Economie (956)
Economie// Gestion de la dette intérieure // Le cri de cœur du SYNAFECI au Premier ministre Patrick ACHI
mardi, 30 novembre 2021 18:03 Written by ossey84POINT DE PRESSE DU SYNDICAT NATIONAL DES FOURNISSEURS DE L’ETAT DE COTE D’IVOIRE ""Date, heure et lieu : Lundi 29 Novembre 2021 de 10h 30 à 11h 00 à la Chambre de Commerce et d’Industrie deCôte d’Ivoire à Abidjan au Plateau (rue des banques)Thème : Dette intérieure de l’Etat de Côte d’Ivoire ; quote-part et palier d’un bâtiment.1- Harcèlement des impôts et de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)
A- Impôts (Direction Générale des Impôts)Le paiement des impôts est divin (vient de l’Eternel Dieu, créateur des cieux et la terre) donc ne pas le faire ou frauder est un péché très grave, une transgression à la loi divine sauf celui escempt.
Le SYNAFECI voudrait que son imposition (différentes taxes) soit souple, supportable par tous les contribuables surtout les entreprises ivoiriennes pour éviter la mise à clé sous le paillasson.
Le SYNAFECI demande que prenne fin le harcèlement avec des impositions des taxes, pénalités imaginaires qui freinent, tuent l’économie nationale.
Le SYNAFECI demande aux dirigeants de la Direction Générale des Impôts (DGI) de savoir coopérer avec les entreprises ivoiriennes pour éviter les fraudes fiscales.
Comment peut-on délivrer une Attestation de Régularité Fiscale (ARF) à une entreprise et après des mois voire un (1) à trois (3) ans, la convoquer pour lui dire qu’elle doit des millions pour telle année (passée).
C’est la raison pour laquelle le SYNAFECI avait demandé en 2015 à la DGI une rencontre périodique afin d’éviter le déficit de communication entre elle et les opérateurs économiques.
B- La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)La CNPS n’a aucune considération pour les entreprises qui vont dans les agences pour régler l’appel de cotisations.La réception est nulle alors que les entreprises privées viennent enrichir la CNPS pour s’occuper des retraités.La CNPS doit beaucoup écouter, coopérer et expliquer le bien-fondé de se faire déclarer et non pas être un harceleur des opérateurs économiques (ou entreprises).Le SYNAFECI exige que la CNPS créée dans ses agences, deux (2) à quatre (4) services pour recevoir les opérateurs économiques ou entreprises pour ne pas leur faire perdre le temps.
2- Quote-part et palier d’un bâtiment "Maison des Entreprises" réclamés à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) par le SYNAFECI
Les dirigeants de la CGECI font la sourde oreille aux appels fraternels du SYNAFECI (2015 à 2021).
Le SYNAFECI perd l’opinion nationale et internationale à témoin de ce que la CGECI garde par devers elle, la quote-part et le bâtiment des organisations professionnelles du secteur privé depuis plus de dix (10) ans.
La CGECI refuse de reverser au SYNAFECI sa quote-part réclamée et l’accès à ce bâtiment depuis 2015 alors que la Direction Générale des Impôts a bâti ce bâtiment et lui reverse la quote-part de toutes les organisations professionnelles du secteur privé qui est évaluée selon des indiscrétions à plus de 100 milliards FCFA à ce jour.
Le SYNAFECI ne comprend pas pourquoi les dirigeants de la CGECI s’entêtent toujours à occuper seul, le bâtiment de toutes les organisations professionnelles du secteur privé qu’a bâti la Direction Générale des Impôts (DGI) avec l’argent du contribuable (entreprises ivoiriennes)
Le SYNAFECI souhaite que les dirigeants de la CGECI acceptent dans l’humilité, que ce contentieux se règle à l’amiable pour le bien de tous afin de préserver l’image de marque des dirigeants des entreprises ivoiriennes.
Le SYNAFECI préconise une solution amiable, fraternelle à ce contentieux de six (6) ans parce que le Dieu vivant et vrai, créateur de toute l’humanité nous a pourvu de sagesse et d’intelligence pour nous faire asseoir, discuter et trouver une solution.
3- Menaces physiques (mort, intimidations, injures, mépris…) sur les fournisseurs de l’Etat.
Le SYNAFECI ramène à la parole dite dans le livre de la loi divine, à tous ceux et à toutes celles qui à visage découvert ou tapis dans l’ombre, menacent de mort par des pratiques diverses, que celui qui a créé la terre et tout ce qu’elle referme et tous ceux qui y habitent, l’Eternel Dieu de vie nous dit ceci :‘‘…Tu ne tueras point…’’ (méditons dans le livre de la loi divine : Exode 20 V 1 à 13 à 17)
Les fournisseurs de l’Etat ont le plus grand Dieu de vie avec eux alors ils ne mourront pas, ils vivront pour raconter les bonnes œuvres de l’Eternel Dieu qui détient le souffle de vie.
Le SYNAFECI demande que cessent toutes les menaces, (disparition, non traitement et non payement de factures, intimidations, injures, mépris, rejet physique, … etc)
4- Compte rendu SYNAFECI-Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ivoirien portant sur les préoccupations des fournisseurs de l’Etat et de l’ensemble de la population Ivoirienne.
Deux (2) demandes d’audience adressées au Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ivoirien.• Le 22 Septembre 2021• Le 17 Novembre 2021Le jeu du ping-pong fait au SYNAFECI par les services de la Primature (Premier Ministre) entre le mercredi 17 novembre 2021 et le vendredi 19 novembre 2021. Ce n’est pas sérieux, honnête et responsable.Rencontre SYNAFECI-DGTCP sur selon ce qui nous a été dit, instruction du Ministre de l’Economie et des Finances mais pas sur ordre du Premier Ministre.• SYNAFECI reçu par la DGTCP, M. Ahoussi Kacou Arthur, DGA dans une ambiance conviviale, fraternelle, respectueuse, responsable.Le SYNAFECI réitère, maintient son vœu d’être reçu en audience par le Chef du Gouvernement Ivoirien, le Premier Ministre pour lui expliquer de vives voix les préoccupations des fournisseurs de l’Etat et de l’ensemble de la population ivoirienne afin qu’une solution idoine soit trouvée d’un commun accord pour le bonheur de tous.Ces préoccupations transmises au Premier Ministre depuis le 22 septembre 2021 sont les suivantes :A- Factures (2000-2020) dans les postes comptables étatiques (Trésor Public, EPN et EPC)• Une solution est en train d’être trouvée avec le Ministre de l’Economie et des Finances et la DGTCP mais nous attendons de voir le paiement effectif des factures.• Le SYNAFECI va dans un bref délai remettre des factures demandées à la DGTCP.
B- Facture non prises en compte (2011 à 2020)• Elle concerne les factures encore avec les gestionnaires ou administrateur de crédit et à l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour audit.• Le cas SODEXAM - aéroport (4 milliards FCFA) et autres structures étatiques qui doivent aux fournisseurs de l’Etat.C- Concurrence déloyale subie par les fournisseurs de l’Etat.• Certains agents du SIGFIP sont les premiers à s’inscrire dans cette mauvaise voie, œuvre en imposant aux gestionnaires ou administrateurs de crédit leurs entreprises ou celles de leurs protégés.D- Cas des contrats d’entretien.
E- Situation actuelle des fournisseurs de l’Etat et de l’ensemble des Ivoiriens.• Baisse du carburant 50% parce que la Côte d’Ivoire est producteur de pétrole en quantité depuis 1975• Eau et électricité 45%, viande 50% (réduction)• Paiement péage (HKB) et autre (une seule fois par jour)• Annulation péage sur autoroute du Nord• Tarif scolaire 1000 F CFA à 3000 FCFA • Construction d’établissements scolaires • Subventions de denrées alimentaires par le Gouvernement Ivoirien• Suppression de la privatisation des entreprises ivoiriennes et donc dissolution du comité de privatisation• Social que doit faire le Gouvernement Ivoirien (hôpital, paiement frais de concours, examens, … etc)• Suppression de la nouvelle facture normalisée dont l’impression dure des mois afin d’utiliser encore les anciennes jusqu’à fin juin 2022.
F- Industrialisation de la Côte d’Ivoire• Création (battre) de la monnaie nationale (ivoirienne) pour abandonner le franc de colonie, soumission, servitude, paria pour une véritable industrialisation de notre nation.• Le SYNAFECI remercie le Premier Ministre d’avoir parlé de l’industrialisation mais nous voudrions le rencontrer pour ensemble trouver la bonne voie.Fait à Abidjan, le 29 Novembre 2021NB : La parole divine dans le livre de la loi (bible) concernant les impôts : Luc 20 V20 à 25 Mathieu 17 V24 à 27 Mathieu 22 V15 à 21 Romains 13 V 6 à 7Que l’amour, la paix de Dieu de vie demeurent en chacun de nous !
Développements// EXPO DUBAI 2020// La Côte d'Ivoire vend ses opportunités d’investissement
dimanche, 28 novembre 2021 19:33 Written by ossey84Prenant la parole au nom du Premier Ministre, Patrick Achi, la ministre d'État Kandia Camara a présenté le 26 novembre, les opportunités d’investissement qu’offre le pays. C'etait au cours d'une conférence de presse en marge de la journée nationale dédiée à la Côte d’Ivoire à l’exposition universelle "EXPO DUBAI 2020". C'est le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Patrick Achi qui conduisait la délégation à cette exposition universelle. La ministre d'État Kandia Camara a rappelé la vision du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, portée par le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Patrick Achi, de transformer, en profondeur, l’économie ivoirienne. Pour elle, les investisseurs devraient choisir d’investir en Côte d’Ivoire, pays qui a un code d’investissement parmi les plus "attractifs" au monde. Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué qu'investir en Côte d’Ivoire, partie prenante dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), "c’est investir en Afrique et rentrer sur un marché de 1,5 milliard de consommateurs". Il a rappelé que la Côte d’Ivoire va organiser la Foire commerciale intra-africaine (IATF), la plus grande foire commerciale du continent en 2023.
Pour sa part, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a encouragé les groupes émiratis à venir aider la Côte d’Ivoire à transformer l’industrie touristique.
Il a relevé que la Côte d’Ivoire dispose d’une façade maritime d'environ 600 km qui attend d’être exploitée. L’ouverture prochaine d’une représentation diplomatique ivoirienne aux Emirats Arabes Unis permettra d'ouvrir un bureau de tourisme, a annoncé Siandou Fofana. La ministre de la Culture, de l’Industrie des Arts et du Spectacle, Arlette Badou, a, quant à elle, rappelé le riche patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire. Elle a exhorté les Emiratis et les personnes présentes à venir le découvrir.
Désignée pour organiser la CAN 2023, la Côte d’Ivoire est en plein chantier, a rappelé le ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie sportive, Paulin Danho. Avant d’inviter la communauté d’investisseurs à accompagner la Côte d’Ivoire dans ses projets de construction de cité olympique et de clinique médicale spécialisée en traumatologie.
Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, a expliqué que le gouvernement ivoirien ambitionne de faire passer la part de l’économie digitale actuellement de 10% du Produit intérieur brut (PIB) à 18% à l’horizon 2025. Et pour cela, la Côte d’Ivoire ouvre ses bras à toute la communauté d’investisseurs.
Au cours du séjour de la délégation ivoirienne, le Premier Ministre a multiplié les rencontres pour présenter le programme vision 2030 et l'ambition du Chef de l'État de construire une Côte d'Ivoire Solidaire. Partout, il a mis en évidence les nombreux atouts du pays.
Source : CICG
COTE D’IVOIRE// LOGEMENTS SOCIO-ECONOMIQUES // OPES HOLDING ET 04 GRANDS PARTENAIRES INTERNATIONAUX UNISSENT LEUR EXPERTISE
dimanche, 28 novembre 2021 19:21 Written by ossey84Elles sont au nombre de 04 grandes entreprises internationales (le Groupe Chinois CHINA RAILWAYS, le Groupe Égyptien Alia GROUP, le Groupe Turque DELTA TECH, le Groupe espagnole MAGEN –TA SOLUTIONS) et Opes Holding SA, le Promoteur et Constructeur immobilier de renom ivoirien, dirigé par Siriki SANGARE, son PDG, ayant un dénominateur commun: la conception, la promotion et la réalisation de logements socio-économiques. Des conventions de partenariat lient chacune des 03 premières grandes entités citées avec le promoteur –constructeur immobilier Opes Holding, dans le cadre du projet de construction de 40000 logements lancé par ledit opérateur immobilier. C’est justement, dans cette même dynamique que Magen-Ta –Solutions ,la quatrième grande entité , représentée par M. Manuel Fenoll Zanon et Opes Holding , représentée par son Pdg Siriki Sangaré, par ailleurs Président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Ci ont signé, ce vendredi 25 Novembre 2021, à Abidjan-Cocody, au Siège Social d’Opes Holding, une Convention de partenariat portant sur le préfinancement, la conception et la réalisation de logements socio-économiques par tranche de 5000, et cela jusqu’à 40000 logements à produire .Convient-il de préciser que le Groupe espagnole Magen –Ta Solutions permettra le préfinancement de cette opération grâce au Fonds d’Investissement Vital. C’est d’ailleurs pourquoi ,le Pdg Siriki Sangaré , au terme de la signature de ladite convention, a tenu à saluer l’initiative prise par les chefs de ces grandes entreprises précitées en plus de Magen-ta Solutions dont la convention vient d’être signée avec sa structure Opes Holding ,qui souhaitent accompagner la politique de production massive de logements sociaux engagée par le gouvernement ivoirien et soutenu par son ministre de tutelle , ministre de la Construction , du Logement et de l’Urbanisme , Bruno Nabagné Koné, qui a annoncé récemment, la relance du programme de construction de 150000 logements sociaux, constituant la 2e phase dudit programme. « Opes Holding est résolument engagé à accompagner le gouvernement ivoirien, en accompagnant son ministre de Tutelle Bruno Nabagné Koné afin de réussir à produire massivement de logements socio-économiques pour le bien-être de nos concitoyens .Car pour nous, mieux vaut un petit chez soi, qu’un grand chez les autres. D’ou notre engagement sans faille à jouer notre partition pour résorber un tant soi peu le déficit criard de logement dans notre pays. », a affirmé le Président Siriki Sangaré. Pour sa Part, Manuel Fenoll Zanon , representant Magen –Ta Solutions n’a pas manqué de traduire la satisfaction de son groupe ainsi que celui du Fonds d’investissement Vital, qui, à travers cette convention, s’engage à participer activement à réduire le déficit de logement en CI. « De par la signature de cette convention, Magen –Ta Solutions traduit clairement, notre engagement à aider les Ivoiriens à bénéficier de logements socio-économiques dans l’optique de résorber le manque de logements en Côte d’Ivoire », a –t-il souligné. Soulignons à toute fin utile que, pour Siriki Sangaré, l’Etat doit continuer d’être la locomotive dans ce genre d’action visant au développement de l’immobilier. Mais, dit-il, le secteur privé doit aussi faire sa part en investissant massivement pour une production en masse de logements Sociaux en Côte d’Ivoire.
Ayoko Mensah(Sercom Opes Holding ) Légende photo : Siriki SANGARE, Pdg de Opes Holding S.A avec l’un de ses partenaires
Eco-diplomatie// Présent à Expo Dubaï 2020// Voici l’agenda du Premier ministre Patrick Achi
mardi, 23 novembre 2021 15:39 Written by ossey84Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, est arrivé le 22 novembre 2021 à Dubai (Émirats Arabes Unis), où il conduit la délégation ivoirienne à Expo Dubaï 2020. Expo Dubaï 2020 est une rencontre d’affaires internationale qui se déroule du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Il a pour thème : " Connecter les esprits, construire le futur". 25 millions de visiteurs provenant de 190 pays y sont attendus. A cette rencontre d’éco-diplomatie, le Premier Ministre Patrick Achi est accompagné par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara. A Dubai, une Journée nationale et un Forum économique seront consacrés à la Côte d’Ivoire, pour faire la promotion économique et socioculturelle du pays. Il est prévu la signature de plusieurs accords, avec pour objectif de capter plus de 1 000 milliards de F CFA d’intentions d’investissements.Le Chef du Gouvernement et sa délégation vont ‘’vendre’’ la destination Côte d’Ivoire, à travers le thème : « Construire en Côte d’Ivoire, le chemin de la nouvelle Afrique ». Le secteur privé y est fortement représenté.
Source : www.abidjan.net
Agriculture// Soutien aux petits exploitants ivoiriens// Le président du Fida à Abidjan ce dimanche
samedi, 20 novembre 2021 16:17 Written by ossey84Alors que la COP 26 vient tout juste de s’achever et que les pays doivent continuer d’œuvrer pour favoriser le développement tout en prenant des mesures contre les changements climatiques, le Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Gilbert F. Houngbo, se rendra en Côte d’Ivoire du 21 au 23 novembre pour des entretiens stratégiques avec le Président Alassane Ouattara et d’autres responsables gouvernementaux. Il rencontrera également des petits exploitants agricoles sur le terrain. Les changements climatiques, le renforcement de la résilience, la transformation du monde agricole et la prospérité rurale, l’établissement de partenariats stratégiques et les petits exploitants agricoles constitueront les thèmes principaux à l’ordre du jour.
Bien que l’économie de la Côte d’Ivoire soit l’une des plus dynamiques du continent africain, la pauvreté continue de toucher la moitié des habitants des zones rurales. L’agriculture demeure la clé de voûte de l’économie, et le pays figure parmi les principaux producteurs mondiaux de nombreux produits agricoles (cacao, mangues, noix de kola, etc.). Les petits producteurs sont à l’origine d’au moins 75% de la production agricole totale; c’est pourquoi il est important de consacrer des investissements ciblés en faveur du renforcement de leur résilience climatique.
En Côte d’Ivoire, comme dans l’ensemble de l’Afrique, les petits exploitants agricoles jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de solutions efficaces face aux défis mondiaux. Il est primordial de réduire la pauvreté et d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des petits exploitants agricoles en soutenant des filières de produits de base qui ouvrent la possibilité d’accroître les revenus et de renforcer la résilience climatique et l’emploi dans les zones rurales. En ayant accès à des systèmes d’information météorologique, à des outils de préparation aux catastrophes, à des technologies et formations aux réseaux sociaux, à des terres, ainsi qu’à des techniques et des équipements de transformation à forte valeur ajoutée, les petits exploitants agricoles peuvent produire en quantité suffisante pour nourrir une population croissante et, dans le même temps, restaurer les écosystèmes dégradés et réduire l’empreinte carbone de l’agriculture. Tout cela nécessitera des investissements – du secteur public comme du secteur privé – en faveur des populations rurales les plus pauvres et les plus marginalisées. Houngbo s’entretiendra avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara; le Ministre d’État, Ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani; le Ministre de l’économie et des finances, Adama Coulibaly; le Ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré et le Ministre de l’environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi. Les discussions porteront sur l’importance d’investir dans la résilience climatique pour atteindre les objectifs d’élimination de la faim et de la pauvreté dans le pays d’ici à 2030. Houngbo s’entretiendra également avec l’équipe pays des Nations Unies en Côte d’Ivoire pour examiner les progrès accomplis dans le cadre de la réforme des Nations Unies sur le terrain. Il rencontrera aussi le personnel du FIDA établi au Bureau régional du FIDA à la faveur du processus de décentralisation.
Durant sa visite à Abidjan, Houngbo signera avec Jean Sansan Kambilé, Ministre de la justice et des droits de l’homme (au nom de Kandia Kamara, Ministre des affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, de l’intégration africaine et de la diaspora), l’accord avec le pays hôte concernant le Bureau régional du FIDA. Le Bureau régional coordonnera la réalisation de toutes les interventions en Afrique de l’Ouest et du Centre, d’autant que le transfert des activités de Rome à Abidjan accroît la proximité entre le FIDA et ses bénéficiaires. La présence du FIDA dans la capitale ivoirienne contribuera à l’établissement de partenariats renforcés pour la transformation durable des systèmes alimentaires au profit des agricultrices et agriculteurs et d’habitants des zones rurales en général.
Houngbo se rendra également à Divo, où il rencontrera les petits producteurs de cacao membres de l’Union des sociétés coopératives Kimbê (ECOOKIM), une alliance de 29 coopératives de producteurs de cacao, pour observer comment l’union ECOOKIM transforme leur vie et les difficultés auxquelles ils font face. ECOOKIM a bénéficié d’un prêt du Fonds d’investissement pour l’entrepreneuriat agricole, lancé par le FIDA, l’Union européenne, le Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, le Luxembourg et l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, afin d’apporter aux petits producteurs un appui sous la forme de microprêts et d’activités de formation aux meilleures pratiques agronomiques.
ECOOKIM est la plus grande union qui aide ses membres à faire certifier leurs fèves de cacao. Elle utilise les primes résultant de la certification pour accroître l’accès à l’eau et à l’éducation, en construisant des pompes et des écoles dans les villages où les coopératives membres de l’union exercent leurs activités.
Depuis 1984, le FIDA a participé au financement de 12 programmes et projets de développement rural en Côte d’Ivoire, en investissant 174,69 millions d’USD sur un coût total de 419,67 millions d’USD, dans l’intérêt direct de 585 500 ménages ruraux.Ayoko MensahSource : Division de la communication du Fida
Foncier urbain// Litiges, ACD faux… // PM ACHI PATRICK prévient// «Il faut démanteler toutes ces chaînes(…) »
mardi, 09 novembre 2021 21:10 Written by ossey84
Depuis que le Gouvernement ivoirien a fixé la caution à 2 mois et l'avance à 2 mois, l'on constate sur le terrain que cette mesure n’est pas du tout respectée par les propriétaires de maisons qui imposent leurs nombres de mois.
À l'occasion de la conférence de presse que Jérôme-Patrick Achi, Premier ministre a animée ce jour, Il a donné la position du gouvernement face à cette attitude des propriétaires de maison et a annoncé que dès janvier une plateforme de dénonciation sera mise en place pour mettre fin à ces mauvaises pratiques.
« En ce qui concerne les cautions, c’est vrai, on s’est rendu compte que sur un certain nombre de textes et de dispositions pour améliorer le bien-être des populations, certaines de ces dispositions ne sont pas appliquées. Sur un sujet comme celui-là, il prend un volume tellement large parce que surveiller chaque propriétaire en chaque endroit n’est pas chose évidente. Mais avec le ministre en charge de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, en coordination avec le ministre de la construction et de l’urbanisme ainsi que d’autres ministères, il a été décidé de mettre en place dès janvier une plateforme de dénonciation. C’est une plateforme où de façon anonyme, on peut envoyer des informations pour dire exactement qu’à tel endroit tel propriétaire fait ceci ou cela. Celui qui dénonce pourra laisser également son numéro de téléphone pour que l’on puisse le joindre au besoin », s'est justifié, le Premier ministre.
Des agents seront donc sur le terrain pour le bon fonctionnement de cette plateforme. Patrick Achi a précisé que « C’est une véritable équipe qui va être derrière pour s’assurer que les dispositions qui sont prises par l’Etat pour améliorer les conditions de vie des populations soient respectées ».
Selon lui, s’il y a des indélicats qui ne respectent pas ces règles, ils seront identifiés et sanctionnés. Par ailleurs, concernant la question de la chaîne foncière, il a indiqué qu'il a vu avec le ministre de la construction et le garde des sceaux pour identifier les infractions.
« Il y a des gens aussi bien dans l’administration que dans le privé qui sont impliqués dans des remises en question de leur document, des ACD faux. Il faut démanteler toutes ces chaînes. Nous sommes donc en train de voir toutes les actions qui peuvent être considérées comme des infractions et les pénaliser en prenant une législation à ce sujet. Pour ceux qui sont déjà pénalisés, il faut accroitre la peine », a insisté, Patrick Achi.
Il a annoncé que, là où les gens ne veulent pas de civisme, « ils nous contraignent, nous Etat à prendre des mesures draconiennes ».
La Côte d'Ivoire évoluant vers une société moderne, Patrick Achi estime que s'il n’y a pas un pays qui à la sécurité foncière, il ne peut pas avoir le développement.
« Ce sont des questions sur lesquelles le Gouvernement va être extrêmes rigoureux en termes de réaction. C’est vrai que depuis des années, d’énormes efforts ont été faits par le ministre dans l’attribution des titres. Mais il y a un passif. Il y a tout un ensemble de choses qui ont été faites avant qui ont un passif lourd. Et pour lesquelles le ministre a mis en place un ensemble de dispositifs. Mais c’est délicat puisque des affaires deviennent juridiques, elles échappent à l’exécutif. Il faut donc entrer dans des logiques qui sont complexes », a déploré, le chef du Gouvernement.
Selon lui, l’objectif, c’est d’apurer le passif et de plus en faire, car le Gouvernement est en train de mettre en place un système de gestion qui est une application qui, depuis le lotissement se met en lien avec le Cadastre avec un numéro unique.
L’ensemble Construction-Cadastre sera interconnecté, de façon à ce que l’utilisateur puisse lui-même avoir accès à tout instant au terrain concerné ou à sa propriété.
« Sécuriser son foncier est utile pour tout le monde, les populations, l’Etat et le secteur privé », a conclu, le Premier ministre, chef du Gouvernement.
Wassimagnon( www. Koaci.com) Nb : le titre est de la rédaction
District d’Abidjan// Infrastructures routières// PM Patrick Achi : « Restons concentrés sur la perspective de la fin de ces travaux »
lundi, 08 novembre 2021 20:14 Written by ossey84Lors de son grand oral hier 08 Novembre2021, face à la presse, et abordant certains points des actions du gouvernement ivoirien, à l’occasion d’une conférence de presse, le Premier Ministre Patrick Achi, a indiqué que des axes structurants sont en chantier pour changer fondamentalement la circulation à Abidjan. « La ville d’Abidjan étant en chantier, il se trouve qu’on assiste à un surcroit d’embouteillages ici et là. C’est vrai, mais c’est pour un temps qui est passager. C’est comme dans toutes les villes qui sont en chantier qui se développent rapidement. Restons concentrés sur la perspective de la fin de ces travaux », a déclaré le Chef du gouvernement. Patrick Achi a souligné que le gouvernement accélère les projets d’infrastructures routières dans le district d’Abidjan - tels que le 4ème Pont Yopougon-Plateau, le 5ème pont Plateau-Cocody, l’aménagement de l'autoroute périphérique, le dédoublement des autoroutes des sorties Est et Ouest – et à l’intérieur du pays, avec les travaux de la Côtière et le prolongement de l’autoroute du Nord de Yamoussoukro à Bouaké. S’agissant du 4ème Pont Yopougon-Plateau, d’une longueur de 7,2 km, qui relie les communes de Yopougon, d'Attécoubé, d'Adjamé et du Plateau, le Premier Ministre a dit qu’il va améliorer la fluidité du trafic et donner une alternative aux usagers de l’autoroute. Le 5e pont Plateau-Cocody, a dit « M. BTP », (pour avoir été ministre des Infrastructures économiques pendant de longues années,) de va faciliter le trajet entre les communes de Cocody, Plateau et Adjamé. « Aujourd’hui, si vous venez du Plateau, vous êtes obligés d’aller à l’Indénié pour pouvoir accéder à Cocody ou à Adjamé. Demain, tous ceux qui viendront du Plateau qui voudront aller à Cocody n’auront plus besoin de faire ce tour, parce qu’à partir de la cathédrale Saint Paul, le pont va les conduire directement à Cocody-Saint Jean », a-t-il révélé. Quid de L’autoroute de contournement de la ville d’Abidjan ? Elle vise selon lui, également à améliorer la fluidité urbaine à Abidjan et alentours, a poursuivi le Chef du gouvernement. « Si vous venez de l’Est, de l’Ouest ou du Centre du pays, vous n’aurez plus besoin de rentrer dans Abidjan. Si vous venez par exemple d’Adzopé pour Cocody, vous n’aurez plus besoin de rentrer dans Abidjan pour arriver à Cocody », a-t-il dit.
Ayoko Mensah Source : Cicg
Légende photo : Le Premier Ministre Achi Patrick, avec des mots justes, il a répondu aux préoccupations de l’assistance
Economie// Le Premier Ministre Patrick Achi // « La Ci a su préserver une croissance de 2% en 2020 et 6,5% attendus en 2021 »
lundi, 08 novembre 2021 19:44 Written by ossey84Le Premier Ministre Patrick Achi a rassuré ses concitoyens sur les performances économiques de la Côte d’Ivoire, au cours de sa première conférence bilan, en sa qualité de Chef de gouvernement. C’était le 08 novembre 2021 à l’auditorium de la Primature au Plateau. « En 2011, après une décennie de crise, notre nation était à genoux et semblait l’être pour longtemps. En 10 ans, guidée par la vision du Président de la République, la Côte d’Ivoire a dépassé toutes les attentes. Face à la pandémie de Covid-19 et la pire récession mondiale de l’histoire moderne, la Côte d’Ivoire a su préserver une croissance positive avec +2% en 2020 et +6,5% attendus en 2021, prouvant la solidité des acquis d’une décennie », a affirmé Patrick Achi. Selon le Chef du gouvernement, les indicateurs de performance se manifestent par la hausse du budget de l’État qui a été « multiplié par 3 entre 2011 et 2020 », ainsi que l’augmentation de la richesse/habitant, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays de l’Afrique de l’Ouest. Tout comme la baisse du taux de pauvreté de 16 points, sortant de la détresse 1,6 million d’hommes, de femmes et d’enfants, ainsi que le volume global des investissements qui a été multiplié par 7. Aussi, Patrick Achi a ajouté que « la Côte d’Ivoire ne doit pas dévier de sa route de redressement, de prospérité et d’unité ». De l’avis du chef du gouvernement, le pays doit intensifier ses efforts dans la transformation structurelle de l’économie. Et cela passe par le développement du secteur privé. Ce secteur qui est le principal contributeur de l’État et pourvoyeur des ressources budgétaires, créateur de richesse et d’emplois. Le gouvernement, a-t-il relevé, envisage la création de 8 millions d’emplois en plus d’ici 2030. Afin de favoriser le développement du secteur privé, Patrick Achi a annoncé, pour bientôt, un programme d’accompagnement et de financement des entrepreneurs et des Pme, structuré autour d’un « Guichet Unique ». Il a assuré le secteur privé de la fin des débats sur la réforme fiscale au premier semestre 2022. Patrick Achi a insisté sur la nécessité de parvenir à la transformation des richesses agricoles, notamment l’anacarde dont le taux de transformation avoisine en 2021, les 15% de la production nationale. Concernant le cacao et les autres produits, il s’agira, a-t-il préconisé, d’identifier le potentiel de chacun, améliorer leur productivité, leur industrialisation et leur intégration dans les chaines de valeurs mondiales en vue d’augmenter les revenus des producteurs et les emplois pour les Ivoiriens.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi, a convaincu son auditoire
Diplomatie//Direction générale des ivoiriens de l’extérieur// Issiaka Konaté, nouveau Consul général de Ci en France ; un autre challenge
vendredi, 05 novembre 2021 11:00 Written by ossey84Le directeur général des Ivoiriens de l'extérieur, Issiaka Konaté, a été nommé consul général de la Côte d'Ivoire à Paris, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. Le Conseil des ministres a "approuvé" la nomination de M. Issiaka Konaté, directeur général des Ivoiriens de l'extérieur au ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, a dit M. Amadou Coulibaly.
Après l’accession du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, Issiaka Konaté répond à l'appel du gouvernement, en quête de compétences au niveau de la diaspora pour le développement du pays.
Il lui sera confié, au regard de ses connaissances du monde extérieur, la direction générale des Ivoiriens de l'extérieur. Il va gérer à ce poste, avec faste, la question des exilés de la crise postélectorale de 2010-2011.
Cet Ivoirien qui a résidé longtemps à Londres reste toujours nostalgique de son enfance et de ses années scolaires sur le sol ivoirien. Pour lui, la culture forge la mentalité et nous oriente dans notre destinée.
soure: APA
Source : APA
Abidjan-Forum économique// Fin Cgeci Academy2021// Des recommandations fortes pour un secteur privé ivoirien résilient
mardi, 02 novembre 2021 11:17 Written by ossey84La CGECI ACADEMY 2021 à Abidjan a été réalisée autour du thème « CRISES ET RESILIENCE DES ENTREPRISES EN AFRIQUE ».Elle comportait 23 panels et a vu l’intervention de brillants et éminents panélistes venus d’horizons divers tant du secteur privé que du secteur public. Au terme de ces deux journées de rencontre, les échanges ont permis de dégager d'une part des pistes de réflexions en vue de mieux appréhender les crises et d’autre part d’optimiser la résilience des entreprises. C’est le lieu pour nous de remercier l’ensemble des acteurs qui ont rendu possible cet évènement avec une mention spéciale aux panélistes pour leurs interventions de haut niveau.Les principales résolutions issues des travaux sont les suivantes :
1. Encourager la prise en compte dans les stratégies d’entreprises, de la notion de prévention des risques liés aux changements climatiques en adéquation avec le renforcement du cadre réglementaire autour des questions environnementales2. Sensibiliser les entreprises sur les enjeux de la révolution numérique, bâtir un indice de sécurité numérique à l’instar de l’indice de maturité numérique élaboré par le patronat ivoirien et sécuriser le cyber espace.
3. Renforcer le dispositif de prévention sanitaire existant sur l’ensemble du territoire et promouvoir l’action coordonnée secteur public-privé lors des crises sanitaires et sensibiliser à la solidarité dans l’action commune
4. Mettre en place des dispositifs et mécanismes de collaboration entre l’état, les entreprises et les citoyens pour assurer la sécurité nationale et renforcer la capacité de réaction et d’adaptation face aux crises
5. Implémenter des solutions innovantes en matière d’assurance des biens et des personnes lors de la survenue des crises
6. Mettre en place un écosystème favorisant l’innovation en période de crise
7. Accroître l’offre énergétique par la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et la mise en œuvre de solutions alternatives telles que l’auto production d’électricité
8. Rechercher et implémenter des offres d’accompagnement en phase avec les réalités locales
9. Mettre en place des mécanismes de protection de l’image du chef d’entreprise à l’instar de ceux existants pour la protection de l’image et des données de l’entreprise.
10. Aménager le dispositif fiscal pour prendre en compte les contraintes liées aux situations de crises.Bâtir un écosystème en vue d’assurer une résilience industrielle régionale par le développement des infrastructures et du capital humain ;11. Faciliter le libre-échange entre Etats en Afrique; 12. Adopter une stratégie régionale de développement des chaînes de valeurs agricoles
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Travaux publics//Programme d’entretien routier 2018 à 2020// Les prestataires réclament leur argent … l’ Ageroute calme le jeu
samedi, 23 octobre 2021 12:34 Written by ossey84Les fournisseurs du Programme d’entretien routier (PER : 2018 à 2020) sont rentrés dans une colère noire tout en criant famine à l’hôtel Belle Côte de la Riviera golf, hier, lundi 18 octobre 2021, lors de la conférence de presse qu’a animée, le président du président du comité ad hoc du Collectif des PME engagées sur ledit programme, Bertin Oria. Ils ont promis une grande action à partir du samedi 23 octobre prochain, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Le collectif réclame, en effet, le paiement des factures 2019-2020 (établir un calendrier), le paiement des passifs des PER 2017-2018 des travaux d’urgence et des travaux des visites présidentielles, le report de la clôture du Programme d’entretien routier (PER) 2019. Et souhaite que le chef de s’implique pour que le paiement des factures soit une réalité d’autant que les Pme sont asphyxiées financièrement. Bertin Oria s’étonne de ce que selon la loi des finances en Côte d’Ivoire, les factures des fournisseurs doivent être payées en 90 jours. “Pourtant, les PME traînent des arriérés de paiement de trois ans ! Un dysfonctionnement qui éprouve la résilience de nos entreprises et hypothèque leur pérennité. Les tensions de trésoreries actuelles contraignent les PME à une cessation d’activités. Celles qui essaient de tenir, cumulent des arriérés de salaires. En guise de palliatif, elles ont décrété le chômage technique du personnel”, se plaint le président du comité ad hoc du collectif. Et de poursuivre: “Comme si cela ne suffisait pas, les PME subissent la pression des banques, établissements financiers et fournisseurs, inflexibles sur le respect des traites, frais bancaires et charges diverses”. Selon, Bertin Oria, le PER est budgétisé à l’avance. “A l’entame des travaux, les financements sont bouclés et disponibles”, ajoute-t-il. Dans ces conditions, l’opérateur dit ne pas comprendre les retards de paiements auxquels les entreprises sont confrontées. “Année après année, le même scénario se répète. Les PME se retrouvent dans une quadrature de cercle”, déplore-t-il. Bertin Oria a révélé que dès qu’un programme est lancé, les PME recourent aux partenaires financiers qui suivent en raison de la régularité et de la certitude des paiements. “Vous conviendrez avec nous que l’attitude des structures contractantes que sont le FER et l’AGEROUTE, convoque une interrogation évidente : Où sont passés les financements dont la disponibilité ne saurait prêter à caution ?”, s’interroge le président du comité ad hoc du collectif. “La survie de nos entreprises est engagée. Que ni l’AGEROUTE, ni le FER ne s’y méprennent. L’onde de choc d’une éventuelle disparition des PME du Bâtiment et des travaux publics (Btp) s’étendrait bien au-delà du secteur”, prévient Bertin Oria qui a regretté toutes les démarches vaines entreprises auprès du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier, de l’Ageroute, le Fonds d’entretien routier (FER), de la Direction générale des marchés publics, etc. Pour Bertin Oria, c’est le FER qui peut estimer la valeur totale des factures à payer.
En 2014, sur proposition de l’AGEROUTE, le Programme d’Entretien Routier, en abrégé PER est lancé. En 2017, ce sont 80 milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour entretenir les routes en terre. En 2018, le programme connaît une rallonge supplémentaire de 7,2 milliards de FCFA, afin de donner du travail à 130 PME qui auront en charge le reprofilage d’un linéaire de 40 000 Km de voies en terre. A ce jour, ce sont 264 PME locales qui ont été attributaires des marchés. Ces PME qui opèrent dans le secteur du BTP, il convient de le souligner, contribuent à hauteur de 26% au Produit Intérieur Brut (PIB). Cette estimation date de 2018 et a certainement connu une hausse ces dernières années.
Les explications de l’Ageroute
Le directeur général de l’AGEROUTE, Fabrice Coulibaly, entreprise d’Etat contractante, s’est prononcé, hier, lundi 18 octobre 2021, à la Riviera Palmerai, à Cocody, à l’hôtel Belle Côte, sur les préoccupations du Collectif des Pme engagées sur le Programme d’entretien routier 2018 à 2020 (CPME-PER). Fabrice Coulibaly a dit qu’il faut mettre un terme au Programme d’entretien routier (PER) pour non seulement faire le bilan avant d’entrevoir des perspectives. C’est la raison pour laquelle, a-t-il dit, l’audit a été initié pour prendre fin au 31 octobre 2021. C’est ce qui justifie, a-t-il indiqué, la clôture du PER 2019, le 23 octobre prochain. C’est l’audit, au dire de Fabrice Coulibaly, qui permettra d’estimer la valeur totale des factures à payer du CPME-PER et mettre en place un plan d’apurement de la dette à payer. Au delà de 90 jours pour le paiement d’une facture par le Fonds d’entretien routier (FER), il y a un intérêt moratoire qui est effectué. “Il y a eu des problèmes, c’est pour cela les Pme n’ont pas été payées en 90 jours”, reconnaît le Dg de l’Ageroute. L’audit à en croire Fabrice Coulibaly permettra de rectifier le tir et répartir sur de nouvelles bases. Il promet qu’en 2022, les choses vont se faire différemment en tenant compte des difficultés rencontrées les années précédentes et en 2021. Fabrice Coulibaly a précisé que le paiement des factures n’est pas conditionné pour l’attribution des marchés parce qu’il y a une ligne de crédit dans le cahier de charge en ce sens que les Pme doivent avoir une garantie. Il a révélé que des factures des Pme ont été payées dans ce mois d’octobre 2021. Il a rappelé que le millenium challenge corporation ne finance pas l’entretien routier mais c’est la parafiscalité relative au carburant, en Côte d’Ivoire qui est destinée à cette activité. Fabrice Coulibaly a rassuré que le dialogue avec les Pme n’est pas rompu. “L’Etat ne donne pas de marché aux Pme pour leur faire du mal”, rassure-t-il. Il reconnaît que deux rendez-vous ont été pris avec le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier mais les discussions n’ont pas eu lieu avec le CPME-PER.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Dr Amedée Koffi Kouakou est interpellé
Agroindustrie// Production locale de sucre en Côte d’Ivoire// Sucrivoire prévoit un investissement de 106 milliards Fcfa sur cinq ans
samedi, 23 octobre 2021 12:06 Written by ossey84Le ministre du Budget et du Portefeuille de l'État, Moussa Sanogo a présenté le jeudi 21 octobre 2021, à l’hémicycle, devant la commission des affaires économiques et financières (Caef), de l'Assemblée nationale, le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n° 2021-299 du 16 juin 2021 fixant les conditions d'importation du sucre destiné aux entreprises industrielles l'utilisant comme intrant. Ce texte qui a été adopté à l’unanimité des membres de la commission vise à couvrir 50% des besoins des entreprises bénéficiaires, afin de garantir la compétitivité des produits manufacturés localement à base de sucre, par rapport aux produits similaires importés et de lutter contre la cherté de la vie. Le ministre a indiqué que les 27000 tonnes de sucre importées au profit des industries de deuxième transformation de sucre au titre de l'année 2020 ont coûté 2,1 milliards Fcfa à l’Etat, les dernières importations de sucre étant estimées à 16 milliards Fcfa. Il explique que dans le cadre de la mise en œuvre de cette mesure, il est prévu le remboursement de la taxe de péréquation perçue au cordon douanier sur le sucre importé au profit des entreprises industrielles l'utilisant comme intrant et que ces facilités profitent à des entreprises nationales, à savoir Sucaf-CI et Sucrivoire. En contrepartie, souligne le ministre Moussa Sanogo, Sucaf-CI a mis en œuvre un plan d’investissement de 243 milliards Fcfa sur les 5 années à venir, en vue d’atteindre une production de 130 000 tonnes à l’horizon 2022. Cet investissement contribuera à réduire le coût de revient du sucre de 40 Fcfa le Kg et à créer 400 nouveaux emplois. Pour ce qui concerne Sucrivoire du Groupe Sifca, c’est un investissement de 106 milliards Fcfa qui est prévu sur les cinq ans, pour porter sa production à 160 000 tonnes. Une baisse de 150 Fcfa du coût de production est également escomptée, ajoutée à la création de 2800 nouveaux emplois sur la même période. Née de la privatisation de la Sodesucre et filiale du Groupe SIFCA depuis 1997, Sucrivoire est spécialisée dans l’exploitation des plantations de canne à sucre, la production et la commercialisation de sucre de canne. Sucrivoire possède plus de 14 044 ha de plantations industrielles et deux Unités Agricoles Intégrées (Borotou-Koro et Zuénoula). Sa production pour la campagne 2016-2017 s’est élevée à 91 479 tonnes de sucre. La société emploie 700 permanents et plus de 6 000 saisonniers. Essentiellement pendant la campagne de production qui dure environ sept mois dans l’année. « Notre pays a l’ambition d’accélérer la transformation des structures de son économie, pour renforcer le poids de l’industrie. Nous avons des industries locales qui sont installées en matière de production de sucre. Cette loi est censée faciliter la réalisation de leurs activités mais aussi leur expansion. Il s’agit de faire en sorte que l’industrie sucrière en Côte d’Ivoire se développe, que nous ayons les capacités d’accroitre les productions pour satisfaire les besoins nationaux et en même temps créer des emplois nouveaux dans des zones de production », a affirmé le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat. Il rassure que des dispositions plus pérennes sont prises pour assurer l’autosuffisance en sucre qui passent notamment à travers différents contrats plans qui ont été signés avec les industriels locaux du sucre. Il s’agit de faire en sorte que nous ayons une industrie sucrière qui se consolide, qui s’étend et crée plus d’emplois pour nos compatriotes », a insisté Moussa Sanogo. Répondant à des préoccupations relatives à la fraude, il a que la douane met en œuvre un programme de modernisation et de renforcement des capacités de la douane qui permet de réduire ce fléau. Ainsi, le système de vidéosurveillance déployé sur toute la façade s’étendra bientôt les autres frontières. Il y a aussi le programme de déploiement de scanners aux différentes frontières et toutes les techniques douanières d’analyse du risque, qui permettent de concentrer le contrôle sur des marchandises pour lesquelles la fraude est plus importante.
Ayoko MensahLégende photo : Plantation de canne à sucre à Borotou- Koro
Entretien routier//Programme d’entretien routier 2018 à 2020// Les opérateurs en colère réclament leur argent, l’Ageroute s'explique
mardi, 19 octobre 2021 19:38 Written by ossey84Les fournisseurs du Programme d’entretien routier (PER : 2018 à 2020) sont rentrés dans une colère noire tout en criant famine à l’hôtel Belle Côte de la Riviera golf, hier, lundi 18 octobre 2021, lors de la conférence de presse qu’a animée, le président du président du comité ad hoc du Collectif des PME engagées sur ledit programme, Bertin Oria. Ils ont promis une grande action à partir du samedi 23 octobre prochain, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Le collectif réclame, en effet, le paiement des factures 2019-2020 (établir un calendrier), le paiement des passifs des PER 2017-2018 des travaux d’urgence et des travaux des visites présidentielles, le report de la clôture du Programme d’entretien routier (PER) 2019. Et souhaite que le chef de s’implique pour que le paiement des factures soit une réalité d’autant que les Pme sont asphyxiées financièrement. Bertin Oria s’étonne de ce que selon la loi des finances en Côte d’Ivoire, les factures des fournisseurs doivent être payées en 90 jours. “Pourtant, les PME traînent des arriérés de paiement de trois ans ! Un dysfonctionnement qui éprouve la résilience de nos entreprises et hypothèque leur pérennité. Les tensions de trésoreries actuelles contraignent les PME à une cessation d’activités. Celles qui essaient de tenir, cumulent des arriérés de salaires. En guise de palliatif, elles ont décrété le chômage technique du personnel”, se plaint le président du comité ad hoc du collectif. Et de poursuivre: “Comme si cela ne suffisait pas, les PME subissent la pression des banques, établissements financiers et fournisseurs, inflexibles sur le respect des traites, frais bancaires et charges diverses”. Selon, Bertin Oria, le PER est budgétisé à l’avance. “A l’entame des travaux, les financements sont bouclés et disponibles”, ajoute-t-il. Dans ces conditions, l’opérateur dit ne pas comprendre les retards de paiements auxquels les entreprises sont confrontées. “Année après année, le même scénario se répète. Les PME se retrouvent dans une quadrature de cercle”, déplore-t-il. Bertin Oria a révélé que dès qu’un programme est lancé, les PME recourent aux partenaires financiers qui suivent en raison de la régularité et de la certitude des paiements. “Vous conviendrez avec nous que l’attitude des structures contractantes que sont le FER et l’AGEROUTE, convoque une interrogation évidente : Où sont passés les financements dont la disponibilité ne saurait prêter à caution ?”, s’interroge le président du comité ad hoc du collectif. “La survie de nos entreprises est engagée. Que ni l’AGEROUTE, ni le FER ne s’y méprennent. L’onde de choc d’une éventuelle disparition des PME du Bâtiment et des travaux publics (Btp) s’étendrait bien au-delà du secteur”, prévient Bertin Oria qui a regretté toutes les démarches vaines entreprises auprès du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier, de l’Ageroute, le Fonds d’entretien routier (FER), de la Direction générale des marchés publics, etc. Pour Bertin Oria, c’est le FER qui peut estimer la valeur totale des factures à payer.
En 2014, sur proposition de l’AGEROUTE, le Programme d’Entretien Routier, en abrégé PER est lancé. En 2017, ce sont 80 milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour entretenir les routes en terre. En 2018, le programme connaît une rallonge supplémentaire de 7,2 milliards de FCFA, afin de donner du travail à 130 PME qui auront en charge le reprofilage d’un linéaire de 40 000 Km de voies en terre. A ce jour, ce sont 264 PME locales qui ont été attributaires des marchés. Ces PME qui opèrent dans le secteur du BTP, il convient de le souligner, contribuent à hauteur de 26% au Produit Intérieur Brut (PIB). Cette estimation date de 2018 et a certainement connu une hausse ces dernières années.
Mais que dit l’Ageroute ?
Le directeur général de l’AGEROUTE, Fabrice Coulibaly, entreprise d’Etat contractante, s’est prononcé, hier, lundi 18 octobre 2021, à la Riviera Palmerai, à Cocody, à l’hôtel Belle Côte, sur les préoccupations du Collectif des Pme engagées sur le Programme d’entretien routier 2018 à 2020 (CPME-PER). Fabrice Coulibaly a dit qu’il faut mettre un terme au Programme d’entretien routier (PER) pour non seulement faire le bilan avant d’entrevoir des perspectives. C’est la raison pour laquelle, a-t-il dit, l’audit a été initié pour prendre fin au 31 octobre 2021. C’est ce qui justifie, a-t-il indiqué, la clôture du PER 2019, le 23 octobre prochain. C’est l’audit, au dire de Fabrice Coulibaly, qui permettra d’estimer la valeur totale des factures à payer du CPME-PER et mettre en place un plan d’apurement de la dette à payer. Au delà de 90 jours pour le paiement d’une facture par le Fonds d’entretien routier (FER), il y a un intérêt moratoire qui est effectué. “Il y a eu des problèmes, c’est pour cela les Pme n’ont pas été payées en 90 jours”, reconnaît le Dg de l’Ageroute. L’audit à en croire Fabrice Coulibaly permettra de rectifier le tir et répartir sur de nouvelles bases. Il promet qu’en 2022, les choses vont se faire différemment en tenant compte des difficultés rencontrées les années précédentes et en 2021. Fabrice Coulibaly a précisé que le paiement des factures n’est pas conditionné pour l’attribution des marchés parce qu’il y a une ligne de crédit dans le cahier de charge en ce sens que les Pme doivent avoir une garantie. Il a révélé que des factures des Pme ont été payées dans ce mois d’octobre 2021. Il a rappelé que le millenium challenge corporation ne finance pas l’entretien routier mais c’est la parafiscalité relative au carburant, en Côte d’Ivoire qui est destinée à cette activité. Fabrice Coulibaly a rassuré que le dialogue avec les Pme n’est pas rompu. “L’Etat ne donne pas de marché aux Pme pour leur faire du mal”, rassure-t-il. Il reconnaît que deux rendez-vous ont été pris avec le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier mais les discussions n’ont pas eu lieu avec le CPME-PER.
Ayoko Mensah
Légende photo :Bertin Oria, président du comité ad hoc et des membres du Collectif des PME
Electricité //Régulation du secteur // Le DG de l’ANARE-CI ,Amidou Traoré donne des instructions
mardi, 19 octobre 2021 15:54 Written by ossey84Une trentaine d’agents de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire (ANARE-CI) a été formée, au cours d’un atelier, à Abidjan, à l’assermentation. Il s’agit, selon le directeur général de cette structure, Amidou Traoré, du personnel qui exerce dans le domaine du contrôle et du recours et celui chargé des missions d’enquêtes sur le terrain. Au cours de cette rencontre, il s’est agi de passer en revue les procédures pour une assermentation, ainsi la démarche. Le directeur général l’ANARE-CI, Amidou Traoré, au cours de son allocution, a expliqué que cette formation est la deuxième étape d’un processus de quatre phases (constitution des dossiers, formation, dépôt des dossiers au greffe et prestation de serment). Selon lui, cette formation va permettre au personnel de savoir ce que c'est que l'assermentation, son importance et ses exigences. "Elle permettra également de renforcer le professionnalisme et la crédibilité du personnel de l'ANARE-CI", a-t-il fait savoir. Ajoutant qu'en réalité, c'est une exigence du code de l'électricité et de la loi portant sur le fonctionnement et l'organisation de l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité de Côte d'Ivoire qui fait obligation à ce qu'une partie du personnel fasse l'objet d'une assermentation. En fait, l’assermentation est un acte solennel de la promesse solennelle que fait une personne avant d'entreprendre les tâches inhérentes à une certaine charge ou fonction.« Il s'agit de former les agents sur la déontologie de leurs obligations professionnelles en vue de leur permettre de mesurer leurs devoirs et obligations pour un rendement qualitatif à la satisfaction du peuple. Il s'agit aussi de procéder au lancement officiel du processus d'assermentation des agents en charge de la régulation du secteur de l'électricité. Notre vision consiste à faire de l'ANARE-CI un régulateur de référence en Afrique et dans le monde entier", a ajouté Me Youssouf Fofana, président du Conseil de régulation de l’ANARE-CI.
M.C. K
Source : www. Pressecôtedivoire.ci