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Paiement des impôts/Avant l’entrée en vigueur de e-impôt: la Dgi sensibilise les opérateurs économiques

lundi, 19 mars 2018 16:31 Written by

La Direction génération des impôts( Dgi) a décidé de se mettre dans la mouvance des technologies de l’information et de la communication( Tic). Ainsi, à partir de 2019 de grandes mutations sont en vue. Avec l’e-impôt qui va devenir une obligation pour tout contribuable relevant d’un régime réel normal d’imposition. Il est annoncé aussi, les paiements par mobile money et la déclaration des états financiers en ligne. C’est pour mieux préparer les contribuables notamment les opérateurs économiques qu’une équipe de la Direction générale des impôts a instruit le 15 mars 2018, les opérateurs économiques sur les fonctionnalités du portail e-impôts qui est une plateforme électronique permettant de déclarer et de payer ses impôts en ligne via Internet, lors d’un atelier au siège du Patronat ivoirien, au Plateau. L’atelier a réuni notamment les comptables et les directeurs financiers des entreprises, des acteurs clés dans la transmission des états financiers et le paiement des impôts auprès de la Direction générale des impôts (Dgi). Le portail e-impots.gouv.ci, dédié au paiement des impôts en ligne permet à toutes les entreprises au régime normal et simplifié d’imposition de déclarer et payer leurs impôts en ligne à partir d’un terminal depuis leur bureau, ont expliqué M. Cissé Souleymane et Mme Sandrine Zunon, tous deux agents de la direction générale des impôts. L’une des problématiques soulevée par les opérateurs économiques est la question de la sécurité informatique. A ce sujet, les agents des impôts ont fait savoir que pour protéger les entreprises des risques de piratage et de cybercriminalité, un code à usage unique sera généré pour chaque entité. « La Dgi s’est dotée de moyens de sécurité de dernière génération. Les contribuables ne doivent pas avoir peur d’utiliser le portail e-impôts car l’accent a été mis sur la sécurisation des opérations », a assuré M. Cissé Souleymane. Il est à rappeler que la direction générale des impôts a procédé en 2016 au lancement de cette plateforme électronique en vue de la collecte des recettes fiscales, devenue obligatoire en 2017 pour toutes les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions de F Cfa. Cette mesure devrait être obligatoire en 2018 pour les Petites et moyennes entreprises (Pme) et « fonctionnelle » pour toutes les autres entreprises relevant d’un régime réel normal d’imposition » a souligné M. Ouattara, annonçant le lancement bientôt de « Dgi Mobile », une interface qui permettra aux contribuables de l’impôt foncier et synthétique de payer leurs impôts. Pour l’application ‘’Dgi Mobile’’, les trois opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Côte d’Ivoire ont été « associés dans la solution » et en fonction de la société choisie, le contribuable procèdera au paiement de ses impôts à partir de son téléphone mobile, ajoute M. Ouattara Sie Abou le Dg des Impôts qui était de passage à Aboisso. Belle occasion pour le patron des impôts pour inviter ses collaborateurs à anticiper sur les technologies numériques. Ensuite, nous avons le e- liasse. Cette application permet au contribuable à partir d’un terminal, depuis son bureau, de transférer ses états financiers via son centre des impôts. Ces états financiers sont notamment transmis en ligne soit par un expert-comptable agrée ou un commissaire au compte. A ce niveau, « il convient d’ajouter que le e- liasse qui entre en vigueur dès les premiers dépôts au mois de mars » Nous avait indiqué courant janvier 2018, M. Koné Idrissa, le président de l'Ordre des experts comptables, en marge d'un atelier de restitution de la formation e-liasse, à Abidjan. Répondant à une question des journalistes de savoir le dealine pour les entreprises à se mettre à jour concernant la plateforme e-liasse, M. Koné Idrissa a annoncé que la disposition entre en vigueur dès les premiers dépôts au mois de mars (2018). II avait aussi fait savoir que « la procédure va progresser » après la phase pilote qui a déjà eu lieu. Selon lui, le véritable enjeu, c'est la qualité de l'information financière. Car, le système permet d'avoir une base de données et une traçabilité de toutes les informations pour prendre des décisions. Le chef du Guichet unique des états financiers à la Direction générale des impôts, Didier Coulibaly Kissa, ajoute pour sa part que « les premiers délais légaux se présentent en fin mai » et les transmissions des états financiers devraient être effectives sur la plateforme et se sont plus de 40 mille contribuables qui sont attendus. Si l’on tient compte du nombre de dépôts enregistrés relativement à l’exercice 2016. « Au niveau des visas, le même principe continue. Quand le contribuable met en ligne son état financier, il transmet cela sur la plateforme à son expert- comptable qui a différentes fonctionnalités lui permettant de viser ça en ligne », a dit M. Kissa, précisant que « la validation (de l'expert-comptable) constitue maintenant le visa de l'état financier » . Il s'agit de dématérialiser l'état financier sur une plateforme qui puisse intégrer les données de ce document sur les bases de données de la Direction générale des impôts, a-t-il poursuivi, ajoutant qu'elle permet un gain de temps grâce à son importation automatique depuis son poste de travail. Cette plateforme unifiée suit des directives de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, (Uemoa). Elle intègre des dispositions conformes au système Syscoa. Son paramétrage est modifiable par le contribuable quel que soit le régime fiscal.

Charles Kader

Eurobond/ Mobilisation des ressources sur le marché international: la Côte d’ivoire frappe encore un grand coup

vendredi, 16 mars 2018 22:25 Written by

La Côte d'Ivoire, selon l’Agence Ecofin « est sur les marchés internationaux depuis le 15 mars2018. Ce pour émettre un Eurobond de 1,7 milliard d’euros soit plus de 1114 milliards de Fcfa. Comme résultat, Bloumberg annonce que « les bons de commandes affichaient 4,7 milliards d’Euros soit plus de 3078,5 milliards de Fcfa ». « (…) Mais la Côte d’Ivoire ne devrait se contenter que de la moitié de cette sommes soit plus 1500 milliards de Fcfa » selon une autre source proche du dossier. Vrai ? Si les informations divergent sur le montant que compte mobiliser l’Etat ivoirien, l’on sait toutefois que cette année ce sont au total 1 310 milliards Fcfa , soit près de 2 milliards d’euros, que le pays recherche sur les marchés financiers pour boucler son budget2018. Un grand coup et un véritable succès qui montre que la qualité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire est encore bonne voire très crédible. Le montant récolté sera scindé en deux tranches : une première d’une maturité de 11 ans allant jusqu’en 2030 pour une fourchette de taux oscillant entre 5,50 et 5,625%. La seconde tranche, elle, est d’une durée de 29 ans, soit jusqu’en 2048, est proposé avec un rendement de 6,875 – 7%. Cette tranche est présentée par la presse économique internationale comme la plus longue maturité jamais émise pour une obligation en Euros par un pays d’Afrique subsaharienne et l’une des plus « rentables » émises par un Etat au cours de ces dernières années. Par ailleurs, sur le marché région, le gouvernement ivoirien qui a formé une forte délégation conduite par le Premier Amadou Gon par ailleurs, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, pour aller à ce road show, recherche également 300 milliards de Fcfa. En 2017, Abidjan avait mobilisé l‘équivalent de 1 140 milliards FCFA d’eurobond (1,250 milliard de dollars sur 16 ans au taux de 6,25% et 625 millions d’euros sur 8 ans au taux de 5,125%). Selon le Fonds monétaire international (Fmi), la dette publique de ce pays qui représente la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a atteint 46 % du Pib.

Charles Kader

Marché mondial de la noix de cajou: le veto vietnamien sur l’origine ouest africaine

lundi, 12 mars 2018 21:54 Written by

Les prix du Kg de la noix de cajou d’origine d’Afrique de l’Ouest ont fortement baissé cette semaine, perdant entre 200 dollars soit plus de 100 mille Fcfa et et $250 dollars soit 125 mille Fcfa la tonne sur le marché international. En cause, le Vietnam, premier transformateur mondial, qui a décrété que les prix de la noix de cajou brutes étaient trop élevés. Selon le site www. Commodafrica.com qui a rapporté l’information hier 12 mars 2018, « L’Association nationale des transformateurs de noix de cajou du Vietnam (Vinacas) a ainsi demandé à ses membres, mais aussi aux transformateurs indiens, d’interrompre temporairement leurs commandes de noix de cajou brute en provenance d’Afrique de l’Ouest. Objectif faire baisser les prix et l’effet a été quasi-immédiat. Coup de tonnerre sur le marché de la noix de cajou, le Vietnam à la manœuvre. Les prix de la noix de cajou d’origine d’Afrique de l’Ouest ont fortement baissé cette semaine, perdant entre 200 dollars soit 100 mille Fcfa et $250 soit 125 mille Fcfa la tonne sur le marché international. En cause, le Vietnam, premier transformateur mondial, qui a décrété que les prix de la noix de cajou brutes étaient trop élevés ! L’Association nationale des transformateurs de noix de cajou du Vietnam (Vinacas) a ainsi demandé à ses membres, mais aussi aux transformateurs indiens, d’interrompre temporairement leurs commandes de noix de cajou brute en provenance d’Afrique de l’Ouest. Objectif faire baisser les prix et l’effet a été quasi-immédiat » Une puissance de frappe qui a été possible car de nombreux exportateurs en Côte d’Ivoire « n’avaient pas encore signé de contrat en raison des discussions en cours avec le gouvernement sur les modalités d’application du mécanisme de livraison de 15% des stocks collectés aux transformateurs locaux » souligne le spécialiste N’Kâlo. Pour Vinacas, la reprise des importations se fera autour d’un prix de 1800 dollars soit 900 mille Fcfa la tonne, soit un prix au producteur entre 600 Fcfa et 650 Fcfa en Afrique de l’Ouest. La semaine dernière (avant le lundi 12 mars 2018) le prix de la noix de cajou brute de Côte d’Ivoire et du Nigeria s’affichait à 2050 dollars soit 1025000 fcfa. 2150 soit 1000 7500 Fcfa la tonne et celui du Bénin et du Ghana à 2150 dollars soit 1025000 Fcfa et 2250 soit 1075000 Fcfa la tonne. La question maintenant est de savoir quel sera l’impact de cette décision sur le marché, souligne N’Kâlo : « cette décision va permettre de repartir sur un prix de référence plus bas mais plus stable ou bien si elle va lancer le marché dans une spirale baissière ? » Il est à noter qu’en ce qui concerne la Côte d’Ivoire le prix du Kilogramme d’anacarde a été fixé en ouverture de campagne de commercialisation qui est en cours, le prix du Kg au bord champs a été fixé à 500 Fcfa pendant que le prix magasin intérieur est à 525 Fcfa le Kg contre 584 Fcfa le Kg magasin port. Mais dans les zones de production le prix du Kg culminait à 900 Fcfa mais depuis quelques jours 700 et 800 FCfa le Kg. Est-ce la conséquence de la décision du Vietnam et ses partenaires ? Les prochains jours nous situerons davantage. Rappelons qu’ il a été décidé que 15% des quantités de noix brutes achetée par les exportateurs soient vendus aux transformateurs locaux dont le taux tourne autour de 7%. La production ivoirienne d’anacarde sur la campagne 2017 a été de 711 mille tonnes. Les prévisions de récoltes pour la campagne 2018 est de 750 mille tonnes.

Charles Kader

Sommet de l’Alliance solaire internationale: Le VPR Daniel Kablan Duncan « Il faut répondre à la demande légitime de nos populations »

dimanche, 11 mars 2018 22:06 Written by

 

Le vice-Président de la République, Sem Daniel Kablan Duncan, est arrivé le samedi 10 mars 2018 à New Delhi, à 00H30, heure locale, en vue de prendre part au Sommet de l’Alliance Solaire Internationale (Asi) qui a eu lieu le dimanche 11 mars 2018 dans la capitale indienne. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du Chef de l’Etat ivoirien a mis en accent particulier sur l’importance des sources énergétique dans la vie des populations. Il a dit : « Nos besoins énergétiques sont en forte augmentation, eu égard à nos nombreuses réalisations socio-économiques et à nos objectifs de progrès. En effet, il est impératif de fournir aux acteurs des différents secteurs de l’économie l’énergie nécessaire à leur important développement. En outre, sur le plan social, il nous faut répondre à la demande légitime de nos populations qui aspirent à l’amélioration de leur qualité de vie » Parlant de la politique ivoirienne en la matière, le Vpr Duncan dira : « La Côte d’Ivoire qui a signé, puis ratifié l’Accord-cadre de l’Alliance Solaire Internationale, est très fière d’appartenir à cette brillante initiative lancée lors de la conférence de Paris pour le climat en décembre 2015. Il ne fait aucun doute que cette Alliance constitue une réponse efficace et pragmatique aux deux problématiques majeures que sont la lutte contre le réchauffement de la planète et l’accès à l’énergie. La Côte d’Ivoire, pour sa part, respectera résolument ses engagements pris au niveau mondial en faveur du climat et notamment en ce qui concerne la transition énergétique » A l’ occasion de la Cop 21, notre pays s’est en effet engagé à réduire de 28 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Cet engagement se traduit, au niveau du secteur de l’électricité, par un net accroissement de la part des énergies renouvelables y compris l’hydroélectricité dans le mix énergétique. La part de ces énergies renouvelables qui représentait 20 % contre 80 % d’énergie thermique en 2017 devrait ainsi passer à 34 % contre 66 % d’énergie thermique en 2020. L’objectif final est de parvenir, en 2030, à un mix énergétique avec 42 % d’énergie renouvelable pour 58 % d’énergie thermique. Pour ce faire, notre politique de développement des énergies renouvelables s’appuiera principalement sur l’hydroélectricité, l’énergie solaire, l’énergie à base de biomasse et, éventuellement, l’énergie éolienne. Le gouvernement ivoirien, qui vise aussi à faire passer la capacité énergétique de la Côte d’Ivoire, de 2200 Mw actuellement à 4000 Mw en 2020 puis 6000 Mw en 2030, entend saisir toutes les opportunités qui lui sont offertes au niveau mondial, en particulier celles offertes par l’Asi, pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Cette politique contribue à renforcer l’intégration sous régionale. Terminant , il invité l’assistance se pencher davantage sur les problématiques majeures auxquelles nos pays sont confrontés pour mieux répondre aux aspiration des populations en vue d’une accessibilité l’ énergie solaire tout en veillant à une protection de notre planète, notre bien le plus précieux. « Il nous faudra désormais répondre, dans le cadre de notre Alliance, figurent en bonne place, la réduction des coûts des énergies renouvelables, les questions de leur financement et le transfert de technologies au travers de la formation de la main d’œuvre locale. Nous nous réjouissons donc de noter que ce Sommet permettra d’aborder ces différents aspects » a conclu Kablan Duncan. Notons qu’en marge de ses assises, le Chef de la délégation ivoirienne ne chôme pas ( Voir encadré)

Charles Kader

 

Duncan à la rencontre des investisseurs indiens

La journée marathon du Samedi du vice-Président Duncan a commencé avec une série d’entretiens à son hôtel avec des investisseurs et s’est achevée par une audience avec le Premier ministre indien, M. Narendra Modi, et un diner offert par le Président de la République de l’Inde, Sem Ram Nath Kvind, aux Chefs d’Etat et de gouvernement ayant fait le déplacement de New Delhi. Le vice-Président de la République s’est ainsi entretenu avec le Directeur général du groupe Shiloh Industries présente en Côte d’Ivoire à travers plusieurs filiales, notamment dans l’industrie extractive du manganèse et l’industrie pharmaceutique avec un projet d’implantation dans la zone franche de Grand-Bassam, Vitib. Le vice-Président de la République a aussi reçu une délégation de la Chambre de Commerce indienne (Phdcci) conduite par son président du Comité des Affaires internationale, M. Ranjeet Chatuvedi, par ailleurs Directeur général de la société Seftech. Objet de leur visite au vice-Président de la République : avoir la caution des autorités ivoiriennes en vue de conduire en Côte d’Ivoire, en juillet 2018, une grande mission d’investisseurs indiens intéressés par les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Avec le groupe Ashod Leyland conduit par son Président Directeur général, M. Vinod K. Dasari, les échanges ont plutôt tourné autour de la fourniture de véhicules dans le cadre du projet de renouvellement du parc automobile en Côte d’Ivoire.

C.K

Assises des CES de l’espace francophone à Abidjan: la diplomatie gagnante de Charles Diby Koffi à l’international

vendredi, 09 mars 2018 18:10 Written by

 

Profitant de la tribune à lui offerte à la faveur des assises des Conseils économiques et sociaux de l’espace francophone à Abidjan qui a pris fin le vendredi 09 mars 2018, le président du conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien, Charles Diby Koffi a présenté les atouts et pas de géants effectués par l’économie ivoirienne après la grave crise de huit ans (2002-2010). C’était à l’ouverture des travaux. Dkc qui sait de quoi il parle, a insisté sur cette « embellie » économique qui découle selon lui des réformes et investissements dans le pays suivant la gouvernance du président Alassane Ouattara. « Notre civilisation est en voie d’être profondément transformée par le numérique » a fait savoir Charles Diby Koffi dans son mot de bienvenue à ses pairs. Iacob Baciu, président en exercice de l’Aecesis estime pour sa part, qu’il y a « deux problèmes fondamentaux : l’éducation et la jeunesse » avant d’inscrire le numérique au cœur de tous les secteurs d’activité. « Les Etats qui vont jeter les bases nouvelles par la numérisation de la jeunesse jetteront les bases de l’avenir » a soutenu Iacob Baciu. « Nous devons promouvoir et former la nouvelle génération » a-t-il poursuivi. Prônant le dialogue social dans un cadre démocratique, le président de l’Aecisis et du Ces roumain, a recommandé que les 25 Ces membres de l’Acesis soit « une base » pour la démocratie. « Nous devons tenir compte d’un équilibre. Nous devons constituer la base de la démocratie même si chaque pays a sa spécificité. Les exemples positifs doivent être promus » a recommandé le roumain devant ses pairs. Il a émis le vœu de voir l’Afrique rejoindre la faîtière internationale des Conseils économiques et sociaux « pour promouvoir un avenir meilleur. » Durant ces assises, on peut le dire sans se tromper que l’ ambiance a été des plus studieuses dans la salle des plénières du conseil économique et social ivoirien. Les 61 conseillers économiques et sociaux arrivés d’Afrique, d’Europe et d’Asie sont tous restés concentrés autour des différentes thématiques qui rentraient dans le thème central du rendez-vous d’Abidjan : « L’impact de la révolution numérique sur l’avenir de l’humanité. » Pour les conseillers mauritaniens et sénégalais, « il faut un acte concret » dans la relation avec l’Organisation internationale du travail et ne pas se contenter de promesses sans suite. Les conseillers économiques et sociaux planchaient sur le partenariat avec l’Oit et l’Ecosoc (Conseil du Développement économique et social des Nations Unies). Preuve de cette ambiance studieuse, la Déclaration de clôture prononcer vendredi dans l’après midi, le roumain Iacob Baciu, président du Ces Roumain et président en exercice de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (Acesis) est reportée à ce vendredi 9 mars. C’est cette entité internationale qui se réunit pour la première fois en Afrique et en Côte d’Ivoire du 7 au 9 mars 2018 autour des enjeux de l’usage des Ntic dans le développement des nations. « Pour la Côte d’Ivoire, la tenue de la réunion du Bureau de L’Usesif et du Conseil d’Administration de l’Aicesis confirme son rayonnement international » et « En ce qui concerne le Conseil Economique Social et Culturel ivoirien qui abrite le premier Conseil d’Administration de la mandature 2017-2019, il prend ainsi toute sa place sur l’échiquier international » relève la note d’information qui situe les enjeux de cette rencontre d’Abidjan. Un autre bon point stratégique pour Charles Koffi Diby qui contribue à l’essor de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international.

Charles Kader

Energie solaire/Sommet alliance solaire internationale: Duncan conduit une délégation ivoirienne en Inde

vendredi, 09 mars 2018 16:06 Written by

Le Sommet de l’Alliance Solaire Internationale( Asi) se tient en Inde, du 9 au 12 mars 2018. La Côte d’Ivoire qui entend vulgariser davantage l’accès à l’énergie solaire y a envoyé une délégation ivoirienne conduite par Sem le vice-Président de la République, Sem Daniel Kablan Duncan. Qui a quitté Abidjan ce vendredi 9 mars 2018, à destination de New Delhi. Daniel Kablan Duncan est accompagné du Ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des Energies renouvelables, Monsieur Thierry Tanoh, de membres de son Cabinet et de hauts cadres de plusieurs départements ministériels. « Cette rencontre internationale est le premier Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays signataires de l’Accord de création de l’Alliance depuis son lancement, le 30 novembre 2015, à Paris, en marge de la Cop 21, à l’initiative de l’Inde et de la France. L’Asi est engagé à contribuer fortement aux efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable et les ambitions de l’Accord de Paris sur le changement climatique » a indique une note à la presse dont nous avons eu copie. Le rendez-vous de New Delhi permettra de réaliser des avancées concrètes dans la mise en œuvre de l’agenda de l’ASI qui est d’accroitre de manière significative la production d’énergie solaire dans les 121 pays situés, en totalité ou en partie, entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, représentant 73 % de la population mondiale. Il convient de rappeler que l’objectif de l’Asi est de mettre l’énergie propre, abordable et renouvelable du soleil à la portée de tous, à travers l’harmonisation des demandes de financements, de technologies et d’innovation pour créer un "marché commun". A cet effet, l’Alliance vise la mise en œuvre d’instruments financiers permettant de mobiliser plus de 1.000 milliards de dollars soit plus de 500 mille milliards de Fcfa d’investissement en énergie solaire d’ici 2030. En marge de sa participation à la conférence inaugurale et au Sommet, le vice-Président ivoirien aura des audiences avec le Président de la République de l’Inde, S.E.M. Ram Nath KOVIND et le Premier Ministre, S.E.M Narendra Modi. Le vice-Président de la République regagnera Abidjan le 12 mars 2018, au terme de son séjour indien.

Inclusion financière et autonomisation en milieu rural : le Trésor Public mobilise plus de 500 femmes à Dabou

vendredi, 09 mars 2018 15:59 Written by

Une délégation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique conduite par le Directeur Général Adjoint (DGA), FOFANA Lassina, était le jeudi 8 mars 2018, à Dabou, plus précisément dans le village de Debrimou pour communier avec les femmes de cette localité autour du thème : « Inclusion financière et autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural ». Ce, à la faveur de la journée internationale de la femme célébrée ce jour.

Situant l’intérêt de cette journée de sensibilisation à l’inclusion financière, le Directeur Général adjoint a indiqué que ce thème a un lien avec celui du Trésor Public pour cette année qui est « l’optimisation des ressources intérieures ».

En effet, à travers cette cérémonie, le Trésor Public, souligne le DGA, entend ainsi favoriser l’épanouissement économique et social de la femme en milieu rural et lui permettre de tenir efficacement sa place dans le développement en Côte d’Ivoire.

« L’institution s’engage aussi à contribuer à lever toutes les barrières qui entravent l’autonomisation économique et financière des femmes », poursuit M. FOFANA. Il indique que cela passe par un accès plus facile des femmes aux produits et services financiers adaptés à leurs besoins et qu’en la matière, le Trésor Public répond présent, en tant qu’acteur essentiel de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Le DGA a fait savoir à l’assistance que le Trésor Public a, en son sein, une Agence Comptable Centrale des Dépôts (ACCD) appelée aussi Banque des Dépôts du Trésor, avec un réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national.

Ce dispositif, a-t-il ajouté, permet un accès facile des populations, notamment les moins nanties, à des produits et services financiers variés. Au nombre desquels, les Bons et Obligations du Trésor inscrits en compte courant à la Banque des Dépôts du Trésor. Le DGA a tenu aussi à rassurer l’assistance de l’engagement de l’Etat à travers le Trésor Public à poursuivre l’assainissement du secteur de la microfinance afin que celui-ci profite au mieux aux populations.

A sa suite, l’Agent Comptable Centrale des Dépôts, Mme KOFFI Akissi Antonie Epouse NOËL, la Directrice de la réglementation et de la surveillance des systèmes financières décentralisés, Mme DOLLO née KOKOURA Hélène et le Directeur du Financement et du Suivi des Politiques Sectorielles M. DOH André, ont successivement sensibilisé les femmes ainsi que les hommes à adhérer aux produits du Trésor Public afin de sécuriser leurs revenus et mieux assurer leur épanouissement.

Pour les y encourager davantage, le Trésor Public a financé l’ouverture de plusieurs comptes à la Banque des Dépôts du Trésor, au profit des coopératives de femmes présentes. Une action fort appréciée par les bénéficiaires, les chefs traditionnelles, les autorités administratives et politiques de Dabou qui ont effectué nombreux le déplacement pour encourager le Trésor Public dans ses actions de développement en faveur des populations ivoiriennes.

Inclusion financière et autonomisation en milieu rural: le Trésor public à la rencontre des femmes du monde rural

vendredi, 09 mars 2018 15:38 Written by

Pour aider les femmes à s’inscrire davantage dans l’inclusion financière, la Direction générale du Trésor public et de la comptabilité publique( Dgtcp) vient de financer l’ouverture de plusieurs comptes à la Banque des Dépôts du Trésor, au profit des coopératives de femmes présentes. Une action fort appréciée par les bénéficiaires, les chefs traditionnelles, les autorités administratives et politiques de Dabou qui ont effectué nombreux le déplacement pour encourager le Trésor Public dans ses actions de développement en faveur des populations ivoiriennes. C’était le jeudi 8 mars 2018 ; la Journée internationale de la Femme, en présence d’une délégation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique conduite par le Directeur Général Adjoint (Dga), Fofana Lassina, qui était plus précisément dans le village de Debrimou pour communier avec les femmes de cette localité autour du thème : « Inclusion financière et autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural ». Ce, à la faveur de la journée internationale de la femme célébrée ce jour. Situant l’intérêt de cette journée de sensibilisation à l’inclusion financière, le Directeur Général adjoint a indiqué que ce thème a un lien avec celui du Trésor Public pour cette année qui est « l’optimisation des ressources intérieures ». En effet, à travers cette cérémonie, le Trésor Public, souligne le Dga, entend ainsi favoriser l’épanouissement économique et social de la femme en milieu rural et lui permettre de tenir efficacement sa place dans le développement en Côte d’Ivoire. « L’institution s’engage aussi à contribuer à lever toutes les barrières qui entravent l’autonomisation économique et financière des femmes », poursuit M. Fofana. Il indique que cela passe par un accès plus facile des femmes aux produits et services financiers adaptés à leurs besoins et qu’en la matière, le Trésor Public répond présent, en tant qu’acteur essentiel de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Le Dga a fait savoir à l’assistance que le Trésor Public a, en son sein, une Agence Comptable Centrale des Dépôts (Accd) appelée aussi Banque des Dépôts du Trésor, avec un réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national. Ce dispositif, a-t-il ajouté, permet un accès facile des populations, notamment les moins nanties, à des produits et services financiers variés. Au nombre desquels, les Bons et Obligations du Trésor inscrits en compte courant à la Banque des Dépôts du Trésor. Le Dga a tenu aussi à rassurer l’assistance de l’engagement de l’Etat à travers le Trésor Public à poursuivre l’assainissement du secteur de la microfinance afin que celui-ci profite au mieux aux populations. A sa suite, l’Agent Comptable Centrale des Dépôts, Mme Koffi Akissi Antonie Epouse Noel , la Directrice de la réglementation et de la surveillance des systèmes financières décentralisés, Mme Dollo née Kokoura Hélène et le Directeur du Financement et du Suivi des Politiques Sectorielles M. Doh André, ont successivement sensibilisé les femmes ainsi que les hommes à adhérer aux produits du Trésor Public afin de sécuriser leurs revenus et mieux assurer leur épanouissement.

Charles Kader

Communiqué de presse – Kinshasa, 7 mars 2018

jeudi, 08 mars 2018 08:25 Written by

Ce mercredi 7 mars 2018, le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, a reçue en audience, des Représentants de l’industrie minière, à leur demande.

Le but de la réunion était de clarifier certains aspects du nouveau Code minier récemment adopté par les deux Chambres du Parlement, qui devra être promulgué incessamment.

Les Représentants du secteur minier ont soulevé quelques inquiétudes susceptibles d’affecter leurs opérations sur le terrain. Le Président de la République a assuré les opérateurs miniers qu’ils sont des partenaires économiques de la République Démocratique du Congo et que leurs préoccupations seront prises en compte à travers un dialogue constructif avec le Gouvernement après la promulgation de la nouvelle loi minière en vue de trouver un terrain d’entente sur les problèmes spécifiques soulevés à la suite de l’abrogation de l’ancienne loi.

Commentant cette déclaration, le Président Directeur General de Randgold Resources, Mark Bristow, a déclaré que la société entamerait des discussions avec les représentants du Gouvernement la semaine prochaine.


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Rencontre des Ces de l’espace francophone: Charles Koffi Diby situe les enjeux de la rencontre d’Abidjan

jeudi, 08 mars 2018 08:08 Written by

La Côte d’Ivoire accueille du 7 au 9 mars 2018, la première réunion du Bureau de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (Ucesif). A cette occasion, et accueillant ses homologues, le président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire a situé les enjeux de ces travaux d’Abidjan après l’Assemblée Générale du 8 décembre 2017 à Bucarest (Roumanie). « Au cours de la présente réunion de Bureau, nous examinerons ensemble plusieurs points inscrits à l’ordre du jour. Je reste persuadé que notre organisation attend beaucoup de cette rencontre, et je ne doute nullement que nous soyons à la hauteur de cette légitime attente. Nous aurons aussi le privilège d’écouter la Présentation, par Mme Marie Béatrice LEVAUX, de l’Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental de la France sur « Le rôle de la France dans une francophonie dynamique » a indiqué Charles Koffi Diby à l’ouverture hier 07 mars 2018 des travaux d’Abidjan. Le président Charles Diby Koffi a soutenu qu’il « est important, pour nous, que notre Organisation devienne un outil essentiel pour le développement de l’espace francophone. » «L’avenir de l’Ucesif que nous envisageons est, il me semble, lié à la promotion de cette particularité francophone » a-t-il insisté, avant d’ajouter l’adhésion du « Conseil économique et social de la République centrafricaine. » « Cette nouvelle adhésion, acceptée à l’unanimité, montre la vitalité de notre Organisation » est-il convaincu. Vingt-cinq pays sont attendus ce jeudi 8 mars à la salle des plénières du Conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien dans le cadre de cette Rencontre d’Abidjan qui une fois de plus, marque le leadership gagnant des dirigeants ivoiriens. Au bon bilan de Charles Koffi Diby qui a su redonner vie à cette institution qualifiée de budgétivore et sans réelle importance, la venue en Côte d’Ivoire du président du Conseil économique et social du Liban, Charles Arbid, début février 2018 et des missions à l’extérieur pour le repositionnement diplomatique de la Côte d’Ivoire dans les pas du Président Alassane Ouattara.

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