Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 15 mai 2024
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Coopération entre les Conseils économiques et sociaux Le Président Diby conduit une importante mission en Europe

mardi, 25 septembre 2018 09:09 Written by

Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Conseil économique social environnemental et culturel (Cesec) de la Côte d’Ivoire et le Conseil économique social (Ces) du Portugal, le Président Charles Koffi DIBY conduit une délégation, depuis le dimanche 23 septembre et ce, jusqu’au jeudi 27 septembre 2018, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié au Portugal. Débutée le lundi, le Président du Cesec a eu une séance de travail, avec son homologue Antonio CORREIA DE CAMPOS en présence des Conseillers économiques et Sociaux représentant les syndicats, le patronat et la société civile portugaise, agissants dans le cadre du dialogue social. Au cours des échanges, le Président DIBY s’est accordé avec ses interlocuteurs sur l’intérêt que l’Institution qu’il dirige accorde au concept du dialogue social. Il a, en outre, souligné la nécessité de faciliter les relations commerciales entre les deux pays en suggérant l’ouverture d’une ligne directe maritime après le succès de la réouverture de la ligne aérienne avec la Tap.Ces rencontres s’inscrivent dans la continuité de la mise en œuvre de la Convention de Partenariat, signée à Abidjan le 21 novembre 2017. Le Président Charles Koffi DIBY a saisi l’opportunité pour exposer aux membres du Conseil Economique Social du Portugal la situation socio-économique ivoirienne. Il a notamment souligné les performances économiques et l’attractivité de l’environnement des affaires découlant de la consolidation des importantes réformes structurelles initiées par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République. A cet égard, le Président a invité les opérateurs économiques portugais à emboîter le pas aux investisseurs déjà présents en Côte d’Ivoire afin de participer, dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant, au développement de leurs activités et à la croissance des économies ivoirienne et portugaise. En outre, ce séjour a permis aux deux (2) Présidents de s’accorder sur un agenda des modalités de mise en œuvre de la convention de coopération par le partage d’expériences et de bonnes pratiques et la concertation sur des sujets d’intérêt commun.L’agenda de travail du Président du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel a également retenu des entretiens avec d’autres personnalités politiques, notamment, les anciens Ministres des Affaires Etrangères Portugais, Monsieur Antonio MONTEIRO et Luis AMADO ainsi qu’un tête-à-tête avec Monsieur Jorge Lacão COSTA, Vice-président de l’Assemblée (Parlement) de la République Portugaise. Cette mission au Portugal permettra également à la délégation ivoirienne de s’enrichir de l’expérience portugaise en matière de tourisme, en visitant l’Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme de Lisbonne, fleuron de la formation hôtelière ibérique, le Centre de Formation Professionnelle de l’Industrie Electronique, Télécommunications et d’Information (CINEL), le Groupe Mota Engil évoluant dans le BTP, la Base navale d’Alfeite et le port de Sinès et le Groupe SUGAL à Zambujal évoluant dans le secteur agroalimentaire. Le séjour du Président DIBY et de la délégation qui l’accompagne, fait suite à la mémorable visite de travail et d'amitié que le Président du Conseil Economique et Social du Portugal, Monsieur Antonio CORREIRA DE CAMPOS a effectué en Côte d’Ivoire, le 21 novembre 2017. Les rencontres entre les deux Institutions consultatives s’inscrivent dans la vision commune des Présidents Alassane OUATTARA et Marcelo de SOUSA de voir se raffermir les liens entre leurs deux pays à travers une coopération riche et étroite et profitable aux deux (2) peuples.Source : www.abidjan.net Legende photo :  Le président Charles Koffi Diby ,    du Conseil économique, social, environnemental et culturel( Cesec)

Transport aérien Aircotedivoire répond à La Lettre du Continent

lundi, 24 septembre 2018 16:00 Written by

Chers clients,

Chers partenaires commerciaux et financiers,

Depuis plusieurs mois, la compagnie Air Côte d’Ivoire fait l’objet d’articles réguliers dans La lettre du continent. Dans sa dernière parution, en date du mercredi 19 septembre 2018, le magazine en ligne lui consacre une nouvelle colonne intitulée « Du plomb dans l’aile pour Air Côte d’Ivoire » dans laquelle elle allègue des manquements dans la gestion de la compagnie et la découverte d’une perte cumulée de 65,5 milliards de francs Fcfa par un audit. Devant la récurrence de ces publications orientées, la compagnie Air Côte d’Ivoire a souhaité restituer la réalité de sa situation financière à l’opinion publique et mettre fin à la suspicion entretenue par le magazine en ligne. Air Côte d’Ivoire a été créée en mai 2012 et a démarré ses vols commerciaux le 13 janvier 2013. Comme toute nouvelle entreprise, Air Côte d’Ivoire a connu une phase de création, une phase de lancement, et est entrée dans la phase de développement qui précède la maturité… Ces différentes phases dans la vie d’une entreprise sont relativement longues dépendamment du secteur d’activité. Après une phase de lancement réussie, la compagnie continue ses opérations dans un secteur d’activité complexe, fortement capitalistique qui, contrairement à d’autres industries, délivre un retour sur investissement relativement faible de l’ordre de 3% dans des délais très long. AirCôtedIvoire poursuit ses investissements pour réussir la phase de développement. Cette phase, consommatrice d’importants capitaux, intervient malheureusement dans une conjoncture défavorable à cause du coût du pétrole. Ainsi, conformément au plan d’affaires adopté par son conseil d’administration, dans ses phases de création, de lancement et de développement, les pertes cumulées devaient être de 60,250 milliards à la fin de l’exercice 2017. Cette prévision tenait compte de plusieurs hypothèses majeures dont le cours du baril de pétrole et le renouvellement de la flotte finalisé au 31 décembre 2016.Toutefois, à la fin de l’exercice 2017, le total des pertes cumulées s’établit à 65,5 milliards de Fcfa.

Cette perte s’explique par deux facteurs essentiels :

L’évolution exponentielle du cours du baril de pétrole (plus de 64% sur les trois dernières années)
Le retard accusé dans le renouvellement de la flotte. Soulignons que le business plan prévoyait la fin du renouvellement de la flotte pour l’année 2016. Mais, les difficultés de mise en œuvre du financement de ce plan ont fait bouger cette hypothèse fondamentale de 5 ans. Les dernières machines espérées en 2016 ne seront livrées qu’en 2021. Le niveau de pertes est intimement lié au secteur d’activité. Il est connu de tous que le transport aérien est une activité qui nécessite d’importantes ressources financières tant en investissement qu’en exploitation. Le non-respect des règles de passation de la commande publique est également indexé par la Lettre du Continent dans sa publication. Le détail des achats effectués en dehors de la procédure de passation des marchés figure dans le bilan de gouvernance de l’année 2017 annexé au rapport général des commissaires aux comptes de la même année :Il indique clairement que la raison principale pour laquelle certaines dépenses n’ont pas été exécutées conformément aux procédures des Marchés Publics est qu’elles relèvent de domaines techniques et très spécialisés pour lesquels le nombre de prestataires reste limité (Achat de carburant ou d’équipements Avions) représentant 93% du total des dépenses concernées. En sa qualité de société à participation financière publique, Air Côte d’Ivoire se conforme à la procédure du Code des Marchés Publics, à chaque fois que la nature du marché et les délais le permettent. Ainsi la compagnie a-t-elle conduit avec la Direction des Marchés Publics les consultations pour l’attribution des marchés relatifs aux services de transit, à la confection des uniformes et ceux de la sûreté…, par souci de transparence, là où elle n’était pas toujours tenue de le faire.La particularité de l’industrie du transport aérien induit des exigences de réactivité et de sécurité de la navigation aérienne qui s’accommodent difficilement avec le dispositif prévu par le Code des Marchés Publics. Par ailleurs du fait des concessions publiques, certaines prestations de services sur les plateformes aéroportuaires d’Abidjan et de la sous-région sont rendues de façon monopolistique. Tenant compte de ces paramètres, les pouvoirs publics ont aménagé par l’arrêté N°199/MEF/DGBF/DMP du 21 avril 2010, un régime d’exemption à l’obligation de se soumettre aux procédures du Code des Marchés Publics pour les services de maintenance, d’assistance et de sûreté. Une autre exemption a été consentie pour l’exercice 2018 à l’achat de carburant, au catering et à l’acquisition des aéronefs. Pour les marchés dont les montants sont inférieurs au seuil déclenchant la procédure d’appel d’offres, Air Côte d’Ivoire applique par principe, lorsque cela est possible, la mise en concurrence des fournisseurs. Enfin, contrairement à ce qui est insinué par la Lettre du Continent, les cabinets Ernst & Young et Deloitte sont intervenus en leur qualité de commissaires aux comptes dans le cadre d’un audit légal visant à assurer les actionnaires et les tiers de ce que les états financiers qui leur sont présentés donnent une image fidèle des performances et de la situation financière de la compagnie. Il s’agit d’une mission menée chaque année pour toutes les sociétés commerciales et non d’un audit spécialement diligenté. S’agissant d’une société qui ne fait pas appel à l’épargne publique, il est regrettable que ces informations sensibles soient sorties de leur contexte et divulguées aussi largement. Dans la phase critique de développement de la compagnie, cette situation est de nature à contrarier la mise en œuvre de ses projets en véhiculant à dessein une image erronée de sa gestion. En 5 ans, malgré toutes les évolutions des hypothèses, nous sommes quasiment en ligne avec notre business plan. Air Côte d’Ivoire avec les investissements réalisés, représente aujourd’hui : 23 destinations couvertes,
Une flotte de 10 avions dont 6 en acquisition (moyenne d’âge des avions 3 ans),
Le Leader absolu du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre avec plus 54% de part de marché,650 emplois directs et plus de 3000 emplois indirects, 2,8 millions de passagers transportés en 5 ans dont 850 000 sur 2017, 326,186 milliards de chiffre d’affaires cumulés en 5 ans. Malgré cette bonne performance commerciale, Air Côte d’Ivoire fait face au poids des tarifs élevés des entreprises évoluant en situation de monopole sur l’aéroport d’Abidjan et dans la région, des redevances imposées par les structures qui gravitent autour de l’aéroport. Cette situation plombe sa rentabilité. Une meilleure répartition de cette richesse créée par la compagnie entre les différents intervenants de la plateforme aéroportuaire d’Abidjan est une condition sine qua none pour garantir la profitabilité d’Air Côte d’Ivoire. La direction de la compagnie réaffirme son engagement à travailler, dans le respect des standards élevés de bonne gouvernance, à sa pérennité et à en faire un instrument au service du développement de la Côte d’Ivoire et de l’intégration africaine.

La direction générale

 

Ghana/Commercialisation du cacao Le Ghana préfinance pour 650 milliards de Fcfa

dimanche, 23 septembre 2018 12:56 Written by

Le Cocobod du Ghana a signé  récemment, à Amsterdam, un prêt bancaire syndiqué de 1,3 milliard dollars  soit plus 650 milliards de Fcfa, pour financer l'achat de fèves aux producteurs durant la campagne 2018/19 qui démarrera le 1er octobre 2018. Cette information qui va faire pâlir d’envie  les producteurs ivoirien, a  été donné par  le site d’information www.commodafrica.com   L'opération pourrait paraître quasi inaperçue, tant elle est habituelle  en cette période de l'année, et ce d'autant plus qu'on est exactement sur le même montant que l'année dernière.  « Quelque 21 établissements bancaires et financiers, menés par Amro Bank, Bank of China, Standard Chartered, Industrial and Commercial Bank of China ou encore Ghana International Bank, ont participé à cet emprunt que le Ghana s'est engagé à rembourser sur 12 mois au taux de 0,625%  au dessus  du Libor. Belle performance, l'emprunt a été sursouscrit de  550 millions de dollars soit plus de 275 milliards de Fcfa  ou encore de 42% » ajoute la source.   Rappelons qu'il s'agit du plus important emprunt accordé pour préfinancer une campagne agricole et son exportation de toute l'Afrique de l'Ouest. La première tranche du 1,3 milliard de dollars soit  650 milliards de Fcfa  devrait être décaissée début octobre ce qui permettra, de suite, au Cocobod d'allouer les financements aux acheteurs locaux pour acquérir les fèves auprès des planteurs.  « Rappelons, si besoin en est, que le Ghana est le n°2 mondial du cacao derrière la Côte d'Ivoire, avec pour objectif l'achat aux planteurs de 900 000 tonnes  la campagne prochaine, a précisé le directeur du Cocobod, soulignant que les achats en 20917/18 avaient atteint 903 000 t, soit davantage que le chiffre de 870 000 t donné le 13 septembre (lire nos informations).Une enveloppe à part de 300 millions d’Euros soit plus de 196 milliards de Fcfa notamment pour l'irrigation. Mais le Cocobod, cette année, n'en reste pas là. Son patron, Joseph Boahen Aidoo, nommé début 2017, a décidé cette année de solliciter une enveloppe à part, de  300 millions de dollars soit plus  de 150 milliards de Fcfa, afin de mettre en œuvre des programmes à moyen et long termes. Il s'agit, notamment, d'investir dans l'irrigation ce qui pourrait doubler la productivité. Les négociations seraient en cours.  Le directeur du Cocobod ne démord pas de l'idée qu'il faut jouer la carte de la productivité. Joseph Boahen Aidoo l'avait souligné en avril à CommodAfrica lors d'une interview à Berlin lors de la conférence de l'Organisation internationale du cacao (Icco): « La production de cacao au Ghana est menacée. C'est pourquoi nous prenons des mesures pour renforcer l'efficacité des fermes de cacao existantes afin que les agriculteurs puissent accroître leur productivité. C'est ce que nous avons entrepris depuis mon arrivée à la tête du Cocobod il y a un an et demi : faire passer les agriculteurs d'une faible productivité à une productivité plus élevée sur leur terre » Pas un mot n'est dit sur les superficies. Quant à la campagne à venir, rien n'aurait apparemment filtré à Amsterdam sur un éventuel changement de prix au planteur. On laisserait le suspens intact jusqu'au 1er octobre 2018,  date à laquelle, pour la première fois de leur histoire, la Côte d'Ivoire et le Ghana dévoileront en même temps ce prix garanti au producteur. La campagne dernière, il était à 7 600 cedis la tonne de fèves au Ghana, soit  893 Fcfa  le kilogramme et en Côte d'Ivoire de   700 Fcfa    Moussa Kader. Légende photo : Joseph Boahen Aidoo, patron du Ghana Cocobod

Relance de la production de café dans l’ouest ivoirien Les producteurs sensibilisés à faire la qualité

dimanche, 23 septembre 2018 11:20 Written by

 Le Conseil du café-cacao (Ccc) a sensibilisé jeudi, à Man, les producteurs des régions du Tonkpi et du Bafing, sur les bonnes pratiques, en vue de redorer le blason du café ivoirien qui est de plus en plus concurrencé sur le marché international. Rappelant que le café de montagne est le meilleur en Côte d’Ivoire et que tout le café ivoirien perdra de son lustre d’antan si les producteurs des deux régions baissent la garde, le représentant du directeur général du Conseil, Yoro Séraphin, a exhorté ces derniers à respecter certaines exigences des pays consommateurs en matière de qualité. Notamment « récolter étape par étape les cerises mûres , bien sécher et décortiquer le café, ne jamais le sécher sur le sol, ni sur le goudron, bien sécher et vanner le café pour qu’il soit propre sans matières étrangères , le mettre dans des sacs jutes propres et sans odeur, ne jamais mettre le café dans des sacs en nylon et bien garder ce café à l’abri de l’humidité et dans un endroit aéré, sans fumée, ni odeur », a-t-il relevé. Soutenu dans son assertion par le délégué régional du Conseil de Man, Silué Seydou et le préfet de région et du département de Man, Soro Kayaha Jérôme, l’envoyé du Dg a insisté sur le fait que le taux minimum de grains acceptables autorisé est de 85 % de grains verts. Ils ont invité les producteurs à remonter la pente en fréquentant les champs écoles, en s’appropriant les bonnes méthodes et en s’approchant des agents de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) parce que le Tonkpi et le Bafing cumulés enregistrent actuellement au niveau de la qualité au tonnage, 79, 43% grains verts et 1,98% de grains noirs. «Ensemble, nous devons gagner le défi de la qualité », a souligné M. Yoro, en insistant sur le fait que les coopératives doivent accompagner le travail de qualité des producteurs en présentant à l’entrée des usines, des produits répondant aux normes admises faute de quoi leurs chargements feront l’objet de nombreux refoulements.  La Côte d’Ivoire a enregistré une amélioration significative de la qualité du café depuis la réforme de 2012 grâce aux actions conjuguées des différents acteurs de la filière plus particulièrement celle des producteurs. Malgré ce bon résultat, la responsabilité des producteurs demeure importante dans le maintien et l’amélioration de cette performance, rappelle-t-on. Durant les sept premiers mois de cette année, les quantités de café acheminées par les ports ivoiriens ont augmenté de 49% atteignant 38 411 tonnes, révèlent les données portuaires provisoires du Conseil Café-Cacao (Ccc). « La quasi-totalité du volume était composé de la variété Robusta avec pour principale destination, l’Algérie qui consomme en moyenne 70% de la production nationale. La Côte d’Ivoire envisage de faire passer la production locale à 400 000 tonnes de café d'ici 2020, soit environ quatre fois le volume actuel » rapporte l’Agence Ecofin. Notons que le pays ambitionne aussi d’améliorer le segment transformation de café. A ce jour, seul 20 à 25 % de la production est transformée localement et exportée en café en poudre.  Moussa Kader Légende photo :  Koné Yves Brahima, Dg du Conseil café  cacao

Gouvernance et gestion des finances publiques: Une mission du Fmi dans les petites notes de Ouattara

mercredi, 19 septembre 2018 22:24 Written by

Une mission du Fonds monétaire international( Fmi) séjourne à Abidjan depuis hier19 septembre 2018. Cette mission dont la cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de l’Economie et des Finances Koné Adama, est la quatrième du genre. Elle a eu lieu à l’immeuble Sciam au Plateau. Il s’agit d’une d’évaluation du Programme économique et financier, soutenu par la Facilité élargie de crédit (Fec) couplée avec le Mécanisme élargi de crédit (Medc), pour la période 2016-2019. Elle est conduite par Madame Céline Allard, le nouveau Chef de Mission du Fmi. Comme il est de tradition, le Programme Economique et Financier est évalué à intervalle régulier par les services du Fmi. Ainsi, la présente mission, s’attèlera non seulement à établir le bilan de la mise en œuvre du programme à fin juin 2018, mais aussi à arrêter les orientations pour la fin d’année 2018 et les prévisions pour l’année 2019. « De façon spécifique, cette mission consistera à passer en revue les différents critères de performance et repères indicatifs définis conjointement avec le Fmi, au regard des évolutions de l’économie à fin juin 2018. Il s’agira essentiellement pour les deux parties, d’échanger notamment sur plusieurs points. Citons le cadrage macroéconomique, avec la nécessité d’arrêter des taux de croissance consensuels pour les années 2018 et 2019, le cadrage budgétaire de l’année 2018 et à moyen terme et l’équilibre financier dans le secteur énergie » a indiqué le ministre Adama Koné

Bamba M.

Cacao/ Lutte contre le Swollen Shoot: le Ghana traite mieux ses planteurs que la Côte d’Ivoire

mercredi, 19 septembre 2018 12:24 Written by

Dans près de dix jours, les producteurs de cacao ivoiriens vont connaitre le prix Kg bord champs du cacao pour la campagne 2018-2019. Précisément, pour la campagne principale. Un démarrage qui pourrait être marqué par la fixation concertée d’un prix garantie aux producteurs de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Qui ont établi une feuille de route pour réaliser les objectifs fixés lors de la déclaration d’Abidjan, signée en mars 2018, et visant à améliorer les prix payés aux producteurs de cacao dans les deux pays. Selon les détails relayés par Intellivoire, un comité a été mis sur place pour promouvoir la consommation locale et élaborer des stratégies pour la production de Cacao durable et traçable. Ils ont aussi décidé de renforcer la collaboration entre le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de la Côte d’Ivoire et l’Institut ghanéen de recherche sur le cacao (Crig). Ces deux institutions pourront donc partager leurs expériences dans la préservation des champs et travailler à atténuer les effets des changements climatiques. Devant caméras et microphones des medias des deux pays une localité, localité à la lisière de la frontière, pour lancer la lutte conjointe contre cette maladie du cacao. Ce grâce à un financement de la Banque africaine de développement( Bad) d’un montant de 600 millions dollars soit plus de 300 milliards de Fcfa. Cette enveloppe couvre l'abattage de plus de 680 000 hectares de cacaoyers sur les terres agricoles affectées et la replantation d'arbres dans ces zones. Belle initiative qui marque le franchissement d’une étape majeure dans la collaboration entre le premier et deuxième producteur mondiale de fèves de cacao. Malheureusement, si le Ghana a tiré des leçons du premier passage du swollen shoot dans son verger, ce n’est certainement pas le cas de la Côte d’Ivoire. Dans dernier pays cité, le producteur reçoit par hectare de cacaoyers arrachés, cinquante mille Fcfa, avec de la semence améliorée pour replanter la parcelle arrachées. Sans oublier les rejets de bananiers pour permettre au paysan de faire de la culture de diversification, le temps de refaire sa plantation. Au moment où nous collections des informations sur la question au niveau de la Côte d’Ivoire, une source bien introduite nous a appris que « le Conseil du café et cacao( Ccc) a non seulement décidé de ne plus communiquer de chiffre mais aussi de suspendre les dédommagements des producteurs ». Au Ghana, nous indique une source bien introduite, « le pécule servi par hectare arraché est d’environ 150 mille Fcfa et le planteur est très respecté par le Ghana Cocobord. Sans oublier les nombreuses facilités d’accès aux intrants qui moins taxés dans ce pays frère » Dejà à cette étape d’un processus concerté ? Ces deux pays peuvent-ils en ouverture de campagne servir un prix concerté et garanti comme préconisé à leurs producteurs? Les producteurs, observateurs et autres acteurs de la filière café-cacao retiennent leur souffle. C’est dans un tel contexte que des experts très au fait de l’évolution du marché mondial du cacao estiment que le pari n’est pas gagné d’avance. Ce pour plusieurs raisons. « La chose ne sera pas facile. D’abord les deux pays n’ont pas la même monnaie. La Côte d’Ivoire utilise le Fcfa arrimé à l’Euro. Pendant que Ghana utilise le Ghana Cedi ; une monnaie très fluctuante. Ensuite, au niveau de la commercialisation, les deux pays n’ont pas le système. Au Ghana, la filière est autonome avec un régulateur puissant ; le Ghana Cocobord pendant qu’en Côte d’Ivoire la filière est gérée en haut lieu par un comité interministériel logé à la Primature. Enfin, même si le Conseil café cacao existe, cette structure qui fait la régulation n’est pas autonome » ajoute M. Kouadio, un agri-preneur (Exploitant agricole) Quid du taux de la fiscalité et de parafiscalité sur chaque kilogramme de cacao ? Sur ce point notre personne ressource ajoute : « Nous avons un Droit unique de sortie en Côte d’Ivoire qui est de 200Fcfa par Kg en Côte d’Ivoire contre 100Fcfa au Ghana. Dans ce dernier pays cité, c’est le planteur d’abord et l’Etat après. Comment deux pays qui ont deux systèmes de commercialisation différents,pas la même monnaie et des fiscalités différentes peuvent aussi réussir facilement dans une synergie d’actions dans une économie cacaoyère mondiale les plus forts mangent les plus faibles ? » Rappelons que le Ghana et la Côte d’Ivoire sont les deux premiers producteurs de cacao dans le monde. Ils comptent pour environ 60% de la production globale.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Modernisation de l’administration: le Trésor public encore primé

mercredi, 19 septembre 2018 08:40 Written by

La direction générale du trésor et de la comptabilité publique( Dgtpc) lauréate du Prix d’encouragement dans la catégorie « Innovation et amélioration de la qualité de service », a été célébrée le lundi 17 septembre 2018, par les autorités de tutelle, lors d’une cérémonie de remise solennelle du Prix panafricain du service public, à Abidjan. La Côte d’Ivoire s’est hissée devant neuf autres pays, remportant le Prix d’encouragement catégorie Innovation et amélioration de la qualité de service public, une distinction initiée dans le cadre des activités du Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (Cafrad). Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, qui a remercié l’ensemble du personnel du trésor public, a dédié ce prix au chef de l’Etat Alassane Ouattara qui n’a de cesse encouragé toutes les actions allant dans le sens de l’excellence et de la qualité du service public. Ce prix, le « deuxième de cette distinction instituée par le Cafrad », positionne le trésor public ivoirien au rang des meilleures administrations sur le continent. Et ce, grâce à des réformes visant la modernisation des outils de gestion, l’amélioration de la transparence et de la gouvernance. Le ministre de la Fonction public, Issa Coulibaly, a saisi cette opportunité pour inviter l’ensemble des structures publiques à « postuler pour compétir » aux différentes catégories du Prix panafricain du service public, visant à promouvoir les meilleures pratiques en matière administrative. «Continuons donc de transformer notre administration pour que la Côte d’Ivoire étonne positivement et agréablement le reste du monde », a lancé M. Issa Coulibaly, tout en saluant les performances du directeur général du trésor public et de la comptabilité, Jacques Assahoré. M. Assahoré a pour sa part remercié l’ensemble de ses collaborateurs, « sans qui ce prix n’aurait pas été possible », en illustrant ses propos par la maxime qui dit que « le groupe est plus fort que le plus fort du groupe Cette distinction, décernée à l’occasion de la 3ème édition du Prix Panafricain du Service Public, qui s’est tenu à Marrakech, le 20 juin 2018, vient récompenser les efforts du Trésor Public matérialisés par notre outil de gestion dénommé « Management Orienté Performance ».Puis le Dg Assahoré a expliqué à l’assistance, le Management Orienté Performance, tel que proposé par le Trésor Public. Qui repose sur : « un Plan Stratégique de Développement 2016-2020 bâti autour des quatre axes suivants :1/ l’accélération de la modernisation des outils et des méthodes de gestion 2/ l’accroissement et la pérennisation des capacités de financement de l’Etat 3/ l’amélioration de la transparence et de la gouvernance 4/ le renforcement des capacités opérationnelles et le bien-être social du personnel ;un Système de management intégré Qualité-Engagements de service-Contrôle interne et maîtrise des risques ; un dispositif d’évaluation des performances avec fixation des objectifs individuels ;un suivi-évaluation du plan d’actions des processus et des activités gérées en projets. » Il s’est félicité de ce que cette distinction vient « confirmer la logique d’amélioration continue du trésor » qui a déjà remporté des prix nationaux, entre autres, le Prix d’excellence 2013 de la meilleure administration numérique, le Prix d’excellence 2014 de la meilleure administration et le Prix du Partenariat Etat/secteur privé en 2017. La ministre de la Modernisation de l’administration publique et de l’Innovation du service public, Raymonde Goudou Coffie, a dit sa satisfaction pour les outils performants mis en place pour renforcer la qualité du service public. Les autorités ivoiriennes ont engagé ces dernières années des réformes en vue d’accélérer le processus de mise en place d’une administration publique moderne, capable de soutenir durablement le développement économique et social, un facteur déterminant pour l’émergence du pays. Le gouvernement ivoirien actuel a réactivé la Journée nationale de l’excellence qui permet notamment de distinguer chaque année les administrations qui se sont illustrées par la qualité de leur travail au profit de l’Etat et des Ivoiriens.

Bamba M.

( Plantation de palmiers à huile) : Faut-il craindre un blocage de l’ huile de palme raffinée vers le Burkina Faso ?

vendredi, 14 septembre 2018 10:16 Written by

Après le marché sénégalais courant 2009 et 2010 qui faisait obstacle à l’entrée de l’huile de palme raffinée et produite en Côte d’Ivoire sur son marché intérieur. Sous le prétexte de protéger sa production nationale d’huile d’arachide. Les exportations d’huile de palme raffinée vers le Burkina Faso, vont elles se heurter dans quelques mois à des obstacles, à l’entrée dudit marché ? La question mérite d’être posée. En effet, le Groupement des professionnels des huileries du Burkina Faso est allé se plaindre à M. Paul Thieba Kaba, le Premier ministre du Faso, de « l’invasion du marché burkinabé d’huile d’origine étrangère » C’était le lundi 10 septembre 2018 à Ouagadougou. A l'ordre du jour de la rencontre, les difficultés que rencontrent le secteur industriel, précisément la mévente. Selon « L’Observateur Paalga » un journal burkinabè repris par le site d’informations en ligne, www.allafrica.com, « Le secteur de l'industrie au Burkina Faso va mal : en effet, les industriels sont confrontés à un problème de mévente qui bloque son développement. L'objectif de l'entretien est de poser la problématique de la non-vente et d'y trouver des solutions de commun accord avec le chef du gouvernement et le ministère du Commerce » Au sortir de l’audience, M. Salifou Sanon, un industriel dans la production d'huile et d'emballages a dit : « Aujourd'hui, presque cinquante-deux mille (52 000) tonnes d'huile sont importées. Pour une consommation moyenne de quatre-vingt mille (80 000) tonnes, il y a une moyenne de trente-cinq mille (35 000) tonnes qui sont localement produites. Si rien n'est fait pour réguler les entrées d'huiles étrangères, l'industrie va en prendre un coup » Pour Siaka Barro, premier vice-président du Groupement des huileries du Burkina, le pays ne saurait avancer sans les industries. «Nous avons contracté des crédits et aujourd'hui nous sommes bloqués par cette concurrence déloyale sur laquelle le gouvernement doit absolument se pencher » a-t-il plaidé. De son côté, le ministre du Commerce, Harouna Kaboré, a quant à lui donné sa lecture de la situation : «Avec le Groupement professionnel des industriels en général et ceux en particulier qui sont dans le secteur de l'huilerie, depuis leur dernière rencontre avec le Premier ministre, six rencontres se sont tenues à la fois avec la direction du guichet unique du ministère, la direction du contrôle de la répression de la fraude, ainsi qu'une réunion avec la direction générale de la douane, une réunion en présence des acteurs des impôts pour analyser l'ensemble des propositions qui ont été mises sur la table, qui étaient au nombre de dix » Le renforcement de la protection des marchés régionaux face aux importations est aussi réclamé par les industriels pour garantir la viabilité de leurs projets. Certes, la Cedeao prévoit des barrières douanières de 35 % à l’entrée du marché ouest-africain, mais celles-ci sont, de l’avis général, souvent contournées. Faut-il craindre pour les exportations d’huile de palme raffinée d’origine Côte d’Ivoire et d’arachide du Sénégal ? Pas vraiment ! Mais, il y lieu d’être prudent. Le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso( non producteurs d’huile de palme) et qui en sont friands sont producteurs de l’huile d’arachide et de soja. Ces trois pays représentent ainsi 95 % des ventes extérieures de la Côte d’Ivoire, qui satisfait globalement ses besoins et exporte environ un tiers de son huile de palme. Même si des experts prévoient que « la consommation progresse de 3 à 4 % par an dans la région, cela suit directement la croissance démographique » il y a lieu de s’inquiéter de la prise de mesures de protection des producteurs locaux, par les autorités burkinabé. Ce sous la pression dudit groupement. Sur cette brulante question M. Louis S. Amédée, Directeur général de la Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire, ( Fnisci) éclaire davantage : « Il y a deux problèmes qu’ils posent. La consommation nationale du Burkina en huile alimentaire est d’environ 80 mille tonnes. C’est-à-dire que leur moyen de production est de 35 mille tonnes. Avec ça, ils ne peuvent même pas satisfaire le marché local avec environ 35 mille tonnes de production. Ils se plaignent du fait qu’il y a 52 mille tonnes d’huile qui sont importées. Si tu fais 52 mille tonnes plus 35 mille tonnes, nous sommes à 87 mille tonnes, donc légèrement au-dessus de la consommation nationale. Donc leur capacité installée n’est pas suffisante pour satisfaire le marché local. Ça c’est la première remarque qu’on peut faire. Maintenant, est-ce que cela est compensé par la production communautaire. Citons la production d’huile de palme de la Côte d’Ivoire Benin et l’huile d’arachide du Sénégal. Ça ne doit pas être le cas. Ce qu’ils fustigent, c’est la concurrence déloyale(…) » Non sans faire remarquer que « les gens importent beaucoup de choses de la Turquie et autres qui sont des huiles dont on ne peut pas forcement préjugé de la qualité et qui sont vendues à très bon prix. Prioritairement, c’est contre ça qu’ils luttent » Toutefois, souligne le Dg de la Fnisci, « Si derrière, il n’y pas de fraudes sur les produits d’origine Côte d’Ivoire voire communautaires, il n’y a pas de raison. Parce que l’huile de palme raffinée produite par Sifca n’est pas frauduleuse au Burkina. Mais le problème, c’est qu’il y a de l’huile d’origine frauduleuse sur leur marché et qui est vendue nettement moins chère par rapport aux huiles qui sont fabriquées sur place. Dans un tel cas, nous ne sommes pas dans une activité commerciale normale » Et d’ajouter que : « S’ils parlaient d’envahissement du marché du Burkina par des huiles frauduleuses communautaires, ils ont la possibilité de jouer sur le levier d’une taxe communautaire pour réguler le flux et cela de la façon la plus légale. » La demande annuelle en huiles alimentaires du Burkina est estimée à 95 000 tonnes avec un taux de croissance de 4 % par an. L’offre en huiles locales (huile de coton et huile de soja) n’est pour le moment que de 30 à 40 000 tonnes par an. L’écart est principalement comblé par des importations d’huile de palme d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire et Togo) mais aussi d’Asie (Malaisie et Indonésie). Il faut trouver une solution à la concurrence déloyale qui menace le tissu industriel de notre pays

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Promotion du commerce intra-africain: les africains se donnent rendez-vous au Caire ( Egypte)

vendredi, 07 septembre 2018 22:38 Written by

Le commerce intra-africain reste le plus faible de la planète avec seulement 15%, derrière l’Europe 59%, l’Asie 51% et l’Amérique du Nord 37%. Il faut donc poser des actes forts, pour améliorer le niveau du commerce entre les pays africains. D’ où la décision d’organiser la Foire Commerciale Intra-africaine ( l’Iaft) qui aura lieu du 11 au 17 décembre 2018 au Caire, en Egypte. Mais avant, Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a abrité le jeudi 06 septembre 2018, la quatrième étape de la caravane d’information et de sensibilisation organisée par la Banque africaine d’import et export(Afreximbank). Initiée par Afreximbank, et l’Union africaine en collaboration avec le gouvernement égyptien, la Foire commerciale intra-africaine (Iaft) était au centre d’une rencontre d’information et de sensibilisation du secteur privé et du gouvernement ivoirien dans un complexe hôtelier de la place. La première du genre sur le Continent africain, l’Iaft est une foire commerciale qui fournit une plateforme de partage d’informations sur le Commerce, l’investissement et le marché. Elle permet aux acheteurs et aux vendeurs ainsi qu’aux investisseurs et aux pays de se rencontrer afin de discuter et de conclure des accords commerciaux. La Foire Commerciale Intra-africaine fournit une plateforme permettant l’entrée sur un marché unique à plus d’un milliard de personnes au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon Kanayo Awani, Managing Director Intra-african trade Initiative-Afreximbank, « l’Iaft a pour objectifs de réunir les acteurs continentaux et mondiaux afin de permettre de présenter et d’exposer leurs biens et services et d’explorer des opportunités d’affaires et d’investissement en Afrique. Aussi elle devra servir de marché où acheteurs et vendeurs de biens et de services se rencontrent pour explorer les opportunités d’affaires » Egalement, cette foire fournira une plateforme d’échanges interentreprises et développement d’opportunités d’affaires d’une part, et partager des informations concernant le commerce, l’investissement et le marché avec les parties prenantes notamment les investisseurs, les Pme, le secteur informel et les africains de la diaspora d’autre part. Ce à l’effet d’envisager des solutions pour faire face aux difficultés qui affectent le commerce intra-africain. Celui selon lequel Représentant son collègue du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme, le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi a salué l’instauration de la Zone de libre-échange continental africaine. Ce d’autant plus qu’elle devrait permettre au secteur privé africain de jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance. Il a exhorté le secteur privé africain à prendre sa place dans la dynamique de transformation du continent. Il est prévu en marge de l’exposition, une conférence sur le paiement et le financement du commerce intra-africain. Cette conférence traitera de questions d’actualité relatives au financement et au paiement dans le cadre du commerce, de la facilitation des échanges commerciaux, aux infrastructures facilitant les échanges commerciaux, à l’harmonisation des normes commerciales et aux chaînes de valeur régionales. Les exportateurs seront également formés sur la façon d’accéder au marché africain et de conclure des accords de jumelage avec d’autres entités africaines ou mondiales. Après Abidjan, l’équipe d’Afreximbank se rendra à Nairobi au Kenya, dernière étape de cette tournée.

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Prix du litre du carburant et du Kg de cacao en Côte d'Ivoire: Ces parafiscalités qui fait mal à la poche des ménages

vendredi, 07 septembre 2018 22:16 Written by

« Les gens ont l’habitude de dire que les impôts tuent les Pme. Nous ne partageons pas cette assertion à 100%. Ce ne sont pas les impôts qui tuent les Pme mais la parafiscalité. Parce que nous avons les impôts qui vont directement dans les caisses de l’Etat et puis il y a le pouvoir que l’Etat donne directement ou indirectement à d’autres structures de prélever d’autres types de taxes qui ne vont pas forcement dans les caisses de l’Etat. En notre connaissance, il n’y a pas un taux de parafiscalité en Côte d’Ivoire. C’est à ce niveau qu’il y a beaucoup de problèmes(…) » Cette démonstration est de M. Lolo Diby Cleophas, Vice- président de la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises( Fipme). Elle est d’autant plus vrai, que si le prix du litre du carburant à la pompe revient cher à la consommation, c’est en grande partie à cause des nombreuses taxes et parafiscalités que supporte chaque litre vendu aux consommateurs. Depuis environ 18 ans, donc sous le régime de la Refondation, nous rapportent des experts, « la base taxable qui est 200Fcfa par litre, n’a pas changé et le niveau de prélèvement de l’Etat reste identique, en valeur absolue à 155,606 Fcfa. Ce qui offre une grande marge de réduction que l’Etat aurait pu consentir au profit du consommateur » Malgré le changement de régime, la structure des prix tant décriée par ‘ les reconstructeurs’ alors dans l’opposition, est encore en vigueur. A titre d’illustration, nous avons fameuse la Taxe spécifique unique( Tsu) s’établissait sous le régime précédent à pratiquement 155,606Fcfa pour le super sans plomb, 37, 490Fcfa pour le gasoil, 2,8Fcfa pour le pétrole. Taxes auxquelles il faut ajouter aussi pour l’essence, le droit d’entrée de 20FCfa, 10Fcfa pour le pétrole et 20Fcfa pour le gasoil. Nous avons 2fcfa pour la redevance statistique pour les trois produits. A cette Kyrielle de prélèvements, ajoutons 67,969Fcfa pour le super au niveau de la Tva cor-douanier, 38, 664Fcfa pour le pétrole, 46,708Fcfa pour le gasoil et 1,250Fcfa pour la redevance portuaire pour les trois produits. Sans oublier 17,500Fcfa de péréquation transport pour les trois produits. Il est à rappeler que durant les émeutes du carburant en 2009, le Rassemblement des républicains( Rdr) de cette taxe. Par ailleurs, il convient d’ajouter que 6 Fcfa sont affecté à constitution du stock de sécurité au niveau des trois produits. Nous avons également 0,2Fcfa de redevance Sydam pour les trois produits et 4,491Fcfa de parafiscalité. ( Voir encadré) « Même si depuis fin 2012, la fixation du prix du litre du carburant à la pompe en Côte d’Ivoire, se fait conformément à un mécanisme de fixation automatique indexé au cours du baril du brut sur le marché international et du dollar, l’Etat pourrait à renoncer un certain nombre de taxes pour que le prix à la pompe baisse automatiquement pour sauver les Ivoiriens. Il suffisait aussi de changer la base taxable soit 200Fcfa.Ce qui n’est pas encore le cas » estime un analyste. En Côte d'Ivoire, pour la quatrième fois en moins d'un an, le prix à la pompe de l'essence sans plomb a augmenté. Depuis le 1er septembre2018, un litre de super coûte 620 francs Cfa, contre 580 francs Cfa en novembre 2017. A noter qu'après trois hausses successives cette fois-ci le prix du gasoil n'a pas augmenté. Le litre reste plafonné à 610 francs Cfa. Une mesure visant à éviter une hausse généralisée des prix à la consommation; le gasoil étant le carburant majoritairement utilisé dans les transports de marchandises et de personnes. Dans un contexte de hausse du prix du baril du pétrole brut sur le marché mondial, depuis deux ans, faut –il craindre une autre hausse du prix du litre du carburant à la pompe d’ici la fin de l’année 2018 ? Attendons de voir. Les cours du pétrole brut se sont envolés de +174%. De 27 dollars (soit plus de 13500 Fcfa) le baril en janvier 2016, le baril est passé ce 30 avril au-dessus des 74 dollars,( soit plus 37000Fcfa) et ce, à cause des tensions dans les pays exportateurs de pétrole. Toutefois, les Ivoiriens ne cessent de grogner face à ces incessantes augmentations du prix des hydrocarbures, alors que leur pouvoir d'achat ne fait que baisser. Ceux-ci redoutent par ailleurs une flambée des prix des denrées de première nécessité. Par ailleurs, même si tous les usagers ne sont pas producteurs de cacao et de café, ceux qui le sont, supportent sur chaque kilogramme de cacao une parafiscalité globale de l’ordre de 220 Fcfa. Les ressources collectées alimentent les caisses de l’Etat et du Conseil café-cacao. Pendant que chez le deuxième producteur mondial, c’est-à-dire le Ghana, le taux de prélèvement global est de 100Fcfa par Kg de cacao.

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Légende photo : Le prix du litre du carburant supporte trop de taxes à la pompe en Côte d’Ivoire

Encadré : La clé de répartition de la taxe spécifique unique sur les produits pétroliers

La Taxe spécifique qui était de 155,606Fcfa en 2009, entre-temps est passée à 220Fcfa pour le Super. Logiquement, le régime Ouattara devrait revoir à la baisse cette taxe qui à la vérité alourdi in fine le prix à la consommation, donc le consommateur final. Dans les détails, les 220Fcfa se décomposent comme suit : 20fcfa par litre sur le Super pour le 3ème pont dont la traversée revient est soumis à péage( (500Fcfa pour les s véhicule léger et 1500Fcfa pour les poids lourds) et ce sur 30ans ; durée de la concession avec Socoprim). Sur ce point précis, il est bon de préciser qu’en cas de déficit d’exploitation, l’Etat de Côte d’Ivoire devra payer une certaine somme au concessionnaire ; la Société de construction du pont riviera- marcory,( Socoprim). Conforment à la clause qui impose à l’Etat de Côte d’Ivoire de rembourser le déficit budgétaire dû au faible trafic sur le 3ème pont ou « pont Hkb », la facture coûte chère aux contribuables ivoiriens. Selon des sources proches du dossier , « en 2015 , ce sont 12 milliards contre 25 milliards de Fcfa en 2016 que l’Etat de Côte d’Ivoire est obligé de payer à l’entreprise française Bouygues pour compenser les pertes d’exploitation ». Aussi, sur les 220 Fcfa indiqués plus haut, 16Fcfa par litre sur le Super vont au Fonds d’entretien routier( Fer) contre 40Fcfa par litre sur le même type de carburant, pour la dette de la Société ivoirienne de raffinage( Sir). Il est également à préciser que 10Fcfa servent à financer le stock de sécurité de l’armée. Mais ce n’est pas fini. Les consommateurs payent encore 134Fcfa par litre de Super pour le budget de l’Etat. Pour le gasoil, les ivoiriens payent au total 120Fcfa. Soit, 20Fcfa pour le 3ème pont et 16Fcfa par litre pour le Fer ; 40Fcfa par litre pour la dette de la Sir ; 10FCfa pour la dotation de l’armée ; et 34 Fcfa par litre pour le budget de l’Etat. Enfin pour le pétrolelampant, essentiellement utilisé par les pauvres qui vivent dans les zones rurales pour s’éclairer, l’Etat prend 25Fcfa par litre comme taxe spécifique. Juste pour la participation au budget de l’Etat. A titre d’illustration, lorsque le producteur d’anacarde ou de cacao achète un litre de pétrole à 550Fcfa, il verse 25FCfa au budget de l’Etat, en plus du droit unique de sortie( Dus) qui est prélevé sur chaque kilogramme d’anacarde ou de cacao qu’il vend. Comme quoi, les nombreuses taxes instituées par l’Etat et ses démembrements alourdissent les charges des pauvres ménages ivoiriens dont le panier se transforme davantage en ‘sachet de la ménagère’

Bamba M.

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