Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 3 mai 2024
sys bannière
Finances Publiques
Economie

Economie (956)

Bocanda// Le projet Solea à l’arrêt// Les propriétaires terriens très inquiets

mardi, 19 octobre 2021 11:29 Written by

Que connait-on finalement de la société Solea, filiale du Groupe KKO International ? Longtemps annoncée sur les médias ivoiriens comme une société prometteuse pour faire de la transformation de cacao "de l'arbre à la barre chocolatée’’, ainsi que l'arrosage aux gouttes à gouttes des plants de cacao, en 2021, l'on constate un silence inquiétant lorsqu'on essaye de contacter M. Rémy Allemane, le Directeur général de Solea et administrateur du groupe KKO International. Qui est vraiment cet homme d'affaires français, et surtout que devient-il avec son projet d'unité de transformation Chocacao à Vridi? Est-elle ouverte? Emploie-t-elle du personnel ?  Aujourd’hui, ce qui déçoit grandement les propriétaires terriens de Bocanda, c'est qu'ils avaient cédé leurs terres pour ce projet afin d'amorcer le véritable développement de la région et leur épanouissement personnel. Ce qui les avait séduits aussi, c'était la création d'emplois pour les filles et fils du département. Aujourd'hui, il n'en est rien. L’espoir a fait peu à peu place à la désillusion. Au total, ce sont plus de 2.000 hectares que ces propriétaires de Soh N’guessankro  (village de la commune de Bocanda) ont mis à la disposition de l’opérateur pour ce projet ! Le champ d’hévéa situé aux abords de la route entre Soh N’guessanro et Djézoukro) est envahi par de hautes herbes. Toute chose qui renforce le scepticisme des jeunes (la main d’œuvre) et des propriétaires terriens. Au-delà des frontières ivoiriennes, chez les anciens partenaires et associés du Directeur général, Remy Allemane, les populations s’interrogent. Elles et ne tarissent pas de questions sur sa fascinante reconversion. M. Remy Allemane qui est l’un de leurs gros partenaires dans ce projet est, disent-elles, parti de Suisse avec plus de 13 millions d’Euros, soit plus de 8,5 milliards de F Cfa, pour Abidjan. Conséquences, selon une source proche des partenaires, « les activités de Solea dans la création de plantations de cacao, de café, dans le département de Bocanda sont non seulement plombées, mais l'argent pris pour cette opération devra être remboursée à son prpriétaire dans les plus brefs délais ». En numéraire ou bien parts sociales. La dernière fois que l’homme a été aperçu, c’était sur les écrans d’une webtv, il y a  (La bourse et la vie) spécialisée sur les informations boursières. Face au silence de M. Rémy Allemane, ses anciens associés entendent dans les prochains jours lancer un appel à témoins. En effet, le propriétaire des anciennes sociétés gérées par M. Rémy Allemane en Suisse, n'aurait plus eu de ses nouvelles depuis 2010. Mais selon une de nos sources, il dit savoir que Rémy Allemane est ici en Côte d'Ivoire, qu'il dirige plusieurs sociétés et est même administrateur de l’une d’entre elles cotée en bourse. CKM

 

M. Rémy Allemane.Où est-il  rentré ?

Négoce//Meilleurs prix par Kg de cacao payés aux planteurs// Voici les producteurs qui gagnent mieux

mardi, 05 octobre 2021 21:50 Written by

En Côte d’Ivoire, le kilogramme de fèves de cacao sera écoulé à 825 Fcfa durant la récolte principale 2021/2022. C’est ce qu’a indiqué le Conseil du Café-Cacao (Ccc), le 1er octobre, date qui marque le début de ladite campagne. Le prix annoncé est en baisse de 175 Fcfa par rapport au montant appliqué l’année dernière à la même période. Au Ghana voisin, le paysan gagne 989 Fcfa par Kg, soit plus de 164 F Cfa de plus qu’en Côte d’Ivoire. Le tableau et le décor ne sont pas les mêmes au Camroum, 4e pays producteur africain de fèves de cacao qui n’a pas le même système de commercialisation que la Côte d’Ivoire et le Ghana. Selon le rapport dressé par l’Office national du cacao et du café (Oncc), « au terme de la campagne cacaoyère 2020-2021, théoriquement rentrée en gare le 15 juillet 2021, plus de 226 300 tonnes de fèves sur les 292 471 tonnes produites au cours de la saison ont été soumises au contrôle qualité avant exportation ». Mais avec cette production, le Cameroun a décidé de jouer sur la qualité pour faire gagner gros à ses producteurs de cacao. Ainsi, nous indique l’Agence ecofin, dans un contexte commercial de plus en plus exigeant sur l’éthique et la qualité, la Confédération des Chocolatiers de France, en collaboration avec le Conseil interprofessionnel du cacao et du café, œuvre pour promouvoir un cacao de qualité à un prix satisfaisant pour les producteurs camerounais. La Confédération des chocolatiers de France et l’interprofession du cacao et du café (Cicc) ont signé, jeudi 27 mai 2021 à Yaoundé, un protocole d’accord qui maintient à 1640 Fcfa le kilogramme de cacao camerounais dit d’excellence. « 1640 Fcfa est un engagement pris depuis trois ans. Il est question de doter les coopératives de moyens […]. Dès la prochaine campagne, les banques vont leur prêter de l’argent, le taux d’intérêt par mois est de 1%. A un certain moment, on a honte des prix payés aux planteurs », a déclaré Daniel Mercier, le président de la Confédération des chocolatiers de France. Il est à noter qu’au Cameroun, le cacao d’excellence est obtenu dans des centres de traitement post-récolte spéciaux. Ces derniers sont dotés d’équipements de fermentation, de séchage et de stockage spécifique, auxquels il faut ajouter un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves qui permet au final d’obtenir du cacao de qualité supérieure. Le produit issu de ces centres, qui ont livré 150 tonnes de fèves lors de la dernière campagne cacaoyère, est vendu avec des primes substantielles aux producteurs. Par exemple, ces fèves ont été cédées aux maîtres chocolatiers français au prix de 1 640 Fcfa le kilogramme, contre une moyenne de 1300 Fcfa pour les fèves ordinaires. La décote subie par l’origine Cameroun sur le marché international a contraint le pays, 4e producteur mondial de cacao, à prendre des mesures pour accroître la qualité de ses fèves. Dans le détail, apprend-on, au cours de la saison écoulée, le Cameroun a produit 40% de fèves de grade I (encore appelé Good fermented), selon la norme Fcc (Federation of Cocoa Commerce), mise en place en collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO en anglais). En guise de comparaison, les volumes de fèves exportées en grade I au cours des campagnes 2016-2017 et 2017-2018 avaient respectivement culminé à seulement 1 099 et 8 933 tonnes, selon les données du ministère du Commerce. Maître dans l’exportation des fèves de grade II (Fair Fermented), qui représentent souvent jusqu’à 80% des exportations du pays, le Cameroun n’a expédié vers le marché international que 54% des fèves de cette catégorie, au cours de la dernière campagne. Dans le même temps, apprend-on, les volumes de fèves hors standard (pas exportable au regard de la qualité), eux, ont culminé à seulement 6%. Cette amélioration de la qualité de la fève produite au Cameroun est le résultat de plusieurs mesures prises depuis de nombreuses années par l’Etat et les opérateurs de la filière, face à la décote subie par l’origine Cameroun sur le marché international. Parmi ces mesures, l’on peut citer la distribution des bâches aux producteurs, pour empêcher le séchage des fèves sur le bitume comme on pouvait l’observer dans de nombreux bassins de production. Si l’objectif de la Côte d’Ivoire et du Ghana, est d’impliquer le plus de pays producteurs africains de cacao dans l’application du Drd, il est temps d’aller à l’école camerounaise en la matière.

Ayoko Mensah

Légende photo : ( Plantation de cacaoyers)

Côte d’Ivoire // Valorisation de l’expertise locale dans l’exploration pétrolière // Ce que dit la loi N°96-669 du 29 août 1996Ce que dit la loi N°96-669 du 29 août 1996 « Une chose est de découvrir, une autre est de déterminer avec précision l

vendredi, 10 septembre 2021 14:06 Written by

Ce  que  dit la loi N°96-669 du 29 août 1996« Une chose est de découvrir, une autre est de déterminer avec précision l’ampleur de la découverte, ses retombées sur l’économie nationale et sa production effective pour hisser la Côte d’Ivoire au rang des grands pays producteurs de pétrole ». Propos du  Pca de Petroci Holding,  Joachim Beugre,  lors d’une  cérémonie  de félicitations, en l’honneur  des experts  de cette société d’Etat.  Avec cette découverte de  gisement important de pétrole et  de gaz,  de belles perspectives pour la production pétrolière et gazière sont prévues dans les prochaines années.   Il a aussi exhorté les équipes de Petroci Holding à rester concentrés. Car, dira-t-il, « la mission n’est pas encore achevée ».En claire,  les experts ivoiriens y ont grand rôle à travers la valorisation de l’expertise locale en la matière. Mais  que dit  le code pétrolier ivoirien sur la question ?  L'ordonnance N°2012-369 du 18 avril 2012 modifiant la loi N°96-669 du 29 août 1996 portant code pétrolier est très expressive en ce qui concerne le personnel ivoirien. En effet, un article fait la part belle aux employés de nationalité ivoirienne. Et c'est l'article 53 nouveau qui en parle explicitement en disant ce qui suit : « Le titulaire du contrat pétrolier ainsi que ses sous-traitants doivent employer en priorité du personnel de nationalité ivoirienne, qualifié pour les nécessités de leurs opérations. A cette fin, dès le commencement des opérations pétrolières, le titulaire du contrat pétrolier doit:- établir et financer un programme de formation de son personnel ivoirien, de toutes qualifications, dans les conditions fixées dans le contrat pétrolier ;- financer un programme de formation des agents de l'administration pétrolière ivoirienne, de toutes qualifications dans les conditions précisées dans le contrat pétrolier ».Cet article 53 nouveau vient privilégier les agents de nationalité ivoirienne, et nous croyons que c'est déjà bon à prendre. C’est  bon à prendre mais il faut veiller à ce que cela effectif et se traduise dans les faits. La Côte d’Ivoire vous fait confiance. C’est un moment historique », s’est-il réjoui. Avant d’ajouter : « La découverte de cet important gisement pétrolier et gazier repositionne la Côte d’Ivoire dans les rangs des pays producteurs en Afrique. La nature vient d’être généreuse avec la Côte d’Ivoire » avait indiqué le Pca Beugre Joachim. Le potentiel découvert  se situe entre 1,5 milliard et 2 milliards de barils pour le pétrole brut et, à environ 1800 à 2 400 milliards de pieds cube de gaz associé. C’est bien le résultat de plusieurs années de travaux effectués par nos ingénieurs et des partenaires de la  Côte d’Ivoire.  
  Ayoko Mensah Légende photo
 L’exploration pétrolière, une activité délicate et  forte consommatrice de capitaux

Secteur des hydrocarbures// Litige Pétroci - Mrs Oil Nigeria// Pétroci met la pression sur le Nigeria dans l’affaire Corlay Global

mercredi, 25 août 2021 12:45 Written by

Un litige  entre  un groupe nigérian Mrs Oil Nigeria  et la  Société nationale  d’opération pétrolière   de Côte  d’Ivoire,( Petroci) continue  de faire des vagues. Les conséquences de la crise politique de 2010 en Côte d’Ivoire affectent encore l’activité de la société pétrolière publique Petroci. En effet,   la  société publique Petroci  se trouve    dans un processus arbitral qui s’éternise en raison de son incapacité à combler le manque à gagner engendré par la crise. Selon l’agence  Ecofin  qui rapporte l’information, « la société publique pétrolière de Côte d’Ivoire a demandé au distributeur nigérian de produits pétroliers Mrs Oil Nigeria de respecter les décisions arbitrales prononcées en sa faveur à Paris les 24 mars et 21 juin 2021, au sujet de leur filiale commune Corlay Global » Pour rappel, ajoute la source,  début 2008, Chevron a mis en vente ses actifs de distribution en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale. Pour augmenter leurs chances de s’offrir ces actifs, Petroci et Mrs Oil Nigeria  se sont associées et ont créé Corlay Global qu’elles contrôlent à parts égales. L’opération d’acquisition a nécessité 675,8 millions dollars  soit plus     de  337 milliards  de Fcfa  que les deux parties doivent payer à parts égales. La partie ivoirienne  a fait une contribution initiale de 60 millions de dollars soit plus de 30 milliards  de Fcfa  tandis que Mrs a déclaré avoir versé 75,8 millions de dollars, soit   plus  de 37 milliards de Fcfa.  Les deux parties se sont ensuite tournées vers les banques nigérianes pour financer le reste de l’acquisition. L’opération a été principalement conduite par Mrs. Ainsi, les prêts de Corlay sont gagés sur les actifs de Petroci. Mais très vite, la société ivoirienne s’est montrée incapable de participer pleinement à l’administration de la joint-venture en raison des troubles civils. Plus tard, elle a enchainé plusieurs années de mauvais résultats financiers. Ses responsables affirment que certains actifs de Corlay ont été mal gérés et que Mrs a transféré certains actifs à sa maison mère, Mrs Africa Holding. Ils accusent aussi le partenaire nigérian d’avoir versé des dividendes aux actionnaires entre 2010 et 2014 sans leur implication. Dans l’intervalle Mrs a pris sur elle la dette et a augmenté ses parts dans la JV, laissant à Petroci entre 13 et 20 %. La participation exacte de la société ivoirienne dans Corlay reste floue. Quoi qu’il en soit la dette de Petroci envers Corlay est estimée à environ 400 millions de dollars, soit plus  de  200 milliards  de Fcfa. Petroci, qui accuse Mrs de l’avoir exclue du processus décisionnel critique de la société et souhaite encaisser sa part des produits de l’acquisition, a transmis un recours en arbitrage à Paris pour obtenir gain de cause. En parallèle, elle travaille à régler sa dette. Certains analystes estiment qu’elle envisage d’obtenir une partie du réseau de Corlay pour, ensuite la céder à un opérateur privé. Les décisions rendues en mars et en juin dernier à propos de ce litige imposent à Mrs de réintégrer pleinement Petroci dans la gestion de Corlay et de lui verser la somme demandée. Mais depuis, la partie nigériane n’a pas exécuté la décision, alors Ibrahima Diaby, patron de Petroci, assure que Mrs a déjà demandé le numéro de compte de Petroci pour y verser l’argent. Par ailleurs, la semaine dernière(   donc juste  avant   son limogeage début aout 2021) ) certains responsables de Petroci dont Mr Diaby, qui se trouvaient à Lagos pour assister à la réunion générale annuelle de Mrs ont déclaré qu’on leur avait interdit l’accès au lieu de la réunion vraisemblablement sur ordre de Mrs. « Nous écrirons au gouvernement fédéral du Nigeria et à la Securities and Exchange Commission (Sec) pour qu’ils nous aident à examiner ce malheureux incident qui nous a empêché d’assister à l’assemblée générale annuelle. Mrs décourage les véritables investisseurs qui souhaitent sincèrement explorer les opportunités d’investissement au Nigeria », a déploré  le Dr Diaby Ibrahima ,  alors Dg  de Petroci.  Mrs a répondu à cette affaire en déclarant que dans son avis de convocation à l’Ag, elle a précisé que l’évènement se tiendrait dans le strict respect de la directive gouvernementale sur la Covid-19 et que les actionnaires et autres parties prenantes qui ne pouvaient pas participer physiquement avaient la possibilité de le faire en ligne. 

Ayoko Mensah Légende photo :     Le ministre   Thomas Camara, Ministre du  Pétrole,  des mines et  de l’Energie  est interpellé sur ce  litige  qui  n’  a que trop duré.

Eco diplomatie// Deuxième édition du Ivorian expo// Le chocolat, l’or noir ivoirien, exposé aux Usa

lundi, 23 août 2021 10:33 Written by

 Le chocolat, l’or noir ivoirien, tel était le thème de la deuxième édition du Ivorian expo, organisé le samedi 14 août 2021 au community center de la ville de Clarkston dans le county de Dekalb à Atlanta en Georgie .
Objectif de l’évènement, la promotion de la destination Côte d’Ivoire du point de vue économique, touristique et culturel avec une place majeure pour l’entrepreneuriat féminin.. A l’initiative de cet événement, l’ivoirienne, Mada Diakité, chef d’entreprise et résidente aux Etats Unis. « Avec Ivorian expo je vous invite au coeur même de la Côte d’Ivoire, à la découverte de ses trésors méconnus », a expliqué la fondatrice de l’exposition aux invités.
Un projet encouragé par l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis SEM Mamadou Haidara qui affirmera son engagement à soutenir ce type d’initiatives qui concourt aurayonnement de son pays. « Ça fait partie de notre stratégie de diplomatieéconomique et nous essayons de booster l’entrepreneuriat féminin», a-t-il expliqué . Ayant pour invitée spéciale, Madame Beverly Burks, première maire noire élue de la ville de Clarkston, ce rendez-vous a été positionné comme un carrefour d’échanges sur les atouts notamment agricoles de la Côte d’Ivoire. « Premier producteur de cacao, d’anacarde, de cola, de bois… de nombreuses opportunités sont offertes. C’est pourquoi il m’a paru nécessaire d’initier un espace d’échanges entre les entités économiques américaines et ivoiriennes »a ajouté Mada Diakité. Une approche qui réjouit les hôtes. « Nous sommes reconnaissants de cette opportunité qui représente une occasion pour les entrepreneurs. Nous nous réjouissons aussi de voir la place accordée aux femmes, ces femmes qui sont le fondement des familles fortes.», a réagi pour sa part Beverly Burks.Durant cette foire autour des potentialités économiques, culturelles et touristiques de la Côte d’Ivoire, les visiteurs ont eu droit à un marché d’exposition de produits dérivés du cacao ivoirien, de divers articles d’entreprises présentes, à des attractions et à des opportunités d’affaires. 

Ayoko Mensah 

Source : ambassade de Ci aux Usa 

Légende photo : l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Sem  Mamadou Haidara

Finances publiques// Côte d’Ivoire- Fmi// Fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV .Ce que le Conseil d’Administration dit de la gestion de Patrick Achi

lundi, 16 août 2021 10:30 Written by

«Ils soulignent qu’il est urgent d’accroître considérablement les recettes intérieures pour créer l’espace budgétaire indispensable aux dépenses productives et sociales, en rationalisant les dépenses fiscales, en élargissant l’assiette de l’impôt et en renforçant l’administration fiscale. Les administrateurs encouragent à continuer les efforts pour renforcer la gestion des finances publiques, favoriser la transformation numérique et améliorer la transparence budgétaire. Des efforts complémentaires s’imposent aussi pour améliorer les dispositifs de protection sociale en mettant en place des politiques sociales volontaristes » Extrait d’un communiqué de presse du Fonds monétaire international ( Fmi) en date du 21 juillet 2021, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi).Qui vient d’ achever les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec la Côte d’Ivoire [1] . «  La Côte d’Ivoire a fait preuve d’une forte résilience face à la pandémie. Même si la croissance économique devrait être inférieure de quelque 4½ % par rapport aux prévisions pré-Covid-19, elle est toutefois estimée à 2 % pour 2020, ce qui classe le pays parmi les pays préémergents d’Afrique subsaharienne les plus performants ». Aussi, ledit document ajoute que «  Ces résultats ainsi que la résilience de l’économique ont été portés par la solidité des paramètres fondamentaux d’avant la crise, la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie, une relativement faible dépendance à l’égard des secteurs qui en général ont été les plus gravement touchés ailleurs, ainsi que par le soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi. « L’économie devrait renouer avec une trajectoire de forte croissance, sous réserve d’un recul de la pandémie. Le rebond de l’activité qui a débuté au second semestre de 2020 reste solide et la croissance est projetée à 6 % pour 2021, grâce à une reprise des exportations et des investissements à mesure que s’apaisent les vents contraires de la pandémie, et malgré les pénuries d’électricité à court terme. L’inflation connaît une hausse provisoire, également portée par les ruptures d’approvisionnement dues à la pandémie et par les pénuries d’électricité » Par ailleurs, poursuit la note, «  Les autorités maintiennent leurs mesures de soutien économique et social et redoublent d’efforts pour obtenir des vaccins et assurer leur distribution. La croissance continue du stock de capital, ancrée dans l’ambitieux projet de plan national de développement, la solide consommation intérieure et la poursuite du programme de réformes en cours devraient maintenir la croissance autour de 6-6½ % au cours de la période 2021-26, et ce malgré un assainissement progressif des finances publiques » Le déficit budgétaire a atteint 5,6% du Pib en 2020, car les autorités ont à juste titre augmenté les dépenses pour venir en aide aux entreprises et aux ménages touchés par la pandémie. La dette publique, garanties comprises, a augmenté à 49,8 % du Pib. Le déficit des transactions courantes devrait s’être creusé pour atteindre 3,5 % du Pib en 2020, en raison essentiellement du repli de la demande mondiale.

 

Des risques de détérioration persistent.

 

Des risques de détérioration persistent. La pandémie pourrait s’avérer plus difficile à endiguer en raison de nouveaux variants ou d’un déploiement de la vaccination très lent, qui affaibliraient la reprise mondiale. Une forte hausse des primes de risque mondiales pourrait compliquer l’accès aux marchés internationaux. Sur le plan intérieur, une éventuelle prolongation des pénuries d’énergie et des retards dans les réformes pourraient saper la confiance et freiner l’investissement privé, tandis que les indicateurs d’endettement pourraient se fragiliser si l’augmentation des recettes ne se concrétisait toujours pas. La situation sécuritaire à la frontière nord pourrait se détériorer. Du côté positif, la mise en œuvre d’un solide programme de réformes, à définir dans le cadre du prochain plan national de développement, continuerait de stimuler la croissance et l’investissement.

 

Évaluation par le conseil d’administration [2]

 

Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du Fmi. Ils saluent la forte résilience de l’économie ivoirienne, due à la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie de Covid-19, à une décennie de politiques macroéconomiques avisées, ainsi qu’au soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi. La croissance devrait se rétablir en 2021 et les perspectives à moyen terme sont favorables, sous réserve d’incertitudes et de risques extérieurs. Les administrateurs insistent sur l’importance de maintenir les mesures de soutien jusqu’à ce que la reprise soit solidement installée, tout en préservant la viabilité de la dette et en encourageant la transformation de l’économie. Les administrateurs reconnaissent qu’il convient d’assouplir l’orientation budgétaire en 2021 pour tenir compte des investissements supplémentaires et des dépenses de sécurité. Ils recommandent aux autorités de revenir dès que possible à l’objectif de déficit budgétaire de l’Uemoa.(…) Les administrateurs prennent note de la résilience du secteur financier, à laquelle ont contribué les mesures prises par la banque centrale régionale. Ils soulignent qu’il est indispensable de maintenir la stabilité financière, en particulier lors du retrait des mesures de soutien, ce qui nécessite la poursuite d’une surveillance rigoureuse du secteur financier et une rapide restructuration des banques publiques. Les administrateurs saluent l’élaboration d’un nouveau plan national de développement ambitieux, qui vise à favoriser une croissance inclusive, la transformation structurelle de l’économie et le développement du secteur privé. Ils soulignent qu’il est important de promouvoir la bonne gouvernance et d’améliorer le climat des affaires, notamment en adoptant rapidement la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Les autres mesures prioritaires consistent notamment à favoriser l’inclusion financière, à accroître l’efficacité des marchés du travail dans le but de faciliter la formalisation de l’économie et à renforcer la résilience face aux changements climatiques. Les administrateurs conviennent que la capacité de la Côte d’Ivoire à rembourser le Fmi reste satisfaisante. Notant le risque modéré de surendettement avec un espace limité pour absorber les chocs, ils soulignent qu’il importe de reconstituer des marges de manœuvre budgétaires, de poursuivre une stratégie d’endettement prudente et de faire avancer les réformes visant à développer les marchés financiers régionaux. Les prochaines consultations au titre de l’article IV avec la Côte d’Ivoire devraient avoir lieu selon le cycle habituel de 12 mois.

   Ayoko Menah

Source : Fmi

https://www.imf.org/fr/News/Articles/2021/07/22/PR21223-Cote-dIvoire-IMF-Executive-Board-Concludes-2021-Article-IV-Consultation

NB : Le titre est de la rédaction

Hydrocarbures//Petroci Holding // Le nouveau Dg Vamissa Bamba installé

dimanche, 15 août 2021 10:44 Written by

La Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire (PETROCI) a un nouveau Directeur Général depuis le 6 août 2021 en la personne de Vamissa Bamba. C’est l’auditorium du siège de cette entreprise d’État qui a servi de cadre le lundi 10 août dernier pour la cérémonie de passation de charges entre le DG entrant et l’ancien Directeur Général Dr Ibrahima Diaby sous la supervision de M. Joachim Beugré, président du Conseil d’Administration de PETROCI Holding. Pur produit de la maison PETROCI, Vamissa Bamba accède au fauteuil de Directeur Général après y avoir passé 27 ans années. « Je connais les réalités de la maison et je m’appuierai sur les acquis pour faire avancer le navire PETROCI », a-t-il soutenu avant de rendre un hommage à ses prédécesseurs et plus particulièrement au Dr Ibrahima Diaby pour le travail abattu. Il a aussi saisi l’occasion pour exhorter ses collaborateurs au travail. En plus du changement à la tête de PETROCI Holding, il y a eu des promotions internes. Au niveau des mandataires sociaux, Georges Sié Kam, précédemment Directeur de l’Ingénierie et de la Logistique (DIL) a été également nommé Directeur Général Adjoint chargé de l’Exploration, de la Production et des Opérations Techniques (DGA EPOT).
Ayoko Mensah
Légende photo : M. Vamissa Bamba ,Dg entrant reçoit ses nouvelles charges des mains du Dr Ibrahima Diaby

 

27e Congrès de l’Upu// Patrick Achi( Pm)// « Le secteur postal doit adapter ses modèles économiques et services »

dimanche, 15 août 2021 10:20 Written by

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a préconisé le 10 août 2021 à Abidjan, une adaptation des modèles économiques et services du secteur postal pour faire face aux transformations imposées par la Covid-19. C'était à l'ouverture de la troisième Conférence ministérielle de l'Union Postale Universelle (Upu), qui se tient en marge du 27ème Congrès postal universel, avec pour thème "Covid-19 et secteur postal - Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer". « L'évolution rapide des technologies numériques et du commerce électronique constituent une opportunité et une exigence pour le monde postal afin d’accélérer les profondes transformations enclenchées. Tout comme pour faire évoluer les business model, innover et créer de la valeur ajoutée, de la richesse et des emplois. C'est un impératif pour le secteur postal qui doit adapter ses modèles économiques et ses offres de services, en mettant l'accent davantage sur les colis, la logistique et les services financiers », a proposé Patrick Achi. Le Chef du gouvernement a noté que le secteur postal peut compter sur sa force première qui est un capital humain de cinq millions de personnes pour fournir des prestations de services de qualité. Et d'ajouter que l'Upu devra restructurer son réseau postal mondial, comme le principal catalyseur du commerce électronique.
Patrick Achi a conclu que l'élan que créera le Congrès d'Abidjan remodèlera les politiques et stratégies, afin de faire du secteur postal un point d'ancrage de la nouvelle économie à impact positif.
Le Premier Ministre malien, Choguel Maïga, a souhaité que la future Stratégie postale mondiale soit globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse du développement du secteur postal.
Le Congrès d'Abidjan a pour thème : " Digitalisation des services postaux, développement du e-commerce ". Il prendra fin le 27 août prochain, avec l'adoption de la future Stratégie postale mondiale et le renouvellement des instances de l'UPU pour une période de quatre ans.
Source : Primature

Côte d’Ivoire// Régulation du secteur de l’électricité// Un technocrate à la tête de Anare-CI Qui est Amidou Traoré ?

mercredi, 11 août 2021 12:28 Written by

M. Amidou Traoré, ancien Directeur Général de CI-Energies  a pris fonction le 9 août 2021, à la tête de l'Anare-CI (Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité de Côte d'Ivoire). Fort des succès obtenus dans l'extension de la couverture nationale et des grands projets structurants, ce spécialiste des questions énergétiques saura donner une nouvelle force à l'autorité en charge de la régulation du secteur. Au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, Amidou Traoré obtient son baccalauréat scientifique en 1981. Apres des classes préparatoires aux grandes écoles (mathématiques supérieurs et mathématiques spéciales) au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux ( France), il poursuit ses études à l'école supérieure d'ingénieurs en Génie électrique de Rouen (France) où il décroche son diplôme d'Ingénieur en Génie Electrique en 1986.Après l'obtention de son diplôme, Amidou Traoré intègre Énergies Électriques de la Côte d'Ivoire (Eeci) comme chef de division « Contrôle et Automatismes » des productions hydraulique et thermique. En avril 1994, il devient directeur de l’usine de production hydroélectrique de Taabo. En décembre 2005, il est nommé Directeur de la production d’électricité à la Cie (productions hydraulique et thermique) jusqu'en 2009. Il est alors nommé au poste de Directeur général adjoint de la Cie en charge de la production, du transport et des mouvements d'Energies (PTME) jusqu'en novembre 2012. Après avoir été Directeur des projets Hydroélectriques de 2011 à 2012, il occupe le poste de Directeur Général de CI-Énergies depuis le 24 juillet 2012. Depuis 2017 : Vice-Président du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), institution spécialisée de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; Depuis 2013 : Président du Conseil d’Administration de la Société de Transport d’Électricité Régionale Côte d’Ivoire - Libéria - Sierra Léone - Guinée (TRANSCO CLSG), société supranationale créée dans le cadre du projet d’interconnexion entre les pays concernés ;Depuis 2011 : membre du Conseil d’Administration de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) ;Depuis 2011: membre du Comité Directeur de l’Association des Sociétés d’Électricité d’Afrique (ASEA).Réalisations
2013-2017 : Réalisation de l’Aménagement hydroélectrique de SoubréDepuis 2017 : Réalisation de l’Aménagement hydroélectrique de Gribo PopoliDepuis 2016 : Développement et Réhabilitation du réseau électrique de Côte d’IvoireDepuis 2013 : Mise en œuvre du Programme National d’Electrification Rurale de Côte d’Ivoire 2020 (PRONER 2020)... Légende photo :  Amidou Traoré, Dg  de ANARE- CI

27e Congrès de l’Upu à Abidjan// Bishar Hussein, le Directeur Général du Bureau International de l'Upu // « Je suis impressionné par la résilience dont la Côte d'Ivoire a fait preuve »

mardi, 10 août 2021 14:12 Written by


Lors de Le Directeur Général du Bureau International de l'Upu, Son Excellence Monsieur Bishar Hussein fait le point de son mandat à la tête de cette institution des Nations Unies en charge des questions postales. Le 27e congrès de l’Union Postal Universelle (Upu) se tient du 9 au 27 août 2021, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. La cérémonie d’ouverture qui s’est tenue ce lundi 9 août, a été présidée par le Premier Ministre Patrick ACHI, représentant le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Cette cérémonie riche en couleur, a enregistré la présence des membres du gouvernement et Ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Plusieurs Ministres et personnalités de haut rang ont fait le déplacement à Abidjan, pour prendre part à la grande messe postale qui se tient pour la première fois de son histoire, en Afrique subsaharienne. Au nombre des personnalités enregistrées, se comptent, le Premier Ministre du Mali, le Président de la Commission de la CEDEAO, et le Directeur Général de SMART AFRICA.La délégation du Bureau International de l’UPU fortement représentée à Abidjan est conduite par son Directeur Général, Son Excellence Monsieur Bishar Hussein. A l’entame de son intervention, SEM Hussein a tenu à rendre hommage à la Côte d’Ivoire qui, malgré les difficultés rencontrées durant plus de 20 ans, n’a managé aucun effort pour abriter ce Congrès de haut niveau dans un contexte mondial fortement perturbé. « Je suis impressionné par la résilience dont la Côte d'Ivoire a fait preuve, depuis le congrès de Pékin en 1999, pour l’obtention de l’organisation de ce Congrès. Votre esprit indomptable, votre engagement et votre détermination ont finalement payé. Au nom de toute la fraternité de l'UPU, je voudrais vous féliciter et vous dire un grand merci pour ce succès », a-t-il affirmé.SEM Hussein a par ailleurs rappelé le contexte difficile de la pandémie de la covid-19 qui impacte fortement le secteur postal.. « La pandémie de COVID-19 a eu un impact important sur les activités postales. Avec l'immobilisation des compagnies aériennes de passagers et la fermeture des points d'entrée aux frontières au plus fort de la pandémie l'année dernière, il est devenu presque impossible de transmettre des envois postaux internationaux », a-t-il regretté. Toutefois, note-t-il, la baisse des activités économiques mondiales et le ralentissement du transport aérien, maritime et terrestre, n’ont pas empêché les postes de fonctionner. « Grâce à l'innovation et à la diversification, les postes ont été à la hauteur et ont travaillé sans relâche et courageusement pour garantir que les personnes en confinement reçoivent toujours leurs biens et services. Depuis l’avènement de la pandémie, le commerce électronique lui, a été stimulé. Nombre de nos clients se sont tournés vers les services de commande en ligne et la poste a repris le marché de la livraison ».Le Directeur Général du Bureau International de l’UPU a également souligné qu’au cours des 18 derniers mois, le secteur postal international, tout comme les autres secteurs économiques, a traversé une période d’incertitude et a dû s’adapter aux impacts directs et indirects de la pandémie de la covid-19. Dans cet environnement difficile, la poste a su se révéler et se positionner comme un acteur majeur dans la livraison de biens et services de premières nécessités. Le 27ème congrès de l’UPU a pour objectif principal de permettre aux acteurs du secteur postal mondial, de réfléchir sur les perspectives de développement de la poste de demain et du rôle central que devra jouer l’UPU aux côtés des pays membres. « L'objectif global est d'aborder le rôle et la pertinence de l'Union et de trouver des moyens de la maintenir pour répondre au mieux aux besoins des membres et à ceux de l'industrie postale. Grâce au soutien des membres, nous avons obtenu des succès significatifs dans notre mission de réforme et sur tous les objectifs qui nous ont été assignés », va-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Je quitte la scène de cette merveilleuse organisation, satisfait de ce que nous avons contribué à accomplir pour le syndicat ».En fin de mission au sein de l’UPU, le Directeur Général du Bureau International a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, à la réussite de sa mission. Au nombre desquels les Chefs d'État africains, le Président de la République du Kenya, son pays d’origine et le gouvernement kenyan. Le Directeur du Bureau International a manifesté toute sa gratitude à l’ensemble de ses collaborateurs mais aussi et surtout, à tous les pays membres pour leur soutien et leur participation active à maintenir la dynamique au sein de l’Union. En 2021, une nouvelle ère s’ouvre sur le secteur postal avec une stratégie orientée sur la digitalisation des services postaux et sur le développement du e-commerce. De nouveaux dirigeants qui seront élus au terme d’un vote qui se tiendra durant la dernière semaine du Congrès et auront la responsabilité, de poursuivre l’œuvre entamée par l’équipe conduite par Bishar Hussein.www.abidjan.net

sys bannière