Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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Agriculture

Agriculture (153)

Côte d’Ivoire//Filière café-cacao// Ce qui va se passer à partir d’Octobre 2023

lundi, 26 juin 2023 08:54 Written by

L’Assemblée Assemblée générale ordinaire de la Société coopérative agricole Sababougnouman de Boubo de Divo (Scoopasab), a eu lieu le samedi 24 juin 2023 à Divo(Région du Lo- Djiboua). Ello Kouassi Evariste, le délégué régional du Conseil du café-cacao de Divo, a prévenu les producteurs sur de nouvelles mesures, qui entreront en vigueur à partir du 1er octobre 2023, début de la campagne café-cacao (2023-2024). Rapporte une correspondance locale.
Ello Kouassi Evariste, délégué régional du Conseil du café-cacao de Divo, a prévenu les producteurs de se munir de leurs cartes de producteur, car à partir du 1er octobre 2023, la prochaine campagne cacaoyère, sans cette carte, aucun producteur ne pourra vendre ses produits. « A partir de la campagne prochaine, vous allez vendre votre cacao avec la carte de producteur », a-t-il fait savoir. Il a félicité le Directeur général du Conseil du café-cacao, Yves Brahima Koné, qui est le premier Directeur général, qui vient d’achever un recensement des producteurs. Il a invité les sociétés coopératives à faire leur Assemblée générale annuelle, car après le 30 juin 2023, il n’aura plus d’Assemblée générale de coopérative sans l’accord du président du tribunal. M. Ello Kouassi Evariste a pris l’engagement d’aider la coopérative Scoopasab sur le chemin de la performance.

   Des investissements porteurs

Dans le rapport du gérant, Ouédraogo Abdoul Rasmane, lu samedi 24 juin 2023 au siège de la coopérative, lors de l’Assemblée générale ordinaire, le directeur de la coopérative agricole, a indiqué que la coopérative est à féliciter car des investissements de grande envergure ont été réalisés au cours de l’année. Notamment, les frais de certification, tel que FaireTrade qui a couté environs 3 000 000FCfa, les frais de l’extension du volume certifié RA qui a coûté environs 5 000 000FCfa. « Avec ces chiffres dont les détails sont relatés dans le bilan et le compte de résultat, la Scoopasab peut démontrer que l’année 2022-2023 a été rentable pour sa trésorerie », a-t-il déclaré. Au cours de l’exercice 2022, la société coopérative a acheté 1 319 043 KG de cacao, soit une valeur d’1 milliard 187 millions 138 mille 700 FCfa. Elle a vendu 1 310 737 KG de cacao pour une valeur d’1 milliard 298 millions 009 mille 743 FCfa. Pour les coûts de production, la scoopasab a investi au cours de l’année 2022, la somme de 116 861 450 FCfa. Les avantages part coopérative en nature et en espèces, les volumes vendus en Rainforest Alliance s’élèvent à 6 364 475 FCfa pour un volume de 254.579 KG de cacao vendu. La scoopasab a également préfinancé de façon respective les sections de TAABO, Dioulabougou, Ogoudou et Gnaman des tricycles pour leur permettre d’assurer leurs parts de mission, qui est la collecte des produits. La coopérative a par ailleurs acquis des bascules de pesage préfinancés d’un partenaire pour le renouvellement des bascules de sections.
Pour les performances réalisées, le Président du Conseil d’Administration, Coulibaly Idriss Haidara a salué et félicité l’ensemble des actionnaires de la Scoopasab et tous les membres. Membre de la Fédération des organisations des producteurs de café cacao (FOP-CC), le président de cette Fédération, Sié Kambou, a salué le leadership de la société agricole en si peu de temps. Selon lui, si la coopérative est à ce niveau aujourd’hui, c’est grâce au travail. Il les a encouragés à souscrire pour ceux qui ne sont pas encore recensés et les autres à retirer leurs cartes de producteur, qui renferment des avantages considérables pour le planteur de café-cacao. Le président de la FOP. CC, a exhorté les planteurs à planter des arbres dans leur champ de cacao, conformément à une nouvelle norme, qui fait obligation de planter entre 40 à 25 pieds d’arbres sur un hectare de cacao. Le représentant de Transcao, Traoré Mory s’est engagé à son tour à appuyer la société coopérative. Notons qu’au cours de cette cérémonie, 20 atomiseurs ont été offerts à la Scoopasab par la Fédération des organisations des producteurs de café-cacao.
Ayoko Mensah
Leg : Les actionnaires et membres de la coopérative agricole ont été exhortés à produire du cacao de qualité.

 

Campagne 2023//Situation de la commercialisation de la noix de cajou sur le marché mondial// Dr Adama Coulibaly, Dg Cca : « Nous sommes déterminés à faire de cette épreuve, une opportunité »

jeudi, 22 juin 2023 19:02 Written by

Face à la presse ce jeudi 22 Juin2023, le Docteur Adama Coulibaly, Dg du Conseil du Coton et de l’anacarde( Cca), a fait un point global de la situation de la commercialisation, non sans rassurer les producteurs… Exposé liminaire….

 


« Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Tous, en vos rangs et qualités respectifs ;

Je voudrais vous remercier d’avoir répondu massivement à notre invitation en vous souhaitant, par la même occasion, la bienvenue à cette conférence de presse consacrée à la campagne 2023 du cajou. Il n’échappe à personne que vous êtes des partenaires de tous les jours pour l’accompagnement que vous nous apportez, en relayant auprès du grand public les informations sur les activités économiques en général et sur les filières Coton et Anacarde, en particulier. C’est pourquoi, je m’en voudrais de ne pas m’arrêter un instant pour saluer, de façon spéciale, l’ensemble de la presse, toute tendance confondue, pour l’écho qu’elle s’est fait de la récente visite guidée que nous avons organisée à Korhogo, sur la zone agroindustrielle dédiée à la transformation de l’Anacarde. C’était le 15 juin dernier. Je puis vous assurer de mon infinie reconnaissance pour la large couverture médiatique que vous avez faite de cette sortie découverte. J’espère que dans les prochaines semaines, vous aurez encore l’occasion de découvrir deux autres zones agroindustrielles dont les travaux sont très avancés, à Bondoukou et à Séguéla. Merci encore pour votre constante sollicitude.
Mesdames et messieurs de la presse,
Je suis heureux d’échanger avec vous ce matin, à ce stade de la compagne 2023 du cajou afin que vous ayez une idée exacte de la commercialisation de la noix de cajou en Côte d'Ivoire.
Je voudrais d’abord rappeler que la campagne 2023 de commercialisation de la noix de cajou a été ouverte officiellement le 10 février 2023, avec un prix minimum bord champ fixé par le Gouvernement à 315 F CFA/kg.
Les prévisions de production étaient de 1 050 000 tonnes de noix brutes de cajou dont 300 000 tonnes destinées aux unités locales de transformation contre 224 000 tonnes en 2022.
Mesdames et Messieurs ;
La campagne 2023 de commercialisation de la noix de cajou se déroule dans un contexte international de crise économique. Elle est particulièrement marquée par une demande en amande de cajou inférieure à l’offre, du fait principalement de la baisse de la consommation mondiale qui, elle, est un effet induit de la hausse des coûts de l’énergie au plan mondial.
Cette situation actuelle du marché de l’amande a eu pour conséquence directe la baisse généralisée de la demande et des prix à l’exportation de la noix brute de cajou des pays producteurs africains. Ainsi, les prix internationaux en direction de la Côte d’Ivoire ont baissé d’environ 30% en raison de la baisse de l’activité des industriels vietnamiens, principaux clients des noix ivoiriennes.
Au niveau intérieur, cette crise s’est traduite par un ralentissement des financements de la commercialisation par les exportateurs ; ce qui a entrainé une relative baisse du prix bord champ à partir du mois d’avril 2023.
Malgré les contrôles de terrain, les prix bord champ qui avaient atteint des niveaux de 415 F CFA/kg en début de campagne, ont chuté, dès le mois d’avril, dans certaines localités, en dessous du prix plancher fixé par le Gouvernement.
Par ailleurs, il convient de faire remarquer que les quantités commercialisées par l’ensemble des producteurs au début du mois d’avril, avaient déjà atteint 750 000 tonnes, correspondant à 71% de la prévision de la campagne.
Face à cette situation, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a initié dès le 20 avril 2023, une opération d’achats de régulation avec des prix bord champ plancher de 315 F CFA/kg, à travers l’organisation de ventes groupées dans toutes les régions de production, sous la supervision des comités de veille présidés par les Préfets. Cette opération, toujours en cours, vise à faire remonter les prix bord champ à travers un effet d’entrainement (Elle a permis d’acheter à ce jour environ 10 600 tonnes).
En termes de bilan, la stratégie adoptée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde depuis l’ouverture de la campagne a permis de sortir, à ce jour, des mains des producteurs environ 1 150 000 tonnes de noix brutes de cajou, soit 100 000 tonnes de plus que la quantité prévisionnelle qui était de 1 050 000 tonnes.
Sur ces quantités achetées aux producteurs, 1 102 000 tonnes ont été effectivement déchargées dont 853 000 tonnes dans les magasins portuaires et 249 000 tonnes dans les usines de transformation qui sont à un taux de réalisation de 83% des objectifs de transformation de la campagne 2023.
A la même période en 2022, les quantités déchargées étaient de 968 000 tonnes, contre 915 000 tonnes en 2021. Nous sommes donc à un dépassement de 134 000 tonnes par rapport à 2022 et 187 000 tonnes par rapport à 2021.
Au titre des exportations, 593 000 tonnes de noix brutes de cajou ont déjà été exportées essentiellement vers le Vietnam avec 80% de part de marché et 19% pour l'Inde. Sur la même période en 2022, 455 315 tonnes ont été exportées contre 497 600 tonnes en 2021, soit 138 000 de plus qu’en 2022 et 96 000 tonnes de plus qu’en 20221.
A ce jour, les quantités détenues par les producteurs sont estimées au 21 juin 2023 à environ 100 000 tonnes, ce qui porterait la production attendue à 1 250 000 tonnes.

Mesdames et Messieurs,
S’il est vrai que la conjoncture internationale défavorable a affecté les prix intérieurs de la noix brute comme dans l’ensemble des autres filières agricoles, vous conviendrez avec moi que les chiffres réels de la commercialisation que je viens de communiquer, contredisent fortement toutes les thèses de mévente de la noix cajou au niveau bord champ en Côte d’Ivoire.
Je tiens donc, à travers cette tribune, à rassurer les producteurs et tous les acteurs sur l’engagement du Conseil du Coton et de l’Anacarde, avec l’appui constant du Gouvernement et sous le leadership du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, à mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires et utiles pour la préservation des acquis de la filière et des intérêts de toutes les parties.
Au total, comme vous pouvez le noter avec moi, au regard des chiffres, la campagne 2023 est en avance sur les deux précédentes. Il n’est donc pas exact d’affirmer qu’il y a mévente des produits. Nous sommes juste confrontés à un contexte international difficile, comme cela arrive avec tous les produits agricoles.
Au plan interne, notez que certains producteurs sont organisés en coopératives pour la vente de leurs produits. Il arrive souvent que ces structures tardent à rémunérer les producteurs pour des raisons multiples. Dans ces conditions, à l’approche de la fête de la Tabaski, la pression peu monter au niveau de certains paysans qui n’ont pas encore perçu leur dû. Il y a aussi l’effet de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux sur lesquels beaucoup de contrevérités sont dites. Notre rôle consiste à rétablir la réalité des faits. Enfin, ne perdons pas de vue que nous sommes en année électorale qui peut être l’occasion pour certains acteurs politiques d’intoxiquer à dessein.
En ce qui nous concerne, nous sommes déterminés à faire de cette épreuve une opportunité, tout en mettant en avant l’amélioration des conditions de vie des producteurs et surtout en continuant de renforcer notre position sur la scène internationale à travers l’accroissement de la valeur ajoutée par la transformation locale.
Ensemble nous y arriverons. Je vous remercie »

 

 

Agro-industrie// Transformation locale de l’anacarde// Visite guidée de la zone agro-industrielle de Korhogo

vendredi, 16 juin 2023 09:25 Written by

Korhogo. Il est 21 heures ce mercredi 14 Juin2023. Le somptueux hôtel accueille le dg Coulibaly Adama, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde et ses hôtes. Sans plus tarder et ce, après le traditionnel ''fotamanan'', la bienvenue, le dg s'est dit réjouit et impressionné par la forte mobilisation des journalistes. Il a souhaité un bon séjour dans la cité du Poro. Avant de lever un pan de voile sur la visite grandeur nature de la zone Agro industrielle pour le jeudi matin. Ce pour découvrir, la zone agro-industrielle de Korhogo prête à recevoir les investisseurs.

Lancée par le Premier ministre Patrick Achi, le jeudi 20 mai 2021 à Korhogo, la zone agro-industrielle dédiée à la transformation de l’anacarde est enfin prête à recevoir les investisseurs. Au cours de cette visite guidée, en date du jeudi 15 juin 2023, à Korhogo, conduite par André Ekponon, Préfet de région, préfet du département de Korhogo, Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde, par ailleurs coordonnateur du Ppca et Karim Berthé, Directeur de la transformation et Coordonnateur Adjoint du Ppca (Projet de Promotion de la Compétivité de la Chaine de Valeur de l’Anacarde).Aménagée sur un espace de 28,7 ha, cette zone abrite sept lots industriels, 3 grands des entrepôts de stockage d’une surface de 2500 m3 d’une capacité de 3000 à 4000 tonnes, une aire de séchage, un centre de valorisation des coques de cajou, une station de pesage des camions, une station d’épuration des eaux usées, des aires de stationnement pour les camions et un espace vie ainsi que des espaces verts. Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde, par ailleurs coordonnateur du Ppca, a invité les investisseurs nationaux à manifester un intérêt à ce projet. Il a révélé qu’à ce jour, cinq investisseurs étrangers ont fait une demande ferme pour 5 lots, qui est en étude par ses services. Dédiée à la transformation de l’anacarde à Korhogo, cette zone va créer les conditions d’installation de plusieurs usines de noix et de pommes de cajou, et créer aussi des emplois permanent pour les jeunes et les femmes en leur offrant la possibilité de se prendre en charge correctement et de vivre décemment.
Ce cap sur la transformation est un défi majeur pour lequel le Conseil du coton et de l’anacarde multiplie les investissements et d’autres appuis aux acteurs de la chaîne de valeur, afin d’accompagner au mieux les initiatives de développement dans la filière mais également d’améliorer les revenus des producteurs, selon le directeur général, Dr Adama Coulibaly. Il fait savoir que l’aménagement des zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde s’inscrit dans le cadre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (Ppca), une initiative du conseil du coton et de l’anacarde soutenue par la Banque mondiale. Elle prévoit l’aménagement de quatre zones de transformation de l’anacarde dans les villes de Korhogo, de Bouaké, de Séguéla et de Bondoukou.

André Ekponon, Préfet de région, préfet du département de Korhogo, a encouragé les producteurs à augmenter leur production en vue de répondre aux besoins des usines. Ce voyage organisé a pour objectif de faire découvrir à la presse, les zones agro-industrielles aménagées et dédiées à la transformation de l'Anacarde. Ces plates-formes agro-industrielles situées à Korhogo, Bondoukou et Seguela dont celle de Korhogo est entièrement achevée, sont des réalisations du Conseil du Coton et de l'Anacarde avec le soutien financier de la Banque Mondiale. Elles sont le fruit du Projet de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l'Anacarde (PPCA) qui participe de la politique du Gouvernement de la transformation structurelle de l'économie ivoirienne. Cette plate-forme a été ponctuellement conçue pour faciliter, d'une part, la communication entre les journalistes participant au programme et, d'autres part, entre ces personnalités des médias et les organisateurs.
Koné De Sayara , envoyé spécial à Korhogo

Cocody// Promotion des produits dérivés de l'Anacarde// Plus de 2000 femmes formées à la valorisation

lundi, 05 juin 2023 17:08 Written by

Après quatre jours de présentation, de découverte, d'information et de formation administrées aux femmes de Cocody sur les produits dérivés de l'Anacarde, les journées dénommées « La fête des mères en cajou », initiées par le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (Ppca),a refermé ses portes suite à la cérémonie de clôture qui a eu lieu le samedi 03 Juin 2023 , au terrain de la Cité-Soghefia à Cocody.
Cette activité s'est tenue sous la présence effective du Directeur Général du Conseil du Coton et de l'anacarde, Dr Adama Coulibaly, qui en a procédé à la cérémonie de clôture. Dr Adama COULIBALY, Dg du Conseil du Coton et de l'Anacarde , par ailleurs Coordonnateur du Ppca, a indiqué que cette activité a été motivée par le fait qu'en tant que 1er producteur mondial de l'anacarde et 3e transformateur mondial de noix de cajou , il était bon de procédé à la promotion des produits dérivés de l'Anacarde au plan local pour permettre à la population d'en connaître les bienfaits et la valeur nutritionnelle et aussi de l'intégrer dans leurs habitudes alimentaires quotidiennes, contrairement aux amandes de cajou dont la grande partie de la production est vendu à l'extérieur
« C'est donc une grande première que nous fassions une activité ouverte de ce genre pour la promotion des produits dérivés de l'Anacarde à l'endroit grand public en dehors du cadre formel. Et je pense bien que ce genre d'activité est à refaire d'autant qu'elle apporte une plus-value à la commercialisation et la valorisation de l'Anacarde au niveau local. », a souligné le Dr Adama Coulibaly.
Aussi, le Coordonnateur du Ppca, a remercié les autorités de la commune de Cocody du fait d'avoir permis et accompagné l'effectivité de ladite activité dans leur commune et également il a adressé ses remerciements à toutes les braves femmes présentes à cet événement pour leur mobilisation massive.

Quant à Mme Fanta Soumahoro, présidente de l’Allocodrome de Cocody, s'est exprimée en ces termes, « Nous sommes heureuses car aujourd’hui, à l’occasion de la fête des mères, nous avons été formées à la transformation des produits dérivés de l’anacarde. Que sont le lait, l’huile pour frire l’alloco, braiser du poisson ou du poulet, la moutarde pour assaisonner le poulet, la pâte de cajou pour en faire des sauces. Nous en avons consommé et sommes toujours bien-portants. L’anacarde est sans effet secondaire. En tant qu’ivoirienne j’invite mes sœurs à consommer l’anacarde qui est de chez nous. », a-t-elle indiqué
Elle a également remercié le Conseil du Coton et de l’Anacarde et le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l’Anacarde (Ppca) pour la réhabilitation de l'Allocodrome de Cocody, la Présidente a également déclaré que les femmes qui y exercent leurs petites activités d’autonomisation, seront désormais de dignes ambassadrices de la promotion de l’anacarde.
Cette activité qui s'est déroulée du 31 mai au 3 juin 2023 a été organisée à la faveur de la Fête des mères pour également honorer les femmes de la commune de Cocody et a eu pour thème principal « La Fête des Mères en Cajou ». Le cap sera mis sur d'autres localités pour les prochaines initiatives.
Bamba M.
Légende photo : Une vue de certaines femmes formées aux côtés du Dg du Conseil du coton et de l’anacarde

Cacaoculture// Mise en œuvre du Différentiel de Revenu Décent (Drd)// Les grandes décisions l'Initiative cacao Côte d'Ivoire-Ghana (Iccig)

samedi, 03 juin 2023 21:34 Written by

Le Comité de Pilotage de l'Initiative Cacao Côte d'Ivoire-Ghana (ICCIG), organe suprême de l'organisation, s'est réuni à Accra, au Ghana, le vendredi 2 juin 2023, où les ministres de l'Agriculture des deux pays ainsi que les responsables du Conseil du Café-Cacao et du Ghana COCOBOD ont échangé sur l'état actuel du secteur, notamment, à propos des partenariats avec l'industrie, des progrès de leurs systèmes nationaux de traçabilité, de la future législation des pays consommateurs relative à l’importation du café et du cacao sur leurs territoires ainsi que des prochaines étapes de la mise en œuvre du Pacte économique pour un cacao durable.
« Nous félicitons le Secrétariat pour le travail accompli en si peu de temps pour faire progresser la vision de l'Initiative et les résultats que nous constatons concernant l'amélioration du marché, et la revalorisation de notre cacao. C’est aussi l’occasion d’encourager le Secrétariat à accélérer les discussions en vue de l'intégration du Cameroun et du Nigeria qui ont été invités à notre dernière réunion », a déclaré le président du Comité de pilotage et ministre d’État, ministre de l’agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire, M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, rappelant que plusieurs autres pays producteurs ont manifesté leur intérêt à se joindre à l'Initiative.

Par ailleurs le comité a reçu les recommandations du groupe de travail technique d'experts sur les prix et les marchés et défini le calendrier de travail des trois autres groupes qui contribueront à la mise en place d’un Pacte économique pour un cacao durable.
« Le Pacte fait partie de notre vision stratégique vers un mécanisme de prix plus durable à long terme et, finalement, un revenu plus équitable pour les agriculteurs, tel était l’objectif fixé par nos deux présidents en 2018 et qui a conduit à la mise en place de cette Initiative pionnière », a déclaré le Secrétaire exécutif de l’ICCIG, M. Alex ASSANVO.
« À court terme, cependant, nous avons aussi contribué à ramener un peu de sérénité sur le marché en mettant en œuvre des mesures qui ont aidé à consolider le Différentiel de Revenu Décent (DRD), telles que la publication des différentiels des pays d'origine et le renforcement de la coordination entre les salles de marché des deux pays », a déclaré M. ASSANVO.
Depuis mai 2022, l’ICCIG publie chaque mois les différentiels des pays d’origine afin d’éviter que cette prime distincte ne soit réduite et ainsi utilisée pour neutraliser l’impact du DRD.
Parallèlement, l’ICCIG a mis en place quatre axes de travail pour la mise en place du pacte économique : le premier étant celui des prix et des marchés. Ce groupe, composé d'experts des pays membres, des entreprises de cacao et de chocolat, de la société civile et de la bourse du cacao, s'est réuni virtuellement et en présentiel entre novembre 2022 et mars 2023. Les trois autres groupes de travail, à savoir ceux relatifs à la Traçabilité et les Normes, la Responsabilisation et la Surveillance, ainsi que le Coût du cacao durable, devraient achever leurs missions d'ici la fin de l'année. Les recommandations des quatre groupes de travail formeront le cadre de la mise en place du Pacte économique dont le principe a été approuvé par la signature d'une déclaration d'intention commune de l'industrie en juillet 2022. Le Comité de pilotage a également fait état de rapports d’attaques contre des producteurs de cacao ghanéens le long de la rivière Tano et s’est engagé à mettre en place un comité mixte pour trouver une solution rapide et durable pour la sécurité des planteurs le long de la frontière.
SERCOM

Agro-industrie//Promotion des sous-produits de l’anacarde// Quatre jours de vulgarisation avec les femmes de Cocody

jeudi, 01 juin 2023 18:36 Written by

Sous l’égide du Conseil du coton et de l’anacarde, le projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (Ppca) organise « fête des mères en cajou », du 31 mai au 3 juin 2023, au terrain de la Sogefiha à Cocody.
Le top départ de cette activité a eu lieu, le 31 Mai au tour du thème : l’anacarde, ça se mange et c’est bon pour la santé. Au programme, une exposition de produits dérivés de l’anacarde, un cooking show de démonstration culinaire à base d’anacarde, des sessions d’information sur les bienfaits de la consommation de l’anacarde, des séances de dégustation de recettes à base d’anacarde, une caravane de sensibilisation à la consommation dans la commune de Cocody. A l’occasion, Amian Jean Clotaire, représentant le Coordonnateur du Projet de de promotion de la compétitivité de la chaine des valeurs Ppca, le Dr Adama Coulibaly, a indiqué que la présente campagne de promotion des produits dérivés de cajou s’inscrit dans la suite logique des actions déployées par le Conseil du Coton et de l’anacarde. Selon lui, il est envisagé des campagnes sur tout le territoire national y compris les communes d’Abidjan avec des thématiques comme « Tabaski en Cajou ; Paquinou en Cajou… la célébration de la fête de l’indépendance en cajou). Il a précisé que la commune de Cocody, est le point de démarrage de cette campagne avec la « Fête des mères en Cajou » qui va permette aux habitants de la commune, de découvrir les différents produits dérivés de cajou et ses vertus en vue de les intégrer dans l’alimentation. « Ainsi sur cet espace de la commune de Cocody, nous aurons des expositions de produits, des cooking show, des dégustations de mets à base de cajou… En outre il y aura des campagnes de sensibilisation à travers un camion podium », a-t-il annoncé. M. Amian a ajouté que l’anacarde est un produit qui ne contient pas de cholestérol, il est un bon tensio-régulateur et donc très bon pour le fonctionnement de notre organisme. L’émissaire du Dg du Conseil du Coton et de l’anacarde, a invité les populations de Cocody à intégrer le cajou dans leurs habitudes alimentaires comme un bon médicament afin d’éviter plus tard les médicaments de la pharmacie. Quant à la 4e adjointe au maire de Cocody, Mme Odette N'Zi, elle a salué cette initiative de l’organe de régulation de la filière cajou. Elle a profité de l’occasion pour inviter à son tour les populations à s’approprier les produits dérivés de la noix du cajou. Alimata Soumahoro, chef de service de la promotion des produits dérivés de l’anacarde, a vanté les bienfaits des produits dérivés du cajou, qui jouent un rôle important pour la santé des consommateurs. La Côte d’Ivoire, est le 1er producteur et 1er exportateur mondial de noix brutes de cajou avec plus d’un million de tonnes depuis 2022. L’Etat ivoirien ambitionne aussi de transformer plus de 50% de la production nationale de cajou. En vue de favoriser la production des produits dérivés de cajou, le Ppca a mis en place un incubateur au Cita à Yamoussoukro pour accompagner et développer les Pme dans la production des produits dérivés de qualité.
Bamba M.

Production locale d’engrais// Kobenan Kouassi Adjoumani( Meminader) depuis Lomé // « Des avantages fiscaux sont offerts aux investisseurs qui décident de s’installer (…) »

mercredi, 31 mai 2023 21:23 Written by

Le Ministre d'Etat,Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, Représentant le République de la République SEM ALASSANE OUATTARA était aux côtés des Présidents Faure Gnassingbé du Togo, Mouamed Bazoum du Niger et Oumar Cissoko Ambalo de Guinée Bissau,le mercredi 31mai à la clôture de la table ronde sur les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel qui se tient, depuis le 30 mai à Lomé. Cette assise est une initiative du Chef de l Etat Faure Essozimma Gnassingbé. Elle vise à offrir un cadre d’échanges de haut niveau autour de la problématique des engrais dans la sous- région. Cette rencontre vient en prélude au sommet africain de Dakar prévu, en juillet 2023 qui s’inscrit dans le prolongement de la Déclaration d’Abuja, en 2006 sur les engrais. Réunissant ministres en charge de l’Agriculture, de l’économie et des Finances, cette table ronde de haut niveau de 2jours permettra de convenir ensemble des mesures à mettre en œuvre pour asseoir un système durable et compétitif de production d’engrais de bonne qualité et à des prix compétitifs pour un approvisionnement efficient des producteurs. A l’ouverture le premier jour, on notait la présence de la commissaire de la Cédéao aux affaires économiques et à l’ Agriculture ,Massandjé Touré Litsé.

Ci- dessous l’intervention du Ministre d’Etat Adjoumani
C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à cette Table ronde de haut niveau, qui réunit dans la capitale togolaise, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, ainsi que nos principaux partenaires techniques et financiers, autour d’une problématique dont l’importance et les enjeux n’échappent aujourd’hui à personne : « les engrais et la santé des sols »
Je voudrais avant tout propos, transmettre avec respect au Président de la République du Togo, S.E.M Faure GNASSINGBE, les salutations cordiales et chaleureuses de son frère, le Président Alassane OUATTARA et lui dire combien la délégation qui m’accompagne et moi-même avons été sensibles à toutes les dispositions qui ont été prises pour rendre notre accueil en terre togolaise aussi chaleureux que fraternel.
Cet accueil témoigne en effet des relations si particulières d’amitié et de fraternité qui ont été tissées avec grand soin, depuis les premières heures de l’accession de nos pays à l’indépendance par les Présidents Houphouët-Boigny et Gnassingbé Eyadema et qui ont été entretenues soigneusement jusqu’à ce jour par le Président Faure GNASSINGBE et son frère le Président Alassane OUATTARA
J’associe à ces remerciements le Gouvernement togolais, la CEDEAO et la Banque Mondiale pour l’organisation de cette Table Ronde. Le sujet des engrais et de la santé des sols est en effet très important pour nos économies agricoles.
Excellences, Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégation ;
La Côte d’Ivoire s’est engagée, depuis 2012, à la transformation structurelle de son secteur agricole, à travers le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA). Ce programme a permis à notre pays de renouer avec la croissance dans le secteur agricole.
Cet élan s’est accompagné d’un accroissement des superficies agricoles, au détriment de l’intensification agricole, les producteurs étant toujours à la recherche de terres plus fertiles. En effet, les aléas climatiques et la pression démographique ont, au fil des années, provoqué une surexploitation et une dégradation progressive des terres. Aussi, vu le faible niveau d’utilisation des engrais, mon pays se retrouve-t-il face à un sérieux problème de productivité des terres, dans toutes les zones agricoles.
Les raisons du faible niveau d’utilisation des engrais peuvent se résumer en trois points. Premièrement, il y a une irrégularité dans l’approvisionnement des producteurs en engrais de qualité, vu que ceux-ci ne sont pas toujours disponibles en quantité suffisante. Deuxièmement, il y a la question des prix élevés des engrais qui empêchent les petits producteurs à s’en procurer. Troisièmement, l’absence de cartographie de la fertilité des sols fait que les encadreurs et chefs de projets agricoles n’ont pas l’outil qu’il faut pour guider les producteurs quant à la meilleure utilisation des engrais pour nourrir leurs sols.
Je voudrais donc, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTRARA, saluer l’initiative de la présente Table Ronde de Haut Niveau sur les engrais et la santé des sols dont l’aboutissement est la feuille de route qui vient de nous être présentée.
Excellences, Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégation ;
En Côte d’Ivoire, nous avons entrepris plusieurs actions en vue de promouvoir la bonne utilisation des engrais. En effet, en 2022, un département dédié au contrôle de la qualité des engrais et autres produits assimilés a été créé au sein du Ministère en charge de l’agriculture. Un dispositif institutionnel est en cours de mise en place à travers la prise d’un décret relatif au contrôle de la qualité des engrais. Ce dispositif s’étend à la protection de l’environnement (eau et sol) et la santé des utilisateurs.
Au niveau des dispositions incitatives, on note que les engrais et autres produits assimilés sont exonérés de TVA. Par ailleurs, des avantages fiscaux sont offerts aux investisseurs qui décident de s’installer dans l’une des neuf zones d’agropole où des espaces de commercialisation sont mis à la disposition des agro-fournisseurs afin de réduire la distance entre ceux-ci et les exploitants agricoles.
Enfin, nous avons initié le processus d’élaboration d’une carte de la fertilité des sols. C’est une initiative importante, car elle permettra *la formulation d’engrais spécifiques qui tiennent comptent des potentialités des cultures et de celles des sols. Nous pourrons ainsi mieux garantir la santé des sols car, avec ces engrais, nous éviterons les pertes élevées, lors des apports au sol et qui sont sources de saturation des sols.
Toutes ces actions sont bien en lien avec les échanges qui ont eu lieu lors des discussions techniques et la Feuille de Route qui vient d’être présentée. Mon pays souscrit donc à cette Feuille de Route et s’engage pleinement à sa mise en œuvre. Nous restons convaincus qu’elle est la meilleure solution pour nos pays de « cultiver l’avenir en nourrissant les sols » pour qu’à leur tour, les sols nourrissent les Hommes. Je vous remercie de votre bien aimable attention »

Gouvernance// Gestion des 17 milliards de Fcfa du Fonds Covid-19// L’éclairage du ministre d’ Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI,

jeudi, 25 mai 2023 22:25 Written by

« C’est pour moi un réel plaisir de vous souhaiter la cordiale bienvenue et vous exprimer mes sentiments de gratitude pour avoir répondu présent à mon invitation, afin qu'ensemble, nous portions à la connaissance de la population ivoirienne et aux opérateurs de la filière café-cacao les véritables informations sur la gestion du fonds COVID-19 destiné aux producteurs et aux exportateurs nationaux.
Votre présence ici, témoigne de l’intérêt que vous portez à la question de l'agriculture en général, et au secteur café-cacao en particulier, qui participe à hauteur de 14% du PIB National.
Mesdames et Messieurs
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, soucieux des effets de la crise sanitaire liée à la COVID-19, a instruit le Gouvernement de mettre en place, le Programme d'Urgence de Soutien aux Filières Agricoles d'Exportation et au Secteur des Productions Alimentaires pour réduire les effets de la crise sanitaire sur le secteur agricole. Dans le cadre de ce programme, l’allocation de la Filière Café- Cacao a été arrêtée à dix-sept milliards (17 000 000 000) francs CFA.
Cette allocation de dix-sept milliards (17 000 000 000) de francs CFA affectée ă la Filière Café-Cacao est répartie comme suit : i) douze milliards (12 000 000 000) de francs CFA pour les producteurs de café et de cacao et les coopératives ; ii) cinq milliards (5 000 000 000) de francs CFA pour les sociétés nationales exportatrices et transformatrices de café et de cacao.
En application de l'arrêté interministériel n°694/MEF/MPMBPE du 08 juillet 2020 portant Procédures de Gestion Fiduciaire du Programme d'Urgence du Secteur Agricole face à la Crise de la COVID-19, le Conseil du Café-Cacao a été désigné comme l'agence d'exécution du Programme d'Urgence de Soutien à la Filière Café-Cacao, à charge pour elle de rendre compte de la gestion dudit Fonds au Ministère de tutelle, qui n’est autre que le Ministère d'Etat, Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural (MEMINADER).
A cet effet, une unité de gestion a été mise en place au sein du Conseil du Café-Cacao placée sous l'autorité du Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, dont le coordonnateur est le Directeur Général Adjoint.
Conformément aux activités éligibles au PURGA définies par le comité interministériel de coordination technique du cadre de gouvernance, les activités ci-après ont été programmées :
(i.) soutien aux coopératives agricoles de café-cacao ;
(ii.) distribution des produits phytosanitaires et matériels agricoles aux producteurs;
(iii.) soutien à la baisse du prix garanti bord champ sur la campagne 2020-2021 ;
(iv.) appui aux sociétés nationales exportatrices et transformatrices de café-cacao ;
Mesdames et Messieurs les journalistes,
C’est sur la base de ces critères consensuels, que les fonds ont été mis à disposition. A travers ce point de presse, nous allons détailler point par point ces différentes activités.
Je voudrais rappeler que bien avant la mise en place du Fonds, certains syndicats de producteurs se sont répandus dans la presse, accusant le Conseil Café-Cacao d’avoir détourné les 17 milliards. Nous sommes intervenus pour rétablir les faits, car en réalité les Fonds n’étaient pas encore mis à la disposition du Conseil du Café-Cacao.
Dès la mise à disposition des Fonds, des critères ont été définis pour en désigner les bénéficiaires.
1- Soutien aux coopératives agricoles de café-cacao
Dans le cadre de l'appui en numéraire aux coopératives de Café-Cacao, les critères ci-après ont été définis :
­ être une coopérative exerçant dans la Filière Café-Cacao ;
­ avoir un agrément d'exercice en cours de validité;
­ avoir été en activité sur les trois dernières campagnes et avoir produit au moins 05 tonnes de cacao.
A la date du 31 mars 2023, selon le rapport fait par le Conseil du Café-Cacao
­ 2 440 sociétés coopératives remplissant les critères ont reçu chacune 2 000 000 FCFA ; soit quatre milliards huit cent quatre-vingt millions (4 880 000 000) francs CFA ;
­ 865 sociétés coopératives ayant effectué des transactions entre les opérateurs ont reçu chacune 500 000 FCFA ; soit quatre cent trente-deux millions cinq cent mille (432 500 000) francs CFA.
2- Distribution des produits phytosanitaires et matériels agricoles aux producteurs
Afin de toucher les producteurs individuels, des produits phytosanitaires et matériels agricoles ont été distribués :
­ 550 000 hectares d'insecticides,
­ 275 000 hectares de fongicides,
­ 1 000 atomiseurs et 51 000 bottes ont été livrés et distribués dans les 13 zones productrices de café-cacao pour un mon tant total de deux milliards deux cent cinquante millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent soixante-cinq (2 250 999 965) francs CFA.
3- Soutien à la baisse du prix garanti bord champ sur la campagne 2020-2021
Sous ce chapitre, 14.000 tonnes de cacao détenues par les coopératives à la fin de la campagne principale 2020-2021 ont subi une perte brutale de 250 FCFA/kilogramme sur le prix garanti bord champ passant de 1.000 FCFA/kilogramme de la campagne principale 20-21 à 750 FCFA/kilogramme à la campagne intermédiaire 20-21.
30 sociétés coopératives ayant produit des justificatifs pour la perte subie sur le prix du cacao lors de la campagne intermédiaire 2020-2021 ont reçu le montant total de trois milliards cinq cent millions (3 500 000 000) francs CFA.
4- Appui aux sociétés nationales exportatrices et transformatrices de café-cacao
Les critères de sélection des bénéficiaires pour cette activité sont les suivants :
Etre agréé au titre de la campagne 2020-2021;
N'avoir pas fait défaut au titre de ladite campagne;
Ne pas avoir de contentieux commercial vis-à-vis des coopératives de base et autres acheteurs;
Avoir exécuté l'ensemble de ses contrats de la campagne 2020-2021 au 30 septembre 2021;
Disposer d'une attestation de non redevance vis-à-vis du Conseil du Café-Cacao.
A la date du 31 mars 2023, le montant de quatre milliards cinq cent vingt-cinq millions (4 525 000 000) francs CFA a été payé pour vingt et une (21) sociétés nationales exportatrices et transformatrices de café-cacao ayant produit des justificatifs relatifs à la perte subie pendant la COVID-19.

5- Exécution financière et budgétaire
Les dépenses engagées à la date du 31 mars 2023 se chiffrent à 15, 588 milliards de francs CFA, soit un taux d'exécution des activités programmées de 91,70%. Le montant total des ressources restant sur le fonds COVID- 19, à la date du 31 mars 2023 est d'un milliard quatre cent onze millions cinq cent mille trente-cinq (1 411 500 035) francs CFA.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
A ce jour, les 95 organisations professionnelles agricoles de la filière ayant participées à tout le processus de gestion de ce fonds, dont certains parmi nous, sont en harmonie avec le Conseil du Café-Cacao sur la gestion de ce fonds. Seul M. Seydou KIEBRE, Président de la Centrale Syndicale Agricole de Côte d’Ivoire, dénommée Centrale Agricole, s’agite et revendique la somme de six milliards (6 000 000 000) comme reliquat.
Fait remarquable : la « Centrale syndicale » du Sieur KIEBRE, a été créé le 08 juillet 2022, alors que la décision du Gouvernement ivoirien d’apporter un soutien de 17 milliards CFA à l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao impactées par la pandémie de Covid-19, date du début du premier semestre 2021.

Mesdames et Messieurs les journalistes,
Les acteurs de la filière Café-Cacao sont pris en otage par un groupuscule de syndicalistes véreux, qui les empêchent de se constituer en Organisation Interprofessionnelle.
Les Organisations Interprofessionnelles Agricoles (OIA) ont pour missions entre autres, la coordination des activités de leurs membres, la défense des intérêts communs de leurs membres ainsi que leur représentation collective auprès de l'Etat et des tiers.
Aussi faut-il le noter, la mise en place de l’OIA de la filière Café-Cacao pourrait nous permettre d’avoir un seul interlocuteur, représentatif de l’ensemble des acteurs professionnels de la dite filière.
Pour conclure, une fois de plus remercier Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République qui a toujours eu une attention particulière pour le monde paysan. »
Source : Meminader
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Côte d'Ivoire// campagne cotonnière 2022-2023// Le prix du kg coton graine : 310 Fcfa le 1 er choix et 285 Fcfa le 2 e choix

mercredi, 24 mai 2023 22:00 Written by

Le prix du kg du coton graine a été fixé à 310 Fcfa le 1 er choix et à 285 Fcfa le kilogramme du 2 e choix lors de la rencontre consacrée à la filière coton qui, démarre les semis de la nouvelle campagne 2023-2024 à la fin du mois de Mai 2023. L’annonce a été fait ce mercredi 24 Mai 2023, par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan kouassi Adjoumani. C’était au cours d’une rencontre avec la presse à son cabinet à Abidjan- Plateau. Il avait à ses côtés, le Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil du Coton et anacarde et le président de la Chambre nationale de Côte d’Ivoire, M. Bamba Sindou
« Les prix d’achat du coton graine, au titre de la campagne 2023-2024, sont fixés comme suit : 310 F Cfa /kg, le coton graine de 1er choix et 285 F cfa/kg, le coton graine de 2è choix », a dit Kobenan Adjoumani.
Aussi,sur la base de l’analyse des constations et des évaluations d’impacts réalisées par la filière, le Conseil présidentiel du 18 janvier 2023 a accordé un appui financier de 34,52 milliards Fcfa pour racheter les crédits intrant adossés à la perte de production induite par les attaques de jassides. Ce soutien exceptionnel vient s’ajouter à la subvention de 28,5 milliards Fcfa accordée par le gouvernement en début de campagne pour juguler la hausse des prix de cession des engrais aux producteurs. Ce qui porte à 63,02 milliards de Fcfa le soutien apporté par le gouvernement à la filière coton au titre de la campagne 2022-2023.
Selon le ministre Adjoumani, la démarche s'inscrivait dans la droite ligne des instructions du Président de la République transcrites dans les textes et documents de la réforme de la filière, qui prévoient notamment que les prix de cession des intrants et les prix d’achat du coton graine soient connus des producteurs avant le démarrage des semis.
Le ministre a indiqué que « la campagne 2022-2023 a enregistré une forte baisse de rendement moyen qui est passé de 1 134 kg/ha en 2021-2022 à 574 kg/ha en 2022-2023, niveau jamais atteint par la filière. Il en est résulté un effondrement de la production de coton graine, qui est passé de 539 623 tonnes en 2021-2022 à 236 183 tonnes, soit une perte de 54% à cause d'une invasion d’une nouvelle espèce de Jassides, insectes ravageurs du cotonnier, qui a causé d’énormes dégâts sur la quasi-totalité des parcelles de coton. »
Indiquons que la Côte d’Ivoire a été autant impactée que la quasi-totalité des pays de la sous-région producteurs de coton que sont le Burkina, le Mali, le Sénégal et le Togo, qui ont tous perdu plus de la moitié de leurs prévisions de production.

B.M

Agro-industrie//Transformation locale de la noix de cajou// Une usine de transformation de 50 tonnes par jour ouverte à Anyama

mardi, 16 mai 2023 21:00 Written by

Le directeur général du Conseil Coton-anacarde, Dr Adama Coulibaly, a procédé le mardi 16 mai 2023, à l’inauguration d’une Unité de transformation et de conditionnement de l’anacarde à Anyama, en présence des membres de la direction de ladite unité. Rapporte le site framat.info

Ouverte il y a de cela trois ans par Ofi du groupe Olam, cette unité est située dans les locaux de l’ancien Unicafé à Abobo Pk 18. Elle a une capacité de transformation de 50 tonnes de la noix de cajou brute par jour. Rapporte une note à la presse.

Le directeur général du Conseil Coton-anacarde, Dr Adama Coulibaly, a félicité les initiateurs de cette unité de transformation et de conditionnement de la noix brute de cajou. Il a rappelé que l’ambition de la Côte d’Ivoire est de transformer la moitié de sa production de la noix de cajou à l’horizon 2023. Ajoute la source.

« Tout le monde connaît les instructions du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a décidé de faire de l’agro-industrie et les matières premières agricoles, des niches de richesse, de création d’emplois et de sécurité alimentaire », a souligné Dr Adama Coulibaly.

Pour lui, la Côte d’Ivoire est une véritable puissance agricole. Seulement, il reste qu’elle puisse valoriser au mieux sa production.

A l’en croire, ce groupe participe à l’ensemble de la valorisation de la chaîne de valeur et il apporte également sa touche dans l’action sociale.

Aussi, Adama Coulibaly, a-t-il rappelé qu’en 2022, la Côte d’Ivoire a produit 1 028 000 tonnes de noix brute de cajou sur lesquelles 224 000 ont été transformées en Côte d‘Ivoire, faisant d’elle, le 3e pays transformateur au monde et le 3e fournisseur d’amende sur les différents marchés.

Pour Arouna Coulibaly, directeur général pays, cette unité est stratégique pour le groupe. Car, elle s’inscrit dans la continuité de ce qui a déjà commencé à Bouaké et qui permet non seulement de collecter et de transformer les noix brutes de cajou mais également de les conditionner dans les standards internationaux afin de les expédier sur le marché international.

« Nous allons continuer de supporter le développement de la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. Il y a du potentiel dans le pays et nous travaillons tous au niveau de l’industrie avec les partenaires et le gouvernement afin d’accompagner ce développement en créant des unités de transformation », a expliqué Arouna Coulibaly, indiquant que sa structure ira plus loin dans la chaîne de valeur.
Ayoko Mensah

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