Economie (956)
Bocanda// Le projet Solea à l’arrêt// Les propriétaires terriens très inquiets
mardi, 19 octobre 2021 11:29 Written by ossey84Que connait-on finalement de la société Solea, filiale du Groupe KKO International ? Longtemps annoncée sur les médias ivoiriens comme une société prometteuse pour faire de la transformation de cacao "de l'arbre à la barre chocolatée’’, ainsi que l'arrosage aux gouttes à gouttes des plants de cacao, en 2021, l'on constate un silence inquiétant lorsqu'on essaye de contacter M. Rémy Allemane, le Directeur général de Solea et administrateur du groupe KKO International. Qui est vraiment cet homme d'affaires français, et surtout que devient-il avec son projet d'unité de transformation Chocacao à Vridi? Est-elle ouverte? Emploie-t-elle du personnel ? Aujourd’hui, ce qui déçoit grandement les propriétaires terriens de Bocanda, c'est qu'ils avaient cédé leurs terres pour ce projet afin d'amorcer le véritable développement de la région et leur épanouissement personnel. Ce qui les avait séduits aussi, c'était la création d'emplois pour les filles et fils du département. Aujourd'hui, il n'en est rien. L’espoir a fait peu à peu place à la désillusion. Au total, ce sont plus de 2.000 hectares que ces propriétaires de Soh N’guessankro (village de la commune de Bocanda) ont mis à la disposition de l’opérateur pour ce projet ! Le champ d’hévéa situé aux abords de la route entre Soh N’guessanro et Djézoukro) est envahi par de hautes herbes. Toute chose qui renforce le scepticisme des jeunes (la main d’œuvre) et des propriétaires terriens. Au-delà des frontières ivoiriennes, chez les anciens partenaires et associés du Directeur général, Remy Allemane, les populations s’interrogent. Elles et ne tarissent pas de questions sur sa fascinante reconversion. M. Remy Allemane qui est l’un de leurs gros partenaires dans ce projet est, disent-elles, parti de Suisse avec plus de 13 millions d’Euros, soit plus de 8,5 milliards de F Cfa, pour Abidjan. Conséquences, selon une source proche des partenaires, « les activités de Solea dans la création de plantations de cacao, de café, dans le département de Bocanda sont non seulement plombées, mais l'argent pris pour cette opération devra être remboursée à son prpriétaire dans les plus brefs délais ». En numéraire ou bien parts sociales. La dernière fois que l’homme a été aperçu, c’était sur les écrans d’une webtv, il y a (La bourse et la vie) spécialisée sur les informations boursières. Face au silence de M. Rémy Allemane, ses anciens associés entendent dans les prochains jours lancer un appel à témoins. En effet, le propriétaire des anciennes sociétés gérées par M. Rémy Allemane en Suisse, n'aurait plus eu de ses nouvelles depuis 2010. Mais selon une de nos sources, il dit savoir que Rémy Allemane est ici en Côte d'Ivoire, qu'il dirige plusieurs sociétés et est même administrateur de l’une d’entre elles cotée en bourse. CKM
M. Rémy Allemane.Où est-il rentré ?
Négoce//Meilleurs prix par Kg de cacao payés aux planteurs// Voici les producteurs qui gagnent mieux
mardi, 05 octobre 2021 21:50 Written by ossey84En Côte d’Ivoire, le kilogramme de fèves de cacao sera écoulé à 825 Fcfa durant la récolte principale 2021/2022. C’est ce qu’a indiqué le Conseil du Café-Cacao (Ccc), le 1er octobre, date qui marque le début de ladite campagne. Le prix annoncé est en baisse de 175 Fcfa par rapport au montant appliqué l’année dernière à la même période. Au Ghana voisin, le paysan gagne 989 Fcfa par Kg, soit plus de 164 F Cfa de plus qu’en Côte d’Ivoire. Le tableau et le décor ne sont pas les mêmes au Camroum, 4e pays producteur africain de fèves de cacao qui n’a pas le même système de commercialisation que la Côte d’Ivoire et le Ghana. Selon le rapport dressé par l’Office national du cacao et du café (Oncc), « au terme de la campagne cacaoyère 2020-2021, théoriquement rentrée en gare le 15 juillet 2021, plus de 226 300 tonnes de fèves sur les 292 471 tonnes produites au cours de la saison ont été soumises au contrôle qualité avant exportation ». Mais avec cette production, le Cameroun a décidé de jouer sur la qualité pour faire gagner gros à ses producteurs de cacao. Ainsi, nous indique l’Agence ecofin, dans un contexte commercial de plus en plus exigeant sur l’éthique et la qualité, la Confédération des Chocolatiers de France, en collaboration avec le Conseil interprofessionnel du cacao et du café, œuvre pour promouvoir un cacao de qualité à un prix satisfaisant pour les producteurs camerounais. La Confédération des chocolatiers de France et l’interprofession du cacao et du café (Cicc) ont signé, jeudi 27 mai 2021 à Yaoundé, un protocole d’accord qui maintient à 1640 Fcfa le kilogramme de cacao camerounais dit d’excellence. « 1640 Fcfa est un engagement pris depuis trois ans. Il est question de doter les coopératives de moyens […]. Dès la prochaine campagne, les banques vont leur prêter de l’argent, le taux d’intérêt par mois est de 1%. A un certain moment, on a honte des prix payés aux planteurs », a déclaré Daniel Mercier, le président de la Confédération des chocolatiers de France. Il est à noter qu’au Cameroun, le cacao d’excellence est obtenu dans des centres de traitement post-récolte spéciaux. Ces derniers sont dotés d’équipements de fermentation, de séchage et de stockage spécifique, auxquels il faut ajouter un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves qui permet au final d’obtenir du cacao de qualité supérieure. Le produit issu de ces centres, qui ont livré 150 tonnes de fèves lors de la dernière campagne cacaoyère, est vendu avec des primes substantielles aux producteurs. Par exemple, ces fèves ont été cédées aux maîtres chocolatiers français au prix de 1 640 Fcfa le kilogramme, contre une moyenne de 1300 Fcfa pour les fèves ordinaires. La décote subie par l’origine Cameroun sur le marché international a contraint le pays, 4e producteur mondial de cacao, à prendre des mesures pour accroître la qualité de ses fèves. Dans le détail, apprend-on, au cours de la saison écoulée, le Cameroun a produit 40% de fèves de grade I (encore appelé Good fermented), selon la norme Fcc (Federation of Cocoa Commerce), mise en place en collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO en anglais). En guise de comparaison, les volumes de fèves exportées en grade I au cours des campagnes 2016-2017 et 2017-2018 avaient respectivement culminé à seulement 1 099 et 8 933 tonnes, selon les données du ministère du Commerce. Maître dans l’exportation des fèves de grade II (Fair Fermented), qui représentent souvent jusqu’à 80% des exportations du pays, le Cameroun n’a expédié vers le marché international que 54% des fèves de cette catégorie, au cours de la dernière campagne. Dans le même temps, apprend-on, les volumes de fèves hors standard (pas exportable au regard de la qualité), eux, ont culminé à seulement 6%. Cette amélioration de la qualité de la fève produite au Cameroun est le résultat de plusieurs mesures prises depuis de nombreuses années par l’Etat et les opérateurs de la filière, face à la décote subie par l’origine Cameroun sur le marché international. Parmi ces mesures, l’on peut citer la distribution des bâches aux producteurs, pour empêcher le séchage des fèves sur le bitume comme on pouvait l’observer dans de nombreux bassins de production. Si l’objectif de la Côte d’Ivoire et du Ghana, est d’impliquer le plus de pays producteurs africains de cacao dans l’application du Drd, il est temps d’aller à l’école camerounaise en la matière.
Ayoko Mensah
Légende photo : ( Plantation de cacaoyers)
Côte d’Ivoire // Valorisation de l’expertise locale dans l’exploration pétrolière // Ce que dit la loi N°96-669 du 29 août 1996Ce que dit la loi N°96-669 du 29 août 1996 « Une chose est de découvrir, une autre est de déterminer avec précision l
vendredi, 10 septembre 2021 14:06 Written by ossey84Ce que dit la loi N°96-669 du 29 août 1996« Une chose est de découvrir, une autre est de déterminer avec précision l’ampleur de la découverte, ses retombées sur l’économie nationale et sa production effective pour hisser la Côte d’Ivoire au rang des grands pays producteurs de pétrole ». Propos du Pca de Petroci Holding, Joachim Beugre, lors d’une cérémonie de félicitations, en l’honneur des experts de cette société d’Etat. Avec cette découverte de gisement important de pétrole et de gaz, de belles perspectives pour la production pétrolière et gazière sont prévues dans les prochaines années. Il a aussi exhorté les équipes de Petroci Holding à rester concentrés. Car, dira-t-il, « la mission n’est pas encore achevée ».En claire, les experts ivoiriens y ont grand rôle à travers la valorisation de l’expertise locale en la matière. Mais que dit le code pétrolier ivoirien sur la question ? L'ordonnance N°2012-369 du 18 avril 2012 modifiant la loi N°96-669 du 29 août 1996 portant code pétrolier est très expressive en ce qui concerne le personnel ivoirien. En effet, un article fait la part belle aux employés de nationalité ivoirienne. Et c'est l'article 53 nouveau qui en parle explicitement en disant ce qui suit : « Le titulaire du contrat pétrolier ainsi que ses sous-traitants doivent employer en priorité du personnel de nationalité ivoirienne, qualifié pour les nécessités de leurs opérations. A cette fin, dès le commencement des opérations pétrolières, le titulaire du contrat pétrolier doit:- établir et financer un programme de formation de son personnel ivoirien, de toutes qualifications, dans les conditions fixées dans le contrat pétrolier ;- financer un programme de formation des agents de l'administration pétrolière ivoirienne, de toutes qualifications dans les conditions précisées dans le contrat pétrolier ».Cet article 53 nouveau vient privilégier les agents de nationalité ivoirienne, et nous croyons que c'est déjà bon à prendre. C’est bon à prendre mais il faut veiller à ce que cela effectif et se traduise dans les faits. La Côte d’Ivoire vous fait confiance. C’est un moment historique », s’est-il réjoui. Avant d’ajouter : « La découverte de cet important gisement pétrolier et gazier repositionne la Côte d’Ivoire dans les rangs des pays producteurs en Afrique. La nature vient d’être généreuse avec la Côte d’Ivoire » avait indiqué le Pca Beugre Joachim. Le potentiel découvert se situe entre 1,5 milliard et 2 milliards de barils pour le pétrole brut et, à environ 1800 à 2 400 milliards de pieds cube de gaz associé. C’est bien le résultat de plusieurs années de travaux effectués par nos ingénieurs et des partenaires de la Côte d’Ivoire.
Ayoko Mensah Légende photo
L’exploration pétrolière, une activité délicate et forte consommatrice de capitaux
Secteur des hydrocarbures// Litige Pétroci - Mrs Oil Nigeria// Pétroci met la pression sur le Nigeria dans l’affaire Corlay Global
mercredi, 25 août 2021 12:45 Written by ossey84Un litige entre un groupe nigérian Mrs Oil Nigeria et la Société nationale d’opération pétrolière de Côte d’Ivoire,( Petroci) continue de faire des vagues. Les conséquences de la crise politique de 2010 en Côte d’Ivoire affectent encore l’activité de la société pétrolière publique Petroci. En effet, la société publique Petroci se trouve dans un processus arbitral qui s’éternise en raison de son incapacité à combler le manque à gagner engendré par la crise. Selon l’agence Ecofin qui rapporte l’information, « la société publique pétrolière de Côte d’Ivoire a demandé au distributeur nigérian de produits pétroliers Mrs Oil Nigeria de respecter les décisions arbitrales prononcées en sa faveur à Paris les 24 mars et 21 juin 2021, au sujet de leur filiale commune Corlay Global » Pour rappel, ajoute la source, début 2008, Chevron a mis en vente ses actifs de distribution en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale. Pour augmenter leurs chances de s’offrir ces actifs, Petroci et Mrs Oil Nigeria se sont associées et ont créé Corlay Global qu’elles contrôlent à parts égales. L’opération d’acquisition a nécessité 675,8 millions dollars soit plus de 337 milliards de Fcfa que les deux parties doivent payer à parts égales. La partie ivoirienne a fait une contribution initiale de 60 millions de dollars soit plus de 30 milliards de Fcfa tandis que Mrs a déclaré avoir versé 75,8 millions de dollars, soit plus de 37 milliards de Fcfa. Les deux parties se sont ensuite tournées vers les banques nigérianes pour financer le reste de l’acquisition. L’opération a été principalement conduite par Mrs. Ainsi, les prêts de Corlay sont gagés sur les actifs de Petroci. Mais très vite, la société ivoirienne s’est montrée incapable de participer pleinement à l’administration de la joint-venture en raison des troubles civils. Plus tard, elle a enchainé plusieurs années de mauvais résultats financiers. Ses responsables affirment que certains actifs de Corlay ont été mal gérés et que Mrs a transféré certains actifs à sa maison mère, Mrs Africa Holding. Ils accusent aussi le partenaire nigérian d’avoir versé des dividendes aux actionnaires entre 2010 et 2014 sans leur implication. Dans l’intervalle Mrs a pris sur elle la dette et a augmenté ses parts dans la JV, laissant à Petroci entre 13 et 20 %. La participation exacte de la société ivoirienne dans Corlay reste floue. Quoi qu’il en soit la dette de Petroci envers Corlay est estimée à environ 400 millions de dollars, soit plus de 200 milliards de Fcfa. Petroci, qui accuse Mrs de l’avoir exclue du processus décisionnel critique de la société et souhaite encaisser sa part des produits de l’acquisition, a transmis un recours en arbitrage à Paris pour obtenir gain de cause. En parallèle, elle travaille à régler sa dette. Certains analystes estiment qu’elle envisage d’obtenir une partie du réseau de Corlay pour, ensuite la céder à un opérateur privé. Les décisions rendues en mars et en juin dernier à propos de ce litige imposent à Mrs de réintégrer pleinement Petroci dans la gestion de Corlay et de lui verser la somme demandée. Mais depuis, la partie nigériane n’a pas exécuté la décision, alors Ibrahima Diaby, patron de Petroci, assure que Mrs a déjà demandé le numéro de compte de Petroci pour y verser l’argent. Par ailleurs, la semaine dernière( donc juste avant son limogeage début aout 2021) ) certains responsables de Petroci dont Mr Diaby, qui se trouvaient à Lagos pour assister à la réunion générale annuelle de Mrs ont déclaré qu’on leur avait interdit l’accès au lieu de la réunion vraisemblablement sur ordre de Mrs. « Nous écrirons au gouvernement fédéral du Nigeria et à la Securities and Exchange Commission (Sec) pour qu’ils nous aident à examiner ce malheureux incident qui nous a empêché d’assister à l’assemblée générale annuelle. Mrs décourage les véritables investisseurs qui souhaitent sincèrement explorer les opportunités d’investissement au Nigeria », a déploré le Dr Diaby Ibrahima , alors Dg de Petroci. Mrs a répondu à cette affaire en déclarant que dans son avis de convocation à l’Ag, elle a précisé que l’évènement se tiendrait dans le strict respect de la directive gouvernementale sur la Covid-19 et que les actionnaires et autres parties prenantes qui ne pouvaient pas participer physiquement avaient la possibilité de le faire en ligne.
Ayoko Mensah Légende photo : Le ministre Thomas Camara, Ministre du Pétrole, des mines et de l’Energie est interpellé sur ce litige qui n’ a que trop duré.
Eco diplomatie// Deuxième édition du Ivorian expo// Le chocolat, l’or noir ivoirien, exposé aux Usa
lundi, 23 août 2021 10:33 Written by ossey84 Le chocolat, l’or noir ivoirien, tel était le thème de la deuxième édition du Ivorian expo, organisé le samedi 14 août 2021 au community center de la ville de Clarkston dans le county de Dekalb à Atlanta en Georgie .
Objectif de l’évènement, la promotion de la destination Côte d’Ivoire du point de vue économique, touristique et culturel avec une place majeure pour l’entrepreneuriat féminin.. A l’initiative de cet événement, l’ivoirienne, Mada Diakité, chef d’entreprise et résidente aux Etats Unis. « Avec Ivorian expo je vous invite au coeur même de la Côte d’Ivoire, à la découverte de ses trésors méconnus », a expliqué la fondatrice de l’exposition aux invités.
Un projet encouragé par l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis SEM Mamadou Haidara qui affirmera son engagement à soutenir ce type d’initiatives qui concourt aurayonnement de son pays. « Ça fait partie de notre stratégie de diplomatieéconomique et nous essayons de booster l’entrepreneuriat féminin», a-t-il expliqué . Ayant pour invitée spéciale, Madame Beverly Burks, première maire noire élue de la ville de Clarkston, ce rendez-vous a été positionné comme un carrefour d’échanges sur les atouts notamment agricoles de la Côte d’Ivoire. « Premier producteur de cacao, d’anacarde, de cola, de bois… de nombreuses opportunités sont offertes. C’est pourquoi il m’a paru nécessaire d’initier un espace d’échanges entre les entités économiques américaines et ivoiriennes »a ajouté Mada Diakité. Une approche qui réjouit les hôtes. « Nous sommes reconnaissants de cette opportunité qui représente une occasion pour les entrepreneurs. Nous nous réjouissons aussi de voir la place accordée aux femmes, ces femmes qui sont le fondement des familles fortes.», a réagi pour sa part Beverly Burks.Durant cette foire autour des potentialités économiques, culturelles et touristiques de la Côte d’Ivoire, les visiteurs ont eu droit à un marché d’exposition de produits dérivés du cacao ivoirien, de divers articles d’entreprises présentes, à des attractions et à des opportunités d’affaires.
Ayoko Mensah
Source : ambassade de Ci aux Usa
Légende photo : l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Sem Mamadou Haidara
Finances publiques// Côte d’Ivoire- Fmi// Fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV .Ce que le Conseil d’Administration dit de la gestion de Patrick Achi
lundi, 16 août 2021 10:30 Written by ossey84«Ils soulignent qu’il est urgent d’accroître considérablement les recettes intérieures pour créer l’espace budgétaire indispensable aux dépenses productives et sociales, en rationalisant les dépenses fiscales, en élargissant l’assiette de l’impôt et en renforçant l’administration fiscale. Les administrateurs encouragent à continuer les efforts pour renforcer la gestion des finances publiques, favoriser la transformation numérique et améliorer la transparence budgétaire. Des efforts complémentaires s’imposent aussi pour améliorer les dispositifs de protection sociale en mettant en place des politiques sociales volontaristes » Extrait d’un communiqué de presse du Fonds monétaire international ( Fmi) en date du 21 juillet 2021, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi).Qui vient d’ achever les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec la Côte d’Ivoire [1] . « La Côte d’Ivoire a fait preuve d’une forte résilience face à la pandémie. Même si la croissance économique devrait être inférieure de quelque 4½ % par rapport aux prévisions pré-Covid-19, elle est toutefois estimée à 2 % pour 2020, ce qui classe le pays parmi les pays préémergents d’Afrique subsaharienne les plus performants ». Aussi, ledit document ajoute que « Ces résultats ainsi que la résilience de l’économique ont été portés par la solidité des paramètres fondamentaux d’avant la crise, la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie, une relativement faible dépendance à l’égard des secteurs qui en général ont été les plus gravement touchés ailleurs, ainsi que par le soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi. « L’économie devrait renouer avec une trajectoire de forte croissance, sous réserve d’un recul de la pandémie. Le rebond de l’activité qui a débuté au second semestre de 2020 reste solide et la croissance est projetée à 6 % pour 2021, grâce à une reprise des exportations et des investissements à mesure que s’apaisent les vents contraires de la pandémie, et malgré les pénuries d’électricité à court terme. L’inflation connaît une hausse provisoire, également portée par les ruptures d’approvisionnement dues à la pandémie et par les pénuries d’électricité » Par ailleurs, poursuit la note, « Les autorités maintiennent leurs mesures de soutien économique et social et redoublent d’efforts pour obtenir des vaccins et assurer leur distribution. La croissance continue du stock de capital, ancrée dans l’ambitieux projet de plan national de développement, la solide consommation intérieure et la poursuite du programme de réformes en cours devraient maintenir la croissance autour de 6-6½ % au cours de la période 2021-26, et ce malgré un assainissement progressif des finances publiques » Le déficit budgétaire a atteint 5,6% du Pib en 2020, car les autorités ont à juste titre augmenté les dépenses pour venir en aide aux entreprises et aux ménages touchés par la pandémie. La dette publique, garanties comprises, a augmenté à 49,8 % du Pib. Le déficit des transactions courantes devrait s’être creusé pour atteindre 3,5 % du Pib en 2020, en raison essentiellement du repli de la demande mondiale.
Des risques de détérioration persistent.
Des risques de détérioration persistent. La pandémie pourrait s’avérer plus difficile à endiguer en raison de nouveaux variants ou d’un déploiement de la vaccination très lent, qui affaibliraient la reprise mondiale. Une forte hausse des primes de risque mondiales pourrait compliquer l’accès aux marchés internationaux. Sur le plan intérieur, une éventuelle prolongation des pénuries d’énergie et des retards dans les réformes pourraient saper la confiance et freiner l’investissement privé, tandis que les indicateurs d’endettement pourraient se fragiliser si l’augmentation des recettes ne se concrétisait toujours pas. La situation sécuritaire à la frontière nord pourrait se détériorer. Du côté positif, la mise en œuvre d’un solide programme de réformes, à définir dans le cadre du prochain plan national de développement, continuerait de stimuler la croissance et l’investissement.
Évaluation par le conseil d’administration [2]
Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du Fmi. Ils saluent la forte résilience de l’économie ivoirienne, due à la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie de Covid-19, à une décennie de politiques macroéconomiques avisées, ainsi qu’au soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi. La croissance devrait se rétablir en 2021 et les perspectives à moyen terme sont favorables, sous réserve d’incertitudes et de risques extérieurs. Les administrateurs insistent sur l’importance de maintenir les mesures de soutien jusqu’à ce que la reprise soit solidement installée, tout en préservant la viabilité de la dette et en encourageant la transformation de l’économie. Les administrateurs reconnaissent qu’il convient d’assouplir l’orientation budgétaire en 2021 pour tenir compte des investissements supplémentaires et des dépenses de sécurité. Ils recommandent aux autorités de revenir dès que possible à l’objectif de déficit budgétaire de l’Uemoa.(…) Les administrateurs prennent note de la résilience du secteur financier, à laquelle ont contribué les mesures prises par la banque centrale régionale. Ils soulignent qu’il est indispensable de maintenir la stabilité financière, en particulier lors du retrait des mesures de soutien, ce qui nécessite la poursuite d’une surveillance rigoureuse du secteur financier et une rapide restructuration des banques publiques. Les administrateurs saluent l’élaboration d’un nouveau plan national de développement ambitieux, qui vise à favoriser une croissance inclusive, la transformation structurelle de l’économie et le développement du secteur privé. Ils soulignent qu’il est important de promouvoir la bonne gouvernance et d’améliorer le climat des affaires, notamment en adoptant rapidement la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Les autres mesures prioritaires consistent notamment à favoriser l’inclusion financière, à accroître l’efficacité des marchés du travail dans le but de faciliter la formalisation de l’économie et à renforcer la résilience face aux changements climatiques. Les administrateurs conviennent que la capacité de la Côte d’Ivoire à rembourser le Fmi reste satisfaisante. Notant le risque modéré de surendettement avec un espace limité pour absorber les chocs, ils soulignent qu’il importe de reconstituer des marges de manœuvre budgétaires, de poursuivre une stratégie d’endettement prudente et de faire avancer les réformes visant à développer les marchés financiers régionaux. Les prochaines consultations au titre de l’article IV avec la Côte d’Ivoire devraient avoir lieu selon le cycle habituel de 12 mois.
Ayoko Menah
Source : Fmi
NB : Le titre est de la rédaction
Hydrocarbures//Petroci Holding // Le nouveau Dg Vamissa Bamba installé
dimanche, 15 août 2021 10:44 Written by ossey84La Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire (PETROCI) a un nouveau Directeur Général depuis le 6 août 2021 en la personne de Vamissa Bamba. C’est l’auditorium du siège de cette entreprise d’État qui a servi de cadre le lundi 10 août dernier pour la cérémonie de passation de charges entre le DG entrant et l’ancien Directeur Général Dr Ibrahima Diaby sous la supervision de M. Joachim Beugré, président du Conseil d’Administration de PETROCI Holding. Pur produit de la maison PETROCI, Vamissa Bamba accède au fauteuil de Directeur Général après y avoir passé 27 ans années. « Je connais les réalités de la maison et je m’appuierai sur les acquis pour faire avancer le navire PETROCI », a-t-il soutenu avant de rendre un hommage à ses prédécesseurs et plus particulièrement au Dr Ibrahima Diaby pour le travail abattu. Il a aussi saisi l’occasion pour exhorter ses collaborateurs au travail. En plus du changement à la tête de PETROCI Holding, il y a eu des promotions internes. Au niveau des mandataires sociaux, Georges Sié Kam, précédemment Directeur de l’Ingénierie et de la Logistique (DIL) a été également nommé Directeur Général Adjoint chargé de l’Exploration, de la Production et des Opérations Techniques (DGA EPOT).
Ayoko Mensah
Légende photo : M. Vamissa Bamba ,Dg entrant reçoit ses nouvelles charges des mains du Dr Ibrahima Diaby
27e Congrès de l’Upu// Patrick Achi( Pm)// « Le secteur postal doit adapter ses modèles économiques et services »
dimanche, 15 août 2021 10:20 Written by ossey84Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a préconisé le 10 août 2021 à Abidjan, une adaptation des modèles économiques et services du secteur postal pour faire face aux transformations imposées par la Covid-19. C'était à l'ouverture de la troisième Conférence ministérielle de l'Union Postale Universelle (Upu), qui se tient en marge du 27ème Congrès postal universel, avec pour thème "Covid-19 et secteur postal - Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer". « L'évolution rapide des technologies numériques et du commerce électronique constituent une opportunité et une exigence pour le monde postal afin d’accélérer les profondes transformations enclenchées. Tout comme pour faire évoluer les business model, innover et créer de la valeur ajoutée, de la richesse et des emplois. C'est un impératif pour le secteur postal qui doit adapter ses modèles économiques et ses offres de services, en mettant l'accent davantage sur les colis, la logistique et les services financiers », a proposé Patrick Achi. Le Chef du gouvernement a noté que le secteur postal peut compter sur sa force première qui est un capital humain de cinq millions de personnes pour fournir des prestations de services de qualité. Et d'ajouter que l'Upu devra restructurer son réseau postal mondial, comme le principal catalyseur du commerce électronique.
Patrick Achi a conclu que l'élan que créera le Congrès d'Abidjan remodèlera les politiques et stratégies, afin de faire du secteur postal un point d'ancrage de la nouvelle économie à impact positif.
Le Premier Ministre malien, Choguel Maïga, a souhaité que la future Stratégie postale mondiale soit globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse du développement du secteur postal.
Le Congrès d'Abidjan a pour thème : " Digitalisation des services postaux, développement du e-commerce ". Il prendra fin le 27 août prochain, avec l'adoption de la future Stratégie postale mondiale et le renouvellement des instances de l'UPU pour une période de quatre ans.
Source : Primature
Côte d’Ivoire// Régulation du secteur de l’électricité// Un technocrate à la tête de Anare-CI Qui est Amidou Traoré ?
mercredi, 11 août 2021 12:28 Written by ossey84M. Amidou Traoré, ancien Directeur Général de CI-Energies a pris fonction le 9 août 2021, à la tête de l'Anare-CI (Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité de Côte d'Ivoire). Fort des succès obtenus dans l'extension de la couverture nationale et des grands projets structurants, ce spécialiste des questions énergétiques saura donner une nouvelle force à l'autorité en charge de la régulation du secteur. Au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, Amidou Traoré obtient son baccalauréat scientifique en 1981. Apres des classes préparatoires aux grandes écoles (mathématiques supérieurs et mathématiques spéciales) au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux ( France), il poursuit ses études à l'école supérieure d'ingénieurs en Génie électrique de Rouen (France) où il décroche son diplôme d'Ingénieur en Génie Electrique en 1986.Après l'obtention de son diplôme, Amidou Traoré intègre Énergies Électriques de la Côte d'Ivoire (Eeci) comme chef de division « Contrôle et Automatismes » des productions hydraulique et thermique. En avril 1994, il devient directeur de l’usine de production hydroélectrique de Taabo. En décembre 2005, il est nommé Directeur de la production d’électricité à la Cie (productions hydraulique et thermique) jusqu'en 2009. Il est alors nommé au poste de Directeur général adjoint de la Cie en charge de la production, du transport et des mouvements d'Energies (PTME) jusqu'en novembre 2012. Après avoir été Directeur des projets Hydroélectriques de 2011 à 2012, il occupe le poste de Directeur Général de CI-Énergies depuis le 24 juillet 2012. Depuis 2017 : Vice-Président du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), institution spécialisée de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; Depuis 2013 : Président du Conseil d’Administration de la Société de Transport d’Électricité Régionale Côte d’Ivoire - Libéria - Sierra Léone - Guinée (TRANSCO CLSG), société supranationale créée dans le cadre du projet d’interconnexion entre les pays concernés ;Depuis 2011 : membre du Conseil d’Administration de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) ;Depuis 2011: membre du Comité Directeur de l’Association des Sociétés d’Électricité d’Afrique (ASEA).Réalisations
2013-2017 : Réalisation de l’Aménagement hydroélectrique de SoubréDepuis 2017 : Réalisation de l’Aménagement hydroélectrique de Gribo PopoliDepuis 2016 : Développement et Réhabilitation du réseau électrique de Côte d’IvoireDepuis 2013 : Mise en œuvre du Programme National d’Electrification Rurale de Côte d’Ivoire 2020 (PRONER 2020)... Légende photo : Amidou Traoré, Dg de ANARE- CI
27e Congrès de l’Upu à Abidjan// Bishar Hussein, le Directeur Général du Bureau International de l'Upu // « Je suis impressionné par la résilience dont la Côte d'Ivoire a fait preuve »
mardi, 10 août 2021 14:12 Written by ossey84
Lors de Le Directeur Général du Bureau International de l'Upu, Son Excellence Monsieur Bishar Hussein fait le point de son mandat à la tête de cette institution des Nations Unies en charge des questions postales. Le 27e congrès de l’Union Postal Universelle (Upu) se tient du 9 au 27 août 2021, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. La cérémonie d’ouverture qui s’est tenue ce lundi 9 août, a été présidée par le Premier Ministre Patrick ACHI, représentant le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Cette cérémonie riche en couleur, a enregistré la présence des membres du gouvernement et Ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Plusieurs Ministres et personnalités de haut rang ont fait le déplacement à Abidjan, pour prendre part à la grande messe postale qui se tient pour la première fois de son histoire, en Afrique subsaharienne. Au nombre des personnalités enregistrées, se comptent, le Premier Ministre du Mali, le Président de la Commission de la CEDEAO, et le Directeur Général de SMART AFRICA.La délégation du Bureau International de l’UPU fortement représentée à Abidjan est conduite par son Directeur Général, Son Excellence Monsieur Bishar Hussein. A l’entame de son intervention, SEM Hussein a tenu à rendre hommage à la Côte d’Ivoire qui, malgré les difficultés rencontrées durant plus de 20 ans, n’a managé aucun effort pour abriter ce Congrès de haut niveau dans un contexte mondial fortement perturbé. « Je suis impressionné par la résilience dont la Côte d'Ivoire a fait preuve, depuis le congrès de Pékin en 1999, pour l’obtention de l’organisation de ce Congrès. Votre esprit indomptable, votre engagement et votre détermination ont finalement payé. Au nom de toute la fraternité de l'UPU, je voudrais vous féliciter et vous dire un grand merci pour ce succès », a-t-il affirmé.SEM Hussein a par ailleurs rappelé le contexte difficile de la pandémie de la covid-19 qui impacte fortement le secteur postal.. « La pandémie de COVID-19 a eu un impact important sur les activités postales. Avec l'immobilisation des compagnies aériennes de passagers et la fermeture des points d'entrée aux frontières au plus fort de la pandémie l'année dernière, il est devenu presque impossible de transmettre des envois postaux internationaux », a-t-il regretté. Toutefois, note-t-il, la baisse des activités économiques mondiales et le ralentissement du transport aérien, maritime et terrestre, n’ont pas empêché les postes de fonctionner. « Grâce à l'innovation et à la diversification, les postes ont été à la hauteur et ont travaillé sans relâche et courageusement pour garantir que les personnes en confinement reçoivent toujours leurs biens et services. Depuis l’avènement de la pandémie, le commerce électronique lui, a été stimulé. Nombre de nos clients se sont tournés vers les services de commande en ligne et la poste a repris le marché de la livraison ».Le Directeur Général du Bureau International de l’UPU a également souligné qu’au cours des 18 derniers mois, le secteur postal international, tout comme les autres secteurs économiques, a traversé une période d’incertitude et a dû s’adapter aux impacts directs et indirects de la pandémie de la covid-19. Dans cet environnement difficile, la poste a su se révéler et se positionner comme un acteur majeur dans la livraison de biens et services de premières nécessités. Le 27ème congrès de l’UPU a pour objectif principal de permettre aux acteurs du secteur postal mondial, de réfléchir sur les perspectives de développement de la poste de demain et du rôle central que devra jouer l’UPU aux côtés des pays membres. « L'objectif global est d'aborder le rôle et la pertinence de l'Union et de trouver des moyens de la maintenir pour répondre au mieux aux besoins des membres et à ceux de l'industrie postale. Grâce au soutien des membres, nous avons obtenu des succès significatifs dans notre mission de réforme et sur tous les objectifs qui nous ont été assignés », va-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Je quitte la scène de cette merveilleuse organisation, satisfait de ce que nous avons contribué à accomplir pour le syndicat ».En fin de mission au sein de l’UPU, le Directeur Général du Bureau International a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, à la réussite de sa mission. Au nombre desquels les Chefs d'État africains, le Président de la République du Kenya, son pays d’origine et le gouvernement kenyan. Le Directeur du Bureau International a manifesté toute sa gratitude à l’ensemble de ses collaborateurs mais aussi et surtout, à tous les pays membres pour leur soutien et leur participation active à maintenir la dynamique au sein de l’Union. En 2021, une nouvelle ère s’ouvre sur le secteur postal avec une stratégie orientée sur la digitalisation des services postaux et sur le développement du e-commerce. De nouveaux dirigeants qui seront élus au terme d’un vote qui se tiendra durant la dernière semaine du Congrès et auront la responsabilité, de poursuivre l’œuvre entamée par l’équipe conduite par Bishar Hussein.www.abidjan.net
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TIC// Secteur des télécommunications en Afrique // Huawei poursuit ses engagements pour une Afrique plus verte et connectée
jeudi, 15 juillet 2021 14:49 Written by ossey84
Huawei poursuit ses engagements pour une Afrique plus verte et connectée Lors de la conférence de presse CSD Report - Tech & Sustainability tenue ce jeudi 8 juillet en ligne, Adnane BEN HALIMA, Vice-Président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa, a rappelé la contribution du géant du numérique pour la production d'énergies vertes sur le continent africain. Huawei vient également de publier son rapport 2020 sur le développement durable, et le Président du Groupe Liang HUA a fait une annonce au sujet du programme Seeds for the Future2.0 : 150 millions de dollars seront investis dans le développement de talents numériques au cours des cinq prochaines années, pour un programme qui devrait bénéficier à plus de 3 millions de personnes supplémentaires. Alors que l'Afrique entame sa transformation numérique, le défi énergétique est plus que jamais installé comme thématique prioritaire pour l'ensemble des États du continent. C’est dans cette veine que Huawei a souhaité réunir des acteurs du digital de premier plan issus dans le cadre d’un webinaire portant sur ces enjeux. L’objectif : partout en Afrique, renforcer la prise de conscience face à ces thématiques économiques et environnementales. Le Groupe, présent sur le continent depuis plus de vingt ans, travaille au désenclavement du continent et à la formation aux enjeux du numérique. En proposant ses solutions innovantes SmartGrids, PowerCube 1000 et RuralStar, l'entreprise connecte les zones reculées aux réseaux électriques et haut débit. Les infrastructures et la formation des talents sont la base de la transformation numérique« La révolution numérique africaine repose à la fois sur des infrastructures solides, et sur l'éducation de nos jeunes aux enjeux digitaux. Pour assurer une transformation numérique réussie, nous devons continuer d'investir dans ces domaines », a déclaré Adnane BENHALIMA, Vice-Président en charge des relations publiques de la région Méditerranée de Huawei Northern Africa. Les innovations technologiques pour le développement durable sont la clé de l'Afrique verte de demain. Pour créer un monde plus inclusif et plus écologique, Huawei travaille main dans la main avec l'ensemble de ses partenaires sur le continent. La synergi La synergie entre le secteur privé et le secteur public est devenue essentielle, pour que toute la société relève le défi climatique.« Le changement climatique et environnemental est devenu un énorme défi pour notre survie et notre développement. C'est ensemble que nous devons définir l'avenir que nous voulons pour le continent africain », a rappelé Adnane BEN HALIMA.Pour Huawei, l'essor d’une Afrique connectée peut répondre à une grande partie des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. L'entreprise est ainsipleinement investie aux côtés de ses partenaires en Afrique pour faire converger la révolution numérique et l'atteinte de ces objectifs.En matière d'énergies renouvelables, Huawei a déployé la solution innovante Rural Star auSénégal, en Guinée, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, réduisant considérablement les coûts de construction et de déploiement du réseau dans les zones reculées.Enfin, pour que l'Afrique soit prête à relever le défi climatique, Huawei poursuit ses investissements dans l'éducation et la formation des futurs talents du numérique, en mettant enplace de nombreux programmes éducatifs comme ICT Academy et TECH4ALL pour consolider la force numérique africaine.Source/ 35° NORD
Tic //Benjamin HOU, President of Huawei Northern Africa Carrier Business// « L'Afrique est encore au stade initial de l'économie numérique »
jeudi, 15 juillet 2021 12:55 Written by ossey84North Africa Com, événement tech le plus influent en Afrique du Nord, a cette année été organisé par Informa Tech et coparrainé par Huawei. Au cours de cette édition, dont le thème fut « Investir dans les infrastructures numériques pour stimuler une croissance inclusive et durable », des experts de la région et du monde entier ont partagé leur expérience du domaine. Au cœur des débats, la question de l’accélération de l'innovation technologique pour aider l'Afrique à se doter d’infrastructures Tic de haute qualité, susceptibles de stimuler le développement de l'économie numérique. L'économie numérique est perçue désormais comme un nouveau moteur de croissance pour l'économie mondiale, reposant essentiellement sur la base solide que représentent les Tic. Les statistiques montrent qu’un investissement de 1 dollar Us dans les technologies numériques peut mener vers une croissance de 3 dollars Us dans la digitalisation de l'industrie, et que les retombées numériques correspondantes peuvent contribuer à 20 dollars US de Pib. L'économie digitale représente 15,5 % de l'économie mondiale et ce chiffre atteindra 25 % en 2025. Cependant, la couverture numérique en Afrique est encore très faible par endroit : 60 % de la population n'a pas accès à l'internet, et le taux de pénétration du haut débit (MBB, FBB) est bien inférieur à la moyenne mondiale.
« Huawei travaille en étroite collaboration avec ses partenaires africains pour continuer d’innover et ainsi doter l’Afrique de réseaux Tic de haute qualité, capables de réduire la fracture numérique », a déclaré Benjamin Hou, président de Huawei Northern Africa Carrier Business. « L'Afrique est encore au stade initial de l'économie numérique. Les opportunités et les défis coexistent, et les infrastructures Tic de haute qualité y constitueront une base solide pour le développement de l'économie digitale. En attendant, coopérons ensemble, accélérons le développement du digital, saisissons le plein potentiel de l’Afrique du Nord, afin de lui construire un avenir brillant. », a ajouté Benjamin HOU. Au cours du sommet, les délégués des gouvernements, régulateurs, opérateurs, représentants des entreprises, analystes et KOL de la région ont entretenu des échanges approfondis sur les problématiques liées au développement durable de l'économie numérique en Afrique. Tous se rejoignent sur un point : la révolution digitale est en marche sur le continent. La pandémie de la Covid-19 a profondément changé le mode de fonctionnement des organisations et des individus, tout en accélérant considérablement le processus de numérisation en Afrique. Toutes les industries doivent ainsi participer activement à cette mutation d’ampleur, en s’ouvrant au monde, et en coopérant les unes avec les autres pour promouvoir l’Afrique numérique de demain.
À propos de HuaweiHuawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication (Tic) et d’appareils intelligents. Grâce à des solutions intégrées dans quatre domaines clés - réseaux de télécommunications, informatique, appareils intelligents et services en Cloud - nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, chaque foyer et chaque organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en œuvrant à l’autonomisation des personnes, à l’enrichissement de la vie domestique et à l’inspiration de l’innovation dans des organisations de toutes formes et de toutes tailles. Chez Huawei, l’innovation est axée sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons 197 000 employés, et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Créé en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de Huawei à l’adresse www.huawei.com ou suivez-nous sur : Source : 35° Dégré nord
Angola //Marché des assurances Afrique// Le groupe panafricain Olea, devient le premier courtier du marché angolais
jeudi, 15 juillet 2021 10:30 Written by ossey84Olea, spécialiste panafricain des marchés de l’assurance, accélère son expansion sur le continent en s’installant en Angola. En effet, l’entreprise annonce ce jour sa prise de participation majoritaire dans AIB Angola, numéro 1 angolais du courtage. Une opération qui positionne OLea comme le seul courtier d’assurance réellement panafricain, présent sur l’ensemble des régions du continent : Maghreb, Afrique Francophone, Afrique Anglophone et désormais Afrique Lusophone. Après seulement 4 ans d’existence, OLea poursuit activement son déploiement géographique : au cours des 18 derniers mois, le courtier s’est établi au Rwanda, en Zambie, en Tanzanie, au Niger, et maintenant en Angola. Désormais actionnaire majoritaire d’AIB Angola, Olea est aujourd’hui présent dans 23 pays, et compte plus de 300 collaborateurs. Un développement géographique rapide, pour un groupe qui possède des Hubs à Paris, Abidjan, Johannesburg, Londres et Nairobi. Fondé en 2010 par Rupert Weterings et Miguel Lucula, AIBA est devenu dès 2013 le 1er courtier du marché- avec près de 50 Musd de primes placées en 2020. AIBA a dès le départ accompagné de grands clients nationaux et internationaux s’installant en Angola (Castel, Total, Chevron, Sonangol…), et compte désormais une clientèle très diversifiée, avec une expertise reconnue dans l’industrie – pétrole, gaz, logistique, fabrication, vente au détail, exploitation minière, biens de consommation et services financiers. En outre, AIB Angola collabore avec OLEA depuis sa création en 2017, initialement en tant que correspondant local. Cette opération reflète la belle dynamique que connaît l’aventure panafricaine d’OLEA, portée par 3 piliers forts :
Un réseau de filiales constitué à travers des rachats de cabinets locaux et des créations en greenfield, avec aujourd’hui une présence dans 23 pays, soutenue par plus de 300 collaborateurs. Des équipes issues de tous horizons, portées par un projet d’entreprise fort, et des dirigeants actionnaires dans chacune de leur filiale respective ;
Des systèmes d’information online, digitalisés et innovants, apportant aux clients et partenaires du groupe une information exhaustive et en temps réel sur les risques confiés. Grâce à ces fondations solides, OLEA a placé en 2020 plus de 100 M€ de primes d’Assurance sur les marchés nationaux et internationaux, et se focalise essentiellement sur une clientèle entreprise (vie et non vie). Parmi les clients du groupe, des entreprises emblématiques telles que CFAO, ENGIE, BOLLORE, SOMDIAA, BCP, AZALAY, YESHI, VIVENDI et bien d’autres.
En parallèle de cette prise de participation majoritaire, OLEA a opéré d’importants virages stratégiques en 2021 : l’entreprise a cette année procédé au lancement dans 10 pays de son offre corporate OLEA SANTE, initié de nombreux projets BtoBtoC, tout en développant fortement son expertise sur les assurances de spécialités (risques politiques, cyber, agriculture…).
Ainsi, l’implantation d’OLEA en Angola s’inscrit dans une logique de déploiement rapide, au cœur de pays à fort potentiel : l’Angola est le 2ème producteur de pétrole en Afrique subsaharienne et connaît une reprise des investissements d’ampleur, avec notamment la multiplication de grands projets d’infrastructures (aéroports, ports, routes, etc.), et une politique visant à privatiser certains secteurs ouverts aux investisseurs de tous horizons.
Olivier Dubois, Président de OLEA, déclare : « C’est une véritable fierté pour notre groupe que de s’établir en Angola, et nous sommes très heureux que les équipes d’AIB Angola intègrent la grande famille OLEA, après des années de collaboration fructueuse. L’entreprise, qui est désormais présente dans 23 pays et compte +300 collaborateurs, connaît une croissance soutenue, qui valide le modèle de développement audacieux pour lequel nous avons opté : une approche panafricaine, et un déploiement opéré essentiellement grâce à l’étoffement de notre réseau de partenaires et de filiales. Aujourd’hui, nous proposons à nos clients un partenariat local fort, technique, aux règles éthiques affirmées. ».
Olivier Canuel, CEO de OLEA, ajoute :« L’implantation d’OLEA en Angola s’inscrit dans une logique d’accompagnement de nos grands clients, dans un marché où les perspectives de croissance sont prometteuses. En effet, le marché angolais est désormais libéralisé et très concurrentiel, et le pays voit éclore une classe moyenne active, jeune et dynamique, contribuant au développement d’un secteur de l’assurance fortement tiré par la branche Vie. Un environnement difficile, qui comprend cependant d’innombrables opportunités ».
Rupert Weterings, Fondateur du réseau AIB (Angola, Tanzanie, Mozambique & RDC) et Directeur du développement d’OLEA, complète : « Nous nous réjouissons de ce rapprochement entreAIB Angola et OLEA, qui vise à faire des deux structures une même entreprise. Cette opération concrétise la force du partenariat établi entre les deux groupes, avec un ADN commun et l’ambition collective de devenir une référence du courtage panafricain ».
À propos d’OLEA
OLEA est l’un des premiers courtiers d’assurance panafricain indépendant spécialisé dans les risques d’entreprise. Créé en janvier 2017, le Groupe est présent dans 23 pays et compte plus de 300 collaborateurs, apportant ainsi des solutions efficaces à ses clients sur la quasi-totalité du continent, y compris dans les pays les plus compliqués en termes de régulation et d’environnement des affaires. L’expertise d’OLEA repose sur deux piliers fondamentaux : un réseau de filiales piloté par des entrepreneurs expérimentés, et des outils informatiques innovants pour assurer un suivi personnalisé des activités de ses clients en temps réel. Fondé par Olivier Dubois et Olivier Canuel, OLEA s’est rapidement imposé comme un acteur leader sur le marché de l’assurance en Afrique, un secteur en pleine mutation. Partenaire de grands courtiers internationaux, OLEA met à la disposition de plusieurs entreprises de rang mondial, son savoir-faire pour les accompagner dans la gestion, le conseil, la négociation et le placement de leurs polices d’assurance. www.olea.africa
Agro-industrie// Suivi des projets en cours dans la filière anacarde // Le satisfecit de la Banque mondiale au Conseil coton et anacarde
mardi, 13 juillet 2021 13:21 Written by ossey84« S'agissant de l’Anacarde, il faut veiller à ce que la transformation se fasse sur place. C’est ce qui permettra de créer de l’emploi et de lutter contre le chômage. Le développement pour qu'il soit inclusif, il faut qu'il soit en faveur de la femme et la jeunesse ». Propos de M. Ousmane Diagana, Vice- président de la Banque mondiale( Bm) , Région Afrique de l’Ouest et du Centre. C’était le Dimanche 11 juillet 2021, à la faveur d’une visite au laboratoire d'analyse des sols de Sinématiali et la zone agro-industrielle de Korhogo dédiée à la transformation de l'anacarde, au nord de la Côte d'Ivoire. Cette mission de la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre du suivi des projets en cours réalisation. Au terme d'une série de visite, le Vice – président Ousmane Diagana s'est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. «Je voudrais féliciter le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour sa vision de développement. Les politiques sectorielles qui en particulier ont permis de générer ces projets. Politique sectorielle dans le domaine de la nutrition, de l’eau, de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces trois programmes que j’ai visité, c’est un montant de 460 millions de dollars (soit environ 230 milliards de Fcfa) au total que la Banque Mondiale a investi », a-t-il déclaré. Concernant le Projet de Promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’Anacarde (Ppca), soutient M. Diagana, au niveau de la production, la Côte d'Ivoire ne cesse de faire des progrès. Aujourd’hui elle est l'un des premiers producteurs mondiaux. La commercialisation et la transformation permettront d'apporter de la valeur ajoutée. Notamment de l'emploi pour les femmes et les jeunes. Tout en remerciant la Banque mondiale pour son accompagnement, le Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde (Cca) a précisé que cette visite est un bon indicateur de l'importance des projets dans le portefeuille de cette institution. « Dans la dynamique de la délocalisation de l'industrie de l'Asie vers l'Afrique il y a beaucoup d'atout. Les industriels ont mesuré qu'ils peuvent gagner en traçabilité, en proximité de marché terminaux. Ils peuvent accélérer la commercialisation de produits finis. Il nous appartient de créer les conditions pour que ces investisseurs atterrissent en Côte d'Ivoire et non à la périphérie de la Côte d'Ivoire. Et pour ce faire il nous faut une zone qui répondent aux standards internationaux », a- t-il ajouté. Ayoko Mensah Légende photo : Le Vice-président de la Banque Mondiale Région Afrique de l’Ouest et du Centre et Dg du Conseil du Coton et Anacarde, le Dr Adama Coubly, lors de la visite de terrain