Agriculture (153)
Agriculture//Transformation des systèmes alimentaires// Adjoumani participe à la réunion bilan à Rome
lundi, 24 juillet 2023 10:03 Written by AdminM. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural représente le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à « la première réunion bilan à l’échelle des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires » du 24 au 26 juillet 2023, au siège de Fao à Rome ».
Pour cet important évènement, le Ministre d’Etat Adjoumani est depuis le 23 juillet à Rome en Italie. Au
Au programme, ce lundi 24 juillet M. Adjoumani prendra part à la réunion bilan de la situation sur les repas scolaires. A cette rencontre il présentera ce que la Côte d’Ivoire a fait dans ce domaine. Quand dans l’après- midi, il assistera à l’ouverture de la session première présidée par le secrétaire général de l’Onu. Aussi, dans la mouvance, le Ministre d’Etat Co- présidera la table ronde des parties prenantes.
Le mardi 25 Juillet de 9h à 14h le Ministre d’Etat Adjoumani prendra part à plusieurs réunions de haut niveau d’une part avec l’Idfaa sur le renforcement de la souveraineté alimentaire et la résilience de l’Afrique par des investissements durables et d’autre sur l’intensification de la collaboration multipartite et de l'investissement dans la mise en œuvre des voies de transformation du système alimentaire au Nigeria.
Après ces réunion, Adjoumani sera reçu en audience par le Président du Fida à 15h et à 17heures à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Italie, le Ministre rencontrera les opérateurs économiques italiens. A noter que le mercredi en fin de matinée, il sera reçu en audience par le Directeur général de la Fao. Par ailleurs, le chef de la délégation ivoirienne accordera une audience à l’ambassadeur spécial Mario Giro du ministère des Affaires étrangères et de la coopération Internationale.
Bamba M.
Monde rural//Filières coton-anacarde// Le ministre d’Etat Adjoumani rassure les producteurs
dimanche, 23 juillet 2023 11:20 Written by AdminLa ville de Ferkéssédougou, chef-lieu de la Région du Tchologo, a abrité le samedi 22 juillet 2023, la cérémonie d’hommage au Président de la République Alassane Ouattara, organisée par l’Intercoton et Oia Anacarde, placée sous le parrainage du Conseil du coton et de l’anacarde. Une cérémonie qui a réuni plus soixante-dix mille producteurs issus de toutes les régions de production du coton et de l’anacarde.
Le président du Conseil d’administration de l’Intercoton, Moussa Soro très reconnaissant au Président de la République a évoqué le zonage agro industriel institué depuis la campagne 2017-2018 qui a permis de lutter efficacement contre le vol de coton, de régler définitivement les litiges et d’améliorer la production et le rendement ; la subvention du prix du coton graine et du prix des engrais enclenchée depuis 2017-2018 se poursuit jusqu’à ce jour. Aussi a-t-ajouté la prise en charge d’une partie du crédit agricole des producteurs dans la crise des Jassides à hauteur de plus de 29 milliards et un appui total de l’Etat de plus de 60 milliards lors de la campagne 2022-2023. En plus, l’apport du Chef de l’Etat a impacté le prix d’achat du coton graine le fixant à 310F/kg, le prix le plus élevé de la sous-région.
M. Bêh Soro en sa qualité de président du Conseil d’administration de l’Oia Anacarde a mentionné quelques faits majeurs. « Sur instructions du Chef de l’Etat, le gouvernement du Premier ministre Patrick Achi travaille à créer un écosystème pertinent et performant, en termes d’infrastructures et de réformes, pour fluidifier et favoriser l’installation des industriels du secteur avec un objectif de plus de 50% de transformation des noix », à relevé le Pca A cette mesure, s’ajoute selon M Soro Bêh Soro la mise en œuvre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (Ppca). Le projet d’un coût de 200 millions de dollars vise, selon le Pca, à renforcer l’organisation et la gouvernance de la chaîne de valeur de l’anacarde dont les résultats attendus sont entre autres la réduction des coûts de commercialisation ; l’accroissement de la productivité de la culture de cajou ; l’amélioration de l’accès au marché des noix brutes ; le renforcement des infrastructures industrielles. A titre d’exemples, les zones dédiées à l’anacarde sont en cours d’aménagement, celle de Korhogo en fin de travaux.
Le Pca de l’Oia Anacarde est également revenu sur la situation sécuritaire du nord de la Côte d’Ivoire tout en remerciant le ministre d’Etat, ministre de la défense Téné Brahima Ouattara pour sa grande performance dans l’amélioration de l’indice en sécurité dans le pays.
La mention spéciale a été adressée au Président de la République pour son onction politique, car son implication active dans la renaissance de leur interprofessionnelle s’est soldée par la prise d’un décret depuis le conseil des ministres du 26 Octobre 2022. « Ce qui fait qu’en plus de l’intensification de cette culture dans les zones de production de départ, son extension territoriale s’est accrue au point où nous avons atteint plus d’un million de tonnes avec une occupation territoriale de plus de 60%, classant ainsi l’anacarde juste derrière le cacao en termes d’exportation de nos produits agricoles » a-t-il ajouté. Enfin a-t-il souhaité qu’à travers l’organisation interprofessionnelle, ensemble avec le Conseil Coton Anacarde des mesures spécifiques soient prises pour des acteurs nationaux, car pour lui, un enfant ne se soucie jamais de la fatigue de son père.
Le Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil coton -anacarde et parrain de la cérémonie n’a pas dérogé à la règle. En tant chef de fil, il a adressé ses sincères remerciements à Alassane Ouattara pour sa nomination à la tête du Conseil coton-Anacarde et à toutes les autorités administratives et politiques pour tous les efforts consentis afin d’honorer la ladite cérémonie. Leur présence en était la preuve.
Cette cérémonie d’hommage au Président de la République est plus que méritée, vu ses actions tant quantitatives et qualitatives dans le secteur Coton-Anacarde. Dans le cadre de la réforme des filières coton et de l’anacarde, il a mené plusieurs actions :
La création par décret de l’organe de régulation des filières coton et anacarde, en abrégé, le Conseil de coton et de l’anacarde a redoré en tant que relais de l’autorité de régulation de coton et de l’anacarde (Areca) ; Cette réforme a eu des impacts conséquents. Dans le secteur du coton, la production est passée de 310 114 tonnes pendant la campagne (2015-2016) à 539 623 tonnes en 2021-2022 avec des recettes annuelles d’exportation estimées aujourd’hui à près de 100 milliards de Fcfa
Dans le secteur de l’anacarde, les revenus sont estimés à plus de 508 milliards redistribués aux producteurs en 2017. Aussi, les producteurs ont bénéficié d’un appui financier pendant la période de la pandémie à Covid 19.
Le Dr Adama Coulibaly a rassuré tous les acteurs des deux filières quant à la vente de leurs produits notamment les producteurs de l’Anacarde.
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du Développement Rural, Adjoumani Kobénan Kouassi, a adressé ses vives félicitations aux organisateurs pour la grande mobilisation et la qualité des allocutions à l’endroit du Président de la République.
A noter que cette cérémonie était placée sous le haut patronage du Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement ; la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Adjoumani KOUASSI ; la co-présidence du ministre d’Etat, ministre de la Défense Téné Brahima OUATTARA et le parrainage du Dr Adama COULIBALY, Directeur général du Conseil coton-anacarde,
G. S
Énergie renouvelable// Centrale biomasse de 46 Mégawatts à Aboisso// Le ministre Sangafowa lance les travaux de construction de l’ouvrage à Ayebo
samedi, 22 juillet 2023 12:44 Written by AdminLa cérémonie marquant la pose de la première pierre de la centrale biomasse de production d’électricité Biovéa énergie a eu lieu, le jeudi 20 juillet 2023 à Ayébo dans la région d’Aboisso. Rapporte des sources officielles du ministère.
Cette infrastructure qui produira l’énergie à partir de résidus de palmiers à huile devrait être mise en service fin 2025. Ce projet est porté par le groupe Edf-Meridiam et Sifca à travers la société biomasse énergie.
La production d’électricité à partir de substrats agricoles présente un grand avantage dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a salué les opportunités qu’offre un tel projet qu’il qualifie d’innovant. Il va non seulement accroître l’offre de l’énergie renouvelable de 46 mégawatts mais aussi contribuer au développement d’une chaîne de valeur agricole durable. Ce projet, précise le ministre, va à terme répondre aux besoins électriques d’environ 1,7 million de personnes par an.
Mamadou Sangafowa a rappelé l’engagement de la Côte d’Ivoire à accélérer sa transformation énergétique à l’horizon 2030. Selon lui, ce projet va permettre la valorisation de l’important potentiel en biomasse du pays.
Le ministre en charge de l’Energie a souhaité que d’autres projets se développent dans le pays. Indiquant que des projets pour l’implantation de centrales sont en phase d’études et avancent considérablement. Il s’agit, dit-il, de la centrale à biomasse à base de cacao de Divo qui sera de 73,6 mégawatts, de celle à base de tige de coton à Korhogo de 25 mégawatts, de la centrale de cacao à Gagnoa, a-t-il détaillé.
Il a fait savoir que le portefeuille de projets d’énergies renouvelables identifiés dans le pays (biomasse, hydraulique, le solaire) sont au nombre de 24. Ces projets permettront d’avoir une puissance cumulée de 1530 mégawatts à l’horizon 2030.
Selon Raphael Ruat, directeur général de Biovea, le choix de cette localité pour l’implantation de cette centrale n’est pas fortuit. La région dispose d’une ligne haute tension, d’une autoroute et enregistre 78.000 hectares de palmiers. Il a rassuré de la détermination de son équipe à œuvrer afin de professionnaliser les équipes d’exploitation et de maintenance de la centrale.
« La Côte d’Ivoire est riche en ressource et en potentiel. Cette centrale produira de l'électricité en continue de manière fiable tout en réduisant les gaz à effet de serre », a souligné Valerie Levkov, directrice Afrique Moyen Orient du groupe français. Avant d’ajouter que l’ensemble des parties prenantes est déterminé à faire de cette centrale biomasse un symbole de réussite et d’innovation.
Ce projet regorge de nombreux avantages. L'exploitation de la centrale va créer près de 1000 emplois et améliorer les revenus des 12000 planteurs auprès de qui seront collectés les résidus de palmiers.
Notons que cette biomasse provient à 75% des plantations de palmiers villageoises qui appartiennent en majorité à de petits planteurs et à 25% des plantations industrielles de Palmci. On notait à cette cérémonie la présence du Docteur Aka Aouélé, président de la Cesec et de l’honorable Cisse Aaboubacari, Dga des Impots.
Bamba M. ( Sercom )
Agro-industrie// Transformation locale des produits agricoles// Une usine de broyage de cacao inaugurée à San-Pedro
samedi, 22 juillet 2023 11:37 Written by AdminLe Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné a procédé, le 21 juillet 2021, à l’inauguration d’une usine ultramoderne de transformation de cacao bâtie par la société GCB COCOA Côte d'Ivoire dans la ville balnéaire de San Pedro.
Cette entreprise malaisienne présente en Côte d’Ivoire depuis 2018 a investi plus de 20 milliards de Francs Cfa dans la création de cette usine de broyage de cacao à San-Pedro, ville stratégique qui abrite le 1er port exportateur de cacao au monde.
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a rappelé que l’industrie agroalimentaire représente 5,2% du produit intérieur brut en 2022. Maillon essentiel de l’économie ivoirienne, la filière cacao a bénéficié des appuis et des mesures incitatives spécifiques en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises industrielles de cette filière et d’inciter davantage à la transformation locale de cette spéculation. « Le Gouvernement s’est fixé pour objectif de transformer au moins 50%, soit environ 1 000 000 de tonnes de la production nationale de fèves à moyen terme. », a-t-il dit.
Poursuivant, Dr Diarrassouba a souligné que pour ce faire, le Gouvernement ivoirien a adopté un ensemble de mesures visant à améliorer la compétitivité du secteur et développer le taux de transformation locale du cacao. À en croire le ministre de l’Industrie, fort des avantages offerts par le Gouvernement, les capacités de broyage de cacao sont passées de 730 000 tonnes par an en 2017 à 972 040 tonnes par an en 2022. Il me plaît d’indiquer que cinq nouveaux projets sont en cours de réalisation, pour une capacité de broyage de 204 000 tonnes par an, devant ainsi porter la capacité globale de broyage de fèves de cacao à 1 176 040 tonnes par an en 2023. « Les volumes transformés, quant à eux, se sont accrus de 30% sur la période 2017-2022, passant de 576 994 tonnes en 2017 à 750 247 tonnes, faisant de la Côte d’Ivoire le leader mondial du broyage de cacao », a rappelé Dr Diarrassouba.
La création de l’usine de GCB COCOA à San-Pedro vient contribuer à renforcer la position de leader mondial de la Côte d’Ivoire dans le domaine du broyage de fèves de cacao. Avec l’implantation de cette unité de la société GCB COCOA CÔTE D’IVOIRE qui dispose au départ d’une capacité de 60 000 tonnes par an, la ville de San Pedro abrite désormais sept unités de transformation de cacao sur un ensemble de quatorze unités fonctionnelles en Côte d’Ivoire. En outre, les sept unités disposent d’une capacité installée de 475 040 tonnes, soit environ 50% des capacités nationales de transformation du cacao en 2022.
Le ministre d’Etat, ministre l'Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani a rappelé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire est fortement tributaire de la dynamique de la filière café-cacao, binôme clé du secteur agricole.
Selon le ministre d'Etat, en tant que premier pays producteur mondial de cacao, avec une production annuelle de plus de 2 millions de tonnes, « nous estimons que le potentiel de la filière reste sous-valorisé localement, en raison d’un faible niveau de transformation locale des fèves de cacao. »
C’est pourquoi dit-il « nous nous réjouissons de l’inauguration, ce jour, de l’unité de transformation de cacao de GCB Cocoa Côte d’Ivoire qui vient porter à 14 le nombre d’usines de broyage avec une capacité installée de broyage disponible à 972 040 tonnes. »
Ayoko Mensah ( Sercom Meminader)
Agriculture// Fonctionnement du ministère// Adjoumani vire l’Inspecteur technique ÉDÉ Serge
jeudi, 20 juillet 2023 16:08 Written by Admin« Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural porte à la connaissance de l’ensemble du personnel et des structures sous tutelle du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, que Monsieur EDE Serge Patrick, ex-Inspecteur Technique au Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ne fait plus parti du personnel à compter du mardi 18 juillet 2023.Par conséquent, tout engagement pris par le concerné n’engage nullement ledit ministère. »,
annonce une note officielle émanant de la direction des ressources humaines et de la formation dont nous avons eu copie. La source ne donne aucune raison de ce licenciement.
Ayoko Mensah
Gontougo// Entretien routier// Adjoumani et le Dg de l Ageroute ont lancé les travaux
mardi, 18 juillet 2023 13:12 Written by AdminLes travaux d’ entretien routier pour la période 2023-2025 pour la région du Gontougo concernent:-le reprofilage lourd et traitement de point critique porte sur 1292,4km du réseau routier en terre sur la période 2023-2025 d’une part, et le reprofilage léger avec emploi partiel porte sur 827,60 Km du réseau routier en terre sur la période 2023 -2024.Sans oublier le reprofilage léger porteront sur les routes traitées en reprofilage lourd ou en RLEP pour un itinéraire cumulé de 2389 Km sur la période 2024-2025.
Le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI a procédé le lundi 16 juillet, à Wélékéi, village situé á 5 km de Bondoukou, au lancement officiel des travaux de réhabilitation des routes. Avec lui, une équipe de l Ageroute conduite par son premier responsable. Fabrice Coulibaly. La route dit on précède le développement c'est pourquoi, les élus, cadres, les autorités administratives conduite par le Préfet de Région, les autorités traditionnelles avec à leur tête le Roi des Brong Nanan Adingra Adjemane Kouassi.
« Je crois que c’est la première fois de l’histoire de notre pays que nous bénéficions d’un tel programme. 4500 kilomètres de rue et de piste qui vont être réhabilitées avec 12 milliards Fcfa (…) Je n’ai jamais vu un gouvernement travaillé autant (…) Pour que les marchés soient ravitaillés, il faut des pistes bien aménagées et donc je suis l’homme le plus heureux. C’est rassuré que désormais leurs productions ne vont plus pourrir dans la brousse », a déclaré le Ministre d’Etat Adjoumani.
Aussi, a-t-il exprimé sa reconnaissance envers le Chef de l'État, Alassane Ouattara, pour avoir rendu possible la réalisation de ce programme. Il a souligné l'importance de la vision et du leadership du Chef de l'État dans la mise en place de ce programme d'entretien routier. Il a salué le soutien et l'engagement du Président Ouattara envers le développement du pays, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières.
Le directeur général de l'Ageroute, Fabrice Coulibaly, a souligné lors de la cérémonie que le Président de la République n'a pas oublié la région du Gontougo. Il a affirmé que le Chef de l'État est pleinement conscient de la situation dans la région grâce aux efforts de ses représentants locaux, qui défendent constamment les intérêts de la population et utilisent leur influence pour garantir un niveau de vie décent pour tous. Fabrice Coulibaly a également précisé que cette initiative n'est pas motivée par des considérations électoralistes. En effet, le programme d'entretien routier est mis en œuvre dans l'ensemble du pays, et il vise à améliorer les infrastructures routières et à faciliter la vie quotidienne de toutes les régions, et non pas uniquement dans un but politique à court terme.
Après la matinée, le Ministre d’Etat et son hôte le Dg de l Ageroute se sont retrouvés à Tanda pour le lancement du bitumage des rues de la ville de Tanda. Dans cette localité les populations et le Ministre d'Etat Adjoumani ont exprimé leur reconnaissance et gratitude au Président Alassane Ouattara.
Bamba M.
Partenariat//Développement de l’économie agricole// La Chambre nationale d'agriculture et Mtn CI signent une convention
samedi, 15 juillet 2023 21:35 Written by AdminLa Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire et Mtn Côte d’Ivoire ont procédé, ce vendredi 14 juillet 2023, à une signature de convention. Ce cadre de collaboration permettra aux deux institutions de travailler mutuellement afin de faciliter des offres et services.
C’est pour mener à bien leur mission, qui est de contribuer au développement de l’économie agricole et de constituer une interface entre les secteurs public et privé agricole, que la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire a bien voulu nouer un partenariat avec MTN. Ce partenariat va porter, entre autres, sur le domaine de la digitalisation, des applications de gestion adaptées aux différents secteurs d’activités et surtout des solutions informatiques pour le monde agricole.
C’est donc une volonté commune des deux parties (Cnaci-Mtnci) de contribuer de, manière efficiente, au développement de l’économie agricole de la Côte d’Ivoire qui se matérialise par l’élaboration de cette convention de partenariat.
Ainsi, à travers cette convention, Mtn s’engage à satisfaire les demandes d’abonnement et à assurer la permanence, la continuité et la qualité du service. Elle travaillera davantage afin de maintenir la qualité du réseau parce que nous pensons que chacun mérite les avantages d’une vie moderne connectée.
Le président de la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire, Sindou Bamba, s’est réjoui de ce partenariat qui, selon lui permettra aux ressortissants des Chambres d’agriculture d’être mieux outillés dans la gestion numérique de leurs affaires. Il a, par ailleurs, félicité et encouragé la société Mtn côte d’Ivoire pour l’intérêt qu’elle accorde à tous les secteurs d’activités et en particulier au secteur agricole.
Prenant la parole, le directeur général de Mtn Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara, a salué le président de la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire, pour avoir permis cette signature. Rappelons qu’à l’instar de cette signature de convention, Mtn mène beaucoup d’actions dans le domaine agricole.
Bamba M.
Coopération//Développement agricole// Les Ambassadeurs du Qatar et des Emirates Árabe Unis Chez Adjoumani
jeudi, 13 juillet 2023 15:20 Written by AdminLe ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Monsieur Kobenan Kouassi ADJOUMANI a reçu en audience, ce 13juillet à son cabinet, au 25ème étage de l’immeuble Caisstab Plateau, les Ambassadeurs des Emirates Árabes Unis, son Excellence Ali Alnuaimi et celui Qatar son Excellence Jaber Jaraila Al-Marri ,tous deux représentants leur pays en Côte d’Ivoire. Au menu des échanges les relations bilatérales et surtout les possibilités d'investissement dans le secteur de l’Agriculture.
Avec le Diplomate du Qatar il a été singulièrement question de « la 1ère Exposition Internationale d’horticulture au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui aura lieu à Doha au Qatar du 23 octobre 2023 au 28 mars 2024,sur le thème ‘ Désert vert, meilleur environnement’ » . L’ambassadeur Qatari a saisi cette audience pour inviter le Ministre d’Etat Adjoumani à cette Exposition que son pays organise pour la toute première fois. Le Diplomate du Qatar a vivement souhaité que « la Côte d’Ivoire, pays agricole par Excellence puisse prendre part à ce grand rendez- vous. Beaucoup de facilités vont être faite pour permettre à la Côte d’Ivoire d’être présente à l’Expo Doha » a dit le Diplomate Quatarien.
Son Excellence Jaber Jaraila a également informé, le Ministre d’Etat que la compagnie aérienne Qatar Airway fera bientôt la ligne directe Abidjan -Doha sans escale. Cela a souligné l’hôte du Ministre d'Etat en Charge de l’Agriculture et du Développement Rural, « va réduire le temps de vol entre les deux pays ».
Le ministre d’Etat Adjoumani a salué le vol direct Abidjan -Doha, sans escale, qui va réduire le temps de vol, entre les deux pays et d’ajouter que il accepte l’ invitation faite à son pays et singulièrement au Département Ministériel en charge du monde Agricole .Concernant l’ Expo qui se tiendra à Doha notre pays y sera a confié le Ministre d’Etat Adjoumani à son Hote. Toutefois a- t- il fait savoir, la Côte d’ Ivoire invité déjà le Qatar à prendre part au prochain Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales SARA qui se tiendra du 29 septembre au 9 octobre 2023.L’Ambassadeur a dit qu il sera difficile de voir des entreprises Qatariens prendre part au Sara ,en raison du temps très court, mais une invitation adressée au Ministre de l’Agriculture serait la bienvenue afin que ce dernier puisse prendre part au SARA. Reprenant la parole l’Ambassadeur Jaber a tenu à rappeler que cette première Exposition que mon pays organise est très important pour les entreprises ivoiriennes. Elle sera une occasion ces entreprises de noter des contacts d’affaires pour la Côte d’Ivoire »,a- t- il souligné. Mieux elle est également une tribune pour faire la promotion de l’Agriculture Ivoirienne et va renforcer les relations entre les deux pays Elle est également une tribune pour montrer le savoir- faire du Qatar en matière technologique ».
Le Qatar n’est pas un pays agricole certes, mais il a développé la technologie agricole. La société Assart en est une preuve. Elle s’est spécialisée dans l’investissement technologiques au niveau de l’Agriculture.
Pour le Ministre d’Etat « la présence de son pays à cette Expo va permettre de montrer notre potentialité agricole et notre savoir- faire en matière agricole. Une occasion pour nous également de nous imprégner des réalités du Quatar » a- t- il rappelé. Avec Ambassadeur. Avec l’Ambassadeur Saoudien il a été question d’investissements dans le domaine agricole.
Bamba M.
Sercom MEMINADE
Célébration à Yamoussoukro//Le Ministre d’Etat Adjoumani, à ses collaborateurs// : « La seule personne qui mérite cet hommage, c’est bien Alassane Ouattara »
lundi, 10 juillet 2023 08:38 Written by AdminLes agents des services déconcentrés du Ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et du développement rural, ont au cours d’une cérémonie, à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la Paix, le jeudi 6 juillet, rendu hommage au ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. En effet, ils ont tenu à lui exprimer leur reconnaissance et leur gratitude pour toutes les actions qu’il mène pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel.
Prenant la parole, le Directeur des Ressources Humaines et de la Formation, Dr Atta Kouamé François, a remercié le ministre Adjoumani pour la promotion de nombreux jeunes à des postes de responsabilité au Meminader. Promotion qui, selon lui, cadre avec la vision du Chef de l’Etat qui a décrété 2023, année de la jeunesse.
Abordant dans le même sens que le Drh, N’guessan Michel, directeur régional de San Pedro, président du forum des directeurs régionaux a indiqué « Tous vos collaborateurs des services déconcentrés dans toutes leurs composantes, directeurs régionaux, directeurs départementaux, chefs de service, agents de base, syndicats vous disent merci. Et disent merci au Président de la République. Vous qui, au quotidien, traduisiez la vision du Chef de l’Etat en actions concrètes. Vous dont le talent personnel et l’ardeur au travail nous a valu la transformation du ministère en ministère d’Etat, nous vous disons merci. Voici quatre années que vous administrez notre ministère. »
Pour le premier responsable du secteur agricole ivoirien, le Chef de l’Etat, Alassane OUATARRA, est la seule personnalité digne à recevoir ces hommages.
« Chers collaborateurs, vous avez décidé de me rendre hommage. Moi, je ne mérite pas cet hommage. La seule personne qui mérite cet hommage c’est bien le Président Alassane Ouattara. Moi, je coordonne les activités du ministère, mais si je suis là c’est grâce à lui. Donc plus que ma propre personne, c’est plutôt au président de la République son excellence Alassane Ouattara qu’on rend hommage », a-t-il indiqué avant de poursuivre, « Nous lui rendons hommage parce que vous avez compris que c’est un Homme de haute valeur. Nous lui rendons hommage parce que c’est à lui que revient tout le mérite, tout l’honneur, toute la gloire. Moi, je ne suis que son fidèle serviteur. Et je voudrais à travers mon micro lui dire merci. Merci pour les choix stratégiques qu’il a opérés dans le secteur agricole ; merci aussi pour ses choix clairvoyants qui ont une perspicacité et une pertinence qui en font des gages de succès et d’amélioration des conditions de vie de nos populations agricoles. »
Le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité ensuite de la transformation du secteur agricole à travers la structuration des filières.
« Vous voyez qu’en si peu de temps, le secteur agricole a été transformé à travers la structuration des filières. Du Nord au Sud, toutes les filières agricoles ont été touchées. Le karité, le coton l’anacarde, le riz, le palmier à huile, l’hévéa et le binôme café-cacao », a- t-il déclaré.
Toutes ces actions et toutes ces réformes, selon lui, touchent au quotidien à la vie des agriculteurs qui représentent la proximité de l’Etat. « Nous touchons aussi à certaines problématiques telles que la réduction de la pauvreté en milieu rural qui a toujours été au cœur de la politique agricole du Président Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.
Le ministre Adjoumani a enfin salué la mobilisation exceptionnelle de ces collaborateurs qui est bel exemple d’union et de solidarité dans son département ministériel. Ils sont venus de toutes les contrés de la Côte d’Ivoire pour célébrer leur ministre de tutelle technique qui a fait de l’amélioration des conditions de vie et de travail la priorité des priorités afin de mieux remplir sa feuille de route.
Ayoko Mensah
(Source : sercom Meminader)
Intégration// Intégration commerciale régionale// Adjounami participe à un panel de haut niveau
mercredi, 05 juillet 2023 09:06 Written by Admin« L’intégration commerciale régionale » C’est autour de cette thématique que des panelistes Africains Européens ont échangé. C’était à la faveur de la cinquième conférence des ministres de l'agriculture UA-UE à Rome, le 30 juin .L Ivoirien, Alex Assanvo, Secrétaire Exécutif de l’ Initiative Côte d'Ivoire-Ghana pour le cacao ,soutenu par le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, a présenté les atouts de la structure mise en place par les Présidents du Ghana et la Côte d’Ivoire pour défendre les producteurs de cacao de leurs deux pays.
Ci- dessous l’ intervention du Secrétaire Exécutif, Alex Assanvo
« L’Initiative Côte d'Ivoire-Ghana pour le cacao (CIGCI), qui a été créée en 2019 lorsque les présidents de ces deux pays - qui représentent ensemble plus de 60 % de la production mondiale de cacao - ont décidé d'unir leurs forces pour mieux contrôler le marché.
Tout comme la Zone de libre-échange continentale africaine, notre secrétariat est basé à Accra, au Ghana.
Ce partenariat unique a entrepris de relever les défis du marché les uns après les autres, afin que le prix du cacao corresponde à la valeur sociale du produit et qu’il garantisse un revenu décent à nos producteurs.
Il est impensable que sur une industrie du chocolat pesant 130 milliards de dollars, l’ensemble des pays producteurs - et pas seulement la Côte d'Ivoire et le Ghana - ne perçoivent que 6 % de la chaîne de valeur, alors que l'équation devrait être assez simple : il n'y a pas de chocolat sans cacao et il n'y a pas de cacao sans producteurs qui vivent de leur activité.
Ce qui n'était pas concevable il y a dix ans fait son chemin en Afrique : les pays producteurs peuvent s'associer pour faire fonctionner le marché à leur profit, et non l'inverse. Pratiquer des prix bas, sans rapport avec les coûts de production, ne peut être considéré comme une fatalité. Le Cameroun et le Nigeria envisagent à présent de se joindre à notre initiative en faveur d'un prix du cacao équitable et durable. Nous ne gagnerons pas cette bataille sans un vaste marché africain de produits transformés à base de cacao, qui protégera nos producteurs des fluctuations des prix terminaux fixés à Londres. C'est là que la ZLECAf joue un rôle essentiel. Dans cet effort pour une économie cacaoyère plus juste, nous avons bénéficié du soutien constant de l'UE - au niveau de la Commission et du Parlement. Dans cette bataille pour un cacao durable - ou marché du cacao 2.0 si vous voulez, l'UA et l'UE sont du même côté. Mais la bataille n'est pas terminée. Il reste à convaincre des parties prenantes, éliminer des résistances ici et là, instaurer de la confiance, et dépasser des intérêts personnels.
Actions concrètes à entreprendre
Mais permettez-moi de vous faire part de quelques actions concrètes qui peuvent être entreprises dans ce sens.
En Afrique, le cacao pourrait servir d'exemple pour illustrer la manière dont la ZLECAf peut être déployée pour encourager une plus grande transformation des matières premières sur le continent. Avec la zone de libre-échange, une opportunité se présente dans le cadre du Programme commun d’agro-parcs africains (CAAP) lancé par la Commission de l'Union africaine en 2019 pour établir des centres agro-industriels transfrontaliers sur le continent au sein du Programme détaillé pour l'agriculture africaine (PDDAA) et de l'Agenda 2063 de l'UA. L'Initiative a déjà été approchée et s'est engagée avec les équipes du CAAP pour explorer la faisabilité de la création d'un CAAP pour le cacao centré sur l'Afrique de l'Ouest qui conduira la transformation structurelle et la transition à partir d'un exportateur traditionnel de matières premières. En outre, dans la lignée de la ZLECAf, il pourrait être judicieux d'ouvrir des usines dans les pays d'Afrique centrale, d'Afrique du Nord ou d'Afrique australe et d'y envoyer le cacao pour qu'il y soit transformé. La promotion de l'agro-transformation du cacao et du commerce de ses produits dérivés permettrait d'accroître la valeur ajoutée, de répondre à la nouvelle demande locale et régionale et d'intégrer les petits exploitants de cacao dans des chaînes d'approvisionnement plus vastes. L'accord de libre-échange nord-américain favoriserait la fixation des prix au niveau local et la circulation des marchandises afin de tirer parti des différents niveaux de transformation et de consommation. Cette transformation agroalimentaire a des implications importantes pour la croissance économique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté. De plus, cela faciliterait la création d'un marché terminal de produits de base essentiels - cacao et autres - au sein de l'Afrique. Cela permettrait de rapprocher les prix des éléments fondamentaux du marché et de refléter le coût réel de nos produits.
Entre le continent européen et africain, en s'appuyant sur la forte coordination mise en place entre la Côte d'Ivoire et le Ghana sous la direction du secrétariat de l'initiative, il est réaliste à moyen terme que le cacao devienne le premier produit de base hautement conforme aux critères de la réglementation de l'UE, intégrant l'ensemble des coûts de la durabilité dans son prix, permettant ainsi un revenu décent pour les producteurs. Cela démontrerait que les nouvelles réglementations de l'UE peuvent être bénéfiques pour les deux parties.
Cela m'amène à la question des normes, qui jouent un rôle essentiel dans la compétitivité des entreprises et doivent être privilégiées alors que le continent met en œuvre l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La norme ARS 1000 pour un cacao durable et traçable sera bientôt appliquée en Côte d'Ivoire, au Ghana mais aussi au Cameroun (rappel : approuvée par plus de XX pays). L'objectif de cette norme africaine est de promouvoir et de maintenir un cadre pour la production de fèves de cacao durables. Une telle harmonisation peut contribuer à promouvoir l'implication du secteur privé dans le commerce du cacao à travers le continent grâce à une norme unique qui peut garantir l'origine et la qualité du produit et améliorer la transparence des prix.
Conclusion
En conclusion, l'ARS 1000, le système de traçabilité et les éléments essentiels des politiques de lutte contre la déforestation et le travail des enfants pourraient être intégrés dans un "Chapitre sur le commerce et le développement durable" au sein de l'Accord de partenariat économique (APE).
Cela permettrait aux entreprises qui s'approvisionnent dans des pays tels que la Côte d'Ivoire et le Ghana de bénéficier d'une preuve de conformité à la norme ARS 1000. Cela renforcerait ainsi de facto la crédibilité de leur obligation de diligence, puisque cela s'appuie sur les dispositions d'un accord commercial en vigueur et qu'elle est donc transparente pour tous les acteurs. Le cacao ivoirien et ghanéen, dont respectivement 67% et 47% sont actuellement destinés à l'UE, bénéficierait de la norme ARS 1000 et aurait donc un accès quasi automatique au marché européen dès l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.
Le cacao devrait donc être au centre de la stratégie Afrique-UE, en établissant un partenariat d'égal à égal pour développer des politiques dans les domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'action climatique, de la gestion durable des ressources, de la création d'emplois ruraux, de l'investissement durable et du commerce équitable. Le cacao sera un exemple à suivre sur la voie d'un avenir plus durable et plus prospère pour les communautés rurales d'Afrique et d'Europe.
Mesdames et Messieurs, le cacao peut être un élément clé de la lutte contre la pauvreté sur notre continent. Cependant, tant de personnes qui en dépendent vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous avons la possibilité de changer ce constat, de façon définitive.
Merci de votre attention. »
Source: Minemader
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43e conférence de la Fao//Examen de la situation de l’alimentation et de l’ agriculture// La Côte d’Ivoire porte la voix du G77 et de la Chine
lundi, 03 juillet 2023 21:33 Written by AdminLa Côte d’Ivoire représentée par le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Monsieur Kobenan Kouassi ADJOUMANI a été choisi par le groupe des 77 et la Chine pour présenter l’examen de l’alimentation et de l’agriculture des pays dudit groupe et de la Chine. Cette présentation a été faite, le 3 juillet en plénière, à la salle bleue de la Fao.Ce après, le plébiscité à la veille, pour un nouveau mandat de 4 ans ,à la tête de la Direction Générale de la Fao, QU DONGYU.
Nb : Ci dessous la déclaration du G77 et LA CHINE
(...)
« Merci Monsieur le Président,
1. J'ai l'honneur de faire cette déclaration au nom du groupe des 77 et de la Chine.
2. Selon le rapport 2022 du SOFI, le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde a augmenté pour atteindre 828 millions en 2021, soit une augmentation d'environ 46 millions depuis 2020 et de 150 millions depuis l'apparition de la pandémie de COVID-19. Selon les projections, près de 670 millions de personnes (8 % de la population mondiale) seront toujours confrontées à la faim en 2030. Ce chiffre est similaire à celui de 2015, lorsque l'objectif de mettre fin à la faim, à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté d'ici la fin de la décennie avait été lancé dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
3. L'augmentation de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition dans le monde est un problème structurel, persistant et multifactoriel, y compris ceux décrits au paragraphe 30 de l'Agenda 2030. L'impact des chocs et des crises mondiaux affectent de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables, car ils se combinent à l'absence ou à l'insuffisance des filets de protection sociale. L'accès limité à l'éducation, à la santé, l'approvisionnement adequat en eau, la précarité des infrastructures rurales et l'absence de numérisation dans les zones rurales sont autant de facteurs qui compromettent gravement la résilience de systèmes agroalimentaires entiers face aux ralentissements économiques, les conflits et les extrêmes climatiques.
Monsieur le Président,
4. Malgré les informations actualisées fournies par la FAO sur la manière dont les conflits, y compris en l'Ukraine, ont un impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition, en particulier dans les pays en développement qui dépendent des importations de denrées alimentaires et d'intrants agricoles: nous assistons, depuis 2022, à une politisation et à une polarisation dans l'ensemble du système de gouvernance de la FAO, qui nous ont empêchés de parvenir à un consensus, inhibant ainsi notre capacité à traiter de nos intérêts au cœur du mandat de l'Organisation. Par conséquent, nous rappelons l'importance de traiter les questions relevant du mandat principal de l'Organisation, à savoir la sécurité alimentaire et la nutrition, et de revenir au principe fondamental de la prise de décision par consensus.
5. Comme nous le savons tous, l'éradication de la faim est d'une importance capitale pour la réalisation des Objectifs de développement durable et de l'Agenda 2030. Les progrès de la production agricole rendent la faim tout à fait évitable, à condition que nous travaillions ensemble pour construire, développer et utiliser les capacités, transférer les technologies et fournir une assistance financière aux pays en développement.
6. La COP-27 et la COP-15 ont clairement reconnu le fait que les systèmes agroalimentaires sont profondément affectés par les crises climatiques et environnementales et, en même temps, une partie fondamentale de la solution pour y faire face. Les impacts du changement climatique, combinés à la nécessité de nourrir et d'alimenter une population mondiale croissante en période d'incertitude, conduiront à une réduction de la production alimentaire et de la nutrition, ainsi qu'à un accès limité à la nourriture, en particulier pour les plus vulnérables et les plus pauvres.
Monsieur le président,
7. Nous demandons à la FAO de continuer à fournir une assistance technique, dans le cadre de son mandat, à l'élaboration et l’exécution des travaux conjoints de Charm el-Cheikh relatifs à la mise en œuvre de l'action climatique sur l'agriculture et la sécurité alimentaire.
Nous reconnaissons les activités menées par la FAO au profit des pays en développement. À cet égard, nous pensons que le débat sur la gestion de l'eau au cours de la Conférence est d'une grande importance et devrait rester lié au mandat et aux avantages comparatifs de la FAO, en vue de promouvoir l'efficacité dans l'utilisation de l'eau et de fournir des solutions pour surmonter les situations de stress hydrique :
Monsieur le Président,
8. Le Groupe des 77 et la Chine souhaitent également mettre en évidence et souligner les priorités identifiées par nos conférences régionales, car leur mise en œuvre améliorera les systèmes agroalimentaires pour une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement, une meilleure vie, sans laisser personne de côté. .
9. Nous pensons, par exemple, que le débat sur la bioéconomie au sein des organes directeurs et des comités techniques de la FAO peut être un puissant catalyseur pour les pays en développement membres de l'Organisation, d'accéder plus facilement aux marchés, à la coopération technique et aux ressources concessionnelles des fonds pour le climat et la biodiversité.
Nous proposons donc que ce travail soit mené au sein des comités techniques existants de la FAO, en gardant à l'esprit la collaboration en cours entre le COAG et le COFO sur les liens entre l'agriculture et la sylviculture, conformément au Cadre stratégique de la FAO pour 2022-2031 et aux résultats prévus par le Programme de travail et budget 2024-2025.
10. Nous devons nous efforcer de veiller à ce que les divers points de vue soient pris en compte d’une manière inclusive dans les produits de connaissance de la FAO. Cet objectif peut être atteint grâce à l'intégration progressive, y compris par le biais d'instruments financiers, d'un groupe d'institutions universitaires plus équilibré sur le plan régional pour l'élaboration de documents, études, stratégies, codes volontaires et définitions de méthodologies pour la mesure des indicateurs. Cette question a été soulevée lors de la dernière session du comité de programme, incluse dans son rapport, et nous nous attendons à ce qu'elle évolue de manière significative.
11. Avec ces remarques, le Groupe des 77 et la Chine réaffirment que les efforts conjoints pour lutter contre les multiples crises auxquelles le monde est confronté doivent prendre en considération les préoccupations et aspirations légitimes que le groupe a fait valoir auprès des organes du système des Nations Unies. »
sercom MEMINADER
Agriculture//Direction générale de la Fao// Après le plébiscite de QU Dongyu, le ministre d’Etat Adjoumani l’invite à Abidjan…
dimanche, 02 juillet 2023 13:12 Written by AdminLa 43è session ordinaire de la Fao a ouvert ses portes hier à Rome en Italie. Aujourd'hui 2 juillet 2023, les Etats membres présents, 180 au total, sont passés au vote d’un nouveau Directeur Général. Un seul candidat était en lice, le Directeur sortant, le Chinois QU Dongyu. Il a donc été réélu pour second mandat à la tête de cette organisation. Nous rapportent les sources officielles membres de la délégation ivoirienne. La Côte d'Ivoire est représentée à ses assises par le Ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, M. KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI. Il a, au nom de son pays, accompli son droit de vote sous le coup de 11h, heure de Rome. Juste les élections le chef de la délégation ivoirienne, a lancé une importante invitation au Dg nouvellement réélu et à ses collègues ministres : « Il y a 4 ans nous étions ici, pour vous porter à la tête de cette importante institution. Aujourd’hui encore, nous sommes là pour rééditer l’exploit. Nous l’avons fait, parce que vous aviez fait un travail remarquable à la tête de notre importante institution. Et vous auriez pu faire des érudits, n’eues été les crises successives que nous avons connues, avec la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, mais nous vous faisons confiance. C’est pour cela sachant que vous allez au-delà de nos espérances, nous voudrions, au nom de notre pays la Côte d’Ivoire, vous féliciter pour le travail que vous faites. Et profiter de la tribune, pour vous inviter en Côte d’Ivoire, parce que nous allons organiser notre salon de l’Agriculture. C’est l’occasion aussi pour moi d’inviter tous mes collègues ministres à y être pour découvrir les potentialités agricoles de notre pays. »
Rappelons que lors de 5e conférence ministérielle Union Africaine – Union Européenne (UA-UE) sur l’agriculture, la Côte d’Ivoire été honorée. Le ministre d’Etat Adjoumani a pris la parole au nom de l’Afrique à cette 5ème conférence ministérielle. Il a dit :
« Les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, du COVID-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d'aggraver la faim et la malnutrition dans le monde et particulièrement en Afrique. Selon l'analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2023, le nombre de personnes n'ayant pas un accès régulier à des aliments sains et nutritifs en Afrique devrait quadrupler pendant la période de soudure de juin à août 2023, entrainant ainsi une expansion géographique de l'insécurité alimentaire dans notre région. Ces chiffres non reluisants nous interpellent et témoignent de la nécessité d’apporter des solutions urgentes et durables. Si malgré les multiples efforts déployés, nous sommes loin d’atteindre nos objectifs, il nous faut certainement adopter un comportement nouveau impliquant une approche nouvelle et de techniques nouvelles en réponse à cette atmosphère délétère et incertaine. »
La Fao (« Food and Agriculture Organization »), aussi connue en France comme l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, est une agence de l'Onu qui lutte pour la sécurité alimentaire à l'échelle de la planète.
Quel est l'objectif de la Fao ?
« Aider à construire un monde libéré de la faim » : c'est la devise de la Fao. Sur son logo, figure l'expression latine « Fiat panis », qui signifie « Qu'il y ait du pain (pour tous) ». Aujourd'hui, selon les chiffres de la Fao, 870 millions de personnes à travers la planète souffrent de faim chronique. 171 millions des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, ce qui se manifeste par des retards de croissance. Près de 104 millions d'enfants présentent un déficit pondéral, et 55 millions sont émaciés par suite de malnutrition aiguë. La Fao se concentre sur trois grandes problématiques : Contribuer à éradiquer la faim, l'insécurité alimentaire et la malnutrition, éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social et économique pour tous. Mais aussi et surtout gérer et utiliser de manière durable les ressources naturelles. La Fao est une organisation intergouvernementale, sous l'égide des Nations Unies. Elle compte 194 Etats membres, deux membres associés et une organisation membre, l’Union européenne. Cette organisation siège à Rome, en Italie, et est présente dans plus de 130 pays.
B. Mafoumgbé (Sercom Minemader)
Sécurité alimentaire//43eme session de la Fao // Kobenan Kouassi Adjoumani parle au nom de l’Afrique
samedi, 01 juillet 2023 10:38 Written by AdminEn marge de la 43eme session de la Fao,l’Union Africaine et l’ Union Européenne ont convié les Ministres en charge de l’Agriculture à une rencontre autour du thème : « Systèmes alimentaires résilients et chaînes de valeur agroalimentaires durables ».Cette rencontre s’ est déroulée le 30 juin ,à la salle verte, au siège de la Fao. A l’ouverture de cette assise, M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural , le Ministre d’Etat Ivoirien, au nom de ses pairs Africains s’ est adressé à l’ Assemblée réunie. Ont eu à prendre la parole à cette tribune, le Représentant de l’Ua Madame Sojefa Sacko, du commissaire de l’Ue Janusz Wojciechowski,du Directeur General de la Fao et du Ministre Italien de l’ Agriculture au nom de ses pairs Européens.
Ci- dessous l’allocution du Ministre d'Etat Adjoumani au nom de l’Afrique.
(...)
Monsieur le Commissaire de l’Union Européenne,
Madame la Commissaire de l’Union Africaine,
Monsieur le Directeur Général de la FAO,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Mesdames et messieurs les ambassadeurs, Représentants Permanents,
Mesdames et messieurs,
Chers participants,
La Côte d’Ivoire est honorée de prendre la parole au nom de l’Afrique à cette 5ème conférence ministérielle Union Africaine – Union Européenne (UA-UE) sur l’agriculture.
Avant tout propos, je voudrais exprimer mes remerciements à l’endroit des organisateurs de cette 5e Conférence qui nous réunit et saluer le partenariat entre l’Union Africaine et l’Union Européenne.
Mesdames et messieurs,
Les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, du COVID-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d'aggraver la faim et la malnutrition dans le monde et particulièrement en Afrique.
Selon l'analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2023, le nombre de personnes n'ayant pas un accès régulier à des aliments sains et nutritifs en Afrique devrait quadrupler pendant la période de soudure de juin à août 2023, entrainant ainsi une expansion géographique de l'insécurité alimentaire dans notre région. Ces chiffres non reluisants nous interpellent et témoignent de la nécessité d’apporter des solutions urgentes et durables.
Si malgré les multiples efforts déployés, nous sommes loin d’atteindre nos objectifs, il nous faut certainement adopter un comportement nouveau impliquant une approche nouvelle et de techniques nouvelles en réponse à cette atmosphère délétère et incertaine.
Dans cette quête de survie, sans compromettre la vie des générations futures, l’Afrique devra pouvoir compter sur elle-même en s’orientant vers l’usage d’engrais biologique pour faire face à la flambée du coût des engrais mais aussi et surtout en maximisant et en valorisant ses produits locaux de première nécessité sans être trop dépendant de l’extérieur. Il s’agit ici de la nécessité de promouvoir de nouveaux systèmes alimentaires locaux et des chaines de valeurs agricoles durables et résilientes.
Il convient aussi d’abandonner nos vieilles habitudes archaïques et rudimentaires pour épouser de nouvelles techniques plus innovantes en matière de mécanisation, de transformation des produits, de maîtrise de l’eau et de contrôle du marché, le tout couronné par l’utilisation de semences améliorées qui répondent aux besoins du changement climatique.
Pour y parvenir, la coopération multilatérale et les innovations scientifiques et technologiques nous paraissent extrêmement importantes. Car c’est dans le cadre d’un partenariat global que nous pouvons lutter contre les effets du changement climatique. Et c’est également en innovant, aussi bien dans nos comportements que dans la promotion de nouveaux systèmes alimentaires que nous pouvons vaincre l’insécurité alimentaire.
Dans cette marche, l’Afrique doit pouvoir compter sur ses partenaires stratégiques pour l’accompagner résolument vers le développement durable.
C’est à juste titre que nous saluons l’UE pour son appui constant aux pays africains dans la quasi-totalité des secteurs de développement et singulièrement au niveau des systèmes alimentaires et nutritionnels durables.
Toutefois, face à l’apparition régulière de nouveaux défis, nos partenaires doivent renforcer le financement du secteur agricole notamment dans le développement de chaînes des valeurs agroalimentaires. Ces financements devraient soutenir les programmes favorisant la création d’emplois stables, afin d’éviter aux jeunes de s’aventurer à la traversée de la mer. Les annonces de financements promis doivent être également suivis d’actions et doivent être reparties à la fois entre les pays en conflits et ceux qui croupissent injustement sous les effets collatéraux des conflits, dont les victimes se comptent tant chez les antagonistes que chez d’innocentes personnes qui en subissent les conséquences désastreuses.
Par ailleurs, face au défi du changement climatique, il convient aussi de noter que le nouveau règlement de l’UE sur la déforestation établit des règles pour stopper la déforestation et la dégradation des forêts dans le monde. Cette mesure ambitieuse attire l’attention particulière des pays forestiers africains dont l’économie repose essentiellement sur la majorité des produits indexés à cette règlementation et qui malheureusement, ne peuvent se pratiquer qu’en forêt. Dans ce contexte, au vu des efforts colossaux effectués ces dernières années dans la gestion et la sauvegarde des forêts des pays africains, il convient de porter d’autres regards sur cette réglementation dans le strict respect des conventions et de la préservation de la biodiversité, tout en accordant un intérêt particulier au volet social, seul gage pour garantir le bien-être des producteurs qui œuvrent au quotidien pour assurer la durabilité de leurs produits.
Mesdames et Messieurs,
Avant de clore mon propos, permettez-moi de saluer le leadership des Organisations des Nations Unies basées à Rome ; la FAO, le FIDA et le PAM, dont la collaboration avec les Etats africains, en particulier, constitue une aide technique, financière et sociale indéniables. Ces Organisations qui sont au cœur du partenariat multilatéral sont également en première ligne dans le combat contre l’insécurité alimentaire.
Nous remercions les Etats membres qui acceptent d’accroitre leur contribution pour leur permettre de mener efficacement la lutte contre la faim dans le monde.
Enfin, au nom des Etats de l’Union Africaine, je souhaite plein succès aux travaux de cette 5e Conférence Union Africaine-Union européenne et que vive la coopération multilatérale.
JE VOUS REMERCIE.
Cacaoculture durable//Partenariat pour la restauration de la forêt // Un investissement total soit 2,7 milliards de francs Cfa annoncé
jeudi, 29 juin 2023 20:57 Written by AdminUne collaboration exceptionnelle entre le secteur public et le secteur privé vise à protéger la forêt classée de Cavally, une forêt adjacente aux zones de production de cacao à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, en travaillant directement avec les communautés locales. Rapportent les sources officielles ivoiriennes.
Initié par le gouvernement ivoirien, Earthworm Foundation et Nestlé en 2020, le projet de reboisement et de protection de la forêt Cavally accueille aujourd'hui de nouveaux partenaires pour plus d'impact : l'administration fédérale suisse (SECO) via la plate-forme suisse du cacao durable (SWISSCO), ainsi que les entreprises Touton et Cocoasource qui travaillent directement avec des coopératives de cacao et d'hévéa dans la zone concernée.
Alors que les risques de déforestation restent un défi majeur dans les pays producteurs de matières premières agricoles, une collaboration multisectorielle s'engage à contribuer à la protection et à la restauration de la forêt classée de Cavally, en partenariat avec les organisations et communautés locales. Le partenariat regroupe l'administration fédérale suisse-(SECO), le Ministère Ivoirien des Eaux et Forêts (Minef), la fondation Earthworm, et les entreprises Nestlé, Touton et Cocoasource.
Cette nouvelle collaboration fait suite à un premier projet commencé en 2020 et financé par Nestlé, qui se termine à la fin du mois de juin 2023. Les résultats préliminaires sont très encourageants. En effet, au cours de sa première phase, le projet Cavally a permis une réduction massive et rapide de la déforestation, la régénération naturelle de 7'000 hectares, le reboisement de près de 1'500 hectares, ainsi qu'une plus grande résilience économique et sociale au sein des communautés locales avec plus de 1'400 bénéficiaires économiques directs.
Débutant le 1er juillet 2023, la nouvelle phase, d'une durée de trois ans, a des ambitions revues à la hausse avec un fort volet économique et social et le soutien d'un groupe plus large de partenaires.
Avec un investissement total de 4 millions de francs suisses, soit 2,7 milliards de francs Cfa, ce nouveau partenariat va au-delà de la préservation de la forêt classée de Cavally. Il a également pour objectif de renforcer la résilience des communautés en zone périphérique de cette forêt classée, et d'améliorer la transparence et la traçabilité de la chaîne d'approvisionnement du cacao et de l'hévéa.
Le projet Cavally et ses objectifs principaux
Prévenir la déforestation et améliorer l'écosystème en stimulant la régénération naturelle et en réhabilitant les zones dégradées en collaboration étroite avec les communautés locales, améliorer la résilience des petits producteurs en les aidant à accroître leur productivité mais aussi atteindre une plus grande diversification des revenus et un accès facilité au financement d'une part, et aider à la protection des droits des enfants de ces producteurs par le biais d'activités de sensibilisation et un accès à l'école facilité notamment par la délivrance de certificats de naissance d'autre part.
Aussi, il s'agira de mettre en place une chaîne d'approvisionnement plus transparente pour le cacao et l'hévéa, notamment grâce à un système de traçabilité plus robuste et l'exploration de solutions innovantes (dont la surveillance satellitaire) pour accroitre la transparence des prix et des paiements aux producteurs.
« Nous avons appris lors de la première phase que le problème de la déforestation dans la région du Cavally a plusieurs facettes, a déclaré Bastien Sachet, CEO de l'organisation Earthworm Foundation qui coordonne et met en œuvre le projet. Tout d'abord, une difficulté à contrôler un grand périmètre.
Mais également l'informalité du secteur agricole en zone rurale, et l'attractivité que représente la forêt en termes de fertilité et d'accès à la terre pour des populations qui font face à des défis économiques immenses. Pour combattre la déforestation, seule une approche collective fondée sur la création de valeur pour le producteur et les communautés rurales permet de s'attaquer à la racine du problème. C'est pour cela que la présence des acteurs économiques des chaines de valeur de l'hévéa et du cacao, couplée avec un partenariat fort avec le gouvernement, est essentielle. C'est tout l'esprit de cette collaboration que nous sommes fiers d'animer. »
En plus du groupe Nestlé, et pour maximiser l'impact du projet, cette nouvelle phase inclut désormais les entreprises de négoce Touton et Cocoasource, actives dans les régions périphériques de la forêt et travaillant déjà avec les coopératives locales.
« Le projet Cavally est une initiative très importante pour nous car il permet à notre entreprise d'agir directement au sein de notre chaîne d'approvisionnement, de protéger une forêt adjacente aux zones où nous nous approvisionnons en cacao et de créer de la valeur pour les agriculteurs avec lesquels nous travaillons, » explique Corinne Gabler, Directrice de la Confiserie et Crème glacée de cette multinationale suisse. « Nous sommes très heureux d'avoir pu contribuer au succès de cette première phase et nous nous réjouissons de collaborer avec de nouveaux partenaires pour en amplifier d'avantage l'impact. »
Lutter contre la déforestation liée au cacao fait également partie des priorités de la Suisse, qui s'est engagée à augmenter ses investissements au sein des principales régions d'approvisionnement.
« La Suisse est un pays important pour le commerce et la transformation des produits agricoles, y compris le cacao, » a commenté Monica Rubiolo, Cheffe de la section Promotion commerciale auprès du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). « C'est la raison pour laquelle notre gouvernement s'engage activement dans la plate-forme suisse du cacao durable (SWISSCO).
A travers notre appui financier à des projets concrets, nous cherchons à contribuer activement à la création de chaînes l'approvisionnement plus durables, en étroite collaboration avec le secteur privé, la société civile et les gouvernements dans les pays producteurs. »
Le gouvernement ivoirien, pour sa part, a adopté en 2018 une politique nationale de préservation, de réhabilitation et d'extension des forêts, qui doit permettre au pays de recouvrer 20% de son couvert forestier d'ici 2030.
Concrètement, sur le terrain, cette politique porte ses fruits grâce à une stratégie de protection et de restauration des forêts dans le paysage cacaoyer et à l'inclusion sociale réussie des communautés rurales y compris les femmes et les jeunes.
« Nous devons continuer nos efforts, » a déclaré Laurent Tchagba, ministre des Eaux et Forêts de Côte d'Ivoire. « Et ce partenariat novateur pour notre pays consolide notre engagement à lutter contre la déforestation et à renforcer la résilience des communautés. Je suis très heureux que ce projet puisse être renouvelé avec des partenaires de confiance. »
La forêt classée du Cavally est l'une des dernières forêts denses de Côte d'Ivoire, un haut lieu de la biodiversité menacé par la déforestation.
La Côte d'Ivoire a perdu une grande partie de son couvert forestier au cours des 60 dernières années. De 1960 à 2021, la superficie de ses forêts est passée de 16 millions à 2,97 millions d'hectares. Cette perte de forêt a été causée notamment par les petites exploitations agricoles.
D'autres organisations locales sont impliquées dans le projet, notamment les coopératives de cacao et de caoutchouc, la Wild Chimpanzee Foundation (WCF), la Société de Transformation du Bois du Cavally (STBC), le Centre international pour la recherche en agroforesterie (ICRAF), et l'International Cocoa Initiative (ICI). L'objectif à terme est d'inclure un nombre grandissant de partenaires, en particulier des entreprises de l'industrie de l'hévéa afin de développer des solutions structurelles dans les chaînes d'approvisionnement et d'ouvrir la voie à la création de zones Forest Positive pérennes.
Ayoko Mensah