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jeudi 16 mai 2024
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Politique

Politique (312)

Politique//La Côte d'Ivoire en deuil// Henri Konan Bédié, « le sphinx » de Daoukro ne renaitra plus de ses cendres

mercredi, 02 août 2023 11:46 Written by

Henri Konan Bédié, 89 ans est décédé, le mardi 1er août 2023, à la Policlinique internationale Sainte Marie (Pisam) d’Abidjan-Cocody

L’ancien chef d’État ivoirien, évacué d'urgence à 18h30 de Daoukro, son village natal par hélicoptère qui l'a transporté s'est posé vers 20h15 à la Pisam. L’ancien chef d’État (1993-1999) a rendu l’âme dans cet hôpital. Henri Konan Bédié, surnommé « HKB » est né le 5 mai 1934 à Daoukro.

Président de l'Assemblée nationale à partir de 1980, il devient ainsi chef de l’État à la mort de Félix Houphouet-Boigny, « père » de l’indépendance du pays en 1993. Élu deux ans plus tard lors de l'élection présidentielle, il est renversé par un coup d'État mené par le général Robert Guéi en 1999.

Soutenu par le Pdci-Rda dont il est président, il est à nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2011 où il arrive troisième du premier tour ; il se rallie alors à la candidature d'Alassane Ouattara, qui sort vainqueur de la crise de 2010-2011.

Après avoir été ambassadeur de la Côte d'Ivoire aux États-Unis (1961-1966), il revient au pays où il devient délégué aux Affaires économiques et financières (1966-1968), puis ministre de l’Économie et des Finances (1968-1977) et enfin président de l'Assemblée nationale (1980-1993) sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny. Il dirige le Pdci-Rda depuis 1993. Les condoléances les plus attristées de afrikchallenges.info à sa famille et aux ivoiriens à qui, il aura consacré toute sa vie.
B. Mafoumgbé

 

Séguéla// Elections municipales 2023// La jeunesse affirme son soutien à Maférima Bamba , la candidate du Rhdp

mercredi, 02 août 2023 11:23 Written by

La jeunesse communale de Séguéla, a affirmé le 29 juillet 2023, son soutien à la candidate Rhdp Maférima Bamba pour les élections municipales du 2 septembre prochain.
Selon son service de communication, Maférima Bamba a eu des échanges enrichissants avec les responsables d'associations de jeunesse sur son engagement pour le développement de Séguéla. Elle les a exhortés à s'approprier la vision du Président Alassane Ouattara d'une « Côte d'Ivoire Solidaire » qui promeut le développement économique et social des villes.

« Pour le développement de Séguéla, cultivons l'union sacrée des jeunes, des femmes et des cadres. C'est dans la cohésion et la solidarité que nous pourrons réaliser de belles et grandes choses pour notre cité », a dit Maférima Bamba.
En marge de cette rencontre, Maférima Bamba a également échangé avec les représentants d'associations de femmes et de transporteurs.

B. Mafoumgbé (Source : Sercom)

 

Maroc// la Fête du Trône// Discours à la Nation de SM le Roi Mohammed VI

lundi, 31 juillet 2023 10:40 Written by

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé, samedi, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 24ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

"Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,

Par la grâce de Dieu, notre pays vit au rythme de la symbiose qui unit indéfectiblement le Trône et le peuple, engagés naturellement dans une mutuelle et constante écoute.

Fort de ces atouts, le Maroc fut jadis en capacité de mettre en place les structures d’un Etat-Nation, aujourd’hui dépositaire d’une histoire multiséculaire.

Aussi, Nous louons le Seigneur de nous avoir apporté secours et assistance : dans notre fructueuse entreprise, nous avons alors surmonté bien des difficultés, bien des défis et nous comptons désormais bon nombre d’acquis à notre actif.

En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture.

Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement.

A présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains.

Cher peuple,

Le sérieux que Nous exaltons n’est pas un terme vide de sens, de portée purement formelle. C’est, au contraire, un concept intégré qui recouvre un ensemble d’idéaux et de principes opératoires.

Aussi longtemps que le sérieux est le moteur de nos actions, nous réussirons à renverser les difficultés et à relever les défis.

De fait, chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit, à l’instar de l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football.

De l’aveu de tous, en interne comme à l’international, nos enfants ont offert les plus belles images de ferveur patriotique, d’unité et de cohésion familiale et populaire et ils Nous ont rendu particulièrement fier, ainsi que l’ensemble du peuple marocain.

C’est dans cet esprit que Nous avons pris la décision de présenter avec nos amis d’Espagne et du Portugal une candidature commune pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde de football 2030. Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire.

Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations : l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée. Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion.

Le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur : deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières.

Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain. Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain.

Ces projets portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité. Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs.

Le sérieux est également de mise dès lors qu’il est question de notre intégrité territoriale.

Effectivement, c’est ce sérieux qui, sur fond de légitimité, a déclenché des reconnaissances en cascade de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, celle de l’Etat d’Israël étant la dernière en date. Outre l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune, il a également permis de mobiliser un soutien accru en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie.

Avec le même sérieux et une égale intransigeance, Nous réitérons la position inébranlable du Maroc en faveur de la Cause palestinienne juste et des droits légitimes du peuple palestinien frère, afférant à l’établissement d’un Etat indépendant ayant Al-Qods orientale comme capitale et apportant in fine sécurité et stabilité aux peuples de la région.

Le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite, dans la vie de tous les jours comme au travail. Par conséquent, il doit être de rigueur dans tous les secteurs d’activité :

-dans le domaine politique, administratif et judiciaire, il importe que prévale le dévouement au service du citoyen, par l’identification de profils qualifiés, par la primauté accordée aux intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, loin des surenchères et des calculs étroits.

-Dans le domaine social, il doit s’imposer notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du logement.

De plus, le sérieux que Nous préconisons doit avoir cours parmi les opérateurs économiques, dans les domaines de l’investissement et de la production et au sein du monde des affaires.

En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances.

Cher peuple,

Les répercussions de la crise mondiale, conjuguées à des années de sècheresse successives au niveau national, ont contribué au renchérissement du coût de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

Aussi, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il adopte les mesures nécessaires afin d’atténuer leur impact négatif sur les franges de la population et les secteurs les plus touchés, et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits de base.

Aujourd’hui, alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commencent à se préciser à l’international, il est urgent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunités. Le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale.

A cet égard, Nous avons lancé le Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et Nous avons donné un coup d’accélérateur au plan de déploiement des énergies renouvelables.

Faisant suite à la réunion que Nous avons présidée à cette fin, le gouvernement a élaboré le projet «Offre Maroc» pour l’hydrogène vert.

A cet égard, Nous engageons le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

Afin de parachever le chantier de la protection sociale, Nous attendons que les prestations sociales commencent, comme prévu, à être servies aux ménages ciblés, à la fin de l’année en cours.

Notre souhait est que ce revenu direct contribue à l’amélioration des conditions de vie de millions de familles et d’enfants dont Nous ressentons la détresse.

Ce dispositif constituera un pilier essentiel de notre modèle de développement et de société, qui a pour finalité de préserver, dans toutes ses dimensions, la dignité des citoyens.

S’agissant de la gestion des ressources hydriques qui requiert davantage de rigueur et de vigilance, Nous avons veillé à l’élaboration du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

A cet égard, Nous appelons au suivi minutieux de toutes les étapes de mise en œuvre de ce programme. D’ailleurs, Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gouvernance, de mauvaise gestion ou d’exploitation anarchique et irresponsable de l’eau.

Cher peuple,

Dans un monde secoué par l’ébranlement des valeurs et des référentiels et confronté à l’imbrication de nombreuses crises, nous avons plus que jamais besoin de faire preuve du sérieux tel que tous les Marocains le conçoivent :

- D’abord, par un attachement sans faille aux valeurs religieuses et patriotiques et à notre devise éternelle : Dieu – la Patrie – le Roi ;

- En deuxième lieu, par l’attachement indéfectible à l’unité nationale de notre pays et à son intégrité territoriale ;

- Ensuite, par la sauvegarde des liens sociaux et familiaux d’où émergera, in-fine, une société plus solidaire et plus soudée ;

- Enfin, par la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale.

Cher peuple,

L’action que Nous menons au service de Notre peuple ne consiste pas uniquement à gérer les questions internes. Elle réside aussi dans Notre détermination à fonder des relations solides avec les Etats frères et amis, et plus particulièrement avec les pays voisins.

Depuis quelques mois, beaucoup demandent à savoir où en sont les relations entre le Maroc et l’Algérie. Ces relations sont stables, Nous aspirons néanmoins à ce qu’elles soient meilleures.

A ce propos, Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples.

Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères.

Cher peuple,

Nous saisissons cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Nous prions également le Très-Haut pour qu’Il couvre de Son infinie miséricorde les vaillants martyrs du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Leurs âmes.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Ceux qui croient et font de bonnes œuvres…vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien». Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh".
‘(Source : Map)

 

 

 

 

Transua/ /Journée d’hommage du Président Alassane Ouattara // Le ministre d'Etat Adjoumani à ses Frères « Pour des considérations politiques ne nous haïssons pas(…)»

lundi, 31 juillet 2023 09:43 Written by

Le Ministre d'Etat Adjoumani à ses Frères « Pour des considérations politiques ne nous haïssons pas(…)»

Le dimanche 30 juillet 2023, des populations de Transua, une localité de la Côte d'Ivoire située dans la région du Gontougo, ont organisé une cérémonie spéciale pour rendre hommage au Président de la République, Alassane Ouattara. Cette cérémonie avait pour objectif de reconnaître et d'exprimer leur gratitude envers le leadership du Président ainsi que son dévouement envers la Côte d'Ivoire en général, et en particulier envers la localité de Transua. Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a profité de l’occasion pour prôné la fraternité .Le ministre d'État, Kobenan Kouassi Adjoumani, s'est rendu à Transua pour participer à la cérémonie d'hommage rendu au Président de la République, Alassane Ouattara. Lors de cet événement, le corps préfectoral ainsi que la chefferie traditionnelle de Transua étaient également présents.

Le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aux élections régionales dans le Gontougo, a prôné la fraternité dans son allocution. « *Pour des considérations politiques ne nous haïssons pas. Parce que nous sommes des frères. Je suis venu dire à mes parents que le président Alassane ne fait pas de distinction entre les régions* ... *On voit également tout ce qui est en rapport avec le développement. Et les populations ont décidé de traduire leur reconnaissance au Président de la République. Nous y étions », a-t-il déclaré.
M. Adjoumani a relevé qu’il a effectué des tournées dans différentes localités de la région et qu'il ait reçu un soutien important de la part des parents et des citoyens qu'il a rencontrés. Selon ses propos, les parents lui ont clairement exprimé leur volonté de le soutenir et lui ont signifié qu'il n'y a plus de nécessité pour lui de faire campagne dans ces endroits, car ils le soutiennent pleinement. Le ministre d’Etat attribue ce soutien à la présence et au soutien du Président de la République, Alassane Ouattara, envers lui.
Le maire de Transua, Isaac Kouabenan Tano, bien que militant PIT,donc n’appartenant pas au RHDP a admis, publiquement, qu il est Alassaniste. Et il n’a pas tari d’éloges au Président Ouattara pour ses réalisations « Nous sommes des Abron et nous savons toujours dire merci à tous ceux qui nous font du bien. Sachons dire merci parce que souvent être ingrat nous rattrape », a-t-il fait savoir.Le maire reconnait que le Président de Rhdp a beaucoup fait pour Transua.
Yoboua Kobenan Ceverin député-maire d’Assuéfry, partisan du ministre d'État, Adjoumani a quant à lui, appelé à la cohésion autour de son mentor, qu'il considère comme un leader essentiel pour la région et au-delà. « le ministre d'État doit être protégé et soutenu avec soin, car il est précieux et indispensable pour la région du Gontougo. Si nous ne prenons pas Adjoumani comme un œuf, nous sommes foutus>> a soutenu le Député-Maire Ceverin. Selon lui, <<Adjoumani est le meilleur, c’est le candidat qu’il faut », a-t-il dit.
Soulignons a Transua tout comme à Soko dans le département de Bondoukou, les populations se sont mobilisées pour traduire leur reconnaissance au Président Ouattara.
Ayoko Mensah

source: SERCOM

Niger//Coup d’Etat du Général Tiani// M. Hamid Amadou N'gadé (Conseiller en Com. de Bazoum) : « Le président Bazoum s'apprêtait à procéder à un changement à la tête de la garde présidentielle…»

lundi, 31 juillet 2023 08:58 Written by

La tension est encore vive au Niger. Pour mieux comprendre en profondeurs les tenants de cette situation, allafrica.com a interpellé M. Hamid Amadou N'gadé Conseiller en Communication du Président de la République du Niger SEM Mohamed Bazoum. Dans une interview exclusive qu'il a nous accordé, ce proche du président Bazoum dénonce la posture des militaires putshistes et analyse les sanctions lourdes prises par la CEDEAO et l'UEMOA ainsi que les conséquences qu'elles peuvent avoir sur le Niger et ses populations.

Comment se portent le président Bazoum et sa famille et où se trouvent-ils actuellement ?

Le président va très bien. Il a le moral très haut et il est très déterminé. Sa famille est à côté de lui. Il est toujours à la résidence présidentielle. La particularité c'est que la résidence présidentielle se trouve à l'intérieur du camp de la garde présidentielle donc c'est un peu la situation à l'état actuel des choses.


La CEDEAO vient de prendre des sanctions lourdes contre la junte militaire au Niger. Comment analysez-vous ces mesures ?

Les sanctions sont à l'image de la réalité de la situation parce que la CEDEAO avait le devoir d'être dur et de prendre des sanctions et des mesures assez fermes. On est dans un contexte où il y a une succession de coup d’État. Cette tentatives au Niger ne repose sur aucune raison valables ni pertinentes. On a vu le discours du porte-parole des putshistes avec des arguments très fallacieux. On ne peut pas venir parler du problème de la sécurité dans un contexte où le Niger en réussit plutôt bien. C'est vrai qu'il y a de petites excursions avec quelques déplacés au niveau de la zone de l'Ouest vers Tillabéri. Dans l'ensemble on est en train de juguler cela et l'armée est en train de recruter massivement. En 2011, l'armée comptait 11 mille hommes. Aujourd'hui, on est aux alentours de 50 mille. On avait une adéquation, un militaire - un fusil mais là on l'a réussi. On a récemment équipé l'armée en matériel militaire de pointe avec des drones et autres. Donc le putsh ne se justifie pas.

En terme économique, le Niger a eu la croissance la plus élevée de l'Afrique en 2022. Elle aura l'une des plus élevées en 2024. Les perspectives sont bonnes. On a de grands projets comme le barrage de Kandadji qui est censé finir prochainement et qui est financé par les Partenaires au développement en particulier la Banque mondiale. On a le pipeline qui doit traverser le Bénin et qui devrait être opérationnel à la fin de cette année et qui allait être une source de revenus très importante pour notre pays. Récemment, le président de la République a inauguré une cimenterie et à lancer des projets de route un peu partout. A Niamey, il y a des projets partout. On a des investisseurs qui viennent et d'autres qui veulent venir parce qu'on avait cette stabilité politique, cette démocratie qu'on avait. C'est grâce à cela qu'on était sur la voie du développement.
On ne peut pas accepter que quelqu'un se lève pour des convenances personnelles et sans aucune raison valable remettre tout cela en cause sans mesurer les conséquences. C'est ça qui est très grave.

Quelle sera la portée économique si toute fois les sanctions de la CEDEAO entreraient en vigueur ?

Si ces sanctions sont appliquées ce sera catastrophique. On est un pays enclavé. Avec un embargo total ce sera difficile car il y'aura notre principal accès qu'est le port de Cotonou qui sera coupé. Le pays avec qui on échange le plus c'est le Nigéria et ce sera fermé. Vous imaginez un peu comment ce sera. Les comptes seront bloqués au niveau des institutions financières avec la BCEAO. A termes, même les salaires ne pourront pas être payés. Ce qui est très grave. Les Nigériens ne méritent pas de vivre ces situations-là.

C'est inadmissible parce que les sanctions sont lourdes. Beaucoup de projets qui dépendent de nos partenaires comme l'Union Européenne, la Banque Mondiale, la BOAD, entre autres, vont s'arrêter. Tout sera à l'arrêt. Il y a aussi les grands projets au niveau de la fourniture d'énergie car c'est sur financement de l'Agence française de développement (Afd) et de l'Union Européenne.
Tout cela malheureusement sera impacté parce qu'une seule personne ne veut pas être remplacé ou ne veut pas aller à la retraite. Il prend tout le pays en otage et nous faire vivre en autarcie. Ce qu'on n'a pas la capacité de faire et il faut l'admettre car c'est la réalité des faits, malheureusement.

Croyez-vous à l'efficacité de ces mesures si l'on se réfère aux cas du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée ?

La CEDEAO est très ferme. Elle a donné une semaine pour rétablir l'ordre constitutionnel et le président Mouhamed Bazoum dans ses fonctions. On peut imaginer d'autres scénarios jusqu'à l'intervention militaire. C'est vrai que ce n'est pas quelque chose qu'on peut souhaiter mais c'est une possibilité parce que si on laisse ce coup d’État passé c'est fini. Le premier militaire qui pense qu'il a assez d'hommes sous son commandement va se lever pour faire un coup d’État. Ça va créer un précédent dangereux.

C'est vrai que pour le Mali et le Burkina, les contextes étaient différents. Même eux sur le plan sécuritaire, après le putsh, la situation allait de mal en pis. Ce n'est vraiment pas la solution pour nos pays. Donc il faut que la CEDEAO soit ferme et prenne des décisions qui n'a jamais eu à prendre. On a vu le cas de Gilbert Diendéré et le cas de capitaine Amadou Haya Sanogo qui étaient obligés de faire marche arrière. Au niveau de la Sierra-Léone également c'est déjà arrivé, il y a quelques années. Ce n'est pas un précédent qui n'a jamais eu lieu. Il faut que la CEDEAO reste ferme et je fais confiance au président Tinubu qui est en exercice. Il est très déterminé et il n'acceptera pas ces genres de choses.

Est-ce qu'ils y avaient des signes annonciateurs d'un putsh au Niger ?

Des signes annonciateurs, c'est un peu difficile d'en parler mais il y a eu quelques informations collectées par les services de renseignement qui dataient. Le président s'apprêtait à procéder à un changement au niveau de la tête de la garde présidentielle. C'est une refonte au niveau de la garde présidentielle qui était prévue pour cette semaine. Je pense que c'est ça qui a précipité le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle à passer à l'action, pour des raisons très personnelles et très égoïstes.


Réalisée par Bacary Dabo
(Source : Allafrica.com)

 

Coopération// Deuxième sommet Russie- Afrique// Poutine annonce l’implémentation de 30 projets énergétiques dans 16 pays africains

samedi, 29 juillet 2023 12:13 Written by

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a assisté, le jeudi en fin de matinée au centre de congrès et d’exposition ExpoForum, de Saint Pétersbourg, à la cérémonie d’ouverture du 2e Forum économique et humanitaire Russie-Afrique. Rapporte aouaga.com.

C’est le président russe, Vladimir POUTINE qui a procédé à l’ouverture de la session plénière de ce forum auquel participent des Chefs d’Etat et de gouvernements africains. Cette rencontre entre l’Afrique et la Fédération de Russie vise à renforcer la coopération dans la perspective de définir la trajectoire de développement des relations entre la Russie et l’Afrique sur le long terme. « L’objectif principal c’est de renforcer le bien-être de nos citoyens, d’améliorer les conditions de vie et de résoudre les questions et les problèmes urgents », a déclaré le président de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE à l’ouverture du Forum.

Une trentaine de sessions plénières et des réunions vont se tenir au cours de ce forum autour des thématiques liées à l’économie, à la sécurité, à la science, aux technologies et au développement social pour « ensemble aller vers une nouvelle qualité de vie » profitable aux Etats africains et à leur partenaire stratégique, la Russie. « La Russie est sincèrement intéressée à approfondir les relations humanitaire, commerciale et dans le domaine de l’investissement avec l’Afrique », a soutenu le président russe.

Avec un taux de croissance annuel de 4,5% dépassant la moyenne mondiale et une population en nette augmentation, l’Afrique a un potentiel évident pour se développer. Et pour accompagner le continent africain dans son essor, la Russie va investir dans les secteurs agricole, technologique et énergétique. Au Forum de Saint Pétersbourg, le président Vladimir POUTINE a annoncé l’implémentation de 30 projets énergétiques dans 16 pays du continent.

Également, « nous allons accorder une attention particulière à la livraison du blé, du maïs aux pays africains », a-t-il ajouté. Déjà la Russie a marqué sa disponibilité à soutenir certains pays du continent dont le Burkina Faso avec des dons en vivres.

Pour le Président en exercice de l’Union africaine, le président de l’Union des Comores, Azali ASSOUMANI, ce Forum a été une occasion pour aborder les questions majeures pour le continent et pour réaffirmer le partenariat avec la Russie. « Il est évident que la Russie a toute la place pour se poser en tant que partenaire majeur et nous sommes prêts à aborder avec elle toutes les grandes questions de coopération », a expliqué le président en exercice de l’Ua, qui a fait le plaidoyer au nom de ses pairs pour la levée de suspension d’exportation du blé ukrainien afin que les pays africains qui importent cette denrée puissent le faire. A l’occasion de ce Forum, la présidente de la Banque des BRICS, Dilma ROUSSEFF a soutenu que cette nouvelle banque est disposée à accompagner les initiatives prometteuses dans les pays en voie de développement et surtout ceux de l’Afrique.
Bamba Mafoumgbé
Source : Direction de la communication de la Présidence du Faso)

Francophonie//Coopération Côte d’Ivoire Rdc// Patrick Achi et Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour un partenariat plus fort

vendredi, 28 juillet 2023 21:42 Written by

A Kinshasa depuis le jeudi 27 juillet 2023 où il représente le Président de la République, Alassane Ouattara à l’ouverture des Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre Patrick Achi a échangé avec son homologue de Rdc, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Rapportent les services officiels de la Primature ivoirienne.

La rencontre qui s’est tenue ce vendredi 28 juillet 2023 a été le lieu pour les deux personnalités d’exprimer leur engagement en faveur d’une coopération plus forte entre les deux pays.

Pour Patrick Achi, cette audience est une « occasion de traduire le rapprochement entre les deux pays, de faire un tour d’horizon des relations bilatérales qui touchent nos secteurs publics et privés et jeter un regard sur l’avenir et voir comment renforcer ces relations ». Le Premier ministre ivoirien a également souligné l’excellence des relations entre les présidents Alassane Ouattara et Félix Antoine Tshisekedi. Dans le même sens, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est félicité de cette rencontre avec son homologue ivoirien. « C’est une occasion pour nous de réaffirmer tout l’engagement que nous avons envers nos deux pays et notre coopération bilatérale », a-t-il dit.
Pour rappel, les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo se caractérisent par la prépondérance des exportations ivoiriennes. En 2022, les échanges globaux se sont élevés à 7, 2 milliards contre 6 milliards de Fcfa en 2021.
Patrick Achi a également rencontré, ce vendredi 28 juillet, le Premier ministre Sénégalais, qui conduisait son pays à ces 9e jeux de la Francophonie. Outre le souhait de voir leurs athlètes respectifs briller à ces jeux de la francophonie, les deux premiers ministres ont également échangé sur les questions bilatérales relatifs à leurs pays, afin de contribuer au développement de la sous-région.
Bamba M.

 

Port-bouët// Elections locales du 2 Septembre // Le candidat El Hadj Ibrahim Konaté séduit le zanzan

vendredi, 28 juillet 2023 21:33 Written by

En prélude à la visite imminente de l'éléphant du zanzan, le candidat choisi par le président Alassane Ouattara à Port-bouët a reçu une forte délégation de ressortissants de la région du zanzan. Ils ont tenu à rendre un hommage à El Hadj Ibrahim Konaté pour son leadership indiscutable et ses nombreuses actions caritatives en faveur des couches défavorisées de tout bord. Les ressortissants du zanzan ont réaffirmé leur engagement pour la victoire au soir du 02 septembre prochain. Quant à l'illustre hôte du jour, il a traduit sa reconnaissance à ses parents du zanzan non sans les exhorter à l'union et à la cohésion pour un Rhdp plus fort. Notons que El Hadj Ibrahim Konaté avait à ses côtés MM salif Ouattara et Lassana Cissé. Il a encore fait parler son cœur.
Sam-Ibrahim Sidibé

Coopération// Deuxième Sommet Russie-Afrique // Six pays africains vont recevoir 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuitement

jeudi, 27 juillet 2023 16:53 Written by

Saint- Pétersbourg abrite depuis ce 27 juillet 2023, les travaux du deuxième du Sommet Russie-Afrique. Avec la participation de plusieurs chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest. Citons Maky Sall du Sénégal, Goita du Mali et Traoré Ibrahima du Burkina Faso.
Selon Fratmat.info, la partie africaine a demandé plus d’efficacité dans les partenariats pour des résultats concrets. C’est en cela que le Président ougandais, Yoweri Museveni, prenant part aux échanges, a dit salué l’intervention de son homologue comorien, Azali assoumani qui assure la présidence de l’Union africaine.
« Ce matin, à Saint-Pétersbourg, j’ai rejoint mes collègues pour la séance plénière d’ouverture du deuxième Sommet Russie-Afrique, où un panel comprenant le Président Poutine et S.E Azali Assoumani, Président des Comores (et actuel président de l’Union africaine) a fait des remarques soulignant l’histoire des relations Afrique-Russie et la nécessité d’un partenariat accru, dans les efforts visant à concrétiser les aspirations à une prospérité partagée », a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Le Président russe, Vladimir Poutine, a fait une intervention dans le même sens. ‘’ L’Afrique peut en perspective non seulement se nourrir elle-même, mais aussi devenir une exportatrice de denrées alimentaires, et la Russie soutiendra l’Afrique dans cette perspective’’, a-t-il indiqué en autres annonces. Le maître du Kremlin a aussi fait savoir que son pays fournirait à six pays africains 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuitement et assurerait la livraison sans frais. Moscou a également effacé la dette de la Somalie, qui s'élevait à plus de 690 millions de dollars, selon le président de la Fédération de Russie.
B. Mafoumgbé

 

Maroc //La vision royale sur la question migratoire// Bourita met en avant à Rome les fondamentaux de cette politique

lundi, 24 juillet 2023 09:39 Written by

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a mis en avant, dimanche à Rome, les fondamentaux de la Vision Royale sur la question migratoire. Rapporte la Map.

« Le Maroc a été de tous les débats sur la migration », a affirmé le ministre, qui s’exprimait lors d’une Conférence internationale sur le développement et la migration, présidée par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.
Selon le confrère, a relevé M. Bourita, que SM le Roi Mohammed VI est leader de l’Ua sur la question de la migration », tout en notant que la Vision du Souverain sur la migration est contenue dans l’Agenda Africain pour la Migration et incarnée par la création de l’Observatoire africain des migrations.

Dépositaire moral du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières (Pacte de Marrakech), le Maroc place l’être humain au centre de l’équation migratoire, a fait savoir le ministre, notant que la vision du Royaume considère qu’''une approche humaine n’est pas incompatible avec une gouvernance rationnelle''.

La vision du Maroc est aussi tournée vers l’Afrique, a-t-il poursuivi, indiquant qu’elle consiste à refuser le décalage entre la perception de la migration et son poids.

La migration africaine a lieu d’abord en Afrique, a-t-il fait observer, appelant à regarder la migration pour ce qu’elle est. Selon M. Bourita, “la migration n’est ni un fardeau insupportable ni une richesse absolue, mais peut être un catalyseur du développement".

Il a, également, insisté sur l’impératif de « ne pas céder aux passions et aux tentations des discours simplistes, stéréotypés et sommaires ».

En ce sens, « le Maroc considère que le tout-sécuritaire est une erreur de jugement. La migration ne peut pas être régulée sans un accompagnement pour assurer des voies légales pour la mobilité humaine et une lutte résolue contre les réseaux de trafic d’êtres humains et de migrants, sans confondre les criminels avec les victimes », a ajouté M. Bourita.

Ainsi, le ministre a exprimé la disposition du Maroc à contribuer au processus de Rome, appelant à s’interroger sur les raisons de l’inefficacité des partenariats existants avant de se lancer dans une nouvelle initiative.

La véritable faiblesse des partenariats du passé, c’est qu’ils n’ont pas été suffisamment appliqués, a-t-il estimé, notant qu’il conviendrait de « s’entendre de manière claire sur la place de nos engagements multilatéraux, particulièrement nos engagements par rapport au Pacte de Marrakech, adopté dans le cadre des Nations Unies ».

« Il faut se départir de la tentation de faire peser de manière disproportionnée la responsabilité sur l’Afrique alors que 80% des flux migratoires s’opèrent en Afrique elle-même », a plaidé M. Bourita.

« Aucun pays ne peut jouer seul sa propre partition », a-t-il souligné, mettant en garde contre la sous-traitance de la gestion des migrations et l’externalisation des frontières.

D’après lui, les pays de transit ne doivent pas être injustement singularisés. « Faire peser ce poids sur ces pays serait aux antipodes de la responsabilité partagée », a-t-il pointé, notant que « la responsabilité partagée consiste aussi en des partenariats équilibrés, qui privilégient le traitement d’égal à égal, car l’Afrique n’est pas à la poursuite d’aides, elle est à la recherche de partenaires ».

« Nous regrettons par ailleurs que tout le monde s’empresse de trouver des solutions à la migration irrégulière, mais que personne ne songe à renforcer la migration régulière », a-t-il indiqué, relevant qu'il y a des “concepts dont le sens et les modalités pratiques de mise en œuvre nous semblent inadéquats et contreproductifs par rapport à la nature coopérative que ce processus a l’ambition de construire ».

Le Maroc est disposé à contribuer à ce Processus, conformément à sa législation nationale, ses engagements internationaux et régionaux, pourvu que le Processus de Rome puisse compléter les autres processus régionaux existants et apporter une valeur ajoutée tenant compte des besoins et spécificités de chaque pays, a affirmé le ministre, soulignant que le processus de Rome peut s’inscrire dans le cadre global du référentiel existant en matière de migration et notamment du Pacte de Marrakech.

Par ailleurs, M. Bourita a estimé que le lien entre les migrations internationales et le développement mérite d’être repensé selon une approche basée sur le potentiel et non le risque, faisant part d’un message de solidarité, de responsabilité partagée et d’humanité.

Cet évènement, organisé à l'initiative du gouvernement italien, sous la thématique '’engagements et solutions partagées pour la Méditerranée et l'Afrique'', a réuni des dirigeants des États de la rive sud de la Méditerranée élargie, du Moyen-Orient et du Golfe, ainsi que les États membres de l'Union européenne de première arrivée et un certain nombre de pays du Sahel et de la Corne de l'Afrique, ainsi que les chefs des institutions européennes et des institutions financières internationales.

Selon le Conseil des ministres italien, cette conférence tend notamment à lancer une feuille de route internationale pour la mise en œuvre de mesures concrètes pour la croissance et le développement dans l'ensemble de la Méditerranée et de l'Afrique, s'attaquer aux causes profondes des flux migratoires irréguliers pour vaincre les activités criminelles des trafiquants d'êtres humains et de trouver des solutions pour protéger l'environnement et relever les défis de la diversification énergétique et du changement climatique.
M. B

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