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lundi 29 avril 2024
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Politique //Affaire-meeting-de-Gbagbo-menacé-a-Adzope// La vérité qui confond Monnet Leon et le Ppa-Ci..

mercredi, 07 décembre 2022 17:42 Written by

 Dans sa parution du mercredi 07 décembre un confrère affiche à sa Une « autorisation d’occupation du stade municipal d’Adzopé : Les courriers qui confondent le Rhdp ». Selon les informations en notre possession, le Parti des peuples africains (Ppa-ci) de l’ex-président Gbagbo est dans la manipulation. Les faits:
Dans un courrier en date du 08 novembre 2022, adressé aux autorités administratives de la ville d’Adzopé, le Ppa-ci demande une autorisation pour une manifestation publique le samedi 10 décembre 2022. Le 14 novembre 2022, la mairie d'Adzopé lui répond positivement.La demande est enregistrée sous le n°1453 du 08 novembre 2022 de Monsieur ABBE N'Cho Assi, président du comité d'organisation de la visite du Président du PPA CI dans la Mé nord.  En reponse , Kanga Konacon Conseiller Municipal, Officier d'État Civil délégué, au nom du Maire signe à l’article 1 de sa décision que: le comité d'organisation de la visite du Président du Ppa-ci dans la Mé nord est autorisé à animer un giga meeting le samedi 10 décembre 2022 à Adzopé.  Jamais il n’est fait mention du stade!
Voir courrier de la Mairie (en photo)Alors que le courrier du Rhdp en date du 05 décembre 2022, signé par Sanou Marcel, porte-parole des Élus Rhdp et des Secrétaires départementaux du Rhdp de la région de la Mé demande clairement le stade.
Voir courrier du Rhdp (en photo)Face à la polémique, le Préfet de la région de la Mé convoque les deux camps ce mardi 07 décembre 2022. Puis il sort les courriers en présence Marcel Sanon, députe Rhdp, porte-parole des élus de la Mé et Bony Beda ancien Depute, représentant le Ppa-ci. Bony Beda de du Ppa-ci de reconnaître clairement n’avoir pas demandé le stade et présente ses excuses. Informé, l’ex-ministre Monnet Leon Emmanuel a promis de produire un communiqué d’excuses. Depuis lors, le communiqué est attendu. 

Ayoko Mensah 

Interview//Le ministre Konaté Sidiki/ : Retour de Guillaume Soro au Rhdp, Ouattara et le Rhdp « Mon rôle, comment faire pour les calmer et de les ramener ensemble… »

mardi, 06 décembre 2022 17:04 Written by

 Du retour de Guillaume Soro au Rhdp, en passant à son départ et ses rapports avec ce dernier, le ministre   Konaté Sidiki parle…

Est- ce Ado qui dit qu’il est le père de fera la paix un jour avec Soro. La condition n’est- elle pas que Soro regagne le Rhdp… ?

Je serai heureux demain, si à mon réveil, je vois le Président Ouattara accueillir son fils   Soro Guillaume.  L’engagement politique, comme je le dis, mon propre fils peut décider demain, de ne pas militer au sein du Rhdp ; mon parti.  Je ne vais pas le combattre pour ça.  Mais, il a été mon fils, il y a des liens mais une   rupture de confiance et il y a des blessures certes. Mon rôle, c’est de voir comment faire, pour   les calmer et de les ramener ensemble.

  Avez-vous des nouvelles de Guillaume Soro ?

Cela fait un temps que nous nous ne sommes parlés et vus. Mais je garde l’estime pour lui. Il n’est pas directement et physiquement en conflit avec moi. Même s’il y a des situations de conflit avec moi, nous mettons ça au -dessus de notre fraternité et notre amitié. Voire depuis son départ de la Côte d’Ivoire, nous n’avons pas eu de contacts physiques, téléphoniques… C’est sur les réseaux sociaux tout comme vous, que j’ai de ses nouvelles…

  Pourquoi vous ne l’avez pas suivi au Gps ? 

J’ai toujours voulu qu’il reste dans la grande famille du Rhdp.  Mais en politique, chacun fait son choix. Même votre enfant, il ne faut pas l’obliger à être dans le même parti politique que vous.  Il a estimé que son chemin s’arrêtait là et qu’il allait à la mise en place d’un nouveau parti politique.  A ce niveau, nous avons échangé longuement et profondément. Je respecte sa décision et lui a aussi respecté ma décision de rester au sein du Rhdp dans lequel je milite depuis une dizaine d’années. Mais cela n’enlève en rien en la considération que j’ai pour lui et c’est réciproque.  

Certains au Rhdp   vous qualifient de traite au sein du Rhdp … 

A commencer par le Président du parti, aucun responsable du Rhdp et aucune instance du parti, ne m’a appelé une fois pour me dire   que je suis traite à la cause du parti. Aucune institution ne m’a appelé pour me dire que je sabote ou que je suis contre le Rhdp. Connaissant le fait que j’ai réaffirmé mes liens fraternels, amicaux, syndicaux avec Guillaume et ma grande amitié avec Soro, d’aucun ne peuvent pas comprendre qu’on peut être amis et ne pas être d’accord sur une démarche.  Ils font de la juxtaposition.  Ils disent que si Soro est là-bas, Konaté est en train d’être avec lui. Certains font des déductions hâtives auxquelles je ne prête pas attention.  

Au niveau du Tourisme et de l’artisanat ?  

Nous avons commencé le programme de réhabilitation des infrastructures hôtelières de notre pays en. En 2008 sous le Président Gbagbo.Il s’agissait de    réhabiliter les sites hôteliers de l’ex- Sietho, plus spécifiquement. C’est dans ce cadre que nous avons réhabilité l’hôtel Ivoire qui est devenu le Sofitel Ivoire.  C’est un joyau pour tous et j’en suis fier. Il s’agissait de réhabiliter les hôteliers de l’ex- Sietho. Nous avons aussi réhabilité l’hôtel de Séguéla et de Katiola. Le programme c’est arrêté parce que nous devions allés aux élections. Au niveau de l’artisanat, nous avons un code de l’artisanat et les artisans peuvent se regrouper en faitières.  De plus en plus, ils travaillent avec le gouvernement   et apportent leurs contributions à l’Etat.  

Retranscrit par Bamba Mafoumgbé (Source : Brut Côte d’Ivoire)

   

Politique// Affaire visite de Gbagbo dans la Mé// Le Premier ministre Patrick Achi n’a jamais voulu empêcher cette visite

lundi, 05 décembre 2022 21:28 Written by

Au cours d’une conférence de presse prononcée hier, le ministre Koné Katina porte-parole du Ppa-CI a laissé croire que les auteurs d’actes de vandalisme sur les affiches de la visite du Président Laurent Gbagbo à Adzopé ‘’défendraient la cause du Premier ministre Patrick Achi’’.
Cette grave insinuation n’est point tolérable. En notre qualité d’élus de la région de la Mé, nous levons une vive protestation contre de tels propos. Le Premier ministre connu pour sa pondération, est trop occupé aux taches que lui a confiées le Président de la République Son Excellence Alassane Ouattara pour avoir une seconde à consacrer à de telles petitesses.
Le Premier ministre Patrick Achi ne voudra jamais empêcher le Président Laurent Gbagbo de visiter la Mé ou toute autre région de Côte d’Ivoire.


Nous ne comprenons pas cette insinuation du Ppa-CI qui a rappelé au cours de cette conférence de presse que « le Premier ministre Patrick Achi a été l’initiateur de la 5ème phase du dialogue politique dont les conclusions sont censées rassurer nos compatriotes quant à la volonté des acteurs politiques de travailler au renforcement de la cohésion sociale. Ses discours d’ouverture et de clôture de cette phase de dialogue, marqués par la pondération, avaient été salués par tous les participants à ce dialogue. »
Nous voulons rassurer l’opinion nationale et internationale que le Rhdp, son Président et le Premier ministre ne seront jamais opposés aux activités républicaines des partis politiques.
En notre qualité d’élus et donc en permanence sur le terrain, nous demandons au Ppa-ci de ramener le ministre Léon Monnet à la raison et à la sagesse. Ses propos belliqueux et ses défiances aux jeunes qui hier l’ont servi sans la moindre reconnaissance, ne sont pas de nature à entretenir la cohésion.
Nous invitons Monsieur Katina et la direction du Ppa-CI à faire preuve de bonne foi en revisualisant la vidéo dans laquelle monsieur Monnet révolte sciemment ceux qui l’ont fait hier. C’est cette vidéo insultante pour les populations qui a mis le feu aux poudres.
C’est dans un esprit républicain que les militants du Rhdp de la Mé avec à leur tête les élus, ont accueilli l’annonce de la visite du président du Ppa-CI à Adzopé.
Pour les élus et cadres du Rhdp de la Mé
Le porte-parole, Honorable Sanon Marcel

 

 

Gagnoa//Politique et réconciliation// Depuis Guiberoua, Blé Goudé pique ses détracteurs

dimanche, 04 décembre 2022 17:30 Written by

Comme annoncé à son retour en Côte d’Ivoire, Blé Goudé Charles, est depuis le samedi 02 Décembre 2022, dans le Goh.(Centre-ouest).Rapportent nos sources locales.
Toute la sous-préfecture de Guibéroua, à 27 km de Gagnoa, s’est mobilisée pour la circonstance, pour accueillir en fanfare son fils, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, rentré en Côte d’Ivoire le 26 novembre, après avoir fait onze années de prison à Abidjan, puis à La Haye, au Pays Bas, où il était poursuivi par la Cour pénale internationale (Cpi), qui l’a finalement acquitté.
Chacun des villages de la sous-préfecture de Guibéroua, qui longent la voie Gagnoa-Guibéroua, a tenu a salué le ‘Général de la rue’. L’hommage fut encore plus grand, à l’entrée de la ville de Guibéroua, où une marée humaine l’a accompagné jusqu’à la grande place du foyer polyvalent, où environ 5 000 personnes selon les organisateurs, l’attendaient sous au moins 26 abris dressés et une foule compacte dans la main courante.
La chefferie avec toute sa hiérarchie, conduite par le président du Comité des chefs de village du Guidiga (Guibéroua-Digango-Galébré), Dizoé Robert, est venue accueillir Charles Blé Goudé, et l’a intronisé sur une chaise royale.
« Aujourd’hui, Charles Blé Goudé est là. C’est par lui et avec lui, que Guibéroua va renaitre », a déclaré Mme le maire, Zézé Souassou Nicole Gohourou, qui a exprimé toute l’allégresse de la communauté d’accueillir ce fils « digne », a-t-elle dit.
Rentrée à Gagnoa, vendredi 02 décembre, c’est le lendemain que toute la délégation a fait mouvement vers Guibéroua, où Charles Blé Goudé a pris la parole à la tombée de la nuit, suivi d’un autre accueille, dans son village natal de Kpogrobouo, à 04 km de Guibéroua.
L’ex-leader de l’ex-galaxie patriotique sous le régime du président Laurent Gbagbo (2000-2010), Charles Blé Goudé, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) et qui est de retour en Côte d’Ivoire, a déclaré samedi 03 décembre 2022, lors du meeting de sa réception à Guibéroua, qu’il ne compte pas « marchander » sa liberté. « Depuis le samedi 26 novembre, ne vous sentez plus orphelin, parce que votre fils est de retour. Je n’ai pas d’argent, mais je ne suis redevable à aucun lobby financier », a déclaré publiquement celui que l’on avait longtemps surnommé, « Le général de la rue ». Aux autorités administratives et élus de Guibéroua, l’ex codétenu de Laurent Gbagbo à La Haye, a indiqué que sa liberté va permettre de Guibéroua de connaître son « honneur », car « je ne suis pas un homme riche, mais ce n’est pas tout qu’on construit avec l’argent »
Blé Goudé, dont c'était le deuxième meeting depuis son retour, après celui animé à la place CP1 de Yopougon, a affirmé, « je suis un homme libre et je ne compte pas marchander ma liberté ».
Kouakou Ekoulou( Correspondant régional)

 

Interview exclusive// Dr Boubou Cissé-Ancien PM Mali // : « Le chemin de la stabilité passe par l’Etat de droit »

jeudi, 01 décembre 2022 13:15 Written by

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères du journal malien « 22 SEPTEMBRE » via WhatsApp, l’ancien Premier Ministre Boubou Cissé en exil, pense que si l’Etat de droit est consolidé, il sera offert au peuple malien, une condition essentielle pour relever les défis qui l’interpelle.Dans cette interview que nous reprenons en intégralité, Dr. Boubou Cissé a également soulevé une interrogation liée à la brûlante actualité : dans le monde globalisé et interdépendant qui est le nôtre aujourd’hui, qui peut croire que le Mali puisse défendre les intérêts de son peuple en se coupant de tous les autres, y compris de ses propres voisins ? Monsieur Boubou Cissé, vous êtes absent du pays depuis plusieurs mois. Avez-vous la nostalgie du pays?
BOUBOU CISSÉ : On est forcément nostalgique lorsque l’on en est trop longtemps éloigné de ceux qu’on aime, sa famille, ses amis, son pays. C’est pourquoi, au-delà de mon cas, je pense à tous nos concitoyens déplacés ou réfugiés qui, pour d’autres raisons, sont loin de chez eux et vivent souvent dans des conditions difficiles.On sait surtout que cette longue absence est due au fait qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre vous et d’autres anciens ministres, dans l’affaire dite Paramount, relative à l’achat de véhicules blindés. Pouvez-vous nous livrer votre part de vérités ?Comme j’ai eu à l’évoquer dans d’autres médias, le Gouvernement a signé un contrat avec la société Paramount en octobre 2015, au moment où j’étais en charge du portefeuille des Mines. Ce contrat prévoyait la livraison de véhicules blindés, la formation des chauffeurs, et la remise en état d’aéronefs de l’armée de l’air.A mon arrivée au ministère de l’Economie et des Finances en 2016, j’ai refusé de payer les nouvelles échéances du contrat pour deux raisons. Premièrement, il comportait des irrégularités par rapport au code des marchés publics : il était libellé en dollars américains, et les modalités de paiement, par billets à ordre, n’étaient pas conformes à la réglementation de la comptabilité publique de notre pays, et même de l’UEMOA. Deuxièmement, aucun des véhicules prévus au contrat n’avait été livré. C’est pourquoi j’ai décidé en octobre 2016, en accord avec mon collègue de la Défense (Abdoulaye Idrissa Maïga), de diligenter une mission au siège de la société Paramount en Afrique du Sud, à l’issue de laquelle le contrat a été modifié. Il a été libellé en francs CFA (35,5 milliards) et la méthode de paiement modifiée (exclusivement sur base de mandats émis par l’ordonnateur). Mais à cause des difficultés de cette société, ce n’est qu’en 2019, après plusieurs sommations, alors que j’étais devenu Premier ministre, que nous avons finalement obtenu la livraison de 8 véhicules blindés. Quant aux volets formation, fourniture de pièces de rechange et remise en état des deux avions, ils ont été correctement exécutés. L’Etat du Mali s’est donc acquitté du paiement correspondant aux prestations et livraisons effectuées.Compte tenu de cela, je ne vois pas ce qui peut m’être reproché dans la gestion de ce dossier, ni en tant que ministre de l’Economie et des Finances, ni en tant que Premier ministre. Bien au contraire, j’ai œuvré à préserver les intérêts du Mali et tout cela est parfaitement vérifiable si on est de bonne foi.Exilé au Niger avec votre famille, dans un communiqué, vous avez laissé entendre qu’en aucun cas, vous ne voulez échapper à la justice malienne à condition qu’elle soit « indépendante et impartiale ». Est-ce que c’est la voie empruntée par la Cour Suprême qui vous inquiète ?Il est évident que la justice doit faire son travail en jugeant ceux qui ont commis des actes répréhensibles, et le cas échéant en les sanctionnant. Ceux qui ont eu la responsabilité de la charge publique n’y font pas exception, bien au contraire, car ils ont un devoir d’exemplarité. Je pense qu’aucune société ne peut se développer de manière harmonieuse sans le respect de la loi, et le rôle de la justice c’est d’être garante de ces équilibres.
Toutefois, les exemples récents montrent que cette dernière est instrumentalisée à des fins politiques. La présomption d’innocence n’est pas respectée, les gens sont arrêtés même lorsqu’ils présentent des garanties de représentation, les détentions provisoires s’éternisent, les droits de certains détenus ne sont pas respectés, et les jugements n’ont pas lieu. On cherche souvent à faire le buzz, à régler des comptes, ou à éliminer des adversaires. Le problème ne se situe pas spécifiquement au niveau de la Cour Suprême. C’est la question de l’indépendance de la justice qui est en jeu. Sans cette indépendance, il n’y a pas d’Etat de droit. Or le chemin de la stabilité du Mali passe par l’état de droit. Je pense que si nous consolidons l’état de droit dans notre pays, nous nous offrirons à nous, peuple malien, une condition essentielle pour relever ensemble, tous ensemble, les défis auxquels nous faisons face.Depuis la chute d’IBK en août 2020, le pays peine à se stabiliser. L’insécurité est toujours là avec la présence des djihadistes à Menaka, Ansongo et les environs de Kidal. L’économie est grippée avec une dette extérieure et intérieure jamais égalée, selon certains. Le chômage grandissant inquiète la jeunesse. Est-ce que vous vous attendiez à l’affichage de ce tableau sombre ?Soyons objectifs, le Mali est rentré dans une phase d’instabilité car notre gouvernance a déçu. L’heure du bilan des années IBK viendra, mais reconnaissons que nous n’avons pas suffisamment compris les aspirations de nos concitoyens et que nous avons commis des erreurs. La classe politique traditionnelle a échoué, nous avons échoué.C’est pourquoi le coup d’Etat d’août 2020, a suscité de l’espoir auprès d’une certaine partie de la population, bien qu’un coup d’Etat soit rarement la solution. Malheureusement, plus de deux ans après, la plupart des observateurs constatent que cet espoir s’est évanoui. Avec une économie en berne et une hausse des prix sans égal, le Mali est en voie de paupérisation accélérée. La violence et l’insécurité ont atteint des niveaux inégalés, la gabegie financière bat des records, et la crise de valeurs s’est encore accentuée. Et tout cela, nos populations le voient et le vivent au quotidien. C’est une nouvelle occasion manquée car les autorités actuelles passent plus de temps à intimider les acteurs politiques maliens, combattre ou chercher à mettre au pas tous ceux qui expriment une opinion divergente ou émettent des critiques, à monter les uns contre les autres et à provoquer les voisins et partenaires du Mali, qu’à régler les problèmes des Maliens.Je le regrette profondément, car défendre les intérêts du peuple malien, ce n’est pas défier le monde entier. Défendre le Mali c’est trouver une voie d’équilibre entre les aspirations profondes de notre peuple, certaines réalités de notre société, et la situation géopolitique du Mali. Nous devons faire évoluer les choses à notre avantage, parler aux autres nations d’égal à égal, non pas à travers l’invective et en créant des tensions inutiles, mais en posant des actes concrets qui crédibilisent l’action des autorités et renforcent la confiance, d’une part entre l’Etat malien et ses citoyens, et d’autres part, avec la communauté internationale.La politique extérieure du pays plonge le Mali dans un isolement constitue.  Les autorités de la Transition sont les absents des forums internationaux : francophonie, rencontre USA-Afrique…S’y ajoute que Paris vient de suspendre son aide au développement au Mali. Cette situation n’est-elle préjudiciable à la bonne marche du pays, et surtout au monde des ONG, projets et programmes du pays ?Malheureusement, le crédit de notre pays s’est profondément affaibli sur la scène internationale. C’est du jamais vu depuis l’indépendance. Le Mali était autrefois cité en exemple et respecté. Sa voix portait en Afrique et bien au-delà. Aujourd’hui, nous sommes devenus la risée du monde.Dans le monde globalisé et interdépendant qui est le nôtre aujourd’hui, qui peut croire que le Mali puisse défendre les intérêts de son peuple en se coupant de tous les autres, y compris de ses propres voisins ? Le Mali est un pays d’émigration. Comment peut-on exposer ainsi notre diaspora, une part si importante de nous-mêmes, à travers ces postures belliqueuses ?L’indépendance et la souveraineté ce n’est pas invectiver et « clasher » en permanence, à travers des discours populistes, ceux qui ne partagent pas votre point de vue. Un pays est indépendant et souverain lorsqu’il est capable d’offrir à son peuple la sécurité et le développement économique, ce qui passe par un dialogue constructif avec tous. On en est malheureusement bien loin. Je pense que nous devons garder en tête que nous ne sommes pas isolés du reste d monde, nos choix non plus ! Nous décidons, nous le peuple malien, la communauté internationale accompagne. Ce que nous décidons pour nous-mêmes, ne concerne pas que nous-mêmes : non seulement les relations que nous avons avec nos différents partenaires entrent en ligne de compte dans nos choix, mais les choix du Mali ont des conséquences sur nos relations, sur les autres. Le Mali n’est pas une ile, nous n’existons pas sans les autres.Comme vous l’évoquez, la décision d’interdire certaines ONG sera préjudiciable pour une partie de nos populations parmi les plus vulnérables, sans parler des destructions d’emplois qui ont déjà commencé. Je regrette d’autant plus cette décision qu’elle n’a pas été préparée. Aucun état des lieux n’a été fait au préalable pour en évaluer l’impact, alors que c’est avant tout l’intérêt du peuple qui doit guider les décisions des dirigeants.« Le crédit de notre pays s’est profondément affaibli sur la scène internationale »Au regard de la situation actuelle du pays, avez-vous des propositions susceptibles d’améliorer la gouvernance actuelle au triple plan politique, économique et sécuritaire ?La première chose à faire est de rassembler tous les Maliens. Quand un pays fait face à autant de difficultés, la seule voie c’est le rassemblement. Les autorités doivent réunir toutes les forces vives de la nation, de tous les bords, pour convenir tous ensemble des moyens de sortir de cette crise multidimensionnelle. Ma conviction est que seule l’alliance des bonnes volontés, politiques, intellectuels, monde associatif, notables et religieux, femmes et jeunes, nous permettra d’améliorer une gouvernance qui fait le lit du terrorisme depuis tant d’années.Il faudra aussi œuvrer à un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. Des élections libres et transparentes sont la condition sine qua non pour enfin stabiliser le Mali, relancer la marche vers le développement et retrouver du crédit à l’international.Au-delà, le nouveau pouvoir élu devra continuer de rassembler pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux, en proposant un grand dessein commun. Ce n’est que lorsque les maliens seront unis et soudés que nous pourrons faire face de manière efficace à toutes les menaces et les défis qui nous assaillent.Je ne crois pas en cette fatalité qui voudrait que nous soyons condamnés à l’échec. Je crois en nous, je crois en mon pays et quoiqu’il en soit, j’œuvrerai d’une manière ou d’une autre à son redressement.Source : www.senegaalnet.com

Guinée équatoriale// Election présidentielle2022// Le président Obiang réélu avec 94,9 % des voix pour 7ans

lundi, 28 novembre 2022 21:18 Written by

Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a été réélu sans surprise avec 94,9 % des voix pour un sixième mandat, samedi, dans ce petit État pétrolier d'Afrique centrale


Avec plus de 43 années, il détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d'État encore vivant. Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 1979, a été réélu sans surprise avec un score officiel triomphal de 94,9 % à l'élection présidentielle.

« La Commission électorale nationale proclame le candidat Obiang Nguema Mbasogo, président de Guinée équatoriale pour les 7 prochaines années », a annoncé Faustino Ndong Esono Eyang, président de la Commission électorale, qui a précisé que le taux de participation s'établissait à 98 %.

La réélection de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo laissait peu de doute. Il a toujours été élu avec plus de 93 % des voix, à la tête d'une coalition de 15 partis emmenée par son tout-puissant Parti Démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE). Plusieurs de ses partisans ont exulté dans la salle à l'annonce des résultats, aux cris de "Obiang meilleur président", alors que dans les rues de la capitale, Malabo, l'ambiance était calme, sans effusion de joie, ni célébrations particulières, a constaté un journaliste de l'Afp.

Outre l'élection présidentielle, le PDGE et sa coalition s'adjugent l'ensemble des 100 sièges de députés et des 55 de sénateurs mis en jeu lors des élections législatives et locales qui se tenaient simultanément. Le PDGE qui disposait de 99 sièges dans l'Assemblée nationale sortante gagne même un député.
Les pourcentages obtenus par les candidats de l'opposition, Andrés Esono Ondo de Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), et Bonaventura Monsuy Asumu, du Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD), n'ont pas été communiqués. Ils ont respectivement recueilli 9 684 et 2 855 suffrages sur plus de 400 000 votants -, dans un des régimes les plus fermés et autoritaires au monde où l'opposition demeure réprimée et muselée.
« Les résultats définitifs du scrutin nous donnent une fois de plus raison. Obiang Nguema Mbasogo réélu président avec 94,9 % des voix, ce qui équivaut à 405 910 voix. Nous continuons à prouver que nous sommes un grand parti politique », a écrit sur Twitter son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin, vice-Président du pays et un temps pressenti pour lui succéder.

Un total de 427 661 Équatoguinéens sur 1,4 million d'habitants étaient inscrits sur les listes électorales de ce petit État pétrolier d'Afrique centrale dirigé depuis quatre décennies par M. Obiang, qui détient le record de longévité des chefs d'État en exercice, hors monarques.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( Source: Afp)

 

Actions gouvernementales //Conférence de presse du Premier ministre Patrick Achi // Patrick Achi présente les acquis et les perspectives pour 2023

mardi, 22 novembre 2022 08:04 Written by

 Le Premier ministre, Patrick Achi, a présenté, le  lundi 21 novembre 2022 aux Ivoiriens les acquis en 2022 et les perspectives pour 2023 en matière d'actions gouvernementales, notamment dans les questions d'éducation/formation emploi des jeunes, d'économie et secteur privé, de social, de politique, de sécurité et de perspectives de développement de la Côte d’Ivoire et des grands évènements à venir. C’était lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à la Primature, à Abidjan- Plateau. Selon Patrick Achi, ces acquis sont le résultat de la mise en œuvre des cinq axes directeurs prévus par le Gouvernement pour 2022. Notamment accélérer les chantiers d’infrastructures stratégiques pour renforcer la dynamique de notre croissance, amplifier les chantiers de transformation de notre économie pour rendre un secteur privé dynamique et plus fort, agir pour le progrès social et la croissance partagée et   continuer à mener des actions structurelles qui modernisent notre nation. Mais aussi et surtout   poursuivre enfin l’action de redressement moral du pays menée par le Chef de l’Etat ivoirien et l’action résolue pour la stabilité, la crédibilité et la sécurité de notre région.
En présence des journalistes de la presse nationale et internationale et d'un grand nombre de membres du gouvernement, Patrick Achi, a rappelé que dans un contexte mondial marqué par les conséquences de la pandémie à Covid-19, la guerre en Ukraine ayant occasionné une flambée des prix des produits alimentaires et du carburant et des répercussions du changement climatique, le Gouvernement ivoirien « a su réagir vite et avancer ».
Dans le domaine du social, a-t-il dit, les efforts du gouvernement se sont intensifiés en 2022, à travers des mesures fortes pour atténuer l'impact. Entre autres, près de 700 milliards de Fcfa de subventions pour le carburant, le plafonnement des prix de 21 produits de grande consommation, contre quatre auparavant, en vue de préserver le pouvoir d'achat des populations, le soutien au secteur du vivrier, la hausse du prix du cacao et la fixation du prix de la noix de cajou, la subvention accordée au secteur de la boulangerie (plus de 6,5 milliards de Fcfa) ... L'on enregistre l'électrification de 450 nouvelles localités et 165 000 branchements effectués dans le cadre du Programme électricité pour tous (Pept). Dans ce même secteur de l'électricité, a révélé Patrick Achi, la Côte d'Ivoire est passée de 1,1 million d'abonnés en 2011 à 3,5 millions d'abonnés en 2022.
Selon le chef du gouvernement ivoirien, ce sont également 72% de taux d'accès des populations aux centres de santé en 2022, l'opérationnalisation de la Couverture maladie universelle (Cmu), avec plus de 1 000 milliards de Fcfa injectés pour permettre aux plus démunis de se soigner à moindre coût, la construction de 312 établissements sanitaires de premier contact, la réhabilitation et l'équipement de 360 centres de santé sur l'ensemble du territoire et 30 000 poches de sang distribuées à des femmes en couche.
Il s'agit aussi de près de 144 000 foyers bénéficiaires du programme Filets sociaux en 2022, à raison de 36 000 Fcfa par trimestre et par ménage, de la réhabilitation de près de 3 800 Pompes à Motricité Humaine (PMH) en zone rurale.Toujours dans le cadre du social, Patrick Achi a dit que 1 800 souscripteurs sur 2 500 à l'opération de logements sociaux lancée, il y a quelques années par l'État, ont été déjà remboursés.
 Également, il  annoncé pour bientôt la construction de 7 500 logements à Abidjan pour atteindre 25 000 logements dans quelques mois sur l'ensemble du pays. A cela, s'ajouteront 5 000 logements dont le financement est annoncé par la Société Financière Internationale (Sfi) dans le cadre de la réforme du secteur du logement.
Dans le secteur de l'éducation/formation emploi des jeunes, l'on note, en 2022, la construction de 43 collèges, l'acquisition de 567 salles de classes et la distribution de près de 5 millions de kits scolaires. Au titre du deuxième Programme social du Gouvernement (PSGouv 2), 10300 enseignants contractuels recrutés au cours du PSGouv 1 ont été intégrés à la Fonction publique en 2022, près de 14 000 jeunes apprenants ont été insérés dans la vie active en 2022, notamment dans les zones frontalières du nord et le PSGouv 2 a offert aux jeunes, notamment des zones frontalières du Nord, 32 000 opportunités d'emplois pour des phases d'apprentissage, d'emploi, etc. Les grands chantiers
Concernant les grands chantiers d’infrastructures, Patrick Achi a cité l'achèvement du Terminal Industriel Polyvalent de San Pedro, l’achèvement du deuxième terminal à conteneurs du port autonome d’Abidjan qui sera inauguré dans quelques jours ; les infrastructures de soutien à la production vivrière locale, avec la livraison prochaine du marché de Bouaké ; les infrastructures pour la fluidité du transport dans le Grand Abidjan ; les infrastructures de mobilité régionales avec la finalisation de l’autoroute Yamoussoukro-Tiebissou ou l’accélération de la Côtière ; et les infrastructures de la Can 2023.
Sur le plan économique, Patrick Achi a dit que le partenariat avec le secteur privé a été renforcé. Il a également relevé que sur neuf agricoles prévues dans le pays pour moderniser notre agriculture et atteindre la souveraineté alimentaire, l'agropole du Nord a été lancé en 2022 et l'agropole du Bélier (Centre) est déjà opérationnelle. Le lancement du Programme Pepite et celui du Guichet unique de développement des Pme, (Gude) avant la fin d'année sont autant d'acquis. Au niveau politique, Patrick Achi s'est félicité de la consolidation du dialogue politique, de la rencontre entre les trois grands leaders, de la fin du statut de réfugiés ivoiriens dans le monde. Pour Patrick Achi, la Côte d'Ivoire est un pays robuste et solide, enviée de tous car le pays est en paix.Bamba Mafoumgbé 

Secteur éducation-formation// Conférence de presse du Premier ministre Patrick Achi //Plus de 43 collèges et de 567 salles de classes ont été construits en 2022Dans le secteur de l'éducation/formation et de l'emploi des jeunes, en 2022, l'on note la

mardi, 22 novembre 2022 07:51 Written by

Dans le secteur de l'éducation/formation et de l'emploi des jeunes, en 2022, l'on note la construction achevée de 43 collèges, l'acquisition de 567 salles de classes, et la distribution de près de 5 millions de kits scolaires, a déclaré le Premier ministre, Patrick Achi, au cours d'une conférence de presse sur les acquis de l'action gouvernementale en 2022 et les perspectives pour 2023.C'était ce lundi 21 novembre 2022 à Abidjan-Plateau, face à la presse nationale et internationale.
Toujours au niveau de l'enseignement général, Patrick Achi a soutenu qu'une communication est prévue très bientôt en Conseil des ministres en vue de permettre la mise en œuvre des États généraux de l'éducation et de l'alphabétisation (Egena) pour un système éducatif de qualité.
Il a aussi annoncé que des mesures sont en vue pour que tous les collèges de proximité soient réservés uniquement aux jeunes filles.
Au titre du deuxième Programme social du Gouvernement (PSGouv 2) qui court sur la période 2022-2024), a fait savoir le Chef du Gouvernement, 10 300 enseignants contractuels recrutés au cours du PSGouv 1 ont été intégrés à la fonction publique en 2022.
 Patrick Achi a annoncé que le Programme national de stage d’apprentissage et de reconversion, lancé nationalement le 24 octobre 2022, est déjà déployé dans les zones de fragilités au nord et proposera sur l’année près de 32 000 opportunités de stages-écoles, d’apprentissages ou de formations de reconversion. Pendant que près de 14 000 jeunes apprenants ont été insérés dans la vie active en 2022.    Parlant toujours de l'enseignement technique et de la formation professionnelle et convaincu de que ce secteur est porteur, le chef du gouvernement ivoirien a annoncé qu'un million de formations sont prévues sur les dix prochaines années, à raison de 400 000 formations qualifiantes et 600 000 formations diplômantes.Il a dit que neuf centres de formations multidisciplinaires, l'ouverture de centres de formation accélérée et l'ouverture de garages-écoles à Abobo et bientôt à l'intérieur du pays permettront d'insérer dans la vie active les apprenants, surtout ces jeunes sans qualification ou avec un faible niveau de formation.
Dans le domaine de l'enseignement supérieur, interpellé sur le cas des docteurs non recrutés à la Fonction publique, Patrick Achi a invité les diplômés à s'orienter vers d'autres formations. Il a dit que le Gouvernement est disposé à les accompagner vers des formations passerelles et des reconversions en dehors de leur formation universitaire.

Bamba M.

Vie de la nation // Panier de la ménagère, crise dans la filière café- cacao et dialogue politique// Patrick Achi face à la presse lundi à 11heures

samedi, 19 novembre 2022 14:44 Written by

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Patrick Achi, animera une conférence de presse le lundi 21 novembre 2022, à 11 heures, à l’auditorium de la Primature

Selon les services de la Primature, à l’instar de la conférence de presse du 8 novembre 2021, le Premier Ministre abordera les sujets liés à l’action gouvernementale, ainsi que les perspectives de développement de la Côte d’Ivoire.

 

Conformément au principe de redevabilité, cher au Président de la République, Alassane Ouattara, cette rencontre, qui a lieu une semaine après le séminaire gouvernemental de Yamoussoukro sur le bilan de l'action gouvernementale 2022 et le Programme de travail gouvernemental 2023, avec la participation du secteur privé, sera l’occasion pour le Premier Ministre de rappeler les grands axes de la « Vision 2030 » du Président de la République, Alassane Ouattara, à travers le programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire ».

 

La conférence de presse sera diffusée en direct sur les pages Facebook du Gouvernement web.facebook.com/gouvci.officiel, du Premier Ministre web.facebook.com/patrickachiofficiel et de la Primature web.facebook.com/primatureci.

Bamba M.

Gouvernance//Fin du séminaire gouvernemental à Yamoussoukro// Un document final bientôt remis à Ouattara

lundi, 14 novembre 2022 09:23 Written by

Les travaux du séminaire gouvernemental qui a ouvert ses portes le 12 Novembre 2022, a pris fin le 13 du même mois à Yamoussoukro.  Selon le communiqué final, les réalisations au titre de l’année 2022, feront l’objet d’un document bilan de l'action gouvernementale qui sera remis à Sem le Président de la République, en janvier 2023. Dans cette note finale, ayant sanctionné les travaux présidés par le Premier ministre Patrick Achi, il est rapporté que des progrès tangibles ont été réalisés dans plusieurs domaines. Un document, en cours de finalisation, fait le point détaillé des progrès enregistrés au cours de l’année 2022. Il convient, toutefois, de noter que malgré le contexte sous-régional difficile, la sécurité et les conditions requises à la conduite des activités économiques et sociales ont été garanties.Au titre des projets sociaux, des réformes profondes qui contribuent à réduire les inégalités, à prendre en charge les populations vulnérables et à améliorer les conditions de vie des ménages ont été adoptées. Ainsi, outre la revalorisation des traitements des fonctionnaires et agents de l’Etat, le gouvernement a adopté un nouveau statut de la Fonction Publique, un nouveau statut du Corps diplomatique et procédé à la réforme de l’écosystème des logements sociaux. Les réformes nécessaires pour impulser la Couverture Maladie Universelle ont été adoptées, avec des dispositions précises pour améliorer l’accès aux médicaments, au sang et aux soins. 
En outre, au titre des acquis en matière de mise en œuvre de projets d’infrastructures, on peut noter entre autres, l’électrification de 455 localités de janvier à fin octobre 2022 d’une part, et les projets d’infrastructures routières notamment les 4ème et 5ème ponts. Sans oublier l’autoroute de contournement d’Abidjan, l’Autoroute YamoussoussoukroTiebissou finalisée, l’achèvement projeté à fin décembre 2022 du boulevard Latrille, le démarrage effectif de plusieurs échangeurs à Abidjan(Akwaba, Macaci) et  l’alimentation en eau potable de 155 quartiers et sous quartiers d’Abidjan et de ses environs. Aussi, l’on note l’octroi de 165.000 branchements sociaux, soit 1.650.000 personnes impactées.   Ce n’est pas tout !  Il a été enregistré l’achèvement de 1158 latrines « écoles » (Environ 200 écoles) et la construction de 40 Unités compactes de traitement d’eau de 100 m3/j posées dans les régions du HAMBOL, GOH, GBOKLE, BELIER, SAN PEDRO, N'ZI, IFFOU, NAWA, AGNEBY-TIASSA ; Des infrastructures en voie d’achèvement Au port de San pedro, l’on note l’achèvement de la première phase du Terminal Industriel et celui de la construction du deuxième terminal à conteneurs du Port d’Abidjan d’une part, et la construction, la réhabilitation ou l’équipement des Maisons d’Arrêt et de Correction (Mac) de Bouna, Guiglo, Tabou, Séguéla, Sassandra, Sinfra et Divo.  En ce qui concerne la Can2023, il est à noter la poursuite de l’achèvement de la construction des infrastructures sportives et non sportives de la Can 2023 dans les villes d’Abidjan, de Bouaké, de Korhogo, de San-Pedro et de Yamoussoukro, ainsi que l’accélération des travaux du parc des expositions d’Abidjan.En matière de capital humain L’on note l’ouverture de l’Université de San-Pedro et la construction des infrastructures des Universités de San-Pedro (Phase 2) et de Bondoukou. Ainsi que  la construction/réhabilitation et l’équipement de 312 Etablissements Sanitaires de Premier Contact, 8 Centres Hospitaliers Régionaux (Aboisso, Adzopé, Man, SanPédro, Daloa, Yamoussoukro, Korhogo et Guiglo), 5 Hôpitaux Généraux (Danané, Méagui, Grand-Bassam, Yopougon-Attié, Adjamé), 5 services spécialisés (Abengourou, Toumodi, Bouna, Séguéla, Daoukro) ;Dans le secteur de l’éducation, sont à souligner la construction de 43 collèges et lycées, 133 salles de classe pour le préscolaire, 432 salles de classe pour le primaire, 33 points d’eau et 155 blocs-latrines. Sans oublier le démarrage des travaux de construction/réhabilitation et équipement de 9 établissements d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle(Dabakala, Diabo, Ebimpé, Gbéléban, Kong, Korhogo, Yamoussoukro, Yopougon) ;- le recrutement de 15 300 enseignants dont 10 282 contractuels du PSGouv 1.  La création de 210 centres d’alphabétisation   Ici, la Formation de 2 000 jeunes dans le cadre du déploiement de l’apprentissage est un fait tangible ainsi que le recrutement de 200 personnes en situation de handicap à la Fonction Publique.  Ajoutons également la mise en activité de 4139 jeunes vulnérables dans les Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (Thimo). Pour ce qui concerne les priorités de l’année 2023, une feuille de route détaillée sera transmise à tous les membres du Gouvernement, par le Premier Ministre, au plus tard le 15 décembre 2022. Cette feuille de route fera l’objet d’une matrice des livrables à remettre à Sem le Président de la République en janvier 2023, en même temps que le document détaillé du bilan du Programme du Gouvernement 2022.Ce document détaillé, indique la note   prévoit des réalisations prévues en 2023 sera élaboré en tenant compte des axes prioritaires ci-après : le renforcement de la lutte contre les fragilités dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et  la poursuite et l’intensification des projets sociaux dans le cadre de la mise en œuvre du PSGouv 2, afin de donner plus d’accès à la Santé avec la Cmu, à l’électricité et à l'eau potable d’une part, et l’amélioration du dispositif statistique l’amélioration des conditions de mobilité des biens et des personnes, d’autre part.  Avec la relance et l’approfondissement de l’entretien routier et des travaux d’infrastructures routières. Dans l’administration, cap a été mis sur la   mise en œuvre d’un plan de migration vers digitalisation ainsi que le renforcement de la digitalisation des moyens de paiement, de la gestion des finances publiques et de la chaine foncière. L’instauration d’un identifiant unique pour les populations et les entreprises.  Au terme des présentations, les échanges ont permis de relever des problématiques majeures suivantes à adresser :  l’orpaillage illégal et ses conséquences au plan sécuritaire, social, environnemental et agricole ; l’amélioration de la nutrition et celle des infrastructures scolaires, le renforcement des effectifs d’enseignants dans certaines disciplines ainsi que la maîtrise des effectifs d’élèves dans les salles de classes. Sans la prise en compte des problématiques liées à la jeunesse et à la femme dans tous les projets du gouvernement ainsi que l’accélération des réflexions relatives à l’impact du numérique sur le système scolaire, l’enseignement technique et l’enseignement supérieur.  Par ailleurs, la prise en charge de l’indemnisation des populations impactées dans le cadre de la réalisation de projets d’infrastructures de développement   a été adressée.  L’encadrement du développement urbain, les conséquences de la transhumance et de la divagation des animaux et   la conservation des trésors culturels et la gestion des musées ne sera pas oubliés.  Le communiqué final indique aussi la mise en œuvre de réformes visant à disposer de villes secondaires complètes afin de créer des pôles de développement régionaux. B. Mafoumgbé Source : Extrait du communiqué final du séminaire gouvernemental   de Yamoussoukro  du 12 au 13 novembre 2022   

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