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Mine de bauxite de Bénéné// Le Pdg Bictogo présente la certification à Duncan

samedi, 09 novembre 2019 21:37 Written by

Le Vice-président de la République, SEM Daniel Kablan Duncan a reçu au Palais présidentiel, le jeudi 31 octobre dernier, le PDG de la société Lagune Exploitation Bongouanou (LEB), Moumouni Bictogo. L’audience qui s’est déroulée en fin d’après-midi, en présence du Ministre des Mines, Jean-Claude Kouassi, a permis au premier responsable de cette société, M. Moumouni Bictogo, de présenter et de remettre au Vice-président Daniel Kablan Duncan, le rapport de certification des réserves aux normes internationales NI-43-101 de la mine de bauxite de Bénéné. Une grande première en Côte d’Ivoire pour les minerais de base. Au cours des échanges qui ont duré une trentaine de minutes, le PDG de Lagune Exploitation Bongouanou n’a également pas manqué de faire au Vice-président, le point de l’avancement du projet. Aussi a-t-il profité pour présenter à Daniel Kablan Duncan, le nouveau partenaire technique et financier dans le cadre de la construction de l’usine de calcination de la bauxite, en l’occurrence Primtec, filiale du groupe Loeesche, représentée respectivement par MM, Olivier Thomas et Denis Graçia, Directeur Général Afrique et directeur commercial qui ont assisté à cette audience. A cet effet, M. Bictogo  s’est surtout félicité de la bonne exécution des travaux avec de nombreux et nouveaux atouts, matérialisés par l’acquisition d’équipements de pointe pour l’extraction. Il s’agit de l’engin « Surface Miner », réceptionné le 31 août dernier. Autant dire les résultats sont encourageants et prometteurs pour la société « LEB ». D’autant plus que les ressources de 35 millions de tonnes ne concernent qu’un seul gisement sur sept (Gisement de Bénéné), avec une teneur moyenne de 51 pour cent d’alumine comme déjà programmé par LEB. Quant au six autres gisements, ils ont été programmés pour fin 2021. Après avoir écouté attentivement M. Moumouni Bictogo, le Vice-président de la République, SEM Daniel Kablan Duncan l’a, en retour, chaleureusement félicité et l’a encouragé pour cette évolution positive de la Mine de bauxite de Bénéné. 

 Moussa Kader 

Légende photo : Le Vice- président Daniel  Kablan Duncan et  les membres de la  délégation  conduite  par le Pdg  de la société Lagune Exploitation Bongouanou (LEB), Moumouni Bictogo.  

Abdourahmane Cissé( Mpeder)// « L’Etat s'attellera à maintenir la croissance retrouvée de la Sir »

vendredi, 01 novembre 2019 21:26 Written by

 L’Etat de Côte d’Ivoire a émis 388 milliards Fcfa de garantie souveraine pour les banques et institutions financières afin de « sauver » la Société ivoirienne de raffinage (Sir) a indiqué jeudi le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, lors d’une visite. Le chef de l’Etat a ordonné une «émission de garantie souveraine d’un montant de 388 milliards Fcfa pour les banques et institutions financières qui ont participé à la restructuration de la Sir  », a dit le Premier ministre à l’occasion du redémarrage officiel d’un hydrocraqueur de la raffinerie. L’engagement de l’Etat à garantir les transactions de la Sir  a eu pour effet le paiement immédiat des fournisseurs, la réduction du délai de paiement des partenaires commerciaux et la baisse du coût d’approvisionnement, a-t-il souligné. En 2016, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan de sauvetage de la Sir avec un Comité de pilotage de la restructuration de la société publique. Ce qui a permis à la Sir de réaliser un résultat net de 45,4 milliards Fcfa en 2017 contre un  résultat négatif l’année précédente (-8,3 milliards Fcfa). Le ministre du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, qui antérieurement avait participé à la mise en place de ce plan de sauvetage, a assuré que l’Etat s’attèlera à « maintenir » la croissance retrouvée de la Sir. II a fait savoir que son département ministériel envisage de reconquérir la sous-région avec l’amélioration des performances de la SIR, un fleuron de l’industrie ivoirienne qui a résisté en dépit de la crise qui secoue le secteur depuis 2008 avec la fermeture de certaines raffineries sur le continent. Pour sa part, le directeur général de la Sir,  Thomas Camara, a salué les efforts consentis par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour relancer la société, qui aujourd’hui a retrouvé sa capacité de production totale après un incendie sur un hydrocraqueur en février, remis en fonction en mars 2019 Un défis majeur reste cependant pour la Sir . Elle devra se mette aux normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’ici à 2024/2025 afin de produire du gasoil moins polluant et du carburant propre. À cet effet, le Premier ministre s’est engagé à déployer les moyens afin d’accompagner la SIR. En décembre 2018, les prêteurs exigeaient une ordonnance du chef de l’Etat avant de financer la société, ce qui avait grippé les transactions. De ce fait, le gouvernement a signé une convention avec les prêteurs, facilitant le déchargement des cargaisons de brut aux larges d’Abidjan. La SIR, a depuis, repris son fonctionnement. Elle compte sur les efforts de l’Etat afin de se projeter dans ses ambitions, créer des nouvelles unités relativement aux normes exigées par la Cedeao et faire face à la concurrence dans le secteur. 

Ayoko Mensah

 Légende photo :   Devant le Premier ministre,  le ministre    Cissé Adourahamane,  du Pétrole,  de l’énergie et  des énergies  renouvelables   a  donné  des explications sur l’état de la Sir

25ème salon du chocolat//cacaoculture // Les acquis de la lutte contre le travail des enfants présentés

jeudi, 31 octobre 2019 22:57 Written by

La Côte d’Ivoire, première productrice mondiale  du cacao est à l’honneur du 25ème salon du chocolat de Paris qui se déroule du 29 octobre au 03 novembre 2019  à Paris porte de Versailles.  Après l’ouverture de la soirée inaugurale par Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et marraine de cette édition du salon du chocolat,   des experts ivoiriens ont présenté le jeudi 31 octobre 2019, les acquis de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture au cours d’un panel dont ont pris part la presse internationale, des visiteurs et même des agriculteurs.  Ce panel dont le thème central a été : « le travail des enfants dans la chaine d’approvisionnement du cacao en Côte d’Ivoire », a débuté par la présentation d’un film institutionnel sur l’engagement de la Côte d’Ivoire  sur la question du travail des enfants  en insistant sur le leadership de Madame Dominique Ouattara, Première Dame et Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS).  Trois (03) experts ont successivement  présenté  pendant plus d’une heure  les acquis de la lutte contre le travail des enfants et la nouvelle thématique mondiale relative à la question de la protection du couvert forestier  pour une production de cacao plus responsable.  En effet, il s’est agi   de Madame Euphrasie Aka, responsable régionale et Directrice pays de la Fondation ICI,  de M. Amany Konan, expert de la question du Travail des Enfants au Cabinet de la Première Dame et de M.  Kouassi Jérémie, Directeur chargé de l’Appui au Développement Agricole du Conseil du Café Cacao.  Ainsi, Madame Euphrasie Aka, responsable Régionale de la Fondation   International Cocoa Initiative (ICI) a présenté le sous thème : «les enfants d’abord : aperçu Fondation ICI et activités ».  Au cours de  son exposé,  Madame Aka Euphrasie a présenté aux visiteurs les actions mises en œuvre par sa fondation pour non seulement améliorer les conditions de vie des paysans, mais aussi,  les mesures de remédiation mises en œuvre pour lutter efficacement contre le travail des enfants dans la cacaoculture.  Elle a terminé  en présentant sa structure. M. Kouassi Jérémie, Directeur chargé de l’Appui au Développement Agricole du Conseil du Café Cacao a quant à lui, développer une thématique  d’actualité mondiale. En effet, il s’agit de la problématique de la production du cacao liée à la question de la déforestation en Côte d’ivoire. Dans un exposé clair, il a mis en évidence d’abord, les causes et les conséquences de la déforestation en Côte d’Ivoire, ensuite, les stratégies et actions pour inverser les tendances et enfin, les perspectives et les étapes prochaines.   Il a insisté sur les actions du gouvernement ivoirien pour juguler ce problème.  Ainsi  au titre des actions du gouvernement, il a mis en relief  l’organisation en novembre 2015 des Etats Généraux de la forêt, de la faune et des ressources en eau, l’adoption en mai 2018 de la PPREF par le gouvernement et sa mise en œuvre, la création en janvier 2019 de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI),  la validation en février 2019 de la stratégie de mise en œuvre de la PPREF et enfin  l’adoption en juillet 2019 d’un nouveau code forestier.  M. Amani Konan, expert de la question de la lutte contre le travail des enfants du cabinet de la Première et du CNS,  a quant à lui, présenté les actions de Madame Dominique Ouattara dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants. Il a présenté par le menu le nouveau Plan d’Action National (PAN) 2019-2021  qui a pour ambition de s’attaquer aux causes réelles et profondes du travail des enfants à savoir la lutte contre la pauvreté.  Il a terminé en précisant que  la Côte d’Ivoire a toujours défini la question de la lutte contre le travail des enfants comme une priorité.     Ayoko Mensah Légende photo :  Une vue  des panels composés d’experts ivoiriens

25ème édition du salon du chocolat de Paris // Les fonds récoltés seront reversés à Children Of Africa pour ses actions en Afrique

mercredi, 30 octobre 2019 07:47 Written by

La Côte d’Ivoire est doublement à l’honneur de la 25ème édition du salon du Chocolat de Paris. En effet, la Première Dame, Dominique Ouattara a procédé au lancement officiel de la soirée inaugurale de l’évènement, le mardi 29 octobre 2019 à la porte de Versailles Pavillon 4. Cette année, le salon du chocolat de Paris qui consacre les 25 ans de l’évènement qui se déroule du 29 octobre au 03 novembre dans la capitale française, a été placé sous le parrainage de la Première Dame, Dominique Ouattara, Présidente de la Fondation Children Of Africa. Mais aussi, cet évènement mondial qui réunit près de 500 participants et partenaires français et internationaux venus de 60 pays, est organisé au profit de la Fondation Children Of Africa. Les fonds récoltés lors de cette 25ème édition qui consacre les 25 ans du salon du Chocolat de Paris, seront reversés à la Fondation de Madame Dominique Ouattara pour ses actions humanitaires au profit des enfants d’Afrique. La soirée inaugurale a enregistré la présence de Madame Sylvie Douce et Monsieur François Jeantet, les organisateurs du salon, des personnalités ivoiriens et plusieurs participants. Madame Dominique Ouattara, Président de Children Of Africa a saisi l’opportunité de cette soirée inaugurale pour remercier les organisateurs de l’évènement pour avoir porté leur choix sur sa Fondation humanitaire. «(…) Cette année, les organisateurs du salon, ont choisi de dédier les profits de cette édition, à des milliers d’enfants défavorisés d’Afrique, à travers la Fondation Children Of Africa. C’est une marque de générosité que j’apprécie sincèrement et pour laquelle je voudrais leur traduire toute ma reconnaissance », a remercié Madame Dominique Ouattara, avant de présenter la Fondation Children Of Africa aux nombreux invités à travers ses actions majeures et en particulier dans le domaine de la santé avec la construction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville. Elle a aussi rappelé que la Fondation Children Of Africa intervient dans 11 pays d’Afrique en plus de la Côte d’Ivoire à travers la subvention de centres d’accueil pour les enfants vulnérables. « Dans les 11 autres Pays où intervient la Fondation, nous subventionnons des centres d’accueil pour enfants vulnérables et menons des actions ponctuelles. Aussi les fonds que nous recevrons au cours de cette édition du salon du chocolat, serviront à appuyer les actions de la Fondation à travers tous nos 12 Pays d’Afrique.
Afin de coller à l’actualité, Madame Dominique Ouattara a profité de cette tribune, pour présenter les actions de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnent du cacao. « A titre personnel, avec le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants que je préside, nous agissons avec tous les partenaires pour assurer la protection et la promotion des droits des enfants et éliminer ce fléau de notre Pays », a-t-elle précisé. Ainsi, elle a cité entre autres les vastes campagnes de sensibilisation auprès des familles et des communautés productrices de cacao, la construction de nombreuses écoles à proximité des plantations, l’adoption en 2015 de la loi rendant l’école obligatoire en Côte d’Ivoire, l’amélioration des revenus des planteurs pour lutter contre la pauvreté et le nouveau code forestier adopté par la Côte d’Ivoire qui va permettre de préserver l’environnement afin de produire un cacao éthique et responsable. Pour Madame Dominique Ouattara, toutes ces mesures ont impacter positivement sur le taux de fréquentation de l’école en milieu rural. «Toutes ces actions ont permis d’améliorer considérablement le taux de scolarisation en milieu rural qui est passé de 59 % en 2008 à plus de 90 % en 2019 », a-t-elle souligné. Madame Dominique Ouattara a terminé en remerciant les personnalités pour leur présence à la soirée inaugurale. Miss France 2019, Vaimalama Chaves a défilé, lors de ce show, dévoilant les plus belles robes en chocolat réalisées depuis 25 ans, ainsi que Miss Côte d’Ivoire 2017, Mandjalia Gbané, habillée par le styliste ivoirien Gilles Touré, sur les rythmes du dernier album du duo portugais « Calema ». En fin de soirée, 25 gâteaux réalisés par 25 chefs-pâtissiers de renom ont été partagés entre les invités. Notons que le groupe Calema reversera aussi une partie des bénéfices réalisés par la vente de son album à la Fondation Children Of Africa.
Ayoko Mensah( source :sercom)
Légende photo : Madame Dominique Ouattara à l’ouverture du 25e anniversaire du salon du chocolat

 

 

Investissements touristiques/ « Sublime Côte d’Ivoire »// Ces acquis majeurs de la table –ronde de Dubaï

lundi, 28 octobre 2019 21:37 Written by

Cabinets d’engineering, constructeurs, bailleurs et investisseursdivers du monde entier ont mobilisé un peu plus de 2500 milliards de FCFA, à la Table-ronde des bailleurs à Dubaï les 20 et 21 octobre. Zoom sur la révolution touristique en cours.La destination ivoirienne, déjà fort attractive, s’érige désormais, en un eldorado boosté en cela par la Stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » dont la Table-ronde à elle dédiée, les 20 et 21 octobre dernier, a été un coup d’accélérateur dans sa mise en œuvre. Avec dans la cagnotte, la mobilisation d’un peu plus de 5 milliards de dollars US, soit environ 2500 milliards de FCFA, par le Gouvernement ivoirien conduit par les ministres Patrick Achi, Secrétaire général de la Présidence de la République, et Siandou Fofana du Tourisme et des Loisirs, au Ritz-Carlton de Dubaï international Financial Center. Au nombre des investisseurs qui ont contracté formellement avec l’Etat ivoirien, IHC, Paris Inn, CESEC, China Railway, AL DEAFFAH, EXPRESS LINE, YENIGUN,SHAPOORJI PALLONJI,la Financière des Oliviers,SINO WORLDWILD INVESTMENT Ltd.  Ces investissements devraient contribuer à opérer une révolution à 180° des infrastructures touristiques, tout en créant de nouveaux produits et modes de consommation en matière de tourisme et de loisirs. A l’image de Dubaï, toutes proportions gardées, ces projets qui ont suscité l’intérêt des investisseurs, vont transformer la physionomie de la Côte d’Ivoire, avec le Grand-Abidjan, en pole-position.Dans cette offensive de charme du tourisme ivoirien à Dubaï, les autorités ivoiriennes ont bénéficié dans l’organisation de la Table-Ronde des bailleurs, de l’onction tutélaire du Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), ZurabPololikashvili, qui a effectué le déplacement de Dubaï où il a réaffirmé que la structuration efficiente qui porte une ambition de bon aloi de « Sublime Côte d’Ivoire », permettra à celle-ci de se réaliser. Il en est ainsi du projet de « Maison Albar Hôtels », d’un coût estimatif de 50 millions d’euros (Plus de 32 milliards de FCFA), dans le cadre d’un Partenariat Public/Privé (Ppp) etqui a fait l’objetd’un protocole d’accord à Dubaï. En effet, Siandou Fofana a signé avec cette marque française d’hôtels 5 étoiles créée en 2014 par Jean-Bernard et Céline Falco (née Albar), fondateurs du mythique Paris Inn Group, pour la création d’un réceptif 5 étoiles, à Abidjan. Symbole de l’élégance à la française, « Maison Albar Hôtels » Abidjan.Toujours fruit d’une convention de Ppp avec le groupe ivoiro-marocain Ivoirian Hotel Corporation (IHC), le projet de construction d’un « Mix Use » au cœur d’Abidjan, a été acté à Dubaï entre Nabil Slitine, le Ceo, et le Ministre Siandou Fofana. Et ce, pour le projet de« La Tour de la Nation » qui devrait sortir de terre d’ici 3 ans. Ce complexe qui s’élèvera à 225 mètres (46 étages), sera une curiosité touristique à tous égards. Avec une vision ergonomique et  une posture écologique, le complexe intégrera les2 parcs botaniques dits Jardins Brésolles mitoyens et à mi-chemin de l’hôtel du district d’Abidjan. Dans une atmosphère sophistiquée, « La Tour de la Nation » proposera un hôtel, des résidences de luxe, des espaces de shopping haut de gamme, de loisirs et détentes innovants, des restaurants, cafés et autres. Riche de ses habitants, de ses trésors culturels et de son mode de vie, Abidjan, au sortir de la Table-ronde de Dubaï, va matérialiser, à coup sûr, son ambition d’une smart city dans la commune abidjanaise de Treichville. Porté par le Groupe Global Life et sous le prisme d’accords interministériels, le projet annonce l’édification d’infrastructures immobilières dont la féérique « Tour iconique », des lieux de vie touristiques, sanitaires, de loisirs, de transports et de mobilité alliant efficience énergétique et habitat intelligent.Autre projet qui a fait l’objet de convention et contribuera, tout aussi, à la révolutiondu visage touristique et urbain d’Abidjan, c’est le projet d’aménagement du Kilomètre 4, Boulevard de Marseille à Abidjan-Biétry baptisé « La balade du monde». Berge lagunaire dont la transformation devrait aboutir à une marina, déclinant une sorte d’écosystème culturel, architectural, culinaire, etc., propre à chaque continent de la planète. Le tout pour un coût prévisionnel de 100 milliards de FCFA.Dans le même élan, l’ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, Bingerville, mitoyenne de la commune de Cocody (Abidjan), bénéficiera d’un complexe comprenant un Palace de 5 étoiles avec un Palais des congrès, un parc animalier, un circuit d’écotourisme, un musée et des sites de loisirs futuristes. Et que dire du Cheick Ali Ayash Al Mizjajy, chairman du Groupe Aldeafah, qui indiquait après la signature d’une convention avec les Ministres Achi Patrick et Fofana Siandou, qu’il entend mettre en œuvre des projets d’infrastructures touristiques. 4 projets, en l’occurrence, de complexes hôteliers et d’un centre commercial, au regard du Mémorandum signé avec le Ministère ivoirien du Tourisme et des Loisirs. Il s’agit de trois à Abidjan (Baie des milliardaires, Cocody, Plateau) et d’un à Assinie. Conformément à sa triple finalité : « développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, favoriser le développement territorial hors Abidjan, créer un réservoir d’emplois », l’intérieur du pays n’est pas en reste des fonds mobilisés aux Emirats Arabes Unis. Des consortiums, d’Asie et d’Europe, ainsi que du Moyen-Orient, en partenariat avec l’Etat et des opérateurs privés ivoiriens, participent à la réalisation de diverses infrastructures contenues dans « Sublime Côte d’Ivoire », ainsi que dans le cadre de l’organisation, en 2023, de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football en Côte d’Ivoire. Il en est ainsi des « Relais-paillotes », des bungalows répondant aux normes écologiques et s’inscrivant dans la vision d’un tourisme durable et équitable ; et des « Villas Ivoire », des réceptifs hôteliers de moyen standing pouvant favoriser le développement du tourisme intérieur. Au plan du tourisme culturel et patrimonial, le circuit de « La Route des Rois », a aussi eu preneur aux Emirats, grâce à l’engagement d’un investisseur ivoirien.Circuit de découverte des trésors culturels du sud au nord-est du pays, il entend développer une offre pour les touristes internes, mais aussi et surtout internationaux (haut et milieu de gamme) d’écotourisme, de découverte et d’immersion dans la culture ivoirienne, de l’artisanat local, avec en sus, un safari dans le parc naturel de la Comoé. Il couvre 5 des 7 zones touristiques du pays, et a fait l’objet d’une signature de convention, au Ritz-Carlton, le 21 octobre, entre le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, et Olivier Ban Kouakou, Directeur général du cabinet d’intermédiation et consulting, La Financière des Oliviers, actif aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en France, Italie et Suisse.,Loin d’être exhaustif, ce tableau des projets qui ont fait l’objet de la mobilisation des fonds à Dubaï, à la faveur de la table-ronde des investisseurs organisée par le Ministère du tourisme t des loisirs, avec l’appui de l’OMT, sonne comme le point de non retour d’un tourisme triomphant avec « Sublime Côte d’Ivoire ». 

Ayoko Mensah

 Légende photo :   M. Siandou Fofana, ministre du Tourisme et  des Loisirs  lors  de la table-ronde de Dubai

Tourisme :Table-ronde des bailleurs à Dubaï// Siandou Fofana mobilise 2500 milliards de Fcfa

lundi, 21 octobre 2019 18:49 Written by

Le ministre du Tourisme et des Loisirs, au sortir, les 20 et 21 octobre aux Emirats Arabes Unis, d’une offensive de charme, a conclu des accords avec des investisseurs du Golfe et des quatre coins du monde.
Invités à prendre toute leur part dans l’ambitieuse stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », les fonds souverains et autres structures d’investissements présents à la Table-ronde des bailleurs à Dubaï les 20 et 21 octobre au Palace Ritz-Carlton de Dubaï international Financial City, ont marqué leur intérêt pour la destination ivoirienne. Au total, ce sont un peu plus de 5 milliards de dollars US que le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a glané auprès des bailleurs, investisseurs et fonds souverains. Soit environ 2500 milliards de FCFA.
Et pourtant, ainsi que l’a concédé le Ministre, au terme de la Table-ronde, l’enjeu était de récolter environ 1,5 milliard de dollars soit environ 750 milliards de Fcfa à Dubaï. Etant entendu que la stratégie se donnait d’obtenir, progressivement, cet objectif de 2500 milliards de Fcfa auprès des fonds du Golfe sur 7 ans. C’est en somme, une prouesse, un véritable coup de maître qui a été opéré en 48h. Il ne serait point donc surfait, à maints égards, que d’affirmer que la moisson a été abondante pour les mandants du Gouvernement aux Emirats Arabes Unis, le Ministre Patrick Achi, Secrétaire général de la Présidence de la République, et Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs, initiateur de ladite rencontre. Face à plus d’une centaine de fonds souverains, fonds d’investissements et autres cabinets d’engineering, les arguments développés aussi bien Siandou Fofana, notamment sur les 9 projets structurants soutenus par 9 réformes-phares contenus dans « Sublime Côte d’Ivoire » (2018/2025), que la vision avant-gardiste du Président Alassane Ouattara dans la Stratégie nationale de développement (2020/2030), ont reçu plus qu’un écho favorable des majors financiers. Les arguments tenant, essentiellement, autour d’une vision pragmatique, une sécurisation des investissements, un environnement des affaires des plus attractifs et une garantie pérenne de retour sur investissements. Bien plus, inspiré par la posture du Ministre Patrick Achi qui voue à Dubaï, « la matérialisation de ce qu’une vision politique volontariste alliée à un génie créateur permet à tout rêve de se réaliser », Siandou Fofana affiche son optimisme. Un optimisme de voir sa stratégie porter le rêve d’une Côte d’Ivoire émergente qui se réalise sous nos yeux et par le Tourisme dont « le potentiel ne se consomme pas mais se met œuvre ». Et qui donne force de vie à la triple finalité de « Sublime Côte d’Ivoire » : « développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, favoriser le développement territorial hors Abidjan, créer un réservoir d’emplois », selon son inspirateur, Siandou Fofana, le Ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs. De DHC à IHC, en passant par les Groupes paris Inn, Hôtel Academy, Africa Strategy, China Railway, Balade du Monde, Serena Village, Triangle d’or, Yeni Gun, la Financière des Oliviers, etc., les structures ayant contracté avec la Côte d’Ivoire au sortir de Dubaï invitent à un rêve éveillé de voir la Côte d’Ivoire se développer par et grâce au tourisme sous toutes ses coutures.
Etant entendu, pour les capitaux souverains, au niveau bilatéral, que l’Etat de Côte d’Ivoire est à la recherche desdits fonds afin de contribuer à l’aménagement d’espaces dédiés au tourisme sous toutes ses coutures, et à la réalisation de plusieurs projets permettant d’affirmer davantage la souveraineté du pays, développer le sentiment d’appartenance et contribuer à l’essor du territoire et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Car, faut-il le rappeler, Un fonds souverain, ou fonds d’investissement public, ou fonds d’État, est un fonds d’investissement financé par des fonds publics, et donc de ce fait détenu par un État. Mais, d’une part, un fonds souverain est un véhicule d’investissement, créés et contrôlés par des États, qui tirent leur financement des devises étrangères. Ils sont aussi très exposés aux marchés internationaux. Le fonds souverain est donc une entité d’État à part entière, qui a pour principal but de placer les fonds issus des excédents des balances commerciales des pays. D’autre part, on peut définir un fonds souverain comme un fonds de placements financiers détenu par un État qui gère l’épargne d’un pays en l’investissant dans des placements divers. L’optimisme, en terme de prospective, en matière de tourisme pour la Côte d’Ivoire ne fait donc l’ombre d’aucun doute eu égard à la fiabilité de la stratégie en cours. Selon la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire possède l’une des économies les plus dynamiques du monde. Elle a connu une croissance de plus de 7% par an au cours des sept dernières années et devrait continuer à croître à ce rythme au cours des prochaines années. Son taux d’inflation est faible, inférieur à 1%, son taux de chômage faible et son PIB par habitant est en constante augmentation.

Ayoko Mensah
Légende photo : Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs lors de la Table-ronde à Dubai

 

 

 

Contribution// Au pays de la complaisance et du bafouement

dimanche, 20 octobre 2019 21:24 Written by

 Le lundi 9 septembre 2019, M .Venance KONAN, dans un papier paru dans le quotidien Fraternité Matin No 16417 intitulé « vide spirituel », interpelle les ivoiriens sur la présence des ordures, du désordre urbanistique et des camps de prière partout.Si la démarche de M .Venance KONAN est salutaire, à quoi devrait-il s’attendre dans un pays où la complaisance et le bafouement sont présents dans le comportement des ivoiriens comme la saleté, le désordre urbanistique, l’incivisme.Il y a environ deux semaines, je me rendais à Jacqueville et au niveau de la station menant à la Manutention Africaine, j’ai assisté à une scène humiliante. Ce jour là, une dame avec son bébé, descend d’un gbaka et tend un billet de 500fcfa à l’apprenti. Ce dernier furieux de constater que la pauvre dame n’avait pas la monnaie exacte, va lui arracher violemment ses bagages pour les jeter à terre, tout en la couvrant d’injures, parce qu’elle lui a fait perdre du temps. La pauvre, humiliée, et toute en pleurs,  a dû abandonner sa monnaie au délinquant.Une autre fois encore, en plein centre d’affaires au Plateau, une honnête dame s’est faite agressée par un délinquant en présence de tous, automobilistes, policiers et autres passants. Au pays de la complaisance et du bafouement, les corps habillés ne sont plus respectés, les enseignants sont moqués. Dans les administrations, banques, etc., les personnes âgées sont traitées comme de vulgaires individus, sans aucun respect. C’est la totale ! Lorsque M. Venance Konan attire notre attention sur le vide spirituel des ivoiriens, il n’a pas tord. Mais dans les pays où règnent l’ordre urbanistique, la propreté, le respect des lois et des textes, la foi est-elle pour quelque chose ?Ce qui manque à ce pays, c’est la dis-ci-pline !Cela passe par la vérité, le rétablissement de l’autorité publique et celle de la justice, de l’égalité de tous devant des textes impersonnels.Que dire d’un Ministre de la république, qui, dans la continuité de son prédécesseur et malgré les instructions du Premier Ministre, s’obstine à ne pas payer ce qui est dû aux Conseillers Techniques ? Comment voulez vous que l’on respecte nos institutions et ceux qui les incarne si ces derniers se comportent mal et bafouent le citoyen lambda ? C’est bizarre tout ça ! Comment comprendre de tels agissements ?

 


Si nous voulons construire une nation forte et respectée, le jeu démocratique doit être de mise pour permettre de renouveler les énergies, les compétences et les expériences.Nos institutions doivent être impersonnelles. Le clientélisme nous dessert. Parce que, lorsqu’on donne des responsabilités importantes à des incompétents, il faut s’attendre au retour du bâton, la corruption, la perte des valeurs, la destruction de notre nation, la présence des ordures, le désordre urbanistique et des camps de prière partout!Cher Venance KONAN, tu as certes dit vrai mais commençons par le départ. Remettons tout à plat.Tant que nous serons complaisants, il faudra s’attendre au bafouement des règles les plus élémentaires comme le bon voisinage, l’hygiène, le respect mutuel, le respect du code de la route, le respect des textes, le bien vivre ensemble (Diomandé, 2018).
DIOMANDE Moussa Elias Farakhan dmoussaeliasf@yahoo. Citoyen Ivoirien

Gestion des filières coton et anacarde // Les performances de laCi présentées au Fmi

dimanche, 20 octobre 2019 20:41 Written by

A la faveur de la dernière revue du programme économique de la Côte d’Ivoire, le Fonds monétaire international( Fmi)à Abidjan. La gouvernance et les performances des filières ivoiriennes du coton et anacarde était au centre des échanges entre les missionnaires et les autorités ivoiriennes. Ainsi, indiquent nos sources proches du Fmi, « La production d’anacarde a été dynamique ces 10 dernières années. Pour l’année 2019, les estimations ont été revues à la baisse à 730 000 tonnes contre 800 000 initialement prévues, en raison de conditions climatiques défavorables et de la baisse des cours de l’amande de cajou. La production devrait atteindre 1 000 000 tonnes en 2024 grâce à une amélioration de la productivité » En ce qui concerne la transformation locale, nos sources nous indiquent que « 4 nouvelles unités de production seront installées cette années(2019) et 4 autres l’année prochaine, c’est-à-dire en 2020.Une décision d’exonération des équipements de transformation d’anacarde a été prise et est mise en œuvre à travers une convention entre les opérateurs et l’Etat. Le taux de transformation en 2018 qui était de 9,0% sera nettement amélioré » S’agissant du Coton, « la production est en hausse et a atteint 468 983 tonnes pour la campagne 2018-2019. Le prix aux producteurs pour la campagne 2019-2020 est fixé à 300 Fcfa le kilo contre 275 Fcfa durant la campagne 2018-2019. Les institutions de Bretton woods qui suive avec satisfaction l’évolution de la filière anacarde, « le contenu de l’ordonnance sur les exonérations des équipements pour la transformation de l’anacarde ». Face une telle performance fruit du management au quotidien du Docteur Coulibaly Adama, Directeur général du Conseil du Coton et anacarde, les producteurs ivoiriens d’anacarde ont décidé de rendre hommage non seulement aux régulateurs mais aussi au chef du gouvernement ivoirien.Ce lors d’une cérémonie prévue à Korhogo, le 16 Novembre 2019,acheteurs et exportateurs de la filière ont décidé de témoigner leur reconnaissance au chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly.
AyokoMensah
Légende photo : Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton et anacarde.

 

Ci : Secteur du pétrole et de l’énergie// La gouvernance des entreprises publiques au scanner

mercredi, 16 octobre 2019 14:37 Written by

Les entreprises publiques et à participations publiques dans le secteur pétrole et énergie dont la gouvernance est suivie par les institutions de Breton Woods comme du lait sur le feu, vont mieux. La dernière mission du Fonds monétaire international( Fmi) à Abidjan donne des détails croustillants sur l’Etat de santé de Ci- Energies, la Société nationale d’opérations pétrolières( Petroci) et la Société ivoirienne de raffinage( Sir). S’agissant de Ci- Energies, nos sources indiquent que sa santé ‘financière est bonne’. Car « sa restructuration a permis de réduire le nombre de mois d’arriérés dus aux Ipp à 1,2 mois à fin juillet 2019 contre 5,2 mois en janvier 2019 et devrait atteindre 0,2 mois en fin d’année. Les flux de trésorerie seront positifs de 2019 à 2024. Toutefois, la baisse des tarifs de 20% pour les abonnés basse tension au tarif social va induire une baisse du chiffre d’affaire de 3,2 milliards en 2019 et de 3,9 milliards en 2020 » Mieux, « les créances sur l’Etat ont été totalement apurées. Il reste des arriérés sur certaines sociétés d’Etat, pour lesquelles un plan d’apurement a été signé avec la Compagnie ivoirienne d’électricité( Cie).« Au niveau extérieur, des créances restent encore à recouvrer(…) » Quant à la Société nationale d’opérations pétrolières(Petroci), il est fait état au premier semestre 2019, d’une production en hausse de 24,93%. Donc, en dépassement de plus de 10% par rapport aux projections initiales. Toutefois, « par prudence, les prévisions pour l’année restent inchangées, pour tenir compte d’aléas qui pourraient affecter négativement la production au second semestre, notamment les arrêts sur certains champs. En ce qui concerne les créances et dettes croisées, après la rétrocession totale à Petroci de la créance de l’Etat sur la Société ivoirienne de raffinage( Sir), au 31 décembre 2018, Petroci reste débiteur envers la Sir d’un montant de 48,3 milliards de Fcfa et envers l’Etat d’un montant de 26,9 milliards de Fcfa. Ces créances seront apurées, respectivement, sur 12 années à partir du 30 juin 2020 et sur une période de huit ans, par annuités constantes.
La Compagnie ivoirienne d’électricité,( Cie)
Concernant les arriérés, le fonds mis en place par CI-Energie a permis aux concessionnaires de rembourser une très grande partie des arriérés vis-à-vis des Producteurs Indépendants d’Electricité (Pie). Toutefois, à ce jour la Cie a enregistré deux défauts de paiement, dont 34 milliards sur les exportations et 10 milliards sur les sociétés d’Etat. Le recouvrement de ces créances devrait permettre à la Cie d’apurer complètement ses arriérés
La Société ivoirienne de raffinage,( Sir).
Le redémarrage de l’hydrocraqueur en mars 2019 a conduit à l’amélioration du compte d’exploitation de la Société ivoirienne de raffinage,(Sir). Cette situation couplée à la restructuration de la dette devrait permettre de parvenir à un résultat positif en fin d’année 2019. Notons que le délai-fournisseur a été ramené à 90 jours contre 180 jours auparavant. Les fonds propres de la Sir restent toujours négatifs. Cette situation sera progressivement résorbée au bout de 3 ans, grâce au soutien à la marge de 20 francs par litre.
Ayoko Mensah.

Clôture de la 8ème édition de la Cgeci Academy// Patrick Achi ( Sg Presidence) parle au secteur privé africain

mardi, 15 octobre 2019 20:25 Written by

 

-« Sem Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République, était particulièrement heureux de votre invitation à présider cette 8ème édition de la CGECI Academy,  et m’a demandé de vous traduire ses profonds regrets de ne pouvoir être présent. Il aurait été en effet particulièrement heureux de partager avec vous tous, sa vision d'une "Côte d’Ivoire Nouvelle" encore plus prometteuse pour la décennie qui vient, ainsi que le rôle clé qu’il souhaite y voir jouer par le secteur privé. Cette 8ème édition a été rehaussée par la présence du Président de la République du Rwanda, Sem Paul Kagamé, dont la vision et le leadership, source des performances exceptionnelles de son pays, continue d’être un modèle pour l'ensemble du continent. Je voudrais, au nom de SEM le Président de la République, féliciter tous les membres de la délégation rwandaise et les remercier pour ces moments de partage et d’expérience.Monsieur le Président du Patronat ivoirien, je voudrais également, au nom de SEM le Président de la République, vous et votre équipe, pour le succès éclatant de cette 8ème édition.
Mesdames et Messieurs,
Ce n’est un secret pour personne que notre pays, après presque deux décennies de Gloire (1960-1980), et presque trois décennies de Déboires (1980-2010), a bel et bien renoué avec le progrès, la croissance soutenue et le développement. En effet, depuis 2011, avec la fin des conflits, la sécurité rétablie et l’apaisement social, le Gouvernement ivoirien a pu consacrer à nouveau son attention et toutes ses ressources au développement du pays, et cultiver un partenariat  fort avec le secteur privé pour infléchir positivement les tendances de l’économie.
 
 
Comme conséquence, notre croissance économique a rebondi, avoisinant 8% en moyenne annuelle sur la période 2011-2018. La stabilité macroéconomique s’est renforcée, avec une inflation maitrisée à moins de 2% par an, et un endettement public contenu à moins de 50% du PIB, tandis que l’effort d’investissement public et privé a connu un accroissement significatif pour atteindre 21% en 2018. Ces performances ont été saluées par l’ensemble de la Communauté internationale. Notre pays est désormais classé dans le peloton des 7 pays avec la plus forte croissance économique au monde, et parmi ceux où le climat des affaires s’est le plus fortement amélioré, passant de la 177ième  place à la 122ième  entre 2013 et 2019, soit une progression de 55 places selon le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale.
Ces résultats exceptionnels, lorsqu’on imagine où était le pays il y a à peine 8 ans, n’auraient pu être obtenus sans le secteur privé. Un secteur privé dynamique, moteur indiscuté d'une économie moderne, compétitive et ouverte. Celui-ci, certains ne le savent peut-être pas, représente 2/3 du total des investissements, 83 % des emplois et contribue à 90% des ressources budgétaires de l’État.En un mot comme en mille, le constat est clair et précis. Il montre indubitablement que c’est l’ensemble du secteur privé qui génère la richesse nationale.
 
-          Monsieur le Président du Patronat,
-          Mesdames et Messieurs,
 
Pour atteindre ces performances économiques, l’Etat a pris plusieurs mesures phares pour promouvoir l’environnement des affaires. Il s’agit notamment de :
–         L’association du secteur privé à l’élaboration des deux plans nationaux de développement 2012-2015 et 2016- 2020 ;
 
–         L’instauration d’un dialogue fructueux avec l’Etat, par la création d’un comité de concertation Secteur public- Secteur privé ;
 
–         La création d’une Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP) ;
 
 
–         La création du Tribunal de Commerce puis de la Cour d’appel du Tribunal de Commerce ;
 
–         La révision du Code des investissements et des Codes sectoriels ;
 
–         L’apurement de la dette intérieure ;
–         La création d’un Conseil National de Politique Economique (CNPE) ancré au sein même de la Présidence de la République, auquel est étroitement associé le secteur privé et qui est chargé des questions de stratégies de développement;
 
–         Le lancement d’un ambitieux programme de champions nationaux ;
–         Et, enfin, la création récente d’un Ministère exclusivement dédié à la promotion de l’investissement privé.
 
–         Monsieur le Président du Patronat,
–         Mesdames et Messieurs,
 
S’il est établi que ces actions ont effectivement permis d’avoir des résultats exceptionnels, nous devons cependant veiller à ne pas nous endormir sur nos lauriers, ce qui inhiberait notre capacité à rêver et à aller encore plus loin. Comme l’a dit un penseur, le trop grand sentiment de sécurité des peuples est le signe avant-coureur de leur déclin.
 
 
Gardons à l’esprit, que le développement est comme une libération, il ne vient que là où l’intelligence, la clairvoyance, le courage et la persévérance parviennent à mordre sur la paresse, l’improvisation, le défaitisme et la fatalité. C’est pourquoi, même si tous les analystes s’accordent à reconnaitre que notre pays recèle d’un potentiel de croissance parmi les plus importants au monde, nous devons admettre avec lucidité et humilité que le parcours est encore long. En effet,  pour parvenir à notre ambition d’une prospérité accrue et partagée à l’instar des pays qui ont réussi leur transformation, il nous faudra maintenir une  croissance soutenue de plus de 8% pendant au moins deux décennies, et pour cela, il nous reste encore à relever des défis majeurs.Il nous faudra, en effet, maintenir la paix et la sécurité, renforcer notre gouvernance et l’efficacité administrative, améliorer notre capital humain pour tirer tout le potentiel de notre dividende démographique, et par-dessus tout, relever la compétitivité de notre économie afin de soutenir le secteur privé et générer une croissance inclusive et durable sur une longue période. Et ce sont justement cette ambition et l’impérieuse nécessité de relever ces défis qui ont conduit SEM Alassane OUATTARA à lancer l’élaboration de la stratégie pays 2020-2030. Et le thème de votre conférence « Environnement des Affaires : Quel modèle à privilégier pour le développement des Entreprises en Afrique ?» nous met au cœur même de nos travaux car nous nous sommes posés les mêmes questions :
 
-          Que faire de plus, de mieux, comment le faire et avec qui le faire ?
 
-          Garder notre modèle en l’améliorant ? Le changer ?
 
Si nous nous contentons simplement de faire comme nous avons toujours fait jusqu’à présent, il n’est pas évident que nous puissions y arriver. Nous sommes donc allés plus loin, avec humilité nous avons revu tous nos schémas, en nous inspirant de modèles de pays dans le monde qui au cours des trente dernières années ont atteint des performances comparables à celles auxquelles nous aspirons. Deux exemples pratiques dans un pays nous ont particulièrement interpellés. Il s’agit du Vietnam. En 25 ans, les exportations de ce pays à destination des Etats-Unis ont été multipliées par 300, passant de 120 Milliards FCFA à 36 000 Milliards FCFA. Vous admettrez avec moi que ce ne sont pas les actions de quelques commerciaux d’entreprises privées, fussent-ils excellents, qui auraient permis seuls, d’atteindre de tels résultats. L’autre exemple concerne le secteur du riz. Les usiniers exportateurs de riz ont pu avoir accès sous l’impulsion de l’Etat à des financements de leur fonds de roulement, en devises et à des taux d’intérêt bonifiés extrêmement bas, leur donnant une compétitivité sans précédent. C’est véritablement l’action conjuguée d’un Etat conquérant et d’un secteur privé dynamique qui ont rendu possibles un tel exploit.
 
–         Monsieur le Président du Patronat,
–         Mesdames et Messieurs,
Les conclusions de nos travaux, tirées de multiples visites de terrain et d’examen de nombreux modèles, sont sans ambiguïté et nous conduisent à trois constats et leçons :  a)            Premièrement, le secteur privé est et doit rester le moteur de la croissance et l’indispensable réponse à nos défis ;
b)        Deuxièmement, l’Etat doit renforcer son rôle de promoteur, et bien plus, d’organisateur proactif du secteur privé, en particulier dans les secteurs jugés stratégiques et prioritaires ;
 
c)        Troisièmement, le secteur privé a dans ces pays, une forte composante de champions nationaux, qui ont été promus à travers une politique judicieuse et volontariste de l’Etat. Vos conclusions que nous endossons entièrement, et qui convergent, soulignent donc l’impérieuse nécessité d’instaurer une nouvelle alliance entre l’Etat et le Secteur Privé afin d’accélérer le développement de notre pays. C’est l’objet même de nos réflexions dans le cadre de la Stratégie Côte d’Ivoire 2030, qui  proposera un nouveau pacte entre le public et le privé. Celui-ci induira un véritable changement, que vous avez appelé rupture, et qui permettra à notre pays d’aller deux fois plus vite et deux fois plus loin. Dans cette alliance nouvelle que SEM le Président de la République appelle de tous ses vœux, il s’agira d’un changement absolu de paradigme, d’un changement profond de notre écosystème socio-économique, dans lequel une véritable transformation culturelle sera indispensable à la transformation structurelle de l’Economie. Cette responsabilité incombe à la fois à l’Etat, au secteur privé, et au-delà à notre société toute entière.
 
-          Monsieur le Président du Patronat,
-          Mesdames et Messieurs,
 
Encore une fois, notre ambition pour notre pays est de réaliser un second miracle ivoirien qui conduira les générations futures aux cimes du monde. Et comme l’adage le dit, on peut peut-être y arriver en allant seul mais pour aller loin, il faut y aller ensemble. Si donc, nous y croyons ensemble, si nous y travaillons ensemble, si nous persévérons ensemble, nous en sommes persuadés, the Sky is the limit.
Je vous remercie »

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