Politique (308)
Préservation de la paix sociale à Gagnoa// Hamed Bakayoko sollicite l’implication de la jeunesse
vendredi, 28 août 2020 17:08 Written by ossey84En visite à Gagnoa, le 28 août 2020, le Premier Ministre, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a exhorté les jeunes de Gagnoa, région du Gôh, à s’impliquer dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale. Hamed Bakayoko a exhorté les jeunes à préserver la concorde et le vivre-ensemble. Il les a invités à renoncer à la violence, à la haine et à l’intolérance. « Je vous investis tous d’une mission, celle d’être des acteurs de paix », a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement a indiqué que le défi de la jeunesse est d’œuvrer à l’union et la stabilité, gage de tout développement. Il a rappelé les actions de développement du gouvernement dans la région du Gôh. « Le taux d’électrification dans votre région a atteint 97%. 200 localités sur 206 ont été déjà électrifiées. Le gouvernement va porter ce taux à 100% en 2020 », a-t-il souligné. Selon lui, ce sont plus de 9 milliards de Fcfa qui ont été investis dans le secteur de la santé et plus de 2 500 jeunes qui ont bénéficié des programmes et projets d’emplois. Au cours de cette visite, le Premier Ministre a également salué la détermination et les actions des leaders communautaires, guides religieux, cadres et élus de Gagnoa à restaurer un climat de paix à Gagnoa. La visite du Premier Ministre intervient, après les vives tensions intercommunautaires qui ont secoué la région du Gôh, suite à des marches organisées, les 13 et 14 août 2020 pour protester contre la candidature du Président Alassane Ouattara. Après Gagnoa, le Premier Ministre s’est rendu à Divo (Lôh-Djiboua). Il est attendu à Daoukro (Iffou), le 29 août 2020. Ces visites de terrain pour la consolidation de la cohésion sociale ont débuté le 27 août à Bonoua(Sud-Comoé).
SOURCE : PRIMATURE Légende photo : M. Hamed Bakayoko, Premier ministre, ministre de la Défense avec des Chefs traditionnels et de communautés de Gagnoa
Présidentielle 2020 en Ci//Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne // « Que les prochaines élections se passent pacifiquement(…) »
mardi, 25 août 2020 22:28 Written by ossey84«Madame la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement, Monsieur le Vice-Président de la Cei, Chers collègues des Etats membres de l’Union européenne, Mesdames et messieurs les journalistes, Nous sommes réunis ce matin pour officialiser la contribution que l’Union européenne apporte au Projet d'Appui aux Elections en Côte d'Ivoire mis en œuvre par le PNUD. Organiser des élections, c’est comme cuisiner un plat pour sa famille ou des amis. Il faut avoir les bons ingrédients, puis savoir les préparer. S’il vous manque des ingrédients, même si vous savez bien cuisiner, le plat ne pourra pas être complètement réussi. Et si vous avez tous les ingrédients mais que vous ne savez pas les accommoder, le résultat sera aussi décevant. Un grand partenaire international comme l’Union européenne peut fournir quelques ingrédients pour la réussite des élections à venir, ou quelques savoir-faire pour les préparer : en apportant une expertise technique complémentaire à la CEI via le PNUD, en soutenant la société civile, et aussi en dialoguant avec l’ensemble des acteurs politiques de façon neutre. Mais ces ingrédients à eux seuls ne garantiront pas la réussite des élections et la satisfaction des citoyens ivoiriens. La réussite du scrutin du 31 octobre dépend avant tout des Ivoiriens. Nous ne soutenons pas un candidat, nous soutenons un processus, car nous, Union européenne – et j’ai à mes côtés les représentants des Etats membres représentés en Côte d’Ivoire – nous croyons profondément que l’élection est le meilleur moyen de désigner les gouvernants et qu’il est dans l’intérêt de tous – opposition comme gouvernement – que ce processus se passe bien et que les Ivoiriens aient confiance dans le résultat qui sera proclamé début novembre. C’est pour cela que l’une des actions que l’Union européenne a souhaité soutenir à travers son partenariat avec le PNUD vise à permettre sur un plan technique la publication des résultats provisoires bureau de vote par bureau de vote afin que chaque citoyen puisse vérifier que le résultat du dépouillement dans son propre bureau de vote est bien celui qui été pris en compte. Nous soutenons aussi la formation des agents électoraux, qui vont accueillir les électeurs dans les bureaux, mais aussi les campagnes de sensibilisation notamment en direction des femmes et des jeunes, car ce sont des acteurs importants de ces élections. En faisant cela, nous ne nous substituons pas à ce que la Côte d’Ivoire sait faire mais nous venons compléter, grâce à l’expertise de nos partenaires et amis du PNUD. Cette action s’inscrit dans une approche plus large. A côté de ce projet PACE, l’Union européenne soutient un ensemble d’actions menées par la société civile en faveur d’élection pacifiques et inclusives, notamment par des actions menées auprès des enseignants, des jeunes, des personnes en situation de handicap, par des formations de dessinateurs, de jeunes journalistes... Pourquoi l’Union européenne fait-elle cela ? Parce qu’elle a un intérêt partagé avec la Côte d’Ivoire : que les prochaines élections se passent pacifiquement et sans que leur résultat soit contesté. Et aujourd’hui, à près de deux mois du scrutin présidentiel, nous affirmons que nous avons toujours confiance dans la capacité des Ivoiriens à refuser la violence, à se parler et à faire des concessions mutuelles quand c’est nécessaire pour mener à bien ce cycle électoral dans la paix. Il n’y a pas de fatalité, il n’est écrit nulle part que les élections en Côte d’Ivoire doivent se passer violemment. Mais je le redis : notre appui à ce processus électoral n’est qu’une goutte d’eau par rapport à la responsabilité des acteurs ivoiriens. C’est sur cette note qui se veut positive que je voudrais passer la parole à Carol Flore-Smereczniak. Je vous remercie »
Source : Signature de la convention de contribution de l’Union européenne au Projet d’Appui aux Elections (Pace) . Allocution de Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne, Abidjan, le 25 août 2020
Politique //Processus électoral 2020 en Côte d’Ivoire// L’Ue apporte une contribution ciblée de plus 655 millions de Fcfa
mardi, 25 août 2020 21:57 Written by ossey84Laurent d’Ersu, chargé d’affaires de l’Union européenne, et Carol Flore-Smereczniak, représentante résidente du Pnud, ont signé, le mardi 25 août 2020 la convention de contribution de l’Union européenne au Projet d’Appui aux Elections (Pace), mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement. Ce projet a pour objectif principal d’accompagner la Commission électorale indépendante(Cei) et de soutenir les efforts nationaux en vue de l’organisation d’élections transparentes, crédibles et paisibles en Côte d’ivoire. L’appui de l’Union européenne, d’un montant de 656 millions de FCFA, vise spécifiquement à soutenir le renforcement de la communication à travers des campagnes de sensibilisation, destinées en particulier aux femmes et aux jeunes, sur les opérations électorales et la participation au processus électoral. La contribution de l’Ue servira également à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans l’organisation des grandes étapes du processus électoral. Cet appui porte aussi sur la transparence, pour permettre à la Cei de mieux communiquer sur les résultats, y compris par la publication des résultats provisoires bureau de vote par bureau de vote. L’appui de l’Ue au projet d’assistance technique électoral PACE s’inscrit dans une approche d’accompagnement du processus électoral dans son ensemble, qui inclut également un soutien important aux organisations de la société civile. Cela se traduit, par exemple, dans la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce afin de prévenir la violence électorale ainsi que par l’animation de plateformes de dialogue entre jeunes ou encore la formation de journalistes. Mis en œuvre par le PNUD, le Projet d’Appui aux Elections en Côte d’Ivoire est le cadre à travers lequel les partenaires au développement apportent leur soutien au processus électoral en Côte d’Ivoire. Le projet renforcera : (i) le dialogue et la prévention des conflits électoraux,(ii) la communication et l'information, (iii) le renforcement des capacités des acteurs électoraux et (iv) la mobilisation des ressources nécessaires. Source :
La Délégation de l’Ue en Côte d’Ivoire Légende photo :
Côte d’Ivoire-Politique// Face à la montée de la tension// Paris pourrait changer sa stratégie sur la Côte d’Ivoire
dimanche, 23 août 2020 18:24 Written by ossey84Après le tweet laconique de Sem Jobst Von Kirchman, ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Amesty International, une Ong international qui travaille sur les questions de violation de Droits de l’homme, a produit un rapport dense sur l’implication des microbes, pardon des enfants en conflit avec la loi dans les violences dans les manifestations organisées par les jeunes de l’opposition depuis environ deux semaines. Il n’en fallait pas plus pour que, Antonio Gutieres, Secrétaire général de l’Onu prenne position. « C’est un message clair et fort envoyé par la communauté internationale à Ouattara. Certainement sur la base du rapport documenté d’Amesty International. Les évènements du Mali vont amener la France à revoir sa stratégie ivoirienne et à privilégier les solutions consensuelles entre le Pouvoir et opposition pour des élections apaisées et transparentes. Les autres grands pays vont aligner leur position sur l’Onu. Il ne serait pas étonnant de revoir le Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa), bientôt à Abidjan, pour encourager le dialogue, même si l’urgence pour eux sera le Mali » nous a confié hier une source diplomatique basée à Abidjan. Aussi, il nous revient que l’Union Africaine ( Ua)pourrait s’aligner sur une éventuelle position de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest,( Cedeao). Aussi, nos sources ajoutent qu’après « ces déclarations de principes, il va falloir en venir à la realpolitik : l’état des forces sur le terrain. Ce qui se passe au Mali doit les ivoiriens ». Notons que depuis l’annonce du Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat, l’opposition ivoirienne et la société civile ont décidé d’organiser chaque jour et dans plusieurs localités des marches pacifiques de protestations. Réprimées par la police soutenue par des « microbes », selon un rapport de l’Ong Amesty international. Ces manifestations ont fait à Bonoua, Divo, Daoukro et Gagnoa au moins 5 morts et de nombreux blessés officiellement. Ainsi que de lourds dégâts matériels
Ayoko Mensah Légende photo : Les marches de protestation prennent de l’ampleur en Côte d’Ivoire
Sa Majesté le Roi VI// Discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône// « Nous mesurons l’ampleur de la crise et ses fâcheuses retombées sanitaires »
lundi, 03 août 2020 18:39 Written by ossey84Mercredi, 29 juillet, 2020 à 21:28Tétouan – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, mercredi, un Discours à la Nation à l’occasion du 21-ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,Cette année, la commémoration de la Fête du Trône coïncide avec l’Aïd Al-Adha, temps de sacrifice, de loyauté et d’attachement ferme au bon droit. Ce signe de bon augure porte à l’optimisme. Ces deux glorieuses célébrations sont l’occasion pour Moi d’adresser Mes vœux à tous les Marocains et de leur témoigner une nouvelle fois combien Ma grande affection et Ma constante considération à leur égard se fortifient encore chaque jour. C’est, en effet, par la force pérenne de ces liens et leur pleine réciprocité que nous faisons indissolublement corps, dans les heures fastes comme dans l’adversité. Ainsi, l’intérêt bienveillant que Je porte à la santé de chaque citoyen marocain et à la sécurité de sa famille est à l’aune de mes préoccupations à l’égard de mes propres enfants et de ma propre famille. Et cette sollicitude est particulièrement grande en ces temps difficiles de propagation de la pandémie du Covid-19 que traverse le Maroc, comme le reste du monde. Certes, en de pareilles circonstances, tout être humain est saisi d’effroi ou, du moins, d’inquiétude. Néanmoins, grâce aux mesures et aux décisions cruciales que Nous avons adoptées dès les premières manifestations de la pandémie au Maroc, nous nous sommes montrés confiants et optimistes. Ce n’est pas de gaieté de cœur que Nous avons choisi d’adopter une combinaison de résolutions difficiles, voire rudes parfois. Nous avons été guidés en cela par une double priorité : protéger les citoyens et agir dans l’intérêt supérieur de la Nation. A cet égard, Je tiens à adresser Mes remerciements et l’expression de Ma considération aux différents pouvoirs publics qui se sont dûment acquittés de leur mission en veillant à enrayer la prolifération de la pandémie. Je fais ici particulièrement référence au personnel de santé, notamment aux cadres médicaux et paramédicaux, civils et militaires, aux membres des Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, aux agents et auxiliaires d’autorité, à toutes les composantes de la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires, à la Protection civile, à l’ensemble des travailleurs impliqués dans la production et la distribution des denrées alimentaires, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui furent en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est pour Moi un sujet particulier de fierté de constater comment l’ensemble des Marocains et les forces vives de la Nation ont traversé cette conjoncture en manifestant un tel niveau de prise de conscience, de discipline et de réactivité positive, chacun remplissant avec sérieux et responsabilité le rôle qui lui incombe. Je salue aussi les citoyennes et les citoyens pour l’esprit solidaire et l’engagement responsable dont ils ont fait preuve pendant la période de confinement, tant sur le plan individuel que collectif et Je félicite notamment les acteurs de la société civile qui ont su prendre de louables initiatives. Nous avons en effet vécu des moments mémorables au cours desquels un bel esprit d’entraide et de volontariat prévalait entre voisins. Et c’est ainsi que des aides, du soutien et des orientations ont été soigneusement prodiguées aux personnes âgées et aux familles nécessiteuses. C’est une immense fierté et une légitime satisfaction que Nous ont également inspirées ces scènes émouvantes de grand patriotisme, où l’hymne national était chanté depuis les fenêtres des maisons, forces de l’ordre et citoyens communiant par des échanges de saluts.
Cher peuple,
Nous mesurons l’ampleur de la crise et ses fâcheuses retombées sanitaires, mais aussi économiques et sociales. De fait, les différents secteurs de production ont été profondément affectés, de même que les revenus des familles et le budget de l’Etat. C’est pourquoi Nous avons créé un Fonds spécial pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de la pandémie. Nous nous sommes d’ailleurs réjouis de l’enthousiasme spontané et de l’esprit constant de solidarité avec lesquels cette initiative a été accueillie. Une telle ferveur a permis la mobilisation de 33 milliards 700 millions de dirhams. Le total des dépenses engagées jusqu’à présent se monte à 24 milliards 650 millions de dirhams. Cette somme a permis le financement des mesures d’appui social et l’achat du matériel médical nécessaire. Par ailleurs, 5 milliards de dirhams seront affectés à la Caisse Centrale de Garantie, dans le cadre de la relance économique. En outre, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il appuie la résilience des secteurs touchés, qu’il préserve les emplois et soutienne le pouvoir d’achat des ménages restés sans moyens de subsistance. Malgré ces mesures et en dépit de nos efforts pour atténuer l’acuité de cette crise sanitaire, Je le dis en toute sincérité, les incidences seront rudes. Aussi, face aux signes de relâchement constatés, J’appelle à la vigilance, à la solidarité, au respect des mesures sanitaires et à l’élaboration d’un plan qui maintienne la nécessaire mobilisation et permette d’affronter, le cas échéant, une éventuelle seconde vague de la pandémie.
Cher peuple,
Notre travail ne consiste pas seulement à contrecarrer la pandémie. Il vise aussi à remédier à ses répercussions économiques et sociales dans le cadre d’une vision prospective globale mettant à profit les enseignements tirés de la période en cours. Cette crise a révélé la solidité des liens sociaux qui unissent les Marocains et elle a donné la pleine mesure de leur esprit solidaire et responsable. Toutefois, elle a également mis en évidence un certain nombre d’insuffisances qui touchent plus particulièrement le domaine social : comme la dépendance de certains secteurs aux aléas extérieurs, la taille du secteur informel et la faiblesse des réseaux de protection sociale, notamment à l’égard des franges de la population en situation de grande précarité. Ces constats ainsi mis en exergue, il nous appartient de saisir l’opportunité de redéfinir l’ordre des priorités, d’asseoir les bases d’une économie forte et compétitive et de construire un modèle social plus inclusif. Dans ce cadre, Nous engageons le gouvernement et les différents acteurs à concentrer leur attention et leur action sur les défis et les priorités que dicte cette nouvelle donne. Au premier chef, il importe d’initier un plan ambitieux de relance économique pour permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenu. Pour cela, il faut mobiliser tous les moyens disponibles en termes de financements, de dispositifs d’incitation et de mesures de solidarité, en vue d’accompagner les entreprises, essentiellement les petites et les moyennes qui constituent le maillon central du tissu économique national. Dans ce cadre, environ 120 milliards de dirhams seront injectés dans l’économie nationale, soit l’équivalent de 11% du PIB. Ce taux inscrit le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise. Nous avons estimé qu’un Fonds d’investissement stratégique devait être créé pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans une diversité de domaines. En sus de la participation de l’Etat, ce Fonds devra compter sur la coordination et la rationalisation des différents Fonds de financement. Afin de réunir les conditions de réussite de ce plan, Nous recommandons l’adhésion efficace et responsable du gouvernement, des acteurs sociaux et des opérateurs économiques, dans un cadre contractuel constructif qui sera à la hauteur des défis du moment et des attentes des Marocains. Par ailleurs, une réforme profonde du secteur public doit être lancée avec diligence pour corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et des entreprises publics, garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives et, in fine, rehausser leur efficience économique et sociale. À cette fin, Nous appelons à la création d’une Agence Nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics.
Cher peuple,
Tous les projets et toutes les initiatives que Nous engageons ont une double finalité complémentaire : la promotion du développement et l’instauration de la justice sociale et spatiale. Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société. Lors du Discours du Trône de l’année 2018, J’ai déjà appelé à une prompte refonte du dispositif de protection sociale, qui est encore marqué par un éparpillement des interventions et par un faible taux de couverture et d’efficacité. Aussi, Nous considérons que le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains. Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi. Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (Rsu). De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national. Par conséquent, Nous appelons le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale. Celle-ci devra inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale. A cette fin, il importe d’adopter une bonne gouvernance reposant sur un dialogue social constructif. Guidé par les principes de probité, de transparence, de droit et d’équité, ce dispositif devra prévenir tout dérapage ou toute instrumentalisation de ce noble projet sociétal à des fins politiques.
Cher peuple,
La prochaine étape exige de mutualiser les efforts de tous les Marocains, afin de relever les défis à venir. A ce propos, Je M’adresse à toutes les forces vives de la Nation : Je les engage à adhérer vigoureusement aux efforts déployés à l’échelle nationale pour dépasser la conjoncture actuelle et faire face à ses répercussions économiques et sociales. J’en appelle à leur patriotisme, à leur sens des responsabilités individuelles et collectives. Nous devons capitaliser les acquis engrangés en cette courte période pour renforcer les points forts révélés par les Marocains. Nous pourrons ainsi accélérer la cadence des réformes imposées par la conjoncture et saisir les opportunités favorables. Dès lors, nous jetterons des passerelles entre le passé et le présent, avançant ainsi dignement sur la trace de Nos prédécesseurs. A cet égard, Nous saluons, avec émotion et déférence, la mémoire immaculée de tous les grands hommes du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que tous les valeureux martyrs de la Nation. En cette circonstance, Nous rendons une nouvelle fois hommage à nos Forces Armées Royales et à nos Forces de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, en faveur de la défense de l’unité nationale et de la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays. “Allah n’impose à personne que selon ce qu’Il lui a donné, et Allah fera succéder l’aisance à la gêne”. Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.
Maroc//(L’entretien de Nasser BOURITA a été simultanément publié par le média suisse 24heures)Journalistes sous écoute ?// « Les accusations d’espionnage portées contre le Maroc sont infondées »
mercredi, 15 juillet 2020 18:31 Written by ossey84Amnesty International a affirmé que des journalistes marocains avaient été écoutés par les autorités.Rabat dément.Rien ne va plus entre le Maroc et Amnesty International. Le 22 juin dernier, l’ONG a affirmé que les autorités marocaines avaient eu recours aux services de l’entreprise israélienne de logiciels espions NSO Group pour placer sous surveillance des activistes et des journalistes de façon totalement illégale. Une accusation qui a engendré une réaction d’une ampleur inédite. La contrattaque est musclée. Rabat nie avoir utilisé le logiciel incriminé et dénonce le parti pris de l’ONG. Pour le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, il était impossible de laisser passer l’affaire sans réagir. Pourquoi réagissez-vous avec autant de véhémence aux accusations d’AmnestyInternational ?Parce que c’est énorme et totalement faux. Nous rejetons ces accusations sans équivoque. Loin d’être dans une dynamique de dialogue, ils ont mené une véritable campagne médiatique sur la base d’accusations infondées, induisant plusieurs médias et journalistes dans l’erreur. Ils ont tenté de faire le lien dans leur document entre le Maroc et NSO, or aucune évidence ne vient établir et prouver un quelconque lien. Et jusqu’à présent, les semaines passent sans qu’ils ne puissent étayer leurs dires par des données vérifiables ou des preuves. Ils affirment que seuls les États peuvent les téléphones en utilisant les réseaux qu’ils contrôlent via les opérateurs de téléphonie. Mais aujourd’hui, les appareils qui permettent d’imiter le signal des réseaux et de pirater les téléphones mobiles sont vendus en ligne. Il y a également le ton utilisé, dans leurs publications et leurs tweets.Nous ne pensons pas que le «name and shame» soit la meilleure manière de faire progresser les choses, si tenté soit-il que c’est là l’objectif. Mais la secrétaire générale par intérim a dit dans une lettre avoir répondu à votre requête…Le document qui nous a été adressé ne répond pas à nos questions. Ce que nous attendions, c’est un rapport détaillé étayant les allégations d’espionnage. Nous avons requis un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware, afin que les autorités marocaines compétentes puissent faire leur contre-enquête en bonne et due forme. Car tout un travail s’impose afin de comprendre comment le piratage a pu se faire. Si quelqu’un écoute nos citoyens, a fortiori quelqu’un d’externe, nous devons savoir de qui il s’agit. Aujourd’hui, force est de constater qu’Amnesty n’est pas en mesure d’apporter la moindre preuve. Et nous ne sommes pas les seuls à le dire. Le tribunal de Tel-Aviv a rejeté ce lundi la plainte déposée par Amnesty contre l’entrepriseNSO en justifiant cette décision par l’incapacité d’Amnesty à prouver que le logiciel était utilisé par leur gouvernement. Un autre cas où Amnesty parle sans preuves. Tout cela fait planer de sérieux doutes sur leur méthodologie. Et le Maroc ne cédera pas à ce chantage.Dans son dernier rapport, Amnesty prétend que votre réaction prouve que le Maroc n’est pas à l’aise de la liberté d’expression…Une telle déclaration balaie d’un revers de la main plus de deux décennies d’acquis en matière de droits de l’homme, reconnus par tous, et d’édification d’institutions et de consolidation de bonnes pratiques pour nous classer dans la même catégorie que des pays qui ont commis de véritables atrocités envers leurs propres populations. Cette déclaration fait également fi des autorités du pays, de sa société civile et de ses citoyens. Quiconque connaît la réalité marocaine de près sait que le Maroc n’a pas de problème avec la liberté d’expression. Nous nous enorgueillissons du dynamisme de notre société civile et notre pays a fait de son développement une politique d’État. Et ça, il faut le reconnaître. Et il faut souligner que pour la seule année 2020, Amnesty a publié en toute liberté sept rapports tendancieux sur le Maroc, sans compter les quelque 72 autres documents qui nous ont été ouvertement défavorables, sans que cela ne suscite de réactions des autorités. Nous n’attendons pas d’être ménagés, encore moins flattés, mais les réformes entreprises par le Maroc dans le domaine des droits de l’homme ont été empreintes de courage et d’ouverture. Aujourd’hui, Amnesty International dit que le royaume est en train de mener une campagne contre elle pour la décrédibiliser…Nous n’avons fait que demander des preuves, ou des excuses. Nous pensons qu’au fond, Amnesty n’a pas les intérêts du Maroc à cœur, ni ceux de ses citoyens ou de ses institutions. Amnesty est-elle la seule organisation dont les rapports vous dérangent ? Le Maroc n’est pas dans cette logique de fermer la porte aux rapports qui soi-disant nous feraient grincer des dents. Notre pays n’est ni allergique aux rapports d’organismes internationaux ni à l’interaction. Nous sommes soumis à des examens périodiques de la part de l’ONU, et parfois de manière volontaire car nous croyons que cette interaction est susceptible de nous faire avancer, de rectifier les choses qui doivent l’être. Notre trajectoire n’est pas parfaite mais nous avançons sereinement par rapport aux attentes de nos citoyens. Cependant, le Maroc est en droit de souhaiter une interaction fondée sur le respect, et c’est ce que nous exigeons d’Amnesty. Nous avons été contraints de le redemander en 2014 et encore aujourd’hui. Amnesty s’est permis de faire des raccourcis et d’annoncer des conclusions tranchées, de les « packager » dans une histoire supposée d’espionnage de manière à ce que ça soit attractif pour les médias. Il aurait été souhaitable d’ailleurs que les médias prennent un peu de recul en regard des rapports de cette organisation. Faut-il rappeler que de telles accusations touchent à la fois à la sécurité nationale d’un État et aux libertés individuelles de ses citoyens? Cette double dimension impose moult précautions et de la nuance dans le propos. Nous reprochons à Amnesty d’avoir failli au devoir de neutralité et d’objectivité et d’avoir péché par manque de professionnalisme.
Source : Tribune de Genève14/07/2020Par Alain JOURDAN
Affaire Bakayoko- Vice media Côte-d’Ivoire// Ibrahim Magassa identifié comme le corbeau….
dimanche, 12 juillet 2020 22:09 Written by ossey84Pour être plus précis, l’article a été publié pour la première fois le 13 décembre 2019 par MONDIAAL NIEUWS (site internet belge) ; une autre publication suit dès le 3 Janvier 2020 au Nigeria cette fois-ci dans le journal PREMIUM TIMES et le même jour au Pays-Bas sur le site internet ONE WORLD. Dans aucune de ces publications il n’est fait référence à Hamed BAKAYOKO comme étant un personnage malveillant ou pire un narcotrafiquant. En mai 2020, les investigateurs BAUWENS et IBEKWE reviennent à la charge et contactent à nouveau Issiaka NGUESSAN pour lui demander de « revoir » ensemble l’article de décembre 2019 en vue de produire une nouvelle version ; ce dernier rejette totalement la proposition, du moins, tant que les sommes qui lui sont dues ne lui sont pas payées. Il n’en reste que la suite est connue : un article à grand bruit parait sur Internet, et dont la véracité du contenu sera débattue au tribunal de grande instance d’Abidjan. C’est le fait que l’article « rénové » fasse mention de sources issues du renseignement américain et français qui a fait hausser les sourcils à Paris et Washington. Très vite l’ambassade des États-Unis à Abidjan, puis l’Ambassadeur de France à Abidjan se sont fendus de communiqués laconiques indiquant qu’ils n’avaient aucuns griefs particuliers contre la stratégie et les acteurs de la lutte contre la drogue au sein de l’appareil sécuritaire ivoirien, sans pour autant mentionner Hamed BAKAYOKO. Néanmoins, en sourdine, les communautés du renseignement américaines et européennes chargées de surveiller comme du lait sur le feu la géopolitique interne des États africains ne bruissent plus que de ça : qui est donc à la base de la possible machination ? Qui les a cités dans cette enquête de la paire BAUWENS et IBEKWE ?
A qui profite le crime ? Qui en est l’auteur ?
Le 2 mai 2020, feu le premier ministre Amadou GON COULIBALY est évacué précipitamment en France suite à des problèmes cardiaques. Un communiqué de la Présidence de la République informe les ivoiriens de la situation et l’intérim de la primature est confié au Ministre d’État, Ministre de la Défense, Hamed BAKAYOKO. Les réseaux sociaux s’affolent, les rumeurs vont bon train : quel est l’état de santé réel de Amadou GON COULIBALY ? Va-t-il revenir ? Sera-t-il toujours le candidat du RDHP pour les Présidentielles d’octobre ? Hamed BAKAYOKO va-t- il profiter de la situation pour faire un coup d’État institutionnel et s’imposer comme le candidat ? En tout cas des proches de feu Amadou GON COULIBALY sont inquiets. Pour beaucoup, cette situation est une catastrophe pour leurs projets d’avenir. Il se dit dans cette communauté du renseignement que les services disposent d’une preuve irréfutable de l’intervention opportune d’un conseiller de feu Amadou GON COULIBAY dans le revirement de la paire BAUWENS et IBEKWE . L’adage dit que l’on peut simplement regarder à qui profite le crime pour souvent trouver en trouver l’auteur… Le nom qui revient constamment, bien que discrètement sur les lèvres est celui de Ibrahim MAGASSA. Né en 1980, ce très puissant homme d’affaire, dirige ALGEST CONSULTING. Il est en quelques années devenu le conseiller financier de Amadou GON COULIBAY. On dit aussi de lui qu’il était en charge de la collecte de fonds pour le financement de la campagne du candidat GON COULIBALY. À ce titre, il est impliqué dans tous les dossiers de la primature. Tantôt en tant que conseiller, tantôt en tant qu’arrangeur financier ou encore en tant qu’intermédiaire. Un homme riche et influent, travaillant directement dans l’ombre pour celui qui était jusqu’au 2 mai 2020, le 2e homme le plus puissant du pays. Mais la route sur le chemin du pouvoir n’a pas été de toute agité pour ce jeune premier ; on se souvient encore qu’il était sorti de prison en décembre 2012 suite à une grâce présidentielle accordée par Alassane OUATTARA. En effet Ibrahim MAGASSA était tombé dans les mailles des filets de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) un an plus tôt, et maintenu en détention à la demande du Ministre de l’Intérieur de l’époque… Hamed BAKAYOKO. Il était détenu à la MACA sous le chef d’atteinte à l’autorité́ de l’État et criait à qui voulait l’entendre qu’il était victime d’un abus du Ministre.Ibrahim MAGASSA, on peut s’en douter, était ressorti de cette expérience très amer contre Hamed BAKAYOKO. D’ailleurs il avait même témoigné dans le rapport 2013 de Amnesty International : « On m’a interrogé́ plus de dix fois (dix minutes à chaque fois) et on me demandait de communiquer des informations sur des personnes de l’ancienne administration [celle de Laurent GBAGBO]. Malgré́ mes demandes, ils ont refusé́ de me faire assister par un avocat et par mon ambassade. ». Inculpé d’atteinte à l’autorité de l’État le 17 avril 2012, il n’avait toujours pas été entendu sur le fond par un juge lorsque la délégation d’Amnesty International l’a rencontré à la MACA en octobre 2012. Est-ce pour cela que son nom revient sur les lèvres de tous les enquêteurs ? Est-ce Ibrahim MAGASSA qui a offert la maison (située à Courtrai, en Belgique) dans laquelle Daan BAUWENS, le journaliste Belge a récemment aménagé le 27 mai 2020 ?
Si oui, en échange de quoi ?
Source : https://www.connectionivoirienne.net/
Succession de Ouattara // Patrick Achi favori de la France
samedi, 11 juillet 2020 08:59 Written by ossey84Se présentera ? Se présentera pas ? Les observateurs s’interrogent sur ce qu’Alassane Ouattara fera désormais qu’Amadou Gon Coulibaly, son dauphin désigné, est décédé. En Côte d’Ivoire et à l’étranger. Si l’on en croit Pascal Airault, journaliste au quotidien français L’Opinion, ancien de Jeune Afrique, la France et les pays occidentaux expriment déjà, mezza voce, leurs préférences. Et leur chouchou, c’est Patrick Achi. “Il est apprécié à l’Elysée et au Quai d’Orsay où on loue sa capacité à faire avancer les dossiers bilatéraux”, révèle Pascal Airault. En gros, il défend bien les intérêts français, “alors que d’autres prétendants sont plus attirés par les sirènes chinoises”. Selon les confidences d’un proche de Ouattara, Achi pourrait être assez rapidement nommé Premier ministre avant d’être investi candidat du RHDP. Est-ce si probable que cela ? Pascal Airault évoque pudiquement “l’équation culturelle et religieuse”. Très clairement, le RDR historique acceptera-t-il un métis attié/breton, un “Sudiste chrétien” pour porter ses couleurs ? Hamed Bakayoko correspond plus au portrait-robot “sociologique” du candidat RHDP. Mais il serait mal vu par les chancelleries occidentales. « Paris et Washington seront vent debout si le président le choisit. Ce sera aussi un signe qu’il s’est émancipé de Paris », affirme une source française interrogée par le journaliste de L’Opinion. Sans donner plus de détails… En tout cas, Hamed Bakayoko - présenté par Pascal Airault comme un affairiste qui aurait “récupéré” les affaires des pro-Gbagbo après avril 2011 plutôt que comme un bâtisseur - aurait la préférence de la Première Dame, Dominique Ouattara. Mais pas des proches d’Amadou Gon Coulibaly et d’Adama Bictogo. Est-ce pour cette raison que ce dernier a pris les devants pour proposer une configuration dans laquelle Alassane Ouattara lui-même défendrait les couleurs de sa formation politique ? L’avenir le dira.
Théophile Kouamouo
Source: opera.com
Adzopé /Patrick Achi, Président du Conseil régional de la Mé// « Notre population sera éternellement reconnaissante au Président de la République »
lundi, 22 juin 2020 16:13 Written by ossey84Patrick Achi, ministre Secrétaire général de la présidence a pris part ce jour aux côtés des ministres, Sėka Séka Joseph et Abdourahamane Cissé au lancement des travaux d'extension du réseau électrique d'Adzopé. Il a à l'occasion de cette cérémonie qui s'est tenue dans le quartier d'Amapketabois rendu hommage au chef de l'Etat pour toutes les actions de développement dont bénéficient sa ville natale. Patrick Achi a affirmé que les promesses du Président de la République ne sont jamais des paroles vaines. «Aujourd'hui encore nous sommes témoins que les promesses qu'il a faites sont tenues. Par-delà lui, les promesses que nous-mêmes avons faites sont tenues, » a ajouté, le ministre Secrétaire général de la présidence. «C'est à travers cela que la politique prend un sens. Ce qui donne un sens à la politique c’est de pouvoir donner aux populations un cadre de vie qui soit compatible avec ce qu'on espérait de une vie décente, » a-t-il poursuivi. Tout en avouant qu'Adzopé a été l'un des bénéficiaires du programme de développement du Président Ouattara, Patrick Achi lui a rassuré que sa population lui sera éternellement reconnaissante et fidèle. «Sachez que notre population sera éternellement reconnaissante et fidèle au Président de la République mais également au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Et elle saura leur rendre au centuple le moment, le 31 octobre prochain, bien plus et bien au-delà. (…) C'est une population qui est comblée par tout ce qui a été déjà mais également par ce que vous venez faire aujourd'hui(…)» a soutenu le Président du Conseil régional de la Mé. Il a également mentionné que tous les programmes qui sont mis en œuvre par le Gouvernement, c'est pour améliorer le bien- être et la vie des populations. Les travaux d'extension du réseau électrique concernent le quartier d'Amapketabois. Patrick Achi a indiqué que les questions comme l’éducation, la santé ainsi que l'eau et l'électricité sont parmi les biens essentiels sans lesquels la vie des populations peut devenir un calvaire quelque fois un cauchemar. Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a donné des indicateurs sur le niveau d’électrification du pays, à l’occasion du lancement desdits travaux d’extension du réseau électrique au profit de 5 000 habitants d’ Adzopé soit environ 10% de la population de cette cité. « A fin 2020, nous avons un taux de couverture, en Côte d'Ivoire, qui est de 73% contre 33% en 2011 et l’objectif est d’arriver à la fin de l’année 2020 à un taux de 80% », a dit M. Abdourahmane Cissé à la presse, en marge de l’événement. Ces travaux d’extension électriques devraient permettre de fournir du courant à quatre principaux quartiers d’Adzopé et de créer une ligne haute tension qui acheminera de l’énergie à la zone industrielle de cette ville. Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a fait savoir qu'à fin 2020, toutes les localités d’Adzopé seront électrifiées, conformément à l’ambition du gouvernement d’électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants. Pour permettre aux différentes couches sociales d’accéder à l’électricité, l’Etat de Côte d'Ivoire a développé le Programme électricité pour tous (Pept), visant sur la période 2019-2020 quelque 400 000 branchements au réseau électrique. Ce programme permet aux populations de payer 1000 Fcfa en vue de leur branchement au réseau électrique et le reliquat des 150 000 Fcfa, nécessaires pour acquérir le compteur, est échelonné sur dix ans. De janvier 2019 à mai 2020, ce sont plus de 290 000 ménages qui ont bénéficié du Pept, un chiffre auquel s’ajoutent 565 000 bénéficiaires de 2014 à 2018. Selon M. Cissé, aujourd'hui, l’on compte plus de 5 millions de ménages qui ont bénéficié du Pept. En outre, de janvier 2019 à ce jour, ce sont 1,150 million de ménages en Côte d'Ivoire qui ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif du prix d’électricité notamment pour les ménages les plus défavorisés, a-t-il fait remarquer. Le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, fils de la région et président du Conseil régional, s’est félicité du lancement de ces travaux d’extension du réseau électrique et des projets de l’Etat qui devraient permettre une couverture totale de la région d’ici à fin 2020.Dans le même élan, le ministre de l'Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, lui aussi fils de la région, a salué ces projets d'électrification qui apportent le développement et la sécurité à travers le pays.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le ministre secrétaire général de la Présidence, salut les promesses tenues par le Président Ouattara
Boundiali / Mariatou Koné/ Bilan économique et social du Rhdp// «Il est éloquent et incontestable »
dimanche, 14 juin 2020 15:40 Written by ossey84La Ministre Mariatou Koné, Directrice Exécutive Adjointe du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Maire de la commune de Boundiali a initié depuis le début de la révision de la liste électorale, l’opération « Remuer la Bagoué ». Cette opération consiste à exhorter les populations de la région de la Bagoué et les militants du RHDP à s’inscrire massivement sur la liste électorale. Au cours d’une campagne de sensibilisation au centre culturel de Boundiali, le vendredi dernier, elle a appelé à l’union des filles et fils de la région pour quadriller le territoire régional et mobiliser le maximum de personnes afin de garantir la victoire du candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. « La force du balai réside dans l’assemblage et l’union des brindilles. En nous inscrivant massivement sur la liste électorale, en nous rendant massivement aux urnes le jour du vote, nous construirons la victoire du RHDP », à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a dit Mariatou Koné aux militants. Poursuivant, elle a souligné que « nous sommes convaincus que la victoire est à notre portée surtout avec un bilan de développement économique et social éloquent et incontestable ». La Commission électorale ivoirienne (Cei) a lancé officiellement, mercredi à Abidjan, l'opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs. Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d'Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l'étranger. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. Charles Kader Légende photo : La ministre Koné Mariatou, Maire de la Commune de Boundiali
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Yopougon : « Affaire déchargement de riz dans un magasin King Kash par un camion D32 »// Les explications de la Socomci qui lave le Minader de tout soupçon
samedi, 11 avril 2020 19:16 Written by ossey84L’affaire fait grand bruit depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et site d’informations : Un véhicule de type Tata, immatriculé D 32 389 était en train de livrer du riz comme d’ordinaire à des supermarchés appartenant à Cdci/ King Cash au quartier Toits- rouge de Yopougon. Ce qui a vite fait dire à certaines personnes que les dons fait à l’Etat dans le cadre de la solidarité contre le Covid-19, était en train d’être détournés. C’était le jeudi 09 avril 2020. Face à la tournure que prenaient les choses, la direction des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement a fait une mise au point. Ce pour tout clarifier. Non sans rappeler un rappel chronologique des faits. Dans le cadre de l'amélioration de la productivité et de la commercialisation du riz en Côte d'Ivoire et surtout pour l'accompagnement de ceux qui opèrent dans ce secteur, l'État ivoirien a signé un accord cadre avec des opérateurs privés. Des leaders de pool tels que Ganlogis au sud-ouest, Oriane Industries dans le district des montagnes, Amc dans l'Iffou, Ldc-Louis Dreyfus au nord... Ainsi à travers ses usines de transformation de riz brut en riz consommable notamment les usines 5t/h installées par l'État dans les différentes régions, les leaders privés du secteur exploitent ces unités. Dans le cadre du renforcement de ces structures, l'État les a dotées en 2017 de véhicules de transport afin qu'elles acheminent leurs productions vers ces usines de transformation et leurs différents partenaires. Ces structures commercialisent leurs produits sur le marché notamment avec les magasins avec lesquels elles ont un partenariat d'affaires. C'est dans ce cadre que ces véhicules mis à la disposition de ces leaders du secteur sont exploités. Ce ne sont dons pas des dons de l'État détournés. Mieux le ministère de l'agriculture et du développement rural n’a pas en charge la gestion du riz. Il est du ressort de l’Aderiz qui dépend lui du ministère chargé de la promotion de la riziculture. La directrice des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement explique tout: «La présence de ce camion au supermarché “King cash” de Yopougon Toits-rouge est dans le cadre d’une livraison normale de Socomci à son réseau de distribution et d’achat. Ce sont nos camions qui nous ont été cédés avec contrat précis par l’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par le ministère de l’Agriculture. Et ce, dans l’exécution d’un contrat de cession d’actifs mobiliers et immobiliers de l’ex-Ondr du ministère de l’agriculture, devenu Adr. Alors il s’agit, depuis 2012 de la réalisation d’un projet du gouvernement pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz avec un contrat avec 30 unités de transformation de riz dans les 10 zones crées par le gouvernement. Le ministère de l’Agriculture a alors dans le cadre de cette cession cédé ses véhicules (camions) aux différents acteurs en raison de 4 véhicules par usines et nous Socomci avons 4 usines de production de riz à Boundiali, Ferkéssédougou, Korhogo et Niakaramadougou. Ce qui nous fait 16 camions que l’Etat nous a cédés ». Elle explique, toujours: «Le problème qui se pose, aujourd’hui avec les publications des réseaux sociaux, c’est que l’on voit encore la plaque jaune de l’Etat sur nos camions. Nous, au niveau de la Socomci, avons fait les démarches administratives pour la mutation de propriété et le changement des plaques des camions que l’État, nous a cédés à la suite d’un contrat signé en bonne et due forme. En un mot, les camions n’appartiennent plus au ministère de l’Agriculture mais à Socomci. Présentement, c’est le changement de plaques, lancé depuis 2017 qui tarde ce n’est pas de notre faute…». Elle ajoute que : « il ne s’agit pas de dons détournés et vendus à qui que ce soit. Ce sont nos produits et notre marque. Nous sommes en contrat de fourniture de riz avec Cdci depuis 2017. L’Etat a cédé ses véhicules et le seul problème c’est le processus du changement des plaques d’immatriculation en cours qui prend du retard ». Elle a annoncé un communiqué conjoint des différents partenaires: Toute la confusion est due simplement à un retard de changement de plaques d’immatriculation de véhicules sortis du patrimoine de l’Etat dans le cadre d’un contrat de cession des actifs industriels.
Ayoko Mensah
Légende photo : Des photos prises par des internautes lors du déchargement et qui ont failli mettre le feu…
Yopougon : « Affaire déchargement de riz dans un magasin King Kash par un camion D32 »// Les explications de la Socomci qui lave le Minader de tout soupçon
samedi, 11 avril 2020 19:16 Written by ossey84L’affaire fait grand bruit depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et site d’informations : Un véhicule de type Tata, immatriculé D 32 389 était en train de livrer du riz comme d’ordinaire à des supermarchés appartenant à Cdci/ King Cash au quartier Toits- rouge de Yopougon. Ce qui a vite fait dire à certaines personnes que les dons fait à l’Etat dans le cadre de la solidarité contre le Covid-19, était en train d’être détournés. C’était le jeudi 09 avril 2020. Face à la tournure que prenaient les choses, la direction des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement a fait une mise au point. Ce pour tout clarifier. Non sans rappeler un rappel chronologique des faits. Dans le cadre de l'amélioration de la productivité et de la commercialisation du riz en Côte d'Ivoire et surtout pour l'accompagnement de ceux qui opèrent dans ce secteur, l'État ivoirien a signé un accord cadre avec des opérateurs privés. Des leaders de pool tels que Ganlogis au sud-ouest, Oriane Industries dans le district des montagnes, Amc dans l'Iffou, Ldc-Louis Dreyfus au nord... Ainsi à travers ses usines de transformation de riz brut en riz consommable notamment les usines 5t/h installées par l'État dans les différentes régions, les leaders privés du secteur exploitent ces unités. Dans le cadre du renforcement de ces structures, l'État les a dotées en 2017 de véhicules de transport afin qu'elles acheminent leurs productions vers ces usines de transformation et leurs différents partenaires. Ces structures commercialisent leurs produits sur le marché notamment avec les magasins avec lesquels elles ont un partenariat d'affaires. C'est dans ce cadre que ces véhicules mis à la disposition de ces leaders du secteur sont exploités. Ce ne sont dons pas des dons de l'État détournés. Mieux le ministère de l'agriculture et du développement rural n’a pas en charge la gestion du riz. Il est du ressort de l’Aderiz qui dépend lui du ministère chargé de la promotion de la riziculture. La directrice des affaires financières de la Société de Commodités de Côte d’Ivoire-Socomci, propriétaire dudit camion de ravitaillement explique tout: «La présence de ce camion au supermarché “King cash” de Yopougon Toits-rouge est dans le cadre d’une livraison normale de Socomci à son réseau de distribution et d’achat. Ce sont nos camions qui nous ont été cédés avec contrat précis par l’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par le ministère de l’Agriculture. Et ce, dans l’exécution d’un contrat de cession d’actifs mobiliers et immobiliers de l’ex-Ondr du ministère de l’agriculture, devenu Adr. Alors il s’agit, depuis 2012 de la réalisation d’un projet du gouvernement pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz avec un contrat avec 30 unités de transformation de riz dans les 10 zones crées par le gouvernement. Le ministère de l’Agriculture a alors dans le cadre de cette cession cédé ses véhicules (camions) aux différents acteurs en raison de 4 véhicules par usines et nous Socomci avons 4 usines de production de riz à Boundiali, Ferkéssédougou, Korhogo et Niakaramadougou. Ce qui nous fait 16 camions que l’Etat nous a cédés ». Elle explique, toujours: «Le problème qui se pose, aujourd’hui avec les publications des réseaux sociaux, c’est que l’on voit encore la plaque jaune de l’Etat sur nos camions. Nous, au niveau de la Socomci, avons fait les démarches administratives pour la mutation de propriété et le changement des plaques des camions que l’État, nous a cédés à la suite d’un contrat signé en bonne et due forme. En un mot, les camions n’appartiennent plus au ministère de l’Agriculture mais à Socomci. Présentement, c’est le changement de plaques, lancé depuis 2017 qui tarde ce n’est pas de notre faute…». Elle ajoute que : « il ne s’agit pas de dons détournés et vendus à qui que ce soit. Ce sont nos produits et notre marque. Nous sommes en contrat de fourniture de riz avec Cdci depuis 2017. L’Etat a cédé ses véhicules et le seul problème c’est le processus du changement des plaques d’immatriculation en cours qui prend du retard ». Elle a annoncé un communiqué conjoint des différents partenaires: Toute la confusion est due simplement à un retard de changement de plaques d’immatriculation de véhicules sortis du patrimoine de l’Etat dans le cadre d’un contrat de cession des actifs industriels.
Ayoko Mensah
Légende photo : Des photos prises par des internautes lors du déchargement et qui ont failli mettre le feu…
Impacts du Covid-19 sur le secteur agricole// Kobenan Kouassi Adjoumani dresse un point détaillé
samedi, 11 avril 2020 16:47 Written by ossey84
« Il n’est pas sans intérêt de rappeler que l’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture qui représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et les deux tiers des emplois. C’est pourquoi, au sortir de la crise post-électorale, l’Etat a initié le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) pour redynamiser le secteur agricole avec plus de 3 000 milliards de F CFA d’investissements. A travers ce vaste programme, la Côte d’Ivoire a réussi à préserver sa sécurité alimentaire. En effet, de 2012 à 2019, la production vivrière a augmenté d’environ onze millions neuf cent mille (11 900 000) tonnes à environ dix-huit millions six cent mille (18 600 000) tonnes. De même, la production des cultures de rentes est passée d’environ cinq millions (5 000 000) tonnes en 2012 à environ sept millions neuf cent mille (7 900 000) tonnes en 2019. Ce sont ces importants acquis qui sont aujourd’hui menacés par le COVID-19.1- Impacts probables de la crise du COVID 19 sur les cultures vivrièresA partir de 2020, la mise en œuvre du PNIA devrait booster la production vivrière sur toute l’étendue du territoire national. Les récentes estimations de nos services, attestées par les principaux acteurs du secteur Vivrier, montrent que les productions issues des semis de 2019 permettront d’assurer notre sécurité alimentaire jusqu’aux prochaines récoltes. Cependant, si la crise sanitaire perdure, les stocks disponibles y compris les semences seront entièrement consommés.Ainsi, pour éviter une crise alimentaire, il faut prendre des mesures urgentes et des mesures post- COVID -19. A cet effet, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a annoncé cinquante (50) milliards de Francs CFA, pour soutenir le secteur Vivrier. 1.1. Au titre des dispositions urgentes à prendreCes dispositions urgentes et leur stratégie globale de mise en œuvre se résument comme suit :a) Acquérir des kits agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires, outillage agricole, etc.) ;b) Recenser les sites de production propices, avec une bonne répartition géographique sur le territoire national ;c) Distribuer les kits aux groupements de producteurs et à des producteurs individuels disposant de grandes superficies pouvant être mises en œuvre ;d) Appuyer le labour de certains sites de production avec l’utilisation des tracteurs ;e) Encadrer tous les producteurs pour s’assurer de l’effectivité de la production. Cet encadrement sera fait par ANADER ;f) Encadrer la récolte et la mise à marché des productions pour s’assurer qu’elles sont prioritairement consacrées à la consommation nationale. 1.2. Au titre des dispositions post COVID-19Il s’agit des mesures à prendre après la période du COVID-19 pour s’assurer de la non rupture de la production dans le cas où d’autres situations de crise devraient arriver. Il s’agit de : - L’aménagement des sites de production non pris en compte dans les mesures urgentes actuelles en systèmes d’irrigation ;- La construction d’infrastructures de stockage et la constitution d’une réserve alimentaire nationale ;- La vulgarisation du labour et des récoltes mécanisés.Ces mesures urgentes sont à prendre maintenant et à mettre en œuvre rapidement entre avril et juin 2020. Elles concernent le maïs, le manioc, le maraicher (piment, tomate, aubergine, oignon, gombo et aussi la laitue, la carotte, le chou et le concombre), l’igname, la banane plantain, et la production fruitière (mangue, ananas et banane dessert).2- Impacts probables de la crise du COVID 19 sur les cultures d’exportationAujourd’hui, avec la pandémie, tous les pays importateurs ont gelé leurs commandes.Pour pallier les effets néfastes du Covid-19 sur les exportations agricoles, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a annoncé deux cent cinquante (250) milliards de Francs CFA, pour soutenir l’ensemble des acteurs de ce secteur. 2.1. La filière AnacardeLa campagne de commercialisation du cajou a été officiellement ouverte le 6 février 2020, sur la base d’un prix minimum bord champ de 400 F CFA/kg, d’un prix CAF de référence de 1 300 USD/T, d’un niveau de Droit Unique de Sortie (DUS) réduit de 7% à 5% du prix CAF et d’une prévision de production de 800 000 tonnes de noix brutes de cajou.Cependant, ces mesures ont été contrariées par la pandémie du Covid-19 qui a conduit aujourd’hui à une paralysie quasi totale de l’activité économique mondiale, entrainant ainsi une importante baisse des prix internationaux se situant entre 900 et 1 100 USD/T, en dessous du prix minimum CAF. Des mesures urgentes doivent être prises pour permettre l’enlèvement des stocks de noix de cajou aux mains des producteurs.Ces mesures d’urgence se présentent comme suit :- Achats de 200 000 tonnes aux producteurs au prix de 400 F CFA/kg par le Conseil du Coton et de l’Anacarde et le Groupement d’Intérêt Economique GEPPA ;- Mise en place d’un mécanisme de subvention aux Exportateurs pour faire face à la baisse des prix internationaux imposée par le COVID-19 afin d’inciter tous les Exportateurs à reprendre les achats malgré la conjoncture. Ces mesures sont bénéfiques à plusieurs titres : D’une part, elles devraient permettre l’enlèvement rapide des noix de cajou aux mains des producteurs au prix minimum officiel avant le démarrage de la saison des pluies, un début structuration d’un nombre important de Coopératives de producteurs et d’Acheteurs. D’autre part, elles devraient permettre, à plus de 400 000 ménages défavorisés, de faire face aux difficultés financières accentuées par le COVID.19 et de répondre aux exigences sociales imminentes des fêtes de Pâques et du Ramadan. Notons que le succès de ces mesures est conditionné par leur mise en œuvre rapide et la surveillance stricte des frontières terrestres.2.2. La filière CotonL’évolution de la campagne indique que la production de coton graine pourrait atteindre un nouveau record de 510 000 tonnes. Au stade actuel, un volume de plus 450 000 tonnes est enregistré dans les usines de coton.A l’instar de la plupart des spéculations agricoles, le coton subit l’impact de la pandémie du COVID-19, qui se traduit par une baisse drastique des prix internationaux de la fibre, de difficultés d’exécution des contrats déjà signés et de surcharge des entrepôts.Bien qu’environ 60% de la production de fibre soit déjà vendu par anticipation, la difficulté réside dans les reports de livraison demandés par les clients internationaux en raison des effets du COVID-19. Les risques portent désormais sur la possibilité d’annulation des contrats par les clients si la situation ne s’améliore pas.Ainsi, il faut envisager le paiement du complément de subvention de prix aux producteurs et la prise en charge des effets du COVID-19 sur les prix internationaux.2.3. La filière Café - CacaoLa filière a anticipé en prenant des dispositions internes. Pour le moment, il n’y a pas de ruptures dans la commercialisation du café et du cacao. Cependant, la filière souhaite qu’une provision soit faite afin de pouvoir faire face à tout risque après juin 2020. Elle pourra compléter le montant de cette provision sur ressources propres.Pour la campagne intermédiaire, malgré la chute des cours internationaux, SEM le Président de la République a tenu à maintenir le prix d’achat bord champ à 825 Francs CFA le kilogramme, soit un effort supplémentaire de 200 Francs CFA/kilogramme pour soutenir les producteurs.2.4. Les filières Hévéa et Palmier à huile2.4.1. La filière HévéaLa production de caoutchouc naturelle en Côte d’Ivoire pour l’année 2019, ressort à un peu plus de 689 000 tonnes de caoutchouc sec. La totalité de cette production est exportée. Les principales destinations sont l’Europe (52%), l’Asie (30%), Amérique (11%). Les effets de la pandémie du COVID-19 se traduisent par des reports de contrats ou des reports d’embarquements ainsi que la chute drastique des cours mondiaux. Ces effets vont nécessairement impacter la trésorerie des entreprises et les revenus des producteurs.2.4.2. La filière Palmier à huileLa production d’huile de palme brute est estimée à plus de 535 000 tonnes en 2019. Pour la campagne en cours, les prix aux planteurs sont sensiblement à la baisse (44,32 FCFA/KG en avril contre 54,20 FCFA/kg en mars 2020). Cette baisse des revenus des producteurs, conjuguée à une stagnation des rendements, va provoquer un endettement des planteurs dans l’impossibilité de rembourser les crédits de campagne. Pour les filières Hévéa et Palmier à huile, les dispositions urgentes sont de :- soutenir les revenus des producteurs, pour les produits dont les exportations sont actuellement arrêtées ;- soutenir les usiniers à ce que les activités de leurs unités agro-industrielles ne soient pas interrompues.ConclusionLe Gouvernement Ivoirien fournit d’importants efforts pour atténuer les effets de la pandémie du COVID-19. Hormis les mesures fiscales, ce sont près de trois cent (300) milliards qui ont été dégagés par l’Etat pour soutenir le secteur agricole.Par ailleurs, le secteur agricole accompagne les actions du Gouvernement dans ses efforts. Ainsi, la filière Café Cacao a offert 65 millions de Francs CFA au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, dont quarante millions (40) de Francs CFA par le Conseil Café Cacao et vingt-cinq millions (25) de Francs CFA par le Groupement des Exportateurs Nationaux ».
Source : Ministère de l’agriculture et du développement rural
Maroc/ Diplomatie// La Côte d’Ivoire ouvre un consulat général à Laayoune
mercredi, 19 février 2020 20:41 Written by ossey84Le ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a inauguré le mardi dernier, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, un consulat général à Laayoune. Laayoune, faut-il le préciser est la ville la plus importante du Sahara Occidentale. Ce consulat est la cinquième représentation diplomatique inaugurée à Laayoune, après le consulat général de l’Union des Comores, ouvert en décembre 2019 ainsi que les consulats généraux du Gabon, de Sao Tomé et Principe et de la République centrafricaine, inaugurée en Janvier. Ayoko Mensah Légende photo : Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’étranger