Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 27 juillet 2024
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Agriculture

Agriculture (182)

Agriculture//Campagne cotonnière 2024-2025// Le ministre d'Etat Adjoumani présente les efforts du gouvernement ivoirien

vendredi, 26 juillet 2024 09:09 Written by

Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani était face à la presse le Jeudi 25 Juillet 2024. C’était à l’occasion de la conférence de presse qui a eu lieu à la Caistab à Abidjan-Plateau, pour faire le bilan de la campagne cotonnière 2023/ 2024 et présenter les perspectives 2024/2025. Le ministre d’Etat Adjoumani avait à ces côtés M. Berté Mamadou Dg par intérim du Conseil du Coton et anacarde et les industriels du coton entre autres. « Pour maintenir la tendance au retour des producteurs à la culture du coton, le gouvernement a décidé de maintenir les prix d’achat du coton graine au niveau de la campagne précédente, par l’octroi d’un complément de prix de 10 Fcfa/kg sur le prix professionnel convenu par la filière. Ce qui implique une subvention complémentaire de 3,67 milliards Fcfa. Ainsi, les prix d’achat du coton graine, sont fixés comme suit : 310 Fcfa/kg, le coton graine de 1er choix et 285 Fcfa/kg le coton graine de 2ème choix. », a indiqué le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani.
Aussi, il a également confié également que prenant en compte le contexte de reprise post jassides et les niveaux toujours élevés des prix des intrants, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention de 8,269 milliards Fcfa pour amortir les prix intrants. Cet effort du gouvernement correspond à un appui de 44 Fcfa/kg de NPK, de 23 Fcfa/kg d’Urée et 10 000 Fcfa/ha pour les 7 passages d’insecticides. Ainsi, les prix de cession des intrants coton aux producteurs par les sociétés cotonnières, sont fixés à NPK : 362 Fcfa/kg, soit 18 100 Fcfa le sac de 50 kg ; Urée : 341 Fcfa/kg, soit 17 050 Fcfa le sac de 50 kg et Insecticides : 35 000 Fcfa/ha pour les 7 passages de tout le cycle cultural.
Au total, l’appui financier du gouvernement au titre de la campagne 2024-2025 est de 11,939 milliards Fcfa sous la forme d’un complément de prix d’achat du coton graine et d’un soutien du prix de cession des intrants (engrais et insecticides) aux producteurs.
S’agissant du bilan de la campagne 2023-2024, il convient de retenir de l’exposé, des résultats encourageants. Les paramètres de cette campagne, bien que légèrement en dessous des objectifs initiaux, sont au-dessus de la campagne précédente. La production de coton graine est passée de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à 47%. Le rendement moyen a enregistré également une hausse passant de 574 kg/ha la campagne dernière à 886 kg/ha en 2023-2024. Cette hausse de la production et du rendement traduit la résilience de la filière coton et la reprise de la dynamique positive de la production, qui en 2022-2023 a été durement affectée par les jassides qui ont décimé des parcelles entières et obligé certains producteurs à abandonner leurs parcelles. Les revenus bruts des producteurs sont de 105,397 milliards Fcfa, en 2023-2024 contre 72,804 milliards Fcfa en 2022-2023, soit une augmentation de 45% du fait de la reprise de la production. En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2024-2025, les projections tablent sur une production de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production connaitrait une hausse d’environ 6% par rapport à la réalisation de la campagne 2023-2024.
B. M

Coton et anacarde//Après la nomination du nouveau Dg par intérim à la tête du Cca //Le Ministre D’Etat Adjoumani rassure le personnel

mercredi, 24 juillet 2024 17:36 Written by


Le mercredi 24 juillet 2024, M. Kobénan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions Vivrières a reçu en audience au 23ème étage de l’immeuble CAISTAB, le nouveau Directeur général par intérim, Mamadou BERTE et le personnel du Conseil du Coton et de l’Anacarde, représenté par les directeurs et chefs de Service.
Il s'est agi pour le Ministre d’Etat de prodiguer de précieux conseils au nouveau Dg par intérim et à ses proches collaborateurs. Il a aussi rassuré l'ensemble des agents sur la continuité du service avant de les engager au dévouement, à la rigueur et à la loyauté pour aider le Dg par intérim à maintenir le cap du développement des filières coton et anacarde.
Le Directeur général par intérim et ses collaborateurs ont tenu à remercier le Ministre d’Etat pour sa démarche, source de motivation et à le rassurer sur leur parfaite disposition à poursuivre la mise en œuvre de la politique de développement des filières coton et anacarde instruite par le Président de la République, Sem Alassane OUATTARA.
A noter que le Ministre d’Etat était assisté, pour l'occasion, de Alain Hyacinthe Blidia OUATTARA, Président du conseil d'administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde et de le Directeur de Cabinet Adjoint, Kouamé FRY.
Bamba M.(Source : sercom)

Interview-Aquaculture//Sawadogo Maurice(Pca Interaqua) aux jeunes// « Ne vous lancez pas dans l’aquaculture sans la moindre formation »

mardi, 23 juillet 2024 16:04 Written by

La filière aquacole ivoirienne est en plein essor. M. Maurice Sawadogo, le président du Conseil d’administration de l’Interprofession aquacole, dans cette interview présente les atouts, opportunités et défis à relever par les acteurs
Pouvez-vous nous dire c’est quoi l’aquaculture et présenter l’Interaqua dont vous êtes le président du Conseil d’administration ?
L’aquaculture est le terme générique qui désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. L'aquaculture se pratique dans des rivières ou dans des étangs, en bord de mer. Maintenant pour revenir à l’Interaqua, c’est l’interprofession aquacole au niveau de l’aquaculture nationale en Côte d’Ivoire. En un mot c’est l’organisation interprofessionnelle aquacole qui compte à ce jour au moins deux mille membres avec trois collèges : celui des producteurs, celui des agroindustriel et celui des commerçants. Votre fidèle serviteur, le président du Conseil d’administration est membre du collège des producteurs dont je suis le président et qui fait au moins 60% du collège.
Comment se porte la filière aquacole ivoirienne ?
Avant de répondre à votre question il est bon de préciser que notre interprofession se porte bien. Les différents collèges collaborent et nous avons quelque chose qui nous lie : c’est un contrat qui nous engage avec les commerçants viennent prendre nos produits. Nous sommes structurées en coopératives de base et quatre coopératives avec 13 associations que nous sommes en train de formaliser pour qu’elles deviennent des sociétés coopératives, parce que ça rapporte régulièrement de l’argent. Précisons que les associations qui sont régies par la loi 1960, ne doivent pas faire des bénéfices.
C’est parce que ça rapporte de l’argent que vous avez abandonné la filière café et cacao pour venir vous investir dans l’aquaculture ?
Cela s’inscrit dans un processus de diversification des sources de revenus du producteur. Abengourou c’était la boucle du cacao. Cette boucle s’est déplacée vers l’ouest et le sud-ouest. Cette spéculation c’est-à-dire le cacao ne nous donne à manger que sur deux mois et demi sur 12. Il faut trouver d’autres alternatives dont l’aquaculture qui réparer beaucoup de choses dans cette partie de la Côte d’Ivoire que de laisser les producteurs de café et cacao sont dans une pauvreté extrême. Donc au niveau d’Abengourou, de Bongouanou et de Mbatto, vous allez voir que les gens sont en train de se convertir en pisciculteurs et éleveurs d’alevins. Dans les zones indiquées plus haut, les jeunes gens sont en train de s’investir dans cette filière.
Quelle est à ce jour, la production annuelle de la filière aquacole ivoirienne ?
Nous sommes autour de 10500tonnes annuellement alors que nous importons nous importons autour de 700 mille tonnes de poissons. Il y a donc de la marge. Nous sommes encore loin de la réalité alors que nous avons tout ce qu’il faut pour faire de l’Aquaculture et produire en abondance. Une bonne pluviométrie, une température normale et la main-d’œuvre valide.
La mise en place d’un étang aquacole devrait certainement coûter cher ?
Pas vraiment ! Avant notre arrivée à la tête de l’interprofession, il n’y avait trop d’ordre et tout ce qui est désordre n’est pas rentable et n’attire pas les opérateurs économiques et les investisseurs. Mais depuis un an sous l’impulsion du ministre Sidi Touré, la volonté politique affichée du Président Ouattara et avec le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire, nous sommes organisés. D’ici deux à trois ans, vous verrez les résultats. Nous sommes alignés sur le plan stratégique que le gouvernement a mis en place qui vise les 150 mille tonnes à l’horizon 2026. Nous producteurs nous visons 100 mille tonnes. En 2010, le Ghana par exemple était à dix mille tonnes mais ce pays est passé à 81 mille tonnes. Nous sommes des pays voisins avec les mêmes conditions climatiques. Nous sommes en train de copier tout ce qui est bon chez ce pays frère, afin que nous puissions transposer ses bonnes pratiques en Côte d’Ivoire, à l’effet d’atteindre nos objectifs fixés en matière de production de Tilapia et de Silure. Sans oublier d’autres poissons qu’on peut importer d’Asie.
Y a-t-il de la place pour les jeunes dans le secteur de l’Aquaculture ?
Oui. Nous recevons constamment des appels des jeunes et surtout des étudiants qui voudraient s’installer notamment dans la zone de Tiassalé. Où ils ne sont pas obligés de faire des étangs. Ils peuvent faire Le hors sol et au bout de trois à quatre mois vous avez de l’argent. Par contre les autres spéculations appelées des cultures pérennes plusieurs années pour avoir quelques choses. Dans l’aquaculture une fois qu’on termine la mise en place des installations, au bout de trois à quatre mois, vous avez de l’argent. L’Etat est en train de les accompagner à travers le projet Pdc2v dont un volet est destiné au développement de l’Aquaculture.
Quelle région du pays peut-on considérer comme des bassins de développement de l’Aquaculture ?
On peut faire de l’Aquaculture partout en Côte d’Ivoire. Mais nous avons ciblé huit régions à partir desquelles l’Aquaculture va gagner toute la Côte d’Ivoire. Nous avons : Abengourou, Aboisso, Daloa, Gagnoa. Sans oublier le périmètre autour d’Abidjan et Agboville. Nous avons également Soubré, la région du Grands centre, le Bélier et Bouaké.
Qu’attendez-vous concrètement de l’Etat, pour
Nous attendions la volonté politique. Elle est là et de laisser les bailleurs nous rencontrer. Ces derniers viennent dans nos locaux pour évaluer nos besoins pour développer la filière. C’est une très bonne chose et sont des milliards d’investissements qui arrivent, il faut pourvoir capter le maximum. C’est à nous, les acteurs de transformer ces intentions en du concret et redynamiser notre filière, dans l’union et la discipline. Nous voudrons profiter ici de vos colonnes pour saluer la discipline qui prévaux dans notre interprofession. Nous n’allons pas créer mille coopératives, mais nous allons nous appuyer sur certaines coopératives auxquelles nous allons apporter tout ce qui est développement et renforcement de capacité, études spéciales pour géolocaliser toutes fermes. A l’effet de développer nos activités. Nous sommes en discussion avec l’Etat, pour qu’il puisse réduire les taxes sur nos intrants qui sont importés. La porte nous a été ouverte, nous sommes en discussions et elles vont aboutir d’ici deux à trois mois.
Quels sont vos rapports avec les centres de recherches en Côte d’Ivoire ?
Nous avons de très bonnes relations. Nous envisageons signer un protocole d’accord pour le développement de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire. Nous voulons parler des centres de recherches, les universités et autres. Nous en tant qu’acteurs nous réfléchissons et mettons à la disposition des chercheurs, pour développer et donner aux structures pour traduire ça en réalité concrète sur le terrain. Vous allez voir les résultats d’ici trois à quatre ans.Pour terminer, nous demandons aux jeunes de ne pas se lancer dans l’aquaculture sans se faire former. Aux femmes, il y a la vente de poissons en ligne et la vente de poissons physiques. Le gouvernement a initié la fermeture biologique dans nos eaux. Nous avons été sollicités. Nous allons approvisionner comme il se doit et le marché et il n’y aura pas de pénurie de poissons. C’est nous producteurs qui fixons les prix à travers l’interprofession. Nous n’avons pas besoin d’aller à la bourse de Londres ou de New york pour trouver un prix. Nous invitons les jeunes, les femmes, bref ; tout le monde à venir investir dans le secteur, parce que c’est une activité rentable.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Maurice Sawadogo, Pca de Interaqua: « C’est nous producteurs qui fixons les prix à travers l’interprofession »

Agriculture//Conseil du coton et de l’anacarde// Qui est le nouveau Dg par intérim BERTE Mamadou

lundi, 22 juillet 2024 17:04 Written by

Directeur général par intérim du Conseil du Coton et de l’Anacarde
Nationalité : Ivoirienne
Monsieur Mamadou BERTE, Directeur Général par intérim du Conseil du Coton et de l’Anacarde, est né le 02 mars 1973 à Korhogo en Côte d’Ivoire. Il est marié et père de six (6) enfants.
Après un cursus universitaire couronné par un diplôme d'Ingénieur des Techniques Commerciales avec une spécialisation en Marketing et
Management, un Brevet de Technicien Supérieur en Communication et Actions Publicitaires, Monsieur Mamadou BERTE a renforcé ses compétences et ses capacités en matière de gestion de la stratégie et du marketing. Il s’est surtout performé ces dernières années dans la nouvelle gouvernance avec un certificat obtenu à l’INSEAD à Fontainebleau, en France. M. BERTE est actuellement auditeur de la troisième promotion au certificat des administrateurs de l’UEMOA au titre de l’année 2024
Le nouveau Directeur Général par Intérim du Conseil du Coton et de l’Anacarde totalise 25 années d'expérience professionnelle dans des secteurs diversifiés, dont 17 ans consacrés au secteur agroalimentaire, où il acquiert une solide expertise dans la régulation et le développement des filières coton et anacarde.
Monsieur Mamadou BERTE a exercé de nombreuses fonctions aussi importantes que stratégiques dans plusieurs entreprises du secteur privé en Côte d'Ivoire, avant de mettre son expertise au service du secteur public à partir de 2013.
Ainsi, il rejoint l'Autorité de Régulation du Coton et Anacarde (ARECA), qui deviendra, dans la même année, le Conseil du Coton et de l’Anacarde où il exerce comme responsable de la filière anacarde.
En 2014, il est nommé par décret au poste de Directeur Général Adjoint du Conseil du Coton et de l'Anacarde avec des responsabilités plus étendues.
Depuis le 10 juillet 2024, il est le nouveau Directeur Général par Intérim du Conseil du Coton et de l'Anacarde, une maison qu’il connait parfaitement en ce qui concerne les axes stratégiques, les enjeux du secteur et les défis à relever, pour avoir aidé, de longues années durant, au développement de la structure, depuis la réforme des filières coton-anacarde en 2013.
Monsieur Mamadou BERTE se distingue par ses compétences techniques et managériales solides en négociation commerciale et marketing. Son leadership naturel et sa capacité à s'intégrer aisément dans de nouveaux environnements de travail font de lui un gestionnaire efficace et un manager averti.
Sa passion pour les projets structurants, l’excellence professionnelle et son dévouement pour le développement socio-économique de son pays, constituent ses meilleurs atouts.
En octobre 2023, il obtient une distinction Nationale en qualité d’officier national dans l'Ordre du Mérite Agricole, une récompense méritée pour ses efforts soutenus et constants pour le progrès de l'agriculture en Côte d’Ivoire.

 SOURCE/ COMMUNICATION CCA

Zone rurale//Pour la transformation du foncier rural en Côte d’Ivoire // Lancement d’un nouveau programme soutenu par la Banque mondiale

vendredi, 19 juillet 2024 18:12 Written by

Le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale ont procédé le jeudi 18 Juillet 2024, au lancement officiel du Programme de renforcement de la sécurité foncière rurale (Presfor) à Guiglo, dans la région du Cavally. Mis en œuvre par l’Agence foncière rurale (Afor), le Presfor soutient la mise en œuvre du Programme national pour la sécurisation du foncier rural à hauteur de 200 millions de dollars dans 16 des 31 régions de la Côte d’Ivoire, avec l’accent mis sur l’efficacité, l’inclusivité, et la cohésion sociale. Rapporte une note à la presse de la Banque mondiale

Selon cette note, « La sécurisation des terres du domaine foncier rural demeure une priorité pour le président Alassane Ouattara et son gouvernement. J’invite l’ensemble des Ivoiriens et des populations vivant en Côte d’Ivoire à en faire également leur priorité. Car sécuriser les terres dans les zones rurales, c’est renforcer et consolider le vivre ensemble entre les communautés et asseoir durablement un climat de paix dans tout le pays, » a dit M. Kobenan Kouassi Adjoumani ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières qui a présidé la cérémonie.
« Le choix de Guiglo, qui fait partie du périmètre d’intervention du Presfor, est motivé par la récurrence et l’ampleur des conflits fonciers dans la région du Cavally. Le gouvernement démontre ainsi sa détermination à résorber les conflits fonciers et à consolider le vivre-ensemble, la paix et la cohésion sociale dans l’Ouest de notre pays, et au-delà, dans toute la Côte d’Ivoire, » a-t-il renchéri. Le ministre Adjoumani avait à ses côtés la ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mme Anne Désirée Ouloto et le directeur de Cabinet du ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

Le Presfor, programme quinquennal axé sur les résultats de 2024 à 2029, bénéficiera à 4 millions de personnes. Au cours des cinq prochaines années, il permettra de délivrer 500 000 certificats fonciers et 250 000 contrats agraires. Le programme s’appuie sur les acquis du Projet d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale (Pamofor), un projet de 50 millions de dollars financé par la Banque mondiale, qui a permis à 48 000 propriétaires terriens et exploitants agricoles d’obtenir leurs certificats fonciers et contrats agraires entre 2018 et 2024.

« Les résultats encourageants du Pamofor nous ont permis de passer à l’échelle avec ce nouveau programme et un financement quatre fois plus important, pour aider le gouvernement à réaliser des impacts transformationnels et durables dans la résolution des litiges fonciers, garantir les droits des agriculteurs et ceux des femmes, » a déclaré Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée, et le Togo. « Dans un contexte où la plupart des femmes dépendent de leur père ou de leur mari pour accéder à la terre, la délivrance de documents fonciers formels aidera à protéger leurs droits et ceux de leurs enfants en cas de divorce ou de veuvage. Accéder à la terre relève de la dignité humaine, et constitue une sécurité économique. »

L’enregistrement formel des droits d’usage et de propriété coutumière des terres contribue à résoudre les conflits fonciers, à augmenter la sécurité foncière des agriculteurs ainsi que leurs capacités à investir dans des pratiques de gestion des terres plus durables, et enfin, à renforcer la cohésion sociale.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Agriculture / / Lutte contre la fuite des produits agricoles vers le Ghana//Beaux coups de filets des éléments de la GS-LEIPA à Agnibilékrou et Assuéfry

dimanche, 14 juillet 2024 14:45 Written by

Dans le cadre de la lutte contre la fuite des fonds de tasse d’hévéa vers les pays limitrophes, les éléments de la GS-LEIPA du Colonel Aboké ont procédé à deux importantes saisies dans la région Est de la Côte d’Ivoire, précisément à Agnibilékrou (région de l’Indénié-Djuablin) et à Assuéfry (région du Gontougo). Rapportent des sources proches du Conseil hévea palmier à huile, ( Chph)
Selon la source, à Agnibilékrou, une première saisie d’environ 25 tonnes a eu lieu dans la nuit du lundi 8 juillet 2024. La production, contenue dans des sacs, était transportée par un camion DAF immatriculé 2913 FJ 01. Cette opération a été menée grâce à l’implication d’un pisteur d’une société coopérative agréée par le Conseil Hévéa – Palmier à Huile (Chph), qui a permis de stopper cette tentative de fuite vers le Ghana.
La deuxième saisie, d’environ 50 tonnes, s’est déroulée le vendredi 12 juillet à 3 H du matin à Assuéfry, dans le département de Tanda. Le transport était assuré par un camion remorque de marque DAF, immatriculé 959 FK 01, rapporte le Chph dans une note d’information.
Trois individus ont été interpellés lors de ces opérations, deux à Agnibilékrou et un à Assuéfry, et ont été remis aux Brigades de gendarmerie locales pour enquête.
Un camion chargé de fonds de tasse d’hévéa intercepté par le Chph. De septembre 2023 au 12 juillet 2024, environ 117 T de fonds de tasse destinés à une exportation frauduleuse vers les pays voisins ont été saisies dans la zone, sous la responsabilité de la Délégation Chph Abengourou. Cette délégation supervise des unités de transformation telles que SAPH Bettié, OLAM AGRI, EPAGRO d’Anuassué, LCC de Daoukro et Groupe CAMICI de Yakassé-Attobrou, cruciales pour l’économie nationale.

Le Chph, organe de régulation des filières hévéa et palmier à huile, condamne fermement ces pratiques illicites qui perturbent la transformation locale et privent le pays de ressources financières essentielles. Le Conseil appelle une fois de plus tous les acteurs de la chaîne de valeur à respecter strictement les normes de commercialisation intérieure pour assurer la régularité et la prospérité des filières hévéa et palmier à huile en Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé

Agriculture//Passation des charges au Conseil du coton et anacarde// Dr Adama Coulibaly passe le témoin à Mamadou Berté, Dg par intérim

vendredi, 12 juillet 2024 21:49 Written by

Suite au Conseil des ministres du mercredi 10 juillet 2024, Mamadou BERTE, anciennement Directeur général Adjoint, a été désigné en qualité de Directeur général par intérim, en remplacement de Dr Adama COULIBALY.
Selon une note à la presse des services du CCA, le jeudi 11 juillet 2024, sur convocation de son président, le Conseil d’Administration du Conseil Coton Anacarde, réuni en session extraordinaire a endossé ces décisions et réservé un bon accueil nouveau Directeur général. Cette session a été rehaussée par la présence effective du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobénan Kouassi ADJOUMANI, ministre de tutelle de cette structure.
La cérémonie de passation de charges entre Dr Adama COULIBALY, Directeur général sortant et Mamadou BERTE, Directeur général par intérim a eu lieu le vendredi 12 juillet 2024 au siège de l’Institution, au 15ème étage de l’Immeuble Caistab, à Abidjan-Plateau.
La passation de charges s’est déroulée sous la supervision de Jean Emmanuel Kouadio YAO, inspecteur général du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, assisté de EHUI Félix Bernard Koutoua, Conseiller Technique, de ATTA Kouamé François, Directeur des Ressources Humaines et de la Formation et de SORO Fozié, Directeur des Affaires Juridiques, du Contentieux et de la Coopération Internationale.
Dr Adama COULIBALY, dans sa prise de parole, a remercié le Chef de L’Etat et l’ensemble des membres du gouvernement pour la confiance qu’ils lui ont témoignée durant l’exercice de ses fonctions à la tête du Conseil du coton et de l’anacarde, avant d’assurer son successeur de son entière disponibilité pour toutes les informations nécessaires à la bonne conduite de sa mission.
Le Directeur général par intérim, Mamadou BERTE a, à son tour, exprimé sa gratitude et son infinie reconnaissance au Président de la République et félicité son prédécesseur pour le travail abattu, tout en le remerciant pour sa disponibilité. Il a promis d’inscrire sa mission dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République Sem Alassane OUATTARA, qui a bien voulu lui accorder sa confiance en le nommant à cette responsabilité.
Il a tenu à rassurer l’ensemble des acteurs et partenaires nationaux et internationaux de l’industrie du cajou sur sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de la politique de développement de la filière anacarde et le respect des engagements du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
A noter que l’un des grands chantiers qui attendent le nouveau Dg par intérim Mamadou Berté, c’est de relever significativement le taux de transformation locale de la noix de cajou qui est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. La Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016.Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde.Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le docteur Adama Coulibaly à gauche passe le témoins à nouveau Dg par intérim, Mamadou Berté( droite) ( Ph : CCA)

Agriculture//Stratégie de financement du développement de la filière riz en Ci// Les partenaires techniques financiers s’engagent à soutenir la mise œuvre de la Sndr 2

mardi, 09 juillet 2024 08:55 Written by

Le Sofitel Ivoire d’Abidjan a abrité le 08 Juillet 2024, la Table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la stratégie nationale de développement du secteur riz (Sndr2) de la Côte d’Ivoire. Une importante cérémonie qui a regroupé de nombreux partenaires financiers qui ont tous pris l’engagement d’accompagner la côte d’Ivoire. Citons entre autres, la Banque africaine de développement, (Bad), la Coopération japonaise, la Banque Islamique de développement (Bib), le Fonds international de développement du riz, la Banque mondiale et la Cédéao. Ces Ptf ont tous réitéré leur engagement en termes de financement, pour développer la chaîne des valeurs du riz en Côte d’Ivoire. Selon les axes stratégiques de développement de cette filière présentés par Dr Nouhoun Coulibaly, Directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, les besoins de financement se situent à deux niveaux.
Les engagements des partenaires techniques financiers, ( Ptf)
Pour le long terme et le moyen terme, le financement recherché 243,129 milliards Fcfa et 467,325 milliards Fcfa en ce qui concerne le financement recherché à long terme. Le Ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, il a dit toute l’importance de la disponibilité des ressources financières dans le cadre de l’atteinte des objectifs en termes de production de riz. « La disponibilité de ressources financières est une des conditions sine qua non pour le développement de la filière riz, notamment pour la réalisation des investissements lourds tels que les aménagements hydro-agricoles, l’irrigation et la mécanisation, sans lesquels aucune action impactante n’ est possible. Si la SNDR 1 a permis de booster la production nationale de riz et de jeter les jalons pour une meilleure organisation et structuration de la chaîne de valeurs de la filière riz, il n’en demeure pas moins que notre pays dépend encore des importations pour couvrir l’ensemble des besoins nationaux en consommation de riz », a-t-il dit avant de poursuivre : « C’est pour inverser cette tendance et bâtir “une filière rizicole compétitive et durable, à même de satisfaire les besoins nationaux et de dégager des surplus”, que nous avons élaboré une nouvelle Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz (Sndr 2), s’étendant de 2024 à 2030 ».
La Banque mondiale s’engage à financer le gap
En ce qui concerne la Banque mondiale son Vice- président en charge de l’Afrique de l’Ouest, M. Ousmane Diagana, a pris un engagement fort après les engagements des partenaires financiers. La Banque mondiale a décidé de combler le gap de financement. « Notre institution est prête à soutenir le gouvernement ivoirien. Notre engagement est clair. Nous nous engageons à combler le gap de financement du secteur riz en Côte d’Ivoire. Nous travaillerons à vos côtés pour le renforcement de notre partenariat (…).Si la Côte d’Ivoire réussi la mise en œuvre de sa stratégie, c’est toute la sous- région qui aura réussi. Dans le cas contraire C’est sera l’échec de toute la sous- région. », s’est engagé le représentant de la Banque mondiale.
Heureux des annonces faites lors de ce tour de table des Ptf, Beugré Mambé, le Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, s’est réjoui de cet appui de la Banque mondiale et de tous les partenaires financiers, non sans préciser l’importance pour la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz. « La Côte d’Ivoire a mis en place un programme d’urgence en matière de production agricole, et a travaillé dès 2022 à l’élaboration d’un cadre de travail plus structurel, plus intégré avec un rôle plus affirmé du secteur privé pour parvenir à la sécurité alimentaire, notamment en matière de riz. Nous avons augmenté significativement la production nationale qui est passée de 550 mille tonnes de riz blanchi à 1,4 millions de tonne de 2011 à 2023. Toutefois, nous avons encore une marge importante à exploiter. En effet, le potentiel de production de la Côte d’Ivoire est estimé à environ 3 millions de tonne de riz blanchi pour une consommation d’environ 2,4 millions de tonnes de riz. C’est dire que nous pouvons être autosuffisant rapidement, et même exportateur. Un regard dans le rétroviseur nous permet de nous rendre compte que les objectifs de couverture de nos besoins en riz blanchi peuvent être rapidement atteints », a indiqué le chef du gouvernement, qui a ajouté que le Président Ouattara s’est engagé à assurer les besoins en riz.
Aussi, Beugré Mambé n ’ a pas manqué d’indiquer que la nouvelle stratégie, à savoir la Stratégie nationale de développement du riz (Sndr 2), est estimée à 331 milliards fcfa. « Je voudrais porter à la connaissance des partenaires financiers, des familles professionnelles de la filière riz, des futurs investisseurs et des administrations ivoiriennes, que les résultats de la présente Sndr 2024-2030 seront l’objet de revues périodiques au cours des comités interministériels des matières premières que je vais présider moi-même. L’atteinte de l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire sera une réalité », a conclu Beugré Mambé.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Agro-industrie//Développement des produits dérivés de l’anacarde// Le Cajou Foodtec de Yamoussoukro inauguré en présence du Vice – président Ousamane Diagana( Banque mondiale)

dimanche, 07 juillet 2024 12:31 Written by

Le Conseil du Coton et de l’Anacarde a inauguré, le samedi 6 juillet 2024, à Yamoussoukro, le Cajou Foodtech, un incubateur pour le développement des produits dérivés de l’anacarde, logé au Centre des innovations et des technologies de l’anacarde, le Cita.
Selon une note technique à la presse du Ppca, cette nouvelle infrastructure vient renforcer le plateau technique du Cita qui permettra de disposer au niveau national une technologie de pointe au service des agro-transformateurs et des Pme de la petite transformation.
Son objectif est de fournir au marché local de la consommation des Pme compétitives mais surtout des produits de qualité afin d’optimiser la production des produits dérivés du cajou.A cet effet, cet incubateur répondra aux principaux défis du secteur en proposant des services adaptés aux besoins des Pme à savoir : La formation des porteurs de projets à travers un parcours d’Incubation dont les composantes sont, la formation aux technologies de transformation des produits de l’anacarde, le marketing,la gestion financière, le Coaching individualisé.
Sans oublier l’assistance technique et la recherche qui consiste en l’accompagnement des Pme soit pour développer de nouveaux produits soit pour améliorer la qualité des produits existant par les Pme d’une part, et l’utilisation du plateau technique de l’incubateur par les Tpme afin d’accroître leur production, dénommée travail à façon ou Tolling d’autre part.
La cérémonie du jour marquait l’ouverture officielle de l’ouvrage aux opérateurs de la petite transformation. Toutefois, le processus de sélection de la première cohorte de 15 entrepreneurs dont 14 femmes par le partenaire Iecd s’est achevé le 30 juin et la formation in situ démarrera le 11 juillet 2024.
Cette infrastructure c’est une unité de production bâtie sur 400 m2 pour la production d’au moins 10 produits dérivés du cajou d’une capacité de traitement quotidien d’au moins 200 kg d’amandes et autant de pommes de cajou par jour.
Notons que la cérémonie était placée sous le patronage du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani. Cette cérémonie faut la cérémonie bénéficie de la présence effective de M. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre et du Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde

.Ce dernier a rappelé qu’ avec une garantie du Gouvernement Ivoirien, un prêt de la Banque Mondiale d’un montant de 200 millions de Dollars US, pour la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l’Anacarde (Ppca).
Ce projet financé par le Guichet BIRD-Enclave, vise à renforcer les actions du
Conseil du Coton et de l’Anacarde pour la réalisation des objectifs de développement de la filière anacarde sur la période 2018-2024. Il s’agit de l’amélioration de la productivité des vergers, de l’amélioration de la qualité des noix brutes de cajou et de l’accroissement du volume de noix brutes transformées localement.
« Cette initiative soutenue par le Gouvernement ivoirien et le Groupe de la Banque mondiale a permis la mise en œuvre d’actions structurantes, changeant durablement la filière anacarde ivoirienne et contribuant aujourd’hui à son rayonnement sur la scène internationale. », a dit le Dg du Conseil Coton et anacarde qui n’ a manqué d’adresser ses remerciements au Chef de l’Etat ivoirien, au ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani et au vice- président Ousmane Diagana pour leur implication dans la mise en œuvre du Ppca. 

Le Cajou Foodtech a été réalisé avec le soutien financier de la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (Ppca) et avec pour partenaire technique l’institut européen de coopération et de Développement,(Iecd).
Bamba M.

Sécurité alimentaire/ / Production locale de riz en Côte d’Ivoire // Le pari tenable de l’autosuffisance en riz

samedi, 06 juillet 2024 11:53 Written by

Le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, organise le 08 juillet 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire, une Table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la Stratégie nationale de développement de la filière riz (Sndr 2024-2030), autour du thème : « Le développement de la filière riz : opportunités d’Affaires durables ». Annoncent des sources officielles ivoiriennes.
L’objectif général de cette table ronde est de partager les priorités du gouvernement ivoirien en matière de sécurité alimentaire, notamment la couverture des besoins nationaux en riz blanchi telle que planifiée dans la Snrd 2, afin de mobiliser toutes les parties prenantes pour le financement et la mise en œuvre de son Plan d’actions sur la période 2024-2030.
La mise en place effective de la Sndr 2 permettra de basculer d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable à une riziculture de marché, compétitive, durable et respectueuse de l’environnement. Le public cible de la table ronde est constitué de l’ensemble des sources potentielles de financements extérieurs aussi bien public que privé. Il s’agit notamment : des partenaires multilatéraux, des partenaires bilatéraux, des investisseurs privés, des fonds souverains et autres acteurs de la société civile. Avant ce rendez-vous très important dont les résultats sont très attendus, la politique du gouvernement ivoirien en matière de développement de la filière riz était au centre de la conférence de presse « Tout Savoir Sur », le mardi 28 mai 2024.
L’Aderiz en action sur le terrain
A l’occasion, le Directeur général de l'Agence pour le développement de la filière Riz (Aderiz), Yacouba Dembélé, était l’invité de cette conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (Cigc).
Ce fut une belle tribune pour l’agroéconomiste Dembélé Yacouba qui a affirmé que la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance en riz. Selon le Dg de l’Aderiz, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation.
« Le gouvernement met tout en œuvre pour passer de 55 000 hectares (ha) irrigables à 100 000 ha sur un potentiel d’environ 300 000 ha » a-t-il souligné. Il est prévu l’achèvement avant la fin 2024 de sept centres de production de semences à travers le pays, en plus du centre de Yamoussoukro.
Également, Il a révélé que la Côte d’Ivoire dispose à ce jour de 402 usines de transformation. Sur 30 autres usines à construire, 20 sont achevées. Elles seront mises en place avec la participation du secteur privé. Il n’a pas manqué d’ajouter que la Côte d’Ivoire est passée de 4% à 18% de taux de mécanisation, grâce à la mise en place du métier de prestataire de service agricole mécanisé. Filière riz : La Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance.
Pour le Dg de l’Aderiz, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation. Le gouvernement met tout en œuvre pour passer de 55 000 hectares (ha) irrigables à 100 000 ha sur un potentiel d’environ 300 000 ha, a-t-il souligné.

Il est prévu l’achèvement avant la fin 2024 de sept centres de production de semences à travers le pays, en plus du centre de Yamoussoukro. M. Yacouba Dembélé avait précisé à cette tribune que la Côte d’Ivoire dispose à ce jour de 402 usines de transformation. Sur 30 autres usines à construire, 20 sont achevées. Elles seront mises en place avec la participation du secteur privé. La Côte d’Ivoire est passée de 4% à 18% de taux de mécanisation, grâce à la mise en place du métier de prestataire de service agricole mécanisé.
La Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance en riz
Les données de la Direction générale de l’Aderiz indiquent que, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation.
La source ajoute que des études faites par le Cnra et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont montré que le riz produit en Côte d’Ivoire est de qualité supérieure au riz importé qui est dépourvu d’éléments nutritifs du fait de son temps de conservation.
« La Côte d’Ivoire produit du riz de très bonne qualité. C’est du riz de saison. Il garde toutes ses propriétés », avait ajouté Yacouba Dembélé.
Selon si l’Aderiz ne fait pas encore la promotion du riz local, c’est parce que notre pays n’en produit pas suffisamment. En effet, en 2023, la Côte d’Ivoire a produit 1,3 million de tonnes de riz pour un besoin estimé à plus de 2,1 millions. Le pays importe environ 1,4 million de tonnes de riz, soit près de 400 milliards Fcfa de devise, « d’où la nécessité de produire suffisamment ». L’Etat de Côte d’Ivoire soutient le paysan dans la production du riz à moindre coût. L’engrais, la semence, le matériel agricole sont subventionnés.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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