Agriculture (153)
Éthiopie// Valoriser l'industrie du café en Afrique// Un forum politique de haut niveau à Addis-Abeba
jeudi, 08 février 2024 15:09 Written by AdminUn forum politique de haut niveau s'est tenu le 07 février dernier à Addis-Abeba en Éthiopie en marge des assises de la 63ème session annuelle de l'organisation inter africaine de café (Oiac).
Selon une note d'information transmise le jeudi 08 février 2024 à Abidjan.net, cette rencontre modérée par Aly Touré, le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales de produits de base à Londres, avait pour thème : « Transformer le secteur africain du café par la valeur ajoutée ».
A en croire la note, l'objectif dudit forum qui a réuni les ministres et chefs de délégation de l'Oiac était d'offrir une plate-forme en vue de partager les expériences et actions entreprises par les pays membres dans le domaine de la valorisation du café.
L'objectif principal de ces assises, ajoute le document, est de parvenir collectivement à une vision stratégique pour valoriser le café africain.
« L'Afrique avec sa riche tradition de production de café occupe une position cruciale sur le marché mondial du café. Malgré son héritage, l'industrie du café africain est confrontée à des défis et opportunités en constante évolution. En vue de libérer ce plein potentiel de l'industrie africaine du café, une focalisation stratégique sur la valorisation est impérative. Cette approche est essentielle non seulement pour améliorer la compétitivité mondiale du café africain, mais aussi pour assurer une croissance durable sur tout le continent », a estimé le document.
Par ailleurs, l'on apprend que ce forum vise à faciliter des discussions approfondies sur les politiques, initiatives et collaborations pouvant booster la chaîne de valeur du café africain en vue d'obtenir un prix rémunérateur pour les producteurs de café. Ce forum de haut niveau, a conclu la note, a recommandé de faire des démarches auprès de l'Union Africaine (Ua) en vue de mettre au cœur de son agenda la problématique du café.
Bamba M.
( Sercom)
Agro-industrie//Céréales et oléagineux// La Côte d’Ivoire participe à deux rencontres internationales aux États-Unis
mardi, 30 janvier 2024 21:25 Written by AdminLes 56 pays-membres du Conseil International des Céréales (Cic) se sont réunis, les Mardi 23 et Mercredi 24 janvier 2024 à l’occasion de la 59ème session de cette instance intergouvernementale à New Orléans dans l’Etat de la Louisiane aux Etats-Unis d ‘Amérique sous la présidence de Madame Anita Katial, Conseillère Agricole pour le Royaume-Uni d’Angleterre et de l’Ireland du Nord à l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique en Grande Bretagne.
La Côte d’Ivoire était représentée par Sem Aly Touré , Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
La Côte d’Ivoire a en effet adhéré au Conseil International des Céréales en 1992 et prend part à ses travaux de façon régulière et active.
Le Cic existe depuis 1949 et veille notamment à la mise en œuvre de la Convention sur le Commerce des Céréales, dont la dernière version date de 1995.
Sa mission est d’améliorer le suivi de l’évolution des marchés céréaliers mondiaux ainsi que des politiques céréalières nationales et leur impact sur le marché international.
Le Cic est par ailleurs, un instrument qui vise à renforcer la coopération internationale au niveau du commerce des céréales, à promouvoir l’accroissement des échanges et la transparence de ce secteur et à assurer la stabilité du marché des céréales tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.
La 59ème session du Conseil International des Céréales a été précédée par la tenue d’un Forum des Céréales Coorganisé par le Cic et les Etats Unis d ‘Amérique dont le thème était : « Perspectives du Marché des Biocarburants et développement du Marché des Céréales ».
En marge de cette importante session du Conseil, les délégués ont été invités à participer à une visite d’Etude au Port de la Nouvelle Orléans, organisée par l’Association Nord-Américaine des exportations des Céréales.
Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Représentant de la Côte d’Ivoire et les acteurs mondiaux de la chaine de valeur du Blé et des Céréales (Monsieur Patrick Hayden, Vice-président de l’Association nord-américaine des exportations de céréales-NAEGA, Monsieur Paul Le Bideau, Chargé de Mission au Ministère Français de l’Agriculture et de la souveraineté Alimentaire, Monsieur Augusto Bassanini, Président Directeur Général de United Grain Corporation, ainsi que les multinationales Cargill et Bayer.
Par ailleurs, l’Ambassadeur Aly Touré a eu une séance de travail avec Monsieur Daniel Whitley, Responsable du Service Agricole Américain à l’Etranger (FAS) au sein du département de l’Agriculture des USA(USDA).
Au terme de cette séance de travail, la Côte d’Ivoire a été invitée à participer à une manifestation dénommée « Agricultural Outlook Forum-Forum agricole mondial sur les Perspectives des Produits de Base » qui se tiendra les 15 et 16 février 2024 en Virginie (USA).
Le Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire, a au cours de cette 59ème session du Conseil, fait deux communications : Une Déclaration sur la hausse des prix des produits alimentaires et l’annonce d’une conférence envisagée au dernier trimestre de l’année 2024 à Abidjan- (Côte d’Ivoire). L’objectif de cette rencontre internationale est de mettre en place un cadre de partage en vue de mobiliser les leviers régionaux et internationaux, pour apporter des solutions durables et innovantes à la hausse des prix des denrées alimentaires dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Les Organisations Internationales et Intergouvernementales ont été invités à y prendre part.
Bamba Mafoumgbé
Agro industrie//Avec la remontée des prix// Une fin d'année meilleure se dessine pour Palm CI
jeudi, 21 décembre 2023 13:05 Written by AdminMalgré une baisse de 14% de la valeur de l'huile de palme depuis début 2023, des signes positifs émergent avec une reprise des prix, une demande accrue de l'Inde et des stocks en légère baisse. Ces facteurs positifs prédisent de meilleurs résultats pour Palm CI en cette fin d'année, mais 2023 risque d'être celle d'une première baisse de valeur en bourse depuis 3 ans. Rapporte l’Agence eco fin
Selon cette source, la progression continue des prix de l'huile de palme sur le marché mondial représente une situation positive pour Palm CI, cotée sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) à Abidjan. A la fin du troisième trimestre 2023, elle a annoncé un chiffre d'affaires de 172,8 milliards FCFA (288,7 millions $), en baisse de 9 % par rapport à la même période en 2022.
« Cette diminution est la conséquence de la baisse du prix de l'huile de palme brute, passant de 618 199 FCFA/T à 597 377 FCFA/T, ainsi que de la diminution du prix de l'huile de palmiste de 44 % (selon les cours mondiaux). Il est à noter que la production d'huile de palme brute et d'huile de palmiste a respectivement augmenté de 6 % et de 2 % entre le troisième trimestre 2022 et le troisième trimestre 2023 », explique-t-elle dans son communiqué.
Bien que la valeur de ce produit agricole reste en repli de 14 % par rapport à leur valeur du début de l'année 2023, des informations du marché indiquent que la récente reprise des prix pourrait perdurer. Malgré l'approche de la période hivernale qui incite le marché à préférer l'huile de soja, les commandes de l'Inde, l'un des gros importateurs, ont atteint un record, trois mois plus tôt.
Cette demande croissante s'accompagne d'une baisse des stocks pour la première fois en sept mois, selon des acteurs du marché cités par l'Agence Reuters. De plus, les récentes attaques subies par des navires empruntant la mer Rouge risquent de prolonger les distances de transport et donc de rendre plus coûteux le transport de ce produit depuis les principaux pôles de production que sont la Malaisie et l'Indonésie (représentant 89 % de la production mondiale).
L'entreprise fait également face à une augmentation des salaires, en raison d'une régulation, qui a relevé le salaire minimum interprofessionnel garanti (smig), et de la hausse des cours des engrais. Les investisseurs attendent la publication des comptes du quatrième trimestre de l'année 2023.
Malgré un dividende de 1348 FCFA, représentant en juillet 2023 un rendement par action de 13 %, la valeur en bourse de l'entreprise a chuté de 35,2 % depuis le début de l'année. C'est la première baisse de valeur qu'elle concède après trois années consécutives de hausse, dont un record en 2021 (210,7 %).
Pour les investisseurs historiques ayant traversé plusieurs cycles de hausse et de baisse des prix de l'huile de palme, l'heure n'est pas encore à la panique. Jusqu'à présent, ceux qui détiennent les titres de Palm CI depuis 5 ans ont généré un rendement global (dividendes + plus-value boursière) de 378,4 %. C'est mieux que celui du secteur agro sur la Brvm et meilleur que le marché dans son ensemble. Mardi 19 décembre 2023, près de 882 000 de ses titres ont été échangés avec un titre en hausse de 4,3 %, signe d'un regain d'intérêt pour les investisseurs.
Bamba M.
Agriculture//Reconstitution des ressources du Fida 13// La Côte d’Ivoire multiplie sa contribution par quatre
vendredi, 15 décembre 2023 17:24 Written by AdminLe vendredi 15 décembre, au centre de conférences Pierre Mendès France, 139 rue Bercy de París, la Côte d'Ivoire par la voix du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, a annoncé le montant d’un million de dollars américains, comme contribution de son pays à la reconstitution des ressources du Fida. C’était lors de la quatrième session de la consultation sur la 13è reconstitution des ressources du Fida (Fida13).
« Nous nous réjouissons de notre collaboration avec le Fida pour la mise en place de l’agropole du Nord-Est. A cet égard, la Côte d’Ivoire, qui ne peut pas gagner seule le pari de la transformation structurelle de l’économie des zones rurales, entend renforcer sa collaboration avec le Fida » a lâché le Ministre d’Etat Adjoumani. C'est pourquoi a-t-il réaffirmé l’engagement du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, auprès du Fida pour la mobilisation des fonds pour la 13ème reconstitution de ses ressources.
Pour le représentant de la Côte d'Ivoire, l’engagement de son pays « s’est traduit, depuis le 8 mars 2023 en acte, à travers une augmentation de l’allocation de la Côte d’Ivoire au Fida qui passe désormais de 216 633 dollars US à 1 000 000 de dollars US.
Comme on peut le constater, la contribution de la Côte d’Ivoire pour la 13è reconstitution des ressources du Fida a été multipliée par 4. »
Pour terminer, le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI a relevé que « l’Afrique dispose d’énormes potentialités, qui, si elles sont mises en valeur, permettront un développement sans précédent de nos secteurs agricoles, et partant, de nos économies nationales. »
C’est pourquoi, il « invite tous les Etats à contribuer, sans réserve, à la 13ème reconstitution des ressources du Fida ».
Soulignons que la 4ème session de la Consultation sur la 13è reconstitution des ressources du Fida (Fida13) prend fin aujourd'hui.
Rappelons que c'est autour du thème : « Le Fida et l’initiative Grande muraille verte : lutter contre la dégradation des terres dans la région sahelo-saharienne » que la deuxième journée de la 4ème réunion du Fida13 a pris fin.
Bamba M. (Sercom MEMINADERPV)
Agriculture//4esession de la Consultation sur la Treizième reconstitution des ressources du FIda13// Kobenan Kouassi Adjoumani conduit la délégation ivoirienne
jeudi, 14 décembre 2023 17:45 Written by AdminLa quatrième session de la Consultation sur la Treizième reconstitution des ressources du Fida (Fida13) se tient les 14 et 15 décembre 2023, au centre de conférence Pierre Mendès France, 139, rue de
Bercy, Paris.
La Côte d’Ivoire est représentée à ses assises par le Ministre d'Etat, Ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, par ailleurs Gouverneur du Fida pour la Côte d’Ivoire.
A l’ouverture ce 14 décembre, l’on a assisté a l’intervention du Président du Fida,M. Alvaro Lario et celle du Président de la Consultation.
Au cours de cette manifestation parallèle, les intervenants ont présenté les priorités et les stratégies nationales adoptées par l'Angola et la mise en œuvre du partenariat avec le Fida pour transformer l'agriculture et les systèmes alimentaires.
Le Ministre d’Etat Adjoumani prendra la parole demain pour donner la position de la Côte d’Ivoire. Soulignons que le Fida 13 est co organisé par l’Angola et la France.
En Côte d’Ivoire, les prêts du Fida contribuent à réduire la pauvreté en renforçant la sécurité alimentaire des ménages dans les communautés rurales pauvres.
Les programmes et projets financés par le Fida en Côte d’Ivoire aident les organisations paysannes à améliorer la commercialisation des produits agricoles, en misant sur la finance rurale, l'élaboration et le transfert de technologies, et le développement des infrastructures rurales.
Les principales activités visent à stabiliser durablement l'accès des ménages ruraux aux produits alimentaires, quelle que soit la saison et même en cas de pénuries.
Le Fida s'efforce aussi, plus généralement, de renforcer le bien-être des ménages ruraux, en améliorant la santé, les conditions d'hygiène et la nutrition.
Le Fida travaille en partenariat étroit avec le gouvernement, où son principal interlocuteur est le Ministère de l’agriculture, et plus précisément la Direction de la programmation. Le Fida entretient également des alliances de longue date dans le pays avec la Banque mondiale et la Banque ouest-africaine de développement. Le Fida finance des projets de développement agricole en Côte d'Ivoire depuis 1984.
B. M (Source : sercom)
Agro-industrie//Financement de la commercialisation de l’anacarde// Le Dg du Conseil du Coton et de l’anacarde invite les banquiers à accompagner la filière
mercredi, 13 décembre 2023 10:18 Written by Admin
La Côte d’Ivoire dont l’offre est aujourd’hui de 25% de la production mondiale de noix de cajou, est un acteur majeur de la filière anacarde sur le marché international. Mieux, elle veut aller plus loin pour rendre la filière ivoirienne plus de dynamique et compétitive. Avec le soutien du secteur bancaire et financier ivoirien. D’où toute l’importance de l’atelier d’échanges avec le secteur financier sur le financement de la commercialisation de l’anacarde qui a eu lieu le mardi 12 Décembre 2023 à Abidjan.
A l’occasion, le Docteur Adama Coulibaly, Dg du Conseil Coton et anacarde, a dit : « Aujourd’hui, nous produisons 25% de la production mondiale de noix de cajou, soit un peu plus de 1 million de tonnes sur une production mondiale de noix de cajou qui tourne autour de 4 millions. »
Le Vietnam et l’Inde, deux gros producteurs mondiaux, transforment toutes leurs productions. De ce fait, « ceux qui approvisionnent le marché, c’est la Côte d’Ivoire, et sur toutes les noix qui voyagent pour changer de nationalité, la Côte d’Ivoire, représente 40% de ces noix », a-t-il poursuivi. Pour une compétitivité de la filière, le Conseil du coton et de l’anacarde, organe de régulation, a organisé ce mardi 12 décembre 2023 un atelier d’échanges avec le secteur financier sur le financement de la commercialisation de l’anacarde.
« La Côte d’Ivoire produit 1,1 million de tonne, mais ne transforment que moins de 300.000 tonnes et envoie sur le marché mondial, selon les chiffres de cette année, au moins 800.000 tonnes de noix de cajou », a dit le Dr Adama Coulibaly, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
« Quand vous prenez 800.000 tonnes que la Côte d’Ivoire injecte sur le marché international sur tout ce qui est exporté dans le monde, ça représente au moins 40% des noix de cajou qui voyagent », a-t-il fait savoir.
L’Inde produit à peu près 700.000 tonnes, tandis que le Vietnam produit environ 400 à 500.000 tonnes par an selon les années, soit 1,2 à 1,5 million de tonnes de noix de cajou transformées pour les deux pays.
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde a donc exhorté les financiers à accompagner la filière cajou, qui selon lui « mérite d’être financée, parce qu’elle est une filière d’avenir, une filière écologique et économique ».
« Nous avons une voie royale devant nous pour faire de cette filière, une filière modèle pour l’économie ivoirienne et une filière contributive de façon significative à l’émergence de la Côte d’Ivoire », a rassuré le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
Il a expliqué aux acteurs du secteur bancaire et financier que la filière a mis sur pied des mécanismes de traçabilité. Aujourd’hui, tout acheteur qui doit travailler avec des pisteurs doit disposer d’une carte de pisteur pour opérer au bord champ.
« Chaque année, nous avons entre 1.000 et 1.300 acheteurs qui sont agréés et nous avons autour de 15.000 pisteurs qui reçoivent des cartes de pisteur », a-t-il souligné, ajoutant que « chaque année, nous avons entre 120 et 140 exportateurs agréés ».
L’ambition de la Côte d’Ivoire est la transformation. « Cette année, 262.000 tonnes ont été transformées contre 57.000 tonnes en 2019, 103.000 tonnes en 2020, 136.000 tonnes en 2021 et 224.000 tonnes en 2022, une dynamique que nous souhaitons irréversible », a-t-il déclaré.
Pour sa part, M. Daniel Béké, le représentant du président de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci ), a indiqué qu’en 10 ans le secteur est passé de 15 à 31 banques et établissements financiers.
« On est passé d’un total bilan qui était autour de 10.000 milliards Fcfa à un peu plus de 20.000 milliards Fcfa, c’est dire que les banques ont multiplié leur voilure par deux, donnant plus de chance à tous les acteurs de capter le crédit », a-t-il assuré.
Le représentant de l’Apbef-Ci a dit souligné que « le défi de structuration de tout acteur qui veut solliciter de crédit auprès des banques », tout en indiquant que les banques s’intéressent à plusieurs secteurs dont celui de l’anacarde où il finance notamment les exportateurs et les transformateurs.
B. M
Agriculture//Autosuffisance en riz // Adjoumani aux côtés des riziculteurs de Diabo
dimanche, 10 décembre 2023 20:44 Written by AdminKobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, est venu à Diabo où il a semé la graine de l’espoir pour l’accroissement de la production en riz dans notre pays. Devant une population sortie très nombreuse lui a réservé un accueil des plus chaleureux. Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières a assuré que ses équipes techniques et lui, ont opté pour être aux côtés des producteurs de riz et de vivriers dans le pays.
le samedi 9 décembre demeurera une journée inoubliable pour les femmes de la coopérative « Diabo Ville Emergente », présidée par le cadre du Rhdp, Rebecca YAO. De Diabo, Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé un appel solennel aux propriétaires terriens pour faciliter l’accès au foncier rural aux femmes et aux jeunes, « des bras valides qui peuvent produire pour nous nourrir », a-t-il insisté.
Journée marathon
Arrivé assez tôt dans la capitale de la région Gblo, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, après les civilités au sous-préfet de Diabo et à la chefferie traditionnelle, avec à sa tête les chefs de cantons de Diabo Gblo Wamla, Kouassi Battey Thomas et Gblo Blè, Allou Yeman III, a mis le cap sur le sanctuaire dédié au Christ Rédempteur construit par Madeleine YAO, cadre de Diabo. Après avoir confié la Côte d’Ivoire, le RHDP et son président, Alassane OUATTARA à Dieu, Kobenan Kouassi Adjoumani a pris la route des champs. C’est à Gnimmienkouadiokro, à 13 Km de Diabo ville que la délégation a découvert le travail de fourmis des femmes de la coopérative « Diabo ville émergente ». A l’opposé du barrage construit par la Motoragri dans les années 70, sur 20 hectares, des parcelles de riz échelonnés. Une visite terrain qui a permis au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture de rassurer tous les producteurs de riz du pays.
« (…) quand on dit que la Côte d’Ivoire est premier pays producteur de cacao et de noix de cajou, ce n’est pas comme en Europe, avec des plantations sur des superficies de milliers d’hectares mais en Côte d’Ivoire, ce sont de petits producteurs, disséminés çà et là dans les zones de production qui font l’essentiel du travail. Si nous voulons attendre des privés, avec des grands moyens pour faire de la production intensive, nous allons attendre longtemps » a soutenu le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières. Poursuivant, Kobenan Kouassi Adjoumani a assuré que « si le président Alassane Ouattara a voulu mettre un accent sur les productions vivrières, c’est à dessein », annonçant avoir choisi l’option du terrain « pour encadrer les braves femmes et jeunes, qui n’attendent qu’à être soutenus dans le cadre de leurs activités champêtres. »
Bien avant les champs, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture a visité l’unité de blanchiment et de conditionnement du riz connu sous le label, « N’zrama de Diabo ». Au regard de l’exemple de Diabo, le ministre de l’agriculture a soutenu que l’échelonnement de la production permettra d’avoir du riz toute l’année. « Plus que jamais, nous sommes mobilisés pour que dans le domaine du riz, nous soyons souverains » a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani qui a rappelé que la Côte d’Ivoire, sous le président Félix Houphouët-Boigny, dans les années 70, a été autosuffisante en riz. « Le président Alassane OUATTARA, qui marche dans les pas du président Félix Houphouët-Boigny, a la même vision, il se préoccupe du quotidien des Ivoiriens et plus jamais, on ne doit parler de vie chère. Nous devons être sur le terrain pour travailler » a-t-il soutenu. Pour le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, c’est en étant sur le terrain, aux côtés des proKobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, est venu à Diabo où il a semé la graine de l’espoir pour l’accroissement de la production en riz dans notre pays. Devant une population sortie très nombreuse lui a réservé un accueil des plus chaleureux. Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières a assuré que ses équipes techniques et lui, ont opté pour être aux côtés des producteurs de riz et de vivriers dans le pays.
le samedi 9 décembre demeurera une journée inoubliable pour les femmes de la coopérative « Diabo Ville Emergente », présidée par le cadre du Rhdp, Rebecca YAO. De Diabo, Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé un appel solennel aux propriétaires terriens pour faciliter l’accès au foncier rural aux femmes et aux jeunes, « des bras valides qui peuvent produire pour nous nourrir », a-t-il insisté.
Journée marathon
Arrivé assez tôt dans la capitale de la région Gblo, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, après les civilités au sous-préfet de Diabo et à la chefferie traditionnelle, avec à sa tête les chefs de cantons de Diabo Gblo Wamla, Kouassi Battey Thomas et Gblo Blè, Allou Yeman III, a mis le cap sur le sanctuaire dédié au Christ Rédempteur construit par Madeleine YAO, cadre de Diabo. Après avoir confié la Côte d’Ivoire, le RHDP et son président, Alassane OUATTARA à Dieu, Kobenan Kouassi Adjoumani a pris la route des champs. C’est à Gnimmienkouadiokro, à 13 Km de Diabo ville que la délégation a découvert le travail de fourmis des femmes de la coopérative « Diabo ville émergente ». A l’opposé du barrage construit par la Motoragri dans les années 70, sur 20 hectares, des parcelles de riz échelonnés. Une visite terrain qui a permis au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture de rassurer tous les producteurs de riz du pays.
« (…) quand on dit que la Côte d’Ivoire est premier pays producteur de cacao et de noix de cajou, ce n’est pas comme en Europe, avec des plantations sur des superficies de milliers d’hectares mais en Côte d’Ivoire, ce sont de petits producteurs, disséminés çà et là dans les zones de production qui font l’essentiel du travail. Si nous voulons attendre des privés, avec des grands moyens pour faire de la production intensive, nous allons attendre longtemps » a soutenu le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières. Poursuivant, Kobenan Kouassi Adjoumani a assuré que « si le président Alassane Ouattara a voulu mettre un accent sur les productions vivrières, c’est à dessein », annonçant avoir choisi l’option du terrain « pour encadrer les braves femmes et jeunes, qui n’attendent qu’à être soutenus dans le cadre de leurs activités champêtres. »
Bien avant les champs, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture a visité l’unité de blanchiment et de conditionnement du riz connu sous le label, « N’zrama de Diabo ». Au regard de l’exemple de Diabo, le ministre de l’agriculture a soutenu que l’échelonnement de la production permettra d’avoir du riz toute l’année. « Plus que jamais, nous sommes mobilisés pour que dans le domaine du riz, nous soyons souverains » a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani qui a rappelé que la Côte d’Ivoire, sous le président Félix Houphouët-Boigny, dans les années 70, a été autosuffisante en riz. « Le président Alassane OUATTARA, qui marche dans les pas du président Félix Houphouët-Boigny, a la même vision, il se préoccupe du quotidien des Ivoiriens et plus jamais, on ne doit parler de vie chère. Nous devons être sur le terrain pour travailler » a-t-il soutenu. Pour le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, c’est en étant sur le terrain, aux côtés des producteurs, pour recueillir leurs besoins afin d’y trouver des solutions pratiques, « qu’on pourra parvenir à la sécurité alimentaire de nos parents, à la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire ; il faut soutenir nos parents » a réitéré M.Adjoumani.
Il a assuré que des travaux d’aménagement seront effectués à partir du barrage d’eau pour faciliter le travail en aval des femmes. Déjà le PURGA aide cette coopérative en intrants et en semences de qualité. « Nous devons prouver que nous au travail » a estimé Kobenan Kouassi Adjoumani, qui, a indiqué qu’il faudrait « prouver que nous sommes au travail ». Kobenan Kouassi Adjoumani a annoncé le recensement des terres cultivables disponibles qui seront aménagées et emblavées.
Appui pratique
Joignant l’acte à la parole, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, qui a été fait chef traditionnel Gblo sous le nom de Nanan Sran Kouamé II, du nom du premier chef de canton de Diabo Gblo Wamla, a offert du matériel de travail, deux motoculteurs et un camion de ramassage à la coopérative « Diabo ville émergente » d’une valeur de 40 millions Fcfa. Il a assuré revenir les mois à venir pour constater l’impact de cet apport technique sur la production et ainsi envisager, la construction d’une plus grande unité de transformation. En ce moment, une mini-moissonneuse sera mise à disposition de la coopérative. C’est dans une folle ambiance que le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture a passé cette journée en compagnie de la population du département de Botro, conduite par le corps préfectoral mobilisé pour la circonstance, sous bonne sécurité de la Police nationale et de la gendarmerie nationale.
Rebecca Yao, présidente de la coopérative, a salué l’appui du ministère de l’agriculture tout en relevant sa principale contrainte, qui réside en l’appropriation par la population du riz local sérié en trois variétés. Elle recommande la forte consommation du riz local afin de créer une économie circulaire au bénéfice des femmes.
Bamba Mafoumgbé,( Sercom : MEMINADER PV)
ducteurs, pour recueillir leurs besoins afin d’y trouver des solutions pratiques, « qu’on pourra parvenir à la sécurité alimentaire de nos parents, à la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire ; il faut soutenir nos parents » a réitéré M.Adjoumani.
Il a assuré que des travaux d’aménagement seront effectués à partir du barrage d’eau pour faciliter le travail en aval des femmes. Déjà le PURGA aide cette coopérative en intrants et en semences de qualité. « Nous devons prouver que nous au travail » a estimé Kobenan Kouassi Adjoumani, qui, a indiqué qu’il faudrait « prouver que nous sommes au travail ». Kobenan Kouassi Adjoumani a annoncé le recensement des terres cultivables disponibles qui seront aménagées et emblavées.
Appui pratique
Joignant l’acte à la parole, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, qui a été fait chef traditionnel Gblo sous le nom de Nanan Sran Kouamé II, du nom du premier chef de canton de Diabo Gblo Wamla, a offert du matériel de travail, deux motoculteurs et un camion de ramassage à la coopérative « Diabo ville émergente » d’une valeur de 40 millions Fcfa. Il a assuré revenir les mois à venir pour constater l’impact de cet apport technique sur la production et ainsi envisager, la construction d’une plus grande unité de transformation. En ce moment, une mini-moissonneuse sera mise à disposition de la coopérative. C’est dans une folle ambiance que le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture a passé cette journée en compagnie de la population du département de Botro, conduite par le corps préfectoral mobilisé pour la circonstance, sous bonne sécurité de la Police nationale et de la gendarmerie nationale.
Rebecca Yao, présidente de la coopérative, a salué l’appui du ministère de l’agriculture tout en relevant sa principale contrainte, qui réside en l’appropriation par la population du riz local sérié en trois variétés. Elle recommande la forte consommation du riz local afin de créer une économie circulaire au bénéfice des femmes.
Bamba Mafoumgbé,( Sercom : MEMINADER PV)
Economie cacaoyère//Accès de nouveaux membres à l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (Iccig)// Le Conseil d’administration balise le terrain
jeudi, 23 novembre 2023 18:13 Written by AdminLe Conseil d’administration de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG) a approuvé les lignes directrices pour l’adhésion de nouveaux membres, lors de la réunion du Comité de Pilotage de l ’organisation à Abidjan, ce 23 novembre 2023.
« Nous en sommes à notre troisième année d’existence et, comme d’autres pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre l’Initiative, nous avons dû créer un cadre pour que cela se produise. La Côte d’Ivoire et le Ghana contrôlent 60% de l’offre mondiale et nous espérons qu’avec l’adhésion d’autres pays producteurs, cela fera de l’Initiative une force encore plus redoutable sur le marché mondial », a déclaré le Secrétaire exécutif de l’Iccig, Alex ASSANVO.
« Cela renforcera également notre plaidoyer et notre engagement conjoints auprès de l’Union européenne pour la reconnaissance de nos systèmes nationaux de traçabilité et de la Norme ARS 1000 pour le cacao durable, en tant que contributeurs à la conformité de nos produits dans le secteur », a poursuivi Alex ASSANVO. L’état des lieux de l’industrie présenté par le Secrétaire Exécutif a montré que les actions visant à mettre en œuvre la vision de l’Iccig sont en bonne voie et qu’il est essentiel que la question d’un revenu décent pour les planteurs soit au centre de toute démarche de durabilité.
À cet égard, le Conseil d’administration de l’Iccig a salué les recommandations des groupes d’experts mis en place pour établir un Pacte économique pour le développement durable, en vue de concevoir des solutions à long terme pour parvenir à un revenu vital décent pour les producteurs de cacao.
Le Conseil d’administration a également salué les actions des deux pays visant à renforcer leurs systèmes nationaux de traçabilité. Il a été convenu que, sous les auspices de l’Iccig, la Côte d’Ivoire et le Ghana travailleront à la création de comités ad hoc sur la traçabilité afin d’améliorer la mise en œuvre efficace de leurs systèmes nationaux de traçabilité et de partager les bonnes pratiques agricoles.
Enfin, la présidence de l’Initiative a été transférée de la Côte d’Ivoire au Ghana pour l’année prochaine, où c’est le ministre ghanéen de l’Agriculture et de l’Alimentation, Bryan ACHEAMPONG qui prendra la relève.
« Nous saluons l’Initiative pour le travail accompli et les efforts récents visant à sensibiliser le secteur sur l’importance d’un revenu vital pour les agriculteurs et à garantir le pilier économique de la durabilité », a déclaré le Président sortant, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI. Et de conclure : « Nous encourageons l’Initiative à mener de nouvelles actions pour consolider les progrès réalisés pour parvenir à une économie cacaoyère pleinement durable, car il n’y a pas de chocolat sans cacao et il n’y a pas de cacao sans nos braves producteurs. »
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani ( à gauche) de la Côte d’Ivoire passe le témoin au ministre Bryan ACHEAMPONG du Ghana( droite) ( Photo : CCC)
Agriculture//Développement des chaînes de valeur des matières premières agricoles // Le Conseil des gouverneurs du Fcpb tient sa 35ème session annuelle
mercredi, 22 novembre 2023 11:58 Written by Admin
Le Conseil des gouverneurs du Fonds commun pour les produits de Base (Fcpb) tient a La Haye au Pays Bas , sa 35ème session annuelle, du 21 au 22 Novembre 2023 sous la présidence de S.E Dr Eniola Ajayi (Nigeria).
Selon des sources officielles, la Côte d’Ivoire y prendra part à travers une forte délégation composée de Sem Mifougo Youssouf Diarrassouba, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire aux Pays Bas, de Sem Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base et Vice-Gouverneur pour la Côte d’Ivoire, et de Mr Kouacou Kouadio Georges, Conseiller à l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire aux Pays Bas
Faut-il préciser, le Fonds Commun pour les produits de Base auquel la Côte d’Ivoire a adhéré depuis le 29 octobre 1996, se compose de 101 Etats membres et 9 institutions multilatérales. Créé en 1989, il permet d’éradiquer la pauvreté en favorisant le financement de projets de développement des chaînes de valeur des matières premières agricoles ou minières à travers le monde.
Au cours de cette 35ème session, deux points essentiels seront à l’ordre du jour :l‘élection du Directeur Général du Fcpb et le renouvellement des organes de l’institution.
Bamba Mafoumgbé( Sercom)
a
Union africaine//5ème session du comité technique spécialisé sur l’agriculture// Kobenan Kouassi Adjoumani à Addis-Abeba
mercredi, 15 novembre 2023 21:38 Written by AdminLa Côte d’Ivoire prend part à la 5ème session ordinaire du comité technique spécialisé sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, du 14 au 17 Novembre 2023, à Addis-Abeba, en Ethiopie.
La délégation ivoirienne est conduite par le Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. Ce dernier, selon des sources officielles ivoiriennes, est arrivé dans la capitale Ethiopienne, Addis-Abeba, ce mercredi 15 novembre 2023, pour participer à cette rencontre aux côtés de ses collègues des autres pays membres de l’Union Africaine.
Le ministre d’Etat Adjoumani est accompagné des techniciens de son ministère. Il faut souligner que ce comité sera marqué par 2 sessions. Il s’agit d’une part de la session des hauts fonctionnaires et experts, et d’autre part de la session des ministres responsables de l'agriculture et de l'environnement, prévues le 17 novembre 2023.L'objectif de ce CTS-ARDWE est d'examiner et de faire des recommandations au Conseil exécutif. Rappelons que la Côte d'Ivoire siégera au bureau du Cts sur l'ARDWE en qualité de 3è vice-président.
B.Mafoumgbé
Source : Sercom MEMINADERPV
More...
Agro-industrie // Commercialisation du Cacao au Cameroun// Atlantic Cocoa Corporation de Koné Dossongui fait grimper le prix du kg à 2 015 Fcfa
samedi, 11 novembre 2023 21:52 Written by AdminLe 8 novembre 2023, le prix d’un kilogramme de fèves de cacao au Cameroun a franchi la barre de 2 000 Fcfa s’établissant à 2 015 Fcfa. Ce prix record a été entériné lors de la vente groupée présidée à Batchenga (région du Centre) par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana. L’information est rapportée par Jeune Afrique
Les producteurs de cette localité ont mobilisé 152 tonnes de cacao « de qualité ». La mise à prix était fixée à 1 960 Fcfa et c’est la société Atlantic Cocoa Corporation (ACC SA) de l’ivoirien Koné Dossongui qui l’a remportée face à trois autres acheteurs. Une offre qui dépasse de loin, les 1 850 Fcfa/Kg obtenus à Djoum (région du Sud) en mi-octobre dernier soit une hausse de 165 Fcfa en quelques semaines. C’est également le lieu de préciser que c’est au moins, la 6e majoration que subit le prix du cacao au Cameroun en l’espace depuis le 6 septembre où le prix était fixé à 1 600 Fcfa.
Pour le Mincommerce, il s’agit là, d’un « nouveau record », car, il y a moins d’un mois à Djoum, le membre du gouvernement faisant allusion à 1 850 Fcfa le kg, parlait d’ « un record jamais pratiqué dans l’histoire du cacao dans le monde ».
Il nous revient que la hausse du prix du cacao est fonction de la qualité du produit, d’où l’invite à investir dans l’amélioration de la production, la qualité du cacao. Pour le moment, le Cameroun dont la production de cacao est ressortie à 262 112 tonnes (-11,2%) cours de la campagne 2022-2023, se vante de pratiquer un prix au-dessus de celui des plus gros producteurs à l’échelle mondiale.
« Le prix officiel du cacao pour la campagne 2023-2024 est de 1000 Fcfa /Kg en Côte d’Ivoire (1er producteur mondial) et 1100 Fcfa/kg au Ghana (2e producteur mondial). Il en découle que le producteur camerounais touche un prix de deux fois l’équivalent de ce que touche le producteur de Côte d’Ivoire. Dans son élan, le membre du gouvernement a dit ne pas exclure que d’ici la fin de la campagne en cours, ce record de 2015 Fcfa/Kg soit battu », fait savoir le Mincommerce. A noter que c’est la camerounaise Josiane Tchoungui qui a été choisie, il y a quelques années, par Koné Dossongui pour booster sa filiale cacao.
Atlantic Cocoa corporation est une unité de transformation industrielle de cacao installée dans la région du Sud précisément dans la zone industrielle de la ville de Kribi. Elle est dotée d’une capacité de transformation annuelle de 48 000 tonnes de fèves de cacao, extensibles à 64 000 tonnes.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Agroindustrie//Crise dans la filière Hévéa// Kobenan Kouassi Adjoumani désamorce une bombe
jeudi, 09 novembre 2023 14:00 Written by AdminLe ministre d'État, ministre de l'agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani vient de désamorcer une bombe, qui risquait de plomber la filière Hève icole.
Le mercredi 8 novembre 2023, il a eu une importante réunion au 23ème étage de l'immeuble Caistab, au Plateau, à Abidjan, avec les acteurs clés de la filière hévéicole en Côte d'Ivoire. Cette réunion a abouti à un compromis inédit visant à soutenir à la fois les producteurs de caoutchouc et les usiniers, alors que la filière fait face à des défis économiques. Cela, sous la houlette du Conseil hévéa palmier à huile dont le rôle et l’expertise sont à saluer.
La filière hévéicole en Côte d'Ivoire est essentielle pour l'économie nationale, mais les cours du caoutchouc naturel ont été en baisse depuis la fin de l'année 2022, mettant en péril l'équilibre financier des acteurs de la filière. Pour faire face à cette situation, un nouveau mécanisme de prix transitoire avait été mis en place. Cependant, ce mécanisme ne permettait pas aux usiniers de rentabiliser leurs achats de fond de tasse lorsque les cours étaient très bas. Face à cette situation, les usiniers ont sollicité une réunion avec le ministre d'État, et leur demande a été immédiatement acceptée. Lors de la réunion, le premier patron de l’agriculture ivoirienne s'est engagé à protéger à la fois les revenus des producteurs et les intérêts des usiniers. Pour protéger les revenus des producteurs, le ministre d'État a pris des mesures importantes. Il a notamment attribué un fonds de soutien d’un milliard de FCfa à la filière pour aider les usiniers à traverser cette période difficile. De plus, des mesures ont été prises pour réguler les exportations de fond de tasse, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en matière première pour l'industrie locale. Le ministre d'État Adjoumani a exprimé sa satisfaction quant à l'ambiance conviviale qui a prévalu tout au long des négociations. « Pour soutenir les transformateurs qui ont un réel problème, le Conseil de régulation étant entendu qu’il a fonds disponible, de plus d’un milliard FCfa va donc soutenir les transformateurs pour leur permettre de pouvoir fonctionner normalement et de ne pas empiéter sur le prix du kilogramme de caoutchouc au détriment des producteurs qui sont les maillons faibles de toute la chaine », a-t-il déclaré. Cette réunion a été saluée comme un pas significatif vers la résolution des problèmes auxquels fait face la filière hévéicole en Côte d'Ivoire. Le compromis historique atteint témoigne de la capacité des acteurs de la filière à collaborer et à trouver des solutions pour préserver son avenir tout en protégeant les intérêts de tous. Charles Emmanuel Yacé, le président de l'Apromac (Association des Professionnels du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire), a déclaré : « C'est l'occasion de dire que chaque fois que nous rencontrons un problème, le ministre d'État nous reçoit immédiatement, et nous le félicitons car il sait trancher. Nous ne pouvons pas être satisfaits à 100 %, mais cela fait avancer les choses. »
Ayoko Mensah
Légende photo : Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture , du développement rural et des productions vivrières ( gauche) et M. Coulibaly Edmond Directeur général Conseil Hévéa-Palmier à Huile ( droite)
Agro-industrie//Crise dans la filière palmier à huile// Comment le ministre d’Etat Adjoumani a décanté la situation
mercredi, 01 novembre 2023 11:44 Written by AdminUne réunion technique entre les associations interprofessionnelles de la filière palmier à huile et le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani s’est tenue le mardi 31 octobre 2023 à la CAISTAB au Plateau à Abidjan. Il s’agissait à cette rencontre de discuter sur les difficultés autour de ladite filière et s’accorder sur un prix de vente. Indique une note à la presse du Ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières.
« Parallèlement à la fermeture de ces marchés, nous avons assisté à l’entrée massive sur notre territoire d’huile raffinée en provenance de ces mêmes pays d’Asie du Sud-Est sur notre territoire. Ces huiles qui bénéficient de subventions des prix de l’oléine de la part de ces États nous arrivent sur notre territoire à des prix qui défient toute concurrence. Ainsi, les acteurs de la deuxième transformation ne sont plus ni compétitifs sur le marché national, ni compétitifs sur le marché de la sous-région », a fait savoir Henri César Sama Damalan, Président du conseil d’administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile.
Selon lui, les acteurs ne savent plus à quel Saint se vouer. « Nos acteurs se retrouvent donc avec des stocks, acquis à des prix très élevés pendant la période de plafonnement compromettant ainsi les approvisionnements en huile de palme brute de la première transformation et par conséquent l’achat des régimes de palme provenant des plantations villageoises ».
Ajoutant que si l’Etat ne prend pas de mesures rigoureuses pour protéger les industries ivoiriennes, la filière palmier à huile ne sortira pas de ses difficultés. « Le mécanisme de calcul des prix en vigueur depuis 2008 nécessite une révision pour être adapté aujourd’hui aux réalités du marché », a-t-il insisté.
Sur la période d’octobre, novembre et décembre, la tonne du régime du palmier à huile bord champs s’achètera à 65 000 fcfa la tonne et le prix chez les raffineurs sera de 530 000 francs Cfa la tonne.
A la suite, les trois collèges à travers leurs différents porte-paroles ont donné leurs positions respectives sur la crise que traverse la filière et les pistes de solutions qu’ils proposent pour en sortir pour le bonheur des acteurs de la filière. « Nous sommes retrouvés pour s’accorder sur un certain nombre de choses pour le bien de la filière. Les producteurs les transformateurs et les raffineurs ont accepté les propositions que nous leurs avons proposé. Alors, sur la période d’octobre, novembre et décembre, la tonne du régime du palmier à huile bord champs s’achètera à 65 000 fcfa la tonne et le prix chez les raffineurs sera de 530 000 francs Cfa la tonne », a-t-annoncé ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières Kobenan Kouassi Adjoumani.
Bamba M.
Contribution//Afrique : le moment opportun pour assurer sa sécurité alimentaire ? // Marcellin Alle Koffi ( Fmi) « L'Afrique peut compter sur des variétés de riz et de maïs à haut rendement… »
mardi, 17 octobre 2023 08:16 Written by AdminEn se nourrissant d’observations historiques, l’Afrique peut saisir la crise actuelle comme une ouverture pour reprendre son destin alimentaire en mains.
Le mil fait partie des productions agricoles avec lesquelles l'Afrique peut se relancer en termes de sécurité alimentaire et faire des crises actuelles une opportunité pour procéder à sa révolution agricole et relever le défi de l'autosuffisance alimentaire.
« Les Chinois utilisent deux caractères pour écrire le mot crise. L'un représente le danger et l'autre, l'opportunité. Soyez conscient du danger qu'il y a dans une crise, mais entrevoyez aussi l'opportunité », avait énoncé en son temps le regretté 35e président des États-Unis, John Kennedy. Dans le contexte actuel, cette citation résonne comme l'un des défis posés dans l'Histoire du développement des nations entre crises et opportunités. Le cas de l'Afrique est éloquent. Voilà pourquoi.
L'Afrique, forte importatrice de denrées alimentaires
Penchons-nous sur la facture des importations de denrées alimentaires de l'Afrique subsaharienne. Elle a triplé ces dernières décennies pour s'établir aujourd'hui à environ 35 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. La région importe un tiers de ses besoins en riz, principalement de la Thaïlande, du Vietnam, du Pakistan et de l'Inde, soit 40 % du total des exportations mondiales si l'on en croit l'Usaid, l'agence des États-Unis pour le développement international. Des progrès ont été réalisés vers l'autosuffisance, notamment depuis la crise du riz de 2008, même si, en 2017, le ministère américain de l'Agriculture avait prévu que l'Afrique subsaharienne serait bientôt le premier importateur mondial de riz au regard du fait que le Nigeria, la Côte d'Ivoire et Madagascar agrégeaient environ 40 % de la consommation totale de riz du continent.
Parallèlement, selon la Banque mondiale, six pays africains (Égypte, Sierra Leone, Rwanda, Ghana, Guinée, Malawi) figurent au top 10 des pays à plus forte inflation de prix des denrées alimentaires en glissement annuel. Cinq d'entre eux sont au sud du Sahara. Résultat : du Caire à Johannesburg, d'Abidjan à Addis-Abeba, la rue africaine gronde contre le renchérissement du coût de la vie. Entre la perturbation des offres ukrainienne et russe de céréales, les catastrophes naturelles qui ont touché le Pakistan et les politiques d'interdiction d'exportation du riz de l'Inde, entre autres, les chocs sont multiples pour l'Afrique. Celle-ci pourrait pourtant s'inspirer de l'exemple américain lors de la première crise du pétrole en 1973.
S'inspirer de l'exemple des États-Unis face à la crise du pétrole en 1973
Rappelons-nous : le 19 octobre 1973, les pays arabes producteurs de pétrole regroupés au sein de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) décident un embargo sur leurs exportations de pétrole aux États-Unis pour le punir de son soutien à Israël dans la guerre du Yom Kippour. Objectif atteint au moins jusqu'à la levée de l'embargo en mars 1974, car les États-Unis ont enregistré une hausse de 36 % du prix de l'essence à la pompe en moins d'un an, une récession économique doublée d'une hausse de l'inflation et d'une baisse de la production manufacturière.
Au sortir de la crise, le gouvernement américain prend des décisions vigoureuses qui changent tout et dont le pays bénéficie jusquà présent. Pendant que l'économie s'auto-ajustait, les autorités ont passé plusieurs lois pour réduire la dépendance pétrolière des USA vis-à-vis des pays de l'Opep. Conséquence : la production domestique de pétrole s'est accrue et des « réserves stratégiques de pétrole » ont pu être établies faisant des États-Unis un exportateur net de pétrole. Aujourd'hui, ils n'importent plus que 11 % de son pétrole des pays de l'Opep, contre environ 70 % au moment de la crise de 1973, et 51 % lui sont fournis par le Canada. Par ailleurs, la vitesse sur les routes a été limitée à 55 km/h permettant de réduire la consommation de carburant et, face au pétrole cher, l'économie américaine a accéléré sa transition vers le secteur des services qui a enregistré un vrai boom.
Des opportunités à saisir au lendemain du Covid…
Aujourd'hui, on constate que la crise du Covid-19 et son lot de confinements ont fait émerger de nouvelles opportunités d'organisation dont le télétravail, de gestion des ressources humaines aussi avec des réductions drastiques de coûts pour les administrations et les compagnies privées. De quoi entraîner un changement radical. Ainsi, selon une étude récente publiée par le magazine Forbes, 12,7 % d'employés à plein temps aux États-Unis travaillent actuellement « de la maison ». Ils seront 32,6 millions d'ici à 2025, soit 22 % de la population active. Entre-temps, d'importants progrès ont été réalisés dans le domaine du travail virtuel et de l'intelligence artificielle.
À lire aussi Du Sénégal au Kenya, la Corée du Sud lance le méga projet de « ceinture du riz »
Ce que les pays occidentaux ont réussi sur le plan technologique, l'Afrique peut-elle le réussir sur le plan agricole ? Tout le laisse penser au regard des abondantes terres fertiles dont elle dispose. Il convient cependant de s'inscrire dans une logique de révolution agricole avec l'objectif clair d'assurer l'autosuffisance et la sécurité alimentaires pour les populations. Autrement dit, c'est le moment pour l'Afrique de penser à « nourrir l'Afrique » et satisfaire l'une des cinq priorités stratégiques de la Banque africaine de développement. Pour atteindre cet objectif, des politiques publiques ingénieuses et de long terme sont à imaginer et à mettre en œuvre, individuellement comme collectivement.
Mettre en œuvre de nouvelles politiques de long terme
Devant la flambée des prix alimentaires et la grogne des populations, certains gouvernements ont pris des mesures de politique fiscale de court terme en baissant les taxes sur les produits de grande consommation. C'est à saluer, certes, mais leurs coûts budgétaires sont insoutenables à moyen et long terme, surtout pour des pays qui cherchent par ailleurs à accroître la mobilisation de leurs recettes intérieures. La production domestique de vivres est donc un impératif, et la solution la plus viable.
Pour Marcellin Alle Koffi, économiste et conseiller principal de l’Administrateur pour l’Afrique au FMI, l'Afrique pourrait s'inspirer de la stratégie mise en place par les États-Unis au moment de la crise du pétrole en 1973 pour faire des crises actuelles un tremplin pour changer la donne de la sécurité alimentaire.
Au niveau national, il faut penser à des politiques et des programmes de production d'envergure des céréales comme le riz et le mil. De même que des cultures vivrières comme le manioc, dont il est prouvé que la farine est un bon produit de substitution ou de combinaison à celle du blé pour la fabrication d'un pain moins cher. Le manioc en plus se prête bien à une bonne stratégie d'agro-industrie selon tous les experts.
Au niveau continental, les décideurs doivent rendre opérationnel le programme de sécurité alimentaire de l'Union africaine et s'appuyer sur les organisations sous-régionales (Cedeao, EAC, SADC) pour lancer des projets communautaires de production de vivriers et constituer des réserves alimentaires pour prévenir des crises. S'ils sont bien pensés avec des stratégies modernes d'agro-industrie et d'outils numériques, ces projets peuvent créer des emplois modernes pour les jeunes au sein des pays, également offrir des opportunités de diversification économique et d'élargissement des paniers de produits exportés, surtout pour certains pays disposant d'importantes surfaces de terres arables comme la Côte d'Ivoire ou la République démocratique du Congo. Un bon fonctionnement de la nouvelle Zone de libre- échange continentale Africaine (Zlécaf) pourrait aussi permettre d'absorber les surplus de production éventuels de pays et ainsi accroître le commerce intra-africain, sans oublier les exportations possibles hors du continent. Pour aller plus loin, il convient non seulement d'exploiter les potentialités mais aussi de s'appuyer sur des dispositions internationales.
À lire aussi Traçabilité, une urgence économique, sanitaire et environnementale pour l'Afrique
Exploiter les potentialités et s'appuyer sur les dispositions internationales favorables
Pour cette révolution agricole, l'Afrique subsaharienne dispose en abondance de facteurs de production. Avec 60 % des terres arables et non cultivées du monde et 62,8 % de sa population âgée de moins de 25 ans – données FAO et Pnud 2015 –, l'Afrique peut compter sur des variétés de riz et de maïs à haut rendement mis au point respectivement par les instituts de recherche régionaux que sont l'Adrao (Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l'Ouest) et l'IITA (International Institute of Tropical Agriculture), de quoi faciliter la production à grande échelle.
Pour ce faire, il convient de mobiliser un financement.
D'abord, au niveau domestique, en faisant de la réallocation budgétaire au profit de cette priorité de la sécurité alimentaire ;
Ensuite, au niveau sous-régional, en mutualisant les efforts ;
Enfin, au niveau des institutions internationales, en profitant des ressources concessionnelles qui y existent pour le financement de l'agriculture.
En effet, le FMI, depuis 2022, et la Banque mondiale, depuis la crise alimentaire de 2007-2008, disposent de facilités appropriées. Il s'agit respectivement de la « Fenêtre pour les chocs alimentaires » destinée aux pays faisant face soit à l'insécurité alimentaire, soit à une crise alimentaire, et du Programme mondial du G20 pour l'agriculture et la sécurité alimentaire. Ce dernier est doté d'un fonds de 2 milliards de dollars, dont 1,5 milliard sous forme de dons pour financer des programmes de sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu. Cela s'ajoute aux programmes agricoles traditionnels de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et d'autres organisations internationales, et aux projets agricoles de coopération bilatérale avec des pays avancés.
À lire aussi Comment l'Afrique veut conquérir sa souveraineté alimentaire
Ainsi, l'Afrique doit se servir du travail moins cher des millions de bras valides de sa population jeune pour engager résolument la transformation structurelle de ses économies. Elle doit faire comme l'Asie et tirer parti de son dividende démographique pour transformer ses économies en marchés émergents. C'est à ce prix qu'elle pourra gagner la bataille d'une croissance forte, durable, inclusive et créatrice d'emplois.
Finalement, ce processus de transformation du continent doit commencer par le minima impératif de garantir l'autosuffisance et la sécurité alimentaires, lequel est de la responsabilité des gouvernants qui pourraient ainsi donner de l'espoir à des millions de jeunes Africains pour qui l'espoir sera désormais non ailleurs mais sur le continent même.
* Économiste et Conseiller Principal de l'Administrateur pour l'Afrique au FMI. Les opinions exprimées dans cet article sont de l'auteur et ne représentent pas celles FMI ni de son Conseil d'Administration.
Source : https://www.lepoint.fr/afrique