Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

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Guinée équatoriale / Marché mondial du Pétrole/ Gabriel Obiang Lima : « L’unité des nations productrices n’a jamais été aussi importante(…) »

lundi, 03 décembre 2018 21:17 Written by

« Le Ministère des mines et des hydrocarbures, représentant le gouvernement de la Guinée équatoriale, appelle à l’unité des producteurs de pétrole avant que ne se déroule cette semaine la 175e réunion ordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne. La réunion arrive à un moment crucial pour l’organisation alors qu’elle lutte contre des cours du baril en déclin et doit se décider quant à prolonger les coupes de production qui ont jusqu’ici stabilisé les marchés pétroliers mondiaux et sauvé l’industrie de sa chute » rapporte un comité de presse émanant du gouvernement équato-guinéen istribué par APO Group dont nous avons eu copie. Selon ladite note, « La Guinée équatoriale se joint aux pays membres et non-membres de l’Opep, renouant son soutien au fort leadership dont ont fait preuve les pays membres et S.E. Mohammad Barkindo durant une période complexe pour l’industrie des hydrocarbures » Dans cette note, S.E. Gabriel Mbaga Obian Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale ajoute que : « L’unité des nations productrices n’a jamais été aussi importante que maintenant au cours de notre histoire. Nous appelons les pays producteurs à être soudés et à faire preuve de solidarité avec l’Opep et avec notre frère S.E. Mohammed Barkindo, dans un effort commun pour maintenir l’équilibre et la stabilité des marchés pétroliers, » La Guinée équatoriale a adhéré à l’Opep en 2017, après avoir été partie prenante des accords de coupe de production initialement conclus avec les pays non-membres de l’Opep en 2016. Suite au crash de 2014, l’économie rentière de la Guinée équatoriale est entrée en récession. A l’horizon 2019, en revanche, la Guinée équatoriale s’attend à recevoir 2,4 milliards de dollars d’investissements étrangers et à forer huit puits d’exploration. Ses espoirs pour 2019 ne sont pas uniques en Afrique, continent qui a connu les plus grandes découvertes récentes d’hydrocarbures et s’apprête à accueillir de nouveaux producteurs, comprenant le Sénégal, l’Ouganda, la Mauritanie et le Mozambique. La collaboration des producteurs membres et non-membres de l’Opep à s’engager et adhérer aux coupes de production a notamment mené à la Déclaration de coopération historique de 2017. L’accord majeur est largement crédité pour avoir stabilisé les marchés pétroliers et déclenché une nouvelle vague d’investissement en exploration, ce qui est crucial pour des nations africaines comme la Guinée équatoriale. « Il y a seulement deux ans, l’industrie des hydrocarbures était en péril et les nouveaux investissements dans la chaîne de valeur étaient mis en arrêt ou complètement annulés» a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. Qui termine : « Mais les marchés ont connu une récupération remarquable, due en grande partie à l’engagement de tous les pays membres et non-membres de l’Opep à la Déclaration de coopération historique. Dans cet environnement, les compagnies pétrolières et gazières ont pu émerger de cette période de troubles plus fortes et plus efficaces. Les investisseurs cherchent activement de nouvelles opportunités. » A noter que hier 03 décembre 2018, selon le site www.prixdubaril.com, « le Witi a terminé à 53,09 dollars contre 61,89 dollars pour le Brent »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Distribué par APO Group pour Ministry of Mines and Hydrocarbons, Equatorial Guinea.

 

Développement de l’économie cotonnière:: Abidjan capitale mondiale du coton

samedi, 01 décembre 2018 18:24 Written by


Le  Docteur  Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil coton et anacarde  et  président du comité d’organisation, était face à la presse le  jeudi 29 novembre 2018.   Ce pour expliquer  les enjeux de la 77ème réunion plénière du CCIC .Qui aura lieu du  2 au 6 décembre 2018  à Abidjan. A l’occasion,  Abidjan va  recevoir  la 77ème réunion plénière du Comité consultatif international du coton (CCIC).  Environ 400 délégués viendront des 29 pays membres du CCIC. Ils auront à faire des propositions « innovantes » en vue de la « durabilité » du secteur mondial de l’or blanc. Une filière confrontée à la concurrence des fibres synthétiques. En 2017-2018, le monde a produit 25,4 millions de tonnes de coton fibre. Les principaux pays producteurs sont l’Inde avec 6,3 millions de tonnes. La Chine talonne avec ses 5,9 millions de tonnes. États-Unis, Brésil et Pakistan occupent respectivement le 3ème, 4ème et le 5ème rang. En Afrique, le Mali tient le haut du pavé avec ses 700.000 tonnes produites en 2017-2018. Le Burkina Faso est classé second devant le Bénin. La production ivoirienne est de 413.205 tonnes. Le CCIC est une vieille organisation. Née en 1939, il a son siège à Washington, aux États-Unis. La Côte d’Ivoire y a adhéré en 1973. C’est la toute première fois que le pays abrite une des plénières annuelles de cette « fédération » de producteurs mondiaux de l’or blanc.  Kader Moussa Legende photo :   Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil du coton et anacarde et président du comité d’organisation  de la 77e  réunion plénière du Comité consultatif international du coton

Amadou Gon( Pm) Depuis San pedro : « Nous voulons faire du secteur privé le moteur de la transformation structurelle»

samedi, 01 décembre 2018 08:33 Written by

Intervenant à l’ouverture de la 2ème édition des Journées Nationales des Chefs d’Entreprise (Jnce), le 30 novembre 2018 à San Pedro, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a indiqué que le gouvernement ambitionne de faire du secteur privé le moteur de la transformation structurelle de l’économie, en vue de créer des emplois pérennes pour la jeunesse.« Il s’agit de faire du secteur privé le moteur de la croissance de l’économie ivoirienne, en vue de créer des emplois en quantité et en qualité, notamment pour les jeunes », a indiqué le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a rappelé le rôle important du secteur privé qui représente 60 % du financement du Plan National de Développement (Pnd) 2012-2015 et plus de 68 % de l’investissement total réalisé en 2017. Pour la Commissaire Générale des Jnce, Nadine Bla, cette manifestation vise à soutenir la politique de redynamisation des activités économiques de l’Etat dans les différentes régions, afin de développer une économie géographiquement équilibrée.  

Moussa Kader Légende photo :  Amadou Gon Coulibaly Premier ministre , ministre  du Budget  et  du portefeuille de l’Etat.

Secteur bancaire ivoirien:: La BHCI se rapproche de sa clientèle

vendredi, 30 novembre 2018 12:12 Written by

Franck Djigbenou, Directeur du réseau de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire ( BHCI)a expliqué le jeudi 22 novembre 2018, au terme de l’ouverture d’un  centre commercial à Yopougon( Cosmos),les raisons de la création d’une agence au sein dudit  centre commercial.« Nous avons pris place au sein de ce centre commercial en premier pour nous rapprocher de notre clientèle et pour permettre à la population de Yopougon de bénéficier de notre offre de service. Il s’agit pour nous de permettre aux opérateurs économiques de faire leurs différentes opérations (versements, retraits, transferts, demandes de crédits…) et d’avoir accès au financement de l’immobilier qui est notre spécialité. Chez BHCI nous cultivons certaines valeurs dont la simplicité, 0 surprise dans le cadre des opérations courantes  Nous offrons le crédit immobilier commercial et résidentiel » a souligné Franck Djigbenou. Il a dévoilé la particularité de la nouvelle agence ouverte dans un centre commercial : « Notre mission c’est de capter et de favoriser l’accès au crédit acquéreur, donc nous devons être présent partout où il y a des activités. Ce centre commercial a été construit dans le cadre du développement de cette commune, nous aussi, nous suivons ce mouvement pour permettre à sa population de bénéficier du financement de leurs projets immobiliers ».Notons la présence à cette sympathique cérémonie, de M. Touré  Abou, Directeur Général de la BHCI. Kader Moussa :    

Encadré:: Plus de 10 milliards de Fcfa pour la Cei en 2019

jeudi, 29 novembre 2018 17:49 Written by

 Nous  savons  que l’année 2019,  n’est pas une année électorale en Côte d’Ivoire.  Mais curieusement, pour  la Commission électorale( Cei), il est inscrit au budget, 10,580 milliards de Fcfa dont 100 millions de Fcfa pour les investissements contre 2, 304 milliards de Fcfa pour les dépenses  de personnel. 8,020 milliards de Fcfa  sur la ligne « autres  dépenses » Que met la Cei dans le volet « autres dépenses » ? Face à tant d’interrogations, des observateurs estiment que  M. Sanogo Moussa  devra  éclairer la lanterne des contribuables ivoiriens.  .  En Côte d’Ivoire,  chaque  remaniement ministériel,  le carnet de vocabulaire des contribuables   enrichi  la litanie de  dénominations ministérielles. Qui ressemblent bien à des récompenses de copains politiques. Le dernier en  attendant le jeu musical annoncé par Allassane Ouattara, le Chef de l’Etat ivoirien incline à cette assertion.  Secrétaire d’Etat en charge  de la promotion du service civique avec une dotation  budgétaire   1,753 milliard de Fcfa à gérer par  le responsable d’une faction du parti Mouvement  des forces de l’ avenir( Mfa), en conflit avec Anzoumana Moutayé.  Pourtant le Service civique pouvait valablement   entrer dans les prérogatives du ministère de la Jeunesse.   Le titulaire de  ce ministère  devra recevoir  Le Secrétaire d’Etat au commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme,  chargé de la Promotion des Pme est  Félix Anoblé  Miezan, député de San-Pedro, président-fondateur du mouvement le ‘’Forum des Houphouëtistes’’ aussi  nommé  Secrétaire d’Etat  et reçoit une enveloppe  de 2,218 milliards de Fcfa.   Aussi,  l’ancien secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été nommé  aussi  ministre auprès du Président de la République chargé des affaires politiques. Amadou Soumahoro nommé ministre, après des années de lutte, pour la consolidation du Rdr.   Tout comme lui, le Tout puissant  député – Maire  de Yopougon  Koné  Kafana Gilbert,  a été aussi nommé   ministre auprès du Président de la République chargé des relations avec les institutions. Il recevra une dotation de 777 millions de Fcfa.  de  Aimée Zébéyou a été nommée Secrétaire d'Etat auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme. Sa dotation budgétaire est de  2,659 milliards de Fcfa.  Ce n’est pas tout  De bonnes petites  nominations  qui frisent la récompense politique  en attendant 2020. Mais qui vont faire mal  aux poches des contribuables ivoiriens qui devraient à  s’attendre  à un autre réajustement du prix du litre du carburant à la pompe.
  Le taux de pression fiscale monte  16%Sans présager  de ce que sera  le contenu  de l’annexe fiscale 2019, le projet de budget 2019 indique dans ces grandes lignes,  une hausse de la pression fiscale. « Pour l’année 2019, la pression fiscale ressortirait à 16,0% contre 15,6% en 2018. »    Précise ledit document. Soit  une hausse de plus de  0, 40%.  Quelle  est ou quelle sera  la réaction  des    faitières patronales  du secteur privé ivoirien ? Nous ne pouvons en dire pour l’instant. Mais une chose est certaine, « Les recettes fiscales  sont chiffrées à  3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année  budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit  une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et  de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).( …) »   Selon le projet de budget que nous avons pu consulter sur le site web du Secrétariat  d’Etat auprès du Premier ministre chargé du  Budget et du portefeuilles de l’ Etat, il est dit clairement que : «  Les recettes fiscales sont composées des  principaux impôts et taxes ci-après : l’impôt Bic hors pétrole et gaz prévu à 401,5 milliards de Fcfa, enregistre une hausse de 52 ,8 milliards de Fcfa par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une progression de 15,1% . Cette projection repose sur les hypothèses de bonne ténue des activités  économiques en  2018 et de la généralisation de l’usage des  télé-procédures en matière de paiement des impôts. En effet, il est attendu qu’en 2019, l’ensemble des grandes entreprises et la quasi-totalité des entreprises ayant un chiffre d’affaires compris entre 200 millions et trois milliards de Fcfa déclarent et paient tous leurs impôts  en ligne »    Aussi, ledit projet  de budget indique  que :   «  Elle découlerait par ailleurs de la mise en œuvre des  réformes visant notamment à s’assurer de la sincérité des  états financiers transmis par les entreprises à travers l’effectivité de la certification par un expert-comptable- agrée de  l’enregistrement en ligne des états financiers et le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale »  Ce pari  est –il tenable   ? La  plate-forme  mis en place pour payer en ligne pourra  supporter  le flux   des paiements en ligne  en  continue ?  Autant  de questions que se posent les observateurs et chefs d’entreprises. Pour M. Ouattara Abou Sie, Dg des Impôts,(Dgi) , « les  entreprises relevant d’un régime réel d’imposition seront dès 2019 soumises à l’e-impôt, une plateforme de paiement des impôts en ligne »  Les services des impôts en Côte d'Ivoire ont recouvré pour le troisième trimestre 2018 un montant de 530 milliards Fcfa. Le cumul des recettes depuis début 2018 donne « un solde positif de 21,7 milliards Fcfa, grâce à des réalisations effectives de 1 641 milliards de Fcfa ».  Les ressources du Budget 2019En ce qui concerne  les  ressources du projet de budget 2019 s’élèvent à 7 334,3 milliards et sont constituées à 81,9% de ressources intérieures et à 18,1% de ressources extérieures.  Quant aux    ressources intérieures, elles se chiffrent  à  6 004,9 milliards de Fcfa.  Pendant que  les   recettes fiscales : 3 649,1 milliards, en hausse de 396,0 milliards (12,2%) par rapport à l’estimation à fin 2018. Ces recettes se décomposent comme suit : Recettes fiscales de la Dgi : 2 085,9 milliards de Fcfa, en hausse de 18,6% par rapport à l’estimation à fin 2018 et représentant 57,2% des recettes fiscales totales. Ces recettes comprennent principalement les impôts sur les revenus et salaires (565,3 milliards), la taxe sur la valeur ajoutée (484,4 milliards), l’impôt Bic hors pétrole et gaz (401,5 milliards), l’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (120,7 milliards), les revenus du pétrole et du gaz (115,2 milliards), les droits d’enregistrement et de timbre (113,1 milliards), les taxes sur les opérations bancaires (90,9 milliards) et les taxes dans le secteur de la télécommunication (86,7 milliards). Le montant des recettes fiscales intègre 8 milliards d’exonérations sur certains projets cofinancés.  Les  recettes fiscales du Trésor  pourraient ressortir à  9,4 milliards de Fcfa dont 7,8 milliards au titre des impôts sur les revenus et salaires. A noter que les  recettes fiscales de la  Direction générale des Douanes,( Dgd)   sont  de  1 553,7 milliards de  en progression de 4,7% par rapport à 2018 (1 515,8 milliards)    Bamba M. Légende photo :  M. Ouattara Abou Sie, Directeur  général des impôts( Dgi) : «   Les  entreprises relevant d’un régime réel d’imposition seront dès 2019 soumises à l’e-impôt »

Environnement des affaires en Côte d’Ivoire:: Le rêve fou d’Amadou Gon Coulibaly

mardi, 27 novembre 2018 19:09 Written by

Au sortir d’une audience avec le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le 26 novembre 2018 à Abidjan, le Directeur régional de la Société Financière Internationale (Sfi) - Groupe de la Banque mondiale - pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Aliou Maiga, a salué les efforts et performances de la Côte d’Ivoire en matière d’amélioration du climat des affaires. « La Côte d’Ivoire est un pays qui fait beaucoup d’efforts en matière de réformes », a déclaré Aliou Maïga, indiquant que cette politique de réformes est la résultante de la performance du pays et de l’attractivité qu’il exerce sur les investisseurs au niveau international. Selon Aliou Maïga, les réformes ont permis au pays de se hisser parmi les meilleurs pays réformateurs en Afrique, aux côtés du Togo, du Kenya et du Rwanda dans le classement du Doing Business 2019. En vue d’une entraide mutuelle entre les pays africains présents à la Conférence ‘’Ease of Doing Business Initiative’’ qui se tient du 26 au 28 novembre 2018 à Abidjan, Aliou Maïga a soutenu que l’expérience ivoirienne, reconnue au plan international, pourrait faire l’objet de partage avec les autres pays. Pour sa part, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, saluant les performances des pays africains au dernier classement Doing Business, a rassuré de l’engagement des autorités ivoiriennes à poursuivre le processus de réformes, avec une forte implication du secteur privé. Signalons que pour le Doing Business 2019, la Côte d’Ivoire a été classée parmi les dix meilleurs pays réformateurs au monde. La Côte d’Ivoire travaille à davantage améliorer son climat des affaires et figurer parmi les 50 premiers pays réformateurs dans le cadre du Doing Business, a annoncé le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, lors d’une rencontre, lundi, à Abidjan, avec une délégation de haut niveau de la conférence sur l’environnement des affaires. M. Gon Coulibaly a expliqué à ses hôtes que son gouvernement a lancé un vaste projet de dématérialisation visant à impulser le monde des affaires en Côte d’Ivoire. « Je suis persuadé que l’année prochaine, nous pouvons être dans les 100 premiers et travailler à atteindre l’objectif final, être dans les 50 premiers », a-t-il assuré. 

Moussa Kader

Soutien aux Start Up africaines // « Fintech challenge » initié par le Groupe Bcp( Maroc) lancé à Abidjan

dimanche, 25 novembre 2018 12:46 Written by

 La première édition du "Fintech Challenge", un programme d'innovation initié par le Groupe Banque centrale populaire( Maroc) en faveur des start-up, a été officiellement lancée le vendredi 23 novembre 2018 à  Abidjan. Co-organisée avec la Banque atlantique, filiale du Groupe Bcp, la cérémonie de lancement officiel s'est tenue sous le thème : « Banque – Start Up : quels modèles de collaboration pour quels impacts », en présence de plusieurs ministres ivoiriens, de l'ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, Abdelmalek Kettani et de plusieurs membres du corps diplomatique accrédité à Abidjan.  Belle tribune pour M. Koné Abib, Directeur  général de Atlantique Business international ( Abi),  a dit que  le digital joue un  rôle majeur qui nous rapproche davantage de  la clientèle. «   Nous voulons    nous  rapprocher des Start Up. Car elles  font  preuve d’agilité et de développement. Il faut construire avec elles, un véritable partenariat et  mettre en place des contrats de collaboration avec  ces Start Up pour accélérer leur croissance »   a  t-il  ajouté. Selon le directeur général du groupe Bcp en charge de l'international, Kamal Mokdad, le « Fintech challenge » est le premier programme d'innovation ouverte lancé par le groupe marocain. Il s'agit, d'après lui, d'une initiative permettant d'identifier les start-up les plus prometteuses d'Afrique et d'ailleurs, en vue de construire et de déployer avec elles des solutions innovantes pour les problématiques liées aux métiers clés de la Bcp. « Notre groupe connait actuellement une réelle transformation où le digital joue un rôle majeur. Afin d'accompagner cette dynamique, nous avons décidé d'intégrer dans notre écosystème de partenaires, les start-up les plus innovantes et de construire avec elle une relation gagnant-gagnant » a souligné Mokdad. Un appel à candidatures est ainsi ouvert jusqu'au 23 décembre 2018  sur une plateforme dédiée "www.bcpfintech.com", afin d'identifier les chanceuses start-up qui deviendront des partenaires à part entière du groupe  bancaire. A l'issue de ce programme d’innovation, les. 6 bénéficiaires seront retenus pourront  accéder à des expertises, à des contacts, des contrats commerciaux. Sans oublier une subvention allant jusqu'à 70 mille euros soit plus de 45 millions de Fcfa. Ces leviers constituent un véritable tremplin pour le développement des activités de ces start-up, souligne la Bcp, précisant qu'il s’agit de leur proposer un partenariat mutuellement bénéfique qui repose sur la co-construction et le déploiement de solutions innovantes, en réponse à des problématiques métiers clairement identifiées à l’échelle de la banque et de ses filiales Banque Atlantique Kader Moussa Légende photo :    Une vue des participants  au  lancement du  fintech challenge du Groupe Bcp à Abidjan

Grande distribution en Côte d’Ivoire// Cfao Retal continue de tisser sa toile

samedi, 24 novembre 2018 23:08 Written by

Cfao Retail a inauguré le jeudi 22novembre 2018 sa troisième implantation commerciale en Côte d’Ivoire. La quatrième en Afrique subsaharienne. L’enseigne Carrefour Market fait partie du centre commercial Cosmos inauguré par Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’État. A Yopougon, Cfao Retail opère un magasin Carrefour Market de 1800 mètres carrés ainsi que le restaurant Brioche Dorée, qui fait partie du Club de marques lancé par ledit groupe en Afrique subsaharienne en décembre 2015. Grâce à ces deux enseignes, Cfao Retail a créé plus de 150 emplois directs sur la commune de Yopougon. Le management a été confié à des cadres ivoiriens formés dans les magasins Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie à Abidjan ainsi qu’à son institut de formation. Jean-Paul Denoix, Directeur Général de Cfao Retail en Côte d’Ivoire, explique : « Yopougon est la plus grande commune d’Abidjan avec plus de 1,2 million d’habitants, composée d’une réelle classe moyenne. Y ouvrir un magasin Carrefour Market et un restaurant Brioche Dorée était donc naturel. Après Carrefour Marcory et Carrefour Market Palmeraie, notre objectif est de proposer des prix accessibles à tous et un large choix de produits de qualité dans un environnement confortable. » Carrefour Market, inauguré ce jour à Yopougon, bénéficie des mêmes filières d’approvisionnement que les autres magasins opérés par Cfao Retail en Côte d’Ivoire. Depuis l’ouverture du supermarché en octobre 2018, plus de 270 fournisseurs locaux ont été référencés, principalement dans le domaine alimentaire. Jean-Paul Denoix ajoute: «Ici à Yopougon, nous sommes entourés par des marchés traditionnels. Notre but est de proposer une offre aussi complète que possible pour la population de cette commune en privilégiant la qualité de nos produits, l’hygiène et les meilleurs prix. Un exemple de notre capacité d’adaptation : nous proposons des spécialités de Yopougon comme le porc au four, qui rencontre déjà un vrai succès. » Jean-Christophe Brindeau, Directeur Général de Cfao Retail, ajoute: «L’ouverture de Carrefour Market à Yopougon répond à la nouvelle stratégie de Cfao Retail en Afrique subsaharienne : déployer un réseau d’enseignes qui répond aux attentes de l’ensemble des populations. Dans le même sens, Cfao Retail participe à la mutation et à la transformation du quartier. C’est aussi le rôle de cette nouvelle génération d’enseignes que nous développons en Afrique ». Adialea, la coentreprise Cfao - Carrefour, porte ce nouveau projet alimentaire.
Moussa Kader : Cfao Retal continue de se déployer en Côte d’Ivoire

 

Filière ivoirienne de l’hévéa // Cette fameuse taxe de 5% qui fait grincer les dents

vendredi, 23 novembre 2018 10:08 Written by

 La restructuration  de la filière  ivoirienne de l’hévéa  est désormais enclenchée avec la mise en place  du Conseil hévéa- palmier. Si   son   conseil d’administration paritaire  entre  autres entre  la filière palmier à huile et  celle de l’hévéa, il est présidé par  l’ex- footballeur et  fondateur   d’écoles Fanny Ibrahima. Passée la naissance de ce conseil, nous l’espérons bien  que le combat contre la  fameuse   taxe de 5% sur le chiffre d’affaires  de  caoutchouc usiné va  se faire avec précision. Pour in fine la faire  sauter   une fois pour toute. Même si application  se fait en fonction d’un certain  seuil des cours sur le marché mondial depuis quelques années.   Rappelons  que face   à  la déprime des cours sur le marché mondiale, le gouvernement ivoirien avait institué juste après la crise post- électorale de 2011,  une taxe de 5% du chiffre d’affaires du caoutchouc usiné. Mais face à la  montée de la grogne  des usiniers et  des producteurs, le gouvernement a fini par couper la  proie en deux.  A défaut d’obtenir sa suppression, le gouvernement ivoirien et les   acteurs de la filière hévéa ont coupé la proie en deux ; soit 2,5% désormais et applicable en fonction du niveau des cours sur le marché mondial.
  Les propositions des Opa et des usiniers
 La  morosité, selon les usiniers  n’a pas permis  de réaliser certains projets annoncés.  De l’avis   de l’Honorable Ady Isaac, porte- parole  des  du Collectif des Organisations professionnelles ( Cop- hevea) de  la filière d’hévéa ne  cesse de donner de la voix  quand il dit :«  Les Opa souffrent parce que nous n’avons pas à vendre les usines sont saturées et donc elles sont en sous- capacité.  Nous sommes pratiquement à 1 million de tonnes de fond de tasse produit. Nous avons en face une capacité de transformation des usines qui  oscille entre 700 mille et 750 mille tonnes en termes de caoutchouc brut » Sinon en  caoutchouc sec,  la Côte d’Ivoire est  à  500 mille tonnes, le tonnage de caoutchouc sec  est à  700 mille tonnes.  En somme, notre pays est dans une situation  de  surproduction qui ne dit pas son nom.  Pour le porte-parole du collectif  des Opa de la filière ivoirienne du caoutchouc, «  Il faut chercher des solutions à cours  moyen et long terme. Vous savez aujourd’hui, pour installer une usine, c’est au moins deux ans. Donc, il faut promouvoir l’installation de nouvelles unités de transformation.  Pour  y arriver, il faut prendre des décisions en amont. Il faut supprimer cette taxe de 5% sur le chiffre d’affaires  qui est imposée aux usiniers, en suite en ce qui concerne les équipements destinés aux usines, il  faut les défiscaliser.  Il faut aller jusqu’à 0% de droit  de douanes contre 50% en ce moment. Ceci permettra d’attirer non seulement d’autres investisseurs mais  aussi de permettre à celles qui sont en activité d’accroitre leur capacité.  A très cours termes,  la solution serrait l’exportation des fonds de tasse. Une solution que moi je n’aime trop. Parce que quand vous exportez en l’état, la valeur  ajoutée se retrouve  dans les pays importateurs… »  En effet, l’exportation anarchique des fonds de tasse a pour inconvénient de désorganiser la commercialisation intérieure du caoutchouc favorisant le vol du caoutchouc bord champ  et l’apparition d’acheteurs véreux sur le terrain. Ce qui dit-il,  de toute évidence, « va freiner le taux de bancarisation et d’épargne en milieu rural par la manipulation accrue du cash et  l’émergence d’une concurrence déloyale aux coopératives et aux usines locales de la filière. Mais aussi et surtout le transférer la valeur ajoutée du caoutchouc ivoirien vers les pays importateurs et  empêcher in fine le développement de la filière hévéa car ne contribuant pas au financement de celle-ci via le Fonds  de développement de  (Fdh) et le Fonds  interprofessionnel de la recherche  et du conseil agricole( Firca).A ces  éventuelles  conséquences, ajoutons la  ralentissement  de  l’industrialisation de la filière hévéa pourtant encouragée par les autorités étatiques et  de  la création d’emplois permanents contrairement aux usines de transformation » Le préjudice financier est énorme, en attendant qu’il soit très catastrophique pour l’économie nationale. Selon des chiffres à disposition, cette  situation  de crise a causé près de 655 millions  de Fcfa de perte aux producteurs ivoiriens et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Surtout que le prix du Kg de caoutchouc pour le mois  de novembre  2018, selon l’Apromac  est  de  263 Fcfa.   Dans un contexte  de morosité  cela pèse lourd. Mais le parlementaire Isaac Kouamé  Addi  a-t-il fait   des propositions  dans  ce sens au niveau de l’Assemblée Nationale : «   Bien sûr  que oui. Nous attendons le budget 2019 de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il nous  revient que   le taux de  5%  est maintenu sur le chiffre d’affaires des usiniers.  Nous allons nous battre pour que ça puisse sauter. ( …)  On nous parle d’exportation et à niveau, les armateurs  disent que le caoutchouc brut contamine les produits alimentaires qu’ils transportent  et ça dégradent leur bateau.  Des solutions sont en train d’être trouvées et nous espérons que ça va soulager les producteurs »  Tout comme lui, Yao Lamine,   exploitant agricole et jeune planteur   d’hévéa à Agnibilekro( Est ), estime  que la Côte d’Ivoire doit aller  au de-là  de semi-transformation. «  Si au niveau de la Côte d’Ivoire, on pouvait tout transformer, ce serait une bonne chose. Car, cela permettrait aux producteurs que nous sommes de tirer meilleurs profits   de l’hévéaculture »    suggère Yao Lamine avant de faire remarquer qu’il y a des problèmes  dans toutes les filières de production agricole et  de l’élevage. «   Nous sommes dans la diversification de  nos activités. Dans la filière avicole par exemple, les intrants  coûtent de plus en plus chers. Aujourd’hui le maïs   qu’on payait à 100Fcfa le Kg  est passé à 200Fcfa. Cela voudrait dire que le bénéfice est devenu très mince  et nous devons faire face aux maladies qui surviennent. Nous avons opté pour la diversification mais ce  n’est pas facile » ajoute notre  jeune exploitant agricole.  Depuis quelque temps, il nous revient que les usiniers  ne prennent plus les fonds de tasse et la situation perdure malgré les promesses du gouvernement ivoirien. Pour M. Yao Boué Justin, Directeur des plantations  chez Tropical Rubber Côte d’Ivoire,( Trci), « C’est effectivement une réalité. Depuis un certain temps, il est assez difficile pour les usiniers que nous sommes,  d’arriver à  supporter tout le volume de production qui nous  vient de nos planteurs. Cela est dû à un certain nombre de paramètres. Entre autres  paramétrés, citons le fait qu’en Côte d’Ivoire, la production ai eu une croissance assez importante. A  titre d’illustration, il était prévu à horizon 2020 d’avoir une production de 600 mille tonnes. En  décembre 2017, nous avons dépassé  cette prévision. Aujourd’hui, nous sommes en train de partir vers les 800 mille voire  le million de tonnes.  Entre  temps, les usines  n’ont pas pu faire les différentes expansions possibles pour accroitre leur capacité  de transformation. Tout simplement parce que depuis 3 à 4 ans, il y a une taxe de 5% que l’Etat a imposés à tous les usiniers sur leurs chiffres d’affaires de caoutchouc usiné. Cela a empêché  les industriels du secteur  d’accroitre leur capacité de transformation. Tout coup, pour la même capacité de transformation que nous avons, nous avons  une production qui est passé de 15 à 20% » Conséquence, dit-il «  il  est difficile aux usiniers,  de prendre toute cette production. Pour  ce qui nous concerne spécifiquement à Trci, tous  nos planteurs le savent bien, depuis quelques années, nous avons fait le mieux que nous pouvons, pour que  le planteur d’hévéa soit  heureux et plus épanouis comme c’était le cas en 2011. C’est  notre souhait le plus ardent.  Trci   dispose d’une usine qui a une capacité de 160 tonnes jours et nous travaillons jours et nuit(…) »  M. Olivier Martin, directeur général de Sud-Comoé caoutchouc, une entreprise de transformation de l’hévéa basée à Aboisso, préconise, la reprise de l’exportation de fond de tasse comme solution à la crise qui secoue le secteur. Selon Olivier Martin, «  l’arrêt de l’exportation de fond de tasse par les armateurs pour qui les fonds de tasse détruisent les cargaisons est la cause qui accentue la crise que traverse le secteur de l’hévéaculture rendant la commercialisation très difficile avec pour conséquence les longues files d’attente de véhicules chargés de latex devant les usines »  avant  d’ajouter   que l’écoulement du latex dans les bateaux a  pollué et causé d’énormes dégâts dans les cargaisons allant même jusqu’à infecter certains produits transportés par les bateaux. Cette situation a amené les armateurs à arrêter l’exportation de l’hévéa brut vers la Malaisie débutée en 2013 qui était une solution à l’inadéquation entre l’augmentation fulgurante de la production (de 300 000 tonnes en 2008 à près de 700 000 tonnes en 2018) et la capacité de transformation des usiniers.   La Scc , selon son directeur général, «  a réalisé un investissement de près de deux milliards de Fcfa accroissant sa capacité de transformation, ce qui lui permet d’absorber , mais lentement, toute la production de ses planteurs qui passent en moyenne 48 heures d’attente devant l’usine située à Adaou à quelques encablures d’Aboisso »
 Les origines  de la  taxe de 5%
«Pour un prix international entre 1000 et 1300 Fcfa, cette taxe sera désormais de 2,5%. Pour un prix de 1301 à 1600 Fcfa cette taxe sera de 3,5%. Et pour  un prix supérieur à 1600 Fcfa  le  kilogramme, cette taxe sera de 5% du prix international,» telle est la grille retenue à l’époque  par le gouvernement. Cette année- là,  la taxe sur le chiffre d’affaires ne sera pas due, car le prix moyen au producteur oscille entre 800 Fcfa et 850 Fcfa le kilogramme. Il convient enfin de rappeler que ce cours avait fortement augmenté jusqu’en 2011 passant de 783 Fcfa le kilogramme à 2178. Cette tendance malheureusement s’est renversée entre 2011 et 2013. Puisque nous avons eu en moyenne 1625 Fcfa en 2012 et 1269 le kilogramme en 2013. Et en 2014 le cours moyen oscille actuellement entre 800 et 850 fcfa. La recette attendue était  estimée à environ 16,7 milliards de Fcfa de francs mais le jack pot a  été de 19 milliards de Fcfa.   La  Taxe sur le  caoutchouc granulé spécifié  est due par les usiniers sur leur chiffre d’affaires total hors taxe, quel que  soit leur régime d’imposition. Le souhait de tous les acteurs de la filière ivoirienne  de  hévéa «  la suppression pure et simple de  cette taxe qui n’est pas appliquée    compte tenu des bas niveaux  des cours du caoutchouc sur le marché mondial.  Psychologiquement  elle pèse sur les usiniers. Il faut la supprimer purement et simplement »
 Bamba M.
 Légende photo :   Les producteurs  ivoiriens  continuent de broyer du noir

« Nous avons une fiscalité des plus aberrantes qu’il faut supprimer »

vendredi, 23 novembre 2018 10:02 Written by

Le gouvernement ivoirien va présenter au Parlement ivoirien, l’annexe fiscale à la loi de finance 2019. M. Kremien Malan Eugene, le président de l’Association des producteurs et manufacturiers de caoutchouc,( Apromac) et des producteurs se prononcent sur les effets de la fameuse taxe de 5% instituée depuis quelques années et dont ils souhaitent la suppression…

Monsieur le président, quel sentiment après la tenue de la 37e conférence internationale sur le Caoutchouc naturel qui vient de se tenir en Côte d’Ivoire ?

Ça été une satisfaction pour la Côte d’Ivoire, d’accueillir la 37e Conférence internationale sur le caoutchouc naturel. C’est la deuxième fois que ces assises ont lieu en Afrique et les deux fois, c’est en Côte d’Ivoire. C’était tout à l’honneur de notre pays d’accueillir ses hôtes et d’abriter cette importante rencontre. Ce n’est pas au hasard que notre pays été choisi : La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc national. Nous avons connu une progression très rapide et régulière. Le monde entier s’étonne de notre réussite. Ils viennent se rendre compte sur place des raisons et les causes de notre succès.

Malheureusement, rencontre a eu lieu au moment où la filière ivoirienne de l’hévéa est en crise. Y a-t-il espoir quant à une éventuelle remontée des cours ?

Oui ! Les commodities connaissent toujours des hauts et des bas. Il n’ y a jamais une Matière première dont les cours montent de façon ascendante. Pourvue que nous, pays producteurs nous acceptions de mettre en place une politique de maitrise de notre production d’abord, et de nous engager véritablement dans l’industrialisation. Car, ce n’est que sur la Matière première que la marge se fait. La valeur ajoutée se fait dans la transformation. Pour qu’il y ai des industries créatrices et des emplois pour nos enfants, il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire nous accompagne dans cet effort d’industrialisation que nous faisons.

En quoi faisant par exemple ?

Le gouvernement doit prendre des mesures incitatives. Aujourd’hui par exemple, la Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité des plus aberrantes et des plus contraignantes. Depuis cinq ans nous en parlons sur toutes les antennes. Nous dénonçons la fiscalité qui a été mise en place, il faut la supprimer. Il faut modérer la fiscalité, pour attirer de nouveaux investisseurs et des ivoiriens qui sont capables de transformer sur place et créer des emplois pour les jeunes ivoiriens et permettre à la Côte d’Ivoire de profiter des retomber de cette valeur ajoutée. Aujourd’hui, c’est la Chine qui prend toute cette valeur ajoutée de nos produits. Pourquoi alors, ne pas s’asseoir ensemble pour trouver une solution pour que la Côte d’Ivoire puisse bénéficier davantage des retombées de cette valeur ajoutée.

Le gouvernement dit que des solutions sont en train d’être trouvée pour décanter le blocage des exportations de fond de tasse. Commentaire ?

C’est bien parce que nous avons exposé notre position que les choses sont en train de bouger. Nous sommes heureux que le ministre ait pris en compte notre desideratas dans la recherche dans la recherche des solutions. Seul le ministre de l’Agriculture et du développement rural ne peut réussir. Que les pouvoirs publics comprennent que s’ils viennent en aide à la filière, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Ceci est notre message

Faut-il diversifier les activités des héveaculteurs en attendant que les cours se portent mieux ?

Non ! Nous voudrons ici profiter de vos colonnes pour tirer notre chapeau aux producteurs. C’est à nous industriels et autres, dans la chaine des valeurs, à trouver d’autres débouchés. Il ne s’agit pas de vendre la Matière première brute, mais de transformer en faisant des pneumatiques, des gans, des bottes ou autres produits où notre caoutchouc pourrait servir d’intrants. C’est en cela que nous allons être moins tributaires des pays industrialisés. Aujourd’hui, nous leur vendons notre production et en retour, ils nous ramènent des produits finis qu’ils nous vendent dix fois plus chers. La Côte d’Ivoire a des compétences dans tous les domaines. Nous avons formé nos enfants et il faut les employer. Les pouvoirs publics doivent nous accompagner.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Kremien Malan Eugene, président de l’Apromac : « Les pouvoirs publics doivent nous accompagner »

 

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