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Séminaire de formation presse-anrmp Les grands engagements pris à Yamoussoukro

dimanche, 08 avril 2018 14:55 Written by

 Le vendredi 6 mars 2018, à l’initiative de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP), s’est tenu à l’hôtel Le Président à Yamoussoukro, un séminaire de formation à l’intention des journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne sur le thème : « Rôle et responsabilité de la presse dans le renforcement de la bonne gouvernance dans les marchés publics ».

Les travaux se sont déroulés en trois grandes étapes : la cérémonie d’ouverture, les communications suivies d’échanges et la cérémonie de clôture.

Le séminaire a été présidé par Monsieur COULIBALY Non Karna, Président de l’ANRMP, en présence des personnalités suivantes :

 Monsieur KONAN N’Guessan Anatole, 4ème Adjoint au Maire, représentant le Maire de la commune de Yamoussoukro ;
 Monsieur Raphaël LAKPE, Président du Conseil National de la Presse (CNP) ;
 Monsieur ZIO Moussa, Président de l'Observatoire de la Liberté de la Presse, l'Ethique et de la Déontologie (OLPED) ;
 Monsieur SANOGO Mamadou, Directeur du Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG) ;
 Monsieur KACOU Franck, Directeur d’Exploitations, représentant le Directeur Général de Sodertour-Lacs ;
 Monsieur Avor ASSA, Chef du Service Reportage à Rti 1, représentant la Directrice de l’Information de la RTI ;
 Monsieur OKOUE Laurent Aké, premier vice-président, représentant le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
Outre les officiels, le séminaire a enregistré la participation de quarante (40) journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne.
 
I. CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois (3) allocutions : le mot de bienvenue du représentant du premier magistrat de la Commune de Yamoussoukro, le discours du Président du Conseil National de la Presse et le mot d’ouverture du Président de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics.
 
Dans son allocution de bienvenue, Monsieur KONAN N’Guessan Anatole, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter toutes les opérations de l’ANRMP en matière de formation. Convaincu que les acteurs du secteur de la presse repartiront de Yamoussoukro mieux outillés afin d’assurer avec professionnalisme le relais des activités auprès des populations, il a souhaité la fraternelle et cordiale bienvenue aux différentes délégations et plein succès aux travaux.

Intervenant à la suite du représentant du Maire, Raphaël LAKPE, a d’abord remercié l’ANRMP, initiatrice de ce séminaire, d’avoir convié le CNP à cette importante rencontre. Il a ensuite montré l’importance et l’intérêt de ce séminaire avec la presse, car, a-t-il affirmé, « les questions de bonne gouvernance et de bonnes pratiques intéressent hautement le CNP dont l’une des missions est de veiller au respect, par les entreprises de presse et les journalistes, des obligations mises à leur charge ». Pour finir, le Président du CNP a indiqué qu’un journaliste formé et qui a accès aux sources d’information, devra en tant qu’acteur de démocratie, porter un regard personnel sur la bonne gouvernance.

A travers son allocution, Monsieur COULIBALY Non Karna, a situé les enjeux, les motivations et les objectifs de cette rencontre. Il a ensuite rappelé le choix du thème de ce séminaire, qui est d’informer et sensibiliser la presse pour qu’elle joue pleinement son rôle et indiquer « la fin des reculades ». Il a clos son intervention en remerciant l’ensemble des participants et a ouvert officiellement les travaux.

II. COMMUNICATIONS ET ECHANGES
Après la cérémonie d’ouverture, trois (3) communications portant sur les thèmes suivants ont été faites à savoir :
1)  Présentation générale de l’ANRMP
Cette communication a été faite par Monsieur KOSSONOU Olivier, Secrétaire Général de l’ANRMP.

Dans son introduction, Monsieur KOSSONOU a présenté les cadres juridique et institutionnel des marchés publics.

Poursuivant, le Secrétaire Général a présenté les caractéristiques, les organes de gestion de l’ANRMP, ainsi que ses Cellules spécialisées. Il a, à cet effet, relevé entre autres que l’ANRMP est une Autorité Administrative Indépendante (AAI), rattachée à la Présidence de la République, composée de manière tripartite et paritaire de douze membres constituant le Conseil. Il a précisé que l’ANRMP comprend deux organes que sont le Conseil et le Président assisté d’un Secrétariat Général.

Dans un second point, le Secrétaire Général a présenté les activités d’ordre général et les activités spécifiques des Cellules spécialisées, que sont la Cellule Etudes et Définition des Politiques, la Cellule Recours et Sanctions et la Cellule Audits Indépendants.

Ainsi, au titre des activités spécifiques, l’ANRMP a formé 7 735 personnes dont 4 432 issues de l’Administration, 2 636 du secteur privé et 667 de la société civile en 164 sessions. Elle a rendu 227 décisions dont 51 ont conduit à des annulations de procédure, 03 avis ont été formulés et 17 décisions ont fait l'objet de règlements amiables. En outre, 23 décisions ont eu pour effet d’exclure 34 entreprises pour 2 ans, de toute participation aux marchés publics. L’Autorité de régulation a par ailleurs réalisé 3 études et 6 audits dont 1 en cours de finalisation.
2) Message du Président de l’ANRMP
Le second thème de ce séminaire a été présenté sous forme de message. Cette communication a été portée par le Président de l’institution. Dans son adresse, il est revenu sur le rôle de l’ANRMP qui est mise en mission par l’Etat, au service de la nation.
Ainsi, Il est revenu sur la place de la presse et de la bonne gouvernance dans la régulation des marchés publics, qui se traduisent aussi bien dans les textes que dans la pratique.

Monsieur COULIBALY a poursuivi sa conférence en expliquant la communication du régulateur des marchés publics avec la presse qui s’appuie sur les moyens de communication, les cadres de la communication et le contenu de celle-ci.

Le Président de l’Autorité de régulation a également relevé la portée des actions de l’ANRMP qui peuvent se résumer à la « démocratisation » du débat sur les marchés publics, la naissance d’une culture de la plainte dans les marchés publics, la fin de l’impunité en cas de manœuvres frauduleuses ou d’actes de corruption, la vulgarisation des audits et la dédramatisation de leur perception et la crédibilité du système.

Pour conclure, Monsieur COULIBALY Non Karna, a indiqué les défis à relever par la presse.

A la suite de la présentation du Président de l’ANRMP, un message à l’endroit des journalistes a été délivré par Monsieur Eugène Dié KACOU. Il a exhorté, en tant que professionnel de la presse, les journalistes à bien assimiler les communications du séminaire et surtout, à toujours de se référer au Code déontologie du journalisme.
 
3) Communication du Président de l’OLPED
 
La dernière communication du séminaire a été faite par Monsieur ZIO Moussa.

Dans son exposé, le Président de l’OLPED, en partant d’une approche sémantique des clés des mots du thème du séminaire, a fait un bref historique des médias qui constituent des nouveaux besoins d’information. Pour lui, la presse doit rimer avec liberté et professionnalisme. Il poursuit pour dire que cette presse constitue également une exigence de savoir, un devoir de faire savoir.

Aussi, pour prendre une part déterminante dans la gouvernance des marchés publics, les acteurs des médias doivent adopter une approche interactive et participative, en rendant compte pour ne pas faire de la mauvaise information.

Monsieur ZIO Moussa a terminé son intervention en invitant chaque journaliste à réfléchir sur la meilleure façon de formaliser son rôle et sa responsabilité dans sa mission d’information de la gouvernance des marchés publics.

A l’issue des différentes communications et échanges, il ressort les préoccupations et recommandations ci-après :
- l’institutionnalisation de conférence trimestrielle sur les marchés publics et l’appui à la production de films sur les marchés publics (documentaires, dossiers, films institutionnels ;
- le renforcement des sessions de formation, de sensibilisation et d’informations à l’intention de la presse ;
- la facilitation à l’accès des journalistes à l’information ;
- l’émission d’alertes (mailing ou tout autre moyen) pour les informer de la publication de nouvelles informations sur le site de l’ANRMP ;
- le soutien (mise en contact et soutien financier) pour la réalisation de dossier sur les marchés publics ;
- l’appui de l’ANRMP pour s’imprégner de ce qui se fait par les institutions sœurs des pays de la sous-région.
- l’organisation d’une conférence de presse en lieu et place de droit de réponse ;
- la signature d’un mémorandum gage de la pérennisation de ces différents points de collaboration entre l’ANRMP et les journalistes ;
- le soutien de l’ANRMP en équipements (ordinateurs portables, caméras…) aux journalistes du réseau pour la régulation, pour l’exercice de leur profession.

III. CEREMONIE DE CLOTURE
Elle a été marquée par la lecture du Rapport général du séminaire, le mot du porte-parole des participants, et l’allocution de clôture du Président de l’ANRMP, en présence des officiels.

MOTION DE REMERCIEMENTS
Le séminaire remercie :
- Le Président de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics pour ses efforts en vue de crédibiliser le système des marchés publics et pour l’initiative de l’organisation de ce séminaire ;

- Le Président du Conseil National de la Presse et le Président de l'Observatoire de la Liberté de la Presse, l'Ethique et de la Déontologie (OLPED) pour leur contribution importante à la réussite de cette plateforme d’échanges ;

- Le Maire de la Commune de Yamoussoukro et le Directeur Général de Sodertour-Lacs pour l’accueil chaleureux et toute la sollicitude témoignés à l’endroit des séminaristes ;

- Les séminaristes pour leur mobilisation exceptionnelle et leur participation active.

 

Fait à Yamoussoukro, le 6 avril 2018

Mobilisation de ressources sur le marché des capitaux// Ce que les emprunts Obligataires rapportent à la Côte d’Ivoire

dimanche, 08 avril 2018 13:27 Written by

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique( Dgtcp)  a procédé  ce vendredi 06 avril 2018 à la salle de cotation de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (Brvm) à la première cotation des deux tranches (A et B) de l’Emprunt Obligataire par appel public à l’épargne dénommé Tpci5,95% 2017-2024. Émis respectivement du 18 septembre au 18 octobre 2017 et du 23 octobre au 03 novembre 2017,  les tranches A et B  du Tpci 5,95% 2017-2024 ont permis à l’Etat de Côte d’Ivoire de mobiliser un montant total de 298,6 milliards Fcfa. A raison de 145,3 milliards Fcfa pour la tranche A et 153,3 milliards Fcfa pour la tranche B. Ces deux emprunts obligataires portent à 26 le nombre d’emprunts émis depuis 1999 avec un montant global mobilisé de 2 647 milliards de Fcfa sur le marché financier régional. Cette cérémonie, organisée en collaboration avec la Brvm et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (Sgi), a  consacré l’admission en bourse des titres issus de cet emprunt sous les symboles Tpci.O25 et Tpci.026. A  travers la cotation en bourse des 25ème et 26ème    Emprunt obligataire de l’Etat de Côte d’Ivoire,  le Trésor Public entend, par le biais de la Brvm, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou  céder des  titres de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins. Pour la première cotation du Tpci.025,  1000 volumes ont été   échangés au prix de 10 000 Fcfa, soit une valeur nette de coupons de 10 millions de Fcfa. Pour le Tpci 026,   ce sont 402 volumes qui ont été échangés au prix de 10 000 FCFA, soit  4, 2 millions de Fcfa A l’ occasion de la cérémonie,  M. Fofana Lassina, Directeur Général Adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique  a remercié tous les acteurs du marché qui ont toujours su accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mobilisation de ressources via le marché financier régional.  Aussi, a-t-il indiqué  que l’Etat de  Côte d’Ivoire continuera à œuvrer pour mériter la confiance qui lui a toujours été accordé. Cette  confiance qui, poursuit Dga, s’est renforcée au regard de la récente émission de l’Eurobond qui a permis à la Côte d’Ivoire de lever sur le marché financier international des fonds d’un montant de 1,7 milliards d’euros, soit 1115 milliards Fcfa.
 C.K

Gouvernance des marchés publics en Côte d’Ivoire: la presse s’engage à jouer sa partition

dimanche, 08 avril 2018 11:24 Written by

Le vendredi 6 mars 2018, à l’initiative de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (Anrmp), s’est tenu à l’hôtel Le Président à Yamoussoukro, un séminaire de formation à l’intention des journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne sur le thème : « Rôle et responsabilité de la presse dans le renforcement de la bonne gouvernance dans les marchés publics » A l’issue de cette séance de formation, les participants ont fait une série de recommandations. Qui ont été consignées dans rapport général lu par David Ya, le président du Réseau des journalistes pour la régulation des marchés publics de Côte d’ivoire. Entre autre recommandations citons l’institutionnalisation de conférence trimestrielle sur les marchés publics et l’appui à la production de films sur les marchés publics (documentaires, dossiers, films institutionnels d’une part, et le renforcement des sessions de formation, de sensibilisation et d’informations à l’intention de la presse d’autre part. Aussi, les hommes et femmes de média n’ont pas manqué de préconisé la facilitation à l’accès des journalistes à l’information et l’émission d’alerte pour les informer de la publication de nouvelles informations sur le site de l’Anrmp. Mais aussi la signature d’un mémorandum gage de la pérennisation de ces différents points de collaboration entre l’Anrmp et les journalistes. Bien avant, M. Coulibaly Non Karna, le Président de l’Anrmp relevé la portée des actions de l’Anrmp qui peuvent se résumer à la « démocratisation » du débat sur les marchés publics, la naissance d’une culture de la plainte dans les marchés publics, la fin de l’impunité en cas de manœuvres frauduleuses ou d’actes de corruption, la vulgarisation des audits et la dédramatisation de leur perception et la crédibilité du système. Quant à Zio moussa, président de l’Olped et formateur a dit a dit que la presse doit rimer avec liberté et professionnalisme. Il a poursuivi pour dire que cette presse constitue également une exigence de savoir, un devoir de faire savoir. « Aussi, pour prendre une part déterminante dans la gouvernance des marchés publics, les acteurs des médias doivent adopter une approche interactive et participative, en rendant compte pour ne pas faire de la mauvaise information » a conseillé Zio Moussa. Rappelons au titre des activités spécifiques, l’Anrmp a formé 7 735 personnes dont 4 432 issues de l’Administration, 2 636 du secteur privé et 667 de la société civile en 164 sessions. Elle a rendu 227 décisions dont 51 ont conduit à des annulations de procédure, 03 avis ont été formulés et 17 décisions ont fait l'objet de règlements amiables. En outre, 23 décisions ont eu pour effet d’exclure 34 entreprises pour 2 ans, de toute participation aux marchés publics. L’Autorité de régulation a par ailleurs réalisé 3 études et 6 audits dont 1 en cours de finalisation. Ce dernier porte sur la construction des infrastructures routières et l’entretien routier


 Charles Kader

Gestion et contrôle de la manne cacaoyère ivoirienne Le retour en force de la Banque Mondiale

vendredi, 06 avril 2018 09:00 Written by

La Banque Mondiale  a décidé   de soutenir l’Agriculture ivoirienne notamment  les  filières anacarde et cacao.   Informations officielles   des services de  la Direction  des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. Qui   l’a annoncé  dans un communiqué de presse dans la mouvance  de la visite du  Vice- président Mackar Diop à Abidjan.  « Dans le domaine de l’agriculture, nous allons, très bientôt, présenter au Conseil d’administration de la Banque mondiale, un projet de 200 millions de dollars, soit environ 100 milliards de Fcfa, pour appuyer l’anacardier. Plus tard dans le courant de l’année, c’est un autre projet de 300 millions de dollars, soit environ 150 milliards de Fcfa,  pour appuyer la filière cacao, qui sera mis en œuvre », a-t-il laissé entendre. Bonne nouvelle certes  pour la filière cacao qui  n’est pas au mieux  de sa forme depuis  bientôt  deux campagnes de commercialisation.  Mais  en contrepartie de ce financement, «   la Banque mondiale doit  désormais avoir un droit de regard sur la gestion de ce secteur stratégique. Le principe a été acquis à la suite  du séjour du Vice- Président Macktar Diop »  annonce  La Lettre du Continent  dans sa   dernière publication  en date du 04 avril 2018.  Même si les discussions doivent  se poursuivent avec les services de la Primature En Côte d’Ivoire, les analystes  estiment   que cela marque un retour en force de cette institution dans la gestion    de la filière, un peu comme avant 2011, sous le Régime de  la Refondation.  Rappelons que   la Banque mondiale avait abandonné ce contrôle avec la mise en route de la réforme en profondeur  de cette filière qui a aboutie à la création du Conseil café-cacao placée sous le contrôle  direct de l’Etat de Côte d’Ivoire. «  Dans  ces nouvelles prérogatives, la Banque Mondiale pourra  notamment auditer les branches à fréquence régulière » précise la Lettre du Continent.  Qui  ne manque pas     de souligner  la mise en route  de la fameuse opération de recensement   des producteurs de café-cacao. «  Le marché d’un montant d’un montant de 2 milliards de Fcfa( soit  3 millions d’euros)  a été concédé de gré à gré  à la Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification( Snedai) »   S’il est vrai que cette structure à l’expertise avérée  en la matière, ne pourrait-on  pas procéder par appels d’offres ? En attendant de trouver une réponse à cette question, il est bon d’ajouter qu’en ce qui concerne « les prévisions du gouvernement ivoirien concernant la récolte intermédiaire 2017/2018, elles  se chiffrent désormais à 500 000 tonnes » rapporte Reuters. Le niveau de production attendu marque une amélioration de 100 000 tonnes par rapport aux précédentes perspectives mais toujours une baisse de 20 000 tonnes, comparativement à la saison dernière. Si cette embellie devrait permettre au pays d’approcher le record de 2 millions de tonnes atteint en 2016/2017, l'optimisme reste toutefois à relativiser. En effet, d’après de nombreux producteurs interrogés par Reuters, des pluies abondantes seront encore nécessaires pour accompagner le bon niveau d’humidité du sol afin d’achever la phase finale de la petite traite. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Journées Nationales de la microfinance: le Trésor Public accompagne l’inclusion financière

samedi, 24 mars 2018 19:36 Written by

L’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire ( APSFD-CI) organise la première édition des journées nationales de la microfinance (JNM) autour du thème "contribution de la microfinance à l’inclusion financière en Côte d’Ivoire’’. L’ouverture officielle a eu lieu ce jeudi 22 mars 2018 en présence de M. Adama KONE, Ministre de l’Economie et des Finances. La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, administration en charge la régulation du secteur de la microfinance, prend une part active à ces assises.A l’ouverture des travaux, le Ministre Adama KONE est revenu sur l’apport des systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l’économie nationale. En effet, au 31 décembre 2017, révèle le Ministre, les SFD ont enregistré 1,3 million de clients et 34,2 milliards de FCFA de fonds propres. Aussi a-t-il indiqué : « l’épargne mobilisée par les SFD et l’encours de crédit ont été multipliés par quatre. Ils s’établissent respectivement à 306,6 milliards FCFA et 260,4 milliards ». «La majorité des ivoiriens reste malheureusement exclue du système financier avec seulement 16% de la population possédant un compte bancaire et un taux de pénétration de la microfinance qui ne représente que 6%», a-t-il déploré estimant que le thème de cette première édition des journées nationales de la microfinance est « l’occasion d’apporter des solutions innovantes et durables à la construction d’un secteur financier inclusif et viable en Côte d’Ivoire ».Pour sa part, Yao Georges Kouassi, le président de l’APSFD-CI s’est félicité de la croissance régulière des activités des systèmes financiers décentralisés en général. Pour lui, ces journées seront l’opportunité de projeter les actions à venir pour la poursuite du développement de la microfinance en Côte d’Ivoire’’Le Trésor Public, à travers la Direction de la Règlementation et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (DRSSFD), reste préoccupé par le respect de la règlementation. Ce qui permettra de faire de la finance décentralisée un levier important pour la promotion de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire.La DRSSFD a pour missions d’instruire les dossiers de demande d’autorisation d’exercer en qualité d’institution de microfinance ; effectuer les contrôles nécessaires pour garantie de la bonne gestion des institutions de microfinance et le respect de la réglementation en vigueur ; assurer la production et le suivi des indicateurs du secteur de la microfinance et veiller à la mise en œuvre de toutes les mesures prises par l’autorité à l’encontre des structures de microfinance.

 

Charles Kader

Amadou GonCoulibaly ( PM) /financement du déficit budgétaire 2018 : « Le gap de 195 milliards Fcfa sera comblé par recours au marché régional »

mercredi, 21 mars 2018 16:38 Written by

« (…)A l’issue de ce Roadshow, notre pays, la Côte d’Ivoire vient de lever 1,7 milliards d’euros, soit 1 115 milliards Fcfa, à travers l’émission d’un Eurobond à deux (2) tranches sur les marchés financiers internationaux. Il s’agit d’une tranche de 850 millions d’euros à 12 ans, au taux de 5,25% et d’une tranche de 850 millions d’euros à 30 ans au taux de 6,625% Cette opération s’inscrit dans le cadre du financement du budget 2018, qui a prévu un recours aux marchés financiers sous-régional et international à hauteur de 1 310 milliards FCFA. Plusieurs facteurs ont milité en faveur de cette nouvelle sortie sur le marché international, notamment, la profondeur limitée du marché régional, la forte exposition des investisseurs sur le marché régional, mais surtout la possibilité pour nous de nous financer à long terme, sans risque de change et à des taux plus bas, sur un marché euros de plus en plus profond. Le gap de financement de 195 milliards Fcfa sera comblé sans difficultés par recours au marché régional. Tous les fonds levés permettront de financer les investissements prévus au budget, et de stimuler la croissance. Conformément à notre stratégie de gestion de la dette à moyen terme (2018-2022), le ratio dette/PIB devrait se situer à 43,2% à fin 2018 contre 42,6% à fin 2017, soit une augmentation modérée de 0,6%. Le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire est le plus faible de la sous-région ouest africaine. Nous réalisons annuellement une analyse de viabilité à long terme (20 ans) de la dette. La dernière qui a été réalisée, avant l’Eurobond 2018, confirme que le risque de surendettement de notre pays demeure modéré. Cela signifie que tous les indicateurs de solvabilité et de liquidité de la Côte d’Ivoire demeurent en dessous de leurs seuils respectifs, dans le scénario de base. En plus de la performance réalisée en termes de montant mobilisé, la Côte d’Ivoire entre dans l’histoire en tant que 1er pays d’Afrique à réussir une émission obligataire en euros, sur 30 ans.(…) L’Eurobond 2018 a été l’occasion pour le Gouvernement ivoirien de démontrer, une fois de plus, aux places financières internationales la robustesse de la croissance économique du pays et ses perspectives de développement ambitieuses. Elle a été également l’opportunité de présenter les réformes structurelles et les investissements clés mis en œuvre dans le cadre du Plan National de Développement 2016-2020, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures, de l’éducation et de la santé. Le Gouvernement a aussi fait valoir les progrès accomplis quant à l’attractivité réglementaire et fiscale pour les entreprises comme pour les investisseurs étrangers. La croissance de la côte d’Ivoire a atteint 8,1 % en 2017, soit le taux le plus élevé de la région Uemoa et le 2ème d’Afrique après l’Ethiopie, tout en conservant l’un des ratios d’endettement public les plus faibles de la région (42,6 % du Pib en 2017, contre 70 % pour la norme communautaire).La Côte d’Ivoire est ainsi aujourd’hui la 3ème économie du monde par sa croissance et l’un des rares pays d’Afrique subsaharienne à conserver une balance commerciale excédentaire (à comparer aux déficits de pays tels que le Sénégal, l’Ethiopie, le Nigéria et le Ghana). Elle a connu un important progrès du Pib/habitant depuis 2012 pour atteindre aujourd’hui un seuil de près de 1600 Dollars Ces performances très fortes, alliées à un rôle majeur et croissant de moteur économique sous-régional, sont le produit du leadership du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, et de l’engagement de tous les Ivoiriens pour l’avenir du pays. Elles permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de trouver avec crédibilité et aisance, sur les marchés internationaux, les financements nécessaires pour encore accélérer son développement, le renforcement de son agriculture, l’industrialisation et la diversification de son économie et un partage plus inclusif de la croissance et du progrès socio-économique. »

Légende photo Amadou Gon Coulibaly ,Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat : «(…)La Côte d’Ivoire est ainsi aujourd’hui la 3ème économie du monde par sa croissance »

Nb : le titre est de la rédaction

 

Eurobonds/Mobilisations des ressources sur le marché international: Ces emprunts qui vont faire mal à la Côte d’Ivoire

mardi, 20 mars 2018 13:45 Written by

Le document de l’ambassade de France qui dit tout

Depuis quelques années, l’Etat de Côte d’Ivoire est entrée dans une course à la mobilisation des ressources sur le marché international à travers les Eurobonds dont les taux d’intérêts et le niveau des stocks se chiffrent en moins de cinq ans, à plus de 4 mille milliards de Fcfa. Faut-il craindre un endettement massif de la Côte d’Ivoire ? Dossier

Après, 2014, 2015 et 2017, la Côte d’Ivoire est repartie durant ce mois de mars 2018, sur le marché international, pour mobiliser des ressources en Euros. Soit pour la quatrième fois sous le Régime de Ouattara. Ce à travers des Eurobonds qui lui ont permis de non seulement de tester la qualité de sa signature mais aussi de récolter d’importantes ressources. La dernière émission dont tous les détails ne sont pas encore connus, ont dit-on connu un franc succès avec un carnet de commandes qui affichait plus de 3mille milliards de Fcfa. Sur ce montant, la Côte d’Ivoire, ne devrait retenir que la moitié. A l’issue du Roadshow qui a duré près d’une semaine. Le roadshow, faut –il le préciser c’est la période de présentation de l’emprunt aux investisseurs internationaux. Nous révèle des agences de presse internationales comme Reuters et Bloomberg. Des sources très crédibles indiquent que pour cette année 2018, l’Etat de Côte d’Ivoire recherche 1 310 milliards Fcfa, soit près de 2 milliards d’euros, sur les marchés financiers pour boucler son budget qui s’équilibre en ressources et en charges à plus de 6 756 mille milliards de Fcfa, en hausse de 4,8% par rapport au budget révisé 2017, d’un montant de plus de 6 447 milliard de Fcfa Fcfa. Si le gouvernement ivoirien a de réels motifs de jubiler face au succès rencontrer durant les différentes sorties, il est à faire remarquer que le compteur à ce niveau là commence à tourner très fort et la pullule risque d’être amère, le temps de remboursement arrivé pour nos enfants. Surtout que les taux d’intérêts appliqués à la Côte d’Ivoire diffèrent dans bien de cas de ceux appliqués en la matière en Occident. Rappel des faits : Sous Kablan Duncan alors Premier ministre, Le deuxième emprunt obligataire sur le marché financier international, a permis de lever 1 milliard de Dollars , soit près de 500 milliards de Fcfa( Eurobonds 2015) au taux d’intérêt de 6, 25% contre de 375 milliards de Fcfa au taux d’intérêt de 5,375%( Eurobonds 2014), pour une durée de dix ans courant aout 2015. Par définition, un eurobond ou euro-obligation est un titre de créance libellé dans une monnaie différente de celle du pays de l'émetteur. Au titre de l’Eurobond 2017 donc avec Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre , ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, L’opération a permis de lever 1 milliard 250 millions de dollars et 625 millions d’euros (environ 1.140 milliards de Francs Ccfa), à des maturités de respectivement 16 et 8 ans. Son objectif était de recourir aux places financières internationales, afin d’obtenir des ressources devant venir en appui au financement du budget de l’Etat et notamment du Plan National de Développement (Pnd) 2016-2020. Dans une déclaration faite le 13 juin 2017, à l’occasion de son retour d’une mission de mobilisation de ressources (Eurobond 2017) le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué que le succès de l’opération est le témoignage de la confiance des marchés financiers internationaux dans le leadership du Président de la République Alassane Ouattara et dans la vision qu’il a pour le développement de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, pour l’Eurobond 2018, Agc et sa délégation sont rentrés sans tambour ni trompette. Pourquoi ce silence bruissant de parole ? Qu’est-ce qui a pu se passer pour qu’on serve à la Côte d’Ivoire bien évidemment du « blé en abondance »( argent) mais à un taux oscillant entre 5,50 et 5,625% pour première tranche , d’une maturité de 11 ans allant jusqu’en 2030. Pendant que pour la deuxième tranche, La seconde tranche, elle, d’une durée de 29 ans, soit jusqu’en 2048, est proposé avec un rendement de 6,875 – 7%. Cette tranche est présentée par la presse économique internationale comme la plus longue maturité jamais émise pour une obligation en Euro par un pays d’Afrique subsaharienne et l’une des plus « rentables » émises par un Etat au cours de ces dernières années. Pourquoi avoir accepté un tel taux ? La Côte d’Ivoire qui a vécu à un moment de son existence sur budget sécurisé peut-elle accepter un tel taux ? La Roumanie qui est début Février 2018, mobilisé plus de 2 Milliards d’Euros soit 1310 milliards de Fcfa à des taux de 2,5% et 3,375% respectivement pour les deux tranches. (Voir encadré 1).

Quand le fardeau de la dette ivoirienne prend du poids

Que le gouvernement nous dise que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans un schéma d’endettement intelligent certes mais , il ne faudrait pas oublier que la Côte d’Ivoire qui s’est retrouvée avec un taux d’endettement de 36% est remontée à environ 46% là où les directives communautaire de l’ Union économique et monétaire ouest africain( Uemoa) indique 70% . Soit ! « Si prendre crédit est doux, au moment de payer c’est souvent difficile. Surtout qu’il va falloir tenir compte des cours du dollar » Fait noter un expert financier. A noter que la Côte d’Ivoire a terminé l’année budgétaire 2014, avec une dette globale de 7804 milliards deFcfa. Si l’on ajoute donc les 500 milliards de l’Eurobonds de Février 2015 la dette ivoirienne va tourner autour de 8304 milliards de Fcfa au moins en début d’année2015. Avec les eurobonds 2017 et 2018, la dette ivoirienne à certaine encore pris du poids. Il est à préciser que L’Eurobond de début juin 2017 situe la dette de la Côte d’Ivoire plus de 41,9%. Quand sa dette représente 70% de son produit intérieur brut (Pib), selon la norme établie par l’Union économique monétaire Ouest Africaine (Uemoa) tandis que sur le plan international, le seuil se situe à 49%. Donc bien en-deçà du taux d’endettement communautaire. Soit mais ne faudrait-il aller à pas modérés dans la course à l’endettement ?

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : ( Fac-scimilé de la revue de presse du Service économique de l’ambassade de France en roumanie

 

 

Encadré 1 : Les vérités du Professeur Mamadou Koulibaly

Tout comme la Côte d’Ivoire, la Roumanie a réalisé début Février 2018, une émission de deux Eurobonds pour un montant de 2 milliards d’Euros soit 1310 milliards de Fcfa. L’information est de du Service Économique de l’ambassade de France à Bucarest( Roumanie) dans les « Breves Mensuelles Roumaine » en date de Février 2018. « Début février, le Ministère des Finances Publiques a émis deux Eurobonds pour un montant total de 2 milliards d’euros soit plus de 655 milliards de Fcfa sur le marché extérieur. La première, 750 millions Euros, soit plus de 491,2 milliards de Fcfa a une maturité de 12 ans avec un taux d’intérêt de 2,5%, tandis que la seconde, 1,25 milliard d’Euros a une maturité de 20 ans avec un taux de 3,375%. Les taux attractifs ont assuré une demande deux fois supérieure à l’offre. Le ministère des finances publiques ( Mfp) prévoit de lever environ 10 milliards d’ Euros( plus de 6550 milliards de fcfa sur le marché domestique et 5 milliards d’Euros soit 3275 milliards de Fcfa sur le marché extérieur en 2018. Une information de première main qui donne encore une fois du poids aux prises de positions du Professeur Koulibaly Mamadou de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Réagissant, il y a de cela quelques années sur les taux élevés pratiqués sur les Eurobonds, le Mamadou Koulibaly de l’Université Fhb de Cocody n’avait caché pas ses inquiétudes ! « C’est trop ! Peut-être c’est politiquement correcte mais économiquement ce n’est pas bon… Sur le marché en Europe les taux oscillent entre 0 ,2% et 0,3% » C’était indigné récemment, le Pr Koulibaly Mamadou de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody,à l’occasion d’une cérémonie de présentation officielle d’un rapport de la Banque Mondiale sur l’économie ivoirienne. En tout cas c’était sous Ouattara. Pour la deuxième sortie sur le marché financier international, c’est 1 milliard de dollar soit environ 500 milliards de Fcfa qui ont été récolté par la Côte d’Ivoire, mais cette fois avec un taux d’intérêt de 6,25% sur 12 ans. Soit ! Mais au-delà de la grande joie du Régime d’Abidjan face à ce montant collecté, il faut s’interroger sur ces taux d’intérêt exponentiel qui frise la sanction du marché international où la tendance observée par les préteurs notamment la Réserve Federal américaine( Usa) , Deutsche Bank , City Groupe et la Banque nationale de Paris,( Bnp) entre autres ont tendance à servir de faible taux oscillant entre 0 et 2%. En un mot, ils ont décidé de casser les taux d’intérêt en Europe. A titre d’illustration, Apple, un acteur majeur mondial du secteur informatique a mobilisé récemment sur marché des Eurobonds, un milliard de dollar soit environ 500 milliards de Fcfa au taux de 0,23% sur 10 ans. Pendant qu’en Janvier, l’Irlande( Europe) qui présente quasiment le même niveau de risques que la Côte d’Ivoire a levé environ 4 milliards de dollars soit 2 mille milliards de Fcfa à un taux de 0,87%. Même si comparaison n’est pas raison, avec l’ Afrique ils font autres choses. Disons- le clairement le taux risque pays appliqué à la Côte d’Ivoire, est élevé. C’est à se demander si à la prochaine émission nous n’allons pas frôler les 8% sur 14 ans. « Et pourtant, ici en Côte d’Ivoire, on nous dit que tout va pour le mieux, il y a de la croissance mais les populations sont de plus en plus pauvres et le gouvernement retourne sur le marché international pour s’endetter à un taux d’intérêt supérieur au 1er Eurobonds souscrit en 2014. De 5,375% la Côte d’Ivoire va s’endetter à 6,25%. Le risque-pays est très élevé. Aussi, il faut ajouter que cet autre prêt arrive au moment où l’Euro est dévalué tout comme le Fcfa par rapport au dollar. » Explique le Pr Mamadou Koulibaly. A quelle sauce sera mangée la Côte d’Ivoire à l’heure du remboursement ? « Si le dollar est faible tant mieux pour la Côte d’Ivoire. Dans le cas contraire, c’est le fardeau de la dette qui va davantage s’alourdir(…) » ajoute t-il. A noter qu’au titre du budget d’Etat 2015 qui s’équilibre en ressources et dépenses à plus de 5014 milliards de Fcfa, 1213, 3 milliards sont destinés aux remboursements de la dette publique. « Le marché est resté globalement constructif envers la Côte d’Ivoire depuis que le pays a repris en 2012 les paiements réguliers sur les eurobonds et que les risques extrêmes liés à des défaillances antérieures ont été amoindris », explique Samir Gadio, analyste chez Standard Chartered, en référence au défaut de paiement du pays ouest-africain début 2011. « Les investisseurs vont surveiller de près l’élection présidentielle prévue en octobre 2015, étant donné que les défauts sur les eurobonds en 2000 et 2011 ont été principalement le résultat de l’instabilité politique. » L’analyste rappelle que le stock d’eurobonds ivoiriens sur le marché atteint 4,25 milliards de dollars, soit 2125 milliards de Fcfa, soit le montant le plus important en Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud) devant le Kenya qui a un stock de 2,75 milliards de dollars soit 1375 milliards de fcfa.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Pr koulibaly Mamadou : « Et pourtant, ici en Côte d’Ivoire, on nous dit que tout va pour le mieux(…) »

Encadré 2 : Christine Lagarde( Fmi) « Les gouvernements devraient être attentifs(…) »

Souvent présenté comme le continent du XXI siècle, l'Afrique n'en finit pas d'étonner par ses performances économiques. Le dynamisme a pourtant ses revers. A l'occasion d'une conférence organisée à Maputo par le Mozambique et le Fmi en 2014 rassemblant les ministres des finances et les gouverneurs de banque centrale de l'Afrique sub-saharienne, la directrice de l'institution multilatérale, Christine Lagarde, dont les propos ont été rapportés dans les colonnes de « Les Echos.fr » le 30 mai 2014, s'est inquiétée de la hausse de l'endettement public de ces pays. « Il y a quelques pays qui ont été un peu en avance sur eux-mêmes et qui voient une hausse de leur endettement à un niveau qui pourrait être préoccupant » , a-t-elle indiqué lors de cette conférence. Selon l'agence de notation Fitch, les émissions de dettes souveraines des pays sub-sahariens devraient atteindre 6 milliards de dollars soit plus de 3 mille milliards de Fcfa cette année( c’était 2014) après le record de 6,25 milliards de dollars soit plus de 3125 milliards de Fcfa de l'année précédente( 2013) Le Kenya, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Sénégal envisagent de lever entre 500 millions ( 300 milliards de Fcfa) et 1,5 milliard de dollars(1500 milliards de Fcfa) d'euro-obligations cette année. Jusqu'ici, seule la Zambie, avec 1 milliard de dollars soit 500 milliards de Fcfa, en avril 2014 est venue solliciter le marché international de la dette. « Les gouvernements devraient être attentifs et prudents pour ne pas surcharger le pays en dette publique », a alerté Christine Lagarde avant de préciser que si « c'est un financement supplémentaire », c'est aussi « une vulnérabilité supplémentaire ». Nous sommes en 2018, la course à l’endettement massif ne s’est pourtant pas arrêtée au niveau des pays indiqués plus haut

 

Mise en place d’une zone de libre- échange continentale: le Nigeria refuse d'aller à Kigali signer l'accord

mardi, 20 mars 2018 08:31 Written by

Le président nigérian a annoncé dimanche 18 mars 2018, qu'il ne se rendrait pas à Kigali, au Rwanda, où est prévu cette semaine un Sommet extraordinaire de l'Union africaine (Ua) pour signer le traité sur la Zone de libre-échange continentale (Zlec) Selon le site www.commodafrica.com qui rapporte l’information « Muhammadu Buhari veut permettre de donner plus de temps aux consultations » car « certains actionnaires nigérians ont fait savoir qu'ils n'ont pas été consultés » , selon un communiqué de la présidence. « Ils ont quelques réticences quant aux conditions de ce traité » Aussi, ajoute la même source, « L 'un des plus grands syndicats du pays, le Nigeria Labour Congress (Nlc), craint l'ouverture du marché et a demandé à être davantage impliqué dans les négociations » rapporte l'Afp. « Nous sommes choqués par le manque de consultation dans ce processus » avait déclaré la semaine dernière Ayuba Wabba, secrétaire général du Nlc. « Nous demandons à M. le président de ne pas signer le traité à Kigali, ni nulle part ailleurs » , avait-il ajouté. Rappelons que ce traité vise à intégrer les 54 pays africains dans une zone de libre-échange commercial, et doit regrouper à terme les zones régionales commerciales existantes. Le retrait, au dernier moment, du Nigeria et ses 190 millions d'habitants, est un coup dur pour l'Ua qui veut mettre en place ce projet économique discuté depuis 2012. Pour sortir de la récession, le président Buhari a adopté une politique économique ultra-protectionniste, et a établi une liste très large de produits interdits à l'importation pour tenter d'encourager la production.

Charles Kader

Banque mondiale: Le vice-président Afrique Makhtar Diop en visite officielle à Abidjan

lundi, 19 mars 2018 22:17 Written by

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, est attendu ce mardi 20 mars 2018 à Abidjan pour une visite officielle de quatre jours. Pendant son séjour en Côte d’Ivoire, Makhtar Diop rencontrera notamment le président ivoirien, Alassane Ouattara, ainsi que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Outre ces rencontres bilatérales avec les plus hautes autorités de l’Etat, il se rendra à Yamoussoukro pour visiter l’Institut national polytechnique Félix Houphouët Boigny (Inphb). La visite de cette institution s’inscrit dans la perspective d’un appui de la Banque mondiale pour amener l’Inphb à renforcer son statut d’institution de référence internationale et permettre aux jeunes Africains d’accéder à des études de haut niveau et d’être compétitifs sur le marché de l’emploi. Makhtar Diop assistera également au lancement du championnat national de football féminin à Abidjan, l’occasion pour le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de lancer l’initiative « sports pour le développement », l’institution s’étant engagée à intégrer le sport

C. K

Paiement des impôts/Avant l’entrée en vigueur de e-impôt: la Dgi sensibilise les opérateurs économiques

lundi, 19 mars 2018 16:31 Written by

La Direction génération des impôts( Dgi) a décidé de se mettre dans la mouvance des technologies de l’information et de la communication( Tic). Ainsi, à partir de 2019 de grandes mutations sont en vue. Avec l’e-impôt qui va devenir une obligation pour tout contribuable relevant d’un régime réel normal d’imposition. Il est annoncé aussi, les paiements par mobile money et la déclaration des états financiers en ligne. C’est pour mieux préparer les contribuables notamment les opérateurs économiques qu’une équipe de la Direction générale des impôts a instruit le 15 mars 2018, les opérateurs économiques sur les fonctionnalités du portail e-impôts qui est une plateforme électronique permettant de déclarer et de payer ses impôts en ligne via Internet, lors d’un atelier au siège du Patronat ivoirien, au Plateau. L’atelier a réuni notamment les comptables et les directeurs financiers des entreprises, des acteurs clés dans la transmission des états financiers et le paiement des impôts auprès de la Direction générale des impôts (Dgi). Le portail e-impots.gouv.ci, dédié au paiement des impôts en ligne permet à toutes les entreprises au régime normal et simplifié d’imposition de déclarer et payer leurs impôts en ligne à partir d’un terminal depuis leur bureau, ont expliqué M. Cissé Souleymane et Mme Sandrine Zunon, tous deux agents de la direction générale des impôts. L’une des problématiques soulevée par les opérateurs économiques est la question de la sécurité informatique. A ce sujet, les agents des impôts ont fait savoir que pour protéger les entreprises des risques de piratage et de cybercriminalité, un code à usage unique sera généré pour chaque entité. « La Dgi s’est dotée de moyens de sécurité de dernière génération. Les contribuables ne doivent pas avoir peur d’utiliser le portail e-impôts car l’accent a été mis sur la sécurisation des opérations », a assuré M. Cissé Souleymane. Il est à rappeler que la direction générale des impôts a procédé en 2016 au lancement de cette plateforme électronique en vue de la collecte des recettes fiscales, devenue obligatoire en 2017 pour toutes les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions de F Cfa. Cette mesure devrait être obligatoire en 2018 pour les Petites et moyennes entreprises (Pme) et « fonctionnelle » pour toutes les autres entreprises relevant d’un régime réel normal d’imposition » a souligné M. Ouattara, annonçant le lancement bientôt de « Dgi Mobile », une interface qui permettra aux contribuables de l’impôt foncier et synthétique de payer leurs impôts. Pour l’application ‘’Dgi Mobile’’, les trois opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Côte d’Ivoire ont été « associés dans la solution » et en fonction de la société choisie, le contribuable procèdera au paiement de ses impôts à partir de son téléphone mobile, ajoute M. Ouattara Sie Abou le Dg des Impôts qui était de passage à Aboisso. Belle occasion pour le patron des impôts pour inviter ses collaborateurs à anticiper sur les technologies numériques. Ensuite, nous avons le e- liasse. Cette application permet au contribuable à partir d’un terminal, depuis son bureau, de transférer ses états financiers via son centre des impôts. Ces états financiers sont notamment transmis en ligne soit par un expert-comptable agrée ou un commissaire au compte. A ce niveau, « il convient d’ajouter que le e- liasse qui entre en vigueur dès les premiers dépôts au mois de mars » Nous avait indiqué courant janvier 2018, M. Koné Idrissa, le président de l'Ordre des experts comptables, en marge d'un atelier de restitution de la formation e-liasse, à Abidjan. Répondant à une question des journalistes de savoir le dealine pour les entreprises à se mettre à jour concernant la plateforme e-liasse, M. Koné Idrissa a annoncé que la disposition entre en vigueur dès les premiers dépôts au mois de mars (2018). II avait aussi fait savoir que « la procédure va progresser » après la phase pilote qui a déjà eu lieu. Selon lui, le véritable enjeu, c'est la qualité de l'information financière. Car, le système permet d'avoir une base de données et une traçabilité de toutes les informations pour prendre des décisions. Le chef du Guichet unique des états financiers à la Direction générale des impôts, Didier Coulibaly Kissa, ajoute pour sa part que « les premiers délais légaux se présentent en fin mai » et les transmissions des états financiers devraient être effectives sur la plateforme et se sont plus de 40 mille contribuables qui sont attendus. Si l’on tient compte du nombre de dépôts enregistrés relativement à l’exercice 2016. « Au niveau des visas, le même principe continue. Quand le contribuable met en ligne son état financier, il transmet cela sur la plateforme à son expert- comptable qui a différentes fonctionnalités lui permettant de viser ça en ligne », a dit M. Kissa, précisant que « la validation (de l'expert-comptable) constitue maintenant le visa de l'état financier » . Il s'agit de dématérialiser l'état financier sur une plateforme qui puisse intégrer les données de ce document sur les bases de données de la Direction générale des impôts, a-t-il poursuivi, ajoutant qu'elle permet un gain de temps grâce à son importation automatique depuis son poste de travail. Cette plateforme unifiée suit des directives de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, (Uemoa). Elle intègre des dispositions conformes au système Syscoa. Son paramétrage est modifiable par le contribuable quel que soit le régime fiscal.

Charles Kader

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