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Opportunités d’affaires et investissements en Guinée // Un Salon des entrepreneurs de Guinée organisé à Conakry

mardi, 15 janvier 2019 11:17 Written by

Le Gouvernement guinéen, à travers les ministères en charge de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail (Metfpet), des Investissements et des partenariats publics privés (Mipp), et le Centre du commerce international (Itc) organisent conjointement la première édition du Salon des Entrepreneurs de Guinée (Saden) à Conakry, les 13 et 14 mars 2019. Placé sous le haut patronage du Président de la République de Guinée, Son Excellence le Professeur Alpha Conde, le Saden est une plateforme d’échanges et de réseautage sur l’entrepreneuriat en Guinée. Le Saden se fixe pour objectif de promouvoir les opportunités liées à l’entrepreneuriat, favoriser le partage d’expériences, faciliter l’accès à l’intelligence commerciale, et créer les conditions de l’émergence d’une classe dynamique d’entrepreneurs nationaux. Ce rendez-vous unique permettra de disséminer les nouvelles tendances en matière d’entrepreneuriat dans les domaines de l’agriculture, des mines, de la culture et des services Tic notamment. Des hautes personnalités nationales et internationales, des entrepreneurs africains « champions », des aspirants entrepreneurs et des leaders de la société civile africaine sont attendus pour partager leurs expériences avec les participants. Un accent particulier sera accordé à l’organisation d’ateliers et de cliniques pour permettre un meilleur échange de vue sur des cas pratiques. Le Saden récompensera des concepts et projets novateurs portés par des entrepreneurs ou aspirants entrepreneurs guinéens dans le cadre de différents compétitions mises à l’honneur, dont le « Prix Saden du Meilleur entrepreneur de l’année », et le « Concours du Meilleur jeune entrepreneur de l’année ».Cette initiative, portée et mise en œuvre par l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE) et l’ITC, s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre du Protocole d’accord conclu entre le METF-PET et l’ITC en novembre 2018 dans le cadre du Programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes en Guinée (Integra). Financé par l’Union européenne, Integra met l’accent sur l’entrepreneuriat comme opportunité professionnelle pour fixer les jeunes dans leur milieu qu’il soit rural ou urbain à travers un projet d’insertion professionnelle viable pour eux et les communautés dont ils sont issus

Moussa Kader

Légende photo : Le Professeur Alpha Condé, Président de la Guinée

Annexe fiscale 2019// Le Dg des Impôts face à la presse jeudi prochain

lundi, 14 janvier 2019 18:19 Written by

La Direction générale des Impôts organise le jeudi 17 janvier 2019 à 8 heures à l’hôtel TIAMA du Plateau un petit déjeuner avec la presse nationale et internationale. L’invité principal de cette rencontre d’échanges avec l’ensemble des hommes et femmes des médias n’est autre que OUATTARA Sié Abou, Directeur général des Impôts. Le sujet est bien d’actualité car il est consacré à la présentation détaillée des mesures nouvelles contenues dans l’annexe fiscale 2019 portant budget de l’Etat.On le sait, la loi des finances a été votée par les parlementaires, le 28 décembre 2018 et publiée au journal officiel. Entrée en vigueur le 02 janvier 2019, le secteur privé ainsi que certains cabinets privés ont organisé des rencontres avec la presse et leurs membres pour connaître le contenu de l’annexe fiscale 2019. Pour l’année 2019, la pression fiscale ressortirait à 16,0% contre 15,6% en 2018. Soit une hausse de plus de 0, 4%. Notons que les recettes fiscales sont chiffrées à 3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).
Ayoko Mensah

  Legende photo: Ouattara Abou Sié ,Dg des Ipôts

Distribution des produits pétroliers// Des travailleurs licenciés abusivement réclament leurs droits à Klenzi

dimanche, 13 janvier 2019 20:16 Written by

 Ça ne sent pas le parfait amour  depuis  plus  d’un an, entre  des agents   de l’entreprise Klenzi , spécialisée dans la  Distribution des produits pétroliers et un groupe de huit  travailleurs . Qui  disent être victimes de licenciement abusif de la part de leur employeur marocain du Groupe Akwa , repreneur  de Klenzi.  Ce pour affiliation à un syndicat et  activités syndicales au sein  de ladite entreprise.  Ces huit travailleurs qui ont été licenciés depuis  Aout 2017, attendent toujours le paiement de  leurs droits et les documents  de fin de contrat. «  Nous  déplorons  le mutisme et le manque de réactions coupables de l’Administration du Travail, qui bien que saisie à maintes reprises, soit directement par les travailleurs, soit par le Synepci pour une demande d’intervention face à toutes les graves violations de la liberté syndicale des travailleurs dans notre pays par l’employeur marocain du Groupe Akwa, n’a jamais daigné le rappeler à l’ordre, abonnant ainsi son rôle de protection sociale et exposant ses compatriotes à des licenciements abusifs » nous a appris  ledit collectif   dont les membres broient   du noir en ce moment.  

 Ayoko Mensah Légende photo :     Que cache le mutisme coupable  de la Direction générale  du Groupe Akwa ?  

Banque // Développement et transformation Les grands engagements de la Société générale de Côte d’Ivoire

mercredi, 09 janvier 2019 11:41 Written by

   La Société générale de Côte d’Ivoire, précédemment  (Sgbci) a connu de bonnes performances financières en 2018 avec 19,1% de part de marché, a annoncé mardi à Abidjan, son Directeur général, Aymeric Villebrun.  Selon M. Villebrun qui s’exprimait face à la presse, les résultats nets de la Société générale de Côte d’Ivoire sont en constante progression d’année en année  avec 27 milliards de Fcfa en 2015, 34 milliards de Fcfa  en 2016 et 39,6 milliards de Fcfa  en 2017. «La Société générale de Côte d’Ivoire maintient la première place avec une part de marché en croissance malgré l’environnement fortement concurrentiel », s’est-il félicité, précisant que sa part de marché emplois est de 19,1%  et sa part de marché ressources   est également de 19,1%  à fin juillet 2018, contre 12,2%  pour le concurrent classé deuxième. Ce résultat est le fruit d’un plan stratégique lancé en 2017 par le Groupe et dénommé « transform to grow» dans lequel l’Afrique occupe une place importante. La Société générale de Côte d’Ivoire, la nouvelle appellation, première banque du Groupe Société générale en Afrique subsaharienne, s’est résolument engagée à prendre une part active dans ce plan de développement et de transformation. « Nous voulons être la banque qui avance avec ses clients, les accompagne dans leurs projets de vie et d’entreprise », a poursuivi Aymeric Villebrun. La banque dispose d’un réseau de 73 agences et 128 distributeurs automatiques avec plus de 395 000 clients particuliers et professionnels dont 25% de fonctionnaires. Elle compte également 3180 entreprises dont 1153 Petites et moyennes entreprises (Pme). A fin 2018, le total des engagements de la Société générale de Côte d’Ivoire envers ces Pme s’élevaient à 150 milliards de Fcfa.   Ayokoh Mensah Légende :   Une  vue des dirigeants de la Société générale de Côte d’Ivoire
 

Environnement des affaires et soutien aux Pme en 2019 Des mesures incitatives pour les Pme et pour la compétitivité

mardi, 08 janvier 2019 11:35 Written by

Les mesures de soutien au secteur privé concernent les petites et moyennes entreprises, les secteurs agricoles, du transport et les transactions immobilières.  En effet,  dans  le cadre de sa politique de promotion des petites et moyennes entreprises (Pme), c’est-à-dire des entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires  annuel, toutes taxes comprises, inférieur à un milliard de  Fcfa, le Gouvernement a pris un certain nombre de mesures en vue d’apporter des solutions aux problèmes spécifiques rencontrés par cette catégorie d’entreprises.   Ainsi,  il a été décidé d’adopter des mesures incitatives additionnelles de nature à renforcer la compétitivité des Pme ivoiriennes.  Ainsi il est proposé  plusieurs mesures. Ainsi, elles  sont  exonérées de la contribution des patentes sur une période de cinq ans à compter de l’année de création d’une part,  et la réduction   de 25 % l’impôt foncier dû pendant deux années, sur les immeubles nouvellement acquis pour les besoins de leur exploitation d’autre part.   A  ces deux mesures,  ajoutons l’exonération  des droits d’enregistrement au titre des actes relatifs aux marchés publics passés avec l’Etat et de les exonérer pendant une période de trois années suivant la date de leur création, des droits d’enregistrement relatifs à l’augmentation du capital social ou à la modification de la forme sociale en ce qui concerne les entreprises exploitées sous forme individuelle. «  Il convient de préciser que les conditions d’octroi et de mise en œuvre desdits avantages qui sont à accorder en contrepartie d’efforts réalisés en matière d’embauche, seront déterminées par arrêté du ministre en charge du Budget. Il est également proposé d’instituer, au profit des Pme réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 200 millions de francs, une vérification de comptabilité sans pénalités qui peut être effectuée une seule fois au cours des trois (03) premières années d’existence de l’entreprise »  précise   l’annexe fiscale 2019 dont  certains  dispositifs seront expliqué bientôt par  le  Directeur  général des Impôts( Dgi)

 

Droits d’accises sur les tabacs

 

 Dans le cadre de l’harmonisation des législations des Etats membres de l’Uemoa en matière de droits d’accises, la Directive n° 03/98/Cm/Uemoa du 22 décembre 1998, telle que modifiée par la Directive n° 03/2009/Cm/Uemoa du 27 mars 2009, a prévu la faculté pour les Etats membres de soumettre aux droits d’accises, en sus des tabacs et des boissons alcoolisées ou non, au maximum six (6) produits figurant sur la liste communautaire, suivant des planchers et des plafonds de taux applicables. La liste communautaire susvisée comprend le café, la cola, les farines de blé, les huiles et corps gras alimentaires, les produits de parfumerie et cosmétiques, le thé, les armes et munitions, les sachets en matière plastique, les marbres, les lingots d’or, les pierres précieuses, et les véhicules de tourisme dont la puissance est supérieure ou égale à 13 chevaux. Au regard de ce dispositif et en vue d’élargir l’assiette fiscale, il est proposé de soumettre aux droits d’accises au taux de 10 %, les marbres et les véhicules de tourisme dont la puissance est supérieure ou égale à 13 chevaux. La Directive n° 01/2017/Cm/Uemoa du 22 décembre 2017 prévoit en matière de droits d’accises applicables aux tabacs, aux produits du tabac et aux produits assimilés, un taux du droit ad valorem minimum de 50 % et maximum de 150 % alors que l’ordonnance n° 2018-145 du 14 février 2018 relative à l'aménagement de l'annexe fiscale 2018 a réduit de 38 % à 36 %, le taux unique des droits d’accises applicables aux tabacs. Dans le but de se conformer progressivement au dispositif communautaire tout en permettant une meilleure adaptation des acteurs de ce secteur, il est proposé de relever d’un point le taux actuel, soit de 36 % à 37 % à compter de l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2019. A cet effet, le taux global des droits applicables aux tabacs est porté à 44 %. Le gain budgétaire attendu de la mesure est estimé à 900 millions de francs.

 B. Mafoumgbé

Légende photo : Ouattara Sie Abou ? Dg des Impôts( Dgi)

 

Taxes sur l’hévéa, graine de coton, agro-foresterie et tabacs / Ce qui change en 2019

mardi, 08 janvier 2019 11:15 Written by

 En plus   des    secteurs des Tics( acte 1)   l’Annexe fiscale à la loi de finance  à la gestion 2019 prévoit une série de prélèvements,  de taxes et de mesures de  soutien  aux filières agricoles  et aux Petites et moyennes entreprises( Pme). Diversement appréciés  par les  exploitants agricoles et experts..   Dossier( Acte 2)

«  La réduction de 2,5 à  1,5% le taux de prélèvement à  titre d’acompte d’impôt sur  les bénéfices pour les produits hévéhicoles et l’ananas, sur la période allant de 2019 à 2021  est   en soi une bonne nouvelle. Mais  toujours  est t-il qu’il faut pouvoir vendre  notre production d’hévéa. Sur le marché national par exemple(…)»  Propos   de l’honorable  Kouamé Isaac Adi, député à l’Assemblée nationale et porte-parole du Collectif des producteurs  d’hévéa ( Coop-hévéa). Il réagissait  ainsi à une de nos préoccupations   relatives au  contenu de l’Annexe fiscale à la loi de  finance n°2018 - 984 du 28 décembre 2018 portant Budget de l’Etat pour l’année 2019. Qui  a été publiée au Journal officiel n°14, numéro spécial du vendredi 28 décembre 2018.Ainsi depuis le mercredi 02 janvier 2019, les mesures contenues dans l’annexe fiscale à la Loi de Finances précitée sont entrées  en  vigueur. En ce qui  concerne la filière hévéa, à  défaut donc  d’obtenir son annulation pure et simple,   industriels, producteurs vont devoir faire avec le taux de prélèvement de 1,5% jusqu’ en 2021.  Une parafiscalité  qui  ne devrait pas totalement faire l’affaire des usiniers  dont les capacités   d’usinage sont dépassées  face à une production  nationale de caoutchouc naturel qui ne cesse de s’accroitre. Nous sommes pratiquement à 1 million de tonnes de fond de tasse produit. Pendant qu’en face,  nous avons  une capacité de transformation des usines qui  oscille entre 700 mille et 750 mille tonnes en termes de caoutchouc brut.   En   caoutchouc sec,  la Côte d’Ivoire  le tonnage de caoutchouc sec  est à  700 mille tonnes. Du fait  de la morosité  dans cette filière qui a   connu un pic  en 2018,  le  préjudice financier est énorme et des  exploitants agricoles parlent  estiment    qu’elle pourrait  être  très catastrophique pour l’économie nationale.  Selon des chiffres  en notre  disposition, cette  situation  de crise a causé près de 655 millions  de Fcfa de perte aux producteurs ivoiriens et à l’Etat de Côte d’Ivoire.  Surtout que le prix du Kg de caoutchouc pour le mois  de novembre  2018, selon l’Apromac  est  de  263 Fcfa. Courant 2018, dans la mouvance  de la  Conférence internationale sur le caoutchouc naturel,  M. Kremien Malan Eugene, le président de l’Association des producteurs et manufacturiers de caoutchouc,( Apromac) et des producteurs se prononcent sur les effets de la fameuse taxe de 5% instituée depuis quelques années et dont ils souhaitent la suppression… « Aujourd’hui par exemple, la Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité des plus aberrantes et des plus contraignantes. Depuis cinq ans nous en parlons sur toutes les antennes. Nous dénonçons la fiscalité qui a été mise en place, il faut la supprimer. Il faut modérer la fiscalité, pour attirer de nouveaux investisseurs et des ivoiriens qui sont capables de transformer sur place et créer des emplois pour les jeunes ivoiriens et permettre à la Côte d’Ivoire de profiter des retomber de cette valeur ajoutée »  Nous avait indiqué le président de l’Apromac Soutien aux Pme,  Dus sur la graine de coton , bois en grumesMais  qu’est-ce qui est  prévu comme prélèvement sur  la graine de coton d’une part, et  dispositions pertinentes pour soutenir  les  Petites et moyennes entreprises( Pme) d’autres part ?   d’Abord   au titre des Pme, les  mesures de soutien au secteur privé concernent les petites et moyennes entreprises, les secteurs agricoles, du transport et les transactions immobilières ( Voir encadré 1) Ensuite, en ce qui concerne la graine de coton,  il  est  institué un Droit  unique de sortie( Dus) de  20Fcfa/ Kg  sur la graine de coton.   L’institution de ce Dus  vise  à limiter les exportations de la graine  et   alimenter  l’industrie de trituration locale, mais il est à craindre  que   ces fameuses graines restent chez  les égreneurs.    Une source bien introduite dans la filière cotonnière ivoirienne  nous indique  qu’il avait été proposé un taux de Dus   très bas   que celui retenu par le gouvernement ivoirien.   A  ce jour,  la capacité  de trituration  de la Côte d’Ivoire  est très  réduite depuis la  fermeture de l’usine Trituraf de Bouaké. Avec une capacité de production de 650 à 700 tonnes/jour et un effectif de 340 employés, Trituraf était  l'unité de production d'huile raffinée de coton la plus moderne d'Afrique de l'Ouest.   Elle  pouvait  traiter 200.000 tonnes de graines de coton par an.  Du 1er janvier 2008 à Septembre 2009, l'usine a été totalement arrêtée en raison du manque de trésorerie et de livraison des matières premières, mais l'équipe encore en place assure le petit entretien des machines sous forme d'une surveillance jour et nuit afin d'éviter tout pillage de l'usine. Depuis le 18 septembre 2009, et sa reprise par  Olheol Investtimments  (Paris)  devenue propriétaire de l'outil à la suite d'une vente publique à la suite de la saisie vente de l'outil de production de Trituraf par la Cour d'Appel d'Abidjan,  n’a visiblement pas  changé la donne.   Selon M.  Alexandre Keita, Pdg de Olheol Indusrtie  que  nous avons   rencontré  en 2014 à Yamoussoukro ,  nous avait dit : «  Depuis Mars 2013,  nous avons  démarré nos activités. Certes nous n’avons pas avoir le tonnage de graines  que nous  souhaitions cette année( 2013 ). Mais nous en avons eu un peu. Environ 18 mille tonnes de graines   de coton que nous avons trituré en totalité en produisant de l’huile et de l’aliment  pour bétail.   Sur 18 mille tonnes de graine de coton, sur la base des 15%   d’huile qu’on peut tirer d’une  tonne,  cela nous  donne 1000 tonnes d’huile. La marque  Eclador est de retour sur le marché et nous entendons produire plus  à partir de novembre 2013. Pour atteindre le cap de 20mille et 30 mille tonnes d’huile en 2014 »  Visiblement  les  choses  n’ont pas beaucoup avancé, malgré un investissement de plus de 3 milliards de Fcfa  pour le redémarrage de cette usine qui    au bon vieux temps, pesait pour 40% dans l’économie  de Bouaké.  Sur les trois prochaines années suivant sont redémarrage,    l’investissement attendu oscillait  entre 4 et 6 Milliards de Fcfa. Ce qui   n’a pas été fait. Un  professionnel de la filière  cotonnière ivoirienne basé à Korhogo( Nord  de la Côte d’Ivoire) nous a appris hier 07 janvier 2019 que  «  les repreneurs sont à la recherche  de capitaux pour  continuer l’exploitation  de l’usine »En attendant, sont nées de petites unités de trituration dans la zone de production cotonnière ivoirienne.  Citons entre autres Cotraf basée à Korhogo.  De l’avis   de   M.  Ismael Ghazal, son Directeur général,  «l’unité a une capacité de trituration journalière de 300 tonnes de graines de coton, ou 200 tonnes de soja. Elle peut raffiner 50 tonnes d’huile de table Jador  par jour.  Elle produit aussi du savon et compte exploiter, à terme, le linter  qui n’est   autre  que  de  la  fibre  courte  qui reste sur les graines après égrenage.  Cette matière.  Elle produit aussi du savon et compte exploiter, à terme, le linter (fibres courtes qui restent sur les graines après égrenage). Cette matière sert à la confection de billets de banque, chaussettes, serpillières, et  à la confection de billets de banque, chaussettes, serpillières »  Après l’extraction  de l’huile,  les  tourteaux de coton sont  destinés essentiellement   à la  filière agricole et bovine de Côte d'Ivoire. Dans les filières agricoles, le Régime d’Abidjan  tout en faisant la bouche  fine,  a pris un peu  dans les poches  des planteurs  de palmiers à huile, d’ananas et  des  exploitants forestiers.   « Les produits du palmier à huile   et l’ananas  sont prélevés respectivement à hauteur    de 1,5% et  2 ,5 % contre   2,5% pour les produits  hévéicoles,( comme indiqué plus haut)  et   5% le bois en grumes.  Des filières   quasiment sinistrées et dont les acteurs  qui  broient du noir depuis quelques années.  Il est à noter  que   les  taux concernant le bois en grumes et les produits du palmier demeurent inchangés.  En ce qui concerne l’agro foresterie,  la taxe  spéciale  pour la préservation et   le développement  forestier   a  été aménagée »   précise notre source.  L’annexe fiscale à l’ordonnance n° 2008-381 du 18 décembre 2008, portant Budget de l’Etat pour la gestion 2009 a, en son article 49, institué la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier. Cette disposition précise que la taxe est assise et recouvrée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que la taxe d’abattage. « La taxe d’abattage a été supprimée et remplacée par la taxe sur les ventes de bois en grumes en application de l’article 42 de l’annexe fiscale à la loi   n° 2017-870 du 27 décembre 2017 portant Budget de l’Etat pour l’année 2018.  Contrairement à la taxe d’abattage qui était fixée par mètre cube de bois utilisable et commercialisable selon des tarifs fixés par catégorie d’essences, la taxe sur les ventes de bois en grumes est quant à elle perçue sur le chiffre d’affaires au taux de 5 %.  La taxe d’abattage ayant été supprimée, la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier se trouve sans base légale pour son application »  précise l’Af2019.  Ainsi, afin donc  de corriger cette situation, « il est proposé de redéfinir le mode de calcul de ladite taxe en appliquant un taux de 2,5 % sur le montant de chaque vente de bois en grumes. Il est également proposé qu’elle soit recouvrée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que la taxe sur les ventes de bois en grumes. Les dispositions de l’article 1134 du Code général des Impôts relatif à la taxe spéciale pour la préservation et le développement forestier, sont modifiées dans ce sens »  Désormais, « La taxe s’applique au taux de 2,5 % sur la valeur des livraisons de bois en grumes, y compris les livraisons à soi-même. » souligne ledit texte qui  ne manque pas  d’ajouter  qu’   Il  est également introduit un dispositif  qui dit que :   « L’assiette, le recouvrement et le contrôle de la taxe sont assurés dans les mêmes conditions, procédures, sanctions et sûretés que la taxe sur les ventes de bois en grumes. »Le coût budgétaire de cette mesure est estimé à 40,8 millions de  Fcfa » Pour l’année 2019, la pression fiscale ressortirait à 16,0% contre 15,6% en 2018.  Préc Soit  une hausse de plus de  0, 4%.    Notons  que  les  recettes fiscales  sont chiffrées à  3669,1 milliards de Fcfa au titre de l’année  budgétaire 2019, en progression de 12,1 par rapport à l’estimation à fin 2018, soit  une augmentation de 392,1 milliards de Fcfa. Ces recette proviennent de la fiscalité intérieure pour un montant de 2095,4 milliards de Fcfa ( 57,1%) et  de la fiscalité de porte à hauteur de 1573,7 milliards de Fcfa( 42,9%).( …) La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) et le cabinet Mondon conseil international  ouvrent   le de débat  sur la question  ce mardi 08 janvier 2019  à 16 heures, au siège du patronat ivoirien.    

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Légende photo :  Sanogo Moussa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Porte- feuille de l’Etat ( voir  dans yacou, sekou, erik Pkassou)

Activités de raffinage de pétrole en Côte d’Ivoire Un crédit de plus de 377,9 milliards de Fcfa pour la Sir

lundi, 07 janvier 2019 16:26 Written by

L'Africa Finance Corporation (Afc), l'institution financière de développement des infrastructures leader en Afrique, a le plaisir d'annoncer qu'en sa qualité de Sole Mandated Lead Arranger, elle a conclu avec succès un financement de crédit de 577 millions d'euros, soit plus de 377,9 milliards de Fcfa pour la Société Ivoirienne de Raffinage (Sir). L'Afc a participé à hauteur de 192 millions d'euros, soit plus 125 ,7 milliards de Fcfa. La Sir dispose d'une capacité installée de 3,8 millions de tonnes par an en capacité de raffinement et est actuellement la raffinerie la plus importante et la plus sophistiquée d'Afrique de l'Ouest. L'objectif de l'emprunt est de rembourser des obligations historiques relatives à la fourniture de pétrole brut, pour proposer un emprunt sur le long terme et réduire le taux d'intérêt de l'encours de la dette de la Sir. Face à ce succès, M. Thomas Camara, directeur général de la Sir commentant l'annonce de la bonne nouvelle a dit : « La direction de la Sir est ravie de l'issue favorable de cette transaction qui a permis la conclusion d'un programme d'immobilisations nécessaire visant à améliorer les opérations de la Sir, une entreprise industrielle qui sert la Côte d'Ivoire et la sous-région d'Afrique de l'Ouest depuis de nombreuses années et pour de nombreuses années à venir. » Il est bon de préciser que l'emprunt est composé d'une tranche euro avec une échéance à 9 ans et d'une tranche ouest-africaine en franc Cfa d'une durée de 7 ans. La solution de financement à long terme pour le remboursement des dettes historiques cumulées, libérera des ressources afin de permettre à la Sir de réaliser des investissements hautement nécessaires pour ses activités courantes; la mise à niveau de ses installations, et de ses processus de production pour être en conformité avec les normes actuelles d'émissions environnementales et développer son entreprise, contribuant ainsi à la création d'emplois. Les banques participantes comprennent l'Afc, la Deutsche Bank, l'Icbc Standard Bank, la United Bank for Africa, la Nsia Bank et la Bridge Bank. M. Samaila Zubairu, président-directeur général de l'Afc, a commenté l'annonce : « Nous sommes ravis d'avoir pu jouer un rôle essentiel dans cette initiative. Cette transaction prouve qu'il est possible d'obtenir en Afrique des programmes de financement complexes fournissant un capital à faible taux sur le long terme ; nous sommes heureux que l'Afc ait été choisi en tant que partenaire capable de promouvoir ce financement » Cet emprunt de refinancement fait partie intégrante du programme financier du Fonds monétaire international pour la Côte d'Ivoire car la Sir est considérée comme un atout stratégique pour le pays.
Moussa Kader
Légende photo : Une vue des installations de la Sir. Cet emprunt va soulager la Raffinerie

 

Annexe fiscale 2019/Tics, paiements mobiles et facturation électronique : Opérateurs et consommateurs vont payer 3 milliards de Fcfa en 2019

lundi, 07 janvier 2019 07:18 Written by

Les  mesures comprises dans l’annexe fiscale à la loi de finance  2019 sont en vigueurs depuis le 02 janvier 2019.  Dans le secteur  de  la téléphonie mobile,  ledit document précise que  des taxes spécifiques sont exigibles des sociétés de téléphonie aux entreprises de transferts d’argents par téléphonie mobile d’une part et il est   Institué  la facturation électronique d’ autre part. Les recettes attendues de cette mesure sont estimées à 3 milliards de francs Fcfa.  Ledit texte  indique  que  : «Conformément aux dispositions du Code général des Impôts, les entreprises de téléphonie acquittent, en sus de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (Bic), les taxes spécifiques suivantes :   la taxe pour le développement des nouvelles technologies en zones rurales ;  le prélèvement au profit de la promotion de la culture ;  la taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication ; la taxe spécifique sur les communications téléphoniques et les technologies de l’information et de la communication. Ces taxes sont assises sur le chiffre d’affaires de ces entreprises y compris les produits liés aux transactions effectuées depuis un téléphone mobile »  Mais  quels sont les taux  de ces  différents prélèvements ? Sauf erreur  de notre part,  les taux en question ne sont pas indiqués dans l’annexe fiscale 2019. Aussi, l’annexe fiscale ajoute que : « Ces paiements mobiles étant considérés comme des opérations bancaires aux termes de la réglementation de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), les entreprises de téléphonie ont créé des entités distinctes dont l’activité consiste essentiellement à réaliser lesdites transactions. Dès lors, ces entreprises de téléphonie n’acquittent les taxes spécifiques susmentionnées que sur une base qui n’intègre plus les recettes afférentes à l’activité de transfert d’argent par téléphone mobile »  Selon les concepteurs  dudit document, ces mesures visent à mettre un terme   à «  une  politique d’optimisation fiscale des entreprises de téléphonie, tout en préservant les intérêts du Trésor public, il est proposé de mettre à la charge des entreprises de transfert d’argent via le téléphone mobile, l’obligation d’acquitter, au même titre que les sociétés de téléphonie, les taxes spécifiques actuellement applicables à ces dernières » En outre,l’on note un aménagement du mode de détermination de la contribution des patentes des entreprises fournissant des infrastructures passives de télécommunication aux opérateurs de téléphonie (article 5). Il est bon de  noter que  le  dispositif fiscal  en vigueur avant le 02 janvier 2019, soumettait  les sociétés fournissant des infrastructures passives de télécommunication aux opérateurs de téléphonie, au paiement de la contribution des patentes dans les conditions de droit commun.  Ainsi là où   « elles acquittent le droit sur le chiffre d’affaires au taux de 0,5 % et le droit sur la valeur locative au taux de 18,5 % ou de 16 % sur la base des infrastructures acquises auprès des sociétés de téléphonie figurant dans les immobilisations et dont les coûts sont très élevés.  Afin de soutenir ces sociétés dans leur politique d’investissement, il est proposé de les exempter du droit sur la valeur locative et de retenir le taux de 0,7 % pour le calcul du droit sur le chiffre d’affaires de la patente dont elles sont redevables »  précise l’ Af2019. Le coût de la mesure est estimé à 813,7 millions de francs.Institution de la facturation électronique   L’annexe fiscale pour la gestion 2005( nous disons bien 2005) en son article 2, a institué la facture normalisée, en vue d’assurer la traçabilité et une meilleure organisation des transactions commerciales.  Dans la continuité,   il est prévu  de poursuivre  et affiner  ce processus. Avec la déclaration fiscale électronique. Le passage pertinent dans  l’Af2019 indique : «l’objectif de la déclaration fiscale électronique est également d’assurer la transition de la facture normalisée, vers un régime de télédéclaration électronique. Les modalités de mise en œuvre de la facture électronique certifiée sont déterminées par arrêté du ministre en charge du Budget »  Etant donné que  c’est le consommateur final qui paye toujours  la  dernière taxe, c’est à croire que visiblement les pauvres consommateurs vont aussi supporter lesdites taxes lors de leurs différentes opérations. A lire demain 08 janvier 2019, un dossier complet sur   ce qui est prévu pour les Pme, sur l’exportation de graine de coton, la filière hévéa et l’ananas dans l’annexe fiscale  2019   

 Bamba Mafoumgbé ,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Légende  photo :  Les opérateurs  de téléphonie mobile et leurs clients  vont  encore supporter  de nombreuses taxes.

Secteur bancaire ivoirien BHci/ Le capital social passe à 14,7 milliards de Fcfa

dimanche, 06 janvier 2019 15:32 Written by

Le capital social de la Bhci vient de passer de 6.7 à 14.7 milliards de Fcfa. Il a fallu à la Banque 24 ans (1993-2017) pour passer de 1 à 6.7 milliards Fcfa. Depuis sa privatisation, elle est passée de 6.7 à 14.7 milliards de Fcfa en 10 mois. Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence que sont Westbridge, Demack SA, Nsia Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019. Westbridge est une institution financière spécialisée dans le financement de l’immobilier au Canada. Elle opère en tant que Westbridge depuis 2014, avec pour base Ottawa et Calgary. Auparavant, de2002 à 2014, Westbridge était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont. Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts Américains.
Moussa Kader
Légende photo: Les responsables de la Bhci lors de l'inauguration de l'agence de l'hypermarché Cosmos de Yopougon

Dématérialisation des paiements Des avancées majeures expliquées par une banque marocaine

mercredi, 02 janvier 2019 14:36 Written by

Un pas de géant a été franchi en 2018 dans la dématérialisation des paiements. Le cadre réglementaire et la plateforme technique pour l’interopérabilité sont bouclés et les opérateurs agréés peaufinent leurs offres commerciales pour démarrer. C’est un nouvel écosystème censé contribuer à l’inclusion financière. « Au  Maroc, l’année 2018 aura marqué le paysage monétique et digital marocain avec la finalisation de l’écosystème du mobile paiement, le M-wallet. Pour l’heure, neuf établissements ont bouclé la phase d’homologation et cinq, dont un établissement de paiement, ont déroulé, avec succès, des tests de transactions inter-opérées »   nous apprend   une note  de  Bank Al-Maghrib (Bam).Initié et soutenu par cette banque  et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt), le «M-wallet» devrait encourager l’utilisation des paiements électroniques et réduire la circulation du cash, jugé coûteux, tout en favorisant l’inclusion financière. Défi majeur, l’interopérabilité au Maroc a permis la syndication des établissements de paiement, des acteurs bancaires et télécoms entre autres.  « En dehors des règles de place, chaque acteur garde la liberté de positionner son offre et de l’enrichir de services complémentaires de son choix. Selon les projections, la solution (M-wallet) devrait séduire, d’ici 5 ans, 6 millions d’utilisateurs et enregistrer 1,3 milliard de transactions, soit 50 à 60 milliards de Dh, soit  3mille milliards à 3580 milliards de Fcfa » ajoute la note.  En clair, le titulaire d’un téléphone mobile, qui a déjà un compte auprès d’une banque ou auprès d’un établissement de paiement, pourra transférer de l’argent à un bénéficiaire et également payer ses achats auprès d’un commerçant en utilisant le M-wallet sur son téléphone portable. Ce portefeuille électronique permet aux consommateurs de stocker un ou plusieurs comptes de paiement sur leurs smartphones. Il permet aussi de réaliser tous types d’opérations quotidiennes depuis n’importe quel endroit à partir du moment où l’on dispose du matériel et de l’application nécessaires, et d’un accès à Internet. 

Moussa Kader :   Sa Majesté  Mohamed VI, Roi du Maroc    un engagement fort aux côtés des entreprises marocaines

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