Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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Agriculture

Agriculture (153)

Transformation locale des produits agricoles à 50%: le pari difficile de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020

jeudi, 03 mai 2018 16:07 Written by

« La transformation de notre économie demeure l’une des priorités du Gouvernement pour conduire notre beau pays vers l'émergence. Dans cette perspective, je voudrais, à nouveau, féliciter Monsieur le Premier Ministre et le Gouvernement pour les progrès réalisés dans la transformation locale de nos principales matières premières, notamment le cacao et l’anacarde. A titre d’exemple, la signature récente de l'accord de financement du projet Bird- Enclave pour la compétitivité de la filière anacarde avec la Banque Mondiale. Ce projet, d'un montant de 200 millions de dollars Us (soit environ 110 milliards de Fcfa), contribuera à atteindre l'objectif de 50% de taux de transformation de ce produit à l’horizon 2020 contre 6 à 7% aujourd’hui. L’objectif visé est de valoriser rapidement l’important bassin d’emplois évalué à 440.000 emplois directs et indirects, dont au moins 60% sont destinés aux femmes ». Extrait du discours de Allassane Ouattara, le Chef de l’Etat ivoirien. C’était face aux centrales syndicales le 1er Mai, 2018 à l’occasion de la fête du Travail. Un engagement du gouvernement ivoirien qui pourrait aider à sécuriser et garantir les revenus des producteurs ivoiriens. Seulement le dire et concrétiser cette volonté politique, il faut se mettre dès à présent au travail pour y parvenir. En attendant 2020 comme l’annonce le Chef de l’Etat ivoirien, affichons donc les taux actuels de transformation locale de nos produits agricoles. D’abord le cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial. Sur la base d’un potentiel actuel de transformation basée sur une capacité installée de 706.000 tonnes et des accords signés par les sociétés de broyage avec l’Etat de Côte d’ivoire pour transformer au moins 50% de la production à l’horizon 2022, les prévisions relatives à l’évolution de la transformation ont été projetées. Sur l’année 2017, la quantité de produits finis de cacao fabriquée et exportée a été de 576 097 tonnes, soit un taux de transformation national de 27%. Nous sommes bien des 50% à l’horizon 2020 Ensuite, ensuite en ce qui concerne la transformation locale de la noix de cajou, il était de 6,62% en 2017 contre 6,22% en 2016. Dans un contexte où la fuite des produits agricoles ne cesse de prendre de l’ampleur, il y a de quoi à être pessimiste face à l’optimisme béat de l’exécutif ivoirien. Enfin, s’agissant du café, de transformation se stabilise à 24%. Ce n’est pas seulement sur ces trois produits de rente que le taux de transformation locale est encore très faible. Au niveau du caoutchouc naturel, le taux de transformation atteint 5% de la production nationale. Alors ministre de l’Industrie et des mines, Jean Claude Brou, avait indiqué qu’il serait attentif à l’approvisionnement des industries locales tout en exhortant les industriels à davantage transformer le latex et en particulier à passer à la deuxième transformation sous forme de granulés compactés et de produits semi-finis ou finis.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Filière café et cacao/Investissements en milieu rural: Le Fmi préoccupé par la lenteur dans l'exécution des projets

vendredi, 13 avril 2018 18:22 Written by

A la faveur de la dernière mission du Fonds monétaire international(Fmi) à Abidjan du 22 mars au 5 avril 2018, les missionnaires conduits par Dan Ghura sont allés fouillés dans « les casseroles » du Conseil du Café et du cacao que dirige Yves Koné Brahima. Lors d’une séance de travail très feutrée, les missionnaires ont posé des diligences. Citons entre autres, « l’Etat d’avancement de l’audit de la commercialisation et les conclusions de l’audit de la filière café-cacao. » A cette préoccupation majeure, les responsables du Conseil du café-cacao ont répondu que : « Les conclusions de l’audit de la filière café-cacao qui ont eu lieu de juin à décembre 2017 ont été transmises au gouvernement pour approbation » Une réponse laconique qui n’ a pas satisfait les missionnaires du Fmi qui ont, selon notre sources voulu avoir des informations fraiches sur les fonds de réserves et de garantie à fin décembre 2017. « Le fonds de réserve technique approvisionné au départ, par le gouvernement pour garantir la viabilité du système des ventes anticipées à la moyenne, d’un montant initial de 40 milliards de Fcfa, a été porté à 70 milliards de Fcfa en juin 2015, et à 120 milliards de Fcfa en janvier 2016, puis à 170 milliards de Fcfa en décembre 2016.Au 31 décembre 2017, le niveau de ce fonds de réserve technique constitué pour garantir la viabilité du système n’a pas encore été entamé malgré la baisse des cours internationaux du cacao de l’ordre de 40% au cours de la campagne principale 2016-2017 » ont t-ils réçu comme réponse de la part du Ccc. En ce qui concerne les soldes bancaire à la même date, il nous est revenu que : « La situation des comptes bancaires à fin décembre 2017 affiche un solde positif de 61,75 milliards de Fcfa, indiquant une augmentation de 16,79 milliards de Fcfa par rapport à son niveau de fin décembre 2016. Ces ressources sont logées dans cinq (5) banques commerciales et à la Bceao . Plus de 89% des ressources de la filière se retrouvent dans deux banques que sont la Banque nationale d’investissement( Bni) d’un montant de 9,28 milliards de Fcfa, soit 15,03% et la Bridgebank pour 45,88 milliards de Fcfa, soit 74,30% » Plus spécifiquement, « les ressources qui représentent plus de 93% du solde global, proviennent des prélèvements effectués au titre du Fonds d’investissement en milieu rural évalué à 26,81 milliards de Fcfa, soit 43,42%, de Ccc-Investissement d’un montant de 15,61 milliards de Fcfa, (soit 25,28 %), de Ccc- Projets 2qc estimé à 4,47 milliards de Fcfa, soit 7,25%), et de la sacherie brousse qui est de 10,66 milliards Fcfa. »

Le revenu cumulé perçu par les producteurs café-cacao en baisse

A ce niveau, les petites notes des échanges ajoutent que « revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à décembre 2017 est estimé à 1 652 milliards de Fcfa contre 1 730 milliards de Fcfa de janvier à décembre 2016. Il est en baisse de 4,5% comparé à la même période de l’année 2016 » En ce qui concerne le café, le revenu cumulé brut perçu par les producteurs de café est estimé à 25,192 milliards de Fcfa en 2017, contre 70,752 milliards de Fcfa en 2016, soit une baisse de 64% liée à la baisse de la production du café » Mais que disent nos sources des achats de café-cacao ? « De janvier à décembre 2017, le cumul des achats déclarés de cacao s’établit à 2 033 525 tonnes contre 1 634 326 tonnes en 2016, soit une hausse de 24%. En 2017, les exportations de cacao s’établissent à 2 124 920 tonnes contre 1 547 102 tonnes sur l’année 2016, soit une hausse de 37%. Le cumul des achats de café déclarés du 1er janvier au 31 décembre 2017 se chiffre à 33 590 tonnes contre 105 601 tonnes en 2016, soit une baisse de 68%. Sur la même période, les exportations de café s’élèvent à 51 277 tonnes en 2017 contre 85 923 tonnes en 2016 soit une baisse de 40%. » Nous précise une personne ressource, bien au fait de l’économie cacaoyère

Lenteur dans d’exécution du programme Fimr

C’est à partir des ressources du Fonds d’investissement en milieu rural( Fimr) qu’est financé l’appui à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des producteurs. Les domaines d’intervention du Fimr sont la construction et l’entretien de pistes de desserte agricole, la santé, l’éducation, l’hydraulique, l’électrification villageoise et la sécurité. « Concernant les pistes rurales, les travaux d’entretien de 1253,25 km de pistes agricoles programmés au titre de la campagne 2016-2017 sont en cours d’exécution, avec un taux de réalisation physique de 50% au 31 décembre 2017. Ce qui correspond à une progression de 15% du taux de réalisation physique entre octobre et décembre 2017. Le reprofilage lourd de 762 km de pistes programmés connaît un taux de réalisation physique de 20%. L’ensemble de ces travaux correspond à un engagement financier de 7,3 milliards de Fcfa », rapportent nos sources. Celles-ci ne manquent pas d’ajouter qu’ en matière d’éducation, « un montant de 1,9 milliards de Fcfa a été engagé pour la construction de 10 écoles primaires, 40 logements d’instituteurs ainsi que pour la distribution de 30 000 kits scolaires et 5 000 tables-bancs. Le taux de réalisation s’établit à 94% au 31 décembre 2017. S’agissant de l’hydraulique humaine rurale, le tableau est peu reluisant. Car, un programme de réalisation de 150 forages et de pose de 250 pompes a été engagé pour un coût de 1,6 milliards de Fcfa. Les travaux ont démarré depuis le 15 juin 2017 ; sur les 150 forages prévus, 72 ont été réalisés, soit 48% au 31 décembre 2017. En outre, 31 pompes ont été posées sur les 250 prévues soit 12,4% de taux de réalisation. Bonne cependant sur le volet santé rural. Ici, il nous est revenu que la réalisation d’infrastructures et la fourniture d’équipements sanitaires pour un coût total de 1,39 milliards de Fcfa. La construction de 6 centres de santé, de 6 logements d’infirmiers ou sages-femmes est en cours avec un taux de réalisation de 90% au 31 décembre 2017. Au niveau du volet électrification rurale, les travaux d’électrification de 26 villages dans les différentes zones de production de café et de cacao à base d’énergie solaire pour un montant total de 676 millions de Fcfa ont été programmés. Les marchés ont été attribués mais sont encore en cours d’approbation. Globalement donc, au niveau des investissements dont le financement est adossé au Fimr, les choses ne vont pas à la vitesse attendue par les producteurs et les acteurs du monde rural

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Commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire: Vers une autre baisse du prix du Kg du cacao aux producteurs

mardi, 27 mars 2018 22:32 Written by

L’information selon laquelle selon laquelle la Côte d’Ivoire pourrait voir sa production baisser n’est pas encore très officielle, mais elle circule dans l’univers du négoce ivoirien du café-cacao avec persistance. Selon le site d’information www.commodafica. com, « la Côte d’Ivoire pourrait enregistrer une possible une baisse de la récolte et du prix au producteur pour la petite récolte. La production de cacao en Côte d’Ivoire pourrait chuter d’au moins 120 000 tonnes lors de la campagne intermédiaire, qui court d’avril à septembre, suite au manque de pluie au mois de novembre et à l’insuffisance d’entretien des plantations » La source en question dit tenir cette information d’une source du Conseil café cacao (Ccc) qui s’est confiée à l’agence Reuters. Cela représenterait 23% de moins que la production réalisée lors de la campagne intermédiaire 2016/17. «Nos équipes de comptage ont terminé leur travail la semaine dernière et selon leurs résultats, nous devrions produire un maximum de 400 000 tonnes de cacao durant la campagne intermédiaire cette année contre 520 000 tonnes l’année dernière », a déclaré la source à Reuters. En outre, le prix garanti au producteur pourrait subir une nouvelle baisse lors de la campagne intermédiaire ajoute une autre source du Ccc pour se situer entre Fcfa 600 et Fcfa 650 le kilo contre Fcfa 700 le kilogramme pour la campagne principale. « Nous avons vendu la majorité (des contacts d'exportation pour la récolte intermédiaire) lorsque le marché était encore bas, nous ne pouvons donc pas fixer un prix supérieur à Fcfa 600 ou Fcfa 650 le kilo » a indiqué la seconde source. Cette information si elle se confirmait pourrait en rajouter à la galère des producteurs de café et de cacao qui ont vu leurs revenus lors de la campagne précédente de l’ordre de 40% . En outre ceux qui ont voulu garder leurs productions de café, l’ont encore sous la main. En attendant un hypothétique acheteur ou pisteur

 

Charles Kader

Grève du syndicat Moddaci-ci à l’Anader: les précisions du Directeur général le Dr Cissé Sidiki

samedi, 24 mars 2018 09:15 Written by

Le Docteur Sidiki Cissé, Directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural( Anader) était face à la presse hier 22 mars 2018. Ce pour indiquer la position et ce que la structure qu’il dirige fait pour ses agents. En termes d’actions pour l’amélioration des conditions de travail, d’assurance maladie et revalorisation salariales de 2300 agents de l’Anader. Dans son exposé liminaire, le Docteur Sidiki Cissé a dit que les négociations n’ont jamais été rompues entre le Direction générale et les syndicats. Notamment avec le Mouvement pour la défense des droits des agents Anader de Cote d’Ivoire (Moddaaci). Le Dg de l’Anader relativement à la grève entamée depuis le mardi 20 mars 2018, par cette formation syndicale. Le Dg a indiqué que la politique qu’il a adoptée au sein de cette entreprise est faite de concertation avec l’ensemble de tout le personnel. Et que bien avant le dépôt du préavis de grève, une réunion de plus de quatre heures s’est tenue le 31 janvier 2018 avec les travailleurs. « (….) Tous les points de revendication et doléances qu’ils ont posés sont en train d’être analysés. Et en fonction de la réalité de l’entreprise, on trouve des solutions. Nous les appelons toujours à la table de négociation », a lancé le Directeur général aux grévistes. Mieux, il y a des acquis. Car sur six points de revendications, les deux parties ont pu s’accorder sur quatre points. « En ce qui concerne la revendication relative au déblocage et avancement catégoriels et à l’augmentation des indemnités de logement. Nous leur avons dit que l’Anader est une entreprise privée et qu’il n’y a pas de déblocage des avancements catégoriels. On a le leur a expliqué mais ils ne veulent rien comprendre » a-t-il déploré. Et pourtant, selon lui, c’est à leur demande qu’un cabinet a été spécialement commis pour faire une étude à l’effet de proposer une nouvelle grille salariale. « Aujourd’hui, tous les agents sont classés dans cette grille salariale qui a été mise en application. En 2016, lorsque le gouvernement a demandé de revoir les minimas catégoriels, au lieu de 08 %, les agents ont bénéficié d’une augmentation de 13 % sur leur salaire. Pendant que les agents de base ont obtenu 18% Nous nous battons pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. », a relevé Dr. Sidiki Cissé. A l’en croire, cette structure qui ne produit pas de richesse encore moins ne vend pas de produits agricoles, vient de loin. Faisant savoir que l’entreprise a hérité d’un lourd passif suite aux crises à répétition notamment celle de 2002 et la crise postélectorale née du deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010. « Nous avons commencé à apurer les indemnités de retraite des agents et des forfaits pour l’entretien des motos. Pour l’assurance, nous sommes au règlement du problème. En tout cas, nous n’avons aucun intérêt à ne pas améliorer les conditions de vie et de travail de nos agents », a rassuré le premier responsable de l’Anader. En ce qui concerne la gestion du dossier avec Mci et le paiement des droits de départ à la retraite le Docteur Cissé précise : « En ce qui concerne le droit de départ à retraite, nous payons par antériorité. Nous avons dejà payer 700 millions de Fcfa et entendons d’ici 2019, apurer tout le passif. Au niveau de l’assurance maladie, nous avons, un service médical autonome et un réseau de médecins vacataires sur toute l’étendue du territoire nationale. Avec Mci, non seulement nous nous sommes engagés à apurer les passifs dans trois mois mais encore tous les actes passent par remboursement direct »

Charles K.

Hévea/ Taxe de 5% sur le chiffre d’affaires des usiniers Les acteurs ont perdu 35 milliards de Fcfa en 3ans

mercredi, 21 mars 2018 16:32 Written by

Le Réseau des journalistes spécialisés en agriculture (Rejsa) a organisé ce mardi 20 mars 2019, une conférence de presse. L’invité des journalistes est Adi Isaac Kouamé, le porte- parole du Collectif des organisations professionnelles agricoles de la filière hévéa (Cophévéa). C’était dans les locaux de l’Agence ivoirienne de presse (Aip) au Plateau. Belle tribune pour M. Adi Isaac Kouamé de rappeler que l’instauration du taux de 5% sur le chiffre d’affaires des industriels a coûté plus de 35 milliards de Fcfa aux industriels. « Cela n’a pas été sans conséquences sur l’activité des acteurs de la filière hévéa. Car quand les usiniers perdent de l’argent nous en perdons et quand ils ferment les ponts bascules ça devient difficile pour les planteurs d’écouler leurs productions. Notre souhait c’est de supprimer carrément cette taxe de 5%. Même par la suite, elle payée par paliers, sa suppression sera un de nos combats à mener au sein de la structure de régulation(…) » a expliqué Adi Isaac Kouamé .Qui n’a pas manqué de se prononcer sur la chute brutale des cours mondiaux de l’hévéa qui a une forte répercussion sur les producteurs ivoiriens. En effet, de 1000 Fcfa le kilogramme entre 2009 et 2010, le kilogramme de l’hévéa est acheté à 271 Fcfa. Toute chose qui ne doit pas, selon l’invité des journalistes spécialisés dans l’agriculture, découragée les producteurs. Aussi, en attendant une embellie des cours, Adi Isaac Kouamé, souhaite une diversification des produits. « Les planteurs doivent diversifier leurs produits », a-t-il dit. Indiquant que cette diversification leur permettra de créer des plantations de cacao, café, palmier à l’huile sans oublier les cultures vivrières. Il n’a pas aussi manqué de faire un clin d’œil sur la mise en place de du collège des producteurs, un collège qui tarde depuis cinq ans. Cependant, il annonce que des dispositions sont en train d’être prise pour passer à cette étape pour permettre aux producteurs d’hévéa de prendre leur place dans l’interprofession. Sur la question de la création d’un fonds de réserve pour soutenir le prix qui est à son plus bas niveau depuis sept ans, le député de Prikro est catégorique. « Je suis pas d’accord pour la mise en place d’un fonds de réserve. Car le moment venu quand les paysans vont demander ce fonds aura déjà disparu », dit-il de façon sèche. Il propose tout simplement une vraie diversification. En 2016 la Côte d’Ivoire a produit, plus de 468000 tonnes de caoutchouc naturel sur une superficie de 550000 hectares. Les 160000 planteurs ont engrangé 163 milliards de Fcfa et la filière a enregistré un chiffre d’affaires de 308 milliards de Fcfa.

Charles Kader

 

Crise dans la commercialisation du café: le Conseil café-cacao annonce des actions vigoureuses et urgentes

mercredi, 14 mars 2018 07:57 Written by

Les jours passent et les difficultés persistent. Pour décanter la situation de blocage aux conséquences incommensurables, des coopératives café-cacao ont décidé de monter au créneau pour appeler à l’apaisement dans la filière. Face aux difficultés constatées dans les deux ports ivoiriens consécutivement au blocage constaté dans la commercialisation du café, 250 présidents de sociétés coopératives café-cacao étaient en conclave hier 13 mars 2018 à Daloa. A l’issue des travaux, ils ont animé un point de presse au cours duquel, ils ont appelé les producteurs de café et de cacao au calme et à la retenue. Ceci pour donner sa chance aux négociations , tractations et démarches initiées par la Direction générale du Conseil du café et du cacao. Pour Jacques Kouakou, président de la coopérative Fiédoufouê de Daloa, « il ne faut pas mettre à mal la relance de caféiculture qui sera mise en œuvre jusqu’en 2020 » Aux noms des responsables des coopératives qui ont effectué le déplacement de Daloa, leur porte-parole Jacques Kouakou a révélé que : « Des actions ont été entreprises par la direction générale du Conseil café et cacao pour décanter la situation. Citons entre autres, la rencontre le 22 février 2018 avec le Groupement des exportateurs, ( Gepex), la mise à disposition des exportateurs des installations de Sifca-coop pour le déchargement du café d’une part, et l’organisation par le Ccc d’une mission économique d’urgence auprès de certains importateurs de café pour lever toutes les difficultés d’autre part. Mais aussi et surtout la désignation d’une équipe d’experts pour traiter toutes les questions liées à la commercialisation tant intérieure qu’extérieure »

Charles Kader

Industrialisation et transformation de la noix de cajou au centre d’un atelier à Abidjan

jeudi, 08 mars 2018 09:52 Written by

La Banque mondiale a abrité le mardi 6 mars 2018 un atelier de présentation du système de gestion environnementale et sociale pour la transformation de l’anacarde. Le Directeur général de l’Agence Nationale de l’Environnement (Ande), le Dr GBE Nondai Didier a expliqué que l’Atelier visait à donner des instruments, des outils au secteur privé pour favoriser le développement des transformateurs d’anacarde. « Nous avons reçu l’appui de la Banque mondiale pour que tous les mécanismes qui rentrent en jeu soient connus de tous. Et pour faciliter l’accès à la production, et à toutes les informations qui viennent de l’Ande, au sujet de l’impact environnemental et social » , a expliqué le Dr GBE Nondai Didier. De l’avis du Directeur général de l’Ande, pour permettre aux acteurs de la filière de s’approprier ces nouveaux mécanismes, une phase de sensibilisation est prévue. « Il faut continuer à sensibiliser les populations. Il faut rendre accessible toutes les méthodes de production ainsi que les exigences du développement durable » Cet Atelier est l’aboutissement de 2 ans de travaux avec les différents acteurs l’Ande, Le Ministère de l’Industrie et des Mines et le Conseil du Coton et de l’Anacarde. Le projet global agribusiness, constitué des composantes Promotion du dialogue public-privé, Récépissé d’entreposage, en cours et dont le projet pilote devrait être connu d’ici la fin du mois de mars ; et enfin la composante appui aux Pme directement lié à la conformité environnementale, a bénéficié d’un accord de financement de 2 millions de dollars soit plus de 10 milliards de Fcfa de la part de la Banque mondiale.

Charles Kader

Le Comité d’organisation du Sia 2018 autour du ministre Amedée Kouassi des Infrastructures économiques

mardi, 06 mars 2018 12:21 Written by

La 3ème édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia) se tiendra du 08 au 10 novembre, à Abidjan avec pour thème principal « Penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents » Procédant jeudi, au lancement de l’événement à Abidjan, le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou, a relevé que le Sia est devenu une référence actuellement en Côte d’Ivoire et un véritable espace de partages et de rencontres réunissant l’ensemble des acteurs qui croît en l’émergence de l’Afrique par le développement des infrastructures. Le commissaire général du salon, Ismaël Boga, a pour sa part précisé que le Sia se veut plus inclusif avec l’intégration de tous les segments d’activités. Dans sa spécificité, ce salon se veut plus inclusif avec l’intégration des domaines des infrastructures de réseau : Réseau routier, réseau électriques et eau potable et assainissement. Sans oublier les télécommunications. « Le salon des infrastructures est une opportunité pour les opérateurs de se faire connaitre, de s’informer sur les innovations dans le leur secteur d’activité, de réfléchir et d’échanger dans le cadre de conférences sur les problèmes du secteur des travaux publics, notamment l’aménagement du territoire, le développement des réseaux intelligents et les acteurs de planification, le déplacement des réseaux et leur impact sur les projets » a ajouté le commissaire général Ismaël Boga Nguessan Pour sa part, M. Philippe Eponon, le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics( Gibtp) a précisé qu’il s’agira au cours de l’édition 2018, de porter un regard critique sur l’aménagement du territoire avec la participation de tous les gestionnaires des réseaux. Pour le Gibtp,il s’agira de faire des propositions aux pouvoirs publics en vue d’optimiser l’aménagement du territoire et la gestion des différents réseaux et de minimiser l’mpact des déplacements des différents réseaux sur le coût et les délais de réalisation des projets. A noter que ce salon va accueillir 150 exposants qui viendront de la Côte d’Ivoire, de plusieurs pays africains et européens. Au total, plus de 3 mille visiteurs y sont attendus.

Charles Kader M

Salon international de l’agriculture de Paris: Sangafowa conduit une forte délégation ivoirienne

vendredi, 23 février 2018 13:28 Written by

Dans le cadre de la relance du secteur agricole à travers les activités promotionnelles, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, conduira une délégation composée des acteurs du monde agricole au Salon International de l’Agriculture (Sia) de Paris, en France, qui se tient du 24 février au 4 mars au Parc des expositions, Porte de Versailles, sur le thème "Agriculture : une aventure collective". La présence de la Côte d’Ivoire à ce Salon permettra, au-delà des expositions, de s’imprégner des avancées majeures en matière de techniques, de technologie et de recherche enregistrées dans le domaine de l’agriculture, rapporte une note d’information du ministère de l’Agriculture et du développement rural. Le Sia est organisé autour de quatre univers à savoir Élevage et ses Filières, les Produits des Régions de France, d'Outre-Mer et du Monde, les Cultures et Filières végétales, Jardin et Potager, les Services et Métiers de l'agriculture. Des rencontres avec les agro-industriels en vue d’une de la transformation des produits agricoles sont prévus. Ces échanges permettront aux représentants de coopératives agricoles de bénéficier d’éventuels appuis en vue de faciliter l’accès au marché occidental. Dans la même foulée, Mamadou Sangafowa Coulibaly fera une communication sur le thème « Transformation structurelle de l’économie agricole et opportunité d’investissement en Côte d’Ivoire ». Le bilan du 4ème Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara 2017) sera aussi menu du Sia 2018. Depuis un demi-siècle, le Sia rassemble chaque année tous les acteurs du monde agricole. Il est l'évènement mondial agricole de référence. Éleveurs, producteurs, régions, organisations et syndicats professionnels, ministères et organismes publics ou instituts de recherche, chacun contribue à présenter les différentes facettes du secteur agricole et agroalimentaire, de ses métiers, de ses évolutions et de ses perspectives.

 

Charles Kader

 

Côte d’Ivoire/ Transparence dans la filière noix de cajou: plus de 509 milliards de Fcfa distribués dans le milieu rural en 2017

vendredi, 16 février 2018 12:14 Written by

Le président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Bamba Madou a procédé ce jeudi 15 février 2018, à Abidjan, à l’ouverture officielle de la campagne 2018 de commercialisation de la noix de cajou. Après avoir rappelé les prix rendus publics la veille par le Gouvernement à savoir prix bord champ de 500F Ccfa/Kg de noix de cajou bien séchées, triées, exemptes de matières étrangères, prix magasin intérieur de 525F Cfa/Kg et prix magasin portuaire de 584F Cfa/Kg, le président du Conseil Coton-Anacarde a affirmé que les indicateurs permettent d’espérer une bonne campagne 2018 de commercialisation de noix de cajou. En effet, a-t-il expliqué, les facteurs climatiques sont favorables ainsi que les prix de la noix de cajou connaissent une tendance haussière au niveau international. Bamba Mamadou s’est voulu catégorique. ‘’Le prix bord champ est un prix plancher minimum en dessous-duquel aucune transaction commerciale n’est autorisée. Le non- respect de ce prix plancher ainsi que les dispositions pratiques de commercialisation expose tout contrevenant à des sanctions pouvant aller au retrait de son agrément’’, a-t-il mis en garde. Le Directeur général du Conseil Coton-Anacarde, le Dr Adama Coulibaly a indiqué que les prévisions de production pour 2018 s’élèvent à 750.000 tonnes. « Une capacité largement à la portée de la Côte d’Ivoire » a-t-il insisté. Pour que cela soit effectif, des mesures rigoureuses seront prises pour empêcher la fuite des produits vers les pays frontaliers, s’est engagé le Dr Adama Coulibaly. « Nous allons prendre des mesures fortes sur les frontières. Nous allons indiquer de façon claire la direction des camions » a prévenu le Directeur général du Conseil Coton-Anacarde. Le Dr Adama Coulibaly a rappelé l’importance qu’accorde le gouvernement à la transformation locale. D’où la décision de réserver 15% de la production 2018 aux transformateurs locaux. Il a, à cet effet, annoncé la tenue de la 3ème édition du Salon International des Equipements et Technologies de Transformation de l’Anacarde (Sietta) du 8 au 10 novembre 2018. Sur le bilan de la campagne 2017 de commercialisation de la noix de Cajou, le Dr Adama Coulibaly a informé que sur une prévision de 715.000 tonnes, la production s’est élevée à un peu plus de 711.000 tonnes. Ce qui a permis l’irrigation de 509 milliards de Fcfa dans le milieu rural. Le Dg du Conseil Coton-Anacarde reste convaincu que la production 2017 a été au-delà des 711.000 tonnes, vu que 1305 camions qui ont chargé n’ont pu décharger et n’ont pu être tracés.

Charles Kader

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