Economie (968)
Programme présidentiel d’urgence( Ppu) // Un collectif de prestataires réclame le paiement de ses factures
mardi, 06 novembre 2018 17:56 Written by ossey84 Le collectif des prestataires du Programme présidentiel d'urgence (Ppu) plaident auprès du gouvernement pour le règlement définitif de leurs factures avant la fin de l’année 2018.Dans une déclaration transmise à l’Aip le porte-parole du collectif, Traoré Yaya salue les efforts du gouvernement pour les actions de règlement de la créance faites en leur faveur, tout en plaidant pour un ultime sacrifice afin de libérer les entrepreneurs des pressions des banques et des fournisseurs qui ont financé leurs travaux. A en croire ce collectif comprenant 197 prestataires, certains opérateurs ont perçu 70% de leurs montants tandis que d’autres n’ont rien touché depuis le début des paiements qui date de sept mois. Cette longue attente attriste les entrepreneurs qui souhaitent que le gouvernement fasse un effort pour régler la totalité des factures avant le 31 décembre 2018.«Nous plaidons pour que les 30% restants soient réglés dans leur totalité mais aussi et surtout que ceux qui n’ont rien perçu touchent leur dû», ont souhaité les prestataires du Pppu .Selon le collectif, des mesures avaient été prises par les autorités pour régler intégralement dans un premier temps tous les fournisseurs dont les montants cumulés sont inférieurs ou égal à 100 millions Fcfa et un pourcentage avait été déterminé à ceux dont le montant cumulé des factures est supérieur à 100 millions Fcfa. Les paiements d’une bonne partie de la dette ont eu lieu dans les mois d’avril et mai dont les travaux ont été effectués en 2013 et 2014.
Aip
Légende photo : Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre , ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat
Exportation de fèves de cacao 2017-2018 // Le port autonome de San Pedro affiche ses performances
mardi, 06 novembre 2018 11:56 Written by ossey84Le port de San Pedro (Pasp) a enregistré une hausse de 31% de ses exportations de café et cacao durant la campagne 2017-2018, confortant ainsi sa position de premier port mondial d’exportation de cacao. Le port de San Pedro a enregistré un trafic global café-cacao de 1 036 276 tonnes à fin 2017 contre 791 729 tonnes en 2016, soit une hausse de 31%. Le volume spécifique de cacao exporté à partir du port de San pedro a connu une performance historique avec près de 1 030 000 tonnes, font ressortir les spécialistes de la direction régionale du Conseil du café-cacao et de la direction commerciale et marketing du Port autonome de San pedro. Le comité de suivi des opérations d’exportations du cacao, présidé par le directeur général Hilaire Marcel Lamizana, note le bon déroulement de la campagne 2017-2018 et salue les dispositions prises pour la réalisation de ces performances au port de San Pedro. Ces résultats encourageants sont à mettre à l’actif de « la mutualisation des moyens et les efforts consentis pour garantir la célérité des opérations à San Pedro », selon le directeur de l’audit interne et du contrôle de gestion du Port autonome de San pedro, Guy Manouan, exprimant les félicitations du directeur général Marcel Hilaire Lamizana aux acteurs clés de la chaîne des valeurs du cacao. Des mesures complémentaires sont arrêtées pour faciliter davantage les opérations d’exportations. Elles seront communiquées incessamment, fait savoir le communiqué. Les opérateurs attendent surtout, pour la campagne café-cacao 2018-2019, « plus de fluidité au niveau des routes nationales de desserte du trafic menant au port de San Pedro ».
Moussa Kader Légende photo : Marcel Hilaire Lamizana, Dg du Port autonome de San Pedro
Dr Diaby Ibrahima( Dg Petroci)/Malgré le retour aux excédents, « Travaillons davantage pour améliorer nos performances »
mardi, 06 novembre 2018 10:59 Written by ossey84La traversée de la zone de turbulences, marquée par les résultats d’exercices nets négatifs et des crises entre le personnel et les dirigeants, n’avait que trop duré à Petroci Holding. La dernière assemblée générale ordinaire annuelle tenue le 2 aout 2018, a reconnu et donné un satisfécit au directeur général de la Société d’Etat pour les bons résultats obtenus depuis l’exercice 2016.
Ça n’a pas été facile, mais il est arrivé à renouer avec des excédents en fin d’exercice, deux fois de façon consécutive à la tête de la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire,( Petroci).Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, pour Dr Ibrahima Diaby, car en arrivant à la tête de Petroci- Holding, en 2015,les clignotants étaient au rouge.L’entreprise était confrontée à une situation financière sans précédent. Dr Ibrahima Diaby, Directeur général de Petroci Holding, peut, aujourd’hui et légitimement, savourer les fruits d’un travail acharné à la tête de l’entreprise d’Etat. Pour preuve, l’assemblée générale annuelle ordinaire du 02 août 2018, au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 et le Conseil d’Administration, ont donné un satisfecit au travail de la direction générale pour les résultats qui sont en nette progression. Pour l’ensemble des Administrateurs de l’entreprise, les résultats nets de Petroci Holding ont connu une amélioration progressive marquée sur les trois (3) dernières années. Comme on le voit ici : Négatif de 39,5 milliards Fcfa en 2015 ; Positif de 5,4 milliards Fcfa en 2016 et Positif de 13,9 milliards Fcfa en 2017. Véritable exploit, car cette progression montre que Petroci sort graduellement de la zone de turbulences due en partie à la conjoncture défavorable qui a frappé les entreprises pétrolières avec la dépréciation du cours du brut. Petroci avait alors enregistré une perte de 39,9 milliard de francs Cfa pour l’exercice 2015 et avait des dettes de plus de 1,3 Milliards de dollars US. Comme toutes les autres firmes du secteur, la compagnie nationale ivoirienne a dû se résoudre à prendre des mesures pour sa survie. Notamment la réduction des effectifs (-8%) et la suppression de certains avantages au profit des travailleurs. Ce qui, inéluctablement a été source de discordes et de grèves dans l’entreprise. Loin de se laisser abattre par la situation, le Directeur Général est resté, constant et les yeux rivés sur son « ambition de sauver Petroci » et lui laisser un avenir solide. Cela passera nécessairement par un travail acharné et des sacrifices. Ainsi, Dr Ibrahima Diaby va-t-il procéder au renforcement du partenariat entre le Centre d’Analyses et de Recherche et Corlab, au démarrage de l’étude de faisabilité de la société CI- Gnl et à la création de la société de stockage massif et d’autres projets. Notamment la finalisation du consortium Puma- Pétroci pour le transfert effectif du réseau de stations-services, la future privatisation d’une partie de l’activité gaz butane et des autres activités de vente au détail du gaz butane et la reprise des campagnes de forages de développement. Les travaux de restructuration et les différents projets majeurs (cessions stations-service, privatisation partielle activité gaz butane, promotion du bassin sédimentaire, forages de puits pétroliers, stockage massif de produits pétroliers, pipeline, Gnl…) se poursuivent. Grâce à ces efforts vigoureux et au vu des résultats positifs des exercices 2016 et 2017 Petroci Holding est en train de sortir de la zone rouge malgré une lourde dette. A juste titre, Dr Diaby, tout en gardant le triomphe modeste, a saisi l’occasion pour remercier tous ses collaborateurs et l’ensemble du personnel. « Je tiens à vous féliciter pour ce résultat et vous exhorte à travailler davantage pour améliorer ces performances afin de consolider nos acquis, sauver et valoriser nos emplois, et faire face aux nombreux défis de Petroci Holding ». Et d’ajouter, « je compte sur le concours et l’abnégation de tous et de chacun pour parachever les projets ». En manager avisé, Dr Ibrahima Diaby, invite ainsi chacune et chacun à s’engager davantage dans l’effort collectif pour ensemble obtenir des résultats encore meilleurs pour les exercices 2018 et suivants. A noter que sur le marché mondial les cours du baril du pétrole brute continuent de monter. Un contexte international favorable donc à la dynamisation de ce fleuron de l’industrie pétrolière ivoirienne.
Mouassa Kader
Légende photo : Le Docteur Diaby Ibrahima, Dg de Petroci :« je compte sur le concours et l’abnégation de tous et de chacun pour parachever les projets ».
Education financière // La Bicici lance une campagne sur les ondes
lundi, 05 novembre 2018 21:15 Written by ossey84 La Bicici a entamé depuis le mercredi 31 octobre 2018 sur les ondes de la radio VIBE Radio Côte d’Ivoire un programme d’éducation financière dénommé «Sacré Monsieur Deperpigan».Pendant dix semaines, la Bicici sera présente sur cette radio pour renforcer la confiance entre les populations et la banque à travers une meilleure connaissance des produits et services. «Ce programme consistera à aborder, de façon simple, claire et accessible, plusieurs sujets liés au secteur bancaire en général. Les préoccupations de Monsieur Deperpignan se verront satisfaites grâce à l’intervention d’experts de la banque», souligne-t-on à la Bicici. Vous pourrez retrouver, tous les mercredis à 12h30 (rediffusion les Samedi à 13h30), Monsieur Deperpignan et nos experts BICICI sur les antennes de Vibe Radio sur les canaux suivants :Fréquence 94.6 de la bande FMInternet : www.viberadio.ciApplication mobile Vibe Radio Côte d’Ivoire téléchargeable sur AppStore et PlayStoreLe bouquet Canal+ (canal 461)A la BICICI, cela ne fait aucun doute «qu’ensemble, nous pourrons améliorer le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire».
Santé/ Conférence internationale sur la mobilisation des ressources// Amadou Gon reçu à Oslo par Roch Marc Kaboré
lundi, 05 novembre 2018 20:55 Written by ossey84
Le 5 novembre 2018 à Oslo, en Norvège, où il participe à la Conférence internationale sur la mobilisation et l'utilisation de ressources nationales en faveur de la santé, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a été reçu en audience, ce 5 novembre, par le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Amadou Gon Coulibaly lui a transmis les salutations du Président de la République Alassane Ouattara pour l'invitation que son homologue burkinabè lui a adressée pour prendre part à la conférence d'Oslo. Le Burkina Faso étant co- organisateur de la conférence. Le Chef du gouvernement et son hôte ont échangé sur la coopération entre les deux pays et dit leur détermination à renforcer le système de santé dans leur pays respectif. Les deux hommes ont également dit leur engagement à investir efficacement dans le secteur de la santé, conformément aux recommandations du mécanisme de financement mondial de la santé. Moussa Kader Légende photo : Le Premier ministre Amadou Gon conduit la délégation ivoirienne( Infos sercom Primature)
Colonie de vacances 2018 // 120 colons célébrés par les organisateurs et leurs familles
lundi, 05 novembre 2018 18:32 Written by ossey84Avel & Voyages (Actions Vacances Événements Loisirs et Voyages) et son partenaire, l’Association nationale pour la citoyenneté et la prévention en Côte d’Ivoire ( Ancpci) et les parents de 120enfants âgés de 6 à 17 ans étaient en fête le samedi 03 novembre 2018 . Il s’est agi au cours de cette cérémonie, de remercier les parents de ces petits colons qui ont bénéficié des prestations de colonies de vacances assurées par Avel & Voyages et ses partenaires dans les différents pays de destination. Son directeur M. Keita Mamadou a remercié des familles ayant accordé leur confiance à ses équipes ainsi que les organisations à l’initiative de certaines colonies de vacances en faveur des ayants droit de leur personnel, cadres et agents. Ce sont la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest,( Bceao) la Commission bancaire de l’Union monétaire Ouest africaine( Uemoa) le Synatresor (Syndicat National du Trésor) et l’Institut Lkm dont les enfants ont passé leurs vacances respectivement à Dubaï, au Ghana, en France et au Maroc. Profitant de l’occasion, cette agence a annoncé à l’assistance, avoir ouvert les inscriptions avec possibilité de paiements échelonnés aux Colonies de Vacances 2019 qui auront pour destinations : Du 01 au 15 août 2019 en Espagne (Barcelone) – France (Paris), du 10 au 25 août 2019 au Portugal (Lisbonne), du 03 au 18 août 2019 au Canada, du 05 au 20 juillet 2019 et du 02 au 16 août 2019 à Dubaï ,du 15 au 30 juillet 2019 et du 01 au 15 août 2019 au Maroc et 01 au 15 août 2019 au Ghana. Terminant M. keita a dit que « Toute autre destination pourrait être envisagée à la demande d’un comité d’entreprise, d’une mutuelle, d’une entreprise ou d’un groupe constitué... De même que des séjours ‘Clés en main’ ou ‘à la carte’ pour des familles et adultes ont été organisés en France pour 22 membres de la Mutuelle des Agents du Contrôle Financier (MUCAF) a été organisé à Paris.
Moussa Kader : Une vue des ‘colons avec les organisateurs et leurs familles
Contact : info@avelvoyages .com tel : +22556281310/79997113
Transformation locale de la noix de cajou // Le Sietta 2018, c’est du 08 au 10 novembre à Abidjan
lundi, 05 novembre 2018 17:59 Written by ossey84La 3ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (Sietta) 2018 s’ouvre le 8 novembre au Palais de la Culture à Abidjan autour du thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la Jeunesse africaine ».Ce rendez-vous international conçu comme une plateforme d’exposition, de démonstration et de vente d’innovations en matières de transformation de l’anacarde ainsi que d’échanges entre professionnels nationaux et internationaux du secteur est placé sous le Haut patronage du vice- président de la République, Daniel Kablan Duncan et le parrainage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. L’organisation de ce Salon, à l’instar des deux éditions précédentes vise à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs nationaux et internationaux aux équipements et technologies de la transformation de l’anacarde. Il s’agira, à travers l’organisation du Sietta, de contribuer à - Améliorer la productivité des entreprises - Faciliter le montage des dossiers financiers et l’acquisition des équipements et des technologies de la transformation - Favoriser l’installation des équipementiers en Côte d’Ivoire - Offrir des possibilités d’investissement aux décideurs étrangers - Proposer aux entreprises des conditions de rentabilité de leurs unités de transformation - Créer des liens d’affaires entre les acteurs de la chaine de valeur - Améliorer les conditions de gestion et accroître la maitrise de la chaine de valeur - Susciter l’intérêt du grand public et de la presse nationale et internationale pour les produits de l’anacarde. Après environ 4.500 visiteurs à la première édition du Sietta et 12.000 visiteurs à la deuxième, c’est environ 15000 visiteurs et 500 exposants en provenance d’une vingtaine de pays qui sont attendus à la troisième édition du Siette. En plus de la réunion du Conseil d’Administration de ComCashew (Competitive African Cashew) qui a lieu à la veille de chaque édition, le Sietta 2018 aura la particularité d’être couplé au 3ème Conseil des Ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (Cicc) et de la Conférence annuelle de l’Alliance du Cajou Africaine (Aca). Aussi, la 3ème édition du Sietta sera-t-elle co-organisée avec l’Aca et ComCashew en partenariat avec de nombreuses structures nationales et internationales aussi bien publiques que privées. Outre les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture et la session du Conseil des Ministres du Cicc, le Sietta 2018 sera meublé d’expositions, démonstrations et ventes d’équipements, de produits et de services – une session plénière conférence Aca - des ateliers, communication et conférences-débats - des rencontres B2B - des animations culturelles et artistiques - de Visites de Sites Touristiques - de Visite d’apprentissage – et d’un Diner Gala. Le Sietta durera du 8 au 10 novembre 2018
Moussa Kader : Le Sietta, une belle tribune, pour approfondir le débat sur la transformation locale
Performances des entreprises publiques en Côte d’Ivoire // Petroci Holding tire désormais le peloton de tête
lundi, 05 novembre 2018 14:40 Written by ossey84Ça va mieux à la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire, (Petroci). Pourrait- on dire. Une communication faite en conseil des ministres le 24 Octobre 2018 par M. Moussa Sanogo, Secrétaire auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, sur l’exécution budgétaire des entreprises publiques, au 30juin 2018, incline à tirer cette conclusion. Des détails en annexe 4 de ladite communication indiquent que sur 34 entreprises publiques, au premier semestre 2018, « Petroci holding réalise un résultat net de 12,93 milliards de Fcfa. Ce qui représente un taux de réalisation du résultat net de 134%. Pendant que le taux de réalisation du chiffre d’affaires était à 97%. En ce qui concerne les charges, à la date indiquée plus haut, nous étions à un taux de réalisation de 94% » Petroci holding est suivi du Port autonome d’Abidjan(PAA) avec 11,83 milliards de Fcfa comme résultat net. Aussi, la même source ajoute que : A la date du 24 aout 2018, trente- quatre entreprises publiques avaient transmis leurs rapports d’exécution budgétaire au premier semestre sur trente-huit(38) entreprises soumises à ladite procédure, soit un taux de transmission de 89,5%. « De l’analyse des rapports, découlent des performances qui indique un chiffre d’affaire global de 258,8 milliards de Fcfa réalisé à 87%pour une prévision de 297,4 milliards de Fcfa. Le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises publiques au cours de ce premier semestre est de 258,8 milliards de Fcfa contre une prévision de 297,4 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 87%. La formation de ce chiffre d’affaires est dominée par les segments champions nationaux (Cn) (avec 109,1milliards de Fcfa et un taux de réalisation de 93,4 %) suivi des segments opportunité de délégation des services publics (Odsp)…Le segment Cn affiche un taux de réalisation de 92%, principalement tiré par PETROCI pour 101,5 milliards de Fcfa pour une prévision de 103,5 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 98% tandis que le segment Snc présente un taux de réalisation de 88%, soutenu par le Fonds d’entretien routier( Fer) avec une réalisation de 64,1 milliards pour une prévision de 69,7 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 92% ».C’est à saluer, car, en arrivant à la tête de Petroci Holding en 2015, ce n’était pas gagné d’avance, pour Dr Diaby Ibrahima. Les clignotants étaient au rouge. Comme on le voit Petroci Holding va mieux et dans un contexte international favorable, il faudra maintenir le cap pour un autre bon point à l’issue de l’exercice en cours. Rappelons que les résultats nets de Petroci Holding ont connu une amélioration progressive marquée sur les trois (3) dernières années par des excédents. Comme on le voit ici : Négatif de 39,5 milliards Fcfa en 2015 ; positif de 5,4 milliards Fcfa en 2016 et positif de 13,9 milliards Fcfa en 2017. Il faut maintenir le cap sur les performances et la rigueur dans la gestion.
Moussa Kader
Légende photo : Dr Diaby Ibrahima, Directeur général de Petroci( en blanc) aux côtés de ses collaborateurs sur le terrain
Exportation des noix de cajou vers la Chine:: Le Conseil coton et anacarde décroche un gros contrat
samedi, 03 novembre 2018 14:22 Written by ossey84En prélude à l’ouverture, le 5 novembre 2018, de la foire internationale des importations chinoises à Shanghai, où il répondra à l’invitation de son homologue chinois, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a présidé, le samedi 3 novembre 2018, la signature d’un accord entre le groupe Cgcoc et le Conseil du Coton et de l’Anacarde portant sur l’exportation directement en Chine de 100.000 tonnes d’anacarde, dès la campagne 2018-2019. Ce fructueux accord porte également sur l’approvisionnement des producteurs de coton et d’anacarde en fertilisants et engrais, ainsi que le financement de l’acquisition d’équipements de transformation. La première journée à Changsha, capitale de Hunan, province natale du père fondateur de la République populaire de Chine, Mao Tse-Tung, a débuté par une visite de courtoisie au gouvernorat local, où la délégation ivoirienne a rencontré le Vice-gouverneur, He Baoxiang, le Secrétaire général adjoint du gouvernement provincial, Zhou Jianjun et le Directeur général adjoint du bureau des Affaires étrangères et des Chinois de l’étranger, Ye Jingsong. Les autorités chinoises se sont réjoui de cette belle initiative qui est la première action concrète d’un officiel africain, deux mois seulement après la tenue du sommet des chefs d’Etat sino-africains de septembre 2018, marquant le renforcement de la coopération entre la Chine et les Etats africains dans le cadre de l’initiative de la ceinture et la route, auquel avait notamment pris part Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Le Vice-gouverneur He Baoxiang a informé son hôte du choix de la province de Hunan pour abriter, dès juin 2019, toutes les rencontres sino-africaines et a invité la Côte d’Ivoire à s’y associer étroitement. Les deux autorités se sont donc engagées à œuvrer pour le renforcement de la coopération entre leurs deux pays, notamment à travers l’institutionnalisation d’une journée pays "Côte d’Ivoire" en marge de ces rencontres annuelles sino-africaines, dans cette province de 73 millions d’habitants et qui occupe le 8ème rang économique en Chine avec un Pib de plus de 400 milliards d’Euros. Le forum économique ivoiro-chinois, qui se tient en marge de la foire agro-industrielle de Changsha du 1er au 5 novembre, a vu la participation d’une cinquantaine de chefs d’entreprises chinoises, exerçant dans les infrastructures, l’agro-industrie, le commerce et les finances. L’occasion a permis de leur présenter, l’environnement des affaires et les avantages du code d’investissement par le Cepici, la stratégie de promotion et de commercialisation de l’anacarde par le Conseil du Coton et de l’Anacarde et enfin, la politique industrielle et les opportunités d’investissements sectoriels, par la Direction générale de la promotion du secteur privé du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. « Je vous exhorte à vous rendre en Côte d’Ivoire pour découvrir cette terre d’opportunités où il fait bon vivre, afin d’y investir massivement dans la transformation des produits agricoles et y nouer des partenariats fructueux », a lancé le Ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit des chefs d’entreprises chinoises. Faut-il le rappeler, la délégation conduite par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme comprend les membres de son cabinet ministériel, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Chine, Adama Dosso, la Vice-présidente de la Cgecci Touré Massogbè, le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, le Directeur général de la Promotion du Secteur Privé, Gabriel Koffi Mouroufié, et Directrice du guichet unique du Cecpici, Sandrine Tegnan. Le Ministre en charge du Commerce séjourne dans la province de Hunan, où il est arrivé depuis le vendredi 2 novembre à Changsha, afin d’y prendre part au forum économique ivoiro-chinois, organisé par le partenaire stratégique chinois Cgcoc et le Département du Commerce de la province de Hunan, sur la politique d’industrialisation du gouvernement ivoirien, et plus spécifiquement sur la transformation des matières premières agricoles.Moussa Kader( source : www. abidjan.net) Légende photo : Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a présidé, la signature d’un accord entre le groupe CGCOC et le Conseil du Coton et de l`Anacarde
Maroc/Infrastructures modernes // Le Roi lance lest travaux de la’ Tour Mohammed VI’
vendredi, 02 novembre 2018 14:41 Written by ossey84 Le Roi Mohammed VI a présidé, le jeudi 1er novembre 2018, sur la rive droite de Bouregreg (préfecture de Salé), la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de la "Tour Mohammed VI". Selon l’agence Map, « A cette occasion, le Pdg de la Bmce, Othman Benjelloun, a formulé le souhait que le Souverain la baptise de son Nom. M. Benjelloun a souligné que des études préliminaires multidimensionnelles (géologiques, techniques, architecturales et environnementales) ont été menées depuis le 9 mars 2016, date de la pose de la première pierre de ce projet par le Roi » Cette période fut "également l’occasion de renforcer le Consortium des entreprises" chargées de la réalisation de ce chantier, en invitant un des leaders mondiaux de la construction de par le monde, la société belge Besix, à se joindre aux côtés du leader chinois Crcci et de l’entreprise marocaine Tgcc. Culminant à 250 mètres de hauteur, la future Tour sera réalisée par Bmce Bank pour un budget prévisionnel de l’ordre de 4 milliards de Dh, soit plus de 244, 388 milliards de Fcfa. Elle intègrera dans sa conception les meilleures pratiques d'éco-construction ainsi que des technologies de nouvelle génération (filtres solaires, panneaux photovoltaïques, ventilation naturelle) permettant une meilleure efficacité énergétique, en droite ligne des engagements du Maroc en faveur du développement durable.La future Tour comptera 55 étages abritant une composante"bureaux", une partie résidentielle, un hôtel. Les quatre derniers étages accueilleront un observatoire. Moussa Kader
Legende photo : Le Roi Mohammed VI lors du lancement des travaux
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Doing Business 2019 /Environnement des affaires en Ci Le Régime d’Abidjan sommé de protéger les investisseurs minoritaires
jeudi, 01 novembre 2018 20:54 Written by ossey84La Côte d'Ivoire visait la cinquantième place à l'horizon 2019. Ce qui devrait lui permettre d'atteindre l'émergence à la cinquantième place effectivement en 2020. C’était le vœu des hautes autorités ivoiriennes lors de la publication du rapport Doing business 2018. Abidjan doit davantage travailler pour y arriver. Les résultats du Doing Business 2019 sur l’environnement des affaires de la Banque Mondiale( Bm) publié le 31 Octobre 2018.La Côte d’Ivoire, se classe 122e la Côte d’Ivoire sur 190 pays, avec 58 points sur 100. Soit une progression de plus de 4,9 points. En 2018 elle s’est classée 139e avec 53,71 points. Malgré ces performances qui placent la Côte d’Ivoire dans les dix pays réformateurs au monde, Abidjan doit encore faire de gros efforts dans plusieurs domaines spécifiques. Citions d’abord celui des recouvrements des taxes et impôts, où notre pays se classe 175e avec un score de 46,’49 points au titre du Db2019 contre 43,98 points soit une progression de 2,51 petits points. Nous avons ensuite, ‘le règlement de l’insolvabilité’ où la Côte d’Ivoire occupe la 80e place avec 48 points, soit une progression de 0,19 point dans le Db2019 contre 47,81 points dans le Db2018 .Enfin ‘la protection des investisseurs minoritaires’. La Côte d’Ivoire se classe 149e avec 40 points dans le Db2019. Ici l’aiguille n’ a pas bougé. Mais qu’est-ce que veut dire ‘ protection des investisseurs minoritaires’? La Côte d’Ivoire doit faire de gros efforts la protection les petits porteurs contre les actionnaires majoritaires. Qui non seulement prennent les grandes décisions et fixent les orientations de politique de l’entreprise. En sommes, il faut protéger par exemple les petits investisseurs, pour qu’en cas d’augmentation du capital, ils ne puissent pas perde leur capital. La Côte d’Ivoire doit donc davantage œuvrer aussi à la protection des investisseurs minoritaires notamment les femmes et les handicapés. Ajoutons que dans l’espace Cedeao, le Ghana garde son avance sur la Côte d’Ivoire. Ce pays est logé à la 114e place avec 59,22 points. En 2018, le Ghana était à 120è dans le Db2018. A l’occasion de la publication du rapport Doing Business 2019, au siège de la Banque mondiale à Abidjan, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, tout en saluant ces efforts a reconnu que la Côte d’Ivoire a mis un peu de temps dans la mise en œuvre de la réforme sur le paiement des impôts en ligne. « En termes d’attractivité, la Côte d’Ivoire a initié une série de réformes, au nombre desquelles la Charte pour l’amélioration de l’environnement des affaires, axée sur la dématérialisation, la rationalisation et la simplification des procédures administratives dans la délivrance des actes et services par les administrations publiques », a indiqué le Chef du gouvernement ivoirien. Le Togo gagne 6,37% points et se classe 137e Contre 156e en 2018) avec six reformes. Ce pays, avec six réformes à son actif, a facilité l’enregistrement des entreprises, en réduisant le minimum de capital requis, et l’exécution des contrats grâce à l’adoption d’une nouvelle loi sur la médiation. Précisons que si en Côte d’Ivoire si en 2006, il fallait 623 jours pour créer une entreprise, on est en 2018 à 162 jours. Quand Togo il fallait en 2004 mettre 74 jours pour créer une entreprise. A ce jour l’on est à 5,5 jours. Toujours en Afrique au sud du Sahara, d’autres pays de la région se sont hissés aussi parmi les pays les plus réformateurs au monde citons le Kenya, et le Rwanda. Avec sept réformes à son actif, l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Concernant le transfert de propriété, un domaine dans lequel le Rwanda se classe au deuxième rang mondial derrière la Nouvelle-Zélande, de nouveaux mécanismes de règlement des différends fonciers facilitent l’enregistrement des biens. Au Kenya, en ce qui concerne le paiement des impôts, et taxes, là où il fallait 384 jours, le délai est tombé à 178, heures. Avec sept réformes à son actif l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Fait majeur, Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang au monde sur 190 pays « Maurice a mené cinq réformes l’an dernier, éliminant notamment un obstacle qui pénalisait les femmes. Dans le domaine de la création d’entreprise, il a uniformisé la procédure d’enregistrement d’une entreprise pour les hommes et les femmes et simplifié encore les procédures pour l’ensemble des demandeurs. La protection des investisseurs minoritaires a été renforcée grâce à une clarification des structures de propriété et de contrôle et un renforcement de la transparence des entreprises » fait remarquer le rapport de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires ( Doing Business 2019)
Moussa Kader Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat et son gouvernement doivent davantage travailler
Dans son rapport Doing Business 2019 // Maurice entre dans le Top 20mondial . La Côte d’Ivoire se classe 122e
mercredi, 31 octobre 2018 17:22 Written by ossey84Formation pour mieux reformer, publié aujourd’hui, le Groupe de la Banque mondiale souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive. L’an dernier, ils ont mené 107 réformes destinées à améliorer la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises. C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre, c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record. Quatre pays de la région se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire est (classée 122e Avec 58 points sur 100, une progression de plus de 4,9 points. Notons que la Côte d'Ivoire visait la cinquantième place à l'horizon 2019. En 2018 elle s’est classé 139e. Avec 53,71 points. Pendant que le Togo gagne 6,37% points et se classe 137e Contre 156e en 2018) et le Rwanda. Et Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang. Maurice a mené cinq réformes l’an dernier, éliminant notamment un obstacle qui pénalisait les femmes. Dans le domaine de la création d’entreprise, il a uniformisé la procédure d’enregistrement d’une entreprise pour les hommes et les femmes et simplifié encore les procédures pour l’ensemble des demandeurs. La protection des investisseurs minoritaires a été renforcée grâce à une clarification des structures de propriété et de contrôle et un renforcement de la transparence des entreprises. Des réformes ont également été mises en œuvre dans les domaines du transfert de propriété, du commerce transfrontalier et du paiement des taxes et impôts. Avec sept réformes à son actif l’an dernier, le Rwanda est le pays le plus réformateur de la région, grimpant au 29e rang mondial. Dans le domaine de la création d’entreprise, le Rwanda, qui enregistre le plus grand nombre de réformes depuis la création de Doing Business il y a 16 ans, a remplacé les machines à facturation électronique par des logiciels gratuits pour les factures avec taxe sur la valeur ajoutée. Concernant le transfert de propriété, un domaine dans lequel le Rwanda se classe au deuxième rang mondial derrière la Nouvelle-Zélande, de nouveaux mécanismes de règlement des différends fonciers facilitent l’enregistrement des biens. Une nouvelle loi sur l’insolvabilité améliore l’accès au crédit, autre domaine dans lequel ce pays excelle, et facilite le règlement de l’insolvabilité en rendant les procédures plus accessibles pour les créanciers et en leur permettant d’y participer davantage. Le Rwanda a également réformé les domaines du commerce transfrontalier et du raccordement à l’électricité.Le Kenya a mis en œuvre cinq réformes, ce qui l’a porté au 61e rang. Il a notamment adopté une nouvelle loi sur l’accès au crédit, qui l’a propulsé au 8e rang mondial pour l’obtention de prêts. Ce pays a également simplifié le paiement des taxes et impôts pour les entreprises (regroupement des autorisations et service de télépaiement de l’impôt baptisé iTax), tandis qu’un système en ligne facilite le transfert de propriété. D’autres améliorations ont renforcé la protection des investisseurs minoritaires et facilité le règlement de l’insolvabilité. La Côte d’Ivoire et le Togo ont notamment introduit des systèmes en ligne pour la déclaration de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui facilite le paiement des taxes et impôts pour les entreprises. Les cinq réformes menées par la Côte d’Ivoire ont amélioré l’accès au crédit et le contrôle de la qualité des constructions et facilité l’enregistrement des entreprises et l’exécution des contrats. Le Togo, avec six réformes à son actif, a facilité l’enregistrement des entreprises, en réduisant le minimum de capital requis, et l’exécution des contrats grâce à l’adoption d’une nouvelle loi sur la médiation. Le Nigéria a mené quatre réformes qui ont notamment facilité la création d’entreprise à Kano et Lagos, les deux villes couvertes par Doing Business, mais aussi le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. En outre, Lagos a facilité l’exécution des contrats grâce à de nouvelles règles de procédure civile pour les tribunaux en charge des petits litiges, tandis que Kano a, au contraire, rendu le transfert de propriété moins transparent en arrêtant de publier en ligne la grille tarifaire et la liste des documents nécessaires. Concernant les autres pays de la région, l’Éthiopie a mené trois réformes visant à faciliter l’enregistrement d’une entreprise, l’exécution des contrats et l’obtention des permis de construire, tandis qu’en Afrique du Sud, deux réformes ont amélioré le suivi et la gestion des coupures électriques et réduit le délai nécessaire à la création d’entreprise. Au niveau régional, la plupart des réformes se sont concentrées sur l’amélioration de l’exécution des contrats : les 27 réformes adoptées dans cette région représentent plus de la moitié des réformes enregistrées dans ce domaine dans le monde entier. Les 17 États Parties de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ont en effet adopté, en 2017, un Acte uniforme sur la médiation comme mode de règlement à l’amiable des différends. Le domaine de la création d’entreprise a bénéficié de 17 réformes, qui se sont essentiellement concentrées sur la réduction du délai nécessaire à l’obtention d’une licence d’exploitation, en rationnalisant les services existants ou en introduisant de nouvelles solutions en ligne. Le Burundi, qui figure en tête des pays de la région dans ce domaine (17e rang mondial), a encore abaissé le coût d’enregistrement d’une entreprise. « C’est une année de records pour l’Afrique subsaharienne. La vive accélération des réformes l’an dernier et sur plusieurs années est la preuve de la puissante dynamique de changement à l’œuvre dans la région. Un environnement des affaires efficace, qui permet aux entreprises privées de prospérer, est essentiel à la création d’emplois et à la croissance », affirme Santiago Croci Downes, responsable du projet Doing Business. C’est dans les domaines de l’obtention de prêts et de la création d’entreprise que les pays de la région enregistrent les meilleures performances : quatre d’entre eux (le Kenya, le Malawi, le Rwanda et la Zambie) se classent parmi les 10 premiers au monde pour l’obtention de prêts. En outre, le délai et le coût de création d’une entreprise dans la région ressortent en moyenne respectivement à 21 jours et 39 % du revenu par habitant, contre 61 jours et 305 % en 2003, au moment de la première édition du rapport Doing Business. De plus, la majorité des pays ont supprimé le minimum de capital requis et d’autres l’ont fortement réduit. La région enregistre de mauvais résultats pour le raccordement à l’électricité et le commerce transfrontalier. Une entreprise doit par exemple débourser 3 456,5 % du revenu par habitant en moyenne pour un raccordement au réseau, contre 1 229 % dans le monde. Et il faut 98 heures pour satisfaire aux obligations de documentation pour importer, contre 61 heures dans le monde.Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport mentionne une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Elle fait toutefois observer que moins d’un quart des pays d’Afrique subsaharienne proposent ces formations. Une deuxième étude note que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. Elle constate que des pays comme l’Angola, la République démocratique du Congo et le Lesotho ont mis en œuvres des réformes commerciales qui ont bénéficié d’une communication et de formations efficaces. En Angola et au Lesotho, des programmes de formation ou des projets pilotes ont réduit le temps nécessaire pour préparer la documentation lors de la mise en œuvre du Système douanier automatisé (SYDONIA World), un système de gestion des données douanières développé par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Deux autres études de cas s’intéressent aux avantages que procurent la certification des électriciens et la formation des juges.( nous y reviendrons)
Moussa Kader
Légende photo : Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat
Gestion et contrôle du réseau électrique en Côte d’Ivoire// Un nouveau centre de dispatching à Yamoussoukro
dimanche, 28 octobre 2018 09:48 Written by ossey84La Côte d’Ivoire va se doter bientôt d’un centre de dispatching pour la gestion du transport et la distribution de l’électricité. La maquette dudit centre qui sera construit à Yamoussoukro, a été présentée hier 25 octobre 2018 aux différents acteurs du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire. C’était la « Maison de l’entreprise » au Plateau. A l’occasion, Traoré Amidou, le Directeur général de Ci-Energies s’est félicité de l’engagement de la Banque européenne pour l’Investissement( Bei) dans ledit projet. Aussi, il a ajouté que la réalisation de cet ouvrage très stratégique permettra de se rendre plus performante la gestion du réseau électrique interconnecté de la Côte d’Ivoire, en particulier par l’évolution vers les réseaux électriques intelligents dits « Smart Grid ». L’évolution propre du système électrique ivoirien lui-même, ainsi que les interconnexions avec les pays voisins comme le Ghana, Burkina Faso et prochainement avec le Liberia et la Sierra Leone et la Guinée Conakry, ont accru la nécessité d’un réseau de la réalisation nouveau dispatching national et la mise en œuvre des systèmes de télécommunication et de téléconduites associés « D’un coût de plus de 20 milliards de Fcfa, ce dispatching sera implanté à Yamoussoukro. Les différents marchés pour sa construction ont été divisés en cinq lots dont un a été attribué à l’entreprise chinoise Cmec pour un montant de 8 milliards de Fcfa et un autre à General electric Grid solution ( France » pour un montant de 1,802 milliard de Fcfa » a expliqué M. Djaha Kouadio, Directeur de l’exploitation et du patrimoine à Ci-Energies. Pour sa part, salué la Bei dont la représente Madame Isabelle V. « Nous sommes heureux de savoir que les choses se concrétisent après la mise en place des financements. C’est un large programme qui va contribuer à l’amélioration et à la fiabilité du réseau. Nous nous intéressons aussi aux énergies renouvelables et suivons avec attention les différents appels d’offres lancés dans ce sens »
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Les acteurs du secteur ivoirien de l’électricité , les représentants de la Bei avec le Dg de CI-Energies lors de la cérémonie
AMENDES JUDICIAIRES ET FORFAITAIRES :: Ce que va faire le comité interministériel
samedi, 27 octobre 2018 17:39 Written by ossey84Créé par arrêté interministériel du 28 mars 2018, le Comité interministériel de suivi des résolutions et recommandations des séminaires sur la problématique des amendes judiciaires et forfaitaires a été officiellement installé, ce jeudi 25 octobre 2018, par le Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, dans les locaux de l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC).Mais avant de procéder à l’installation dudit Comité composé de 17 membres et présidé par M.AHOUSSI Arthur, Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique, le Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. KOUASSI Bernard, a invité les uns et les autres à travailler de façon concertée et dynamique. En vue, dit-il, de relever un challenge qui devrait aboutir d’une part à l’exécution des décisions pénales et d’autre part au renflouement des caisses de l’État.Le représentant du Garde des Sceaux a également invité les membres du Comité à revisiter la matrice d’actions présentée auparavant par Mme AHOUSSY Lydie épouse GUIBÉI, Agent Comptable des Créances Contentieuses (ACCC). Cette matrice, a rappelé l’ACCC, renferme les pistes de solutions en vue de l’amélioration du recouvrement des recettes issues du prononcé des condamnations pénales.Dans son discours de bienvenue, le Directeur Général (DG) du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORÉ Konan Jacques a pour sa part souligné que l’installation officielle du Comité marque le démarrage aussi bien des activités dudit comité que la mise en œuvre effective des recommandations issues de séminaires respectifs consacrés à problématique des amendes.Le Directeur Général du Trésor Public a par ailleurs relevé que malgré leur énorme potentiel, les ressources domestiques autres que les impôts et taxes douanières restaient très marginales dans leur contribution au financement du budget de l’État.Dans les détails, le Directeur Général du Trésor Public a indiqué que sur un montant à recouvrer de 5,04 milliards de F CFA pour les condamnations prononcées par les juridictions, de 2012 à 2016, seulement 24 millions ont été recouvrés, soit un taux de 0,97 %. La situation, à l’en croire, n’est pas plus reluisante concernant les amendes forfaitaires dont la proportion dans le financement du budget de l’État atteint à peine 1%.Comparativement, a poursuivi ASSAHORE, c’est la bagatelle de 1, 671 milliards d’Euros, soit environ 1 100 milliards de F CFA, que la France engrange au niveau desdites amendes.« Dans le droit fil des orientations gouvernementales visant à accroître la mobilisation des recettes domestiques, le Trésor Public, rappelle le DG a choisi, comme thème de l’année 2018 ‘’l’optimisation des ressources internes’’. À ce titre, plusieurs actions ont été menées en vue d’une amélioration du recouvrement desdites ressources, au rang desquelles figurent les amendes forfaitaires et judiciaires.Au nom des 17 membres du Comité interministériel, son Président, le DGA du Trésor Public, AHOUSSI Arthur, a assuré tous les départements ministériels concernés de la pleine conscience que ledit Comité a des enjeux stratégiques liés au recouvrement efficient des amendes. Il a d’ailleurs annoncé le début des réunions dudit Comité pour le mois prochain. Moussa Kader Légende photo : Une vue des participants à la cérémonie