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Sara2023 //AGL partenaire du développement agro- industriel // L'entreprise présente ses solutions de logistique multimodale
dimanche, 01 octobre 2023 18:03 Written by AdminAfrica Global Logistics) à travers ses filiales en Côte d’Ivoire, dont AGL Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, SITARAIL, Côte d’Ivoire Terminal et TERRA, participe à la 6ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) qui se tient du 29 septembre au 08 octobre 2023, à Abidjan.
L’événement qui rassemble plus de 6 500 professionnels représentant 30 pays, offre à l'entreprise l’opportunité de présenter ses solutions de logistique multimodale, au bénéfice des filières agricoles du continent. AGL offre en effet, une large gamme de services de transports terrestre, maritime, aérien et ferroviaire. Elle dispose d’infrastructures dédiées au traitement, au stockage et à l'exportation des produits agricoles (cacao, noix de cajou et coton).
AGL réalise chaque année la logistique de 850.000 tonnes de cacao (fèves et produits dérivés), 350.000 tonnes de coton et 200.000 tonnes de noix de cajou. Grâce à plus de 315 000 m² d’entrepôts (dont la plateforme de
logistique contractuelle Aerohub) et trois stations d'empotage à Abidjan et San Pédro, ainsi qu'à ses équipements de transport et de manutention de pointe, AGL offre des solutions logistiques adaptées aux attentes des acteurs du monde agricole en Afrique de l’Ouest.
AGL exporte la banane douce, la mangue et l’ananas en garantissant une maîtrise totale de la chaîne du froid via les terminaux portuaires Abidjan Terminal et Côte d’Ivoire Terminal qu’elle opère. Elle approvisionne aussi les marchés du pays en viande grâce à des services de logistique bovine. Par le biais de l’opérateur ferroviaire
SITARAIL, AGL assure en outre, le transport de produits agricoles tels que le sésame, le coton, le karité, ainsi que
le bétail, par voies ferroviaires, depuis le Burkina Faso.
Certifiée TAPA pour la sûreté du fret ainsi que pour le transport et la logistique, Africa Global Logistcs garantit la qualité de son circuit logistique et la sécurité de ses entrepôts ; et propose des solutions conformes aux normes internationales les plus exigeantes. Elle déploie avec le concours des acteurs financiers, des mécanismes de facilitation de l’accès aux financements pour les producteurs et exportateurs agricoles, à travers la tierce détention.
AGL met également l'accent sur l'innovation en proposant, au sein de ses entrepôts, des solutions digitales surmesure, notamment l'application SPEED, qui optimise la coordination des opérations logistiques et permet une estimation en temps réel des stocks de produits, pour faciliter le traitement et la gestion des marchandises.
AGL accompagne par ailleurs les efforts de mécanisation de l’agriculture ivoirienne, via la filiale TERRA qui assure
la logistique d’importation des machines agricoles en Côte d’Ivoire. Terminal Roulier moderne, construit en conformité avec les standards internationaux, TERRA a assuré en 2022, la manutention de plus de de 1000 machines.
« Le SARA, nous offre une opportunité unique de présenter à tous les acteurs des filières agricoles d’Afrique nos services, nos innovations, mais aussi notre expertise pour le développement des filières agricoles. Grâce aux synergies opérationnelles que nous avons su développer entre nos différentes filiales en Côte d’Ivoire, nous sommes capables d’offrir à nos clients du secteur agricole, des services de logistique multimodale (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire), afin de mieux répondre à leurs besoins », a déclaré Pierre BELLEROSE, Directeur Régional d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso).
B. M
Sara 2023// Partenariat avec le monde paysan// Nestlé Côte d’Ivoire partage les histoires derrière ses produits
dimanche, 01 octobre 2023 08:35 Written by Admin
De M’bandama Yao, producteur de cacao à Tafissou, à Soro Moumouni,producteur de café à Bonoufla, en passant par Adébayo Esther, jeune opératrice de fabrication en usine, Nestlé Côte d’Ivoire partage les histoires de communautés, de personnes, et de familles, derrière ses produits. Présente au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (Sara), du 29 septembre au 8 octobre 2023 au Parc d’Exposition d’Abidjan, l’entreprise agro-alimentaire offre sur son stand un parcours qui permet aux visiteurs de mieux apprécier sa chaîne de valeur.
Ainsi, de l’étape des matières premières jusqu’à celle des produits finis, c’est une immersion totale pour découvrir et comprendre les engagements de Nestlé en Côte d’Ivoire. Connue pour ses produits NESCAFE, MILO, NIDO, MAGGI ou encore CERELAC, Nestlé veut rappeler comment sur le chemin de la fabrication et la commercialisation de ses produits, elle s’intéresse au bien-être de ses parties prenantes et à la durabilité de l’agriculture. On parle alors de création de la valeur partagée. Pour cette édition du Sara, Nestlé partage donc ses actions de contribution à l’amélioration du secteur agricole et agro-industriel, ceci à travers ses programmes de durabilité à l’adresse des producteurs de café et cacao d’une part, et l’installation de ses usines et son centre de recherche et développement en Côte d’Ivoire d’autre part. San oublier la formation et le renforcement de compétences de spécialistes de l’agro-industrie,
Durant cette exposition, les visiteurs auront aussi et surtout un focus sur le café. En effet, grâce à l’expertise locale, Nestlé transforme le café vert ivoirien dans son usine installée en Côte d’Ivoire depuis plus de 60 ans. Nestlé, c’est l’Income Accelerator Program qui accompagne 10.000 producteurs et leurs familles en vue de l’accélération de leurs revenus. C’est le développement et la distribution de plants en collaboration avec le Centre National de Recherches Agronomiques (Cnra). C’est la contribution à la marche vers une agriculture régénératrice grâce à la sensibilisation et le support pour le compostage, le paillage, et l’agroforesterie. C’est la construction d’une cinquantaine d’écoles dans les communautés de cacaoculteurs. C’est l’ouverture d’un centre de formation qui a formé et certifié 112 jeunes à la mécatronique. C’est la formation à de meilleures pratiques agricoles. C’est le recrutement et le renforcement de compétences d’employés dans le domaine de l’agro-industrie. Ce sont autant d’initiatives qui seront partagées au Sara avant la dégustation d’une bonne tasse de café chaud. « Il est primordial pour nous d’assurer la durabilité de nos chaînes de valeur, de la matière première jusqu’au produit fini, pour continuer à offrir à nos consommateurs des produits sains et nutritifs, répondants à leurs besoins. »
Mohamad Itani, Directeur général de Nestlé Atlantic Cluster
Bamba M. 5 Sercom Nestlé)
Côte d’Ivoire/ /Campagne de commercialisation du cacao et du café 2023- 2024 // Voici les prix du kilogramme du cacao et du café
samedi, 30 septembre 2023 21:54 Written by Admin
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé ce samedi 30 septembre 2023 à la 6ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara), le prix du kilogramme du cacao fixé à 1.000 Francs cfa/kg et celui du café à 900 Fcfa pour la principale campagne 2023-2024.
Ce prix du cacao est en hausse de 100 Fcfa /kg par rapport à la campagne de commercialisation écoulée et de 150 Fcfa pour celui du café.
Le ministre d’Etat a réitéré la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, d’offrir au moins 60% du prix Caf aux producteurs. Cette mesure vise la recherche de l’équité et l’amélioration de la répartition des revenus tirés de la cacaoculture.
Kobenan Kouassi Adjoumani a salué le président de la République pour avoir a pris des mesures vigoureuses visant à préserver le bien-être social et économique des acteurs de la filière cacao. C’est vrai que le prix du kilogramme du cacao enregistre une hausse, certes mais, il faut veiller à le faire respecter dans les zones de production
Bamba M.
Agro-industrie// Edmond Coulibaly, Dg Conseil hévéa-palmier à huile // « Nous avons un déficit de 20.000 saigneurs »
samedi, 30 septembre 2023 21:50 Written by AdminEdmond Coulibaly, Directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile invite la jeunesse à s’intéresser aux métiers liés à la filière qu’il dirige des mains de maître.
Edmond Coulibaly, directeur général du Conseil Hevéa-palmier à huile, a expliqué les raisons de la création du Conseil à plusieurs acteurs de cette filière présents à l’ouverture de la 6ème édition du Salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara) le vendredi 29 septembre 2023, au Parc d’exposition d’Abidjan- Port-Bouet.
Il a exhorté à cet effet les jeunes à s’intéresser au secteur agricole et d’apporter des innovations dans le domaine de la filière qui a aujourd’hui, un déficit de 20.000 saigneurs. « L’installation du Conseil hévéa-palmier à huile est une opportunité que doit saisir la jeunesse suite à l’année 2023, décrétée année de la jeunesse. J’exhorte les jeunes à s’investir dans le secteur agricole. Car, il y’a des équipements ou outils allégés ou facilitant ce travail. Le secteur de l’hévéa a besoin d’employés y compris les structures qui demandent des personnels, mais qui ont du mal à recruter par la faute de la jeunesse qui ne se consacre audit secteur », a-t-il déploré.
Le directeur général du Conseil de l’hévéa-palmier à huile, M. Edmond Coulibaly, a rendu un vibrant hommage au président de la République, Alassane Ouattara pour sa vision, qui a permis de créer toutes ces infrastructures. A l’en croire, 10 coopératives pour le secteur palmier à huile, 14 coopératives dans la filière hévéa et 20 coopératives dans la production de savon traditionnel ont obtenu les équipements qui leur permettront de contribuer à l’évolution de l’agriculture.
Il faut noter que le Conseil hévéa- palmier à huile a été installé en novembre 2018. Sa présence au rendez-vous de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture des ressources animales est d’informer est d’informer et mettre des outils à la disposition de la population qui servent aux producteurs de la filière de prospérer et aussi de répondre aux défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée dans ce domaine.
B. M( Sercom)
Sara2023// Agro-industrie et développement durable// Le groupe SIFCA à la 6ème édition du rendez-vous agricole
samedi, 30 septembre 2023 08:07 Written by AdminLeader de l'agro-industrie, le groupe SIFCA participe depuis le 29 septembre 2023, date de son ouverture, au parc d'exposition d'Abidjan, à la 6ème édition du Salon international de l'agriculture et des ressources animales (Sara).
Pendant 10 jours, le groupe SIFCA vous fera entrer dans son univers. Un monde essentiellement agricole. Pour découvrir ses activités. Ses produits. Son trait de caractère. Ses bonnes pratiques. Mais aussi et surtout sa force.Leader de l'agro-industrie, SIFCA est un groupe PRIVÉ IVOIRIEN. Il est présent sur toute la chaîne de VALEUR. Depuis les plantations, la transformation jusqu'à la commercialisation des produits semi-finis et finis. Des produits de hautes Qualité. Notamment le caoutchouc (SAPH), l'huile de palme brute (PALMCI), l'huile raffinée (SANIA) et le sucre (SUCRIVOIRE).
Car SIFCA, c'est aussi cette dimension régionale voire internationale. Fort de plus 30 mille salariés, il est implanté dans 05 pays (Ghana, Libéria, Nigeria, France et Côte d'Ivoire) et contribue au développement de la Côte d’Ivoire. Au moment où il est de plus en plus question de "Garantir la souveraineté alimentaire " qu'est-ce qui pourrait bien justifier la présence de SIFCA à cette 6ème édition SARA ?
La réponse à cette problématique s'explique en 3 points : L'EMPLOI. SIFCA c'est plus 30 mille emplois DIRECTS. Sans compter les emplois INDIRECTS. En offrant donc du travail à tous ces salariés SIFCA (1er employeur après l'état de Côted’Ivoire) leur garantit de quoi à manger
RELATION PLANTEUR. À travers sa relation avec plus de 122 mille planteurs privés, le groupe leur assure un REVU stable. D'abord pour eux et ensuite pour leurs FAMILLES respectives.
PRODUITS DE QUALITÉ. Et enfin, à travers des PRODUITS de QUALITÉ, SIFCA répond à l'appel du gouvernement et comme en pareilles occasions, les préoccupations ne manquent jamais, SIFCA a aussi aménagé trois espaces afin d'écouter et de recueillir les CV des demandeurs d'emploi. Mais aussi de conseiller les planteurs et de présenter ses produits. Le décor ainsi planté, retrouvons-nous au pavillon institutionnel.
Bamba Mafoumgbé(Source :Sercom)
Sara 2023//Filière Hévéa- palmier huile // Patrick Achi remet des kits, d' engins mécanisés et d'intrants agricoles à une trentaine de coopératives
vendredi, 29 septembre 2023 22:19 Written by AdminAbidjan abrite depuis ce 29 Septembre 2023, la sixième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan,(Sara2023).
La cérémonie d’ouverture de cette exposition a été marquée par la remise de kits, d'engins mécanisés et d'intrants agricoles de plus de 12 milliards de Fcfa à une trentaine de coopératives et structures agricoles, notamment de la filière hévéa, de palmiers à huile et de structures de transformation de savon. Les bénéficiaires ont réceptionné leurs équipements des mains du Premier ministre Patrick Achi qui avait à ses côtés, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural et plusieurs autres membres du gouvernement.Sans oublier M. Coulibaly Edmond Dg du Conseil hevea palmier à huile.
Soulignons qu’au titre du Purga, le Projet d’urgence d’appui aux filières hévéa et palmier à huile (Puahp) a prévu à travers une phase pilote, un appui et une contractualisation avec 60 Pme ou coopératives spécialisées pour lever les contraintes liées au manque de main d’œuvre et à la pénibilité de certaines opérations auxquelles font face les producteurs des deux filières.
Aussi, pour apporter des solutions durables à la pénibilité des activités des femmes qui opèrent dans le secteur de la production artisanale du savon, le projet a prévu un soutien d’ordre technique, matériel et financier à 20 groupements exerçant dans la filière du palmier à huile. L’objectif visé est de parvenir à améliorer les conditions de vie et de travail de ces femmes.
Le processus qui a conduit à la sélection des bénéficiaires retenus tient compte des critères suivants : Être une société coopérative ou être constitué en groupement pour la production de savon, avoir une bonne capacité professionnelle et opérationnelle d’une part, et voir une bonne capacité économique et financière d’autre part. Mais aussi disposer de ressources humaines et présenter un projet durable
Un processus rigoureux a conduit à la sélection de 24 coopératives dont 10 dans la filière hévéa, sur 21 postulants, 14 dans la filière palmier à huile sur 23 postulants et 20 groupements de transformation artisanale sur 54 présélectionnés.
D’un coût global de 2 172 729 000 Fcfa, les appuis en équipements apportés à chaque structure sélectionnée se présentent de la façon suivante : 20 Tracteurs, 150 Tricycles et 100 Perches mécanisées. En plus des équipements distribués ce jour, il faut souligner qu’un montant de 7.395.749.000 Fcfa a permis la distribution de 4600 tonnes d’engrais à 12.270 bénéficiaires pour une superficie totale fertilisée de 29.589 ha de plantation de palmier à huile.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Une vue des bénéficiaires des équipements
Agriculture// Sixième édition du Sara// Le privé invité à investir dans le secteur agricole
vendredi, 29 septembre 2023 17:50 Written by AdminLa sixième du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara 2023), a ouvert ses portes ce vendredi 29 Septembre 2023, au Parc d’exposition d’Abidjan- Port Bouet. Ce en présence du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Qui n’a pas pris la parole.
En son nom, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a invité les acteurs du privé à plus investir dans le secteur agricole. Pour Patrick Achi, il est de moins en moins risqué et plus rentable dans ces temps qui viennent.
« Le Président de la République me charge d'encourager le secteur privé à investir fortement dans le secteur agricole plus que dans tout autre secteur dans les temps qui viennent car la chaîne agricole avec l'avènement des nouvelles technologies devient de moins en moins risquée et de plus en plus rentable », a déclaré Patrick Achi.
Le premier ministre rassure que, sous le leadership du président Alassane Ouattara, « le secteur agricole a connu ces dix dernières années une ascension fulgurante que ce soit dans le domaine du cacao dont nous sommes le premier producteur au monde, de l'anacarde, de l'hévéa et palmier à huile ».
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial du cacao qui a augmenté sa production qui est passée de 1,5 million de tonnes en 2011 à plus de 2 millions de tonnes en 2021, soit une hausse de près de 50%.
La performance agricole de la Côte d’Ivoire est également mesurable au niveau de la noix brute de cajou. Le pays est le premier producteur mondial avec une production qui est passée de 400 000 tonnes en 2011 à plus 2 millions de tonnes en 2021, soit une hausse de près de 150%, a expliqué le chef du gouvernement ivoirien.
Il est à préciser que cette 6e édition du Sara est coorganisée par quatre ministères, notamment le ministère de l'Agriculture et du développement rural, le ministère des Ressources animales et halieutiques, le ministère des Eaux et forêts, et celui de l'Environnement et du développement durable.
Avant lui, Kobénan Kouassi Adjoumani, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, dit merci au Chef de l’Etat, pour son grand soutien au monde rural.
M. Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi, au nom de ses collègues traduit sa reconnaissance au chef de l'État qui ne cesse d'œuvrer pour le bien-être des producteurs. Cette 6è édition du Sara qui se poursuivra jusqu’au 8 octobre prochain se déroule autour du thème, « l’agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire ? ».
Pour le ministre Adjoumani, ce thème marque un tournant important dans l’histoire du Sara dans la mesure où cette formulation est une invite à la réflexion, à la création et à une transformation endogène d’une excellente qualité.
Cette cérémonie officielle d'ouverture a été marquée par la remise de kits, d'engins mécanisés et d'intrants agricoles de plus de 12 milliards de Fcfa à une trentaine de coopératives et structures agricoles, notamment de la filière hévéa, de palmiers à huile et de structures de transformation de savon.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Agro-industrie//Transformation locale de l’anacarde// La Zone agro-industrielle de Korhogo a coûté 7, 5 milliards de Fcfa
dimanche, 24 septembre 2023 16:43 Written by Admin« Je voudrais donc féliciter et remercier les dirigeants du Conseil du coton et de l’anacarde, le président du Conseil d’administration et le Directeur général Dr Adama Coulibaly, pour l’ensemble des initiatives prises pour le développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Et grâce auxquelles nous sommes aujourd’hui deuxième fournisseur d’amandes sur le marché international », propos du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjouumani. Qui était était à Korhogo le Samedi 23 Septembre 2023. Où, au nom du Premier ministre Achi Patrick, il a procédé à l’inauguration de la zone agro-industrielle de Korhogo, (Zaiko). Le coût de cette zone agro industrielle dédiée à l’anacarde d’un coût global de 7,5 milliards de Fcfa et est aménagé sur un espace de 28,7 ha.
Aménagée par le Conseil du coton et de l’anacarde dans le cadre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (Ppca), la Zaiko est co-financée par la Banque mondiale. Cette zone agro-industrielle, est la première des trois aménagées par le projet, vient renforcer les acquis de la filière anacarde en termes d’appui à l’investissement privé dans les infrastructures de transformation a expliqué le premier responsable du conseil coton et de l'anacarde, Adama Coulibaly.
Par ailleurs, le directeur général du conseil coton et de l’anacarde a affirmé qu’elle va créer un marché local de commercialisation de l’anacarde du fait des transformateurs qui y seront installés, et des capacités stockage qu’elle offre aux acheteurs et aux coopératives de la région.
Aussi, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara pour sa vision, qui a permis de créer toutes ces infrastructures. A l’en croire, près de 8000 emplois seront créés à travers cette zone. Il a plaidé pour que la zone soit baptisée « Zone agro-industrielle Amadou Gon Coulibaly » pour son implication personnelle de son vivant dans la réalisation de ce projet.
Le représentant de la Banque mondiale, Tre Jean Phillipe, a révélé qu’en 2022, la Côte d’Ivoire a réussi à transformer près de 21% de sa production locale soit l’équivalent 224 000 tonnes et des ambitions pour 2023, c’est de transformer 28% de sa production, ce qui est au-delà des objectifs du Pnd.
Selon lui des données récentes du marché international de l’amande présage que la Côte d’Ivoire est devenue le 2ème exportateur d’amande de cajou devant l’Inde. Il a félicité le gouvernement pour la réalisation de ce projet. « Ensemble, partenaires techniques et financiers, Etat de Côte d’Ivoire, partenaires privés, nous pouvons transformer l’économie de ce pays et faire de la Côte d’Ivoire, l’acteur majeur incontournable dans l’échelle mondiale de la transformation de la noix de cajou », a fait savoir le représentant de la Banque mondiale.
Adjoumani rassure les investisseurs
Pour le ministre d’Etat Adjoumani, l’aménagement de cette zone agro-industrielle dédiée à la transformation de l’anacarde, a créé un cadre propice pour l’installation d’unités industrielles de transformation de la noix de cajou. Il a exhorté à cet effet les producteurs de saisir les opportunités et de contribuer à son rayonnement. Il a ajouté que l’installation d’une zone Agro-Industrielle est une garantie de débouchés pour les producteurs, et la garantie d’un revenu stable pour lesdits producteurs.
Aussi, il rassuré les investisseurs en ces termes : « Il nous faut rassurer les investisseurs qu’en s’installant sur cette zone industrielle, ils s’offrent la possibilité d’avoir en grande quantité la meilleure qualité du cajou ivoirien. Nous devons ainsi mettre l’accent sur la qualité de notre production par le respect strict des recommandations des encadreurs, à savoir : faire un ramassage régulier des noix, faire le séchage et le stockage à l’abri de l’humidité », a-t-il dit. Non sans remercier la Banque mondiale.
M. Adjoumani a fait également une adresse spéciale au président de la République, Alassane Ouattara, qui a décidé, conformément à ses choix stratégiques judicieux, de faire du secteur agricole en général et de l’Agro-industrie en particulier, le fer de lance de la transformation structurelle de l’économie.
Soulignons que la Zone agro-industrielle anacarde de Korhogo bénéficie d’aménagements venant en renforcement des infrastructures locales avec entre autres : une station d’épuration pouvant traiter jusqu’à 500 m³ d’eaux usées par jour, mise à la disposition de toutes les industries de la région, et permettant de pallier aux problématiques environnementales afférentes, un transformateur de 40 Méga Volt Ampère (Mva) qui vient en renforcement du réseau électrique de la ville de Korhogo.
L’anacarde est devenu le deuxième produit d’exportation agricole de la Côte d’Ivoire
L’anacarde est devenu le deuxième produit d’exportation agricole de la Côte d’Ivoire, passant de 400 000 tonnes en 2011 à plus d’un million de tonnes en 2022. Aménagée par le Conseil du coton et de l’anacarde dans le cadre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (Ppca), co-financé par la Banque mondiale, cette Zone agro-industrielle, la première des trois aménagées par le projet, vient renforcer les acquis de la filière anacarde en termes d’appui à l’investissement privé dans les infrastructures de transformation.
Ces trois zones permettront de transformer jusqu’à 150 000 tonnes de noix brutes de cajou, accroissant ainsi la capacité nationale. A noter que la cérémonie d’inauguration a aussi été l’occasion pour la pose de la première pierre des usines de deux opérateurs ayant acquis des lots industriels sur ladite zone. Il s’agit du vietnamien Long Son, plus gros opérateur de la transformation des noix brutes de cajou du Vietnam, et de l’ivoirien EGE PREST, filiale du groupe Soukpafolo.
Koné Seydou, envoyé spécial à Korhogo
Légende photo : Le ministre d’Etat ministre de l’agriculture et du développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani et des officiels à l’inauguration de la zone agro-industrielle de Korhogo
Agriculture//Organisation du Sara 2023// Deux membres du gouvernement constatent le bon avancement des travaux
samedi, 23 septembre 2023 13:02 Written by AdminLe ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et Sidi Touré, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques ont visité le vendredi 22 septembre 2023, le Parc des expositions situé sur la route de l'aéroport international Fhb d'Abidjan, qui abritera l'édition 2023 du Salon de l'agriculture et des ressources animales d'Abidjan (Sara). Rapporte le Cicg. Ils ont dit leur satisfaction quant à l'état d'avancement de l'organisation qui enregistre un taux de réalisation de 95%. « Nous sommes à ce jour à 95% de taux de réalisation au niveau de l'organisation. Pour les stands, nous sommes autour de 20%, mais tout sera achevé d'ici 3 à 4 jours », a affirmé Fabrice Sawegnon, le Pdg du groupe Voodoo, l'agence en charge de l'organisation du Sara sur les quatre dernières éditions.
Le Sara 2023 se tiendra sur une superficie de 18 ha avec 25 000 m2 occupés par des stands. 800 exposants sont attendus ainsi que plus de 300 000 visiteurs sur les 10 jours que durera le Sara. Le coût d'entrée pour les visiteurs est fixé à 1 000 Fcfa pour les adultes et 500 Fcfa pour les adolescents. L'entrée est totalement gratuite pour les enfants en dessous de l'adolescence.
« Nous sommes satisfaits du travail abattu sur le terrain. Nous sommes confiants que d'ici le 29 septembre 2023, tout sera prêt pour offrir un salon grandeur nature aux Ivoiriens et à tous les visiteurs », a dit le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani. Le ministre d'Etat a par ailleurs annoncé la présence du Président de la République, Alassane Ouattara à l'ouverture du Sara 2023.
Kobenan Kouassi Adjoumani a rappelé que le Sara n'est pas que festif. Il a un impact réel sur le développement agricole du pays, à travers la signature de conventions, les B to B, la découverte touristique, etc. « Après le Sara 2019, 135 milliards de Fcfa ont été investis dans le développement de chaînes de valeur agricole », a révélé le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.
Le commissaire général de cette exposition, André Kouassi a relevé quelques innovations pour l'édition 2023. Il s'agit entre autres de la tenue d'un panel de haut niveau avec des ministres de l'Agriculture de plusieurs pays reconnus pour leurs performances au niveau agricole, d'une journée dédiée à la Jeunesse et d'une exposition photos qui permettra de revenir sur les précédentes éditions. Le royaume des Pays-Bas est le pays invité d'honneur.
Ayoko Mensah
Consommation//Importations de denrées animales // Ahmed Cissé, président de la Cgeci : « Elles coûtent plus de 400 milliards de Fcfa par an à la Côte d’Ivoire »
vendredi, 22 septembre 2023 16:16 Written by AdminLe ministre Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, était l’invité du Forum de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) dénommé (FOCUS Pnd) qui s’est tenu le jeudi 21 septembre 2023. Cette initiative est destinée à présenter aux entreprises les principaux projets de l’Etat ivoirien aux fins de susciter leurs intérêts à investir dans lesdits projets.
A l’occasion, Ahmed Cissé, le président de la Cgeci a révélé l’importance des ressources halieutiques et animales dans l’économie ivoirienne. « La tribune du patronat destinée aux échanges entre les membres du gouvernement et le secteur privé, sur les projets et programmes inscrits dans le Plan national de développement 2021-2025 »
Aussi, il a insisté sur l’importance de l’appui du secteur privé à aider l’Etat dans sa dépendance de l’extérieur. Car selon le président de la Cgeci « Les importations de denrées animales coûtent à la Côte d'Ivoire plus de 400 milliards de Fcfa par an. Il est temps d’inverser la tendance.
Plus largement, le pays a dépensé 1.000 milliards de Fcfa pour importer des denrées alimentaires en 2021, malgré ses sols fertiles, ce qui équivaut à 10% de son budget national. Pour inverser cette tendance, le Plan national de développement 2021-2025 a prévu d’ouvrir plusieurs chantiers dans ce département ministériel. Le secteur privé ivoirien peut contribuer fortement à relever substantiellement la part des ressources animales et halieutiques dans notre Pib et accélérant ainsi la transformation structurelle de notre Economie » a-t-il recommandé.
Pour sa part, le ministre Sidi Touré, axé son intervention sur 5 points. Qui sont entre sont entre autres les potentialités du secteur, la politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), les mesures et instruments d’aide à l’investissement privé, et les poches d’investissements du secteur.
Il a, d’entrée, reconnu que le secteur des ressources animales et halieutiques « est sous-exploité et constitue une réelle opportunité d’investissements, surtout face aux déficits de couverture des besoins par la production nationale.
En effet, la production nationale ne couvre que : 44% des besoins en viande (Bovins, ovins, caprins et volaille…), 19,1% des besoins en lait ; 16% des besoins en produits halieutiques. » Pour relever le défi, le gouvernement a mis en place une politique qui couvre la période 2021-2025.
D’un coût global évalué à mille quarante-neuf milliards quatre cent quarante-deux millions six cent quarante-trois mille six cent quatre-vingts (1 049 442 643 680) de Fcfa, la politique nationale en la matière (PONADEPA) nécessite d’importants financements pour l’atteinte des objectifs visés. La contribution du secteur privé est estimée à 629 665 586 208 F cfa soit 60%.
« Malgré l’important potentiel dont elle dispose, la Côte d’Ivoire reste tributaire des importations massives de denrées animales et d’origine animale. Ainsi pour pallier cette problématique, plusieurs investissements doivent être réalisées notamment par le secteur privé » a affirmé le ministre Sidi Touré.
B.Mafoumgbé( Source : PJK)
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Agriculture//Fin du Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023// Des recommandations fortes à l’issue des travaux de Dar es Salaam, (Tanzanie)
lundi, 18 septembre 2023 16:16 Written by AdminLe Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023 s'achève sur des appels à l'intensification des solutions existantes pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
Plus de 5400 délégués, 5 chefs d'État, 30 ministres de 90 pays ont participé au Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023.En outre, il ressort des travaux que solutions clés existent et doivent être développées pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires sur le continent. La collaboration reste la clé du progrès pour une Afrique sûre sur le plan alimentaire.
Le Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023 s'est officiellement achevé aujourd'hui sur des appels à amplifier les solutions existantes pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires.
Le 13e Forum annuel a permis de réfléchir à l'action coordonnée à grande échelle des principaux experts, responsables politiques et innovateurs du continent, afin d'explorer les dernières avancées et les meilleures pratiques en matière d'agriculture et de transformation des systèmes alimentaires. Les intervenants du forum ont appelé à une réflexion audacieuse afin d'accélérer les actions visant à traduire les voies et les engagements des systèmes alimentaires en stratégies réalisables, en particulier pour faire face au changement climatique. Pendant les quatre jours du Forum, diverses institutions se sont engagées à accélérer les investissements en faveur des jeunes et des femmes et à construire un avenir meilleur.
Hon Hussein Mohamed Bashe, ministre tanzanien de l'agriculture, a déclaré que son gouvernement s'engageait à placer les jeunes et les femmes au centre de la transformation des systèmes alimentaires. Il a reconnu le rôle du secteur privé et a appelé à des investissements équitables.
« Les petits exploitants agricoles d'Afrique n'ont pas besoin de votre aide, ils ont besoin de leur part équitable d'investissement dans le financement mondial », a-t-il déclaré.
M. Amath Pathe, directeur général du Forum africain sur les systèmes alimentaires, a remercié S.E. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie, pour l'hospitalité remarquable de son gouvernement. « Il s'agit du plus grand nombre de délégués que le Forum africain sur les systèmes alimentaires ait accueilli jusqu'à présent », a-t-il déclaré. Il a souligné le rôle essentiel des actions menées au niveau national pour rajeunir les systèmes alimentaires.
Les discussions qui ont eu lieu lors du Forum ont montré que la collaboration reste le moteur du progrès. Elles ont confirmé que les partenariats entre les gouvernements, les entreprises, la société civile, les organisations d'agriculteurs et les institutions de recherche façonneront un avenir où des systèmes alimentaires durables et prospères seront à l'origine des progrès de l'Afrique.
Le Forum sur les systèmes alimentaires en Afrique est le premier forum mondial sur l'agriculture et les systèmes alimentaLe Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023 s'achève sur des appels à l'intensification des solutions existantes pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires
Plus de 5400 délégués, 5 chefs d'État, 30 ministres de 90 pays ont participé au Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023.En outre, il ressort des travaux que solutions clés existent et doivent être développées pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires sur le continent. La collaboration reste la clé du progrès pour une Afrique sûre sur le plan alimentaire.
Le Forum africain sur les systèmes alimentaires 2023 s'est officiellement achevé aujourd'hui sur des appels à amplifier les solutions existantes pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires.
Le 13e Forum annuel a permis de réfléchir à l'action coordonnée à grande échelle des principaux experts, responsables politiques et innovateurs du continent, afin d'explorer les dernières avancées et les meilleures pratiques en matière d'agriculture et de transformation des systèmes alimentaires. Les intervenants du forum ont appelé à une réflexion audacieuse afin d'accélérer les actions visant à traduire les voies et les engagements des systèmes alimentaires en stratégies réalisables, en particulier pour faire face au changement climatique. Pendant les quatre jours du Forum, diverses institutions se sont engagées à accélérer les investissements en faveur des jeunes et des femmes et à construire un avenir meilleur.
Hon Hussein Mohamed Bashe, ministre tanzanien de l'agriculture, a déclaré que son gouvernement s'engageait à placer les jeunes et les femmes au centre de la transformation des systèmes alimentaires. Il a reconnu le rôle du secteur privé et a appelé à des investissements équitables.
« Les petits exploitants agricoles d'Afrique n'ont pas besoin de votre aide, ils ont besoin de leur part équitable d'investissement dans le financement mondial », a-t-il déclaré.
M. Amath Pathe, directeur général du Forum africain sur les systèmes alimentaires, a remercié S.E. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie, pour l'hospitalité remarquable de son gouvernement. « Il s'agit du plus grand nombre de délégués que le Forum africain sur les systèmes alimentaires ait accueilli jusqu'à présent », a-t-il déclaré. Il a souligné le rôle essentiel des actions menées au niveau national pour rajeunir les systèmes alimentaires.
Les discussions qui ont eu lieu lors du Forum ont montré que la collaboration reste le moteur du progrès. Elles ont confirmé que les partenariats entre les gouvernements, les entreprises, la société civile, les organisations d'agriculteurs et les institutions de recherche façonneront un avenir où des systèmes alimentaires durables et prospères seront à l'origine des progrès de l'Afrique.
Le Forum sur les systèmes alimentaires en Afrique est le premier forum mondial sur l'agriculture et les systèmes alimentaires en Afrique. Il réunit les parties prenantes afin qu'elles prennent des mesures pratiques et partagent les enseignements qui permettront aux systèmes alimentaires africains d'aller de l'avant.
Bamba Mafoumgbé(Source : K.Ali )
Nb : Lisez le communiqué intégral du sommet ici.
Pour plus de détails et pour tout renseignement, veuillez contacter :
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Pour obtenir des informations détaillées sur l'ordre du jour et les intervenants, veuillez consulter le site suivant:
https://agrf.org/summit/2023
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Bamba Mafoumgbé(Source : K.Ali )
Nb : Lisez le communiqué intégral du sommet ici.
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Cacaoculture// Exportation du cacao ivoirien vers le marché européen// Une mission à Bruxelles pour faciliter les choses
samedi, 16 septembre 2023 11:17 Written by AdminUne délégation ivoirienne conduite par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café-Cacao, s'est rendue à Bruxelles (Belgique) du 11 au 15 septembre 2023 en vue d'engager un plaidoyer pour faciliter les exportations du café et du cacao ivoirien vers le marché de l'Union européenne.
L'information a été rapportée dans un communiqué transmis le vendredi 15 septembre 2023 à la presse.
Selon le communiqué, cette mission intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement européen sur la déforestation et la directive sur le devoir de vigilance des entreprises.
« L’objectif est de faciliter les exportations du cacao et du café ivoirien vers le marché de l’Union européenne », explique la note.
Par ailleurs, le communiqué souligne que cette mission a permis d’avoir des « échanges fructueux de très haut niveau » avec les principaux responsables de l’Union européenne.
Pour la délégation ivoirienne, précise le document, il s’agissait de présenter les efforts de la filière café-cacao dans le domaine de la durabilité, initiés depuis 2018.Notamment, les progrès enregistrés en matière de traçabilité, de mise en œuvre de la Norme africaine ARS 1000 pour le cacao durable et de protection de la forêt.
« Cette mission a aussi permis à la Côte d’Ivoire et à l’Union européenne de se rendre compte de la synergie de vue et d’action qui les lie et de rassurer les producteurs et les consommateurs sur la volonté commune de tout mettre en œuvre afin de faire de la durabilité le socle d’une filière café-cacao plus responsable et plus équitable », a-t-on appris également.
Au terme de cette mission, a conclu le communiqué, les parties ont convenu de poursuivre les échanges à travers la représentation diplomatique de la Côte d’Ivoire en Belgique et les contacts initiés au cours de ces rencontres, afin de faciliter les exportations des produits café et cacao sur le marché de l’Union Européenne. La délégation ivoirienne à cette mission, était composée Conseil du Café-Cacao (Régulateur), de la Primature, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, du ministère des Eaux et Forêts et de certains industriels du cacao.
Bamba M.
Cacaoculture// Exportation du cacao ivoirien vers le marché européen// Une mission à Bruxelles pour faciliter les choses
samedi, 16 septembre 2023 11:17 Written by AdminUne délégation ivoirienne conduite par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café-Cacao, s'est rendue à Bruxelles (Belgique) du 11 au 15 septembre 2023 en vue d'engager un plaidoyer pour faciliter les exportations du café et du cacao ivoirien vers le marché de l'Union européenne.
L'information a été rapportée dans un communiqué transmis le vendredi 15 septembre 2023 à la presse.
Selon le communiqué, cette mission intervient dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement européen sur la déforestation et la directive sur le devoir de vigilance des entreprises.
« L’objectif est de faciliter les exportations du cacao et du café ivoirien vers le marché de l’Union européenne », explique la note.
Par ailleurs, le communiqué souligne que cette mission a permis d’avoir des « échanges fructueux de très haut niveau » avec les principaux responsables de l’Union européenne.
Pour la délégation ivoirienne, précise le document, il s’agissait de présenter les efforts de la filière café-cacao dans le domaine de la durabilité, initiés depuis 2018.Notamment, les progrès enregistrés en matière de traçabilité, de mise en œuvre de la Norme africaine ARS 1000 pour le cacao durable et de protection de la forêt.
« Cette mission a aussi permis à la Côte d’Ivoire et à l’Union européenne de se rendre compte de la synergie de vue et d’action qui les lie et de rassurer les producteurs et les consommateurs sur la volonté commune de tout mettre en œuvre afin de faire de la durabilité le socle d’une filière café-cacao plus responsable et plus équitable », a-t-on appris également.
Au terme de cette mission, a conclu le communiqué, les parties ont convenu de poursuivre les échanges à travers la représentation diplomatique de la Côte d’Ivoire en Belgique et les contacts initiés au cours de ces rencontres, afin de faciliter les exportations des produits café et cacao sur le marché de l’Union Européenne. La délégation ivoirienne à cette mission, était composée Conseil du Café-Cacao (Régulateur), de la Primature, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, du ministère des Eaux et Forêts et de certains industriels du cacao.
Bamba M.
Sécurité alimentaire //Importance des Investissements dans l'agriculture africaine, Sem LIONEL ZINSOU, économiste// : « Il faut réduire les pertes, attirer les capitaux et gérer les risques »
samedi, 09 septembre 2023 16:43 Written by AdminS.E.M. LIONEL ZINSOU, économiste et ancien premier ministre de la République du Bénin et membre du conseil d'administration de l'AGRA
Beaucoup de personnes ignorent un fait essentiel : l'agriculture est une entreprise qui demande beaucoup de capital avec l'énergie.
Cela se complique davantage par le fait que l'agriculture, étant fortement tributaire de l'énergie, accroît encore la demande en capitaux.
S.E.M. LIONEL ZINSOU, économiste et ancien premier ministre de la République du Bénin a souligné qu'en réalité, si l'on souhaite résoudre un problème majeur en Afrique, à savoir les pertes de récoltes, il est impératif de mettre en place des solutions de stockage. Même lorsque nous produisons des denrées sèches telles que les céréales, il est essentiel d'investir dans des silos. Cependant, pour que ces silos soient efficaces, ils doivent être alimentés en électricité, car sinon, ils ne remplissent pas leur rôle et peuvent même présenter des risques d'explosion. En somme, l'agriculture exige un double investissement, tant en amont pour la production que dans les infrastructures nécessaires à son optimisation.
"En ce qui concerne la conservation des produits frais, il est nécessaire de mettre en place une chaîne du froid afin de garantir leur qualité jusqu'aux consommateurs. Bien que ces investissements puissent réduire considérablement les pertes, il est important de noter que cela nécessite un financement substantiel", dit-il.
"En fait, une chose que les gens ignorent, c'est que l'agriculture et toute la chaîne demandent plus de capital que l'industrie de transformation. Cela signifie que nous manquons surtout en Afrique de capitaux permanents, de capitaux à long terme. On ne peut pas se contenter de crédit et de dette pour développer l'agriculture. Il faut pouvoir d’investir dans la durée", a-t-il affirmé.
"En parlant de capitaux, c'est vrai pour les cultures annuelles comme le maïs et le manioc, mais cela s'applique encore plus fortement à l'agroforesterie. Si vous voulez cultiver des arbres comme le palmier à huile ou des arbres fruitiers, vous avez souvent besoin de 5 à 7 ans pour atteindre un chiffre d'affaires significatif, le temps que vos plantations atteignent la maturité. Donc, il faut encore plus de temps et de capitaux pour ces types d'agriculture. C'est une idée fausse que la petite agriculture, populaire, familiale et traditionnelle n'a pas besoin de capitaux, car c'est en réalité celle qui en a le plus besoin", a-t-il ajouté.
"On confond souvent la petite agriculture des fermiers familiaux qui travaillent sur de petites parcelles avec le fait qu'ils n'ont pas besoin de capitaux, alors qu'en réalité, ce sont eux qui ont le plus besoin de capital. Il est essentiel de mettre en place toute une organisation financière pour soutenir les petites exploitations. Nous avons besoin de microfinance à long terme, pas seulement sur 6 mois, mais sur 3 à 5 ans, et pour les exploitations plus grandes, nous avons besoin de capitaux plus importants. C'est un aspect fondamental qui a souvent été négligé."
L’ancien premier ministre béninois participe au Forum africain sur les systèmes alimentaires (AGRF) 2023 qui se tient au Centre international des conférences Julius Nyerere à Dar es Salaam, en Tanzanie.
"Et maintenant, on voit bien qu'AGRA est vraiment très axé sur le financement et la capacité de commercialiser les produits. Cela demande non seulement du fonds de roulement, mais aussi du capital de travail. Il faut financer l'investissement, mais il faut aussi financer les besoins en fonds de roulement si l'on veut développer une agriculture qui ne se limite pas à l'autoconsommation, mais qui est capable de commercialiser ses produits." a-t-il déclaré.
"Si l'on veut nourrir l'Afrique, et même exporter à partir de l'Afrique pour nourrir une partie du monde - car les deux seront nécessaires - alors nous devons réduire massivement les pertes. Il y a un paradoxe : en Afrique, nous ne perdons jamais une partie de la production agricole que nous gaspillons au niveau du consommateur. Cela, c'est pour les pays riches. Les pays riches jettent une partie de ce qu'ils consomment. Ils ne sont pas économiques en réalité."
"En revanche, les pertes ont lieu au bord du champ, au moment où l'on ne sait pas protéger la récolte. Cela compromet la sécurité alimentaire et entrave le financement de toute la chaîne agricole. La première étape pour financer efficacement cette chaîne est de réduire les pertes, qui peuvent atteindre 30 à 40 pour cent, que ce soit sur du cacao, du manioc, ou d'autres cultures, au bord du champ. Lorsque l'on parvient à réduire ces pertes de 30 à 40 pour cent, une réalité quotidienne, à 20 à 10, voire proche de zéro, cela crée un surplus financier qui permet de financer le développement. De plus, cela met à disposition des populations des produits moins chers, plus abondants et disponibles. Ainsi, la réduction des pertes est fondamentale, et il est essentiel d'attirer les investissements pour optimiser ce processus."
Et pour introduire le rôle crucial de la conservation des produits dans ce processus, l’économiste Lionel Zinsou a souligné : "Et c'est là que la chaîne de froid est importante, ainsi que la logistique rapide. Tout ce qui se passe après la récolte est absolument fondamental, et tout cela doit être financé. L'économie coloniale n'a jamais investi dans ce domaine. Elle se contentait de collecter des produits dans une économie de traite, où il fallait collecter rapidement à des prix les plus bas, au lieu de stocker et de vendre tout au long de l'année. L'objectif était de vendre rapidement les produits aux agriculteurs pour réaliser des bénéfices. C'est ce modèle qui a complètement évolué. Cinquante à soixante ans après les indépendances, nous commençons enfin à prendre conscience que les capitaux doivent être investis dans ce secteur essentiel."
"La réduction des pertes a toujours été un élément clé de l'histoire économique, que ce soit lors de la transition des économies planifiées en Europe de l'Est, dans l'évolution de l'économie chinoise ou ailleurs. Cela a toujours impliqué d'attirer des capitaux pour atteindre cet objectif essentiel."
"Le risque n'est pas spécifique à l'agriculture, elle a ses propres risques, l'industrie a ses risques, des activités de service sont également conjecturalement volatiles, cela n'a rien de spécifique à l'agriculture. Il y a deux façons de faire face aux risques, et l'une d'entre elles est l'assurance. Nous sommes sur le continent où la pénétration de l'assurance est la plus faible. Il est important de noter qu'aucune agriculture prospère dans le monde n'est dépourvue d'assurance. Les assurances-récoltes, par exemple, sont un domaine rentable, et ce n'est en aucun cas une prise de risque excessive. Nous disposons de toutes les technologies nécessaires pour les mettre en œuvre, mais malheureusement, la pénétration de l'assurance reste faible."
"Quand on évoque le risque, parlons également de l'assurance du risque. L'assurance est une industrie à part entière qui fonctionne très bien. Une autre approche consiste à ce que les gouvernements réduisent les risques associés aux investissements."
"En ce qui concerne mon pays, le Bénin, nous avons mis en place une nouvelle politique qui commence à porter ses fruits. Nous offrons aux investisseurs une garantie selon laquelle ils ne subiront pas de pertes en investissant. Les gouvernements peuvent ainsi assumer une part du risque. Par exemple, actuellement, je collabore avec le gouvernement béninois en proposant aux investisseurs une garantie : si, au bout de cinq ans, vous n'atteignez pas vos objectifs, nous rachèterons votre capital ; Cela permet de minimiser les pertes et d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs », dit-il.
Quand on parle de risques, il faut les traiter. Il n'y a aucune raison d'avoir une phobie du risque. Par exemple, le secteur du transport maritime a généré d'énormes bénéfices après la pandémie de COVID-19 en 2021. Cependant, les prix se sont effondrés lorsque l'économie est revenue à la normale et qu'une surcapacité logistique est survenue. Ce risque est bien plus significatif que le risque lié à la fluctuation des prix du cacao ou du blé. Cette approche n'est pas spécifique à l'agriculture, elle existe partout dans le monde développé, et il n'y a aucune raison de ne pas l'adopter.
Ayoko Mensah(Infos: k. Ali à Dar – Es- Salam)