Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 26 avril 2024
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Agriculture

Agriculture (152)

Echos du Sia2024//50% de transformation de la noix de cajou// Dr Adama Coulibaly : « C’est un objectif qui n’est pas négociable »

mercredi, 06 mars 2024 09:19 Written by


À la tête de la délégation du Conseil du coton et de l’anacarde au 60ème Salon international de l’agriculture de Paris, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a réaffirmé la volonté de la Côte d’Ivoire de transformer 50% des noix de cajou produites, d’ici à 2030. Rapporte une source proche du régulateur ivoirien.

« Relativement à l’anacarde, nous sommes venus avec tous les produits issus de la noix de cajou et de la pomme. Comme vous pouvez le constater, nos stands ne désemplissent pas. Évidemment, les visiteurs apprécient bien les goûts des aliments au niveau du stand de Côte d’Ivoire. Au-delà de cette communication sur les produits, nous sommes à la recherche d’investisseurs. Nous avons eu des rencontres intéressantes qui pourront déboucher de façon concrète sur la transformation afin de nous permettre d’atteindre les objectifs que le Président de la République nous a confiés, à savoir 50% de transformation de la noix de cajou à l’horizon 2030. C’est un objectif qui n’est pas négociable. Pour nous, l’échec n’est pas du tout négociable », a affirmé Dr Adama Coulibaly.
Il a mis l’accent sur la promotion du coton et de l’anacarde, deux produits d’exportation de la Côte d’Ivoire : « Nous travaillons et nous profitons de toutes les tribunes pour faire la promotion de ces deux filières. La Côte d’Ivoire est terre de cajou et terre de coton. Tous ceux qui ont envie d’investir dans ces deux secteurs ont leur place en Côte d’Ivoire. Nous pensons que le contexte est extrêmement favorable. Le gouvernement du Président Ouattara travaille à permettre des conditions favorables aux investisseurs. C’est le moment de venir en Côte d’Ivoire pour participer à la dynamique de création de la valeur ajoutée, dans la dynamique de création d’emploi et à la dynamique de l’émergence de la Côte d’Ivoire ».
Bamba M.( Sercom)

Agro-industrie// Nouvelle réglementation de l’Ue sur la déforestation// Edmond Coulibaly présente des solutions sur la durabilité des filières hévéa-palmier à huile au Sia 2024

lundi, 04 mars 2024 08:51 Written by

Face à la nouvelle réglementation de l’Union européene (Ue) sur la déforestation, le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Edmond Coulibaly, a présenté jeudi 29 février lors d’un panel organisé à la 60e édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2024), des solutions sur la durabilité de ces filières en Côte d’Ivoire. Rapporte l’envoyée spéciale de l’Aip.

« La forêt est un atout pour nous. Sans forêt, il y aura plus de pluviométrie et il n’aura plus de récolte », a fait remarquer Edmond Coulibaly, qui préconise une rémunération supplémentaire en contrepartie des actions menées afin d’encourager tous les efforts déployés par ces acteurs.

« Il nous faut mener le combat pour qu’il y ait une prime en bonne et due forme pour l’effort déployé par toutes ces entreprises en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu, à l’occasion d’un panel organisé par le groupe agroalimentaire SIFCA sur « Les enjeux de la traçabilité dans les filières huile de palme et caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire, face aux nouvelles exigences de l’UE sur la déforestation (EUDR) ».

« Le problème du planteur, c’est de mieux vendre sa production, si vous lui imposez une contrainte supplémentaire et qu’en contrepartie, il est bien réénuméré, il n’y a pas de raison qu’il ne se mette pas à la tâche », a estimé le Dg du Conseil hévéa-palmier à huile.

Organisé à la Salle 121 CFDE Espace 2000 pavillon 1 du Parc des expositions de la porte de Versailles (Paris), dans le cadre de la journée ivoirienne au SIA 2024, ce panel a permis aux acteurs des deux filières de se pencher sur la question de la règlementation de l’Ue visant à interdire l’importation des produits agricoles ayant contribué à la déforestation.

Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, la Côte d’Ivoire n’a pas attendu la réglementation de l’UE pour mettre en place une politique sur la traçabilité et la lutte contre la déforestation.

En effet, dès le début la campagne 2023, le Conseil hévéa-palmier à huile a procédé à la mise en place d’actions et de mesures visant la traçabilité des deux filières. L’objectif est de permettre l’identification des acteurs de la commercialisation et maitriser le circuit de commercialisation des produits ainsi que la traçabilité des actions menées par les acheteurs agréés.

Pour rappel, le Parlement Européen et les Etats membres de l’Ue ont trouvé un accord pour interdire l’importation de plusieurs produits comme le cacao, le café ou le soja, lorsqu’ils contribuent à la déforestation. L’huile de palme et le caoutchouc sont également concernés par cette mesure.
Ayoko Mensah

Agro-industrie// Présent au Salon international de l’agriculture de Paris// Le Groupe Sifca présente les chaînes de valeur huile de palme et caoutchouc naturel

jeudi, 29 février 2024 10:25 Written by

Participant à la 60e édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia 2024) qui se déroulera du 24 février au 03 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, le Groupe Sifca met l’accent sur l’économie de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. Rapporte l’Aip.
A ce titre, l’entreprise anime un stand au pavillon Côte d’Ivoire (Hall 5.1) ponctué de deux panels portant sur les thèmes « L’agroforesterie à base de palmier à huile en Côte d’Ivoire: Enjeux et perspectives face aux défis de la sécurité alimentaire » et « Les enjeux de la traçabilité dans les filières huile de palme et caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire, face aux nouvelles exigences de l’UE sur la déforestation (EUDR) ».

Le panel 1 est un moment de partage et de capitalisation des expériences et leçons apprises et surtout de réflexion sur des orientations nouvelles pour une meilleure adoption de l’agroforesterie en tant que système de culture pouvant jouer un rôle essentiel dans l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire.

Quant au panel 2, il a pour objectif principal d’analyser les opportunités et défis de la traçabilité des produits issus de la filière du palmier à huile dans le contexte de EUDR.

Chaque année la Côte d’Ivoire participe au Sia, à travers la promotion de son agriculture. Depuis 2015, sur invitation du ministère en charge de l’Agriculture, Sifca, premier Groupe agro-industriel en Afrique de l’Ouest et premier employeur privé après l’Etat de Côte d’Ivoire, apporte sa contribution au rayonnement des filières agricoles, ajoute l’Aip.
Spécialisé dans le domaine agro-industrie, Sifca est un groupe privé ivoirien, fondé en 1964. Il est présent sur toute la chaîne de valeur, depuis l’exploitation des plantations jusqu’à la transformation et la commercialisation, de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Fort de 30 000 employés, il est présent dans six pays (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Liberia, France et Singapour) avec 13 filiales dont certaines sont cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM).
Bamba M.(Source : Aip)

Sia20024// Respect de la Règlementation contre la Déforestation de l’Union Européenne (Eudr) sur le caoutchouc// L’Apromoc explique ses actions fortes à Paris

mardi, 27 février 2024 14:08 Written by

« Le caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire et sa mise en conformité avec la Eudr », c’est le thème d’une animée dans la mouvance du Salon international de l’agriculture de Paris,( Sia2024), par M.Sanogo Lamine, par ailleurs deuxième vice-président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel,(Apromac.)
Devant un public riche et varié, le Vice- président Sanogo, (selon un mémo de la présentation) a tenu à informer l’assistance de ce qui est prévu et mis en œuvre par l’Apromac, dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Règlementation contre la Déforestation de l’Union Européenne (Eudr), fixée au 1er janvier 2025.
Selon, M. Sanogo, « pour la filière Hévéa de Côte d’Ivoire, la Règlementation contre la Déforestation de l’Union européenne (Eudr) représente une vraie opportunité de positionnement et de valorisation pour notre caoutchouc naturel. »
En effet, la chaine d’approvisionnement en Côte d’Ivoire est en général très courte. Elle comporte au maximum un intermédiaire. Par ailleurs, a-t-il préciser avec force que « l’hévéaculture en Côte d’Ivoire n’est pas classée parmi les cultures à haut risque de déforestation. Bien au contraire, c’est une culture qui contribue à la création d’un environnement forestier dans les écosystèmes dégradés et savanicoles. »
Pour répondre aux exigences de la réglementation contre la déforestation de l’Union européenne une initiative nationale pilotée par l’Apromac a été lancée et est en cours.
Les enjeux pour le caoutchouc de Côte d’Ivoire
« Le marché européen est un marché naturel pour la Côte d’Ivoire du fait de la proximité. Il constitue un débouché important pour l’écoulement de nos volumes (337 810 tonnes exportées en Europe en 2023, soit 20% de la production ivoirienne). La Côte d’Ivoire compte conserver cette part de marché, voir même la développer », a ajouté M. Sanogo qui n’a pas manqué de présenter le contenu de la règlementation en question.
L’Eudr comporte des obligations et des enjeux dont le Caoutchouc zéro-déforestation et le caoutchouc légal.
Pour y arriver, « il faudra s’assurer d’une part, de la traçabilité des approvisionnements des usines en caoutchouc de la plantation jusqu’au conteneur de produits finis afin de prouver que l’origine n’enfreint pas ladite, et d’autre part, s’assurer que le caoutchouc qui alimente l’usine provient de plantations conformes à la législation ivoirienne, notamment en ce qui concerne le droit du travail (absence d’enfants au travail, salaire décent des employés …).
Sans oublier la légalité d’exploitation des terres (législation en vigueur, certificat foncier, droit coutumier…) et la protection de l’environnement et de la forêt. Les plantations créées à partir du 31 Décembre 2020 doivent l’être hors des forêts classées ou autres aires protégées entre autres.
Les initiatives en cours pour la mise en conformité du caoutchouc de Côte d’Ivoire
Au niveau de la Côte d’Ivoire, a dit le conférencier, il y a des acquis et engagement de l’Apromac avant Eudr. Ce à travers la création de la centrale de gestion des risques qui était orientée traçabilité. Il a cité également la lutte contre la déforestation qui est matérialisée par la distribution de plants subventionnés exclusivement aux créations de plantations hors forêts et zone protégées.« Pour bénéficier des plants subventionnés il faut également prouver à l’Apromac la légalité de l’exploitation de la terre à travers une attestation signée par le chef du village et/ou le chef de terre. Nous avons également le géoréférencement de toutes les plantations d’hévéa au niveau national et la mise en place d’une base de données unique des plantations villageoises ainsi que l’adoption d’un référentiel de traçabilité commun. », a rappelé M. Sanogo.
Également, durant son exposé, il a fait cas de l’utilisation des outils satellitaires communs pour la veille (avec des cartes d’occupation des sols et émission des alertes déforestation) et le renforcement de la durabilité de la filière à travers les projets de développement durable de l’Apromac.
Ce n’est pas tout, il a parlé de la segmentation et de création de lots au niveau de la réception des matières premières à l’usine.
Des mesures ont été prise pour limiter les risques, démontrer le respect de la législation par les planteurs et la cartographie des risques liés à la durabilité par l’utilisation d’outils numériques. Sans oublier la Responsabilité sociétale entreprise : Rse (garantir le revenu du planteur, mener des projets à caractère social et communautaire...). Pour ne citer que ces actions vigoureuses et avangardistes au niveau de la Côte d’Ivoire.
Terminant et avant de se prêter aux questions de l’assistance, le deuxième vice- président Sanogo Lamine a dit qu’à ce jour, « grâce aux efforts des dynamiques acteurs de la filière, une proportion significative du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire est déjà conforme à l’Eudr. Ainsi, au regard des initiatives entreprises par l’Apromac et les acteurs usiniers, la Côte d’Ivoire garantit un approvisionnement du marché européen en caoutchouc naturel de bonne qualité, et respectueux des exigences de Eudr, au 1er janvier 2025 ».
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Agriculture// Salon international de l’Agriculture de Paris ( SIA2024)// Le Conseil coton-anacarde présente les opportunités d’investissements

mardi, 27 février 2024 09:57 Written by

« Agir pour une transformation structurelle durable des filières coton et anacarde en côte d’ivoire », tel est le thème de la Conférence qu’a animé, Karim Berthé directeur de la transformation du conseil du coton et de l’anacarde coordonnateur adjoint transformation Ppca, le dimanche 25 février à Paris, lors du Salon international de l’Agriculture, qui se tient en France.
Pour le conférencier, les atouts et opportunités dans la filière sont immenses. Cela se concrétise par les appuis constants de l’Etat à travers le code des investissements mais aussi sous forme de projets, subventions et facilitation de l’approvisionnement local. A cela, il faut noter de nombreuses la disponibilité des infrastructures de base pour les investissements (électricité, eau, gaz, réseau telecom…), l’exonération douane, pas de Dus pour les produits transformés localement. Exonération de 4 ans des droits de douane sur les équipements et matériels et les premiers jeux de pièces détachées acquis localement ou importés (20% Zone A, 40% Zone B, 60% Zone C. Mise en place de mécanisme visant à faciliter l’accès à la matière première pour les unités industrielles de Transformation (UIT). Karim Berthé, a également fait cas dans son exposé de la Construction de 3 zones agro-industrielles (ZAI) d’une capacité combinée de 150 000 tonnes dédiées à la transformation des noix de cajou à Korhogo, Bondoukou et Séguéla. Tous sont situés au cœur des zones de production des noix Brutes de Cajou. Ces zones bénéficient d’infrastructures de base : Château d’eau, Réseau électrique, routes d’accès bitumées… – Lots industriels – Entrepôts de stockage – Aires de séchage. Selon lui, le parc industriel de Korhogo est achevé avec 28 ha de parcelles déjà disponibles. Le parc de Bondoukou dispose de 15 ha de terrains industriels, le parc de Séguéla sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2023.
Valorisation des sous-produits
En ce qui concerne la valorisation des coques, le conférencier a indiqué que le gouvernement ivoirien s’inscrit dans le cadre de la durabilité environnementale en mettant l’accent sur la valorisation des coques issues de la transformation de l’anacarde avec la mise en place de Centres de Valorisation des Coques (CVC). Les aménagements ont débuté pour le premier CVC de 80 000 tonnes, situé à la Zone Industrielle (ZI) Yamoussoukro.

Atouts de la filière Anarcade

Karim Berhé, a aussi vanté les atouts de la filière anacarde. Il s’agit de la Formation des producteurs aux bonnes Pratiques Agricoles (BPA), la réhabilitation des vergers d’anacardier, l’utilisation de plants greffés, la réduction de la superficie, les prestations spécialisées (OPCA, pépiniériste), l’assurance d’une production annuelle d’au moins 1 million de Tonnes de noix brutes de cajou. Egalement, l’amélioration variétale Convention Etat -transformateurs accordant des avantages fiscaux et un appui pour stimuler l’engagement des entreprises à investir. La transformation locale beneficie d’une subvention portant sur les amandes blanches (400 FCFA/kg) et les amandes non dépelliculées (150 FCFA/kg).
Atouts destination Côte d’Ivoire
Pour le conférencier du jour, Abidjan est à 22 jours de New York contre 32 de Hong Kong. Abidjan est à 18 jours de Rotterdam contre 33 de Hong Kong. Il s’agit d’une opportunité intéressante pour le nearshoring. Le pays est un exportateur net d’électricité, ayant exporté 114 millions USD d’électricité en 2019. 11,6 milliards USD investis entre 2011 et 2017 dans les infrastructures énergétiques avec une main-d’œuvre abondante et bon marché, 29 millions d’habitants avec un taux de croissance de 2,5% – 75% d’entre eux ont moins de 35 ans. Un salaire minimum de 75 000 FCFA (environ 120 USD). 0% de droits de douane à l’importation aux Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA pour les produits ivoiriens, 0% de droits de douane à l’importation vers l’UE dans le cadre de l’UE/EPA pour les produits ivoiriens

Il argue que la chaîne d’approvisionnement est structurée de telle sorte qu’elle est parfaitement traçable et que les sacs de noix de cajou peuvent être retracés jusqu’aux producteurs individuels. Le fait de tout produire sur le lieu de production élimine les émissions générées par le transit des matières premières. Tout cela est soutenu par des infrastructures solides de 82k km de routes. 50% du réseau routier de l’UEMOA – 4,5k km de routes internationales et régionales, 2 ports internationaux (Abidjan et San Pedro). Abidjan, deuxième port d’Afrique de l’Ouest. En plus d’un code des investissements favorables aux investissements étrangers, la Côte d’Ivoire dispose aussi de programme carbone 1 9 mise en œuvre du programme carbone 2 0 dont l’objectif premier de l’introduction des anacardiers en côte d’Ivoire, qui était de restaurer le couvert forestier.
Ayoko Mensah ( Sercom)

SIA 2024// Rencontre Adjoumani et Medef à Paris// Une excellente occasion pour « vendre » les opportunités de la filière Hévéa-palmier à huile

mardi, 27 février 2024 09:48 Written by

Dans le cadre de ses activités en marge de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture (Sia 2024), le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture du Développement et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, a été reçu en audience respectivement à l’Assemblée Nationale Française et au siège du Mouvement des Entreprises de France (Medef), le lundi 26 février 2024, à Paris. Les échanges ont essentiellement porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine agricole.
A l’Assemblée Nationale Française, le Ministre d’Etat ADJOUMANI, a eu une séance de travail avec les membres du groupe d'amitié France- Côte d’Ivoire avec à sa tête le Président dudit groupe le Député Philipe Brun. Le premier responsable du secteur agricole ivoirien a fait l’exposé des efforts du Gouvernement ivoirien pour la souveraineté alimentaire et une agriculture durable respectueuse de l’environnement pour le bien être des acteurs. Afin de relever ces défis, le Ministre d’Etat sollicite un appui des parlementaires Français.
« Nous avons chargé monsieur le président d’être notre porte-parole auprès de l’Union européenne pour défendre la cause des producteurs ivoiriens. Nous avons décidé au niveau de notre pays de géo localiser toutes les plantations de cacaoyers, nous avons également recensé tous les planteurs qui sont dans nos forêts et qui produisent le cacao. Nous avons fait savoir que seulement 10 à 15% du cacao sort des forêts classées. Pour remédier à cela, nous avons pris la décision de faire de l’agro foresterie. » affirme-t-il
Dans la même dynamique, le Ministre d’Etat Adjoumani a présenté les opportunités d’investissement dans le secteur du vivrier en côte d’ivoire. Objectif, attirer les investisseurs Français afin que la politique de la souveraineté alimentaire soit une réalité dans notre pays.
« Il faut que le monde s’apprête aussi à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa politique de souveraineté et sécurité alimentaire en nous accompagnant dans notre volonté d’accroitre notre production vivrière » déclare-t-il à sa sortie d’audience, avant de conclure : « C’est un dossier qui nous tient à cœur. Nous lui avons soumis cela et je crois qu’il a pris l’engagement de travailler avec l’AFD pour que tous les projets présentés connaissent des aboutissements heureux. »
Pour sa part Brun Philippe s’est dit heureux de la visite de travail avec la délégation ivoirienne conduite par le Ministre d’Etat ADJOUMANI.
« C’est toujours un honneur pour nous de recevoir la partie ivoirienne et en particulier monsieur le ministre d’Etat ADJOUMANI. Nous avons eu un certain nombre d’échanges sur des sujets agricoles qui sont absolument centraux dans ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, la souveraineté alimentaire qui est un objectif que nous partageons, la question de la montée en puissance de l’agriculture en Côte d’Ivoire et la production agricole qui sert non seulement les intérêts de la Côte d’Ivoire mais les intérêts du monde entier et les intérêts de la France en particulier. » a-t-il confié à la presse.
La seconde audience a eu lieu dans les locaux du Mouvement des Entreprises de France. Le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI était accompagné du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko TOURE. Les opportunités d’investissement dans le secteur agricole ont été présentées aux membres du MEDEF, qui est le premier réseau d'entrepreneurs de France.
Le ministre d’Etat ADJOUMANI a souligné l’attractivité du secteur agricole Ivorien, au cours de cette visite de travail « la Côte d’Ivoire est une bonne destination. C’est une terre où l’agriculture se développe bien et ils vont venir nous aider à développer notre agriculture dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant » a-t-il précisé.
Pour la Côte d’ivoire, la 60ème édition du SIA apparait comme une tribune pour présenter aux investisseurs les opportunités et la politique de souveraineté alimentaire.
Selon le ministre Sidi Tiémoko TOURE, la souveraineté alimentaire est au cœur de la politique agricole de notre pays, pour l’atteindre de cet important objectif, il faut une participation d’hommes d’affaires. « La Côte d’Ivoire est un pays qui a décidé de prendre en main sa souveraineté alimentaire. Que ce soit en production animale, halieutique ou végétale. Donc le Salon de l’agriculture en France donne l’occasion à nos deux ministères c’est-à-dire le ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, mais surtout le ministère des Ressources animales et halieutiques de présenter ces opportunités, les niches d’investissement qui sont à la disposition de différents investisseurs. » Fait-il savoir.
Prenant la parole, le vice-président du pôle agricole et agroalimentaire et secrétaire du groupe Avril du Medef, Stéphane Yrles s’est réjoui de cette séance de travail et a surtout pris l’engagement au nom de ses pairs d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de sa politique de souveraineté alimentaire.
« C’est important l’identification de la question de la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire de savoir comment on peut paramétrer les investissements d’acteurs français en Côte d’Ivoire » annonce -t-il.
Les députés et les membres du Medef ont été invités à prendre part à la journée ivoirienne prévue le 29 février autour du thème : « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives »
A noter que ce genre de rencontre avec le patronat français sont une excellente occasion de rechercher de partenariats entre investisseurs français et producteurs et industriels ivoiriens. A noter que la filière hévéa- palmier à huile dont les acteurs sont réunis au sein du Conseil Hévéa- palmier à huile et le groupe agro-industriel ivoirien Sifca sont très visibles à cette exposition.

Bamba M.

Agriculture// Salon international de l'agriculture de Paris (Sia 2024)// Le ministre d’Etat Adjoumani découvre les stands des exposants ivoiriens

dimanche, 25 février 2024 17:06 Written by


La Côte d’ivoire prend part à la 60ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia 2024) au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris (France). Ce dimanche 25, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, qu’accompagnaient le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et l'ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Sem Maurice Bandaman, a procédé à l’ouverture officielle du pavillon de la Côte d’Ivoire. L’ouverture suivie de la visite des stands, a permis aux participants à ce Salon de découvrir le riche patrimoine agricole ivoirien. La participation de notre pays au Sia, devenu une référence internationale, s’inscrit dans le cadre d’une vaste offensive de communication autour du secteur agricole ivoirien sur la scène internationale.
C’est dans cette dynamique que le ministre d’Etat kobenan Kouassi Adjoumani a fait savoir à la presse que la présence d’une forêt en miniature sur le stand du groupe Sifca au pavillon du ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, est tout simplement un message : « C’est la forêt de Taï que nous avons représentée ici pour lancer un message aux Européens que nos produits que nous exportons ne sont pas issus de la déforestation. » « En Côte d’ivoire nous avons de belle forêt qui existe encore à côté de nos plantations. » précise-t-il. Cette communication fait suite à l’'interdiction par l'Ue des importations de produits issus de la déforestation. Le gouvernement ivoirien promeut une agriculture respectueuse de l’environnement.
Durant 10 jours, la Côte d’Ivoire fera la promotion de son agriculture et surtout présentera les potentialités d’investissement dans ce secteur clé de notre économie.
Cette année, la souveraineté alimentaire est au cœur de la participation de notre pays à cette édition d’où le thème de la journée ivoirienne prévue le 29 février prochain « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives ». Cette journée sera consacrée aux enjeux actuels de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans notre pays.
Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba saisiront cette occasion pour présenter aux investisseurs, d’une part, les efforts du Gouvernement ivoirien pour la souveraineté alimentaire des populations, qui est devenue une priorité pour les plus hautes autorités ivoiriennes, et d’autre part, les nombreuses opportunités qu’offre la Côte d’ivoire dans le secteur de l’agriculture axé sur le Programme national d'investissement agricole de deuxième génération (Pnia II).
Rappelons que la 60ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia) se tient du 24 février au 3 mars 2024, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris (France) autour de la problématique « L’agriculture, l’avenir de nos territoires ».
Bamba M. (Source : Sercom Meminaderpv)

 

Agro-industrie//Pour une économie mondiale cotonnière durable// L'Icac en conclave à Washington DC

vendredi, 23 février 2024 17:07 Written by

Le comité permanent du comité consultatif international du coton ( Icac) s'est réuni les 21 et 22 février derniers à Washington DC aux États-Unis sous la présidence de Aly Touré, le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base.
« Il s'est agi d'une part de passer en revue les enjeux, les défis et les opportunités de la filière en proposant une matrice d'actions en vue de rendre la filière durable notamment pour les petits producteurs de coton et d'autre part, de donner une meilleure visibilité à l'organisation », explique une note d'information transmise à la presse.
A cette occasion, en vue de parvenir à une économie cotonnière mondiale durable, le directeur exécutif de l'Icac Éric B. Trachtenberg a fait une communication sur le thème : « Bâtir une économie du coton, la voie à suivre ».Le comité consultatif international du coton a été créé à Washington en septembre 1939 en vue d'encourager la coopération dans le domaine du coton, en servant de centre d'échange pour les informations techniques relatives à la production, la consommation, le commerce et les stocks de coton. L'Icac compte 28 États membres. La Côte d'Ivoire participe de façon active aux réunions de l'Icac dont elle est membre depuis 1973.
Bamba M.

 

 

 

Agro-industrie//Commercialisation de la noix de cajou en 2024// Voici les principales mesures arrêtées par le gouvernement ivoirien

mercredi, 21 février 2024 18:15 Written by

Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières était face à la presse ce mercredi 21 Février 2024 à Abidjan. Ce pour annoncer le prix planché obligatoire du kg de la noix de cajou aux producteurs   et ouvrir officiellement   la campagne de commercialisation 2024. Il avait à ses côtés, le Docteur Adama Coulibaly, Dg du Conseil du Coton- anacarde.( Régulateur).

 « Pour cette campagne qui vient d’ouvrir, le prix plancher obligatoire est de 275 Fcfa /kg aux producteurs, pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère. Pendant le prix plancher obligatoire magasin intérieur est de 300 Fcfa/kg. Par ailleurs, le prix plancher obligatoire magasin usine de 329 Fcfa/kg. Pendant qu’en zone portuaire, le prix plancher obligatoire magasin portuaire est de 359 Fcfa/kg. », a indiqué le ministre d’Etat Adjoumani. Ces prix sont fixés sur la base d’un prix Caf de référence de 1 105 Usd/T de noix de cajou brutes avec un dollar US à 600 Fcfa.   

Comparativement à la campagne 2023, le prix plancher aux producteurs enregistre une baisse de 40Fcfa/Kg.  Car en ouverture   de la campagne 2023, de 315 F cfa/kg bord champ fixé par le gouvernement sur la base d’un prix Caf de référence de 1 145 Usd/T et d’un dollar à 600 Fcfa.

Il est à préciser que la compagne 2024 va se dérouler dans un contexte international marqué par la persistance de la crise russo-ukrainienne dont les effets sont aujourd’hui aggravés par le conflit entre Israël et le Hamas.  Des événements qui induisent des risques de graves perturbations sur les transactions commerciales en général et sur la commercialisation des produits de l’anacarde en particulier.  

 Par ailleurs, M.  Kobénan Kouassi Adjoumani a rappelé qu’au terme de la campagne 2023, la Côte d’Ivoire a enregistré une production nationale commercialisée de 1 225 935 tonnes contre 1 028 172 tonnes en 2022 soit une hausse de 19%. Quant au prix bord champ pratiqué, il a oscillé entre 150 et 415 Fcfa /kg, avec une moyenne de 319 F Cfa/kg et un revenu aux producteurs de 391 milliards contre 363 milliards en 2022, soit une augmentation de 8%, du fait de la hausse du volume commercialisé. En effet, au niveau de la commercialisation extérieure, ce sont 849 250 tonnes qui ont été exportées contre 719 900 tonnes en 2022, dont 81% de ce volume en direction du Vietnam et 18% vers l’Inde.

Au niveau de la transformation, ce sont 28 unités actives qui ont transformé 265 863 tonnes de noix brutes représentant 22% de la production nationale, contre 224 036 tonnes en 2022 et 136 854 tonnes en 2021 (14%). La transformation locale enregistre ainsi une hausse de 94% de 2021 à 2023. Cette bonne tendance devrait se maintenir, au vu des perspectives de démarrage des activités de plusieurs unités au cours cette années 2024. Ces performances, faut-il le préciser, sont le résultat de la mise en œuvre, par le Conseil du coton et de l’anacarde   des mesures spécifiques de soutien aux transformateurs de cajou décidées par le gouvernement.

Les performances enregistrées au niveau de la transformation ont permis d’exporter 50 200 tonnes d’amandes contre 36 807 tonnes en 2022, soit une croissance de 36%. Ce qui fait de notre pays le 2ème fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam, en plus d’être le 3ème pays transformateur mondial de noix de cajou. Ces exportations touchent une cinquantaine de pays sur tous les continents.   

Quid des projections de production de noix brutes ?

Selon Kobénan Kouassi Adjoumani, les projections de production de noix brutes de cajou, au titre de la compagne qui va s’ouvrir, sont bonnes. Elles se situent, en effet, à 1 250 000 tonnes contre 1 225 935 tonnes en 2023, soit une hausse attendue de 5% par rapport à la production commercialisée en 2023. Il en est de même pour le niveau de transformation attendu qui devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023, soit une hausse prévisionnelle de 20%.

Bamba M.

Economie cacaoyère //Adhésion des Etats-Unis à l’Organisation Internationale (Icco) Au cœur d'une séance de travail entre Sem Aly Touré et les autorités américaines à Washington Dc

mercredi, 21 février 2024 10:05 Written by

L’Ambassadeur Aly Touré , Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base à Londres, et par ailleurs Porte-Parole des Pays Producteurs de l’Icco (Organisation internationale du Cacao) , a eu une séance de travail, ce 20 février 2024 à Washington, avec Paul Harrison, Directeur des Politiques Agricoles au Bureau de l’Economie et des Affaires Commerciales du Ministère des Affaires Etrangères des Usa qui était assisté de Mme Yune H.lee, Chargée Principale des Affaires Internationales du Département du Travail des Etats-Unis d ‘Amérique.

 

D'après une note d'information parvenue à Abidjan.net, l’objectif de cette rencontre était d’une part de faire le point de la participation des États-Unis aux activités de l’Icco et d’autre part d’inviter ce pays à adhérer au nouvel accord de ladite organisation.

« L’honneur est revenu à l’Ambassadeur Aly Touré, de remercier les autorités Américaines pour l’audience accordée et indiqué être venu échanger sur la participation des Usa aux travaux de l’Icco », indique le texte qui précise que l'ambassadeur Aly Touré avait à ses cotés son compatriote Touré Ibrahima, Ambassadeur de la République de Côte d'Ivoire aux Etats-Unis d'Amérique, et Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’Icco qui est intervenu depuis Abidjan (Côte d ‘Ivoire) par Visio conférence lors de cette rencontre.
Ce dernier a fait notamment un tour d’horizon sur les missions et objectifs de l’Organisation tout en mettant en exergue les avantages d’une future adhésion des Etats-Unis d’Amérique.
En outre , Michel Arrion, a invité les États-Unis à la prochaine conférence mondiale sur le cacao qui se tiendra à Bruxelles (Belgique) du 21 au 27 Avril 2024.

 

L’ICCO est la principale organisation intergouvernementale chargée des questions du cacao. Elle a été fondée sous les auspices des Nations Unies et fonctionne dans le cadre d’Accords internationaux successifs du Cacao. Elle rassemble 23 pays exportateurs et 29 pays importateurs de cacao.

 

Elle vise à promouvoir et à soutenir la durabilité économique, sociale et environnementales de la chaine de valeur du Cacao et en particulier à améliorer les conditions de vie des producteurs et représente 92% des exportations mondiales et 80% des Importations mondiales.
Les Etats-Unis d'Amérique est le pays qui transforme le plus de Cacao dans les Amériques et le sixième mondial. Il est un acteur important dans la chaine de valeur du Cacao qui participe aux sessions du Conseil de l’Icco depuis quelques années en qualité de membre observateur.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

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