Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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Agriculture

Agriculture (153)

Maroc// Promotion et développement de l’Agriculture en Afrique// Une forte délégation ivoirienne conduite par le ministre d’Etat Adjoumani au Siam 2023

dimanche, 30 avril 2023 11:12 Written by

C’est ce Mardi 02 Mai 2023 que les portes du Salon international de l’Agriculture du Maroc, (Siam) s’ouvrent à Meknès. Un rendez-vous international auquel va participer la Côte d’Ivoire agricole en miniature, à travers une forte délégation conduite par le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Placé sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Siam 2023 constitue une plateforme supplémentaire pour faire la promotion des coopératives, structures et institutions du monde agricole présentes afin de leur faciliter l’accès au marché marocain et nord-africain. Ce salon annuel a lieu à Meknès et rassemble les principaux acteurs de l’industrie agricole, y compris les producteurs, les fournisseurs de matériel, les chercheurs et les décideurs politiques. La Côte d’Ivoire va en profiter pour promouvoir la 6ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (Sara) prévu du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023, au parc des expositions d’Abidjan sur la route de l’aéroport dans la commune de Port-Bouët autour du thème « l’Agriculture africaine face aux chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire. »
Dans l’agenda du Ministre d’Etat figure en pole position le renforcement des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le domaine agricole. Plusieurs rencontres sont prévues, à cet effet en marge du Siam 2023 qui prend fin le 7 Mai prochain.

 

Bamba M. ( Source : MEMINADER)

Coulibaly Sangafowa Mamadou( Minader) // Filière café-cacao // « Les efforts du gouvernement ont permis d’améliorer significativement la part du paysan »

jeudi, 11 juillet 2019 17:54 Written by

La cérémonie de présentation du 9ème rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire qui a eu lieu ce jeudi 11 juillet 2019,  a été l’occasion pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural,  M. Coulibaly Sangafowa Mamadou, de faire quelques commentaires sur ledit document. Propos liminaire… « Monsieur   le   Ministre   de   l’Economie   et   des   Finances,   représentant   Monsieur   le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;Madame la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire ;Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;Mesdames, Messieurs, Je voudrais avant tout propos, exprimer ma profonde gratitude à Monsieur le Premier Ministre, Chef  du  Gouvernement, Ministre du Budget  et  du Portefeuille de l’Etat,  pour l’insigne honneur qu’il me fait en me désignant pour conduire les discussions au sein du panel organisé à l’occasion de la cérémonie de présentation du 9ème rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de notre pays, dans lequel je serai représenté par le Directeur Général du Conseil Café-Cacao. Mesdames et Messieurs,  Je voudrais d’entrée dire que je suis un assidu de la présentation des rapports périodiques de la Banque Mondiale sur la situation économique de notre pays. Cela   s’explique   bien   sûr   par   le   fait   que   je   suis   détenteur   d’un   des   portefeuilles économiques du gouvernement. Mais je me dois de reconnaître que c’est surtout la qualité des rapports et celle de leurs présentations qui expliquent mon assiduité. Le présent rapport n’a pas failli à cette réputation. Dès lors, je me suis trouvé face à un choix cornélien lorsque, frappé par un deuil, il m’a fallu arbitrer entre ma présence parmi vous ce matin et ma présence parmi les miens en famille. Ce choix était d’autant plus difficile à faire que le neuvième rapport portait essentiellement sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao dans le contexte actuel de cette filière. Si en définitive je me suis excusé auprès des miens pour être des vôtres ce matin, c’est aussi parce que je voulais saisir l’opportunité de cette cérémonie pour rendre hommage au Directeur sortant des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Pierre LAPORTE dont l’intérêt pour le secteur agricole de notre pays ne nous a jamais fait défaut et aussi saluer Madame Coralie GEVERS, la nouvelle Directrice des Opérations pour tout l’intérêt qu’elle voudra bien réserver à ce secteur clé de notre économie. Permettez   que   j’en   profite   pour   saluer   l’expertise   de   Monsieur   Jacques   Morisset, Coordonnateur   sectoriel   macroéconomie   de   la   Banque   mondiale   en   Côte   d’Ivoire.   La qualité   de   ses   analyses   m’a   toujours   impressionné.   Au   moment   où   il   nous   quitte,   je voudrais saluer le Haut cadre international et l’ami de la Côte d’Ivoire qu’il est. Mesdames et Messieurs, Pour en venir au sujet qui nous rassemble ce matin, je dois dire que suite à la présentation du   rapport  qu’il   vient  de   faire,  j’ai   éprouvé   le  besoin   de  faire   quelques   remarques   et commentaires juste avant le panel. Je remercie l’organisateur principal de ce qu’il convient désormais d’appeler un rituel (BM&RCI), pour avoir accédé à ma requête de faire des commentaires sur  le  rapport avant  le  panel. J’en  profite  d’ailleurs pour  saluer le Haut commis de l’Etat qu’il est comme on en trouve rarement de nos jours dans notre pays. Je veux   parler   du   Directeur   de   Cabinet   du   Premier   Ministre,   Monsieur   Ahoutou   Koffi Emmanuel. En ce qui concerne le diagnostic sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao, nous le partageons largement. Cependant, je   voudrais  faire observer  que  ce diagnostic  ne met  pas  suffisamment en évidence les performances du secteur agricole des sept dernières années. Contrairement au 6ème rapport qui avait conclu que la croissance économique enregistrée par notre pays en 2017 a été largement portée par le secteur agricole. En effet, les productions végétales toutes catégories confondues sont passées en volume d’environ 17 millions de tonnes à environ 25 millions de tonnes entre 2012 et 2018 soit une croissance de 68%. En valeur, les revenus globaux des producteurs ont, quant à eux doublés sur la même période. Passant d’environ 3000 milliards á 6000 milliards de FCFA. Ce  sont   ces  résultats   qui  ont   permis  à  notre   pays  d’enregistrer   la  plus  forte   balance commerciale agricole excédentaire du continent africain devant l’Afrique du Sud en 2018.Selon une publication des experts des matières premières. Le fait que sur cette période la contribution du secteur agricole au PIB soit restée modeste (21 et 22,7%) par rapport aux secteurs secondaire et tertiaire est plutôt un bon signe et pourrait être le fait d’une modernisation progressive de notre économie prenant appui sur le secteur primaire agricole. En tout cas, c’est ainsi que l’ancien Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur   Madani   TALL   a   interprété   de   tels   signaux   lors   du   groupe   consultatif   sur   le financement de notre PND1 à Paris en 2012.C’est d’ailleurs un signe caractéristique des économies des pays émergents notamment ceux d’Asie, parmi lesquels notre pays aspire à compter.  Un autre chiffre dans le rapport qui est un élément indicatif de cette tendance, c’est celuide la part des emplois agricoles dans la population active qui est tombée à 51% contre 60à 70% aux lendemains des indépendances. Ce   qui   veut   dire   que   nous produisons   plus   avec   moins   de   personnes   et   qu’il   y’a   un transfert des emplois du secteur primaire vers les secteurs secondaire et tertiaire. Mesdames et Messieurs, Se fondant sur le diagnostic spécifique de la filière Café Cacao, le rapport nous propose trois pistes de réflexion dont je partage la pertinence. Il s’agit:- de mettre en place un système fiable de prévision de production à court et à moyen termes ;- de prendre des mesures permettant à la Côte d’Ivoire de capter une plus grande part des ressources générées par l’économie cacaoyère mondiale ;- de prendre des mesures pour assurer une meilleure répartition de la valeur ajoutée parmi les acteurs de la filière, en vue d’améliorer le revenu des producteurs. Ces pistes de réflexion m’inspirent quelques commentaires qui, je l’espère, contribueront à alimenter les échanges lors du panel et bien au-delà de celui-ci. Pour   la   première   piste   de   réflexion,   il   est   proposé   que   la   Côte   d’Ivoire   se   dote   d’un système de prévision qui donne des indications sur la production de la campagne à venir et sur l’évolution de la production à moyen terme pour une meilleure gestion de la filière. C’est une nécessité à tout point de vue et sur laquelle un travail est en cours au niveau du Conseil du Café Cacao. Toutefois, un tel système ne pourra être pleinement profitable à tous que s’il contribue à la transparence du marché. Or, en aval, aucun effort n’est consenti pour rendre disponibles à temps les données sur les stocks et les prévisions de broyage à court et moyen terme. En l’absence de ces données qui permettent d’anticiper la demande de façon plus précise, le risque est qu’un tel système de prévision serve au final à alimenter la spéculation au détriment des producteurs. Les   mesures proposées par la   deuxième  piste   de   réflexion   pour  permettre  à  la   Côte d’Ivoire   de   capter   une   plus   grande   part   des   ressources   générées   par   l’économie cacaoyère   mondiale,   concernent   entre   autres,   l’amélioration   de   la   productivité,   la diversification   agricole,   les   produits   à   haute   valeur   ajoutée   (produits   de   niche)l’amélioration de la politique fiscale sur les ventes et la transformation industrielle. En dehors de la transformation industrielle et des produits de niche, la contribution des autres mesures à l’amélioration des ressources captées par notre pays dans l’économie cacaoyère mondiale n’est pas évidente. A   titre   d’exemple,   si   l’amélioration   de   la   productivité   permet   d’accroître   le   volume   de production  et par conséquent une  augmentation  de la  valeur  absolue  des revenus du producteur, elle n’a aucun effet sur l’équité recherchée dans la répartition des richesses générées dans la chaîne des valeurs du Cacao.  Pour ce qui est de la fiscalité sur les ventes du cacao, à l’issue de la dernière réforme de la filière, elle a été plafonnée à 22%. Depuis la mise en œuvre de cette réforme, le taux maximum   n’a   été   appliqué   qu’au   cours   de   la   campagne   2015-2016   et   sur   la   récolte principale de la campagne 2016-2017 ; sur les autres campagnes, le taux s’est situé entre16 et 18%. Si   ces   efforts   du   gouvernement   qui   seront   poursuivis   ont   permis   d’améliorer significativement la  part  du  paysan dans  les  revenus  captés  par le  pays,  ils  n’ont  eu aucune incidence sur la part captée par le pays au niveau international. S’agissant de la transformation industrielle, nous sommes d’avis que celle-ci contribuera de façon significative à l’exploitation de l’immense potentiel économique de la filière Cacao par notre pays. Pour autant que cette transformation aille jusqu’aux produits finis et qu’elle implique les producteurs et le secteur privé local. Mais comment y arriver ?  La question reste ouverte dans ce rapport. Mesdames et Messieurs, Pour terminer, je voudrais dire que ce rapport vient à propos et est pertinent tant dans ses analyses que dans ses suggestions. La plupart de ses recommandations font déjà l’objet d’analyses si ce n’est de mise en œuvre au niveau des départements ministériels et services compétents tel que le Conseil Café-Cacao. D’autres   recommandations   telles   que   celles   liées   au   respect   des   normes   sociales   et environnementales ainsi que sur l’amélioration de la gouvernance de la filière méritent qu’on y accorde un plus grand intérêt et ce, en étroite collaboration avec nos partenaires dont principalement la Banque Mondiale. Toutefois, au terme de ce rapport, la question fondamentale sur l’équité dans la répartition des  ressources  générées  dans  l’économie   cacaoyère  mondiale  reste   entière.  Dans la mesure où, ce ne sont pas les efforts en cours pour améliorer la part du producteur dans la partie congrue captée par les pays producteurs qui sortiront nos parents paysans de la pauvreté pour, d’abord les emmener aux portes du paradis et ensuite les faire entrer dans celui-ci, donc dans la prospérité. Mais c’est bien l’amélioration significative de cette part elle-même qui changera la donne. C’est tout l’objet de la déclaration d’Abidjan du 26 mars 2018. Cette déclaration est la traduction de la vision commune de Leurs Excellences NANA AKUFO-ADDO du Ghana et ALASSANE OUATTARA de Côte d’Ivoire. C’est   dans   le   cadre   de   la   mise   en   œuvre   de   cette   déclaration,   qu’à   l’initiative   des structures de gestion de cette filière dans les deux pays, les acteurs mondiaux du Cacao se sont retrouvés à ACCRA le 11 juin dernier puis à ABIDJAN le 3 juillet 2019. Si cette rencontre a  permis de faire des progrès, il  reste  encore  des  efforts  à faire  de  part  et d’autre. Telle est ma contribution aux échanges de ce matin.Je vous remercie de votre aimable attention » 

Noix de Cajou : Les origines d’une mévente // Le Conseil du coton et anacarde aux côtés des producteurs

mercredi, 01 mai 2019 19:33 Written by

Que ce soit aussi bien les banquiers, les responsables des structures de régulation que les analystes du marchés, tous s’activent non seulement donner les causes de l’effondrement des prix de la noix de cajou mais à trouver la juste formule pour relancer la machine qui est visiblement grippée.
Dans le dernier rapport hebdomadaire du marché de l'anacarde du spécialiste N'kalô la semaine d’avant le 1er Mai 2019, on lisait à peu près la même analyse de la situation dans chaque pays d'Afrique de l'Ouest producteur de noix de cajou : un manque de dynamisme des transactions au niveau de la ferme car, côté producteurs, les prix proposés sont trop bas et, côté acheteurs/exportateurs, leurs achats sont réduits, optant pour la qualité et donc bien souvent des noix entreposées, bien sèches par rapport à celles qui viennent d'être récoltées. « Une situation d'autant plus critique que nombre de producteurs ont fini de récolter et les stocks sont importants, mais guère surprenante étant donné l'effondrement des prix tant bord champ qu'à l'international » précise la source qui ne manque d’ajouter que la situation est « très lourde dans les pays producteurs. Au Nigeria, par exemple, « la grande majorité des exportateurs ne passent plus de commandes et réexaminent le marché, constatent sur le terrain les spécialistes de N'kalô qui relèvent la même situation un peu partout, notamment au Sénégal » Certains gros acheteurs ont pris un peu de recul pour bien analyser leurs stratégies commerciales, alors que l'offre est très bonne dans les villages et les marchés hebdomadaires. Quelle est la situation en Côte d'Ivoire ? Selon le site d’information en ligne www.commodafrica.com qui cite le service spécialisé de l'association nitidae, révèle que « Les producteurs et acheteurs locaux détiennent des stocks importants sans trouver de preneurs. Les acheteurs locaux qui sont actifs n’achètent plus sur fonds propres mais privilégient les dépôts ventes(…) En effet, avec l’incertitude sur le marché du cajou au port où la demande est très faible et le refoulement des chargements qui s’accentue pour mauvaise qualité, tous craignent de perdre leurs fonds ». Fixé à 375 Fcfa le prix du kg au producteur n’est pas respecté dans certaines zones de production. Avec un prix planché de 375 Fcfa lancé lors de l’ouverture de la campagne anacarde en février 2019, la concurrence qui devait permettre le relèvement du prix n’a pas eu lieu cette année comme d’habitude. Au contraire, le prix de cette spéculation a commencé à baisser pour atteindre le pique de 150 Fcfa le kilogramme à ce jour. Face à la situation, le Conseil du Coton et de l’anacarde a lancé une en œuvre de l’opération ‘ zonage’ pour certainement sauver la situation. Rappelons qu’ en mars 2019, a eu lieu la signature d’une convention entre un Groupement d’intérêt économique( Gie) et le Groupe vietnamien Tnt portant sur un achat de 200 mille tonnes. La production achetée est déjà vendue au groupe d'exportateurs Vietnamiens (Tnt), puisqu'il s'agit d'un contrat d'achat des produits entre la Côte d'Ivoire et le Vietnam. Le 1er Mai 2019, lors de la célébration officielle de la fête du travail sur le parvis de la Primature à Abidjan- Plateau, la question de la mévente de la noix de cajou s’est invitée dans les cahiers de doléances des centrales syndicales. Le Premier Amadou Gon, répondant aux préoccupations des centrales syndicales sur la question, a annoncé l’élaboration qu’un plan d’achat avec les membres du Gie indiqué plus haut afin de s’assurer de l’effectivité du respect du prix du kg planché fixé à 375Fcfa. « Nous allons assister à la généralisation de l’opération dite zonage à partir du 6 mai 2019(…) » a dit Amadou Gon. Afin d’atteindre cet objectif majeur pour sauver cette présente campagne, l’opération de zonage a été lancée par le Gie-Geppa le samedi 27 avril 2019, dans le département de Bondoukou. La campagne dernière à pareille époque, cette fourchette allait de 400 Fcfa le Kg en Côte d'Ivoire, à 960 Fcfa le Kg en Gambie.
Ayoko Mensah
Légende photo : Face à la morosité de la campagne, le Conseil du Coton et de l’anacarde, a décidé de tout mettre en œuvre pour sauver la campagne en cours.
Encadré : Un marché mondial en pleine morosité

Côté marché mondial, « L’approvisionnement en noix brute importée du Vietnam sur avril et mai devrait être historiquement faible » souligne N'kalô. Une situation apparemment curieuse car d'aucuns auraient pu penser que ces prix d'achat de noix brutes si faibles attiseraient la demande. Mais les choses ne sont pas si simples, notamment en raison de la structuration de la filière noix de cajou au niveau mondial. « Le Vietnam a eu une bonne production l'année dernière et dispose de stocks abondants de noix brutes et d'amandes en entrée d'usine comme en sortie d'usine », explique à Commodafrica.com, Pierre Ricau, market analyst du service n'kalô. De l'autre côté, avec la chute des prix depuis l'année dernière, de nombreux traders ont fait faillite ou sont en mauvaise posture et ont, par conséquent, énormément réduit leurs achats. De leur côté, les transformateurs passent très peu de commandes de noix brutes africaines jusqu'à présent et lorsqu'ils le font c'est sur du spot, du court terme. Ainsi, ils n'ont pas de visibilité sur les prix à trois mois donc ils réduisent au maximum leur approvisionnement. Cela va peut-être démarrer dans une ou deux semaines mais pour l'instant c'est très très faible." Selon des analystes, les prix sont attendus en hausse dans 5 à 6 mois
A. Mensah

 

Avenir du marché mondial du caoutchouc naturel::: Les professionnels en conclave à Abidjan

lundi, 22 octobre 2018 17:48 Written by

Abidjan abrite depuis  ce  22 octobre 2018, la  Conférence internationale sur le Caoutchouc naturel. C’est    au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.  Organisée pour la deuxième fois en Afrique et en Côte d’Ivoire, après celle de 1976, la Conférence internationale sur le caoutchouc naturel se penchera sur la contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et à la préservation de l’environnement. Selon le président de l’Association des Professionnels du Caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac).  Eugène Krémien, par ailleurs président du Comité d’Organisation de la rencontre d’Abidjan, le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter la Conférence internationale, est la matérialisation de la reconnaissance internationale de la Côte d’Ivoire premier producteur africain du caoutchouc naturel. Après avoir rappelé que la conférence d’Abidjan intervient au moment où les prix sont au plus bas, le président de l’Apromac  a indiqué qu’avec 600.000 tonnes soit 70% de la production africaine, la Côte d’Ivoire occupe la première place sur le continent au niveau des pays producteurs de caoutchouc naturel. Le chiffre d’affaire généré par la filière hévéa en Côte d’Ivoire est passé de 120 milliards de Fcfa en 2008 à 495 milliards de Fcfa en 2017, a révélé Eugène Krémien. Expliquant que les revenus distribués aux paysans sont passé de 40 milliards de Fcfa à 100 milliards de F Fca sur la même période. Ce sont 900.000 personnes qui vivent de la production du caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire. Quand la filière enregistre 300.000 emplois directs. Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Coulibaly Sangfowa Mamadou  dans l’ensemble, les cultures agricoles ont permis aux producteurs  d’engranger 6.400 milliards de Fcfa en 2017 contre 3.400 milliards de F cfa en 2012. Le pays ambitionne d’atteindre 2 millions de tonnes d’ici les 5 prochaines années. Aussi,  répondant aux préoccupations des acteurs de la filière ivoirienne du caoutchouc, il ajouté   que  des dispositions  sont en train d’être prises, pour mettre fin  aux  désagréments enregistrés  dans les activités des fonds de tasses. «  Cette filière doit retrouver son équilibre au niveau de la transformation.  Pour que    le développement de cette filière soit profitable à tous les acteurs. Surtout avec la mise en place  d’une instance de régulation »  a dit le ministre Sangafowa Coulibaly. La Conférence internationale sur le Caoutchouc naturel sera suivie de la réunion annuelle de l’international Rubber Research and Development Board (Irrdb). L’Irrdb est une organisation regroupant les institutions de recherche et de développement des principaux pays producteurs de caoutchouc naturel et la France.   A noter que  cette rencontre  a lieu dans un contexte de crise dans la filière ivoirienne. Les hévéacultures ivoiriens, selon les informations que nous avons reçues hier nous indiquant que   :  « Des producteurs  ivoiriens,  sont en train de brader leur fond de tasse à 240 Fcfa le Kg,  pour pouvoir survivre.   Chaque jour que dieu fait   des convois traversent la frontière   pour aller au Ghana »   

Moussa Kader Légende photo : Une vue  des participants  juste après l’ouverture de la cérémonie.

Secteur du caoutchouc naturel en Afrique// Une conférence internationale à Abiddjan

samedi, 20 octobre 2018 17:55 Written by

 Abidjan abrite  du lundi 22  au 24 Octobre  2018,une  Conférence internationale sur le caoutchouc Naturel (Irc2018)  .  Ces assises   qui auront  lieu  au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Elle  est  suivie des réunions annuelles de l’International rubber research and development board (Irrdb).Cette rencontre mondiale, placée sous la Présidence de Monsieur le Ministre de l’Agriculture et du développement Rural, aura pour thème : « Contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement  socioéconomique et la préservation de l’environnement ».  Les assises  d’Abidjan enregistre    la participation de 400 professionnels d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, l’Irc 2018 aura pour thème central: « Contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et la préservation de l’environnement » 

 Moussa Kader

Commercialisation du cacao 2018 /2019 Le Ghana maintient son prix garanti à 893 Fcfa le Kg

lundi, 01 octobre 2018 22:05 Written by

La campagne cacaoyère 2018/19 s’ouvre aujourd’hui en Côte d’Ivoire avec un prix bord champ du cacao fixé à  750 le kilogramme, en hausse de 7% par rapport à 2017/18  700 Fcfa a annoncé  le président du Conseil café cacao (Ccc), Lambert Kouassi Konan. Selon le site www.commodafrica.com  «  Au  Ghana, le prix garanti du cacao a été maintenu 7 600 cédis la tonne »  Notre source rapporte les propos   du  ministre ghanéen de l’Agriculture, Owusu Akoto Afriyie, alors qu’officiellement la campagne démarrera le 5 octobre2018.   La campagne dernière, il était à 7 600 cedis la tonne de fèves au Ghana, soit  893 Fcfa  le kilogramme quand la Côte d’Ivoire le vendait à 700 Fcfa.   Les deux pays, qui représentent environ 60% de la production mondiale de cacao, s’étaient engagés dans le cadre du renforcement de leur coopération à annoncer le même jour le prix garanti au producteur. Lambert Kouassi Konan a indiqué que la production de cette campagne devrait rester inchangée par rapport à 2017/18, à un peu moins de 2 millions de tonnes. Selon les chiffres du  Conseil café-cacao, communiqués vendredi 2018, les arrivées dans les ports ont atteint 1,938  million de tonnes  entre le 1er octobre et le 16 septembre 2018 en baisse de 2 % par rapport à même période sur la précédente campagne.  La marge indiquée plus haut ( soit environ 143Fcfa/kg),   permettra de limiter la fuite du cacao ivoirien vers le Ghana ? Attendons de voir. 

 K. Mensah( à Accra)

Légende photo :    L’écart  entre les deux prix  mettra à la Côte d’Ivoire de lutter contre la fuite du cacao ivoirien vers le Ghana

Transformation de la noix de cajou Le Sietta 2018, c’est du 8 au 10 Novembre prochain

lundi, 01 octobre 2018 18:19 Written by

 La  3ème édition du Salon international des équipements et des technologies de la transformation de l'anacarde (Sietta 2018) prévue du 8 au 10 novembre 2018, aura lieu au Palais de la culture de Treichville. L’information a été donnée, il y a quelques mois, par M. Souleymane Diarrassouba. Qui avait à ces côtés, M. Bamba Mamadou, le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde. Non sans ajouter qu’elle se veut une plateforme d’exposition, de démonstration, de vente d’innovations en matière de transformation et d’échanges entre les professionnels du secteur. Cette troisième édition a pour thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse africaine ». Elle vise notamment à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation. 

B. M

Avenir du secteur du caoutchouc: Les acteurs se donnent rendez-vous à Abidjan en octobre

samedi, 29 septembre 2018 08:28 Written by

  Abidjan abrite les 23 et 24 Octobre 2018,  la  Conférence internationale sur le Caoutchouc (Irc).  Cette rencontre mondiale autour du thème « contribution de l'industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et la préservation de l'environnement » sera suivie des réunions annuelles de l'international Rubber Research and Development Board (Irrdb). L’annonce a été faite par M. Eugène Kremien, par ailleurs, le président du Comité  d’organisation.   Il a  rappelé que c’est la deuxième fois après 1976, que « la Côte d’Ivoire, seul pays africain va abriter cette conférence qui se tient habituellement en Asie »  Le choix de la Côte d’Ivoire, a expliqué M. Kremien, Président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac) est une reconnaissance internationale qui place le pays au centre de l’industrie mondiale du caoutchouc et conforte son rang de premier producteur africain avec une production de 603.000 tonnes au 31 décembre 2017.  « La Côte d’Ivoire se positionne à ce rang avec plus 70% du caoutchouc africain, 164000 planteurs recensés et 19 usines. Pour cette année, nous ambitionnons de produire 720. 000 tonnes alors l’objectif du gouvernement est de 600.000 tonnes en 2020 », s’est félicité Eugène Kremien.  Pour les assises d’Abidjan, environ 300 participants sont attendus (chercheurs, producteurs, transformateurs de caoutchouc, sociétés commerciales, acheteurs, ministères, etc.), dont une centaine provenant de l’extérieur : 2 pays d’Amérique Latine, 3 pays africains (en plus de la Côte d’Ivoire) et 12 pays d’Asie et d’Océanie.  L’Irrdb est une organisation regroupant les institutions de recherche et de développement des principaux pays producteurs de caoutchouc naturel et la France.  Ses  pays producteurs membres  représentent 96 % de la production mondiale de caoutchouc. 

B. Mafoumgbé Legende :    La filière ivoirienne du caoutchouc devra tirer le maximum de profits  de cette rencontre.

Coton/Un an après la mise en œuvre du zonage, son impact sur la production ivoirienne

lundi, 03 septembre 2018 22:36 Written by

«Cette première année, on retient que des éléments positifs. La production du coton sur la saison 2016/2017 est passée de 328.145 tonnes à 413.205 tonnes sur la saison 2017/2018. Cette hausse est due à la mise en œuvre du zonage », a expliqué M.Kodjané, Directeur de la production agricole de la Compagnie ivoirienne de développement du textile( Cidt). C’était en marge de l’Assemblée générale de l’Interprofession coton( Intercoton). Aussi, M. Kodjané N’Diamoi, a précisé que le zonage a permis la hausse de la production cotonnière, un an après sa mise en œuvre. Selon lui, toutes les difficultés qui existaient sur le terrain lors de la mise en œuvre du projet ont trouvé une solution. «Il y a eu beaucoup de sincérité entre toutes les parties au niveau de la déclaration de la superficie des producteurs. Chacun a travaillé dans un rayon d’action spécifique. Le zoning a permis aux producteurs d’être beaucoup plus attentifs à la filière que lors de la période de la libéralisation. Le projet va continuer à améliorer les résultats », a rassuré le directeur de la production agricole de la Cidt. Mis en œuvre en mars 2017, le zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’intervention à chaque société cotonnière sur la base d’une convention de concession. Le cahier des charges précise les obligations de chacune des parties, en vue du développement de la culture du coton dans les zones respectives. Conséquence immédiate de cette nouvelle donne : le retrait des sociétés cotonnières des zones non attribuées, puis leur redéploiement dans celles qui leur sont affectées. Six sociétés cotonnières interviennent dans la filière cotonnière ivoirienne. Il s’agit de la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile( Cidt) qui est en réalité a été repris par la Compagnie industrielle du coton( Coic). Ce à la faveur de la privatisation de la Cidt résiduelle. Nous avons également, Coic, Ivoire Coton et la Sicosa. La convention est conclue pour une période de sept ans renouvelable et fera l’objet d’évaluations périodiques. Cette mutation d’ordre structurel dans la politique de développement de la filière coton, répond au besoin d’assainir la filière qui, dans le contexte de la libéralisation, a connu de nombreux dysfonctionnements. Avec la politique de restructuration mise en œuvre, la filière cotonnière ivoirienne se porte mieux. Le prix du kilogramme de coton graine pour la campagne 2016-2017 a été fixé à 265 Fcfa par le gouvernement ivoirien, contre 250 Fcfa lors de la dernière campagne, soit une augmentation de 15 Fcfa. Institué depuis le 28 décembre 2016, par le décret N° 2016-1153, le zonage agro-industriel est institué dans la filière ivoirienne de coton. Selon le Docteur Adama Coulibaly , Dg du Conseil Coton et anacarde, « dans le principe, le zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’activités pour les sociétés cotonnières sur la base d’une convention de concession et d’un cahier des charges. »

Bamba Mafoumgbé

Crise dans la filière hévéa dans le sud- ouest ivoirien: La Sogb s’ouvre aux planteurs de sa zone de production

mercredi, 22 août 2018 15:31 Written by

Sur une production de plus de 600 mille tonnes de caoutchouc par an, 80% de ce tonnage sont transformés au plan local pendant que les 20% sont exportés sous forme de fond de tasse vers la Malaisie. C’est justement les activités d’exportation vers ce pays cité qui coince depuis la fin du mois de juin 2018. Le motif selon les armateurs, « le fond de tasse endommage leur navire ». Conséquence, les planteurs villageois sont obligés de se tourner vers les unités de conditionnement pour livrer leur production. Visiblement débordés des usiniers ont décidé simplement d’arrêter ou de refouler des convois de camions chargés de fond de tasse. Dans la région de San Pedro, les planteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer grognent. Selon une source basée à Grand Bérébi, « des planteurs villageois ont tenté il y a quelques jours de bloquer l’accès de la seule usine de la Société de Grand Bérébi( Sogbi) . Ce pour se faire entendre ». Au nombre des manifestants citons M. Bary et Tako Kapet qui ne comprennent pas ce qui se passent pour que la Sogb refuse leurs productions pendant qu’elle accepte pour « leurs coopératives partenaires » « ça ne va pas, il faut que l’Etat nous aide parce que nous souffrons » ont t-ils dit en substance. Face à la grogne des planteurs, M. Dienst Jean-Christophes, le Dg de la Sogb estime que « si des planteurs viennent planteurs de villes comme Aboisso et d’Adzopé, c’est parce qu’ils savent que la structure qu’il dirige continue d’acheter jusqu’ à plus de 300tonnes par jour et elle entend privilégier le caoutchouc produit dans sa zone de compétence et surtout le caoutchouc des planteurs partenaires de la Sogb » Ce qui ne fait certes pas des heureux mais il faut faire avec(…) « Nous voyons que l’usine tourne à plein régime et c’est notre contribution à l’effort que nous pouvons tous faire pour absorber cet excédent de caoutchouc qui est produit par les planteurs villageois que nous avons encouragé à un moment donné à planter. Nous sommes très attentifs et nous estimons que nous avons une obligation morale vis avis de ces planteurs que nous avons encouragé à planter d’ailleurs et d’acheter toute leur production et de leur procurer un débouché pour leur production » a ajouté M. Dienst Jean Christophe. Terminant, il a ajouté que : « Très sincèrement, les compagnies maritimes vont pouvoir rédiger un cahier des charges auxquelles nous pourrons nous soumettre de façon à ce que l’exportation de fond de tasse puisse jouer de façon temporaire, son rôle de soupape à cette surproduction nationale. Et ainsi résoudre cette crise qui n’ a que trop duré » conclu M. Directeur général de la Sogb. Depuis plusieurs mois, la chaine de distribution du caoutchouc naturel ivoirien est à l’arrêt. Conséquences, 20.000 tonnes sont actuellement stockées dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro. Le premier producteur africain de caoutchouc naturel, la Côte d’Ivoire, a vu sa production grimper de 26% en 2017 pour s’établir à 581 000 tonnes. La croissance devrait se poursuivre en 2018 avec 650 000 tonnes, l’objectif étant d’atteindre 700 000 tonnes en 2019 avec une superficie de 300 000 hectares.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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