Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 3 mai 2024
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Finances Publiques
Agriculture

Agriculture (155)

Région de La Mé// Soutien à la productivité agricole// Plus de 2 500 tonnes de fertilisants et 62 tonnes de semences améliorées remises à 1 630 producteurs

samedi, 16 mars 2024 16:48 Written by

Plus de 2 500 tonnes de fertilisants et 62 tonnes de semences améliorées ont été distribuées, le vendredi 15 mars 2024, à 1 630 producteurs d’Adzopé (Région de la Mé). Rapporte le Cicg.
Cet important don qui intervient dans le cadre du Programme de production alimentaire d’urgence (2 PAU-CI) a été remis aux agriculteurs par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kouassi Kobenan Adjoumani, en présence du président du Conseil régional de la Mé, le Premier ministre Patrick Achi.

Selon cette source, ce don comprend 2 500 tonnes d'engrais urée et MPK, 42 tonnes de semences de riz et 20 tonnes de semences de maïs. De l’avis du ministre d’Etat Adjoumani, en charge du projet 2 PAU-CI, qui a nécessité un investissement de 170 milliards Fcfa et dont la partie Est, concerne Adzopé, vise à accroître la production des cultures vivrières, notamment, le riz, le maïs et le manioc.

Face aux chocs exogènes, a-t-il expliqué, le gouvernement veut mettre un accent particulier sur la production des cultures vivrières de base pour couvrir les besoins des populations et assurer la souveraineté alimentaire. Concernant le manioc par exemple, l’objectif est selon lui, de produire 2 millions de tonnes additionnelles au niveau national.

Pour y parvenir, l’Etat a décidé de faire une agriculture d’adaptation qui tienne compte de nos réalités, ce à travers les projets comme le Programme d’urgence du secteur de l’agriculture (PURGA 2), a-t-il précisé.

A travers l’augmentation de sa production agricole, la Côte d’Ivoire ambitionne d’être le grenier de la sous-région. Mieux, le pays pourra non seulement assurer la sécurité alimentaire des populations mais aussi exporter une partie de sa production. Notons qu’après l’étape d’Adzopé, la délégation du ministre de l’Agriculture sera à Abengourou ce 15 mars et à Bondoukou, le 17 mars 2024.
Bamba M.

Côte d'Ivoire//Achat des fèves du cacao à l’entrée des usines// Le régulateur dénonce un surpaiement du produit par certains exportateurs

mercredi, 13 mars 2024 13:12 Written by

 Le Conseil du café-cacao, l'organe chargé de la régulation de la filière Café-Cacao en Côte d'ivoire, a dénoncé dans une note d'information parvenue mardi à la presse, le surpaiement du cacao à l'entrée des usines de certains exportateurs agréés.

« Il a été observé depuis un certain temps que des exportateurs agréés pratiquent le surpaiement du cacao à l'entrée de leurs usines. Le Conseil du café-cacao tient à rappeler que le surpaiement du cacao à l'entrée des usines est interdit », rapporte cette note du Conseil du café-cacao adressée aux exportateurs, transformateurs, sociétés coopératives et aux acheteurs de cacao.

Par ailleurs, le régulateur a indiqué que conformément aux dispositions de l'article 18 du décret N°2012-1008 du 17 octobre 2012, fixant les modalités de commercialisation du café et du cacao,

« Tout contrevenant à cette disposition s'expose au paiement d'une pénalité de 10% de la valeur du produit concerné au profit du conseil du café-cacao et au retrait de son agrément en cas de récidive ».

Par ailleurs, le conseil du café-cacao a rappelé aux sociétés coopératives et aux acheteurs que leurs stocks doivent être cédés aux exportateurs dans un délai maximum de 21 jours après leurs acquisitions.

Le non-respect de cette mesure, a prévenu le régulateur, expose le contrevenant à la saisie de ses stocks et à la suspension de ses accès aux systèmes des achats. Auparavant, la note a fait remarquer que la campagne principale 2023-2024 est marquée par une baisse de la production du cacao dans des proportions élevées comparativement aux cinq campagnes précédentes

 B.M

 

Agro-industrie //Distinction et reconnaissance à l’international // L’excellence du binôme café cacao de Côte d’Ivoire reconnue

mercredi, 06 mars 2024 16:38 Written by

Une cérémonie officielle de remise de prix, relative à la qualité du café et du savoir-faire de la Cote d ‘Ivoire a eu lieu le 4 mars 2024 à l’ambassade ivoirienne en France à l’initiative du Conseil café-cacao (Ccc) représenté par Directeur général adjoint, Dr N’Goran Koffi.
C’est à la faveur de la deuxième édition du World Coffee Challenge dans le cadre du CHOCOMAD (Salon du Chocolat de Madrid) qui s’est déroulée du 03 au 05 Novembre 2023 à Madrid (Espagne) que le Café Ivoirien torréfié à l’origine a été primé
C’est un concours international qui a vu la participation de 125 personnes provenant de 25 pays producteurs.
L’ambassadeur Aly TOURE- Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base, a honoré de sa présence ladite cérémonie aux côtés du premier conseiller de l’Ambassade Sem Anthelm Prosper Angui, représentant l’ambassadeur Maurice Kouakou Bandama, chef de Mission.
« En reconnaissance du café Ivoirien et de sa place de choix dans la gastronomie, de l’expertise des torréfacteurs Ivoiriens, maitres légitimes de la qualité de leurs produits, de la saveur et la qualité du café de Côte d’Ivoire, The world Coffee Challenge, a procédé à la remise de cinq médailles (Trois en Or, Une en argent, et Une de bronze) pour le café d’excellence », indique une note d’information parvenue à Abidjan.net et qui relève les efforts de M. Philippe Gamou et son équipe pour récompenser la qualité des produits agricoles.
L’ambassadeur Aly Touré a profité de l’occasion pour rendre un hommage appuyé au Conseil du Café et du Cacao de Côte d’Ivoire.
Le cacao ivoirien a au cours des différents salons de Chocolat (2012 à nos jours) fait l’objet de nombreuses distinctions et a été reconnu de bonne qualité et de Cacao d’excellence, la Plate-forme de Partenariat public-Privé du Conseil Café Cacao a été reconnue comme meilleure plateforme à la faveur de la deuxième conférence mondiale sur le Cacao à Amsterdam en 2014. En 2016, l’Avpa (Agence pour la valorisation des produits agricoles) avait fait déguster 105 cafés, en infusion et/ou à l’expresso et la Cote d’Ivoire a été primé pour son café en provenance de Man et de Yamoussoukro, en 2023 il y a eu la distinction des artisans chocolatiers Ivoiriens en France, et enfin à la faveur de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture de Paris, la Côte d’Ivoire a reçu le prix dans la catégorie « Richesses et Saveurs des territoires » en février 2024.
« Toutes ces distinctions sont la preuve du succès de la réforme de la filière Café Cacao dont la conception revient à Sem Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire », précise le texte.
« C’est le lieu de féliciter le Directeur Général du CCC, Monsieur Yves Kone Ibrahima et son conseil d'administration pour la mise en œuvre de cette vision du Président Ouattara. A l’évidence, la réforme de la filière café cacao à travers son programme 2QC (Qualité, Quantité, Croissance) est un véritable succès », conclut le communiqué de la Représentation permanente de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations de produits de Base à Londres.
Bamba Mafoumgbé

Echos du Sia2024//50% de transformation de la noix de cajou// Dr Adama Coulibaly : « C’est un objectif qui n’est pas négociable »

mercredi, 06 mars 2024 09:19 Written by


À la tête de la délégation du Conseil du coton et de l’anacarde au 60ème Salon international de l’agriculture de Paris, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a réaffirmé la volonté de la Côte d’Ivoire de transformer 50% des noix de cajou produites, d’ici à 2030. Rapporte une source proche du régulateur ivoirien.

« Relativement à l’anacarde, nous sommes venus avec tous les produits issus de la noix de cajou et de la pomme. Comme vous pouvez le constater, nos stands ne désemplissent pas. Évidemment, les visiteurs apprécient bien les goûts des aliments au niveau du stand de Côte d’Ivoire. Au-delà de cette communication sur les produits, nous sommes à la recherche d’investisseurs. Nous avons eu des rencontres intéressantes qui pourront déboucher de façon concrète sur la transformation afin de nous permettre d’atteindre les objectifs que le Président de la République nous a confiés, à savoir 50% de transformation de la noix de cajou à l’horizon 2030. C’est un objectif qui n’est pas négociable. Pour nous, l’échec n’est pas du tout négociable », a affirmé Dr Adama Coulibaly.
Il a mis l’accent sur la promotion du coton et de l’anacarde, deux produits d’exportation de la Côte d’Ivoire : « Nous travaillons et nous profitons de toutes les tribunes pour faire la promotion de ces deux filières. La Côte d’Ivoire est terre de cajou et terre de coton. Tous ceux qui ont envie d’investir dans ces deux secteurs ont leur place en Côte d’Ivoire. Nous pensons que le contexte est extrêmement favorable. Le gouvernement du Président Ouattara travaille à permettre des conditions favorables aux investisseurs. C’est le moment de venir en Côte d’Ivoire pour participer à la dynamique de création de la valeur ajoutée, dans la dynamique de création d’emploi et à la dynamique de l’émergence de la Côte d’Ivoire ».
Bamba M.( Sercom)

Agro-industrie// Nouvelle réglementation de l’Ue sur la déforestation// Edmond Coulibaly présente des solutions sur la durabilité des filières hévéa-palmier à huile au Sia 2024

lundi, 04 mars 2024 08:51 Written by

Face à la nouvelle réglementation de l’Union européene (Ue) sur la déforestation, le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Edmond Coulibaly, a présenté jeudi 29 février lors d’un panel organisé à la 60e édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2024), des solutions sur la durabilité de ces filières en Côte d’Ivoire. Rapporte l’envoyée spéciale de l’Aip.

« La forêt est un atout pour nous. Sans forêt, il y aura plus de pluviométrie et il n’aura plus de récolte », a fait remarquer Edmond Coulibaly, qui préconise une rémunération supplémentaire en contrepartie des actions menées afin d’encourager tous les efforts déployés par ces acteurs.

« Il nous faut mener le combat pour qu’il y ait une prime en bonne et due forme pour l’effort déployé par toutes ces entreprises en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu, à l’occasion d’un panel organisé par le groupe agroalimentaire SIFCA sur « Les enjeux de la traçabilité dans les filières huile de palme et caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire, face aux nouvelles exigences de l’UE sur la déforestation (EUDR) ».

« Le problème du planteur, c’est de mieux vendre sa production, si vous lui imposez une contrainte supplémentaire et qu’en contrepartie, il est bien réénuméré, il n’y a pas de raison qu’il ne se mette pas à la tâche », a estimé le Dg du Conseil hévéa-palmier à huile.

Organisé à la Salle 121 CFDE Espace 2000 pavillon 1 du Parc des expositions de la porte de Versailles (Paris), dans le cadre de la journée ivoirienne au SIA 2024, ce panel a permis aux acteurs des deux filières de se pencher sur la question de la règlementation de l’Ue visant à interdire l’importation des produits agricoles ayant contribué à la déforestation.

Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, la Côte d’Ivoire n’a pas attendu la réglementation de l’UE pour mettre en place une politique sur la traçabilité et la lutte contre la déforestation.

En effet, dès le début la campagne 2023, le Conseil hévéa-palmier à huile a procédé à la mise en place d’actions et de mesures visant la traçabilité des deux filières. L’objectif est de permettre l’identification des acteurs de la commercialisation et maitriser le circuit de commercialisation des produits ainsi que la traçabilité des actions menées par les acheteurs agréés.

Pour rappel, le Parlement Européen et les Etats membres de l’Ue ont trouvé un accord pour interdire l’importation de plusieurs produits comme le cacao, le café ou le soja, lorsqu’ils contribuent à la déforestation. L’huile de palme et le caoutchouc sont également concernés par cette mesure.
Ayoko Mensah

Agro-industrie// Présent au Salon international de l’agriculture de Paris// Le Groupe Sifca présente les chaînes de valeur huile de palme et caoutchouc naturel

jeudi, 29 février 2024 10:25 Written by

Participant à la 60e édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia 2024) qui se déroulera du 24 février au 03 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, le Groupe Sifca met l’accent sur l’économie de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. Rapporte l’Aip.
A ce titre, l’entreprise anime un stand au pavillon Côte d’Ivoire (Hall 5.1) ponctué de deux panels portant sur les thèmes « L’agroforesterie à base de palmier à huile en Côte d’Ivoire: Enjeux et perspectives face aux défis de la sécurité alimentaire » et « Les enjeux de la traçabilité dans les filières huile de palme et caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire, face aux nouvelles exigences de l’UE sur la déforestation (EUDR) ».

Le panel 1 est un moment de partage et de capitalisation des expériences et leçons apprises et surtout de réflexion sur des orientations nouvelles pour une meilleure adoption de l’agroforesterie en tant que système de culture pouvant jouer un rôle essentiel dans l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire.

Quant au panel 2, il a pour objectif principal d’analyser les opportunités et défis de la traçabilité des produits issus de la filière du palmier à huile dans le contexte de EUDR.

Chaque année la Côte d’Ivoire participe au Sia, à travers la promotion de son agriculture. Depuis 2015, sur invitation du ministère en charge de l’Agriculture, Sifca, premier Groupe agro-industriel en Afrique de l’Ouest et premier employeur privé après l’Etat de Côte d’Ivoire, apporte sa contribution au rayonnement des filières agricoles, ajoute l’Aip.
Spécialisé dans le domaine agro-industrie, Sifca est un groupe privé ivoirien, fondé en 1964. Il est présent sur toute la chaîne de valeur, depuis l’exploitation des plantations jusqu’à la transformation et la commercialisation, de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Fort de 30 000 employés, il est présent dans six pays (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Liberia, France et Singapour) avec 13 filiales dont certaines sont cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM).
Bamba M.(Source : Aip)

Sia20024// Respect de la Règlementation contre la Déforestation de l’Union Européenne (Eudr) sur le caoutchouc// L’Apromoc explique ses actions fortes à Paris

mardi, 27 février 2024 14:08 Written by

« Le caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire et sa mise en conformité avec la Eudr », c’est le thème d’une animée dans la mouvance du Salon international de l’agriculture de Paris,( Sia2024), par M.Sanogo Lamine, par ailleurs deuxième vice-président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel,(Apromac.)
Devant un public riche et varié, le Vice- président Sanogo, (selon un mémo de la présentation) a tenu à informer l’assistance de ce qui est prévu et mis en œuvre par l’Apromac, dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Règlementation contre la Déforestation de l’Union Européenne (Eudr), fixée au 1er janvier 2025.
Selon, M. Sanogo, « pour la filière Hévéa de Côte d’Ivoire, la Règlementation contre la Déforestation de l’Union européenne (Eudr) représente une vraie opportunité de positionnement et de valorisation pour notre caoutchouc naturel. »
En effet, la chaine d’approvisionnement en Côte d’Ivoire est en général très courte. Elle comporte au maximum un intermédiaire. Par ailleurs, a-t-il préciser avec force que « l’hévéaculture en Côte d’Ivoire n’est pas classée parmi les cultures à haut risque de déforestation. Bien au contraire, c’est une culture qui contribue à la création d’un environnement forestier dans les écosystèmes dégradés et savanicoles. »
Pour répondre aux exigences de la réglementation contre la déforestation de l’Union européenne une initiative nationale pilotée par l’Apromac a été lancée et est en cours.
Les enjeux pour le caoutchouc de Côte d’Ivoire
« Le marché européen est un marché naturel pour la Côte d’Ivoire du fait de la proximité. Il constitue un débouché important pour l’écoulement de nos volumes (337 810 tonnes exportées en Europe en 2023, soit 20% de la production ivoirienne). La Côte d’Ivoire compte conserver cette part de marché, voir même la développer », a ajouté M. Sanogo qui n’a pas manqué de présenter le contenu de la règlementation en question.
L’Eudr comporte des obligations et des enjeux dont le Caoutchouc zéro-déforestation et le caoutchouc légal.
Pour y arriver, « il faudra s’assurer d’une part, de la traçabilité des approvisionnements des usines en caoutchouc de la plantation jusqu’au conteneur de produits finis afin de prouver que l’origine n’enfreint pas ladite, et d’autre part, s’assurer que le caoutchouc qui alimente l’usine provient de plantations conformes à la législation ivoirienne, notamment en ce qui concerne le droit du travail (absence d’enfants au travail, salaire décent des employés …).
Sans oublier la légalité d’exploitation des terres (législation en vigueur, certificat foncier, droit coutumier…) et la protection de l’environnement et de la forêt. Les plantations créées à partir du 31 Décembre 2020 doivent l’être hors des forêts classées ou autres aires protégées entre autres.
Les initiatives en cours pour la mise en conformité du caoutchouc de Côte d’Ivoire
Au niveau de la Côte d’Ivoire, a dit le conférencier, il y a des acquis et engagement de l’Apromac avant Eudr. Ce à travers la création de la centrale de gestion des risques qui était orientée traçabilité. Il a cité également la lutte contre la déforestation qui est matérialisée par la distribution de plants subventionnés exclusivement aux créations de plantations hors forêts et zone protégées.« Pour bénéficier des plants subventionnés il faut également prouver à l’Apromac la légalité de l’exploitation de la terre à travers une attestation signée par le chef du village et/ou le chef de terre. Nous avons également le géoréférencement de toutes les plantations d’hévéa au niveau national et la mise en place d’une base de données unique des plantations villageoises ainsi que l’adoption d’un référentiel de traçabilité commun. », a rappelé M. Sanogo.
Également, durant son exposé, il a fait cas de l’utilisation des outils satellitaires communs pour la veille (avec des cartes d’occupation des sols et émission des alertes déforestation) et le renforcement de la durabilité de la filière à travers les projets de développement durable de l’Apromac.
Ce n’est pas tout, il a parlé de la segmentation et de création de lots au niveau de la réception des matières premières à l’usine.
Des mesures ont été prise pour limiter les risques, démontrer le respect de la législation par les planteurs et la cartographie des risques liés à la durabilité par l’utilisation d’outils numériques. Sans oublier la Responsabilité sociétale entreprise : Rse (garantir le revenu du planteur, mener des projets à caractère social et communautaire...). Pour ne citer que ces actions vigoureuses et avangardistes au niveau de la Côte d’Ivoire.
Terminant et avant de se prêter aux questions de l’assistance, le deuxième vice- président Sanogo Lamine a dit qu’à ce jour, « grâce aux efforts des dynamiques acteurs de la filière, une proportion significative du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire est déjà conforme à l’Eudr. Ainsi, au regard des initiatives entreprises par l’Apromac et les acteurs usiniers, la Côte d’Ivoire garantit un approvisionnement du marché européen en caoutchouc naturel de bonne qualité, et respectueux des exigences de Eudr, au 1er janvier 2025 ».
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Agriculture// Salon international de l’Agriculture de Paris ( SIA2024)// Le Conseil coton-anacarde présente les opportunités d’investissements

mardi, 27 février 2024 09:57 Written by

« Agir pour une transformation structurelle durable des filières coton et anacarde en côte d’ivoire », tel est le thème de la Conférence qu’a animé, Karim Berthé directeur de la transformation du conseil du coton et de l’anacarde coordonnateur adjoint transformation Ppca, le dimanche 25 février à Paris, lors du Salon international de l’Agriculture, qui se tient en France.
Pour le conférencier, les atouts et opportunités dans la filière sont immenses. Cela se concrétise par les appuis constants de l’Etat à travers le code des investissements mais aussi sous forme de projets, subventions et facilitation de l’approvisionnement local. A cela, il faut noter de nombreuses la disponibilité des infrastructures de base pour les investissements (électricité, eau, gaz, réseau telecom…), l’exonération douane, pas de Dus pour les produits transformés localement. Exonération de 4 ans des droits de douane sur les équipements et matériels et les premiers jeux de pièces détachées acquis localement ou importés (20% Zone A, 40% Zone B, 60% Zone C. Mise en place de mécanisme visant à faciliter l’accès à la matière première pour les unités industrielles de Transformation (UIT). Karim Berthé, a également fait cas dans son exposé de la Construction de 3 zones agro-industrielles (ZAI) d’une capacité combinée de 150 000 tonnes dédiées à la transformation des noix de cajou à Korhogo, Bondoukou et Séguéla. Tous sont situés au cœur des zones de production des noix Brutes de Cajou. Ces zones bénéficient d’infrastructures de base : Château d’eau, Réseau électrique, routes d’accès bitumées… – Lots industriels – Entrepôts de stockage – Aires de séchage. Selon lui, le parc industriel de Korhogo est achevé avec 28 ha de parcelles déjà disponibles. Le parc de Bondoukou dispose de 15 ha de terrains industriels, le parc de Séguéla sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2023.
Valorisation des sous-produits
En ce qui concerne la valorisation des coques, le conférencier a indiqué que le gouvernement ivoirien s’inscrit dans le cadre de la durabilité environnementale en mettant l’accent sur la valorisation des coques issues de la transformation de l’anacarde avec la mise en place de Centres de Valorisation des Coques (CVC). Les aménagements ont débuté pour le premier CVC de 80 000 tonnes, situé à la Zone Industrielle (ZI) Yamoussoukro.

Atouts de la filière Anarcade

Karim Berhé, a aussi vanté les atouts de la filière anacarde. Il s’agit de la Formation des producteurs aux bonnes Pratiques Agricoles (BPA), la réhabilitation des vergers d’anacardier, l’utilisation de plants greffés, la réduction de la superficie, les prestations spécialisées (OPCA, pépiniériste), l’assurance d’une production annuelle d’au moins 1 million de Tonnes de noix brutes de cajou. Egalement, l’amélioration variétale Convention Etat -transformateurs accordant des avantages fiscaux et un appui pour stimuler l’engagement des entreprises à investir. La transformation locale beneficie d’une subvention portant sur les amandes blanches (400 FCFA/kg) et les amandes non dépelliculées (150 FCFA/kg).
Atouts destination Côte d’Ivoire
Pour le conférencier du jour, Abidjan est à 22 jours de New York contre 32 de Hong Kong. Abidjan est à 18 jours de Rotterdam contre 33 de Hong Kong. Il s’agit d’une opportunité intéressante pour le nearshoring. Le pays est un exportateur net d’électricité, ayant exporté 114 millions USD d’électricité en 2019. 11,6 milliards USD investis entre 2011 et 2017 dans les infrastructures énergétiques avec une main-d’œuvre abondante et bon marché, 29 millions d’habitants avec un taux de croissance de 2,5% – 75% d’entre eux ont moins de 35 ans. Un salaire minimum de 75 000 FCFA (environ 120 USD). 0% de droits de douane à l’importation aux Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA pour les produits ivoiriens, 0% de droits de douane à l’importation vers l’UE dans le cadre de l’UE/EPA pour les produits ivoiriens

Il argue que la chaîne d’approvisionnement est structurée de telle sorte qu’elle est parfaitement traçable et que les sacs de noix de cajou peuvent être retracés jusqu’aux producteurs individuels. Le fait de tout produire sur le lieu de production élimine les émissions générées par le transit des matières premières. Tout cela est soutenu par des infrastructures solides de 82k km de routes. 50% du réseau routier de l’UEMOA – 4,5k km de routes internationales et régionales, 2 ports internationaux (Abidjan et San Pedro). Abidjan, deuxième port d’Afrique de l’Ouest. En plus d’un code des investissements favorables aux investissements étrangers, la Côte d’Ivoire dispose aussi de programme carbone 1 9 mise en œuvre du programme carbone 2 0 dont l’objectif premier de l’introduction des anacardiers en côte d’Ivoire, qui était de restaurer le couvert forestier.
Ayoko Mensah ( Sercom)

SIA 2024// Rencontre Adjoumani et Medef à Paris// Une excellente occasion pour « vendre » les opportunités de la filière Hévéa-palmier à huile

mardi, 27 février 2024 09:48 Written by

Dans le cadre de ses activités en marge de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture (Sia 2024), le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture du Développement et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, a été reçu en audience respectivement à l’Assemblée Nationale Française et au siège du Mouvement des Entreprises de France (Medef), le lundi 26 février 2024, à Paris. Les échanges ont essentiellement porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine agricole.
A l’Assemblée Nationale Française, le Ministre d’Etat ADJOUMANI, a eu une séance de travail avec les membres du groupe d'amitié France- Côte d’Ivoire avec à sa tête le Président dudit groupe le Député Philipe Brun. Le premier responsable du secteur agricole ivoirien a fait l’exposé des efforts du Gouvernement ivoirien pour la souveraineté alimentaire et une agriculture durable respectueuse de l’environnement pour le bien être des acteurs. Afin de relever ces défis, le Ministre d’Etat sollicite un appui des parlementaires Français.
« Nous avons chargé monsieur le président d’être notre porte-parole auprès de l’Union européenne pour défendre la cause des producteurs ivoiriens. Nous avons décidé au niveau de notre pays de géo localiser toutes les plantations de cacaoyers, nous avons également recensé tous les planteurs qui sont dans nos forêts et qui produisent le cacao. Nous avons fait savoir que seulement 10 à 15% du cacao sort des forêts classées. Pour remédier à cela, nous avons pris la décision de faire de l’agro foresterie. » affirme-t-il
Dans la même dynamique, le Ministre d’Etat Adjoumani a présenté les opportunités d’investissement dans le secteur du vivrier en côte d’ivoire. Objectif, attirer les investisseurs Français afin que la politique de la souveraineté alimentaire soit une réalité dans notre pays.
« Il faut que le monde s’apprête aussi à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa politique de souveraineté et sécurité alimentaire en nous accompagnant dans notre volonté d’accroitre notre production vivrière » déclare-t-il à sa sortie d’audience, avant de conclure : « C’est un dossier qui nous tient à cœur. Nous lui avons soumis cela et je crois qu’il a pris l’engagement de travailler avec l’AFD pour que tous les projets présentés connaissent des aboutissements heureux. »
Pour sa part Brun Philippe s’est dit heureux de la visite de travail avec la délégation ivoirienne conduite par le Ministre d’Etat ADJOUMANI.
« C’est toujours un honneur pour nous de recevoir la partie ivoirienne et en particulier monsieur le ministre d’Etat ADJOUMANI. Nous avons eu un certain nombre d’échanges sur des sujets agricoles qui sont absolument centraux dans ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, la souveraineté alimentaire qui est un objectif que nous partageons, la question de la montée en puissance de l’agriculture en Côte d’Ivoire et la production agricole qui sert non seulement les intérêts de la Côte d’Ivoire mais les intérêts du monde entier et les intérêts de la France en particulier. » a-t-il confié à la presse.
La seconde audience a eu lieu dans les locaux du Mouvement des Entreprises de France. Le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI était accompagné du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko TOURE. Les opportunités d’investissement dans le secteur agricole ont été présentées aux membres du MEDEF, qui est le premier réseau d'entrepreneurs de France.
Le ministre d’Etat ADJOUMANI a souligné l’attractivité du secteur agricole Ivorien, au cours de cette visite de travail « la Côte d’Ivoire est une bonne destination. C’est une terre où l’agriculture se développe bien et ils vont venir nous aider à développer notre agriculture dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant » a-t-il précisé.
Pour la Côte d’ivoire, la 60ème édition du SIA apparait comme une tribune pour présenter aux investisseurs les opportunités et la politique de souveraineté alimentaire.
Selon le ministre Sidi Tiémoko TOURE, la souveraineté alimentaire est au cœur de la politique agricole de notre pays, pour l’atteindre de cet important objectif, il faut une participation d’hommes d’affaires. « La Côte d’Ivoire est un pays qui a décidé de prendre en main sa souveraineté alimentaire. Que ce soit en production animale, halieutique ou végétale. Donc le Salon de l’agriculture en France donne l’occasion à nos deux ministères c’est-à-dire le ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, mais surtout le ministère des Ressources animales et halieutiques de présenter ces opportunités, les niches d’investissement qui sont à la disposition de différents investisseurs. » Fait-il savoir.
Prenant la parole, le vice-président du pôle agricole et agroalimentaire et secrétaire du groupe Avril du Medef, Stéphane Yrles s’est réjoui de cette séance de travail et a surtout pris l’engagement au nom de ses pairs d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de sa politique de souveraineté alimentaire.
« C’est important l’identification de la question de la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire de savoir comment on peut paramétrer les investissements d’acteurs français en Côte d’Ivoire » annonce -t-il.
Les députés et les membres du Medef ont été invités à prendre part à la journée ivoirienne prévue le 29 février autour du thème : « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives »
A noter que ce genre de rencontre avec le patronat français sont une excellente occasion de rechercher de partenariats entre investisseurs français et producteurs et industriels ivoiriens. A noter que la filière hévéa- palmier à huile dont les acteurs sont réunis au sein du Conseil Hévéa- palmier à huile et le groupe agro-industriel ivoirien Sifca sont très visibles à cette exposition.

Bamba M.

Agriculture// Salon international de l'agriculture de Paris (Sia 2024)// Le ministre d’Etat Adjoumani découvre les stands des exposants ivoiriens

dimanche, 25 février 2024 17:06 Written by


La Côte d’ivoire prend part à la 60ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia 2024) au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris (France). Ce dimanche 25, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, qu’accompagnaient le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et l'ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Sem Maurice Bandaman, a procédé à l’ouverture officielle du pavillon de la Côte d’Ivoire. L’ouverture suivie de la visite des stands, a permis aux participants à ce Salon de découvrir le riche patrimoine agricole ivoirien. La participation de notre pays au Sia, devenu une référence internationale, s’inscrit dans le cadre d’une vaste offensive de communication autour du secteur agricole ivoirien sur la scène internationale.
C’est dans cette dynamique que le ministre d’Etat kobenan Kouassi Adjoumani a fait savoir à la presse que la présence d’une forêt en miniature sur le stand du groupe Sifca au pavillon du ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, est tout simplement un message : « C’est la forêt de Taï que nous avons représentée ici pour lancer un message aux Européens que nos produits que nous exportons ne sont pas issus de la déforestation. » « En Côte d’ivoire nous avons de belle forêt qui existe encore à côté de nos plantations. » précise-t-il. Cette communication fait suite à l’'interdiction par l'Ue des importations de produits issus de la déforestation. Le gouvernement ivoirien promeut une agriculture respectueuse de l’environnement.
Durant 10 jours, la Côte d’Ivoire fera la promotion de son agriculture et surtout présentera les potentialités d’investissement dans ce secteur clé de notre économie.
Cette année, la souveraineté alimentaire est au cœur de la participation de notre pays à cette édition d’où le thème de la journée ivoirienne prévue le 29 février prochain « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives ». Cette journée sera consacrée aux enjeux actuels de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans notre pays.
Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba saisiront cette occasion pour présenter aux investisseurs, d’une part, les efforts du Gouvernement ivoirien pour la souveraineté alimentaire des populations, qui est devenue une priorité pour les plus hautes autorités ivoiriennes, et d’autre part, les nombreuses opportunités qu’offre la Côte d’ivoire dans le secteur de l’agriculture axé sur le Programme national d'investissement agricole de deuxième génération (Pnia II).
Rappelons que la 60ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia) se tient du 24 février au 3 mars 2024, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris (France) autour de la problématique « L’agriculture, l’avenir de nos territoires ».
Bamba M. (Source : Sercom Meminaderpv)

 

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