Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 3 mai 2024
sys bannière
Finances Publiques
Economie

Economie (956)

Du Franc Cfa à l’Eco// Entre passions et raison, les choix judicieux des Chefs d’État de l’Umoa

jeudi, 28 mai 2020 12:15 Written by

C’est à une accélération de l’histoire monétaire de l’Afrique de l’Ouest-et en particulier de l’espace Umoa (Union monétaire ouest-africaine) qu’il est donné d’assister, depuis le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) du 29 juin 2019. Réunis à Abuja, au Nigeria dans le cadre de la 55ème session ordinaire de leur conférence annuelle, les dirigeants des quinze pays membres avaient alors donné une nouvelle impulsion au processus d’intégration monétaire évoqué depuis 1983, en annonçant le démarrage de la monnaie unique dénommée Eco, avec les Etats qui respecteront les critères de convergence. Véritable serpent de mer, ce projet été repoussé à maintes reprises, en raison de divers achoppements. Pour qu’il aboutisse, les huit pays membres de l’Umoa (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina, Mali, Niger, Bénin, Togo et Guinée Bissau) devaient en effet abandonner leur monnaie unique, le Franc Cfa et les sept autres (Nigeria, Ghana, Guinée, Liberia, Sierra Leone, Gambie, Cap Vert) leur monnaie nationale. Un processus par étapes : le leadership responsable des Chefs de l’Etat de la région.  Le débat sur le Franc Cfa a souvent été passionnel, charriant bien des considérations extra-monétaires et extra-économiques. L’histoire de la transition du Cfa vers l’Eco qui s’écrit sous nos yeux n’est pourtant que l’aboutissement d’une évolution de cette monnaie créée en 1945 plusieurs fois réformée à l’initiative des dirigeants africains, afin  de l’adapter aux mutations de l’environnement interne et exogène. Des réformes sont intervenues dans les accords de coopération monétaires lorsque les dirigeants de la zone les ont estimées nécessaires. Que l’on se souvienne, à cet égard, des évolutions intervenues en 1973, ainsi qu’en 1994, avec l’ajustement monétaire. Il faut reconnaître à nos Chefs d’Etat ce leadership responsable dont ils ont su faire preuve, parfois dans des contextes difficiles, en choisissant la réforme prudente plutôt que la révolution et le plongeon dans l’incertitude qui l’accompagne généralement. En phase avec les aspirations de leurs peuples, et en cohérence avec la phase actuelle d’intégration monétaire voulue par la Cedeao, les dirigeants de l’Umoa ont pris la décision historique de l’abandon du Franc Cfa au profit de la monnaie unique de la Cedeao. Dans son communiqué final, le sommet d’Abuja « réaffirme l’approche graduelle pour l’adoption de la monnaie unique en commençant par les pays qui atteignent les critères de convergence ». Cette option des dirigeants ouest-africains en faveur d’une transition en douceur, par étapes, constitue sans aucun doute, un choix de sagesse et de grande responsabilité. Elle a, en effet, l’avantage d’éviter des bouleversements intempestifs générateurs de perturbations et d’instabilités peu propices au déploiement de l’activité des différents agents économiques. Elle permet, ainsi, une construction sereine d’une union monétaire efficiente assise sur un environnement politique, économique et social favorisant les affaires, la production de biens et services, la croissance économique et le développement. La première étape de ce processus séquentiel d’unification monétaire au sein de la Cedeao est intervenue le 21 décembre dernier, avec la signature d’un nouvel accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine(UMOA créée en 1962) et devenue depuis 1994 UEMOA) et la République française. « Considérant d’une part la résolution des Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine à concrétiser le projet de monnaie unique de la Cedeao ; considérant d’autre part le soutien de la République française à la démarche d’intégration régionale ; s’accordant en conséquence pour adapter la coopération monétaire entre les Etats membres de l’Umoa et la République française, notamment en prenant acte de leur décision de changer le nom de la monnaie des Etats membres de l’Union, et en convenant de supprimer le mécanisme du compte d’opérations et de transformer le rôle de la République française en celui de garant financier… » Ainsi commence cet accord initié par les dirigeants de l’Umoa, qui acte trois évolutions majeures : le changement du nom de la monnaie de l’Uemoa qui deviendra l’Eco ; la fin de la centralisation des réserves de change de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) au Trésor français , le retrait de la France des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente. Il convient de féliciter nos Chefs d’Etat de l’Umoa qui ont su négocier, en toute sérénité et responsabilité cette nouvelle convention historique qui permet de faire évoluer la monnaie de façon substantielle. Ceci sans ouvrir une ère d’incertitudes et d’instabilités, grâce au maintien de la coopération avec la France dont le rôle est désormais transformé en garant financier de la nouvelle devise. Ce développement doit être pris pour ce qu’il est : des premiers pas sur la voie de l’Eco de la Cedeao, qui seront suivis d’autres étapes, comme la revue de la parité fixe du futur Eco avec l’Euro, lorsque les deux zones monétaires présentes au sein de la Cedeao (Umoa et Zmao) fusionneront pour donner naissance à la monnaie unique ouest-africaine. L’annonce, le 20 mai, par le gouvernement français, d’un projet de loi consacrant la fin du Franc Cfa, ne vient qu’entériner, en réalité, l’accord monétaire de décembre dernier. Par cette démarche procédurale interne à l’ordonnancement juridique français, l’exécutif français demande au parlement français de lui donner ou non son accord pour ratifier et mettre en œuvre la nouvelle convention monétaire signée avec les huit Etats membres de l’Umoa, qui acte la disparition du Franc Cfa. L’Umoa, pilier de l’intégration monétaire ouest-africaine. L’Union monétaire ouest-africaine ne se retrouve pas au cœur de l’accélération de l’unification monétaire ouest-africaine par hasard. En matière d’intégration monétaire, les pays de l’Umoa ont été des précurseurs. En effet, il y a déjà près de soixante ans qu’ils ont choisi d’exercer en commun leur souveraineté dans le domaine de la monnaie, en instituant, par le Traité du 12 mai 1962, l’Union monétaire ouest-africaine. Par cet acte, ces pays qui constituaient un grand ensemble géopolitique, dans le cadre de l’ex-fédération de l’Afrique Occidentale française (Aof), instauraient ainsi une zone de coopération monétaire, fondée sur une profonde solidarité. Cette union monétaire (devenue à la fois monétaire et économique avec l’avènement de l’Uemoa), affiche de nombreux acquis, en dépit des écueils et des défis de développement restant à relever. La stabilité monétaire, réalisée grâce à la conduite d’une politique monétaire commune appropriée qui transcende les préoccupations et contraintes politiques nationales des États membres, est l’un des principaux défis relevés par l’Union. De même, la faible inflation enregistrée par la zone, au moment où d’autres pays affichaient jusqu’à 100% de taux d’inflation, est à classer au nombre des résultats positifs obtenus. Avec la mise en œuvre d’un Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité prescrivant le respect strict des critères de convergence arrêtés (un déficit budgétaire inférieur ou égal à 3 % du Pib, un taux d’inflation annuel moyen de 3% au maximum, ou encore un ratio de l’encours de la dette intérieure et extérieure/Pib ne devant pas excéder 70%), l’Umoa apparaît comme la zone la mieux préparée pour entrer dans l’ère de la monnaie unique de la Cedeao, en servant de locomotive. Le leadership transformateur du Président Alassane OuattaraLe leadership transformationnel, selon la théorie du management moderne, suppose que le leader dispose d’une vision du futur qui partage sa passion pour réaliser de grandes choses grandes choses. Il est capable de préciser discursivement cette vision et il est doté d’une passion pour réaliser de grandes choses en inspirant l’enthousiasme, en injectant de l’énergie, en fournissant un modèle de comportement qui soit cohérent avec cette vision, et ainsi de favoriser l’acceptation des objectifs individuels et collectifs. L’évolution sans heurts du Franc Cfa vers l’Eco doit beaucoup au leadership transformationnel du Président Alassane Ouattara. Porté par ses pairs à la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, avec un mandat spécial pour conduire la réforme de la monnaie unique, c’est lui qui a engagé résolument le chantier de la transformation de la monnaie qui suscitait tant de passions excessives, pour le faire aboutir en douceur, sans bouleverser fondamentalement l’économie et la vie des populations. L’histoire lui saura gré d’avoir transformé en réalité ce qui n’était, jusque -là qu’une vue de l’esprit. Depuis le mémorable sommet de la Cedeao de 1983 où fut adoptée l’idée d’une monnaie unique ouest-africaines, l’histoire a longtemps bégayé, entre immobilisme et reports successifs, au point où nombre d’analystes ont assimilé la monnaie unique de la Cedeao à un serpent de mer, voire à une autre utopie africaine. En portant avec conviction, intelligence et pragmatisme ce projet, avec le soutien de ses pairs de l’Uemoa, le Président Alassane Ouattara permet au rêve trentenaire de devenir réalité, afin de contribuer à un meilleur développement socioéconomique et à l’émergence de l’Afrique de l’Ouest. Une belle leçon de panafricanisme et de solidarité agissante pour l’Afrique et le bien-être de ses populations. 

Une contribution  D’Adama Koné, Ancien  ministre  de l’Economie   et  des finances 

  In FratMat  du Mercredi 27 mai 2020

Covid-19/ Les effets de la crise sanitaire sur l’économique ivoirienne// Les chèques promis par l’Etat se font attendre….

lundi, 18 mai 2020 05:55 Written by

Depuis plus de trois mois, l’économie mondiale est impactée négativement par la crise sanitaire liée au Covid-19. La Côte d’Ivoire n’est pas épargnée par les effets collatéraux de cette pandémie. L’état des lieux….

« Mesdames et messieurs, les problèmes de trésorerie ont fini par avoir raison de la volonté de maintenir coûte que coûte les emplois. La mort dans l’âme, quelques entreprises sont emmenées, à mettre au chômage technique ou à licencier des travailleurs. Et si l’on n’y prend garde, au mois de Mai et Juin la situation se dégradera dangereusement » Propos de M. Amed Cissé, vice- président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,( Cgeci). C’était le 1er mai 2020, à l’occasion de la célébration symbolique de la fête du travail à l’auditorium de la Primature au Plateau. Des propos qui illustrent bien le sentiment profond des opérateurs économiques ivoiriens, face à la crise sanitaire liée au Covid-19. Qui depuis plus de trois mois, est en train de bouleverser aussi bien l’environnement sanitaire qu’économique. Ce qui fait dire à bien d’observateurs que nous sommes passés de la crise sanitaire à une crise économique sans précédent à travers le monde. L’onde de choc de l’infection à Coronavirus, déclarée pour la première fois en Chine, s’est vite propagée dans le monde entier. Face à la vague de contamination, Covid- 19 a fini par être déclarée par l’Organisation mondiale de la Santé( Oms) comme une urgence sanitaire. Elle a commencé à mettre à rude épreuve aussi bien les systèmes sanitaires et économiques des pays dits développés que ceux des pays pauvres. Pour la contrer, les Etats ont mis en place des mesures drastiques de confinement des populations, des couvre-feux entre autres. Plongeant ainsi l’économie mondiale dans une crise sans précédent. Au fur et à mesures que les jours passent, la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest africain,( Umeoa) reçoit de plein fouet, les effets collatéraux et ravageurs du minuscule et invisible Covid-19. Qui est en train d’impacter négativement le tissu économique ivoirien.

Le secteur privé en panne sèche de liquidité…

M. Amed Cissé, vice- président du patronat ivoirien tire la sonnette d’alarme quand ajoute : « Il y a urgence et l’application immédiate de toutes les mesures annoncées il y a un mois, offrira une vraie bouffée d’oxygène aux entreprises et par ricochet, aux travailleurs. Plus de 50 % des entreprises impactées sollicitent des aides financières pour faire face à leurs charges mensuelles et au règlement des factures des fournisseurs ». Soulignons à ce propos qu’une étude récente, réalisée sur un échantillon de 5 499 Pme et Grande entreprises du secteur formel, a déterminé le nombre de jours pendant lesquels une entreprise peut tenir grâce à ses réserves de trésorerie si ses entrées de liquidités cessaient. « Les résultats indiquent que 50% des entreprises risquent la faillite au bout de seulement 35 jours en cas d’arrêt complet des entrées de liquidité (de 21 jours pour l’Industrie à 43 jours pour le commerce). La question que l’on est en droit de se poser, c’est combien de jours les entreprises peuvent tenir grâce aux mesures fiscales. Au-delà, nous pensons qu’il est possible et même fortement souhaitable d’envisager des mesures et mécanismes additionnels comme l’accès des travailleurs au fonds de solidarité. Ces efforts ne doivent pas s’analyser comme une dépense, mais bien plutôt comme un investissement pour soutenir la consommation et faciliter la relance de l'économie ivoirienne une fois la crise sanitaire surmontée » ajoute- t-il. Mais que fait le gouvernement ivoirien pour soulager les créateurs de richesses ; le secteur privé ivoirien ?Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans sa dernière adresse à la Nation à l’issue de la dernière réunion feutrée du Conseil nationale de sécurité du 07 mai 2020, a dit justement que dans le cadre du « Plan de soutien économique et social Covid-19, plus de 190 milliards de Fcfa ont déjà été décaissés ». Une manne qui n’ a pas encore impacté les comptes des entreprises ( Voir encadré 1). Au niveau de l’emploi, même si le gouvernement plaide pour évider les licenciements et les chômages techniques, le nombre de chômage technique ne fait que flamber. En effet, le 1er mai 2020, fête du travail, les centrales syndicales indiquaient plus de 18 mille travailleurs en chômage technique. Avant d’atteindre très rapidement la barre des 19 mille. Le 06 mai 2020, les mêmes sources, c’est-à-dire les partenaires sociaux avançaient plus de 25 mille travailleurs touchés par la vague des chômages techniques dont les pics sont enregistrés dans le secteur des transports, du tourisme et de l’hôtellerie.( Voir encadré2). Dans cette grisailles, les grosses entreprises comme le Groupe Sifca opérant en grande partie dans l’agro-industrie et le transport maritime d’une part, et Groupe Nsia dans la bancassurance d’autre part, ont opté pour le télétravail et parfois la rotation de certains travailleurs, sur certains pôles d’activités, l’impact en termes de chômages techniques est réel. Dans la gestion du train- train quotidien

 

Le privé et le public à l’heure de la gestion du train- train quotidien

Désormais que ce soit dans le secteur privé que public, l’heure est à la gestion du train - train quotidien pendant que la mise en œuvre des stratégies d’entreprises en vue de l’atteinte des prévisions annuelles, les plans d’investissement et autres sont remis à plus tard. Il faut d’abord et avant tout, mettre tout en œuvre pour ‘tuer’, l’ennemie commun et invisible : le Covid19. Dans son dernier rapport du 02 avril 2020, le Département des Affaires Economiques et Sociales des Nations-Unies (Daes) a encore revu à la baisse la croissance annuelle du Pib mondial qui devrait désormais s’établir à 1,5% en 2020 au lieu de 2,5% en raison de la pandémie. En Afrique, le Forum économique mondial alerte sur le risque de perte d’emplois pour plus de la moitié des travailleurs. La Commission économique pour l’Afrique (Cea) prévoit, de son côté, une division par deux de la croissance économique du continent à 1,8%. Dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine( Uemoa), le dernier sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement ténu par visioconférence, le lundi 27 avril 2020, a pris la pleine mesure de l’ampleur de la pandémie dans l’espace communautaire.. Non sans recommander la mise en veilleuse du Pacte de convergence et la mise en place d’un plan de riposte globale bien chiffré entre autres. La dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine donnent froid dans le dos. Car, précise le précieux document, « La croissance en Afrique subsaharienne a été touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus et devrait se rétracter fortement entre 2019 et 2020, passant de 2,4 % à -5,1 %, plongeant la région dans sa première récession depuis plus de 25 ans. » En attendant des données plus affinées d’ici la juin 2020, entre impératif sanitaire et reprise économique, le chef de l'État ivoirien a opté pour le retour à pas forcés vers la normalité. Le jeudi 7 mai 2020, dans son deuxième discours à la nation, sur le sujet du coronavirus, Alassane Ouattara a divisé le pays en deux zones. L'intérieur du pays est la zone verte où moins de 10% des cas sont enregistrés. Et puis, depuis le 21 avril, aucun test positif n'y a été recensé. Alors, ici, le couvre-feu et toutes les mesures restrictives (fermeture des bars, maquis, boîtes de nuit, salles de cinéma, etc.) sont levés; les cours, officiellement suspendus jusqu'au 16 mai 2020, vont reprendre, une semaine plus tôt, du primaire au supérieur, à compter du lundi 11 mai. Le grand Abidjan, épicentre de la maladie, reste la zone rouge jusqu'au vendredi 15 mai, c'est-à-dire pour encore une semaine.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Le port d’Abidjan et le transport maritime tournent au ralenti...

Encadré 1 :

Le gouvernement continue de tourner en rond

Pourtant, l’annonce par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, d’un plan de riposte économique d’un montant de 1700 milliards de Fcfa, soit environ 5% du Produit intérieur brut( Pib) de la Côte d’Ivoire , avait été applaudie par les syndicats et le secteur privé ivoirien. En effet, dans un message radiotélévisé, en date du 31 mars 2020, M. Amadou Gon avait annoncé la création de plusieurs fonds. Pour juguler les conséquences de la crise sanitaire et relancer l’appareil productif dans l’après Coronavirus, l’Etat de Côte d’Ivoire, a mis en place des mesures économiques chiffrées à 1700 milliards de Fcfa. Ces mesures sont en train d’être déroulées difficilement. Plus d’un mois après l’annonce fracassante, les acteurs du secteur privé ivoirien, la mort dans l’âme continuent d’attendre. Les fonds mis en place et qui attendent d’être opérationnels, sont : le Fonds national spécial de solidarité et de soutien humanitaire, d’un montant de 170 milliards de Fcfa qui sera doté de 50 milliards de Fcfa, dont 20 milliards par le gouvernement. Le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel, d’un montant de 100 milliards de Fcfa qui sera doté de 20 milliards de F cfa. L’adoption du manuel de procédures, des modalités d’intervention et du mode opératoire étaient attendues avant le 24 avril 2020. Quid du soutien aux Pme ? Quant au Fonds de soutien aux Pme, d’un montant de 150 milliards Fcfa et le fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’un montant de 100 milliards de Fcfa seront respectivement approvisionnés de 40 et 30 milliards de Fcfa. Le Chef de l’Etat ivoirien, le 07 mai 2020 annonçait que plus de 190 milliards de Fcfa avait été déjà décaissé. Avant de donner des détails quand il précise : « A ce jour, le gouvernement a décaissé, pour le compte des différents mécanismes de soutien, un montant cumulé de 190 milliards de Fcfa comprenant : 50 milliards de Fcfa pour le fonds de solidarité 40 milliards de F Cfa pour le fonds de soutien aux Pme. 30 milliards de Fcfa pour le fonds de soutien aux grandes entreprises ; 20 milliards de Fcfa pour le fonds d’appui au secteur informel ; 50 milliards de Fcfa en soutien au secteur agricole, dont 10 milliards de Fcfa pour le vivrier ».Mais que dit le secteur privé ivoirien qui attendant toujours la traduction dans la réalité de ces promesses gouvernementales ? « Malgré les annonces, nous n’ avons pas encore reçu cinq francs de l’Etat. Nous sommes confrontés à une grosse lourdeur administrative. Trop de procédures, nous allons mourir. C’est trop grave. Pour les fonds, les autres pays ont commencé sauf nous(…). On nous parle de 100milliards de Fcfa logés à la Banque Nationale d’investissement( Bni). C’est certes petit mais si les banques jouent le jeu, elles peuvent multiplier par 3 ou 4. Les entreprises françaises ont leurs banques. Les marocaines aussi tout comme les libanaises qui ont leur circuit et reste qui ?(…) ». S’indigne un opérateur économique, sous le couvert de l’anonymat. Ses propos traduisent bien l’état d’âme du secteur privé ivoirien. Mais quand le secteur privé va- t-il passer à la caisse ? Certainement après la validation par les cabinets privés de renommée internationale qui ont été recrutés à grand frais pour accompagner les organes de gestion des différents fonds mis en place . « Ceux-ci définiront les critères de sélection et le mode opératoire, en accord avec le Secteur privé. Compte tenu de l’urgence des besoins, des dispositions transitoires vont être adoptées, en vue de la matérialisation des premiers soutiens à compter du vendredi 15 mai 2020 » a dit le Chef de l’Etat ivoirien.

Bamba M.

Légende photo : Alassane Ouattara, le Chef de l’Etat ivoirien et son gouvernement sont toujours attendus par le secteur privé ivoirien.

Encadré 2 : Emplois ; les clignotants au rouge en Côte d’Ivoire..

Pour la Côte d’Ivoire, les prévisions les plus optimistes indiquent que la croissance projetée à 7,2% pour l’année 2020, se contracterait significativement à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise de la pandémie à fin juin 2020. Selon M. Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre Ivoirien, « La fermeture des frontières, les mesures et exonération fiscales représentent une moins-value de 300 milliards de Fcfa à l’Etat. Quand on parle des 1700 milliards de Fcfa, il faut intégrer cette moins- value et coûts supplémentaires(…) » a -t-il dit. Rien que dans la région du Bélier, dans le centre de la Côte d’Ivoire et dans le Bas Sassandra, l’impact socio- économique est implacable. Spécifiquement dans le secteur de l’industrie touristique, l’industrie du bois et dans le transport maritime. Un confrère de la télévision nationale indiquait il y a plus d’une semaine : « Yamoussoukro, ville touristique qui ne dispose pas d’usine, ce sont plus de 5 mille personnes qui sont au chômage technique. Quand le manque à gagner se chiffre à plusieurs milliards de Fcfa au secteur de l’hôtellerie que de la restauration ». Malekah Mourad- Condé, Dg de Sodertour-lacs pour sa part ne manque pas d’avertir : « Le tourisme aura une très longue convalescence en Côte d’Ivoire ». La situation est telle que cette société d’Etat a dû mettre au chômage technique 500 employés. Sodertour-Lacs, société d’Etat chargée du développement touristique, gère le patrimoine hôtelier et touristique de l’Etat à Yamoussoukro et sa région ainsi qu’à Séguéla. « Nous sommes une industrie du voyage et de l’accueil. Quant à la situation des employés, elle est très critique. Avec la fermeture des établissements, nous avons mis en chômage technique 500 employés, arrêté 300 contrats de stagiaires et laissé également 1 500 employés journaliers ». Dit-elle. A San Pedro, pôle économique du sud –ouest de la Côte d’Ivoire, le port tourne au ralenti. Nous sommes bien évidemment en plein dans la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao dont le port de San pedro est le premier port mondial. A cause de la crise sanitaire liée à Coronavirus, les bateaux n’arrivent plus comme d’ordinaire. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’activité économique à la station balnéaire. Avec pour conséquences, le lot de chômage technique dans le secteur de l’hôtellerie et de la manutention au niveau du port et des entreprises opérant dans le secteur de l’exportation du cacao. Sans oublier l’industrie du bois qui était déjà sinistrée bien avant Coronavirus. La mesure de réouverture des espaces gastronomiques, bars et restaurants et des écoles depuis le 08 mai 2020, va-t-elle relance véritablement les activités ? Attendons de voir. Au niveau du continent africain, l'Union africaine (Ua) indique que : « près de 20 millions d'emplois à la fois dans les secteurs formel et informel, sont menacés de destruction ».Pour l'Organisation des Nations unies( Onu) ,qui se fonde sur une alerte de l’Organisation internationale du travail le mardi 28 avril 2020, sur les ravages sanitaires et sociaux du Covid-19,«ce nombre pourrait aller jusqu'à 50 millions ». Aussi, l’Oit prédit que sur une population active de 3,3 milliards de personnes, plus de quatre sur cinq sont affectées par la fermeture totale ou partielle des lieux de travail.

Bamba M.

Allègement des différentes restrictions, soutien de l’Etat // Siandou Fofana fait le point et rassure les acteurs du tourisme

dimanche, 10 mai 2020 14:47 Written by

« A l’issue du conseil national de sécurité qui s’est tenu le Jeudi 7 mai 2020, le Président de la République a adressé un message fort à la nation au sujet de la gestion de la pandémie à coronavirus.
D’importantes mesures ont été prises visant à un allégement des différentes restrictions pour ce qui concerne les villes de l’intérieur. Le secteur que j’ai l’honneur de diriger est concerné à plus d’un titre, et c’est pourquoi, nous avons jugé utile d’avoir à prendre la parole pour revenir sur ces différentes mesures.
Vous me permettrez de rappeler les différentes mesures prises par le Président de la République lors de son message à la nation concernant le secteur du Tourisme, de l’Hôtellerie et des Loisirs.
Ensuite, vous présenter les actions réalisées par le Ministère du Tourisme et des Loisirs dans le cadre la pandémie à coronavirus, et enfin apporter quelques éléments de réponses aux préoccupations des acteurs du secteur après avoir pris connaissance de leurs doléances.
Il s’agit pour nous de rappeler la mise en place par le Gouvernement des fonds de soutien et d’appui devant aider à la reprise d’activité et au soulagement des employés frappés par des mesures de licenciement technique.

1. Les actions menées par le Ministère du tourisme et des loisirs dans le cadre du COVID-19
Les restrictions décidées par le Gouvernement ont entrainé la fermeture des établissements de tourisme et de loisirs et l’impact sur le secteur est très important.
Depuis le début de la pandémie à coronavirus, le Ministère a effectué une sensibilisation de l’ensemble des acteurs du secteur et la distribution de kits sanitaires aux différentes faitières. Conscientsdes interrogations liées à cette situation, le Ministère a mis en place trois (3) lignes téléphoniques afin de permettre le recensement des préoccupations des opérateurs. Aussi,avons-nous eu à cœur de créer un cadre d’échange et de concertation à travers des rencontres tenues par le Conseil National du Tourisme et Côte d’Ivoire Tourisme. Ces rencontres continuent et sont fructueuses de par les idées et les solutions élaborées. Et nous sommes persuadés d’avance que tout ceci nous permettra d’aboutir à la rédaction d’un document de cadrage et de redécollage des activités, en tenant compte du nouveau contexte imposé par la pandémie, à soumettre très prochainement au Gouvernement, comme l’a souhaité SEM le Premier Ministre en vue de la prise de mesures spécifiques pour booster le secteur.

2. La décision qui découle du Message du Président de la République
Pour rappel, A l’intérieur du pays désormais :
• Le couvre-feu est levé depuis hier, Vendredi 8 mai 2020 ;
• Les mesures de restrictions qui visaient les restaurants, les maquis, les bars, les boites de nuits, les cinémas et les lieux de spectacles ont été suspendues ou levées ;
• La mesure de restriction de rassemblement de population initialement plafonnée à 50 personnes passe à 200 personnes ; ce qui voudra dire que désormais les salles de réunion dans les hôtels et autres évènements pouvant regrouper 200 personnes sont rendu possibles néanmoins, il est impératif que les mesures barrières et de distanciation sociales soient respectées.
• C’est l’occasion de rappeler aux hôteliers et restaurateurs, tenanciers de maquis et de bars que le dispositif sanitaire sera maintenu jusqu’à fin 2020.
Ainsi, nous demandons à l’ensemble des acteurs du secteur qui ont ouvert depuis le vendredi 8 mai 2020, d’avoir à appliquer les mesures de distanciation physique et de protection au sein de leurs établissements et de se doter systématiquement, de moyens de contrôle de la température et de lavage des mains à l’entrée de leurs établissements.
Suite à la levée des restrictions à l’intérieur du pays, j’ai instruit les Directeurs Régionaux et Directeurs Départementaux d’effectuer un suivi strict de l’application des mesures de sécurité sanitaire édictés par le Gouvernement, afin que chaque acteur joue son rôle.

Par ailleurs, la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur commande que pour la restauration et les activités de loisirs aux alentours desdits établissements, les mêmes mesures de distanciation physique et de protection soient respectées.

3. Mise en place des fonds de l ‘Etat

Le Gouvernement a mis en place un plan de soutien économique, social et humanitaire en vue d’aider les entreprises et les familles vulnérables à faire face aux baisses de revenus liés à cette pandémie.
Ce plan, est soutenu par le secteur privé, la société civile ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Cette belle coopération entre toutes les composantes de notre population, aidée en cela par les bailleurs, facilite la mise en place d’instruments de soutien inédits dans notre pays, avec la création de Quatre (4) fonds et la mise en place d’un financement spécifique pour le secteur agricole.
A ce jour, un total de 190 milliards de FCFA a été décaissé dont 50 milliards FCFA pour le fonds de solidarité, 40 milliards pour le fonds de soutien aux PME et 30 milliards pour le fonds de soutien aux Grandes Entreprises.
Au regard des urgences des besoins, le Président de la République a voulu que, des dispositions transitoires soient adoptées en vue de commencer les premiers décaissements à apporter aux secteurs les plus touchés à partir du vendredi 15 Mai 2020. Notre secteur qui a été visé par les différentes mesures gouvernementales de fermeture des établissements dans la lutte contre le Coronavirus est concerné à plus d’un titre dans les cas les plus urgents. Il revient aux acteurs du secteur de faire diligence dans le bouclage de leurs dossiers.

Ainsi, Les fonds mis en place par le Gouvernement permettront de soulager les entreprises du secteur. Nous invitons donc, chacune d’entre elles à travailler avec nous, afin de leur permettre d’émarger sur les différents fonds en vue d’obtenir un soutien de la part du Gouvernement pour la reprise de leurs activités.
C’est pourquoi, j’ai mis en place une équipe de travail dédiée à l’assistance des acteurs du secteur dans la réalisation de dossier d’éligibilité à l’un des différents fonds mis à disposition par l’Etat auprès du Guichet Unique du Tourisme.

Je voudrais rassurer les opérateurs économiques du secteur que nous nous employons à leur garantir une réponse efficace lors de cette pandémie car celle-ci appelle à une réflexion sur la nouvelle structure économique qui met notre secteur au cœur de ce nouveau dispositif productif.

Je vous remercie !"

 

Solidarité contre Covid- 19// ‘ Bondoukou manganèse Sa’ fait d’importants dons

samedi, 09 mai 2020 20:54 Written by

 L'entreprise Bondoukou Manganèse Sa représentée par    son directeur des affaires administratives et financières, Manik Guru, a fait don récemment  de vivres et de matériels médicaux dont un lit médicalisé et des kits de protection au Ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté. Le tout d’une  valeur de plus de 60 millions de Fcfa, ce don a été réceptionné par le Pr Mariata Koné, Ministre de la Cohésion sociale, de la Solidarité   et de la lutte  contre la Pauvreté,  le jeudi 30 Avril 2020, dans les jardins de la cité administrative Tour E au Plateau. « Ces dons sont constituent  d'un lit médicalise, de matériel sanitaire et d'hygiène, de vivres et non vivres pour une valeur globale de plus de 60 millions de fcfa.  Nous  avons plaisir  de  vous remettre ces dons que vous réceptionnerez au nom du Gouvernement au profit des populations et du personnel soignant. »  a  dit à l’occasion,  M.  Manik, le Directeur  des affaires administratives et financières de cet opérateur minier. Dans le but de soutenir les efforts du gouvernement ivoirien, la Société  Bondoukou manganèse   a  décidé  de mettre la main à la poche et s’engager  dans la lutte contre   la pandémie liée au Covid-19. Pour ce faire, après avoir contribué au niveau local en région,  cet opérateur minier  s'est associe à  d'autres opérateurs économiques pour apporter une contribution au niveau national. En remettant son don à    Mme la ministre de la Cohésion  sociale, solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, le professeur Koné Mariatou.  Qui en retour a dit merci  à l’entreprise donatrice   pour ce geste  non sans lui promettre   de veiller à une répartition très équitable.
  Ayoko Mensah
 Légende photo : Le représentant  de l’opérateur minier  remet ici  le don de son entreprise 

Risque d’une guerre commerciale entre des acteurs majeurs// Le Dg de l’Omc avait prévenu…( Réédition..)

jeudi, 02 avril 2020 18:19 Written by

 Roberto Azevedo, Directeur général de l’Omc et les journalistes africains de l’espace francophone   Roberto Azevedo, Directeur général de l’Omc et les journalistes africains de l’espace francophone  « En 2017, le commerce a augmenté de 4,7%. Il s'agit là du taux d'expansion le plus rapide que nous ayons enregistré depuis 2011, quand l'économie mondiale sortait de la crise financière. Ces bons résultats sont en grande partie attribuables à des facteurs conjoncturels, comme l’accélération de la croissance du Pib réel mondial. Nos prévisions pour 2018 et 2019 sont également positives. En 2018, nous estimons que le commerce de marchandises augmentera de 4,4%. En 2019, la croissance devrait être de l'ordre de 4,0%. C'est une bonne nouvelle. Toutefois, des risques majeurs subsistent. Ils pourraient facilement compromettre toute reprise du commerce, notamment les tensions observées entre certains partenaires commerciaux » C’est propos sont de Roberto Azevedo, Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce( Omc). C’était le lundi 23 avril 2018, à l’occasion de la conférence inaugurale du séminaire dont le thème principal est : « Les nouveaux défis du commerce international » , organisé par le bureau de la Fondation Friedrich Ebert (Fes) et la Division de l'information et des relations extérieures de l’Organisation Mondiale du Commerce (Omc) à Genève. Pour le patron de l’Omc, qui a dit qu’il rentrait à Washington, n’ a pas manqué de se prononcer sur les conséquences d’une guerre commerciale dont les ingrédients politiques sont en train de se mettre en place quand il dit : « Une rupture des relations commerciales entre des acteurs majeurs aurait de graves conséquences pour nous tous. Dans une économie interconnectée, ces effets auraient une ampleur mondiale, allant bien au-delà des pays directement concernés. Les pays pauvres seraient ceux qui auraient le plus à perdre » Car selon Roberto Azevedo, « Les petites économies n'ont pas assez de sources de demande intérieure, et doivent faire du commerce pour se développer. Dans de nombreuses économies de ce type, quatre emplois sur dix sont liés aux exportations. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter une nouvelle escalade. J'ai exhorté les membres de l'Omc à prendre toutes les mesures possibles pour éviter de s'engager dans cette voie. Je reviens tout juste des États Unis, où j'ai rencontré quelques parlementaires et membres de l'administration et entendu ses préoccupations » Mais que peut l’Omc dans un tel contexte où Chinois et américains se bandent les muscles ? A cette préoccupation des séminaristes, citer le nom de ces pays, il a dit dans son bref discours : « L'Omc a ici un rôle important à jouer. L'Organisation a été créée comme une instance de dialogue, pour aider les membres à résoudre leurs différends commerciaux d'une manière transparente et prévisible (…) Elle s'est acquittée de ce rôle de manière très efficace durant de nombreuses années. En fait, je dirais que, sans l'Omc, nous serions déjà engagés dans une guerre commerciale. Nous continuerons donc à œuvrer en faveur du renforcement et du maintien du système commercial multilatéral. Il s'agit d'un effort continu. Et une partie importante de ce travail consiste à mettre en œuvre de nouvelles réformes du commerce mondial. »
Des actions majeures depuis 2003
Lors des Conférences ministérielles de Bali(Indonésie) en 2013 et de Nairobi en 2015, cette organisation a montré que des résultats significatifs peuvent être obtenus à l'Omc. Surtout que les membres sont parvenus à des résultats majeurs. Citons l’accord sur la facilitation des échanges, l’Accord sur la facilitation des échanges d’une part, et la décision de supprimer les subventions aux exportations de produits agricoles d’autre part. ( voir encadré 1). Par ailleurs, une série de décisions visant à aider les Pays Moins avancés ( Pma) à faire du commerce et l'expansion de l'Accord sur les technologies de l'information. Pour le patron de l’Omc, « Il s'agit là d'accords parmi les plus importants qui aient été conclus depuis une génération. Et ils auront un impact économique réel. L'Accord sur la facilitation des échanges pourrait à lui seul réduire les coûts du commerce mondial de 14,3%. La dernière étape de ce voyage a été notre Conférence ministérielle tenue à Buenos Aires en décembre de l'année dernière. Les membres ne sont pas parvenus cette fois-là à des accords définitifs substantiels, mais il y a eu des éléments positifs que nous devons exploiter » Aussi, commentant les différents travaux qui ont eu lieu à l’Omc, il ajoute que force est de constater que ceux-ci bénéficiaient « d’un soutien politique au plus haut niveau. Les ministres ont également adopté un certain nombre de mesures à Buenos Aires, obtenant notamment d'importantes avancées en matière de subventions à la pêche » Non sans révéler que : « les membres se sont également engagés à poursuivre les négociations sur toutes les questions. Cela inclut les questions de longue date de Doha, dont beaucoup présente un grand intérêt pour nos Membres africains. Nous continuerons donc à travailler, et je vais encourager les Membres à trouver de nouvelles perspectives qui pourraient nous aider à faire avancer les travaux » Il convient d’ajouter qu’ À Buenos Aires(Argentine) des groupes de membres ont aussi proposé d'autres sujets de discussion qu'ils considèrent comme économiquement importants et urgents. Pendant qu’un groupe de 71 Membres de l'Omc a lancé des travaux sur le commerce électronique. Fait aussi majeur, un autre groupe de 70 membres a lancé des travaux sur la facilitation de l'investissement. Un groupe de 87 Membres a lancé des travaux sur la réduction des obstacles qui empêchent les Mpme de commercer. Justement parlant de tous ces groupes qui sont à la tâche, Roberto Azevedo parlant de l’Afrique précise : « Tous ces groupes sont très divers. Ils comprennent des Pme, des pays en développement et des pays développés et représentent tous les continents.(…) Il s'agit là de questions d'importance économique pour nos membres, parmi eux les africains. Il y a quelques années, j'ai lu une étude très frappante du Pew Research Centre. Elle constatait que, de toutes les régions, c'était en Afrique que l'opinion publique était la plus favorable au commerce. Et cela ressort de mes conversations avec les ministres. Et, nous nous rendons bien compte des gros efforts fournis par l'Afrique pour faciliter le commerce à l'échelle du continent tout entier » Toujours parlant du continent africain dont les pays attendent beaucoup des négociations en cours, et de la Zone de libre- échange continental africaine il a dit que cet « accord encouragera la circulation des biens et des services entre les nations de l'Union africaine, plaçant le commerce au cœur de sa stratégie de croissance et de développement. J'apporte tout mon soutien à ces travaux et je pense que, là encore, l'Omc joue un rôle essentiel. L'Omc fournit la plateforme sur laquelle ces blocs régionaux s'édifient. Nous nous efforcerons donc d'appuyer cet effort en vue d'une plus grande intégration économique en Afrique » Terminant M. Azevedo a dit compter sur les journalistes africains pour expliquer et vulgariser ce qui se fait à l’Omc( voir encadré 2)
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., envoyé spécial à Genève( Suisse)
Encadré 1 : La Chine, les Usa , l’Ue, l’Afrique et les subventions aux agriculteurs
Selon les experts de l’Organisation mondiale du commerce(Omc), s’il y a un pays qui utilise le plus de subventions sur le coton, c’est bien la Chine ( Nous disons bien sur le coton). Avec 5 milliards de dollars soit plus de 2500 milliards de Fcfa aux profits de 800 millions de fermiers chinois. La Chine selon les indices de la Banque mondiale, « est un pays en voie de développement » Soit ! Mais pour les chinois, « leur pays a fait un développement remarquable où plus de 500 millions de personnes ont été sorties de l’extrême pauvreté selon les Objectifs de Développement durable( Odd) » Par ailleurs au niveau des Etats unies d’Amérique ( Usa), pour éviter les effets de distorsions au niveau de l’agriculture, injectent 19 milliards de dollars soit 9500 milliards de Fcfa dans son agriculture contre 70 milliards d’Euros soit 45850 milliards de Fcfa. Et les agriculteurs africains ? En ce qui concerne l’Afrique, les négociations sur le coton à l’Omc, datent de 2003 à l’initiative des pays comme le Burkina Faso, du Tchad et du Mali entre autres. Des pays africains comme le Burkina faso sont contre la subvention que le gouvernement américain octroi à ses cotonculteurs, sous le prétexte qui cela rend moins compétitif le coton Burkinabé. Sur ce point, « nous sommes au stade de solutions transitoires et nous sommes en 2017 négociations » ajoutent des experts. Aussi, que retenir de concret depuis l’ouverture du fameux cycle de Doha qui a commencé depuis 2001 ? A cette interrogation, la réponse est sans ambages. « Depuis 2001, nous sommes dans le cycle Doha. Cela fait donc 17ans et nous ne sommes pas encore arrivés à un accord global. Nous sommes dans une période de transition. Le Cycle de Doha n’est pas mort mais il est en danger. Les questions sont importantes pour tous. Le Cycle de Doha pour certain doit être complet avant qu’on ne commence avec les questions relatives au commerce électronique. Nous avons 90 membres avec 8ou 9 propositions. En ce qui concerne la question relative à la subvention à la pêche, tous les membres ne sont pas décidés à y participer pour le moment » nous a indiqué Keith Rockwell, porte-parole et directeur de la Division de de l’information et des relations extérieures à l’Omc. A quoi les Etats d’Afrique, caraïbe et du Pacifique( Acp) devraient s’attendre d’ici 2020,dans un environ où l’Omc qui n’ pas ni police ni armée ne peut contraindre un membre, mais offre une platte-forme pour l’engagement des pays au dialogue ?
Bamba M. à Génève( Suisse)
Encadré2 : Le méssage du Dg de l’Omc à la presse africaine
« Je suis heureux de vous rencontrer aujourd'hui. Je vous félicite de votre intérêt pour le commerce et l'Omc. C'est formidable. Je vois que vous avez un programme très chargé cette semaine. J'espère que ce dialogue vous aidera à mieux comprendre le système commercial et les travaux de l'Omc. Et j'espère qu'il vous aidera également, de retour chez vous, à informer vos lecteurs sur le travail que nous faisons ici et sur l'impact qu'il a dans vos pays. Ce rapprochement est très important. Permettez- moi donc de remercier nos amis de la Fes et le Secrétariat pour leur soutien et travail pour organiser ce séminaire. Celui-ci est un moment très intéressant en ce qui concerne le commerce mondial » B. M

Covid 19// Solidarité envers les populations et les agents de santé// Dominique Ouattara fait un grand don

jeudi, 02 avril 2020 17:41 Written by

Madame Dominique Ouattara, Présidente de Children Of Africa a procédé à la remise de dons aux populations et au personnel de santé, le jeudi 02 avril 2020 à Cocody. Ces dons s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 en Côte d’Ivoire. Mesdames et Messieurs,Chers frères et sœurs,Notre réunion de ce jour a lieu à un moment où la Côte d’Ivoire, fait face au corona virus, cette maladie grave qui a déjà fait des milliers de morts à travers le monde. Dans notre pays, à ce jour, le covid-19 a causé le décès d’une de nos compatriotes, 190 autres personnes en sont contaminées et 9 personnes en sont guéries. Je voudrais adresser mes sincères condoléances à la famille de notre sœur disparue et souhaiter un prompt rétablissement à tous nos malades.

Mesdames et messieurs,
Le covid 19 est particulièrement dangereux à cause de sa capacité à se répandre facilement, par le biais de nos interactions sociales. C’est pourquoi, dès la confirmation des premiers cas d’infection dans notre Pays, le Gouvernement a tout de suite pris des mesures vigoureuses visant à endiguer la propagation du virus. De ce fait, bon nombre de nos concitoyens sont contraints de rester chez eux, après les heures de travail, qui ont été considérablement réduites. Certains ont perdu momentanément leur activité et d’autres sont au chômage à cause de cette pandémie. Cette situation qui accentue les besoins des populations en produits alimentaires et sanitaires est particulièrement difficile, surtout pour les couches les plus défavorisées et je ne peux y rester indifférente. C’est pourquoi, avec ma Fondation, Children Of Africa, dont la vocation est d’aider les populations en difficulté, j’ai décidé d’apporter mon soutien à mes frères et sœurs qui pâtissent de cette situation.
Ainsi, à toutes les populations du district d’Abidjan, représentées ici par leurs maires, leurs chefs de communauté et chefs religieux, nous offrons des dons de produits alimentaires et sanitaires d’une valeur de 200 millions de francs CFA qui viennent de vous être énumérés. La distribution sera faite avec 50 bénévoles de la Fondation, qui veilleront    au bon déroulement de cette action sociale. Je voudrais également annoncer au personnel soignant, ceux-là même qui sont en première ligne de cette lutte que je ne les ai pas oubliés. Je suis de tout cœur avec eux. C’est pourquoi, la Fondation Children Of Africa leur offre des produits sanitaires d’une valeur de 30 millions de Francs CFA, pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions. Aussi, je suis heureuse de savoir, Monsieur le Ministre, que le Gouvernement a promis d’améliorer leurs conditions de travail et que le Président de la République a prévu de leur donner des primes spéciales pendant cette période difficile. Je voudrais aussi profiter de cette occasion pour remercier mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA et tout le Gouvernement, pour les importantes mesures prises pour soulager les populations les plus vulnérables.
Mesdames et messieurs,
Je me réjouis que de nombreuses actions de solidarité aient déjà été entreprises pour soutenir la lutte contre le corona virus. Cependant, les besoins sont nombreux et requièrent l’implication de tous : personnes privées, ONG ou entreprises car, chacun de nous peut apporter sa contribution si modeste soit-elle, afin qu’aucune famille ne soit délaissée. Entre voisins, dans les quartiers, partout où le besoin se fera sentir, soutenons les plus démunis et formons ensemble une chaine de solidarité plus forte que le covid 19. Certes, ce virus nous contraint à garder une distance de sécurité d’au moins un mètre les uns des autres. Cependant, loin de dresser des barrières entre nous, le covid 19 doit nous permettre de réaffirmer les valeurs d’humanisme et de solidarité qui font de la Côte d’Ivoire le pays de la vraie fraternité.

Mesdames et messieurs,
A ce stade de mon propos, je voudrais féliciter Monsieur Eugene AKA AOUELE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, qui fait un travail formidable à la tête de son département.Je profite de sa présence pour féliciter et remercier les membres du corps médical pour leur dévouement exemplaire à la cause de nos concitoyens.Je félicite également Madame Anne Désirée OULOTTO, Ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, qui mène brillamment la riposte contre le corona virus dans notre Pays.Je l’ai vue avec ses équipes, accompagnée de Monsieur Robert BEUGRE MAMBE, Gouverneur du District d’Abidjan et de Monsieur DANHO Paulin, Président de l’UVICOCI, nettoyer les rues d’Abidjan de nuit et j’en ai été très fière.Bravo à tous.
Je remercie également Monsieur le Préfet de la ville d’Abidjan, Monsieur Vincent TOH BI IRIE et Monsieur Ibrahim CISSE BACONGO maire de la commune de Koumassi, qui sont présents parmi nous aujourd’hui et qui œuvrent tant pour lutter contre ce fléau. Je n’oublie pas de remercier toutes les personnalités et élus qui s’impliquent activement dans cette lutte. Je remercie aussi nos forces de défense et de sécurité qui encadrent les populations dans l’application des mesures de prévention prises dans l’intérêt de tous.Je les félicite bien sincèrement.Je remercie enfin, tout particulièrement nos généreux donateurs pour leur soutien à la Fondation Children Of Africa au bénéfice des populations. Comme d’habitude, ils se sont mobilisés pour nous assister dans cette action d’entraide nationale.Chers frères et sœurs,Je conclurai en vous recommandant de prendre soin de vous, en respectant les mesures conseillées et en priant pour que notre Pays ne soit pas trop affecté par cette pandémie.Que Dieu vous garde.
Je vous remercie »

Coronavirus / A propos du carburant et du gaz butane//Abdourahmane Cissé// « Nous faisons le maximum pour garantir un approvisionnement efficace et continu »

mardi, 31 mars 2020 09:14 Written by


Pour mieux lutter contre la propagation du coronavirus, le gouvernement ivoirien a pris des mesures auxquelles la population et les entreprises doivent se soumettre. Abdourahmane Cissé, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, s’est rendu le jeudi dernier dans une agence CIE et une station-service pour s’assurer du respect des consignes, sensibiliser les usagers et souligner les efforts du gouvernement pour la continuité des différents services. 
Question : Monsieur le ministre, dans quel cadre se situe cette visite dans une agence de la CIE ?Abdourahmane Cissé : Nous sommes venus avec le directeur général de la CIE, à l’agence de Cocody-Danga, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et  la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui ont été prises par le gouvernement. Des recommandations ont été faites à la population sur les gestes simples à adopter pour qu’ensemble nous puissions faire face au coronavirus. A savoir se laver régulièrement les mains, maintenir la distance d’un mètre lorsque vous interagissez avec des personnes, veiller à ne pas se serrer la main lors des salutations, etc. Il était donc important pour nous de venir à la CIE, dans une agence, voir comment, de façon pratique, ces mesures sont effectivement appliquées. Nous avons eu l’occasion d’échanger non seulement avec les responsables de l’agence et les agents mais aussi avec les clients. Je note avec beaucoup de satisfaction qu’à la CIE, toutes les mesures édictées par le gouvernement sont effectivement respectées et mises en œuvre. Il y a des marquages au sol pour respecter la distance d’un mètre, le procédé de lavage des mains, l’utilisation de gel hydro-alcoolique, etc. J’ai pu observer tout cela avec beaucoup de satisfaction et j’invite tous les agents de la CIE à continuer sur cette lancée. J’en ai profité pour demander aux clients de se conformer à ces exigences, gage de la survie de tous.Q : Peut-on savoir la teneur de vos échanges avec le service dépannage de la CIE ?AC : Nous avons effectivement échangé avec les équipes intervenant lors des coupures d’électricité. Ce n’est pas notre souhait mais il peut avoir des coupures d’électricité en plein couvre-feu, c’est-à-dire entre 21h et 5h du matin. Ces équipes de dépannage doivent pouvoir fonctionner à cette période. Des efforts sont faits pour réduire au maximum le nombre de coupures d’électricité. A ce sujet, un travail est en cours avec le directeur général de la CIE pour améliorer véritablement le temps moyen de coupure. Malheureusement, des coupures peuvent encore subsister.  La problématique à laquelle nous nous attaquons aujourd’hui est de faire en sorte que les différentes équipes puissent réagir lors des coupures en plein couvre-feu. Nous avons donc pu obtenir une dérogation pour les agents de la CIE, afin qu’ils puissent intervenir rapidement lorsqu’il y a des coupures d’électricité. Q : Dans ce contexte de crise, les consommateurs peuvent-ils espérer de la CIE qu’elle proroge les délais de paiement des factures d’électricité ? AC : Vous savez, nous sommes tous clients de la CIE. Le président de la République a indiqué dans son adresse à la nation, le lundi dernier, avoir instruit le Premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet d’analyser toutes les possibilités, en concertation avec le secteur privé, à la fois pour les entreprises et les particuliers. Les travaux sont en cours avec toutes les parties pour trouver les mesures idoines afin de traverser cette crise dans de bonnes conditions. Q : Quels sont les moyens de paiement préconisés aujourd’hui avec cette situation, en dehors du paiement au guichet ? AC : Je salue l’important travail effectué par la CIE pour digitaliser l’ensemble de son processus avec l’application MaCIE. Elle permet de faire beaucoup de choses : suivre l’évolution de sa consommation ; savoir si vous consommez trop ou pas ; payer en ligne ses factures ; signaler en ligne des problèmes, même ceux relatifs à l’éclairage public, etc. Dans cette période où nous souhaitons le moins d’interactions possibles, il est très important de mettre l’accent sur tout ce qui concerne les moyens digitaux. J’invite les populations à souscrire massivement à l’application MaCIE et à l’utiliser pour réduire les interactions humaines car cela facilite la vie. Aujourd’hui à la CIE, il y a plus de 70% des paiements qui se font avec les moyens digitaux, surtout le mobile money.  Toute chose qui démontre que les Ivoiriens commencent à adopter ces moyens de paiement et il faut les encourager à le faire davantage. Mais cela ne doit pas empêcher les populations de respecter les dispositions mises en œuvre au niveau de l’ensemble des agences. Il y va de l’intérêt national et de la santé de tous. Ce sont des gestes simples, il faut tout juste avoir un peu de patience. Q : Monsieur le ministre, après l’agence CIE Cocody-Danga, vous avez mis le cap sur une station-service. Peut-on savoir la raison ?AC : Il était important pour moi, après le secteur Energie, dont l’agence CIE Cocody-Danga est issue, de me rendre dans une entité du secteur des Hydrocarbures. Je suis donc venu dans cette station-service pour voir dans la pratique, l’application des instructions du gouvernement et l’effectivité des mesures sur le terrain. Je note aussi avec satisfaction qu’au niveau des stations-services, les dispositions sont prises en matière d’hygiène pour éviter que la maladie du coronavirus puisse se propager : lavage systématique des mains lorsque vous allez dans l’une des boutiques ; désinfection du terminal de paiement avant utilisation. En outre, tous les agents qui travaillent sur la station-service portent des gants. Cela fait partie des mesures que le ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables a prises automatiquement lorsque les décisions du gouvernement ont été adoptées. Nous avons écrit notamment à chacune des stations-services, à toutes les personnes qui possèdent une station-service, à l’effet de mettre l’accent sur un strict respect des règles d’hygiène. Je recommande aussi à l’ensemble de nos concitoyens de respecter ces mesures. Lorsqu’on leur demande, dans une station-service, de se désinfecter les mains, il faudrait qu’ils le fassent. Cela va au-delà de leur personne. Cela permet de protéger les autres. Lorsqu’il est demandé aux automobilistes, aux usagers, de se désinfecter les mains avant utilisation du terminal, qu’ils acceptent de le faire. Car d’autres personnes vont utiliser ce terminal et certains l’ont fait avant eux. Il est important que chacun soit sensibilisé. Tous les consommateurs doivent également jouer  leur rôle. Il y va de l’intérêt de la nation.  Q : Il revient de façon récurrente que l’usage du gel hydro-alcoolique n’est pas recommandé dans les stations-services. Qu’en dites-vous ? AC : Le gel hydro-alcoolique est destiné à l’usager qui reste dans son véhicule. C’est l’agent de la station-service qui lui donne le gel pour qu’il se désinfecte les mains. Toutes les mesures sont prises pour ne pas mettre en danger la vie des Ivoiriens. C’est justement pour ne pas mettre en danger leurs vies qu’il faut qu’ils acceptent de se désinfecter les mains lorsque cela est souhaité.Q : Qu’est-ce qui justifie l’aménagement des horaires des stations d’essence ? AC : Comme vous le savez, l’Etat a décrété l’état d’urgence et instauré un couvre-feu à partir de 21h. Nous avons donc demandé aux stations-services de prendre des dispositions pour ne pas fermer avant 19h. Le couvre-feu étant à 21h, le ministère a fait parvenir un courrier à chacune des stations pour leur donner cette consigne, afin de permettre à l’ensemble des usagers de pouvoir s’approvisionner sans crainte jusqu’à 19h et aux agents des stations-services de pouvoir regagner leurs domiciles. Je lance un appel dans ce sens aux propriétaires et gérants de stations-services afin qu’ils se conforment à cette décision. Si une station-service est fermée avant 19h, je demande aux usagers de ne pas hésiter à nous remonter l’information. Q : Qu’en est-il de l’approvisionnement des stations-services ? Avez-vous pris des dispositions pour éviter tout risque de pénurie ?  AC : Il y a un suivi régulier qui est fait en matière d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, c’est-à-dire en carburant et en gaz. Nous faisons le maximum pour garantir un approvisionnement efficace et continu de ces produits et nous y travaillons constamment. Ayoko Mensah Légende photo :    Abdourahmane Cissé, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelable :  « Il y a un suivi régulier qui est fait en matière d’approvisionnement »

Conséquences du coronavirus sur le e- commerce// Des menaces réelles sur l’activité postale en Afrique

samedi, 28 mars 2020 18:49 Written by

A ce jour, l’impact de la pandémie du Covid 19 est réel. Aucun secteur n’est épargné y compris le secteur du e- commerce. Sans oublier la Côte d’Ivoire dont le potentiel en e- commerce en Côte d’Ivoire est de 55 millions d’euros, soit plus de 36 milliards de Fcfa. Selon les données de la Banque mondiale et et Caybo consulting, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, précise nos sources, « La tendance est fortement à la baisse même si il n’existe pas de données disponibles. A la Poste de Côte d’Ivoire avec l’arrêt des vols aériens et les mesures internes, la chute est de l’ordre de 90 % ». Qui ne manque de préciser qu’au plan mondial, c’est très controversé en fonction des activités. La source www.ecommerce-nation.fr qui a analysé les chiffres, les impacts et les enjeux face à la pandémie, « entre le 16 et le 23 février 2020, 1,8 milliard de sessions d’utilisateurs et 50 millions de transactions sur 1400 sites dans le monde entier. Les comportements des consommateurs en ligne ont bien été modifiés sur cette période ». Sans surprise le secteur du voyage et du tourisme a été énormément touché. Selon Similarweb, « le trafic vers les agences de voyages en ligne est en baisse de 30% par rapport à la même période l’an dernier, aux Etats-Unis ». De son côté, Contentsquare a pu observer une baisse de 20,8% des achats dans le secteur du tourisme ainsi qu’un taux de conversion moyen en perte de vitesse de moins 8,5% dans le monde. « En France, les sites de voyage et week-ends voient leurs transactions baisser de 19,8% et observent également une baisse du temps passé sur le site. De plus, le trafic des compagnies aériennes aux Etats-Unis a chuté de 20% par rapport à l’année dernière », soulignent des experts. Concernant les pharmacies et parapharmacies, les transactions ont augmentées de 27%. En France, les internautes visitent beaucoup plus que d’habitude les sites de pharmacies avec un trafic qui a augmenté de 15,3%. Les recherches des internautes tournent autour des gels hydroalcooliques, des masques etc. Concernant les retailers sportifs, le trafic ainsi que les ventes chutent. En France, le temps passé sur ces sites a baissé de 10,7%. Pour le retail fashion, au niveau mondial, le trafic est resté stable mais le taux de conversion a progressé de 7,3%. Cependant, rapporte nos sources, « en France, la situation est inversée : le trafic a augmenté de 6,1% mais les ventes ont connu une baisse de 9,9%. Tous les magasins physiques étant fermés, à l’exception des commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations- services, tabac-presse, centres médicaux, la croissance du e-commerce risque de s’accélérer » Entre le confinement, la crainte de contagion et le télétravail, de nombreux acteurs du e-commerce devraient prendre des mesures pour se préparer à une hausse de trafic et de commandes. Que ce soit pour acheter des vêtements, des chaussures, un ordinateur, du maquillage, des livres et tout autre objet qu’on ne trouve plus dehors, les e-commerçants ont tout intérêt à mettre en avant leurs offres.
Comment faire face à ces tendances en tant que e- commerçant
Les mesures annoncées par le gouvernement ces derniers jours auront et ont déjà des conséquences sur l’économie et le travail en France. Si la fermeture des magasins physiques permet aux e-commerçants de proposer leur offre aux français confinés à domicile, c’est également une bonne manière de rappeler les bons comportements à adopter en entreprise mais également dans la vie quotidienne de tous les Français et appeler à la solidarité. Si le coronavirus a un impact sur les ventes e-commerce, il faut veiller à l’approvisionnement des stocks mais également au bon fonctionnement de la chaîne logistique qui doit être prête à encaisser des volumes en hausse constante. Il est également primordial de rassurer les consommateurs, notamment sur la non-contamination des chaînes de production et au niveau des produits vendus qu’ils soient alimentaires ou non. Le secrétaire d’Etat au numérique a assuré que la vente en ligne reste autorisée pendant le confinement. La livraison e-commerce reste donc également autorisée. Les points relais étant actuellement fermés pour des raisons évidentes, le secteur de la logistique donc effectuer quelques ajustements quant à la livraison. Bien entendu, tous les acteurs du e-commerce devront rester attentif aux consignes données par le gouvernement pour la protection du secteur de la logistique et notamment des livreurs. Le gouvernement a rappelé que le virus ne tenait que 3h maximum sur du carton ou plastique. Qui de la situation à La Poste en Côte d’Ivoire. En effet, à l’instar des autres postes membres de l’Union Postale Universelle, La Poste de Côte d’Ivoire doit, comme la contraigne les dispositions pertinentes de son cahier de charges en qualité d’Opérateur en charge du Service Postal Universel, de mettre à profit son vaste réseau d’agences disséminé sur l’ensemble du territoire national à l’effet entre autres, d’acheminer et de distribuer les colis et le matériel de prévention et de protection dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Coronavirus. Par ailleurs, les agences postales servent déjà comme point de sensibilisation contre cette épidémie. C’est pourquoi elle est parmi les structures opérantes des activités essentielles d’état. Les autorités administratives, politiques, économiques, policières et militaires pourront la solliciter dans le cadre de cette crise qui affecte le monde entier et donc notre pays.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( In Le Temps du 26 mars 2020)
Légende photo : La pandémie du Covid, paralyse le transport aérien. Ce impacte négativement le e- commerce.

 

Dr Diomandé Moussa ( Vice- président Fipme)//Impacts du Covid 19 sur les Pme « Il faut de la souplesse dans le paiement des factures et impôts (…) »

mardi, 24 mars 2020 20:54 Written by

Le Docteur  Diomandé  Moussa    est   le   Vice- président  de la Fédération  ivoirienne des petites et moyennes entreprises( Fipme).  Aussi,  en  sa qualité  de  porte-parole de la plateforme  unique  des  petites et moyennes entreprises  de Côte d’Ivoire, il fait  le point de la situation qui prévaut  dans l’univers des Pme, depuis la crise de Coronavirus, non sans faire des propositions pour sauver cette catégorie d’entreprises.
Pourquoi une plateforme unique des Pme ?
Elle est née  d’un constat :   Il  existe  beaucoup de fédération d’   associations de Pme. Ce qui fait que notre voix n’est pas très  souvent  audible.  Ce  qui fait très souvent que nous   n’arrivons   pas autour  de la table de discussions avec  des propositions  assez  cohérentes et assez consensuelles.  Réorganisez  les filières.  Aujourd’hui, nous sommes certes organisés en fédération mais il n’y a pas d’âme. Il serait donc intéressant qu’avec la plate-forme, l’organisation se structure autour des filières.   C’est à partir  des filières que nous pouvons voir,  ce qu’il faut faire pour celles-ci en termes d’innovation et de conquête de part de marché aussi bien en   Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur  du pays. Cela est très important pour nous. Autre aspect très important pour nous,  c’est que la plate-forme  est un organe de  décision où les présidents  des fédérations peuvent  se retrouver, échanger  et  prendre des décisions consensuelles  dans un cadre de concertation. Mais aussi et surtout être unis et solidaires  dans nos  décisions.
Comment les Pme vivent depuis u certain temps la psychose  née  de la pandémie du Covid 19 ?
Comme tout le monde.  Il y a effectivement une peur. On ne  sait pas ce qui va  se passer réellement.  Est-ce que  Nos Etats sont prêts à faire face à cette  pandémie, il n’y a aucun problème on se dit  que ça va passer.   C’est cela la réelle inquiétude ? On  se dit que ça va passer. Mais le plus important, c’est la riposte qu’on apporte  aux difficultés du moment. Nous pensons que  l’inquiétude est partagée et tout le monde se pose des questions. Qu’allons- nous faire demain ? En  ce qui concerne le cas particulier des Pme, c’est  qu’elles travaillent de façon assez particulière. Elles travaillent  dans  des domaines assez particuliers. Nous qui sommes dans l’import- export, avec la crise née du Coronavirus, la Chine  ayant fermée à  un moment donné   ses ports et ses frontières, cela  a des conséquences  sur  ces Pme en  question. Il y  a un manque à gagner. Etant donné  que le fournisseur ne vous fournira plus. Egalement vous avez  des entreprises qui sont sur le segment  de certaines  Matières premières qui ne sont pas basées en   Côte d’Ivoire, citons la peinture,  le Pet et autres, vous êtes obligés de vous adresser à l’étranger. Il est évident que vous ne pouvez pas honorer vos commandes en vers  les grosses multinationales qui étant en confinement, il est claire  que vous perdez votre marché. Cela se voit sur  les plateformes pétrolières et les mines ténues par les multinationales,  où les sous – traitants ne peuvent  fournir de services.  Nous avons aussi l’industrie pharmaceutique locale qui a besoin de certains produits   ne serait-ce que la Nivaquine… Bref, tous les secteurs sont globalement touchés.   Des  activités touristiques en passant par le secteur   de l’hôtellerie  aux spectacles,   les  Pme qui y exercent  souffrent  de cette situation parce qu’il y a un manque à gagner énorme.  Nous ne pouvons plus avoir certains produits qu’on venait vendre  sur le marché ivoirien.   Cela pose un problème parce que les bateaux ne peuvent pas venir.  Les ports d’attache sont en confinement. Les  Produits semis finis quand rentrent  dans la  fabrication des produits finis n’arrivant pas, tout cela va poser problème.
Pour l’instant  l’Etat de Côte d’Ivoire  a annoncé  des mesures sanitaires, pas de mesures économiques. Que  devrait faire l’Etat pour  les Pme/Pmi ?
 
 Tout à fait  c’est pourquoi que nous avons réagi dans notre tweet  pour interpeller le gouvernement. En lui demandant de se pencher sur le cas  des Pme.   Il est vrai que dans le cadre de la solidarité, cela va  s’étendre à toute  la population, mais il faudrait que le gouvernement se penche sur le cas spécifique  des Pme  et des grandes unités industrielles. Ce qui n’  a pas été fait et ça été notre grande surprise  d’ailleurs.  Nous sommes montés au créneau pour faire  des propositions.  En demandant par exemple  au gouvernement d’aider les Pme. C’est vrai qu’ailleurs, il y a  des dispositions qui existent, mais notre pays  a  sa manière de fonctionner.  On fonctionne un peu  dans l’urgence.   Pour, un pays  ce n’est pas seulement l’économie. C’est un tout. C’est tout  ce qui concerne la politique, l’administration, les institutions, les réseaux et l’armée.  Un pays économiquement fort,  c’est une administration solide.  
 
 Qu’avez-vous demandé à l’Etat ?
 
 Nous avons demandé à l’Etat de nous recevoir.  L’Etat a réagi et le Premier ministre a donné instruction au ministre de l’Economie et  des finances, de recevoir certaines structures pour qu’elles fassent  des propositions dont nous pouvons ici citer : Dans l’immédiat, en ce qui concerne le secteur de l’import-export, l’hôtellerie, les activités de loisirs   se sont  des secteurs qui sont touchées directement. Nous demandons comme première mesures, la suspension   des cotisations. Etant donné qu’il n’y a pas  de chiffre  d’affaires, il n’y aura pas de possibilité de faire face aux cotisations de la Cnps.  Nous  n’aurons pas les  moyens  de faire face également aux impôts. Nous  demandons  également la flexibilité dans le paiement  des factures   d’eau,  d’électricité  et   le paiement des loyers.   Soulignons que les Pme n’ont pas beaucoup de provision.  (…) Elles  fonctionnent en revolving.  Nous demandons  au gouvernement  d’attirer l’attention de certaines  grosses entreprises et voire l’Etat  d’accélérer le paiement des  factures des Pme. Parce que,  généralement  ce sont des  contrats  de 90  et   120 jours. Il ne faut pas attendre  que  ces dettes arrivent à maturation avant  de les payer.  Cela  de notre point  de vue devrait  permettre aux Pme  qui n’ont pas de chiffre d’affaire de tenir la route, faire face à leurs charges.  Ce mois-ci sera difficile en termes    de chiffres d’affaires.   Que   ces créances soient payez  rapidement.  En ce qui concerne les banques,  nous préconisons qu’elles ne rejettent pas  nos offres de paiements. Les Pme fonctionnent très souvent avec les effets de paiements. Soit elles prennent un crédit  et à la fin de chaque mois, les traites passent si celles-ci passent et qu’elles sont rejetées, cela va  poser problème. Nous avons également  des Pme qui payent leurs salaires à partir  d’apports avec leurs banquiers.   En cas de rejets, ce mois-ci, elles ne pourront pas payer les salaires étant donné, il n’y pas eu de chiffre d’affaires. Nous avons également demandé la mise en place d’un comité de veille composé des représentants de la plateforme unique.  Mais aussi  et surtout  la  mise en place d’un fonds de solidarité.
Où trouver  de l’argent pour l’alimenter ?
Par les amendes que l’Etat inflige aux grosses entreprises  qui opèrent  dans les télécommunications  d’une part, les amendes forfaitaires   de la circulation  que certaines structures prennent sur les contribuables. On   n’a pas besoin d’aller  chercher de l’argent ailleurs ce  qui est possible  sur place.
N’est-ce pas le moment  de lancer de grands chantiers pour  de booster la production locale dans plusieurs domaines notamment la riziculture ?
 La réflexion doit  se faire à tout moment. Mais quand la situation s’impose à nous, nous devons aller plus loin  dans la réflexion.  Vous avez parlez du riz, nous sommes d’accord avec vous.  Des programmes  de développement de la riziculture.  Il est  temps de nous  poser la question de  savoir  ce qui n’  a pas marché. A cause de cette situation de Covid19, nous sommes obligés d’importer  du riz pour nourrir la population.  Pour nous, il faut mettre simplement les ivoiriens au travail, sortir de la politique par moment. Cela par le respect des institutions et des   textes
 
 Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 Légende photo : Docteur Diomandé Moussa( Vice- président  Fipme) : «  Le moment est venu de mettre en place  un fonds de solidarité) (In le Temps du 24 Mars 2020)

Cigarettes électroniques// Elles connaissent une popularité grandissante

lundi, 23 mars 2020 16:48 Written by

 Le 9 mars 2020,  l'Institut Américain des Consommateurs (American Consumer Institute)  a publié un rapport sur les cigarettes électroniques   et la santé publique. Ce rapport s'ajoute à la longue liste d'études qui indiquent que l'e-cigarette est moins nocive que la cigarette conventionnelle (combustible), malgré les controverses. Selon le site www.allafrica.com,  «  la  mission affichée de cette organisation non gouvernementale est de  promouvoir le bien-être économique en améliorant la compréhension et l'impact des politiques publiques et des régulations sur les consommateurs dans un contexte de libre marché ».Leur rapport, intitulé «La réglementation sur les cigarettes électroniques met-elle en danger la santé publique? Examen des preuves et faux-pas politiques » met en lumière les idées, souvent contestées, répandues sur les e-cigarettes, et souligne leur potentiel inexploité pour atténuer les dommages causés par le tabac combustible. La cigarette conventionnelle tue chaque année plus de 8 millions de personnes dans le monde selon l'Organisation mondiale de la Santé. Depuis quelques années, les e-cigarettes connaissent une popularité grandissante et leur impact sur la santé publique provoque des débats animés. Plusieurs controverses sont, en effet, à noter. L'une des plus récentes concerne un rétropédalage de la revue Journal of American Heart Association (Jaha) dans laquelle deux chercheurs avaient affirmé que l'e-cigarette était un facteur de risque accru de crise cardiaque. Suite à plusieurs protestations sur le bien-fondé de leurs recherches et une contre-expertise, la revue s'est rétractée. En 2015, le Département de santé publique en Angleterre (Public Health England) affirmait que le risque de maladies diminuait de 95% avec la cigarette électronique. Les toxines contenues dans les e-cigarettes seraient, généralement, 100 à 1000 fois moins présentes que dans les cigarettes combustibles. Ayoko Mensah Légende photo : La cigarette conventionnelle tue chaque année plus de 8 millions de personnes dans le monde

sys bannière