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Avenir du caoutchouc naturel // Sem Aly Touré porte la voix de la Côte d’Ivoire à Bruxelles

dimanche, 18 novembre 2018 08:09 Written by

Le caoutchouc naturel a été à l’honneur d’une semaine consacrée aux matières premières et organisée par l’Association Européenne des Fabricants de Pneumatique et Caoutchouc (ETRMA), en collaboration avec le Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).Cette rencontre prévue le jeudi 15 novembre 2018, à Bruxelles, a vu la participation de nombreux acteurs européens et internationaux qui ont examiné les défis et les besoins de la chaîne de valeur du caoutchouc naturel. Elle a été introduite par un représentant de la Commission Européenne qui a démontré qu’un approvisionnement responsable et durable du caoutchouc naturel peut permettre d’atteindre les Objectifs du Développement Durable des Nations Unies. A sa suite, les délégués présents ont réfléchi à la disponibilité de cette matière première qui est cruciale au développement de l’industrie européenne (notamment les secteurs de la mobilité, de la santé et des soins aux enfants) ainsi qu’aux moyens d’améliorer la transparence du marché du caoutchouc naturel tout en diversifiant les sources de production. De même, des alternatives à l’hévéa brasiliensis développées grâce aux innovations technologiques et améliorations agronomiques seront présentées aux participants. Par ailleurs, cette rencontre dédiée au caoutchouc naturel a été suivie, le vendredi 16 novembre 2018, de la réunion statutaire du Panel Consultatif de l’Industrie (IAP), organe subsidiaire du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).A cette occasion, les associations et organisations privées de la filière mondiale du caoutchouc ont passé en revue des questions d’actualités, sous la présidence du Britannique Howard Evans. Il s’agira notamment des perspectives du marché pour le caoutchouc naturel et synthétique ainsi que des points liés à la durabilité du secteur, le recyclage des pneus, la mise en œuvre de projets de développement de cette spéculation et l’organisation des prochaines assises de l’IRSG qui auront lieu à Singapour, en mars 2019.La Côte d’Ivoire qui est le premier producteur africain de caoutchouc naturel était représentée à cette réunion importante par S.E.M. Aly Touré, Représentant Permanent auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et par ailleurs Président du Conseil des Chefs de Délégation du Groupe d’Etude International sur le Caoutchouc (IRSG).

La Représentation Permanente de la Côte d’Ivoire à Londres

Philippe Eponon( Gibtp)/ Déplacement des réseaux « Il faut un observatoire pour adresser la problématique »

vendredi, 16 novembre 2018 12:58 Written by

Le Salon des infrastructures d’Abidjan( Sia 2018) qui vient de prendre fin à Abidjan, a été l’occasion pour des experts et acteurs des secteurs des bâtiments et travaux publics,( Btp), de l’assainissement et des télécommunications,   d’exposer la problématique de financement des Conseils régionaux et de   l’épineuse question du déplacement des réseaux. Le président du comité scientifique, Dr Paulin Kouassi a noté des panels de qualité qui ont permis aux professionnels du secteur de donner leur avis, orientations et recommandations sur la problématique du déplacement des réseaux. « (…) Il s’est posé lors des panels, la question du financement des études. La norme communautaire dit que   20% des ressources de nos Etats devraient revenir aux régionaux. Malheureusement pour l’instant, nous sommes à 2%. Il y a donc nécessité   d’élaborer des plans de développement de chacune des régions. Mais il faut pouvoir coordonner la gestion de chacun de ces plans, de manière à ce qu’on puisse surveiller l’ensemble de ce qui a été acquis »   a dit le président du comité scientifique du Sia 2018. En ce qui concerne le deuxième panel, il a porté sur les réseaux intelligents notamment, les questions de financement et la perspective. A ce niveau, ajoute Docteur Kouassi, «  nous avons eu sur un même plateau, tous les opérateurs. Notamment l’Union nationale des entreprises des télécommunications( Unetel).Qui nous a exposé un peu les défis au niveau du gouvernement par rapport aux intelligents. Il y a un certain nombre d’initiatives qui ont été prises   dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation et au niveau  des transports qui vont nous être présentées incessamment. Aussi, la Cie et la Sodeci en particulier nous a présenté ses nouveaux produits notamment les compteurs intelligents. Qui permettent de faire des relever automatiques. (…) Pour le moment   c’est elles seules qui gèrent toutes les données qui sont derrière et elles ont préconisé la mutualisation de toutes ces données.  Pour minimiser les coûts d’investissement et d’exploitation» CI- Energies  a pour sa part, exposé sur les différentes initiatives dans le secteur énergétique par le gouvernement ivoirien.   Aussi, le problème du financement de toutes ces innovations a été posé. Sans oublier  la problématique du déplacement des réseaux avec l’impact sur les projets. Sur ce point, le président du Comité scientifique a donné les raisons du retard dans l’exécution   du projet d’élargissement du Boulevard de Marseille. « D’un coût de   plus de 14 milliards de Fcfa , 5 milliards de Fcfa iront   au  déplacement des réseaux. Sachant que les 14 milliards de Fcfa c’est un prêt et les 5 milliards de Fcfa, il faut les trouver. Le projet a été en son temps lancé par le Premier Ministre Amadou Gon. Le processus de déplacement du réseau est en train de mettre le projet en retard.  Dans l’ensemble, Il est apparu important de mettre en place un observatoire et un groupe de travail qui sera dirigé par le ministère, pour adresser la problématique. Ce de concert avec le Gibtp, ne serait-ce que pour mutualiser les connaissances. Les membres du Gibtp ont beaucoup de projets de déplacement de réseaux et cela est chiffré à plusieurs milliards de Fcfa. Ils ont reçu des correspondances pour leur dire que c’est eux-mêmes qui vont supporter le coût des déplacements  » a-t-il revelé. Pour M. Philippes Eponon, président du Gibtp , «  Le sujet est tellement vaste que dire qu’ à la sortir de deux à trois de réflexions qu’on peut trouver des solutions, ça serait faire une offense à l’intelligence humaine. La réflexion continue et nous retenons qu’il faut qu’il y ait un observatoire, qui va centraliser toutes les préoccupations et propositions pour aider à ce que le système se mette en place régulièrement comme c’est bien le cas dans les pays développés. Le Gibtp, au stade actuel de la réflexion, s’est porté candidat, pour conduire la réflexion en attendant que le mécanisme se mette en place( …) ma satisfaction en tant que président du Gibtp, c’est d’avoir porté le débat sur la place public. »  A noter qu’en ce qui concerne le déplacement des réseaux, il coûte 10 à 15% du montant du marché en voirie et en ville.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Philippes Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics( Gibtp) «  La réflexion doit continuer…. »

Maroc: le premier Tgv d’Afrique made in Sncf, inauguré // L’aboutissement d’une grande vision futuriste de Sa Majesté

jeudi, 15 novembre 2018 14:54 Written by

L’Afrique est le dernier continent (avec l’Océanie) à ne pas connaître l’ivresse de la grande vitesse ferroviaire. C’est pour cela que le Roi du Maroc, Mohammed VI, fort de ses efforts de rendre plus moderne et rapide le transport dans son pays a pu grâce au fruit d’un partenariat avec la France mettre en place la première liaison à grande vitesse qui sera inaugurée, ce jeudi 15 novembre 2018. La première liaison à grande vitesse africaine entre Tanger et Casablanca, via Rabat, sera inaugurée ce jeudi 15 Novembre 2018 en présence du président français, Emmanuel Macron. C’est au cours du voyage inaugural que ces lignes seront baptisées ‘’ LGV Maroc ’’, de Tanger-Ville et Rabat-Agdal, ainsi qu’une ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Kénitra. La réalisation de ces infrastructures a connu un investissement de 2,1 milliards d’euros, avec ses quatre nouvelles gares (Casablanca et Kénitra seront inaugurées plus tard) et ses 200 kilomètres de ligne nouvelle aux meilleurs standards mondiaux, mettra Tanger à 2 h 10 de Casablanca, contre 4 h 45 aujourd’hui. Le projet fait la fierté de l’Office nationale des chemins de fer (ONCF), la compagnie publique marocaine, et de son directeur général, Mohamed Rabie Khlie, qui sera évidemment présent lors de l’inauguration avec, à ses côtés, Guillaume Pepy, le président de la SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français).

Financement du projet

Cette ligne à grande vitesse ‘’LGV Maroc’’ est d’abord le fruit d’un partenariat stratégique franco-marocain, voulu, dès 2007, au plus haut niveau royal et présidentiel. La France a financé à hauteur de 51 % le coût du projet, soit 1,1 milliard d’euros. La SNCF apporte son expertise de la grande vitesse concernant la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien de la LGV. Le tout, avec l’objectif d’un transfert du savoir-faire français (2 600 kilomètres de voies construites, trente-cinq ans d’exploitation) au profit des équipes marocaines. D’autres entreprises françaises majeures du ferroviaire ont aussi participé largement à l’aventure : les Systra, Colas Rail, Thales, Engie Ineo et, évidemment, Alstom qui a fabriqué les douze rames qui s’élanceront à plus de 300 kilomètres/heure à travers les collines de l’ouest marocain.(…)

 

Afrikmag

Légende photo : Une vue du Tgv maroc lors des travaux

Développement de la filière africaine du cajou // Un accord de siège pour le Conseil international du cajou

mardi, 13 novembre 2018 08:27 Written by

 La Côte d’Ivoire abritera le siège du Conseil International du Cajou. La convention a été signée par le président de ce conseil, le béninois Serge Ahissou, le lundi 12 novembre 2018 à Abidjan, en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, validant ainsi l’accord de siège au profit du pays. Au nom du gouvernement ivoirien, le Ministre en charge de l’Industrie a traduit toute sa reconnaissance aux Etats membres qui ont accepté que la Côte d’Ivoire abrite le siège de cette organisation. « Je voudrais vous remercier pour votre disponibilité et la passion avec laquelle vous présidez notre institution commune. A travers vous, je voudrais remercier tous les pays membres du Conseil International du Cajou qui ont accepté que son siège se trouve ici », a traduit le ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit du président Serge Ahissou.  Puis de rassurer que l’Etat de Côte d’Ivoire respectera ses engagements, dans le cadre de l’opérationnalisation du Conseil International du Cajou. Pour lui, en effet, le développement de la filière anacarde contribuera à créer des emplois au profit de la jeunesse. A juste titre, le Ministre du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des Pme exhorte la mobilisation de tous. Notamment, les représentants des médias à qui il a confié la promotion de cette filière pleine d’opportunités. Pour sa part, le président du Conseil International du Cajou a traduit sa reconnaissance au peuple ivoirien et à la République de Côte d’Ivoire qui permettent que l’organisation se dote d’un siège.  Quant au Directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, il se réjouit de l’importance de cet accord de siège qui permettra d’accélérer le processus d’opérationnalisation du Conseil international du Cajou porté sur les fonts baptismaux en 2017 et qui compte 9 membres. Moussa Kader

Développement de la filière africaine du cajou// Un accord de siège pour le Conseil international du cajou

mardi, 13 novembre 2018 07:26 Written by

La Côte d’Ivoire abritera le siège du Conseil International du Cajou. La convention a été signée par le président de ce conseil, le béninois Serge Ahissou, le lundi 12 novembre 2018 à Abidjan, en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, validant ainsi l’accord de siège au profit du pays. Au nom du gouvernement ivoirien, le Ministre en charge de l’Industrie a traduit toute sa reconnaissance aux Etats membres qui ont accepté que la Côte d’Ivoire abrite le siège de cette organisation. « Je voudrais vous remercier pour votre disponibilité et la passion avec laquelle vous présidez notre institution commune. A travers vous, je voudrais remercier tous les pays membres du Conseil International du Cajou qui ont accepté que son siège se trouve ici », a traduit le ministre Souleymane Diarrassouba à l’endroit du président Serge Ahissou.  Puis de rassurer que l’Etat de Côte d’Ivoire respectera ses engagements, dans le cadre de l’opérationnalisation du Conseil International du Cajou. Pour lui, en effet, le développement de la filière anacarde contribuera à créer des emplois au profit de la jeunesse. A juste titre, le Ministre du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des Pme exhorte la mobilisation de tous. Notamment, les représentants des médias à qui il a confié la promotion de cette filière pleine d’opportunités. Pour sa part, le président du Conseil International du Cajou a traduit sa reconnaissance au peuple ivoirien et à la République de Côte d’Ivoire qui permettent que l’organisation se dote d’un siège.  Quant au Directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, il se réjouit de l’importance de cet accord de siège qui permettra d’accélérer le processus d’opérationnalisation du Conseil international du Cajou porté sur les fonts baptismaux en 2017 et qui compte 9 membres. Moussa Kader

Eco diplomatie// Le Maroc réunit les patrons de ses sociétés en Côte d’Ivoire

lundi, 12 novembre 2018 21:54 Written by

Une trentaine de chefs d'entreprises et de filiales de sociétés marocaines implantées en Côte d’Ivoire se sont rencontrés une deuxième fois,  le lundi 12novembre 2018  à Abidjan, le temps d’un déjeuner-débat que l’Ambassade du Maroc initie chaque trimestre. Selon la Map qui  cite l’Ambassadeur du Royaume en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, « l’idée est de réunir, tous les trois mois, le top management des entreprises marocaines opérant en terre ivoirienne pour partager les expériences réussies, discuter des problèmes auxquels elles sont confrontées mais surtout y remédier, le but étant de renforcer davantage le déploiement des entreprises marocaines dans ce pays ami, Il s’agit donc, aux dires du diplomate marocain, d’une rencontre conviviale qui entend asseoir un cadre régulier de concertation et un espace d’échanges pour consolider les liens entre les opérateurs nationaux et la Chambre de commerce et d'industrie marocaine en Côte d'Ivoire et permettre, ainsi, un accompagnement permanent du tissu entrepreneurial marocain »  Via cette initiative, l’Ambassade du Maroc se veut un catalyseur et un facteur de dynamisation de la présence des opérateurs économiques nationaux en Côte d’Ivoire, a poursuivi Kettani. Par ailleurs, il s’est réjoui de la contribution notable des entreprises marocaines au développement de l’économie ivoirienne, soutenant que la quarantaine de sociétés s’activant dans ce pays ouest-africain totalisent des milliards de Fcfa de chiffre d’affaires tout en générant des milliers d’emplois directs et indirects. L'ambassadeur Kettani a également souligné que « ces entreprises opèrent dans des secteurs stratégiques et à forte valeur ajoutée pour l'économie locale, tels les banques, Btp, centres d’appels, industrie pharmaceutique, assurances, énergies, entre autres. Les patrons d’entreprises ayant pris part à ce déjeuner-débat ont été unanimes à louer la pertinence de cette initiative de la représentation diplomatique du Maroc qui a permis, selon eux, de discuter de tout ce qui a trait au quotidien des sociétés et filiales marocaines »
  Moussa Kader( Infos : Map)  Légende photo : Les invités  de  Sem Kettani Abdelmalek   lors du déjeuner

Transformation locale de la noix de cajou // 48 acteurs de la valorisation des sous- produits primés

lundi, 12 novembre 2018 16:22 Written by

Les lauréats des prix de la troisième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) ont reçu des trophées, le samedi 10 novembre 2018,  à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture dudit salon, organisée à la salle Lougah François du Palais de la culture de Treichville. Au nombre des lauréats figurent des personnalités et des entreprises qui continuent de soutenir l’organisation du Sietta depuis sa première édition en 2014.Ainsi, le prix spécial partenaire a été attribué à quatre entités à savoir l’Institut ivoirien de l’entreprise (Inie), ComCashew, Bolloré et l’Alliance pour le cajou africain (Aca). Le prix du plus beau stand a été décerné au stand Fludor/Ifa Bénin Sa. Avec 48 représentants dont le ministère béninois de l’Industrie et du Commerce, le Bénin a été désigné le pays le plus représenté au Sietta en dehors de la Côte d’Ivoire. Le prix de la meilleure valorisation comestible de la pomme de cajou (jus, confiture et liqueur, etc.) a été remporté par la société Hony Honey de Mme Kouadio. Le glacier de Bietry, pour sa part, a raflé le prix de la meilleure valorisation de l’amande de cajou. Quant au prix du jeune investisseur dans la transformation et service d’appui ou valorisation des produits, il a été remporté par David Ouedj. La société de travaux d’ingénierie et de Consultance (Sotic) pour sa part, a remporté le prix de la meilleure innovation technologique (en matière de transformation de l’anacarde). Le prix spécial de la promotion de la filière anacarde 2018 et le prix spécial d’honneur Sietta, ont été enlevés respectivement par le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly et le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba a réceptionné le trophée du vice-président de la République tout en remerciant toutes les délégations de haut niveau venues des pays frères dont la présence traduit l’intérêt que leurs pays respectifs accordent aux questions communes du développement de la transformation industrielle de l’anacarde. En dehors de ces prix, 30 exposants multimédias, 20 équipementiers et 20 fabricants de produits dérivés de cajou, ont été récompensés pour leur contribution à l’éclat et la réussite du Sietta 2018.Le Sietta est un événement d’envergure internationale qui réunit et expose le savoir-faire technologique de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et du monde dans le secteur des technologies de la transformation du cajou.  
 Moussa Kader Légende photo :   Les acteurs primés  autour du ministre Souleymane Diarrassouba,  de l’industrie  et de la promotion des Pme

SIETTA 2018 : Compétitivité du cajou ivoirien //Un ambitieux projet de promotion présenté aux producteurs

lundi, 12 novembre 2018 11:07 Written by

  Dans un panel, le directeur de la filière cajou a expliqué aux producteurs les grands axes du Ppca .Au dernier rang dans l’ordre des produits agricoles d’exportation il y a des décennies, la noix de cajou a progressivement trouvé sa place dans l’économie ivoirienne. En 2017, sa commercialisation a rapporté 508 milliards de francs Cfa au pays, d’après le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), l’entité étatique qui régule la filière. Le produit est devenu la principale source de revenu des populations des régions Centre et Nord de la Côte d’Ivoire. Il est le 3ème produit d’exportation après le cacao et le pétrole. Supplantant le café et l’hévéa, il se classe 2ème produit agricole d’exportation après l’or brun. L’anacarde polarise les attentions. L’État mise sur le développement de la filière .Les autorités ont mis en place le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (PPCA). Il vise l’amélioration de la production (surtout les rendements), la qualité des noix ; booster la transformation au plan local ; renforcer la gouvernance de la filière. Un ambitieux programme soutenu par la Banque mondiale à travers un financement de 107 milliards de francs CFA.
PPCA-2Le niveau de transformation actuel du pays tourne autour de 70.000 tonnes par an. La production nationale de noix brutes est de 738.000 tonnes en 2018. Les responsables de la filière projettent de hisser le niveau à 200.000 tonnes d’anacarde transformé d’ici à 2020. Pour y arriver, la Côte d’Ivoire déploie tout un arsenal : création du Centre ivoirien des technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro, aménagement de 4 zones industrielles dans les principales régions de production. Ces plateformes auront une capacité totale de plus de 150.000 tonnes par an. Ces grands axes du Ppca ont été expliqués aux producteurs par le directeur général du Cca, vendredi 9 novembre. Ce jour 2 du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) est consacré aux panels et ateliers thématiques. L’accès des noix brutes de cajou au marché nécessitera la réhabilitation de 2.100 kilomètres de routes rurales, a indiqué Adama CoulibalyInfo du Zanzan  Légende photo :   Dr Coulibaly Adama, Dg du Conseil coton et anacarde

Sia 2018 : Construction de route en bêton // La recette des industriels du ciment

samedi, 10 novembre 2018 06:56 Written by

La recette Utilisée dans une soixantaine de pays à travers le monde, la route en béton est une solution qui pourrait être bénéfique à l’industrie routière en Côte d’Ivoire, a estimé l’Association des Producteurs de Ciment de Côte d’Ivoire ,Apcci, au cours d’une présentation ce vendredi 9 novembre 2018, dans le cadre du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia).Les routes en béton sont une solution qui a été prouvée dans une soixantaine de pays de différentes zones géographiques à travers le monde, et également de différents climats, a fait savoir Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, le président de l’Association des Producteurs de ciment de Côte d’Ivoire (Apcci). Il a en outre indiqué que les routes en béton sont beaucoup plus durable, nécessitent moins d’entretien et ont une durée de vie beaucoup plus longue. Selon Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, la route en béton est une solution que doit entrevoir la Côte d’Ivoire chaque fois qu’il y’a une route à construire en Côte d’Ivoire. Ce d’autant plus que l’industrie du ciment  a connu un prodigieux  développement, avec une offre très large, de plus de 10 millions de tonnes pour une capacité de consommation estimée à 4 millions de tonnes. Ces solutions de routes en béton lorsqu’elles sont mises en œuvre, sont à la fois robustes, durables et offrent un bon confort aux utilisateurs, a insisté le président de l’Apcci ‘’On a fait une étude pour vérifier que ces routes non seulement étaient plus durables et coutaient moins cher à entretenir. La route en béton est 30% moins cher que la route en asphalte. C’est une solution à entrevoir chaque fois qu’on fait des routes en Côte d’Ivoire. On ne dit pas de construire toutes les routes en béton, mais nous disons que chaque fois qu’on fait une route, il faudra étudier la variance bitume, la variance béton. Il urge de l’entrevoir en Côte d’Ivoire »  a conclu Xavier SAINT-MARTIN-TILLET. Selon une étude de Febelcem Belgique, le béton constitue une excellente solution dans le cadre de revêtements routiers et autoroutiers ou encore d’aménagements urbains. L’étude précise que la route en béton utilise efficacement les ressources naturelles pendant l’entièreté de son cycle de vie. Elle contribue à l’amélioration des conditions de déplacement et rend des services à l’ensemble de la société en termes de mobilité, de sécurité et de confort. De plus, de par l’absence d’entretien, elle est économique. Bamba M. Légende photo : Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, le président de l’Association des Producteurs de ciment de Côte d’Ivoire (Apcci).

Développement industriel /Transformation de la noix de cajou La recette du ministre Souleymane Diarrassouba

vendredi, 09 novembre 2018 17:58 Written by

 La troisième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) s’est ouverte  le  jeudi 8 novembre 2018 avec pour thème principal ‘’Transformation de l’anacarde, une mine d’or pour l’autonomisation de la jeunesse africaine’’, au Palais de la Culture de Treichville, en présence du Vice-président de la République Daniel Kablan Duncan. En sa qualité de président de l’édition 2018 de ce salon, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a expliqué la stratégie du gouvernement pour relever le défi de la transformation. « Pour relever le défi de la transformation de l’anacarde, le gouvernement a adopté un programme consistant à améliorer la productivité dans la chaîne de valeurs », indique-t-il. Poursuivant, il avance que la mise en œuvre des stratégies relatives à ce programme permet d’améliorer significativement la capacité de transformation de noix de cajou. « En outre, différentes actions ont été menées par notre département pour intéresser de nouveaux industriels locaux par la transformation de l’anacarde en amande blanche, en baume, jus et en pattes », ajoute le Ministre en charge de l’Industrie. Par ailleurs, il note qu’en liaison avec le Conseil coton anacarde des initiatives ont été entreprises pour attirer de nouveaux investisseurs et obtenir une meilleure productivité. « Notre récente mission en Chine, précisément à Shanghai, dans la province de Hunan, a permis d’engager des négociations avec des opérateurs économiques, afin d’élargir le marché de la noix de cajou », annonce le Ministre Souleymane Diarrassouba. Mieux, pour lui, l’institutionnalisation du Sietta s’inscrit dans le cadre des actions visant à promouvoir le développement de la transformation de l’anacarde en vue de créer davantage d’emplois et de richesses. Faut-il le rappeler, la filière de l’anacarde s’est progressivement imposée au cours de ces dernières années comme l’un des secteurs clefs de l’économie dans plusieurs pays africains au sud du Sahara. En effet, depuis 2012 la noix de cajou est la deuxième ressource d’exportation de l’Afrique de l’Ouest avec plus de 1,6 million de tonnes en 2017. Ce qui fait de cette partie de l’Afrique, la première zone de production de noix de cajou dans le monde. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’anacarde constitue aujourd’hui la deuxième ressource d’exportation après le cacao. Et depuis 2015, le pays est devenu le premier producteur mondial de cette spéculation avec un volume de plus de 711.000 tonnes en 2017. La forte croissance est le résultat des réformes engagées par le gouvernement. Il s’agit notamment de la loi adoptée en 2015, portant réforme de la filière qui vise, en amont, à améliorer la production de l’anacarde, à maîtriser la commercialisation et, en aval, à développer la transformation pour donner plus de valeurs ajoutées et à créer des emplois décents.Moussa Kader

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