libertés fondamentaux ; Offrir aux nations un point de rencontre pour faciliter leur réalisation. La banque mondiale (BM) et le FMI sont des institutions spécialisées de l’Organisation des Nations unies (Onu). Le principal rôle de la BM est d'aider financièrement les pays en voie de développement sur les thématiques de l’éducation, de l’agriculture , de l’industrie et de la santé. Comme le résume Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, la Banque mondiale est vouée à l’éradication de la pauvreté et le FMI, au maintien de la stabilité mondiale. La cour pénale internationale ou Le  Statut de Rome  est le  traité international  qui a créé la Cour pénale internationale. Il est adopté lors d’une conférence diplomatique réunissant les représentants des États adhérant aux  Nations unies , dite  Conférence de Rome , qui se déroule du 15 juin au 17 juillet 1998 à  Rome , en  Italie . Il entre en vigueur le 1 er  juillet 2002 après sa  ratification  par 60 États : la Cour pénale internationale est alors officiellement créée. La compétence de la Cour n’étant pas  rétroactive , elle traite les crimes commis à compter de cette date.
Depuis le 4 mars 2016,  123 États  sur les  193 États membres de l'ONU  ont ratifié le  Statut de Rome  et acceptent l’autorité de la CPI (dont tous les États de l' Union européenne ). Cependant, trente-deux États supplémentaires, dont la  Russie  et les  États-Unis , ont signé le Statut de Rome mais ne l’ont pas ratifié. Certains, dont la  Chine  et l’ Inde , émettent des critiques au sujet de la Cour et n’ont pas signé le Statut. À ce jour, la Cour a ouvert une procédure d’enquête dans 11 situations :  Ouganda  (2004),  République démocratique du Congo   (2004), Centrafrique   (2004),  Soudan   (2005), Kenya   (2010), Libye   (2011), Côte d’Ivoire  (2011), Mali   (2013),  Centrafrique  (2014),  Géorgie   (2016) et  Burundi   (2017).
Nous constatons ici qu’aucun dirigeant de pays européens n’a été jugé malgré les violations graves des droits de l’homme commises par ces états. L’Union Européenne et la monnaie unique (l’Euro) est une association politico-économique de vingt-huit États européen qui délèguent ou transmettent par traité l’exercice de certaines compétences à des organes communautaires. Elle s'étend sur un territoire de 4,5 millions de kilomètres carrés, est peuplée de plus de 512 millions d'habitants et est la deuxième puissance économique mondiale en termes de PIB nominal derrière les États- Unis. Le 1 er  janvier 1999, l'euro devient la monnaie unique de onze pays européens et les taux de change des monnaies participantes sont fixés de manière irrévocable (1 euro = 6,55957 francs français).
III. ANALYSE DES INGERENCES ETRANGERES IMPLIQUANT LE MULTILATERALISME
Concernant la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International, en réalité, l’institution est sous le contrôle du gouvernement des États-Unis. Celui-ci négocie avec les gouvernements d’autres grandes puissances capitalistes concernant la politique à suivre, sous son leadership, au sein de la Banque mondiale. Le FMI aide les états défaillants et en contrepartie, une ingérence économique et même politique de la politique intérieure de l’Etat concerné est permise. Les états qui sollicitent le FMI ou la banque mondiale le savent. Lorsqu’un pays est en difficulté financière, ces institutions de Breton Wood lui prêtent de l’argent pour relever son économie. Mais très vite, cette assistance financière se transforme en ingérence politique afin de permettre à ces institutions de s’assurer que leur argent est non seulement bien géré mais aussi par celui qui est à leur goût. C’est le cas de nombreux pays africains complètement dépendants de ces institutions et dont la souveraineté se trouve durablement compromise. Concernant la Cour Pénale Internationale, elle a longtemps été critiquée sur le faible nombre de jugements prononcés ou encore sur sa partialité. Aujourd’hui, cela ne fait aucun doute que la justice internationale ne fait pas l’unanimité. Elle est accusée de régler les comptes aux chefs d’états insoumis à l’ordre impérialiste afin de préserver les intérêts d’une part de ceux qui l’ont créée et d’autre part ceux qui la financent. Pour mettre le monde entier à ses pieds, les concepteurs du multilatéralisme utilisent ses instruments que sont la force onusienne pour contraindre militairement les états à se soumettre, la Banque mondiale et le FMI pour les sanctions économiques, l’OMC pour les sanctions commerciales etc. Par exemple lors du procès de  Laurent Gbagbo , la Cour n’a pas jugé les crimes commis par les troupes de son adversaire   Alassane Ouattara par ce que ce dernier est soutenu par l’ONU, la France, les USA et l’UE. Ces crimes sont passés sous silence. Des instruments du multilatéralisme tels que la fermeture des banques, les échanges commerciaux, l’embargo sur les médicaments et les armes et lorsqu’ils se sont rendus compte que ces actions ne donnaient pas le résultat escompté, ils ont décidé de l’attaquer militairement en impliquant les forces onusiennes, françaises et sous régionales. Il y a aussi les liens entre la CPI et certaines ONG qui font également l’objet de critiques. Le bureau de la procureure s’appuie très souvent sur les rapports de  Human Right Watch pour monter ses dossiers d’accusation, au lieu d’enquêter lui- même et se faire   une idée claire sur la réalité des états en crise. Cela a été constaté en Côte d’Ivoire et dans nombreux états africains. C’est une preuve de sa partialité et son incapacité à conduire une juridiction internationale selon ses missions définies dans les textes qui ont fondé sa création. Selon Toby Cadman, en 2015 « un grand nombre d’ONG qui fournissent des témoins à la CPI ont reçu des subventions de la part de gouvernements européens qui financent aussi la Cour ». Les plaintes les plus récurrentes sont celles émanant des pays africains qui affirment que la CPI ne juge que les africains ou les dirigeants insoumis aux dictats des grandes puissances étrangères. Dans tous les cas, le constat est clair : la CPI ne juge que les présumés coupables que s’il y a une opportunité de le faire. La guerre en Syrie dure depuis 7 ans, plus de 350.000 morts sans que Bachar El-Assad et Vladimir Poutine qui le soutient ne soient jugés. L’exemple du Soudan du Sud, après une guerre civile qui a fait plus 380.000 morts n’a pas fait non plus l’objet d’un jugement d’Omar El Béchir. Malgré l’émission de deux mandats d’arrêts internationaux (pour crime contre l’humanité, crime de guerre et pour génocide) en 2010, le chef de l’État soudanais voyage régulièrement, sans en n’être nullement inquiété. A cause de son soutien à la Syrie, la Russie bloque toutes les résolutions qui ont été émises contre ce pays qu’elle aide à combattre et à résister contre la coalition européenne et américaine. L’assassinat de Kadafi par la coalition dirigée la France de Sarkozy ; l’arrestation de Laurent Gbagbo et la guerre à lui faite ; la pendaison de Saddam Hussein le 30 décembre 2006 ; l’implication de la France dans le génocide rwandais ; en 1961, l’opération Lancée par la France avec pour but le maintien de la base militaire navale de Bizerte ; l’opération rétablissement en février 1964 du président Léon M’ba après un putsch d’une partie de l’armée ; de 1968-1972, l’opération contre la rébellion du Tibesti au Tchad ; l’opération soutien au maréchal Mobutu Sese Seko contre la rébellion du Shaba ; en 1978, l’opération menée dans la ville minière de Kolwezi envahie par les rebelles katangais ; en 1979, le renversement de Jean-Bedel Bokassa ; au Tchad, en 1983, 4 000 soldats français sont mobilisés en appui au président Hissène Habré mis en difficulté par les rebelles de Goukouni ; le 15 février 1986, l’aviation française bombarde la base aérienne avancée de l’armée libyenne à Ouadi-Doum (Nord) ; 150 parachutistes français débarquent en renfort au Togo pour une opération de sauvetage du président Gnassingbé Eyadema, menacé par une tentative de coup d’État  le 23 septembre 1986. D’autres interventions militaires françaises ont eu lieu au Comores, au Gabon, au Soudan, en Somalie, en RDC, en Cote d’Ivoire (en 1999, 2002, 2004, 2010, 2011). Du coté des américains, les intervention sont légion : au Nicaragua, aux Philippines, au Panama, en Haïti, en Colombie, au Katanga, en Cuba, au Japon avec le bombardement atomique de Hiroshima et Nagasaki, en Chine, en 1961 au Congo par L’assassinat du premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA, en 1964 au Brésil par le renversement du président Joao Goulart par un putsch militaire soutenu par la CIA et l’installation du maréchal Castelo Branco, en Afghanistan, en Irak, en Israël, en Yougoslavie. Toutes ces interventions militaires qui sont en réalité des crimes contre l’humanité sont couvertes par les résolutions des Nations Unies qui constituent l’un des instruments du multilatéralisme. Lorsqu’une situation se présente aux pays puissants, membres du G20, ils activent et  instrumentalisent les outils du multilatéralisme mis en place à savoir : l’ONU, son armée et le droit de veto, la banque mondiale, le FMI, la CPI etc. pour régler le problème avec pour seul principe : être toujours les vainqueurs et ne jamais perdre la face et ceci au mépris des règles internationales qui régissent les Etats indépendants et souverains selon la formule consacrée : « En vertu du Droit inaliénable des peuples à s’administrer ; Au nom de quoi, un état aussi puissant soit-il doit-il administrer un autre état indépendant et souverain sous le prétexte des résolutions et veto de l’ONU.
L’Afrique doit savoir que les Etats-Unis et les pays européens qui ont mis en place ces outils sont vraiment dotés d’une extrême intelligence et de ruse sans pareille. Ce sont des sacrés calculateurs prévisionnistes par excellence, Ils sont capables de créer des instruments internationaux comportant dans leur statut des dispositions qui piègent les pays africains qui signent ces accords internationaux inadaptés à leur environnement politique, économique et social en échange d’appuis financiers. Une fois signées, ces conventions internationales deviennent de vrais calvaires pour ces pauvres états qui ne savent plus comment en sortir. Ils observent avec attention l’évolution des choses et en fonction des tournures, sortent de nouvelles trouvailles, de nouvelles cartes. C’est bien le cas du traité de Rome et tout ce qui entoure les interventions politiques et militaires de l’ONU dans les pays membres qui ont connu des crises graves. Devant ces solides organisations mise en place par les puissances étrangères, que fait l’Afrique pour avoir une place dans le concert des nations, où l’amateurisme et les émotions n’ont pas leur place dans les relations multilatérales ? Nous pensions que le la 8ème retraite de l’UA tenue à N’djamena en Octobre 2017 permettrait à l’Afrique de prendre conscience de sa situation défavorisée dans les négociations multilatérales au regard du thème de cette assise « l'ordre mondial émergent, le multilatéralisme et l'Afrique ». Nous nous attendions à ce que L’UA prenne une décision courageuse afin de se donner des outils et mécanismes propres à elles pour positionner l’Afrique.  Elle devrait prendre l’initiative dans l'analyse systématique de toutes les crises qu’elle a connues et leur règlement impartial dans le cadre multilatéral, pour explorer d’autres types de coopération multilatérale pour servir au mieux les intérêts de l’Afrique, en particulier dans le domaine de la prévention et du règlement des conflits. Malheureusement non, elle a plutôt choisi une autre voie : celle qui a consisté à la réaffirmation par les chefs d’états de la primauté de l’ONU en tant que forum mondial pour un multilatéralisme légitime, efficace et inclusif afin de relever les multiples défis auxquels la communauté internationale est confrontée. Alors qu’ils savent très bien ce que le multilatéralisme basé sur les règles de l’ONU leur a couté (coups d’états sur des chefs d’états en exercice, crimes organisés, arrestations et emprisonnements de leaders africains, assassinats de leaders africains, sanctions économiques etc.). L’Afrique observe impuissamment l’Europe et les Amériques unir leurs forces par la création de grands outils d’intégration économiques et militaires (UE, SCHENGEN, l’EURO, forces de l’ONU). Elle attend que son présent et son avenir soient décidés par les puissances multilatérales alors qu’elle représente un marché potentiel de 1,216 milliards de population et un pouvoir économique immense grâce à ses matières premières. Ce qui constitue des atouts qui peuvent impacter durablement les négociations multilatérales. Concernant le « deux poids deux mesures » des grandes puissances, après avoir identifié les outils de la domination à savoir : la monnaie, le FMI, la Banque mondiale, les programmes d’ajustement structurel, le libre échange à travers l’OMC, l’OCDE etc., les pays développés vont instaurer un système d’intervention militaire directe. C’est ce qui a justifié toutes les interventions militaires à travers le monde. Depuis la chute de l’Union soviétique au début des années 90, les états Unis à travers la politique des président Bush père et Clinton ont progressivement renforcé leurs interventions militaires à travers le monde : l’invasion du Panama, l’attaque de l’Irak en 1991 et sa pendaison le 30 décembre 2006, l’attaque aérienne en Yougoslavie et en Somalie. A partir de Bush fils, la domination acquise par l’intermédiaire des Nations Unis s’est transformée en un impérialisme de colonisation qui s’est matérialisé par des attaques et interventions de grandes envergures dont les plus récentes sont celles de la Syrie et la Corée du nord et le Liban tolérées par le conseil de sécurité via la Russie et la Chine.
Depuis le début de l’année 2019, une crise secoue le Venezuela, opposant Yuan GOUAIDO à Nicolas MADURO. L’analyse de la situation de ce pays de l’Amérique latine nous amène à penser que l’Amérique est dans le même schéma impérialiste que les cas précédents. D’abord il existe un mobile pour lequel l’Amérique s’agite en faveur d’un président autoproclamé du nom de Yan GUAIDO. Le Venezuela est un pays qui regorge de réserves pétrolières et autres matières premières dont les états Unis ont toujours bénéficié sous les régimes précédents. Depuis le régime d’Hugo Chaves, les choses ont commencé à moins bien se passer jusqu’à ce qu’un certain Nicholas MADURO, nationaliste, socialiste arrive au pouvoir le 19 avril 2013. À la mort d' Hugo Chavez , survenue le 5 mars 2013 , il devient président du Venezuela par intérim. C'est dans ce contexte que Nicolas MADURO expulse deux fonctionnaires de l'ambassade des États-Unis accusés de nourrir une déstabilisation.  8 mars 2013 , il prête serment comme président de la République par intérim. MADURO est élu président de la République le 14 avril 2013. Il l'emporte avec 50,6 %, validé par le conseil constitutionnel et la CNE. Alors d’où vient que l’Amérique ne reconnait pas un président qui est sorti des urnes mais plutôt Yuan GOUAIDO qui s’autoproclame président. La crise au Venezuela est une crise créée de toute pièce par l’Amérique pour mettre la main sur les richesses de ce pays de l’Amérique latine. Est-ce que l’Amérique peut avoir la même attitude avec le pouvoir actuel de Macron qui est complètement incapable de résoudre les revendications sociales des gilets jaunes et d’une grande partie de la population française qui dure depuis octobre 2018. Si la situation que traverse actuellement la France était celle d’un président africain, il y a longtemps que ce président en exercice aurait déjà été dégagé par la communauté internationale. Depuis 6 mois que dure la crise des gilets jaunes, la communauté internationale est restée muette, elle n’intervient pas dans cette affaire qu’elle considère comme étant interne à la France. Il faut plutôt comprendre par là que la communauté internationale ne veut pas gêner un allié du G20.
IV. NOS PROPOSITIONS
Avant de faire des propositions, nous allons identifier en quoi consiste le multilatéralisme ; les raisons de son inefficacité en Afrique. L’Afrique est le continent le moins développé et le moins avancé du monde (2% de l’exportation mondiale). Pour être à la hauteur des enjeux du multilatéralisme, les États africains doivent relever quatre défis principaux. Il s’agit de 1) constituer d’abord des organisations sous régionales puissantes et opérationnelles dans le domaine de la monnaie commune, le transport, la sécurité, les échanges commerciaux, l’immigration. 2) il faut maitriser les phases de négociations multilatérales et des thématiques y afférentes ; 3) le leadership dans les coalitions et 4) le changement du comportement diplomatique des acteurs politiques africains. Les résultats médiocres dans les négociations multilatérales des pays africains sont dus à l’absence d’organisations sous régionales fortes. Les organisations telles que (OUA, UA, CENSAD, COMSA, SADC, CEDEAO, CEEAC, UEMOA, IGAD, CEMAC, WAMZ, EAC, SACU, UMA, MRU, CEPGL, ALG) n’existent que de nom. Elles n’ont ni une monnaie commune propre à elle, ni une politique commune en matière de transport, d’immigration et de commerce ni une autonomie de gestion. Elles n’ont pas une armée équipée capable d’interventions sous régionales efficace sans faire appel à la communauté internationale et il n’existe pas véritablement une coopération dans le domaine des renseignements et la sécurité. Si dans certains cas, une politique commune existe, elle reste inefficace et non opérationnelle à cause des moyens matériels et financiers très limités. Le financement de la plupart de ces organisations est assuré par la communauté internationale, leurs décisions ne peuvent donc peser lourd dans les négociations multilatérales. Concernant la maitrise les grands sujets d’actualités qui menacent la planète (COP21, COP22, commerce international, les discussions à l’OMC) et les thématiques objets de négociation, le point de vue de l’Afrique n’a pas véritablement impacté les décisions internationales. Cela est dû à une mauvaise préparation, la méconnaissance des grands dossiers multilatéraux, le manque de ressources financières et matérielles de qualité et le manque d’expertise dans les domaines de relations internationales comme ils en existent ailleurs. Dans les négociations multilatérales, la préparation des argumentaires nécessite une connaissance pointue des questions multilatérales. La diplomatie est la grande faiblesse des acteurs politiques africains. Ils signent les accords internationaux avec enthousiasme, mais la volonté politique manque pour en faire le suivi et l’application. La participation de la société civile dans ces négociations devrait être envisagée dans une perspective de l’institutionnalisation d’un cadre de collaboration mixte entre l’expertise des questions multilatérales et le pouvoir politique.
CONCLUSION
Le multilatéralisme est une sorte de mondialisation ou d’européanisation peut-être un jour l’africanisation dont la matérialisation concrète est la création de grands ensembles économiques et politiques européens, américains, internationaux ou intercontinentaux pour le contrôle des grands enjeux mondiaux. C’est ce à quoi nous avons assisté jusqu’à présent. Les pays africains et les pays sous développés ont longtemps payé un lourd tribut de cette politique de multilatéralisme. Ce concept qui a des avantages certains en termes de mutualisation des ressources disponibles et des échanges est aujourd’hui décrié par ses opposants dont le plus illustre est les états Unis d’Amérique. Le retrait des Etats-Unis des mécanismes de coopération internationale, le désengagement financier de plus en plus affiché par les USA des affaires mondiales (alors que traditionnellement les Etats-Unis contribuent à l’ONU à hauteur de 20 à 25%) complique la capacité des Etats à construire une coopération multilatérale solide. La menace que représente le multilatéralisme pour l’Afrique qui ne dispose pas encore d’instrument pour sa mise en œuvre et qui subit pour l’instant les conséquences de la loi du veto et des résolutions, l’opposition farouche de certains états dont le chef de file se trouve être les USA au développement de ce concept né après la deuxième guerre mondiale montre à quel point l’Europe détient une feuille de route secrète ; celle de contrer l’hégémonie politique et économique des USA à travers le monde afin de mieux bénéficier des richesses de l’Afrique. L’Afrique s’est trompé lourdement à travers le 8è sommet de l’UA en réaffirmant la primauté de l’ONU en tant que forum mondial pour un multilatéralisme légitime, efficace et inclusif afin de relever les multiples défis auxquels la communauté internationale est confrontée”. L’ONU, à travers ses objectifs et ses principes énoncés dans le paragraphe II, est une organisation qui pourrait éventuellement apporter la justice sur la planète si elle procédait non pas par le système du veto et résolutions mais par la négociation afin d’aider les états membres à sortir des difficultés. L’UA qui réaffirme la primauté de l’ONU dans les négociations multilatérales sait très bien qu’aucun pays africain ne détient le droit de veto. Malheureusement et pour longtemps encore, à cause du manque de courage des chefs d’états africains, l’Afrique doit encore supporter que son avenir, son destin et les déterminants de sa politique de développement soient dans les mains d’autres nations. Toute la problématique du sous développement du continent se trouve à ce niveau et pas ailleurs car je suis certains que l’Afrique sera le continent de demain à condition qu’elle se prépare maintenant à affronter les défis qui sont les siens. Pour l’instant, les interventions de l’ONU n’ont jamais réglé définitivement une crise en Afrique dans la justice et dans l’intérêt des populations des états en crise mais plutôt dans l’intérêt des grandes puissances coloniales qui votent les résolutions contre les pays pauvres d’Afrique. Ce qui est une injustice inacceptableDr OBIO. O. MATHIAS ANALISTE POLITIQUE ET ECONOMIQUE, RCI, 12 MARS 2019

Sommet de la Cen- Sad à N’Djamena // Le message de Sa Majesté le Roi Mohamed VI

samedi, 13 avril 2019 21:14 Written by

Sa Majesté le Roi, Que Dieu l'Assiste, adresse un message à la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats sahélo-sahariens, qui se tient ce samedi 13 avril à N'Djamena: "Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons. Excellence Monsieur Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad et Président en exercice de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens ;
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres ;
Excellences Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi, en premier lieu, d’exprimer à Mon frère Son Excellence Monsieur Idriss Deby Itno, Mes vives félicitations pour l’organisation de ce Sommet extraordinaire. Que cette rencontre ait précisément lieu à Ndjamena constitue un symbole particulier. C’est en effet ici que notre Communauté a connu, en 2013, une mutation majeure, en substituant à une "Communauté de lutte contre la désertification, la sécheresse et les changements climatiques", un ensemble dédié à la promotion de la coopération, du développement durable, de la préservation et la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, de la promotion du dialogue politique et la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée dans toutes ses formes.Cette transformation de notre Communauté, née d’une détermination partagée, visait à l’adapter aux défis auxquels nous sommes confrontés. Elle traduisait une volonté commune de nous rassembler.
21 ans après sa création, notre Communauté opère une mue et retrouve une pertinence nouvelle. De toutes les Communautés Economiques Régionales reconnues par l’Union Africaine, la CEN-SAD a la particularité d’être transrégionale.C’est dire si elle porte en elle l’idée même de rassemblement. Au-delà des particularités géographiques et climatiques de l’espace sahélo-saharien unissant ses Etats membres, la CEN-SAD se rejoint, désormais, autour de défis partagés et de fondamentaux communs de sécurité collective et de co-développement durable et inclusif. La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens est, également, un important gisement de richesse et de développement. Avec un PIB dépassant les 1.000 milliards de dollars et une population de quelque 600 millions d’habitants, la zone sahélo-saharienne recèle des ressources naturelles substantielles, un potentiel de complémentarités et d’économies d’échelle ainsi qu’un réservoir de croissance important. Ainsi, la CEN-SAD se dote des outils qui lui permettront de contribuer activement aux processus d’intégration régionale et continentale. Telle est sa raison d’être ; tel est l’esprit qui doit présider lors de nos travaux et de notre action.
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs,
Ce repositionnement continental de notre Communauté nécessite la conjugaison de tous les efforts, afin que se mettent en œuvre les dispositions du Traité révisé et que notre groupement avance sur la voie d’une intégration régionale réelle.
A cet égard, et tenant compte de cet objectif stratégique, les orientations suivantes doivent guider notre action :- Le renforcement de l’efficacité et de l’efficience des organes exécutifs de notre Communauté, conformément aux orientations de la Conférence sur la restructuration du Secrétariat Exécutif. - La mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de la CEN-SAD, notamment le Conseil Permanent de Paix et de Sécurité et le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable ;- L’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes ;- La mise en œuvre effective de la stratégie de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ;- L’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050) ;- L’élaboration d’une politique commune sur la sécurité des frontières et l’adoption d’un plan d’action opérationnel. Ces mesures permettront de conforter le rôle de notre communauté en tant qu’interlocuteur privilégié pour la résolution des crises sévissant dans notre espace, dans le cadre d’une approche complémentaire avec les autres Communautés Economiques Régionales, l’Union Africaine, l’ONU, l’Union Européenne et les autres parties prenantes. L’action de la CEN-SAD en matière de maintien de la paix et de la sécurité dans l’espace sahélo-saharien devrait être sous-tendue par les principes du respect de la souveraineté des Etats, de leur intégrité territoriale et de non-ingérence dans leurs affaires intérieures, et, corrélativement, par les voies privilégiées du dialogue, de la médiation, des bons offices et de la diplomatie préventive. Consolidées par un système éducatif rénové et orienté vers la créativité et l’épanouissement du capital humain, les mesures précitées sont le gage de la protection de nos générations présentes et futures.
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs,Partant de ses principes fondamentaux et convictions profondes, le Royaume du Maroc reste disposé à partager, avec les Etats africains membres de la CEN-SAD, son expérience en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ; elle repose sur le triptyque défini par le sécuritaire, le religieux et la lutte contre la précarité et la pauvreté, et cette bataille ne peut être remportée effectivement que par la coopération sincère et responsable de tous les acteurs concernés. Pour ce faire, nous devons mettre à la disposition de notre Organisation des moyens à la hauteur des ambitions et missions que nous lui assignons. Il est impératif que nous puissions tous doter la CEN-SAD des contributions nationales au budget. Dès lors, il nous appartient de donner un nouvel élan à notre organisation. Ce nouveau souffle suppose, nécessairement, mais non exclusivement, l’instauration de règles de bonne gouvernance. Le Royaume du Maroc a toujours œuvré pour l’édification de l’espace Sahélo-Saharien, en entretenant avec l’ensemble des pays membres des relations fraternelles fondées sur la coopération, la solidarité, le respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale. L’engagement du Maroc en matière de coopération sud-sud a pour objectif de poser les jalons d’une intégration, favorable aux investissements, aux échanges et axée sur le co-développement. Dans ce dessein, le Maroc a œuvré activement à la mise en place d’un réseau d’acteurs, associant à la fois le secteur privé et la société civile. Cette politique s’est traduite concrètement par la création de trois commissions dédiées respectivement à la région du Sahel, à la région du bassin du Congo, et aux Etats insulaires ; ainsi que par l’initiative « triple A » pour l’adaptation de l’agriculture africaine. A cet effet, Je renouvelle l’engagement du Royaume du Maroc à donner un nouvel élan à la CEN-SAD, en tant que Communauté Economique Régionale de l’Union Africaine, et Je suis favorable au renforcement de son action en faveur de la paix, de la stabilité et du développement de l’espace sahélo-saharien. Notre plus grand défi commun demeure d’offrir à nos pays et nos populations, un espace de sécurité, de stabilité, de prospérité et de développement. Unissons-nous pour le bien de nos peuples et de notre Continent, l’Afrique.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh".  Source : Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale

Sommet de la Cen-sad à N’djamena// Le Maroc obtient le secrétariat exécutif adjoint

samedi, 13 avril 2019 20:44 Written by

Selon une note du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale marocain, « Le Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États sahélo_sahariens, qui se tient ce samedi à N'Djamena, a acté trois décisions importantes dans le cadre de la revitalisation et de la restructuration de la Cen_Sad » Par ailleurs, la déclaration finale, adoptée à l'issue du sommet, indique que « La conférence a décidé la nomination au poste de secrétaire exécutif et de son adjoint, pour un mandat de quatre (4) ans, de deux hauts cadres respectivement du Niger et du Royaume du Maroc dont les noms seront communiqués par les pays concernés au président en exercice du Cen-Sad » Ainsi, le Sommet a décidé de confier au Maroc le poste nouvellement créé de Secrétaire exécutif-adjoint de la communauté Cen-Sad, pour un mandat de 4 ans. Pour sa part, le Niger est reconduit au poste de secrétaire exécutif qu’il occupait déjà. Enfin, le Sommet a décidé de transférer provisoirement le siège du Secrétariat de l’Organisation de Tripoli vers N'Djamena. Nous y reviendrons.

Ayoko Mensah

 légende photo:  Sa Majesté Mohamed Vi   dans une  diplomatie  gagnante

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