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Forum Afrique 2021 // Les investisseurs étrangers séduits par les performances des filières coton et anacarde ivoirienne

dimanche, 11 juillet 2021 12:59 Written by


   
Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly intervenant au Forum Afrique 2021 à ParisDevant un parterre d’investisseurs africains et occidentaux, le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly a présenté ce jeudi 01 juillet 2021, au Novotel Paris centre Tour Eiffel, France, lors du Forum Afrique 2021, les opportunités d’investissements dans les filières  coton et anacarde.
 
Cette conférence avait pour thème « La Côte d’Ivoire puissance agricole : opportunités d’investissements dans l’agriculture et l’agro-industrie, tout particulièrement dans les filières Coton et Anacarde ».


 
Durant plus d’une heure d’échanges fructueux, Dr Adama Coulibaly a entretenu les participants sur le développement de la transformation ; la formation ; l’aménagement de zones agro-industrielles modernes; et le développement de la deuxième, troisième et quatrième transformation du coton depuis la filature jusqu’à la production de vêtements.
 
Au niveau des binômes coton et anacarde, la Côte d’Ivoire occupe respectivement la place de deuxième et premier producteur au niveau de la CEDEAO.
 
Quatrième produit agricole d’exportation, la filière coton représente 237708 tonnes de fibre de coton, et 287 665 tonnes de graine de coton  pour l’année 2021-2022. 95% de la fibre est exportée principalement vers l’Asie et l’Europe, tandis que 70% de la graine de coton exportée vers les pays voisins de Côte d’Ivoire, a précisé le Dg CCA.
 
C’est aussi souligne-t-il, un code des investissements favorable l’initiative privé sur toute la chaine de valeur et particulièrement à l’installation d’unités industrielles. Donc une position stratégique de la Côte d’Ivoire par rapport aux marchés du textile et de l’habillement (Amérique et Europe) en termes d’économie de temps et de moyens logistiques.


 
Quant à l’Anacarde, selon Dr Adama Coulibaly, avec une production de 900 000 tonnes en 2021, les opportunités sont énormes tant à l’exportation, qu’a la transformation.
 
« Près de 90% de la production est  exportée sous forme de noix brutes. 85% des exportations vers le Vietnam et 14% vers l’Inde. L’aménagement de 4 zones industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde; et le Centre  d’Innovation  et  de  Technologies  de  l’Anacarde (CITA), un centre usine qui a pour vocation  la formation aux métiers de la transformation de l’anacarde installé au centre du pays», a expliqué le patron du conseil de régulation.
 
La délégation ivoirienne était représentée au plus haut sommet de l’Etat par le Premier Ministre Patrick Achi qui est intervenu par visioconférence pour conclure les travaux.
 
Les investisseurs étrangers ont été séduits par les performances  des filières coton et anacarde ivoirienne qui augure des lendemains meilleurs pour la Côte d’Ivoire.
 
Cette rencontre BtoB avait pour objectif de présenter les opportunités d’investissement et de partenariat existant dans le secteur agricole et agro-industriel, et tout particulièrement dans les filières coton et anacarde.
 
Le Forum Afrique du CIAN est un rendez-vous annuel des dirigeants, cadres d’entreprises présents ou souhaitant investir en Afrique. Cette année, le thème central est « Entreprises en Afrique : un nouveau pacte pour la relance ».
 C.Twww.ivoirinter24.netlégende photo :  Le Docteur Adama Coulibaly, Dg  du Conseil du Coton  et  de l’Anacarde, a fait un bon exposé devant les investisseurs

Vente directe// Face à certaines idées fausses// Qnet explique son modèle économique

mardi, 29 juin 2021 14:18 Written by

L’entreprise   internationale de vente directe énumère Qnet   a  décidé   de dire  des vérités importantes pour contrer certaines idées fausses diffusées à son encontre. Dans un communiqué dont nous avons eu copie,  Qnet présente son modèle économique tout en explicitant les opportunités dans le secteur de la vente directe, précisément comment ses représentants indépendants (Ir) peuvent rejoindre l’industrie ‘’dans le confort de leur foyer’’, en utilisant leurs smartphone ou appareil numérique. La vente directe est une méthode de commercialisation et de vente au détail de biens et de services directement aux consommateurs, sans opérer à partir de magasins et de supermarchés. Ce type de ventes est largement motivé par le bouche-à-oreille. Ainsi, l’entreprise « propose une large gamme de produits dans les domaines de la santé, du bien-être, du mode de vie et de l’éducation via une plateforme de commerce électronique ». L’industrie de la vente directe a prospéré sur un tel marketing basé sur les relations pendant plus de 150 ans. Le dernier rapport de la Fédération mondiale des associations de vente directe (WFDSA) indique qu’en 2019, quelque 119,9 millions de personnes dans le monde étaient  impliquées dans cette industrie, à temps partiel ou à temps plein, générant 180,5 milliards USD par an. La multinationale souligne que la seule façon de gagner de l’argent avec elle, est de vendre des produits en tant que IR (distributeur). La société utilise un plan de rémunération qui calcule les commissions dues en fonction du volume de ventes généré par les références de l’Ir sur son portail de commerce électronique. « La vente directe est une entreprise comme une autre. Ce n’est pas un programme pour devenir riche rapidement. (…)  Non, Qnet n’est pas un investissement. Ce n’est pas un stratagème de Ponzi et ce n’est pas un moyen rapide d’être riche. Il s’agit essentiellement de marketing de réseau »  rectifie la note. . En affaires depuis 1998, l’entreprise vend des produits dans plus de 100 pays et est présente dans 25 pays par le biais de bureaux et d’agences et compte plus de 1 000 employés. Entre autres, elle est engagée dans la responsabilité sociale et a mis en œuvre de nombreux projets RSE à travers l’Afrique de l’Ouest. Elle a également remporté des prix régionaux et internationaux pour son modèle commercial, ses produits et ses projets de responsabilité sociale. 

 Ayoko Mensah Légende photo : Malou T Caluza, Pdg QNET

Entretien routier//Fonds d’entretien routier(Fer)// Le Conseil d’Administration satisfait de la gestion du Dg , Lanciné DIABY

jeudi, 29 avril 2021 16:28 Written by

Le mercredi 28 avril 2021, une session ordinaire du Conseil d’Administration s’est tenue de 10H30 à 13H dans la salle du Conseil du Fonds d’Entretien Routier ,(Fer )en présence du Président du Conseil d’Administration M. Joachim Djedje, du Directeur Général M. Lanciné DIABY et de l’ensemble des Administrateurs. Selon une note du service communication, il y avait entre autres deux points à l’ordre du jour. « Rendant compte de la gestion du FER aux Administrateurs, le Directeur Général a présenté l’exécution budgétaire au terme du 1er trimestre 2021.A l’issue de l’exposé de M. Lanciné DIABY, le Conseil d’Administration s’est dit satisfait de la gestion de l'entreprise par M. Lanciné Diaby et a adopté le rapport d’exécution du budget au 31 mars 2021 » rapporte la source. Rappelons que sous sa houlette le Fer a obtenu la certification ISO 9001, 2015. Avec la confirmation de sa certification ISO 9001, 2015 et renforcé sa crédibilité et son image d'entreprise publique de référence et contribue au rayonnement de la Côte d'Ivoire sous l'échiquier africain et international. Le Fer a aussi obtenu le doublement de la capacité de financement du programme d'entretien routier qui est passé de 74 milliards de Fcfa en 2017 à 151 milliards de Fcfa en 2019. Le Fer a été classé 2ème au prix d'Excellence de la performance économique et financières des entreprises publiques non commerciales en 2019. On peut enfin citer l'obtention de la note A1 attribuée par l'Agence de notation financière panafricaine, Bloomfield Investment. Ce grand Homme est un manager hors pair.Le Fonds d’Entretien Routier (Fer) a pour missions d’assurer le financement des prestations relatives aux études et travaux d’entretien courant et périodique du réseau routier, à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre des études et travaux d’entretien routier.
Ayoko Mensah
Légende photo : M. Lanciné DIABY, Dg du Fer. Ce grand Homme est un manager hors pair

 

 

 

GESTION DU TERMINAL VRAQUIER D'ABIDJAN// LES ENGAGEMENTS FORTS DE SEA- INVEST COTE D'IVOIRE

dimanche, 04 avril 2021 10:39 Written by


Les membres de la Direction générale de Sea-invest Côte d’Ivoire, concessionnaire du Terminal Vraquier d’Abidjan (Tva) étaient face à la presse  le mardi 30  mars  2021 à  Abidjan. Il s’agissait pour M.  Anthony Arcidiaco, le Dg   qui   s’exprimait lors  d’un petit déjeuner  de presse, de parler  des actions  d’envergures et de gros  investissements de l’entreprise  qui  s’inscrivent  dans le cadre   de la  poursuite de  l’expansion et de la diversification de ses activités sur le territoire ivoirien. SEA-invest prévoit - au cours de l’année 2021 d’une part - l’ouverture d’une nouvelle base logistique de dernière génération dans la zone de Yopougon/Anyama. D’autre part, l’entreprise renforce ses engagements en matière de Responsabilité sociétale et environnementale, conformément aux normes en vigueur.   Dans le cadre de l’expansion et la diversification de ses activités sur le territoire ivoirien, le Groupe ouvrira courant 2021 une base de dernière génération dans la zone de Yopougon/Anyama. Etendu sur 16.5 hectares, le site sera constitué de 3 ensembles qui comprendront 80 000 m2 d’entrepôts. La première phase en cours de réalisation consistera en un atelier de 3000M2, avec un terreplein de 10 000M2 qui accueillera la flotte de 60 camions de Sea-truck - filiale du groupe - un hangar de 8 300M2, qui permettra de stocker de pièces détachées, et enfin une dernière zone constituée de deux hangars de 2700M2 chacun, dédiée elle aussi à des activités de stockage. « Le déploiement de cette nouvelle base est d’autant plus structurant pour le district d’Abidjan qu’il contribuera au développement de certaines aires. En effet, l’installation de ces activités logistiques majeures à Yopougon/Anyama s’inscrit dans la volonté des autorités de décongestionner la ville, tout en développant la zone à travers notamment le traçage de nouvelles voies de circulation, l’électrification de toute l’aire, et son rattachement au réseau d’eau », précise un communiqué de presse diffusé par l’entreprise.  L’entreprise a aussi annoncé l’ouverture au sein du port de San Pedro d’une base logistique dédiée au stockage et à l’ensachage des engrais en vrac à destination des plantations cotonnières, cacaotières et de la culture vivrière en Côte d’Ivoire et dans les pays de l’hinterland (Mali, Guinée, Libéria). Ce projet, dont le lancement officiel est prévu au cours du 2e trimestre de cette année, a nécessité des financements à hauteur de 4.5 Milliards de francs CFA. Faisant d’une pierre deux coups, la direction de SEA-invest a aussi évoqué son action en matière de Responsabilité sociale et environnementale : « La protection de l’environnement est une priorité pour nous. Dès notre implantation, nous avons travaillé à pouvoir répondre aux problématiques telles que les émanations de poussières, et avons pourvu le Terminal de deux trémies dépoussiérantes, équipements permettant de filtrer et capter la poussière. En 2018, nous avons fait l’acquisition d’une nouvelle trémie, d’une capacité de 55 000 m3/h. Enfin, l’année 2021 sera marquée par l’arrivée d’une nouvelle trémie d’une capacité d’aspiration totale de 102.000m3/h, soit près du double. D’autre part, nous continuons chaque jour de renforcer la sensibilisation des grutiers vis-à-vis des manœuvres à adopter afin de réduire les émissions de poussière. Tous nos opérateurs disposent d'un certificat d'aptitude à la conduite."Anthony Arcidiaco, Directeur général de SEA-invest, a conclu : « Le système de convoyage aérien, installé sur la demande des autorités, permettra la suppression d'un trafic de 100 000 camions dans le Port et ses environs en 2021 ». Ayoko Mensah Légende photo M.  Anthony Arcidiaco, le Dg de Sea- Invest et  ses collaborateurs

Terminal vraquier d’Abidjan// Diversification des activités// Sea –Invest Côte d’Ivoire poursuit son expansion

jeudi, 25 mars 2021 08:11 Written by

SEA-invest Côte d’Ivoire, concessionnaire du Terminal Vraquier d’Abidjan (TVA), poursuit l’expansion et la diversification de ses activités sur le territoire ivoirien en prévoyant - au cours de l’année 2021 - l’ouverture d’une nouvelle base logistique de dernière génération dans la zone de Yopougon/Anyama. Implanté au cœur de la façade maritime ivoirienne, SEA-invest y joue rôle majeur dans le secteur des importations et exportations de matières premières en vrac pour les secteurs des mines et de la construction. Dans le cadre de l’expansion et la diversification de ses activités sur le territoire ivoirien, le Groupe ouvrira courant 2021 - à travers sa filiale SEA INVEST LOGISTIQUE - une base de dernière génération dans la zone de Yopougon/Anyama. Etendu sur 16.5 hectares, le site sera constitué de 3 ensembles qui comprendront 80 000 m2 d’entrepôts. La première phase en cours de réalisation consistera en un atelier de 3000M2, avec un terreplein de 10 000M2 qui accueillera la flotte de 50 camions de SEA-truck - filiale du groupe - un hangar de 8 300M2, qui permettra de stocker de pièces détachées, et enfin une dernière zone constituée de deux hangars de 2700M2 chacun, dédiée elle aussi à des activités de stockage.Le déploiement de cette nouvelle base est d’autant plus structurant pour le district d’Abidjan qu’il contribuera au développement de certaines aires. En effet, l’installation de ces activités logistiques majeures à Yopougon/Anyama s’inscrit dans la volonté des Autorités de décongestionner la ville, tout en développant la zone à travers notamment le traçage de nouvelles voies de circulation, l’électrification de toute l’aire, et son rattachement au réseau d’eau. Philippe Van de Vyvere, Président du Groupe SEA-invest, déclare :« C’est avec une grande joie et une fierté certaine que SEA-invest poursuit le développement de ses activités en Côte d’Ivoire, à travers l’ouverture prochaine d’une base logistique qui contribuera au développement des écosystèmes industriels de la commune Yopougon. Nous nous réjouissons ainsi de poursuivre notre engagement en tant qu’entreprise citoyenne, au service du développement de la Côte d’Ivoire. »SEA-invest est l’un des principaux opérateurs de terminaux au monde pour le vrac sec, les fruits et le vrac liquide. Fort d’une expertise de renommée mondiale dans les domaines de la manutention, de l’entreposage et d’autres activités portuaires, SEA-invest opère dans 25 terminaux portuaires dans 9 pays sur 2 continents. SEA-invest est concessionnaire du terminal vraquier d’Abidjan et a déjà investi plus de 135 milliards FCFA dans ses activités en Côte d’Ivoire depuis 2008.
Moussa Charles Kader
Legende : Sea Invest voit grand pour la Côte d’Ivoire

Gontougo// Infrastructures routières et accès à l’eau potable// Le Conseil du coton et anacarde soulage les populations

jeudi, 25 février 2021 17:15 Written by

Le Conseil Coton-Anacarde (Cca), a procédé le mercredi 24 février 2021, à la remise officielle de pompes hydrauliques à énergie solaire à huit villages ainsi qu’à l’inauguration du pont Landaye – Taoudi dans la région de Gontougo. La remise symbolique de ces infrastructures de développement s’est faite dans les villages Bidio Lolohui et Siasso. Pour le Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Cca, c’est une grande joie de voir tous ces ouvrages réalisés à l’égard des populations. «Nous sommes ici pour constater les installations des pompes faites pour faciliter la vie de nos parents et nous en sommes très heureux » a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il était "important" d’être sur les lieux pour faire le constat de ces réalisations. A l’en croire, le Cca a décidé de se mettre aux côtés du gouvernement pour apporter "un peu de confort" aux populations en leur favorisant l’accès à l’eau potable, l’ouverture des pistes, des ponts et bien d’autres réalisations. « La région de Gontougo, dira-t-il est une grande région de production de la noix de cajou et c’est un plaisir pour le Conseil coton-anacarde de retourner à cette région ce qu’elle donne à la Côte d’Ivoire et ce qu’elle donne à la filière coton et anacarde (...) afin qu’elle travaille dans de bonnes conditions, et produise de la qualité ». Pour finir, il a invité les producteurs de la région à, non seulement respecter le prix de vente qui est de 305 Fcfa , mais aussi, à éviter la fuite de produits vers les pays frontaliers. « Aidez le gouvernement, aidez-nous pour que les produits ne passent pas par le Ghana. C’est notre argent qui part chez le voisin. Nous avons pu faire toutes ces réalisations à cause de l’impôt que l’État prélève lorsque ces produits passent aux ports. C’est cet argent qui retourne vers nous pour pouvoir réaliser toutes ces choses », a-t-il expliqué. Par ailleurs, le pont reliant Landaye – Taoudi inauguré au cours de cette tournée dans le Gontougo a été baptisé au nom du directeur général du Conseil "Pont Dr Adama Coulibaly"
Source :www.abidjan.net
Légende photo : Le Dg du Conseil du coton et anacarde, le Docteur Adama Coulibaly et les autorités politiques et administratives du Gontougo lors des remises

 

Ci-Enquête// Attributions de permis d’exploitation semi- industrielle d’or // Les trafics d’influence d’un ministre de la République

samedi, 09 janvier 2021 09:59 Written by

Une affaire  d’attribution de permis  d’exploitation semi-industrielle de l’or   dans la Sous-préfecture  de Daoukro, secoue  depuis quelque temps   secoue l’administration minière ivoirienne.  Une  équipe  de journaliste membre  de  l’Organisation nationale des journalistes  d’investigation de  Côte  d’Ivoire ( Onji-Ci) a enquêté.  

Sur dénonciation de la jeunesse villageoise de Kouassi-Djétékro et d’Anoumabo, l’attribution de permis d’exploitation dans le secteur minier, sur la parcelle N°0659 du 17 juin 2019, estimée à 99,30 ha dans les villages de Kouassi-Djétékro et d’Anoumabo dans la sous-préfecture de Daoukro, par le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, fait  des vagues.    Des  journalistes   membres de l’Organisation nationale des journalistes d’investigation (Onji-ci)  dont celui  de  Le Temps ont    investigué.  La jeunesse villageoise de Kouassi- Djetekro et   d’Anoumabo  a du mal à expliquer l’octroi de la demande d’exploitation d’autorisation pour or aux sociétés, ZS Mining, K2M Mining et Mines Ivoire SA. Elle s’interroge sur le rejet des demandes de Good Gold-CI et Africa Mines avec qui elle a signé un protocole d’accord. Les entreprises spécialisées en orpaillage, Good Gold-CI et Africa Mine en qui la jeunesse des villages de Kouassi-Djétékro et d’Anoumabo se reconnait, en ont fait les frais. Ces deux sociétés minières ont, en effet, entrepris des démarches auprès de la direction générale des Mines et  de la géologie à, en introduisant quatre demandes semi-industrielles sur  une  superficie de 99,30 ha dans les villages de Kouassi-Djétékro et d’Anoumabo. Cette étape validée, les entreprises ont été orientées vers la direction régionale de Dimbokro, qui, à son tour va transmettre au corps sous-préfectoral et préfectoral de Daoukro et ensuite aux deux communautés villageoises. Après, la parcelle N°0659 du 17 juin 2019, estimée à 99,30 ha a été soumise à l’étude d’impact environnementale et sociale (Eise), aux enquêtes de commodo et d’incommodo, à l’enquête publique, toutes publiées par les médias d’État (la RTI1 et la Radio nationale). Mieux, selon des informations des techniciens en notre possession, confirmées par des documents (voir fac-similé), l’Office ivoirien  des parcs et   réserves (Oipr), les Eaux et Forêts, la direction régionale de l’Agriculture et celle des Mines de Dimbokro ont donné un ‘’avis  favorable’’. Les deux entreprises ont signé le protocole d’accord entre elles et les communautés villageoises concernées devant l’autorité préfectorale de Daoukro.   Plus  de  80 millions de Fcfa  dans le vent « Tous les documents ont été transmis au cabinet du ministre par le préfet de Daoukro en vue de l’octroi des autorisations », révèle notre source proche des sociétés, précisant par ailleurs que « l’ensemble des étapes de l’instruction de ces documents a coûté aux sociétés plus de 80 millions Fcfa. Tous ces documents justificatifs de ces dépenses sont disponibles pour affirmer nos affirmations.». Rencontrée à son bureau, à Daoukro le 23  septembre  2020,  dans le cadre de cette enquête, Mme la préfète, Sonan Aka  Julie épouse Kablan, bien qu’ayant pris fonction le 30 décembre 2019, alors que le ministre avait clos le dossier en septembre, en parle avec beaucoup plus de précisions. Le dossier, selon elle, fait partie  des éléments qu’elle a trouvés sur son bureau: « Lors  d’une mission ici, pour installer un champ école, nous avons échangé avec le ministre, Jean Claude Kouassi. Il nous a dit  qu’il avait demandé à ses collaborateurs de suspendre l’instruction de ce dossier en question. Mais, ils ont continué l’instruction et que ce dossier avait été traité dans son dos.». Cette information est confirmée dans un courrier du 13 septembre  2019, signé de Coulibaly Ibrahim Péplna, directeur général des Mines et de la Géologie à Good Gold-CI et Africa Mine. En s’affichant comme un modèle du secteur de l’exploitation minière semi-industrielle, Good Gold-CI et Africa Mines étaient loin de lire des courriers contradictoires du ministère des Mines et de la Géologie. M. Brahima Coulibaly, le directeur de l’industrialisation  minière et du cadastre minier, adressait un courrier aux sociétés Good Gold-CI et Africa Mines, les invitant à verser à la caisse du régisseur des recettes auprès de la direction générale des Mines et de la Géologie, la somme de 500 000 Fcfa (cinq  cent mille francs Cfa), soit 762,65 Euros le 17 juin 2019 : « Le cadastre minier accuse réception de la demande d’autorisation d’exploitation semi-industrielle pour or dans le département de Daoukro introduite par la société Good Gold (…) En retour, la société Good Gold CI est invitée à verser à la caisse du régisseur des recettes et d’avance auprès de la Direction générale des Mines et de la Géologie, la somme de la somme de 500 000 FCFA (cinq  cent mille francs Cfa), soit 762,65 Euros (voir fac-similé) pour le droit fixe afférant à cette demande. Good Gold CI doit faire parvenir à la Direction de l’information minière et du cadastre minier, un exemplaire du présent bulletin complété par le régisseur des recettes et d’avances, dans un délai de deux (2) jours. Passé ce délai, cette demande ne sera pas renouvelable.» Cette somme a été enregistrée sous la quittance N°00038212 du 02-07-2019.  Le 18 juin 2019, Good Gold reçoit un avis favorable à sa demande : « Madame la gérante, par courrier enregistré à la Direction générale des Mines et de la Géologie, sous le N°0659 du 17/06/2019 au guichet de réception du cadastre minier, la société Good Gold CI a sollicité auprès de l’administration des Mines une autorisation d’exploitation semi-industrielle pour or dans le département de Daoukro portant sur 99.30 ha (…)L’instruction cadastrale des pièces constitutives du dossier et la disponibilité du périmètre sollicité à la date du 18/06/2019, conformément à la réglementation en vigueur, n’ayant relevé aucune objection, nous portons à votre que votre demande est recevable et sera transmise au service compétent pour la suite. Veuillez agréer, Madame la Gérante, l’expression de ma considération distinguée. »  Au moment où  les responsables de Good Gold CI s’y attendaient le moins, ils vont recevoir une véritable décharge électrique dans deux de courrier de rejet : le courrier du 13 septembre du directeur général des Mines et de la Géologie, leur notifiant qu’aucune suite ne serait réservée à leur demande au motif que le ministre a choisi d’installer sur la parcelle un chantier-école et celui 25 septembre 2019, confirmant ainsi que c’est  le ministre Jean Claude Kouassi qui a le dernier mot. En réponse, le responsable de Good Gold revient à la charge en rappelant les faits : « Monsieur la Directeur général, suite à la rencontre à laquelle vous m’avez convié le 08 janvier (Ndlr.2020) à votre bureau, j’ai l’honneur de vous faire, comme convenu, un retour relatif à d’éventuelle parcelles identifiées en dehors des zones qui seraient déjà occupées dans le département de Daoukro. Après consultation de la carte que vous m’avez remise, il ressort que les trois parcelles qui constituent notre intérêt, sont couvertes par zone dite occupée sur la carte. Pour rappel, nous avons sollicité ces parcelles en juin 2007. Ces demandes ont été enregistrées au cadastre minier et nous avons été notifiés qu’elles étaient recevables. Par la suite, toute la procédure d’instruction de ces demandes a été faite conformément à la réglementation : le Dr des Mines a effectué une visite de terrain, un protocole d’accord a été conclu avec les villageois en présence du préfet ; l’enquête de commodo et incommodo a été menée par Monsieur le Préfet de région a conclu à l’adhésion des populations au projet ; l’Oipr et les Eaux et Forêts ont donné leurs avis favorables ; le Directeur régional de l’Agriculture a produit tous les documents attendus ; l’étude d’impact environnemental a été fait  et validée par l’Agence nationale de l’Environnement. Tous les documents afférents ont été transmis au cabinet du ministre des Mines et de la Géologie par Monsieur le préfet de Daoukro en vue de l’octroi des autorisations. L’ensemble des étapes de l’instruction de ces demandes nous a couté plus de quatre-vingt millions de francs Cfa. Au regard de ce qui précède, mes partenaires et mandants réfutent toute idée de choix de parcelle autre que celles pour lesquelles nous avons déjà fait des investissements. Par ailleurs, tout en réitérant notre ambition d’être acteur modèle du secteur de l’exploitation semi-industrielle, nous prions l’administration des Mines de nous accompagner en reconsidérant nos demandes déjà instruites et nos efforts financiers mis en œuvre. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de a considération distingué. » Après sa prise de fonction, Mme la préfète, Sonan Aka Julie épouse Kablan a eu une rencontre publique avec la chefferie des deux villages, ainsi que la jeunesse. Elle réaffirme que les deux chefs et les populations ont donné leur accord pour l’exploitation de l’or par le nouvel opérateur sur lequel le ministre a porté son choix. Cependant, au cours des discussions avec ceux-ci, elle reconnaît que les populations, particulièrement les jeunes ont évoqué le problème  de l’ancien opérateur avec qui, ils avaient signé un accord. Elle leur a répondu qu’elle a ‘’juste fait l’enquête’’ et ‘’qu’ils étaient tous d’accord’’. La jeunesse lui a même révélé que le nouvel opérateur avait signé des accords ‘’en cachette’’ avec les chefs. « Nous avons juste réalisé l’enquête de commodo et incommodo et transmis les dossiers au ministère des Mines et de la Géologie, qui a accordé l’autorisation d’exploitation minière. Tout récemment, nous avons appris qu’ils sont allés sur le site pour empêcher l’opérateur de travailler.  Comme l’opérateur ne m’a pas saisi de ce problème, je ne suis pas intervenue pour savoir de quoi il s’agit », a-t-elle précisé. Après la mise en place du chantier-école, les espaces restants qui font l’objet de demande régulière au ministère des Mines et de la Géologie ont, selon la préfète obtenu l’avis favorable, ils ont eu leur autorisation pour travailler. Selon notre interlocutrice, il y avait eu douze dossiers et tous ont été accordés. Mais, ‘’le dossier de celui qui a outrepassé les instructions du ministre a été rejeté’’. Par ailleurs, explique-t-elle, la durée de l’autorisation est de quatre ans, renouvelables une seule fois.   

La réaction  de l’opérateur  ‘ soutenu’ par  Jean Claude Kouassi

Rencontré dans  un café  de la place,   le responsable des sociétés ZS Mining, K2M Mining et Mines Ivoire SA, M. Ouédraogo Ablassé, soupçonné d’avoir eu le coup de pouce du ministre, a, lui aussi, dit  qu’il apprit qu’il y a eu des ‘’dysfonctionnements’’ au ministère des Mines.  « Nous aussi,  nous   a appris tout comme vous qu’il y a eu des dysfonctionnements. Mais moi, en tant qu’opérateur, je ne rentre pas dans ça. Je ne peux pas répondre à ça », coupe-t-il court. L’opérateur économique qui a eu le fameux sésame se réjouit de l’obtention de l’autorisation d’exploitation de l’or. Pour les réponses à nos préoccupations, il nous a renvoyé  par moment  au ministère des Mines et de la Géologie.   Ce que  dit  la Direction générale des mines et  de la géologie Accusé dans  cette affaire,  le ministère des Mines  et de la Géologie à travers son directeur général des Mines et de la Géologie, Coulibaly Ibrahim Pépina, nous  a reçus en présence du directeur  de l’industrialisation minière et du cadastre minier, Brahima Coulibaly. Il a reconnu être revenu sur certaines décisions, au cours d’une réunion qu’il a organisée à son bureau  sur injonction du ministre dans ce dossier. « Il y avait un certain nombre de dossiers qui, malgré cette instruction-là, avaient été réceptionnés par nos services du cadastre », indique Coulibaly Ibrahim Pépina, rappelant que :   « Mais entre-temps, des dossiers ont été réceptionnés, ils ont même eu des recevabilités. Et ça, ce sont des dysfonctionnements en interne parce que, c’est moi-même qui ai signé certains de ces courriers, je n’ai pas été vigilant. Il y avait l’instruction du ministre mais comme il y a des centaines de dossiers de recevabilité qui arrivent, on ne fait pas attention. Et voilà d’où est parti ce problème ».(A lire   Lundi dans Le Temps une réaction complète de la Direction générale  des Mines et de la géologie). De sources proches du cabinet ministre dans ce milieu où il est difficile de parler à visage découvert, notre source qui a requis l’anonymat raconte : « Écoutez, la direction générale des Mines rend compte régulièrement de chaque dossier au ministre. L’autorisation d’exploitation semi-industrielle accordée aux sociétés Good Gold et Africa Mines a suivi un parcours que le ministre sait et qu’il ne peut pas nier. À moins que ce soit une fuite en avant ou un choix personnel pour des raisons qui lui sont propres et qui, ma foi ne tiennent même pas la route». La force et la puissance publique et la dernière signature restent à l’administration et aux instructions du ministre, qui sait que des opérateurs économiques ont dépensé plus d’une centaine de millions Fcfa pour l’obtention d’un permis d’extraction d’or sur une superficie qui sera rétrocédée à un autre opérateur. « Je pense que la plupart ont compris mon discours. Mais je sais qu’il y a peut-être un ou deux qui persistent encore, peut-être qu’il y a des problèmes personnels entre eux sur le terrain. C’est ce qui explique cela. Sinon on a vraiment pris toutes les précautions pour les rencontrer. Ce dossier, on l’a vraiment traité en toute humanité  », Renchérit le Directeur général des mines et  de la géologie. Lors  de notre séance de travail, M. Brahima Coulibaly ( à  ne pas confondre avec le Dg  des mines et de la géologie),  directeur de l’Industrialisation minière et du Cadastre minier, nous a même   instruit  sur le cadastre minier qui est, désormais en ligne, et qui donne la situation des demandes et des autorisations à travers le lien : www.flexicadastre.ci.Cette plateforme nous a permis de constater qu’effectivement, ZS Mining, K2M Mining et Mines Ivoire SA affichent sur la superficie de plus de 90ha refusée par le ministre des Mines et de la Géologie a Good Gold-CI et Africa Mine. Au ministère des Mines et de la Géologie, la dernière signature pour l’obtention de la demande d’exploitation d’autorisation pour or, véritable chemin de croix pour les opérateurs économiques du domaine minier, revient au ministre, même si l’opérateur économique remplit toutes les conditions.  Malgré tout,  depuis 2018, le ministère  des mines et de la géologie a  décidé de mettre  de l’ordre dans le secteur  de la petite mine où l’orpaillage clandestin fait rage.( Voir encadré)   Bamba Mafoungbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.( In le Temps du  8 janvier  2021)

 Légende photo : Fac-scimilé d’un  courrier  de la Direction générale   des mines et de la Géologie  à l’opérateur minier 

 NB/ Le titre  est de la rédaction

Encadré  : Quand l’État décide  de recadrer les choses
Une récente évaluation de l'orpaillage illégal a permis de dénombrer, sur l'ensemble du territoire national, au moins 241 sites clandestins, pour une population évaluée à 23 400 individus.  En outre,  Il fait perdre  plus  de  498 milliards Fcfa par an   à l’Etat, selon les chiffres  officiels.   Que  ce  soit au niveau  du Ministère des Mines et  de la géologie, de l’environnement qu’ au niveau des membres   des membres  du  Groupement  des exploitants  et  des acheteurs d’or et de Diamant de Côte d’Ivoire, tous  sont unanimes pour  dire  qu’il faut mettre de l’ordre dans un secteur aussi vital.  A la  faveur d’un atelier à  Abidjan, initié   l’Agence nationale  de l’environnement l’Ande et le Secrétariat exécutif permanent de Redd+, l’administration publique et les acteurs privés ont réaffirmé cet engagement.  Il faut  donc réussir à transformer éventuellement l’exploitant minier artisanal et semi-industriel en acteur essentiel pour le maintien de l’environnement dans lequel il exerce. Il est également  saluer la mise en place  des chantiers- écoles  qui sont  en train  de voir le jour dans  certaines  régions aurifères du pays où l’orpaillage est en train de prendre  des proportions inquiétantes. Citons : La Bagoué, la  Marahoué et  l’Iffou. Les chantiers  -écoles  ont  pour but de former les opérateurs artisanaux à cette activité d’exploitation artisanale.Dans l’optique de la sauvegarde de l’environnement, il a été également mis en place une brigade de répression des infractions contre le Code minier  en vigueur  depuis décembre  2018.  Cette brigade, faut-il  le rappeler,  a pour mission de réunir et traiter des renseignements sur l'orpaillage illégal  en rassembler les preuves et rechercher leurs auteurs en vue de les traduire devant les juridictions compétentes ; de fournir des renseignements actualisés et précis pour l'élaboration de politiques et de stratégies de lutte contre l'orpaillage illégal, le trafic de minerais et de pierres précieuses, ainsi que l'exploitation illicite de substances de carrières. Bien structuré,  l'orpaillage pourrait faire gagner  de l'argent aussi bien à l'Etat qu'aux opérateurs miniers. Sans oublier les collectivités territoriales.

B. Mafoumgbé  ( In Le Temps  du  8 janvier 2021)

Reconnaissance du Mérite// 50ans après sa création// 93 agents de l’Oic décorés et célébrés

mardi, 29 décembre 2020 18:06 Written by

 93 agents de l’Office ivoirien des chargeurs ( Oic) ont reçu ce mardi  29 décembre 2020,  leur médaille et diplôme en guise de reconnaissance du mérite et de fidélité au service de l’entreprise. L’initiative est de la direction générale qui a décidé de marquer un arrêt un tant soit peu pour dire merci aux agents qui de par leur bons et loyaux services ont permis de donner vie à l’entreprise et d’être aujourd’hui comptée au nombre des structures de la grande chaîne des transports  les plus cotées en Côte d’Ivoire et en Afrique.  « 51 ans après sa création, c’est la toute première fois que l’Oic  récompense ses agents y compris ceux à la retraite pour leur  rude labeur. La médaille d’honneur de travail qui est décernée aujourd’hui, vient récompenser les agents de l’Oic pour leur abnégation, leur fidélité et leur sens élevé du professionnalisme. Ces mérites sont le résultat  de votre dévouement à la cause de votre entreprise et de votre pays » a expliqué le Directeur général de l’Oic  M.  Sidibé Issouffou. Il a saisi l’occasion pour rappeler les innovations  qui ont cours et qui permettent à l’Oic de connaître un boom qualitatif. « Grace à notre travail, nous avons  un nouveau logo et une nouvelle charte graphique qui vont donner plus de visibilité à notre entreprise. Nous avons également mis en place une gestion prévisionnelle, un code d’éthique et de déontologie puis un code d’échange et de proximité avec la communauté des chargeurs. Tout ceci, nous a valu la certification Iso 2001, version 2015 qui est une norme de qualité. Depuis notre arrivée en 2016 à la tête de cette entreprise, la qualité a  toujours été  au centre de notre gouvernance »  a-t-il ajouté.   Avant  d’ exprimer sa reconnaissance à tous les agents qui a-t-il reconnu ont su mettre en œuvre les vertus telles le travail bien fait, l’abnégation, l’esprit d’équipe, l’équilibre, l’intégrité et le bien-être qui ont permis à l’Oic d’être aujourd’hui une entreprise de référence internationale avec un conseil de chargeurs moderne, efficace et transparent. Au regard de toutes ces avancées, le Dg Sidibé Issouffou,  a exhorté ses agents à maintenir le cap et à poursuivre dans cet élan. Après avoir rendu hommage à ses prédécesseurs, il a tenu à exprimer sa reconnaissance et ses remerciements au Ministre de l’emploi et de la protection social ainsi qu’à celui des transports pour avoir accepté respectivement d’être président et parrain de cette cérémonie de distinction à travers leur représentants respectifs. Ainsi, prenant la parole, M. Ago Ebénézer inspecteur général du travail et de la protection sociale   représentant le Ministre Abinan Kouakou Pascal,  Président de la cérémonie a exprimé ses félicitations au Directeur général de l’Oic pour les performances réalisées à la tête de l’entreprise. « Nous avons vu le progrès réalisé en 51 ans. Nous avons vu un plan stratégique savamment conçu et mis en œuvre qui a produit de bons résultats. Félicitations M. le Directeur général de l’Oic » a-t-il déclaré avant de procéder au nom du Président de la République à la décoration des 93 agents dans l’ordre du mérite. Ainsi  7 ont été décorés dans l’échelon de grand Or , 11 dans le registre d’Or, 15 en vermeille  et 60  au rang de médaille d’argent. Le DG de l’Oic lui aussi faisant partie des récipiendaires a en plus de la médaille offert un diplôme d’honneur à chaque récipiendaire.Le mérite se célèbreAu nom de ces derniers, leur porte-parole Jean Mari-Ahewo a exprimé sa reconnaissance et ses remerciements à la direction générale de leur entreprise pour avoir reconnu leur mérite. « Savoir dire merci fait partie des règles de base de notre vie quotidienne. Je dis donc mille fois merci à notre employeur qui a reconnu notre mérite » a-t-il justifié. Il s’est particulièrement réjoui de la mise en place d’un plan social en faveur des travailleurs qui a pu être possible grâce à l’implication personnelle du Dg Issouffou Sidibé. Il convient de souligner que le Ministre des transports Amadou Koné était représenté Monsieur D. Djoman .Le Président du Conseil d’administration, le Colonel Major Koné Fako a rehaussé la cérémonie par sa présence remarquée tout comme plusieurs personnalités de la zone portuaires étaient présentes. 

Elysée Koffi

Source : upl.ci/www.l’horizoninfo.net Légende photo : M. Sidibé  Issoufou, Dg  de l’Office Ivoirien  des chargeurs(Oic) et   le  Colonel Major Fako Koné, le Pca et les  agents  de  l’Oic   décorés

Zouan- Hounien// Affaire incendies des véhicules de la Smi // Des révélations sur le supposé cerveau…

mercredi, 23 décembre 2020 18:49 Written by

 Le 16 Décembre 2020, le jeune dénommé Kapieu K. Abel,  de 31 ans a été interpelé au environ de 22h dans un maquis de la ville de Zouan-Hounien par les agents du commissariat de la police mixte  de Zouan-Hounien. Ce jeune a été accusé d’être le chef de fil des incendies des véhicules de la société minière de Smi survenues le 23 Novembre 2020 à la suite d’un accident mortel de la circulation impliquant un véhicule de ladite société et un conducteur de mototaxi, dans le village de Kouèpleu. En effet ce jeune originaire  de l’un des villages riverains de la mine.  Il est un leader d’opinion, social, associatif qui fait ses propres affaires. Citons : achat des parcelles pour en faire de grandes plantations de cacaoyers, caféiers  et autre connu de tous dans la région. Le 23 Novembre 2020, le jeune Kapieu  a envoyé l’un de ses travailleurs de nationalité ghanéenne résidant  à Ouyatouo  faire leur provision en carburant car ils devraient se rendre dans leur campement situé très loin de la ville.  En partance à Zouan-Hounien, le ghanéen à bord d’une mototaxi a été victime d’un accident où le conducteur est mort sur place.  Le ghanéen a été grièvement blessé avec des fractures  aux membres. Les minutes qui ont suivies, les conducteurs de mototaxi toujours très solidaires se sont vite rassemblés sur le lieu de l’accident comme d’habitude. En rappel, tous ces conducteurs sont adhérés au sein d’un syndicat du département de Zouan-Hounien dont il y’a un président. Quelques temps après l’accident, le jeune Kapieu K. Abel  a reçu un appel l’informant que son travailleur a été victime d’un accident. Précipitamment il se  rend  sur les lieux pour secourir son personnel. A son arrivé il  se rend  compte   que la tension  est vive  entre  des policiers des gendarmes d’ un côté  et   les conducteurs de mototaxi de l’autre.  Son objectif était comment évacuer son collaborateur.  Après renseignement il attendait l’arrivée de l’ambulance de la mine pour évacuer les victimes. Ainsi il vu la tension  montée  des conducteurs qui se plaignaient qu’un policier les aurait filmé.  Il commençait à apaiser les ardeurs de ces derniers et aider certains agents de la mine à traverser les barricades.  Il a même réussi à récupérer le téléphone du policier en question des mains de ces jeunes. Deux ambulances de la mine sont arrivées et ont récupéré les victimes. Constatant l’ampleur de la situation il a demandé aux  corps habillés de se rendre chez le chef du village de Kouèpleu. Il est donc resté chez le chef du village en pourparler que les incendies ont eu lieu. Il n’a ni participé à ces actes incendiaire ni donner l’ordre à qui que ce soit pour agir ainsi. Il ne fait même pas part du syndicat des mototaxi qui est une structure connue de tous dans le département. Poursuivant, il est  bon  de  savoir que d’habitude lorsqu’un conducteur de mototaxi fait un accident, la première personne avisée est le président du syndicat de mototaxi. Ce jour là, quand l’accident s’est produit les premiers conducteurs de mototaxi de leur syndicat qui se sont rendu sur les lieux ont avisés leur président. Ce dernier (président mototaxi) a donné l’ordre de faire barrage afin qu’aucun véhicule de la mine ne passe jusqu’à ce qu’il arrive le terrain et que les victimes soit prises en charge par l’auteur de l’accident. Quand il est arrivé sur les lieux, pour galvaniser ses hommes il a eu des propos du genre : ≪trop c’est trop ils ont trop de foutaise≫. En effet ces conducteurs de moto se plaignent toujours de la mauvaise conduite des chauffeurs de la mine qui témoigne aussi que des gens (conducteur de mototaxi) sans notion de conduite leur rendent la circulation difficile. Il y’a toujours des prises de bec entre ces deux entités sur l’axe Zouan-Hounien Ity. En temps de pluie c’est à la suite de l’état de la route et l’éclaboussement  qui sont les causes. En saison sèche c’est la poussière qui les met en palabre.  A noter  que  l’arrestation du jeune n’est qu’une mise en scène entre ledit syndicat et la police de Zouan-Hounien.   Des  sources  accusent   les  policiers  qui ont tissé une relation  très juteuse   avec le responsable des mototaxi. Selon   cette même source,   «  S’il  y a une personne  qu’on devrait   arrêter dans cette affaire  c’est bien le responsable des conducteurs  de  mototaxi car tous savent que ce sont les conducteurs de mototaxi de Zouan-Hounien qui ont incendié les véhicules de la mine sous les ordres de r président ». Lors de son arrestation le jeune Kapieu  K. Abel  a été dépouillé de la clé de sa voiture, sa moto de marque apache et une somme de trois cent cinquante cinq mille cinq cent  francs Cfa. Jusqu’à présent ses biens n’ont pas été rendus à ses parents.   Nous y reviendrons Ayoko Mensah     Légende photo : Une vue  de la mine  d’Or d’Ity.  Les  conducteurs  d’engins    de la Smi   sont accusés  de mauvaise conduite par les riverains                    

Banque //The Banker Awards// Orabank remporte le prix de la Banque de l’année 2020

vendredi, 04 décembre 2020 23:08 Written by

Orabank Burkina Faso, Orabank Niger et Orabank Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 » à la dernière édition des The Banker Awards. Cette prestigieuse distinction met en lumière la solide résilience dont fait preuve le réseau Orabank face à la crise liée à la Covid-19, ainsi que sa capacité à continuer d’innover et à gagner en parts de marché. La cérémonie de cette récompense décernée par le média de référence The Banker (Groupe Financial Times) s’est tenue en ligne, ce mercredi 02 décembre 2020. La crise de la Covid-19 n’a pas empêché Orabank de poursuivre sa trajectoire de croissance accélérée. Ainsi, la pandémie a amené Orabank Burkina Faso à considérablement accélérer la transformation digitale, en repensant par la même l’ensemble de ses activités. Orabank Niger continue de son côté de pérenniser ses perspectives de développement, en diversifiant notamment son offre de services, et en créant des alliances avec de grands groupes d'assurance et de télécommunications. Enfin, Orabank Sénégal a adopté une ligne stratégique des plus novatrices : le groupe concentre désormais ses efforts sur une inter-fonctionnalité accrue et optimisée entre la gestion de la trésorerie, le financement du commerce, la banque numérique et la relation bancaire dite "classique". Toutes ces avancées reflètent l’excellence financière et managériale d’un groupe bancaire panafricain en constante évolution. Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur général d’Oragroup, a déclaré : « Nous sommes plus qu’honorés d’être à nouveau distingués par The Banker Awards. Malgré un contexte fortement marqué par la crise liée à la Covid-19, Orabank a continué de croître, en s’appuyant notamment sur une stratégie de développement articulée autour de la transformation digitale, du déploiement de la marque, de la consolidation de nos activités et de l’optimisation de notre réseau. En 2020, notre cap est resté fixé sur le même objectif : dégager de la performance au service de notre clientèle, et créer de la valeur pour nos actionnaires ». Abdoul Younoussi, Directeur général d’Orabank Niger, a ajouté : « Orabank Niger va continuer à se transformer, en s’appuyant notamment sur le numérique. L'accent sera davantage porté sur la satisfaction des clients : nous sommes déjà perçus sur le marché comme étant innovants et compétitifs. Notre objectif est d'être classé 5ème banque du Niger d'ici à la fin de l’année 2021 ». La banque étant primée pour la 3ème année consécutive, Luc Morio, Directeur général d’Orabank Sénégal, a dévoilé les perspectives de l’organisation pour les prochaines années : « Nous avons pour ambition de développer considérablement notre réseau d'agences bancaires, tout en mettant l’accent sur le développement de relations de qualité avec nos clients corporate et institutionnels ».Enfin, selon Martial Goeh-Akue, Directeur général d’Orabank Burkina Faso : « Orabank Burkina Faso est engagé dans une stratégie de transformation digitale à long terme : nous avons pour ambition de tirer parti de la révolution numérique pour accroître nos capacités de résilience face à ce contexte de crise, qui perturbe fortement le secteur bancaire dans son ensemble ». Oragroup dans son ensemble compte aujourd’hui plus de 500 000 clients, 157 agences et 2 015 collaborateurs. L’organisation a affiché́ en 2019 des performances en forte progression : son bilan total s’élève à 2 634 milliards de francs Cfa, soit une progression de 22% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 1 822,5milliards de francs CFA, et les créances sur la clientèle à 1 366,2 milliards de francs CFA, soit une hausse respective de 25% et 13%. Au total, le Groupe a affiché́ un produit net bancaire de 146,9 milliards de francs CFA (+16%) et un résultat net consolidé en très forte hausse de 47 %, à 18,3 milliards de francs CFA. Orabank Burkina Faso a déjà remporté ce prix « The Banker Awards – Bank of the Year » en 2017 et 2018 et 2019, Orabank Sénégal et Orabank Togo en 2018 et 2019 et Orabank Guinée Bissau en 2019. Enfin, les notes d’investissement A à long terme et A2 à court terme obtenues de l’agence Bloomfield en mai 2018, août 2019 et septembre 2020 consacrent sa résilience et ses performances. À Oragroup est présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 157 agences bancaires et 2 077 collaborateurs, Oragroup propose à plus de 500 000 clients (grandes entreprises, nationales et internationales,  PME et particuliers) une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité. Œuvrant à l’inclusion financière par le déploiement de solutions innovantes, Oragroup se concentre sur des segments de population jusque-là délaissés. Cet engagement se traduit dans sa démarche RSE qui fait partie intégrante de sa stratégie et constitue  une priorité de ses instances dirigeantes, axée autour de la transition énergétique, du management des risques environnementaux et sociaux, et du bien-être du public et de ses employés. 

Ayoko Mensah

 Légende photo :   Oragroup affiche ses ambitions 

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