Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

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Côte d’Ivoire//Filière ivoirienne de cajou en 2021// Le poids de la contrebande vers le Ghana en baisse

vendredi, 21 janvier 2022 18:08 Written by

La production ivoirienne  de  noix de cajou brutes  a franchi la barre du million de tonnes,  pour atteindre 1,123 million de tonnes, enregistrant une hausse de 18% en un an.    Selon le  rapport mensuel  de  certains experts notamment  du  spécialiste  N’kalô,  indique     que  « les  stocks des transformateurs ont gonflé de 53% à 130 000tonnes témoignant d’une belle activité industrielle. La contrebande vers le Ghana se serait contractée de 5% à 180 000 tonnes   Il est  à  noter que pas moins de 250 000tonnes de noix d’anacarde auraient quitté frauduleusement la Côte d’Ivoire pour aller au Ghana en 2019 ». En ce qui concerne   les exportations de noix brutes, elles  auraient été particulièrement dynamiques, en progression de 20% à 813 000 t. « L’essentiel serait parti vers le Vietnam dont la demande est, visiblement, insatiable. Sur les 813 000 t de noix brutes exportées des ports ivoiriens, 708 000 t soit 88% sont partis vers le Vietnam. En 2019, soit avant la Covid, on était à 446 000 tonnes »   ajoute la source.  
Qui ne manque   d’ajouter  que  « l’essor des ventes vers l’Algérie même si les volumes n’ont rien de comparables avec ceux du Vietnam : de 300 tonnes  vendues à l’Algérie en 2019 et 450 tonnes  en 2020, la Côte d’Ivoire en aurait expédié 1 800 tonnes  l’année dernière » Aussi,  la commercialisation des noix d’Afrique de l’Ouest va commencer « massivement », souligne n’kalô, à partir de fin février-début mars.   «La demande est jusqu’ici très faible. » Et tant mieux car la situation de pénurie de conteneurs se serait encore aggravée en Asie entrainant les prix du fret dans une spirale délirante. Par  ailleurs, les  statistiques  du  Conseil  du  coton et  anacarde,( Cca) indiquent  que  durant    la  campagne    de commercialisation 2021,    ce   sont  plus de 960 mille tonnes  de noix brutes  qui ont  été commercialisées et  260 milliards  de  Fcfa distribués au  450 mille producteurs.    Bamba  Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. In Le  Temps du   19  Janvier  2022 Légende photo :   Dr  Adama  Coulibaly, Dg   du  Conseil coton et anacarde,  la production ivoirienne de noix  de cajou continue  de grimper  

Economie//Emergence des ‘champions nationaux’ ivoiriens// Les requêtes du secteur privé au gouvernement ivoirien

dimanche, 16 janvier 2022 14:00 Written by

La  liste  des  entreprises éligibles à  la  catégorie de champions  nationaux ivoiriens  n’est pas  encore  publiée officiellement   par  le  gouvernement  ivoirien. Certes mais le  dossier suscite beaucoup  d’espoir et  de réaction.   Notamment ,  le  secteur  privé  ivoirien  qui  a  soumis    ses  requêtes au  Chef   de l’Etat  Allassane  Ouattara. Citons : la  valorisation  du contenu local ou    Local content, le  choix dans les marchés étatiques, l’accompagnement de l’Etat avec des mesures adéquates   et l’aide financière.   Pour  ne citer  que  ces  quelques requêtes brossées du  reste par   Allassane  Ouattara dans    son message  à la   Nation   du 31  décembre 2021  quand  il dit :  « Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes. Un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé fera l’objet d’une attention particulière et nous allons intensifier son développement par la promotion et l’émergence de champions nationaux. Nous mettrons en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement de nos Pme, de nos startups et de nos jeunes entrepreneurs. Nous travaillerons avec le secteur privé pour réduire les délais de paiements aux entreprises. Nous poursuivrons, comme nous l’avons fait dans le secteur pétrolier et gazier, la promotion du contenu local, afin de faire émerger des champions nationaux dans les domaines clés de notre économie.» Et  pourtant  le ministre Coulibaly Adama, ministre  de l’Economie et  des Finances il  y a  quelques années  avait  dit :   « Notre objectif est  de favoriser l’émergence  de champions nationaux, en vue d’optimiser l’effet multiplicateur de la création de richesse nationale.  Au-delà du principe, tous avons initié le processus depuis le début  du  second  semestre 2019. Ainsi, nous  avons pu  arrêter une première liste multisectorielles de 29  entreprises éligibles au statut  de champion national, recueillir  les attentes de chacun des candidats, initier l’analyse rigoureuse de  ces attentes et  celles  qui seront  retenues feront l’objet de contrat de performances autour  d’objectifs de développement »  Mais qu’est  ce  qui coince  dans  le  processus  enclenché  depuis  bientôt  trois  ans ? Mais   qui  bloque le dossier ?  Selon une  source du  Palais  Présidentiel, « Ouattara  est  de bonne  foi  dans  son  annonce.  Il s’étonne que  le dossier  ai  pris   du  grand  retard  dans  sa  mise en œuvre(…) »     

B. Mafoumgbé 

In  Le  Temps du 14  Janvier 2022 

MESSAGEAUXPME 2022// Dr. Moussa Elias Farakhan Diomandé(CPUPME.CI)// « Les Pme ivoiriennes doivent participer plus activement au développement(…) »

mercredi, 05 janvier 2022 15:10 Written by

« Ces dernières années, les petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire font l’objet d’attention particulière des dirigeants de notre pays traduite par :
1-la participation de la Plateforme Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (PUPME-CI) aux activités républicaines de présentation de vœux au Chef de l’Etat, de prise d’armes lors de la commémoration de l’indépendance de notre pays, de réception des Chefs d’Etats en visite officielle en Côte d’Ivoire, etc.
2-La mise en place de différents instruments financiers tels que :
- Le Fonds de Soutien aux PME,
- Le Fonds de Garantie.
3-La participation au séminaire consacré à l’élaboration du programme gouvernemental 2021-2023 et à la restitution des travaux de groupe à la Primature à l’invitation de Monsieur Le Premier Ministre. 4- La révélation par le chef de l’Etat le 31 Décembre 2021 dans son adresse à la nation, d’un programme inédit d’accompagnement et de promotion des PME ivoiriennes. Toutes ces attentions montrent l’importance que les autorités ivoiriennes accordent de plus en plus aux
PME ivoiriennes.
Nous disons Merci pour cette considération! En ma qualité de Président, Porte-Parole de la Confédération Patronale Unique des PME de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI), anciennement PUPME-CI; il m’échoit en ce début d’année 2022, de vous adresser mes vœux de santé, de longévité et de plein épanouissement à vous et à vos proches. Je forme le vœu de voir les PME ivoiriennes participer plus activement au développement de notre pays dans les domaines de la consommation-distribution, de l’industrie, de l’emploi, de la société et de l’urbanisation. Je forme également le vœu d’une réforme générale progressive de nos institutions politiques, de notre système social, culturel, scientifique, éducatif, économique, agricole, etc. ; parce qu’il est urgent de résoudre les difficultés survenues au cours des années précédentes dues à des approches inachevées; introduction de l’Impôt Minimum Forfaitaire inique (IMF), encadrement des délais de paiement des factures à trente (30) jours pour les PME comme souhaité par le Chef de l’Etat, conceptualisation des champions nationaux, marchéisation, parafiscalité, cherté de la vie, local content, diplomatie d’influence, internationalisation des PME, ZLECAF, commerce intra-africain, etc.Je forme enfin le vœu d’un développement à l’ivoirienne, ne se limitant ni à la remarquable croissance de notre économie, ni à la multiplication des recettes financières, ni à la coopération. Mais, tout en suivant la tendance mondiale, gardons nos propres particularismes pour donner à l’Afrique, à l’humanité un mode de réussite à l’ivoirienne.
Vive les PME!
Vive la CPUPME.CI!
Vive La Côte d’Ivoire! »

MESSAGEAUXPME 2022// Dr. Moussa Elias Farakhan Diomandé(CPUPME.CI)// « Les Pme ivoiriennes doivent participer plus activement au développement(…) »

mercredi, 05 janvier 2022 14:54 Written by

« Ces dernières années, les petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire font l’objet d’attention particulière des dirigeants de notre pays traduite par :
1-la participation de la Plateforme Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (PUPME-CI) aux activités républicaines de présentation de vœux au Chef de l’Etat, de prise d’armes lors de la commémoration de l’indépendance de notre pays, de réception des Chefs d’Etats en visite officielle en Côte d’Ivoire, etc.
2-La mise en place de différents instruments financiers tels que :
- Le Fonds de Soutien aux PME,
- Le Fonds de Garantie.
3-La participation au séminaire consacré à l’élaboration du programme gouvernemental 2021-2023 et à la restitution des travaux de groupe à la Primature à l’invitation de Monsieur Le Premier Ministre. 4- La révélation par le chef de l’Etat le 31 Décembre 2021 dans son adresse à la nation, d’un programme inédit d’accompagnement et de promotion des PME ivoiriennes. Toutes ces attentions montrent l’importance que les autorités ivoiriennes accordent de plus en plus aux
PME ivoiriennes.
Nous disons Merci pour cette considération! En ma qualité de Président, Porte-Parole de la Confédération Patronale Unique des PME de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI), anciennement PUPME-CI; il m’échoit en ce début d’année 2022, de vous adresser mes vœux de santé, de longévité et de plein épanouissement à vous et à vos proches. Je forme le vœu de voir les PME ivoiriennes participer plus activement au développement de notre pays dans les domaines de la consommation-distribution, de l’industrie, de l’emploi, de la société et de l’urbanisation. Je forme également le vœu d’une réforme générale progressive de nos institutions politiques, de notre système social, culturel, scientifique, éducatif, économique, agricole, etc. ; parce qu’il est urgent de résoudre les difficultés survenues au cours des années précédentes dues à des approches inachevées; introduction de l’Impôt Minimum Forfaitaire inique (IMF), encadrement des délais de paiement des factures à trente (30) jours pour les PME comme souhaité par le Chef de l’Etat, conceptualisation des champions nationaux, marchéisation, parafiscalité, cherté de la vie, local content, diplomatie d’influence, internationalisation des PME, ZLECAF, commerce intra-africain, etc.Je forme enfin le vœu d’un développement à l’ivoirienne, ne se limitant ni à la remarquable croissance de notre économie, ni à la multiplication des recettes financières, ni à la coopération. Mais, tout en suivant la tendance mondiale, gardons nos propres particularismes pour donner à l’Afrique, à l’humanité un mode de réussite à l’ivoirienne.
Vive les PME!
Vive la CPUPME.CI!
Vive La Côte d’Ivoire! »

Partenariat//Financement de l'innovation et de la formation// Digital Business Invest( Dbi) signe avec le ministère de la Promotion des Pme

mardi, 04 janvier 2022 13:42 Written by

M. Félix Anoblé, Ministre ivoirien de la promotion des Pme, de l'artisanat et de la transformation du secteur informel a signé récemment à  Abidjan,  une convention de partenariat avec Digital business invest,(Dbi), représentée par Dr. Armand Obou,  son  Président du conseil d'administration, pour le financement de l'innovation, la formation des entrepreneurs aux usages numériques, la conduite de la transformation digitale du secteur informel et l'ouverture du siège Afrique de Dbi en Côte d'Ivoire. Digital business invest), société basée à Tallinn en Estonie, 1er pays du numérique dans le monde et spécialisée dans la conception de modèles d'économie numérique sur mesure, le financement alternatif et la gestion de projets innovants, la conduite de la transformation digitale des secteurs publics et privés en pays émergents, amorce désormais son extension sur les marchés d'Afrique Francophone.  A l’occasion,   de  la  signature de la  convention, le  ministre ivoirien de la promotion des Pme, de l'artisanat et de la transformation du secteur informel,  a reçu en audience la délégation de DBI, conduite par son président, Dr. Armand Gérard OBOU, le  Mardi 21 décembre 2021 de 18h 30 à 19h 30 à son cabinet de la cité administrative du Plateau à Abidjan en République de Côte d'Ivoire. Au cours de cette audience le ministre a fait un tour d'horizon avec ses hôtes sur le cadre réglementaire de l'initiative privée, la problématique du financement de l'innovation et l'appui éventuel dont pourrait bénéficier les entrepreneurs ivoiriens, les startups et les incubateurs locaux pour le financement alternatif de l'innovation en Côte d'Ivoire.  Suite à cette audience, le Ministre ivoirien de la promotion des Pme, Félix Anoble de l'artisanat et de la transformation du secteur informel, M.  Félix Anoblé et  Armand Gérard Obou, Président de Dbi ont signé le Mardi  28 décembre 2021  une convention de partenariat entre le Ministère ivoirien de la promotion des Pmi et Dbi. Par ailleurs, une convention de concession du projet e-SANPEDRO destinée à la réalisation et au déploiement du portail unique des services numériques de la Commune de San Pédro dont le ministre est le Maire, est en cours de finalisation.  L'objectif de ces deux partenariats étant d'accompagner l'innovation en République de Côte d'Ivoire, à travers la fourniture par Dbi des services numériques suivants : Financement alternatifs de projets - Etudes de projets innovants - Fourniture de services numériques - Conduite de la transformation digitale des organisations - Amoa de projets e-Citoyen - Analyse prospective des usages numériques.En Afrique de l'Ouest, Dbi intervient spécifiquement dans la transformation de sept  branches d'activités : Citons l’habitat Intelligent, les   Energies Renouvelables’ Economie de la Connaissance,  le  Développement humain durable et   le  Financement alternatif de projets. Mais  aussi  et surtout la  Mobilité digitale en transport urbain, l’Inclusion financière par digitalisation du secteur informel  Ayoko Mensah(  Info  sercom) Légende photo :   De gauche à  droite, Armand Gérard Obou, Président de Dbi et Le ministre   Félix Anoblé,  juste  après  la signature de convention  

Vœux de nouvel 2022// M. Jean-Marie Ackah, président CGECI//Eclosion de Champions Nationaux// « Le Gouvernement a fait droit à une de nos principales requêtes »

dimanche, 02 janvier 2022 16:57 Written by

« Nous voici au seuil d’une nouvelle année. En pareille circonstance, comme il est de coutume, j’aimerais vous adresser, au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, et en mon nom propre, mes vœux les meilleurs de pleine santé et de parfaite réussite tout au long de l’année 2022.
Avant d’aborder les défis qu’il nous faudra relever, permettez-moi de jeter un regard dans le rétroviseur.
L’année qui vient de s’achever a été marquée par une redynamisation de l’activité économique dans le monde, en dépit de la persistance de la pandémie de Covid-19. La croissance économique a, en effet, bondi à 5,9% selon le FMI. Et, même si la propagation rapide du variant Delta et la menace de nouvelles souches du virus considérées comme étant extrêmement dangereuses, notamment le variant Omicron, ont accru l’incertitude quant au temps nécessaire pour surmonter la pandémie, l’économie est désormais en pleine relance et la réouverture de presque tous les secteurs d’activités est bien une réalité perceptible.
L’Afrique n’a pas été en reste de ce trend positif, avec un taux de croissance anticipé à 3,7%, après la récession de 2020.
En Côte d’Ivoire, 2021 aura été l’année du retour de la croissance forte, projetée à 6,5%, après le ralentissement de 2020. Tous les secteurs d’activités y ont contribué, les entreprises faisant montre d’une résilience accrue et de capacités indéniables de rebond.
C’est le lieu, pour moi, de féliciter les dirigeants d’entreprises qui ont su repartir vers l’avant, en surmontant d’autres chocs de grande ampleur. En effet, alors que la pandémie et ses effets ne s’étaient pas dissipés, les entreprises ont dû faire face à une crise énergétique de près de trois mois, pratiquement avec les moyens du bord, induisant des charges supplémentaires dans un contexte où aucun dispositif de soutien de l’Etat n’avait été envisagé.
En même temps que je rends hommage à nos vaillants chefs d’entreprises qui ont pu surmonter ces obstacles, j’ai une pensée particulière pour ces entrepreneurs qui ont connu moins de succès, et qui continuent d’éprouver des difficultés. Ils peuvent compter sur la CGECI qui continue son plaidoyer auprès des pouvoirs publics afin que les mécanismes de soutien gagnent en efficacité et profitent effectivement à tous ceux qui en ont besoin.
Tout au long de l’année 2021, avec vos différentes contributions, notre Organisation s’est employée à consolider ses acquis.
Chers membres,
votre engagement au service de la CGECI nous a permis de mettre en œuvre l’ambitieux programme d’activités établi en début de mandat et dont les principaux axes étaient les suivants :
- l’amélioration de la gouvernance de notre Organisation ;
- le positionnement de ses adhérents au cœur de l’action patronale ;
- l’amélioration de sa notoriété, ainsi que la consolidation de son image au plan national et international.
Alors que nous entamons la dernière année de ce deuxième mandat que vous nous avez confié, j’aimerais vous redire notre détermination à vous représenter efficacement dans toutes les tribunes où cela est nécessaire, et à continuer de porter la voix du Secteur Privé ivoirien sur toutes les grandes réformes et les principales problématiques qui nous interpellent tous, Etat, Secteur Privé, et Organisations régionales.
Au plan national, notre plaidoyer pour un dialogue Etat-Secteur Privé innovant et stratégique a enregistré un succès éclatant, avec la Journée du séminaire gouvernemental dédiée au Secteur Privé, un fait inédit dans notre pays. Les Groupes de Travail créés à l’issue de ce séminaire ont permis de poursuivre les discussions sur tous les sujets d’intérêt commun. Lors de la Journée Nationale du Partenariat, le Gouvernement a fait droit à une de nos principales requêtes, en annonçant des mesures pour créer et soutenir l’éclosion de Champions Nationaux. En attendant la mise en œuvre effective de ces nouvelles dispositions, j’aimerais adresser les sincères remerciements de la CGECI au Premier ministre, M. Patrick Achi, pour la nouvelle dynamique insufflée aux relations entre le Gouvernement et le monde des entreprises.
C’est donc avec un réel optimisme que nous entamons l’année 2022. La Côte d’Ivoire, selon les prévisions, devrait consolider la résilience de 2020 et 2021, et relancer durablement sa croissance, projetée à 7,4% cette année, grâce à la bonne tenue des secteurs tertiaire et secondaire, et des investissements privés et publics.
La CGECI, votre Organisation, sera présente à vos côtés, par un fort niveau d’engagement et une solidarité renouvelés, pour l’essor de nos entreprises, véritables créateurs de richesses et d’emplois, désormais au centre du Plan National de Développement 2021-2025 en cours d’implémentation.
A l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, à la Direction Exécutive, et aux différentes équipes, chevilles ouvrières de l’Organisation, j’adresse mes vœux de bonnes fêtes de fin d’année, et de bonne et heureuse année 2022.
A vous tous, chers amis, chers partenaires, que cette nouvelle année vous apporte la réussite, la santé et la prospérité que vous méritez !
Président de la CGECI,
Jean-Marie Ackah

Côte d’Ivoire// Commercialisation de l’anacarde en 2021// Plus de 260 milliards de Fcfa distribués à 450 mille producteurs

mardi, 21 décembre 2021 18:37 Written by

Profitant  de la tribune à  eux offerte  lors  de la  troisième  journée de l’anacarde  qui a eu lieu  récemment à  Korhogo, les  acheteurs d’anacarde ont plaidé pour  une  baisse de la taxation  dans la filière. Aux noms des  acheteurs, M. Djakaridja  Koné, acheteur de noix  de cajou et membre du comité d’organisation de ladite journée a traduit la satisfaction des  acheteurs  quant au dynamise insufflé  à la filière   et   au bon  déroulement  de  la  campagne    de commercialisation 2021.  Précisons  que    ce   sont  plus de 960 mille tonnes  de noix brutes  qui ont  été commercialisées et  260 milliards  de  Fcfa distribués au  450 mille producteurs.  Par  ailleurs,  au cours  de cette journée     qui s’est muée  en une cérémonie  d’hommage  au Directeur  général du Conseil du coton et   anacarde, le   Docteur Adama Coulibaly,   M.  Djakaridja Koné    a dénoncé  les  nombreuses  taxations dans  sur leurs activités dans la  filière. « Nous  dénonçons  les nombreuses   taxations    de     dans la  filière.    Les  impôts   taxent  notre chiffre  d’affaires alors que notre marge  bénéficiaire est toujours la même  par Kg,   quel que  soit le prix  du Kg de  cajou »  a- t- il dit.  Aussi, ils ont rendu un vibrant hommage aux  défunts Premiers ministre  Amadou Gon Coulibaly   et Hamed Bakayoko.    Le  Docteur  Adama Coulibaly  qui  a dit prendre  bonne note   de cette préoccupation  des acheteurs,  non sans  inviter  les acteurs   dans l’ensemble,  à maintenir le cap  de la dynamique observée  et à relever le défis   de la transformation locale des  noix  produites en  Côte  d’Ivoire. «Notre pays   a démontré  qu’elle sait produire  et nous  sommes véritablement une puissance agricole. Mais  nous ne captons pas   plus  de  valeurs ajoutées.   Quand vous prenez la  section production,   elle  ne représente  que  20% pendant  que la transformation et la distribution      captent quant à elles,  respectivement 40%. Donc il  y a  une marge  de 80% de la chaine  des valeurs   qui nous échappent.   D’où tout l’enjeu  et le défis à relever     en ce qui concerne  la transformation locale qui est  en marche  » a dit le Dg  du Conseil du Coton  et de l’anacarde.  Avant de les inviter  à faire  de la qualité de l’origine Côte  d’Ivoire. Pays dont la moyenne  de  la   qualité   des noix oscille entre  46 et  48% jugée  bonne.  Il faut certainement tendre  vers    des pays africains  vers les  acquis  des pays    comme la Tanzanie, voire faire mieux, pour  arriver à capter  plus  de 20 dollars  soit  environ  900 Fcfa par kilogramme à redistribuer    aux  acteurs.                                      
 Ayoko Mensah( Source :RTI1)
 Légende photo : Docteur  Adama Coulibaly,  Directeur  général du Conseil du Coton et anacarde : «   Il faut  maintenir  le cap  sur la transformation locale »

Négoces// Matières et accaparement des terres// Des négociants agricoles possèdent 2,7 millions d’hectare de plantations… Selon Public Eye

dimanche, 19 décembre 2021 14:08 Written by

Les grands négociants agricoles basés en Suisse possèdent 2,7 millions d’hectare de plantations. Les grandes sociétés de négoce de matières premières agricoles domiciliées en Suisse, à Genève ou à Zoug, outre qu’elles jouent un rôle majeur dans le négoce desdites spéculations, contrôlent aussi de grandes superficies agricoles à travers le monde. Selon une enquête réalisée par Public Eye,( une Ong suisse) « ces négociants contrôleraient 561 plantations représentant une superficie de 2,7 millions d’hectares. Ils y cultivent de la canne à sucre, du palmier à huile, des orangers, des hévéas, des céréales .... en majorité dans les pays du Sud , en Afrique, en Asie et en Amérique latine » Qui sont ces négociants basés en Suisse ? Le confrère commodafrica qui reprend des extraits de l’enquête de Public Eye, sans prétendre à l’exhaustivité, a retenu quatorze sociétés de négoce dont certaines ont des filiales en Côte d’Ivoire. Citons Adm et Cargill dans le cacao. Mais aussi et surtout (Socfin) et Olam présents respectivement dans le caoutchouc et le Palmier à huile en Côte d’Ivoire. « De Raizen à Cofco, en passant par les quatre Bunge, Cargill et Ldc, choisies pour leur taille et leur part de marché pour les matières premières agricoles les plus pertinentes » ajoute le rapport qui précise que « ces entreprises gèrent une grande partie de leur négoce international depuis la Suisse, que cela soit à travers une filiale, un bureau régional de négoce ou leur siège social. La Suisse demeure la première place mondiale de négoce des matières premières » Notons qu’une enquête menée par l’Ong en 2019 montrait que la Suisse était la plaque tournante de plus de 50% des céréales et oléagineux, de 40% du sucre et de 30% du café et cacao et de 25% du coton négociés dans le monde. La majorité des terres contrôlées par ces négociants sont exploitées pour la production de canne à sucre avec plus de la moitié des superficies de 1,4 millions ha, pendant que le Palmier à huile arrive en seconde position avec un quart des superficies pour 604 904 ha. Précision de taille, Public Eye observe qu’elle « n’a pas trouvé de plantations de cacao et de coton détenues par ces entreprisses de négoce. Olam présent en Côte d’Ivoire, au Tchad et au Togo dans le coton, par exemple dispose de 400 825 ha et est présente dans le négoce présent dans l’huile de palme en Afrique de l’Ouest. Dans cette partie de l’Afrique, ajoute l’Ong, « ces grandes sociétés(…), propriétaires de plantations à travers le monde ont une responsabilité d’y garantir le respect des droits humains et des normes environnementales, ce qu’elles ne n’assument pas toujours » Comment s’effectue le contrôle des négociants sur ces plantations ? Il peut prendre plusieurs formes, indique Public Eye, suivant le cadre législatif en vigueur dans le pays. Cela peut être des droits d’usage, un bail à long terme ou une propriété effective des terres. D’une manière générale, précise le rapport, « l’évasion fiscale, la corruption et les affaires avec des personnes politiquement exposées sont aussi des problèmes récurrents au négoce de matières premières agricoles. Les problèmes liés au secteur des matières premières agricoles sont divers et bien documentés » L’expansion de l’agriculture industrielle à grande échelle et à haut rendement et l’émergence de chaînes mondiales de création de valeur augmentent les risques de conditions de travail dangereuses ou d’exploitation. En particulier dans les pays à faibles revenus, où le secteur agricole est un employeur clé. Aussi, l’enquête fait ressortir que « les ouvriers agricoles ne sont pas les seuls, dans le système alimentaire mondial tel qu’on le connaît aujourd’hui, à se voir refuser une rémunération suffisante pour leur dur labeur. Les petits agriculteurs qui travaillent à leur propre compte et produisent pour le marché mondial, comme les producteurs de cacao ou de café, gagnent souvent beaucoup moins qu’un revenu vital »

Ayoko Mensah

Légende photo : (photo plantation de palmier à huile ou de bananiers) En Côte d’ivoire , elles sont la propriété de mu

Côte d’Ivoire-Energies//Thomas Camara (ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie)// Dividendes de pétrole du gisement Baleine// « Voici ce que gagne la Côte d’Ivoire(…) »

vendredi, 17 décembre 2021 15:37 Written by

Cette découverte est une aubaine pour la Côte d’Ivoire, on imagine pour son développement…Oui, tout à fait ! C’est une aubaine pour le développement de la Côte Ivoire. Effectivement, c’est une découverte qui a été faite par la société Eni, aux larges des côtes ivoiriennes en août 2021, et cette découverte traduit le retour de la Côte d’Ivoire au niveau des producteurs, des grands producteurs de pétrole brut et il faut reconnaitre et saluer respectivement les efforts entrepris par le président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, qui, depuis son avènement en 2011, à la tête du pays, a engagé beaucoup d’efforts, d’abord pour repositionner la Côte d’Ivoire au plan international. Ce qui a permis aux sociétés étrangères, aux sociétés internationales de regagner confiance, de retrouver la confiance et de revenir en Côte d’Ivoire. Il a redynamisé tous les secteurs d’activités dont le secteur du pétrole, d’où cette découverte a été faite. C’est donc le couronnement des efforts du président de la République qui se traduit par cette découverte importante parce que c’est de taille mondiale. 
Monsieur le ministre, quel est le potentiel de cette trouvaille, est-ce que ça va permettre de répondre à une partie de la demande intérieure, est-ce que cela va permettre d’exporter aussi du gaz et du pétrole ? Oui, tout à fait, le potentiel est important, vous l’avez dit, ce sont 2 milliards de barils de pétrole brut et 2400 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Ce gisement va être exploité en 2 phases : d’abord la première phase en 2023, où on accédera à environ 15% de la production à terme et une deuxième phase en 2026 où on sera à plein régime et on espère maintenir ce régime pendant 20-30 ans de production.
Vous avez choisi l’Italien Eni pour exploiter ce gisement, le Pdg d’Eni n’a pas donné de chiffre concernant la part des retombées qui reviendra à la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens, la population va-t-elle bénéficier de ces retombées, de cette découverte majeure, et si oui comment ? Alors, à trois niveaux, j’allais dire, ce gisement contient du pétrole brut et du gaz naturel. Le pétrole brut sera commercialisé au plan international et donc les ressources issues de la vente de ce pétrole reviendront en partie à la Côte d’Ivoire, et serviront donc à l’économie nationale, et donc au bonheur des populations. 
Dans quelle proportion ?C’est assez technique, mais on dira qu’après avoir couvert les coûts de production, la Côte d‘Ivoire bénéficiera de 52% du profit d’une part, et de 10% des 48% restants, d’autre part.
Donc, ça, c’est dans les caisses de l’Etat…C’est une part considérable du produit et cela reviendra dans les caisses de l’Etat pour assurer le développement du pays pour le bonheur des populations. Ensuite, il y a le gaz naturel, qui sera utilisé entièrement pour la production d’électricité en Côte d’Ivoire. Et sur ce sujet-là, il faut préciser que le pays est en croissance au-delà de 6% depuis plusieurs années, depuis l’avènement du président de la République. Et cette croissance s’accompagne de demande énergétique forte. D’ailleurs, on va dire que le nombre de localités électrifiées en Côte d’Ivoire a augmenté de 230% depuis 2011, la couverture du pays est passée de 33% en 2011 à 80% en 2020. Et donc c’est une demande importante d’énergie électrique et ce gaz naturel associé qui va sortir de ce gisement permettra de répondre à la demande des populations en énergie électrique. Et le troisième aspect, c’est que le développement de ce champ va être fait par les spécialistes de la société Eni. Mais, compte du contenu local, qui est une instruction du président de la République, compte tenu donc de cette politique de contenu local, il y aura des centaines de techniciens et d’ingénieurs ivoirien, qui seront formées et qui participeront à l’exploitation de ce gisement pendant plusieurs années. C’est donc de l’emploi qui va être procuré au pays. 
Donc des emplois à la clé. Pourquoi vous avez fait appel à une entreprise extérieure pour exploiter ces gisements ? En l’état, la Côte d’Ivoire ne peut pas exploiter seule ses ressources ? La découverte a été faite par la société italienne Eni, et donc dans les contrats de partage de production, quand la découverte a été faite par une société, elle est mise en exploitation par cette société parce que nous n’avons pas les moyens d’assurer le financement nécessaire pour développer ce champ ; c’est une activité fortement capitalistique, nous n’avons pas toutes ces ressources pour développer ce champ, donc la société Eni va déployer tout cela et dans le cadre du partage de production, nous bénéficieront de 52% dont je vous parlais au niveau du profit dégagé par cette exploitation sans y investir un sou.  
Monsieur le ministre, il se pose aussi la question environnementale, puisque votre pays s’était engagé à ce que d’ici à 2030, 42% de son énergie soit renouvelable contre 34% en 2020, est-ce que cette ambition est encore d’actualité au regard de cette découverte ? Oui, effectivement, la transition énergétique est une préoccupation au quotidien du président de la République, d’ailleurs il a pris des engagements à l’international sur cette question et la demande en énergie est très forte comme je vous le disais tantôt, mais malgré cette demande en énergie, le président de la République a pris une décision courageuse au lendemain de la Cop 26 de renoncer à la centrale à charbon qui était prévue dans ce pays. C’est une affirmation forte pour la transition énergétique dans notre pays.
Mais là, vous vous redirigez vers des énergies fossiles ? …Et ce faisant la Côte d’Ivoire se positionne comme leader dans la sous-région au niveau de la transition énergétique. Elle constitue un exemple pour les pays de la sous-région, et toujours dans cette volonté de respecter son engagement au niveau international, le chef de l’Etat a demandé à la société Eni de faire en sorte que l’exploitation de ce gisement soit réalisée avec des projets à la clé qui permettent de diminuer l’impact carbone. A savoir le développement et l’entretien de centaines d’hectares de forêts en Côte d’Ivoire, qui permettraient à la société Eni-on le sait, la forêt est un puits de carbone-par cette activité de réduire au minimum possible, l’impact-carbone lié à l’exploitation de ce champ, qui est nécessaire pour accroitre la production d’électricité pour répondre aux besoins en énergie des populations. 
Vous parlez-là de compensation, monsieur le ministre si on a bien compris, vous conviendrez quand même que l’extraction du pétrole et du gaz reste de l’énergie fossile, vous n’avez pas le sentiment de faire du greenwashing, d’aller à l’encontre d’un mouvement mondial pour sauver la planète ? A la Cop26, on a bien senti ce mouvement mondial se lever ! Non, puisque je vous le disais, les instructions ont été données pour que l’exploitation de ce gisement soit neutre en termes de carbone, cela veut dire qu’on n’aggrave pas la situation, donc en même temps qu’on se préoccupe d’apporter l’énergie aux populations, qui est une demande importante et qui contribue au bien-être des populations, en même temps, on s’assure que l’exploitation de ce gisement ne va pas aggraver l’impact-carbone en Côte d’Ivoire et mieux, je vous le disais, le président de la République a pris la décision de renoncer à la centrale au charbon. Et avant la Cop 26, la Côte d’Ivoire s’était engagée à avoir un pourcentage d’énergie renouvelable de 42% dans le  mixte énergétique à l’horizon 2030 ; mieux, à la Cop 26, la Côte d’Ivoire a décidé de passer ce pourcentage de 42% à 46% d’énergie renouvelable dans le mixte énergétique. Cela veut dire qu’on va dans le sens de la transition énergétique, ce qui est donc une instruction ferme donnée par le président de la République, et que nous attelons à la réaliser.
Je vous remercie Thomas Camara, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  Légende photo : Thomas Camara, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie : « le président de la République a pris la décision de renoncer à la centrale au charbon(…) » Source : France24 Retranscrite par Sercom ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie  

Numérique//Africa Digital Economy Forum// Le digital au cœur des enjeux économiques en Afrique

dimanche, 12 décembre 2021 12:58 Written by

Le jeudi 2 décembre 2021, s’est tenue en ligne à l’initiative de La Tribune Afrique en partenariat avec Huawei, la première édition de l’Africa Digital Economy Forum. L’évènement avait pour objectif de mettre l’économie numérique au cœur des enjeux de l’Afrique et d’aboutir à des actions concrètes, tant en matière d’investissements qu’au niveau de la règlementation du secteur numérique. Son Excellence le Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky SALL, a félicité les participants et organisateurs de l’événement en l’introduisant par ces mots. « Je salue l’initiative qu’est l’Africa Digital Economy Forum, visant à promouvoir l’économie numérique en Afrique autour des problématiques telles que la stratégie et la formation digitale, la formation des talents, les infrastructures réseaux et l’innovation ». Ce forum économique L’événement a débuté avec deux discours tenus respectivement par Delphine CHENE, Présidente de La Tribune Afrique et Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du conseil d’administration de Huawei. Soulignant les liens qui unissent le Groupe au continent africain, Catherine Chen a rappelé les ambitions de Huawei en matière de responsabilité sociale. « Nous assumons notre responsabilité sociale à travers des investissements de taille partout dans le monde, et plus spécifiquement en Afrique. Nous nous positionnons par exemple au Sénégal à travers l’accompagnement de 60 écoles, tout comme nous contribuons à la construction d’infrastructures novatrices en Éthiopie. Ainsi, sur le continent africain, Huawei se veut être un partenaire de développement, apte à accompagner le continent dans l’expression de son potentiel plein et entier ». S’en sont suivis des débats animés par des intervenants prestigieux, parmi lesquels Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire, Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, Alpha BARRY Président Directeur Général d’Atos Afrique, Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du Conseil d’Administration de Huawei, Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa, Mohamed BEN AMOR - Secrétaire Général AICTO, Mohammed Tawfik

MOULINE - Directeur Général de l'Institut Royal des Études Stratégiques, Huria ALI MAHDI, Ministre Ethiopien de la Technologie et de l’Innovation, Lacina KONÉ, Directeur Général de Smart Africa, Élisabeth MEDOU-BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, Malek KOCHLEF, Directeur Général de la Coopération Internationale du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Tunisie, Amane DANNOUNI, Directeur Général & Partenaire au BCG, Didier ACOUETEY, Président de AfricSearch, Omar SEGHROUCHNI – Président du CNDP mais aussi Aboubacar KARIM, CEO et co-fondateur de Investiv Group. L’Africa Digital Economy Forum a notamment a été marqué par la tenue de plusieurs tables rondes, keynotes et autres prises de paroles structurantes, mettant en avant les principales problématiques de l’économie numérique telles que l’accélération du développement de l’infrastructure numérique en Afrique, les perspectives de l’économie digitale, ou encore la formation des talents nécessaire au développement numérique du continent. Selon Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa : « La digitalisation est un voyage pour la ville, elle a une valeur sociale, tandis que pour les entreprises, elle a une valeur commerciale. En ce sens, Huawei s’engage à la promouvoir à travers des investissements, mais aussi des études approfondies. Nos rapports - à l’image de « Intelligent World 2030 » - peuvent servir de référence en la matière : ils ont vocation à guider, ou tout au mieux à inspirer les organisations publiques comme privées dans leur stratégie ».

Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire a quant à lui tenu à rappeler l’importance de la coopération entre états africains mais aussi entre secteurs privé et public, dans le développement des écosystèmes numériques sur le continent.« Le renforcement de l’économie numérique en Afrique nécessitera une forte collaboration inter-état. Des initiatives prometteuses et d’ampleur sont déjà mises en place, à l’image de Smart Africa. A travers ce projet, les états partagent les meilleures pratiques, dans une approche partenariale. Une étroite collaboration entre les secteurs publics et privés est aussi de mise, pour susciter des investissements durables, et accélérer le développement de l’Afrique ».Cependant, malgré la transformation digitale véritable que connaît le continent depuis une quinzaine d’années, le taux de pénétration d’internet ne s’élève qu’à 39,8%. Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, a ainsi souligné l’importance de l’inclusion dans le développement des écosystèmes digitaux en Afrique : « Partout sur le continent, le taux de pénétration d’internet est de 39,8%, de la même manière que 30% de la population issue du continent vit dans une zone de connectivité sans pour autant y avoir accès - en raison notamment des coûts trop élevés. Nous sommes persuadés ainsi que la connectivité doit s’accompagner d’une « abordabilité ». Si nous remportons ce défi, l’Afrique pourra atteindre les 70% de connectivité. Plus que la qualité des infrastructures, la mise à disposition de leur accès pour toutes les strates des sociétés africaines doit être prise en compte ». Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, a lui aussi défendu l’idée d’une transformation digitale africaine inclusive et portée par la jeunesse : « Le continent africain est conscient du fait qu’il faut former sa jeunesse – soit 60% de la population totale - afin de répondre aux exigences croissantes du marché du travail, chaque jour plus professionnalisant. Pour ce faire, il convient de mettre l’accent sur les politiques de formation, tout en privilégiant l’enseignement des compétences liées aux nouvelles technologies ».Les infrastructures restent néanmoins l’une des clés du développement de l’économie numérique en Afrique. En ce sens, Elisabeth MEDOU BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, a déclaré : « La construction et le renforcement des infrastructures numériques en Afrique constitue l’un des enjeux les plus importants pour le développement du continent. Ainsi, partout en Afrique, les états se doivent d’assurer un cadre stable, au sein duquel peut éclore une économie numérique inclusive et rentable ». Lacina KONE, Directeur Général de Smart Africa, appuie ce positionnement, en ajoutant. « Partout sur le continent, une véritable volonté politique a émergé au niveau des chefs d’État, pour saisir le train de ce qu’on appelle déjà la 4ème révolution industrielle. Une dynamique bienvenue : nous sommes convaincus que la gouvernance au sein de la transformation numérique doit être au centre du développement socio-économique de toutes les nations africaines. Plus que jamais, il faut que les instances de décision basent leurs stratégies sur l’économie numérique ». Enfin, si les bouleversements occasionnés par la pandémie du Covid-19 ont fragilisé une partie des économies du continent, force est de constater que cette crise, en y accélérant la transformation digitale de manière considérable, a rapproché l’Afrique de son destin. Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, a conclu la conférence à travers ces mots : « La pandémie de la Covid-19 est une épreuve créatrice d’opportunités : elle a planté les germes d’une nouvelle imagination de la structure économique africaine à grande échelle, en accélérant des tendances telles que la numérisation. Le changement est en marche partout en Afrique : le continent doit se saisir de la transformation digitale en cours pour accéder au développement qui lui est promis ». Fondée en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures de technologies de l'information et des communications (Tic) et d'appareils intelligents. Nous comptons plus de 197 000 employés, et nous opérons dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Ayoko Mensah ( Sercom)

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