Economie (956)
Côte d’Ivoire//Filière ivoirienne de cajou en 2021// Le poids de la contrebande vers le Ghana en baisse
vendredi, 21 janvier 2022 18:08 Written by ossey84La production ivoirienne de noix de cajou brutes a franchi la barre du million de tonnes, pour atteindre 1,123 million de tonnes, enregistrant une hausse de 18% en un an. Selon le rapport mensuel de certains experts notamment du spécialiste N’kalô, indique que « les stocks des transformateurs ont gonflé de 53% à 130 000tonnes témoignant d’une belle activité industrielle. La contrebande vers le Ghana se serait contractée de 5% à 180 000 tonnes Il est à noter que pas moins de 250 000tonnes de noix d’anacarde auraient quitté frauduleusement la Côte d’Ivoire pour aller au Ghana en 2019 ». En ce qui concerne les exportations de noix brutes, elles auraient été particulièrement dynamiques, en progression de 20% à 813 000 t. « L’essentiel serait parti vers le Vietnam dont la demande est, visiblement, insatiable. Sur les 813 000 t de noix brutes exportées des ports ivoiriens, 708 000 t soit 88% sont partis vers le Vietnam. En 2019, soit avant la Covid, on était à 446 000 tonnes » ajoute la source.
Qui ne manque d’ajouter que « l’essor des ventes vers l’Algérie même si les volumes n’ont rien de comparables avec ceux du Vietnam : de 300 tonnes vendues à l’Algérie en 2019 et 450 tonnes en 2020, la Côte d’Ivoire en aurait expédié 1 800 tonnes l’année dernière » Aussi, la commercialisation des noix d’Afrique de l’Ouest va commencer « massivement », souligne n’kalô, à partir de fin février-début mars. «La demande est jusqu’ici très faible. » Et tant mieux car la situation de pénurie de conteneurs se serait encore aggravée en Asie entrainant les prix du fret dans une spirale délirante. Par ailleurs, les statistiques du Conseil du coton et anacarde,( Cca) indiquent que durant la campagne de commercialisation 2021, ce sont plus de 960 mille tonnes de noix brutes qui ont été commercialisées et 260 milliards de Fcfa distribués au 450 mille producteurs. Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. In Le Temps du 19 Janvier 2022 Légende photo : Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil coton et anacarde, la production ivoirienne de noix de cajou continue de grimper
Economie//Emergence des ‘champions nationaux’ ivoiriens// Les requêtes du secteur privé au gouvernement ivoirien
dimanche, 16 janvier 2022 14:00 Written by ossey84La liste des entreprises éligibles à la catégorie de champions nationaux ivoiriens n’est pas encore publiée officiellement par le gouvernement ivoirien. Certes mais le dossier suscite beaucoup d’espoir et de réaction. Notamment , le secteur privé ivoirien qui a soumis ses requêtes au Chef de l’Etat Allassane Ouattara. Citons : la valorisation du contenu local ou Local content, le choix dans les marchés étatiques, l’accompagnement de l’Etat avec des mesures adéquates et l’aide financière. Pour ne citer que ces quelques requêtes brossées du reste par Allassane Ouattara dans son message à la Nation du 31 décembre 2021 quand il dit : « Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes. Un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé fera l’objet d’une attention particulière et nous allons intensifier son développement par la promotion et l’émergence de champions nationaux. Nous mettrons en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement de nos Pme, de nos startups et de nos jeunes entrepreneurs. Nous travaillerons avec le secteur privé pour réduire les délais de paiements aux entreprises. Nous poursuivrons, comme nous l’avons fait dans le secteur pétrolier et gazier, la promotion du contenu local, afin de faire émerger des champions nationaux dans les domaines clés de notre économie.» Et pourtant le ministre Coulibaly Adama, ministre de l’Economie et des Finances il y a quelques années avait dit : « Notre objectif est de favoriser l’émergence de champions nationaux, en vue d’optimiser l’effet multiplicateur de la création de richesse nationale. Au-delà du principe, tous avons initié le processus depuis le début du second semestre 2019. Ainsi, nous avons pu arrêter une première liste multisectorielles de 29 entreprises éligibles au statut de champion national, recueillir les attentes de chacun des candidats, initier l’analyse rigoureuse de ces attentes et celles qui seront retenues feront l’objet de contrat de performances autour d’objectifs de développement » Mais qu’est ce qui coince dans le processus enclenché depuis bientôt trois ans ? Mais qui bloque le dossier ? Selon une source du Palais Présidentiel, « Ouattara est de bonne foi dans son annonce. Il s’étonne que le dossier ai pris du grand retard dans sa mise en œuvre(…) »
B. Mafoumgbé
In Le Temps du 14 Janvier 2022
MESSAGEAUXPME 2022// Dr. Moussa Elias Farakhan Diomandé(CPUPME.CI)// « Les Pme ivoiriennes doivent participer plus activement au développement(…) »
mercredi, 05 janvier 2022 15:10 Written by ossey84« Ces dernières années, les petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire font l’objet d’attention particulière des dirigeants de notre pays traduite par :
1-la participation de la Plateforme Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (PUPME-CI) aux activités républicaines de présentation de vœux au Chef de l’Etat, de prise d’armes lors de la commémoration de l’indépendance de notre pays, de réception des Chefs d’Etats en visite officielle en Côte d’Ivoire, etc.
2-La mise en place de différents instruments financiers tels que :
- Le Fonds de Soutien aux PME,
- Le Fonds de Garantie.
3-La participation au séminaire consacré à l’élaboration du programme gouvernemental 2021-2023 et à la restitution des travaux de groupe à la Primature à l’invitation de Monsieur Le Premier Ministre. 4- La révélation par le chef de l’Etat le 31 Décembre 2021 dans son adresse à la nation, d’un programme inédit d’accompagnement et de promotion des PME ivoiriennes. Toutes ces attentions montrent l’importance que les autorités ivoiriennes accordent de plus en plus aux
PME ivoiriennes.
Nous disons Merci pour cette considération! En ma qualité de Président, Porte-Parole de la Confédération Patronale Unique des PME de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI), anciennement PUPME-CI; il m’échoit en ce début d’année 2022, de vous adresser mes vœux de santé, de longévité et de plein épanouissement à vous et à vos proches. Je forme le vœu de voir les PME ivoiriennes participer plus activement au développement de notre pays dans les domaines de la consommation-distribution, de l’industrie, de l’emploi, de la société et de l’urbanisation. Je forme également le vœu d’une réforme générale progressive de nos institutions politiques, de notre système social, culturel, scientifique, éducatif, économique, agricole, etc. ; parce qu’il est urgent de résoudre les difficultés survenues au cours des années précédentes dues à des approches inachevées; introduction de l’Impôt Minimum Forfaitaire inique (IMF), encadrement des délais de paiement des factures à trente (30) jours pour les PME comme souhaité par le Chef de l’Etat, conceptualisation des champions nationaux, marchéisation, parafiscalité, cherté de la vie, local content, diplomatie d’influence, internationalisation des PME, ZLECAF, commerce intra-africain, etc.Je forme enfin le vœu d’un développement à l’ivoirienne, ne se limitant ni à la remarquable croissance de notre économie, ni à la multiplication des recettes financières, ni à la coopération. Mais, tout en suivant la tendance mondiale, gardons nos propres particularismes pour donner à l’Afrique, à l’humanité un mode de réussite à l’ivoirienne.
Vive les PME!
Vive la CPUPME.CI!
Vive La Côte d’Ivoire! »
MESSAGEAUXPME 2022// Dr. Moussa Elias Farakhan Diomandé(CPUPME.CI)// « Les Pme ivoiriennes doivent participer plus activement au développement(…) »
mercredi, 05 janvier 2022 14:54 Written by ossey84« Ces dernières années, les petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire font l’objet d’attention particulière des dirigeants de notre pays traduite par :
1-la participation de la Plateforme Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (PUPME-CI) aux activités républicaines de présentation de vœux au Chef de l’Etat, de prise d’armes lors de la commémoration de l’indépendance de notre pays, de réception des Chefs d’Etats en visite officielle en Côte d’Ivoire, etc.
2-La mise en place de différents instruments financiers tels que :
- Le Fonds de Soutien aux PME,
- Le Fonds de Garantie.
3-La participation au séminaire consacré à l’élaboration du programme gouvernemental 2021-2023 et à la restitution des travaux de groupe à la Primature à l’invitation de Monsieur Le Premier Ministre. 4- La révélation par le chef de l’Etat le 31 Décembre 2021 dans son adresse à la nation, d’un programme inédit d’accompagnement et de promotion des PME ivoiriennes. Toutes ces attentions montrent l’importance que les autorités ivoiriennes accordent de plus en plus aux
PME ivoiriennes.
Nous disons Merci pour cette considération! En ma qualité de Président, Porte-Parole de la Confédération Patronale Unique des PME de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI), anciennement PUPME-CI; il m’échoit en ce début d’année 2022, de vous adresser mes vœux de santé, de longévité et de plein épanouissement à vous et à vos proches. Je forme le vœu de voir les PME ivoiriennes participer plus activement au développement de notre pays dans les domaines de la consommation-distribution, de l’industrie, de l’emploi, de la société et de l’urbanisation. Je forme également le vœu d’une réforme générale progressive de nos institutions politiques, de notre système social, culturel, scientifique, éducatif, économique, agricole, etc. ; parce qu’il est urgent de résoudre les difficultés survenues au cours des années précédentes dues à des approches inachevées; introduction de l’Impôt Minimum Forfaitaire inique (IMF), encadrement des délais de paiement des factures à trente (30) jours pour les PME comme souhaité par le Chef de l’Etat, conceptualisation des champions nationaux, marchéisation, parafiscalité, cherté de la vie, local content, diplomatie d’influence, internationalisation des PME, ZLECAF, commerce intra-africain, etc.Je forme enfin le vœu d’un développement à l’ivoirienne, ne se limitant ni à la remarquable croissance de notre économie, ni à la multiplication des recettes financières, ni à la coopération. Mais, tout en suivant la tendance mondiale, gardons nos propres particularismes pour donner à l’Afrique, à l’humanité un mode de réussite à l’ivoirienne.
Vive les PME!
Vive la CPUPME.CI!
Vive La Côte d’Ivoire! »
Partenariat//Financement de l'innovation et de la formation// Digital Business Invest( Dbi) signe avec le ministère de la Promotion des Pme
mardi, 04 janvier 2022 13:42 Written by ossey84M. Félix Anoblé, Ministre ivoirien de la promotion des Pme, de l'artisanat et de la transformation du secteur informel a signé récemment à Abidjan, une convention de partenariat avec Digital business invest,(Dbi), représentée par Dr. Armand Obou, son Président du conseil d'administration, pour le financement de l'innovation, la formation des entrepreneurs aux usages numériques, la conduite de la transformation digitale du secteur informel et l'ouverture du siège Afrique de Dbi en Côte d'Ivoire. Digital business invest), société basée à Tallinn en Estonie, 1er pays du numérique dans le monde et spécialisée dans la conception de modèles d'économie numérique sur mesure, le financement alternatif et la gestion de projets innovants, la conduite de la transformation digitale des secteurs publics et privés en pays émergents, amorce désormais son extension sur les marchés d'Afrique Francophone. A l’occasion, de la signature de la convention, le ministre ivoirien de la promotion des Pme, de l'artisanat et de la transformation du secteur informel, a reçu en audience la délégation de DBI, conduite par son président, Dr. Armand Gérard OBOU, le Mardi 21 décembre 2021 de 18h 30 à 19h 30 à son cabinet de la cité administrative du Plateau à Abidjan en République de Côte d'Ivoire. Au cours de cette audience le ministre a fait un tour d'horizon avec ses hôtes sur le cadre réglementaire de l'initiative privée, la problématique du financement de l'innovation et l'appui éventuel dont pourrait bénéficier les entrepreneurs ivoiriens, les startups et les incubateurs locaux pour le financement alternatif de l'innovation en Côte d'Ivoire. Suite à cette audience, le Ministre ivoirien de la promotion des Pme, Félix Anoble de l'artisanat et de la transformation du secteur informel, M. Félix Anoblé et Armand Gérard Obou, Président de Dbi ont signé le Mardi 28 décembre 2021 une convention de partenariat entre le Ministère ivoirien de la promotion des Pmi et Dbi. Par ailleurs, une convention de concession du projet e-SANPEDRO destinée à la réalisation et au déploiement du portail unique des services numériques de la Commune de San Pédro dont le ministre est le Maire, est en cours de finalisation. L'objectif de ces deux partenariats étant d'accompagner l'innovation en République de Côte d'Ivoire, à travers la fourniture par Dbi des services numériques suivants : Financement alternatifs de projets - Etudes de projets innovants - Fourniture de services numériques - Conduite de la transformation digitale des organisations - Amoa de projets e-Citoyen - Analyse prospective des usages numériques.En Afrique de l'Ouest, Dbi intervient spécifiquement dans la transformation de sept branches d'activités : Citons l’habitat Intelligent, les Energies Renouvelables’ Economie de la Connaissance, le Développement humain durable et le Financement alternatif de projets. Mais aussi et surtout la Mobilité digitale en transport urbain, l’Inclusion financière par digitalisation du secteur informel Ayoko Mensah( Info sercom) Légende photo : De gauche à droite, Armand Gérard Obou, Président de Dbi et Le ministre Félix Anoblé, juste après la signature de convention
Vœux de nouvel 2022// M. Jean-Marie Ackah, président CGECI//Eclosion de Champions Nationaux// « Le Gouvernement a fait droit à une de nos principales requêtes »
dimanche, 02 janvier 2022 16:57 Written by ossey84« Nous voici au seuil d’une nouvelle année. En pareille circonstance, comme il est de coutume, j’aimerais vous adresser, au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, et en mon nom propre, mes vœux les meilleurs de pleine santé et de parfaite réussite tout au long de l’année 2022.
Avant d’aborder les défis qu’il nous faudra relever, permettez-moi de jeter un regard dans le rétroviseur.
L’année qui vient de s’achever a été marquée par une redynamisation de l’activité économique dans le monde, en dépit de la persistance de la pandémie de Covid-19. La croissance économique a, en effet, bondi à 5,9% selon le FMI. Et, même si la propagation rapide du variant Delta et la menace de nouvelles souches du virus considérées comme étant extrêmement dangereuses, notamment le variant Omicron, ont accru l’incertitude quant au temps nécessaire pour surmonter la pandémie, l’économie est désormais en pleine relance et la réouverture de presque tous les secteurs d’activités est bien une réalité perceptible.
L’Afrique n’a pas été en reste de ce trend positif, avec un taux de croissance anticipé à 3,7%, après la récession de 2020.
En Côte d’Ivoire, 2021 aura été l’année du retour de la croissance forte, projetée à 6,5%, après le ralentissement de 2020. Tous les secteurs d’activités y ont contribué, les entreprises faisant montre d’une résilience accrue et de capacités indéniables de rebond.
C’est le lieu, pour moi, de féliciter les dirigeants d’entreprises qui ont su repartir vers l’avant, en surmontant d’autres chocs de grande ampleur. En effet, alors que la pandémie et ses effets ne s’étaient pas dissipés, les entreprises ont dû faire face à une crise énergétique de près de trois mois, pratiquement avec les moyens du bord, induisant des charges supplémentaires dans un contexte où aucun dispositif de soutien de l’Etat n’avait été envisagé.
En même temps que je rends hommage à nos vaillants chefs d’entreprises qui ont pu surmonter ces obstacles, j’ai une pensée particulière pour ces entrepreneurs qui ont connu moins de succès, et qui continuent d’éprouver des difficultés. Ils peuvent compter sur la CGECI qui continue son plaidoyer auprès des pouvoirs publics afin que les mécanismes de soutien gagnent en efficacité et profitent effectivement à tous ceux qui en ont besoin.
Tout au long de l’année 2021, avec vos différentes contributions, notre Organisation s’est employée à consolider ses acquis.
Chers membres,
votre engagement au service de la CGECI nous a permis de mettre en œuvre l’ambitieux programme d’activités établi en début de mandat et dont les principaux axes étaient les suivants :
- l’amélioration de la gouvernance de notre Organisation ;
- le positionnement de ses adhérents au cœur de l’action patronale ;
- l’amélioration de sa notoriété, ainsi que la consolidation de son image au plan national et international.
Alors que nous entamons la dernière année de ce deuxième mandat que vous nous avez confié, j’aimerais vous redire notre détermination à vous représenter efficacement dans toutes les tribunes où cela est nécessaire, et à continuer de porter la voix du Secteur Privé ivoirien sur toutes les grandes réformes et les principales problématiques qui nous interpellent tous, Etat, Secteur Privé, et Organisations régionales.
Au plan national, notre plaidoyer pour un dialogue Etat-Secteur Privé innovant et stratégique a enregistré un succès éclatant, avec la Journée du séminaire gouvernemental dédiée au Secteur Privé, un fait inédit dans notre pays. Les Groupes de Travail créés à l’issue de ce séminaire ont permis de poursuivre les discussions sur tous les sujets d’intérêt commun. Lors de la Journée Nationale du Partenariat, le Gouvernement a fait droit à une de nos principales requêtes, en annonçant des mesures pour créer et soutenir l’éclosion de Champions Nationaux. En attendant la mise en œuvre effective de ces nouvelles dispositions, j’aimerais adresser les sincères remerciements de la CGECI au Premier ministre, M. Patrick Achi, pour la nouvelle dynamique insufflée aux relations entre le Gouvernement et le monde des entreprises.
C’est donc avec un réel optimisme que nous entamons l’année 2022. La Côte d’Ivoire, selon les prévisions, devrait consolider la résilience de 2020 et 2021, et relancer durablement sa croissance, projetée à 7,4% cette année, grâce à la bonne tenue des secteurs tertiaire et secondaire, et des investissements privés et publics.
La CGECI, votre Organisation, sera présente à vos côtés, par un fort niveau d’engagement et une solidarité renouvelés, pour l’essor de nos entreprises, véritables créateurs de richesses et d’emplois, désormais au centre du Plan National de Développement 2021-2025 en cours d’implémentation.
A l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, à la Direction Exécutive, et aux différentes équipes, chevilles ouvrières de l’Organisation, j’adresse mes vœux de bonnes fêtes de fin d’année, et de bonne et heureuse année 2022.
A vous tous, chers amis, chers partenaires, que cette nouvelle année vous apporte la réussite, la santé et la prospérité que vous méritez !
Président de la CGECI,
Jean-Marie Ackah
Côte d’Ivoire// Commercialisation de l’anacarde en 2021// Plus de 260 milliards de Fcfa distribués à 450 mille producteurs
mardi, 21 décembre 2021 18:37 Written by ossey84Profitant de la tribune à eux offerte lors de la troisième journée de l’anacarde qui a eu lieu récemment à Korhogo, les acheteurs d’anacarde ont plaidé pour une baisse de la taxation dans la filière. Aux noms des acheteurs, M. Djakaridja Koné, acheteur de noix de cajou et membre du comité d’organisation de ladite journée a traduit la satisfaction des acheteurs quant au dynamise insufflé à la filière et au bon déroulement de la campagne de commercialisation 2021. Précisons que ce sont plus de 960 mille tonnes de noix brutes qui ont été commercialisées et 260 milliards de Fcfa distribués au 450 mille producteurs. Par ailleurs, au cours de cette journée qui s’est muée en une cérémonie d’hommage au Directeur général du Conseil du coton et anacarde, le Docteur Adama Coulibaly, M. Djakaridja Koné a dénoncé les nombreuses taxations dans sur leurs activités dans la filière. « Nous dénonçons les nombreuses taxations de dans la filière. Les impôts taxent notre chiffre d’affaires alors que notre marge bénéficiaire est toujours la même par Kg, quel que soit le prix du Kg de cajou » a- t- il dit. Aussi, ils ont rendu un vibrant hommage aux défunts Premiers ministre Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko. Le Docteur Adama Coulibaly qui a dit prendre bonne note de cette préoccupation des acheteurs, non sans inviter les acteurs dans l’ensemble, à maintenir le cap de la dynamique observée et à relever le défis de la transformation locale des noix produites en Côte d’Ivoire. «Notre pays a démontré qu’elle sait produire et nous sommes véritablement une puissance agricole. Mais nous ne captons pas plus de valeurs ajoutées. Quand vous prenez la section production, elle ne représente que 20% pendant que la transformation et la distribution captent quant à elles, respectivement 40%. Donc il y a une marge de 80% de la chaine des valeurs qui nous échappent. D’où tout l’enjeu et le défis à relever en ce qui concerne la transformation locale qui est en marche » a dit le Dg du Conseil du Coton et de l’anacarde. Avant de les inviter à faire de la qualité de l’origine Côte d’Ivoire. Pays dont la moyenne de la qualité des noix oscille entre 46 et 48% jugée bonne. Il faut certainement tendre vers des pays africains vers les acquis des pays comme la Tanzanie, voire faire mieux, pour arriver à capter plus de 20 dollars soit environ 900 Fcfa par kilogramme à redistribuer aux acteurs.
Ayoko Mensah( Source :RTI1)
Légende photo : Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton et anacarde : « Il faut maintenir le cap sur la transformation locale »
Négoces// Matières et accaparement des terres// Des négociants agricoles possèdent 2,7 millions d’hectare de plantations… Selon Public Eye
dimanche, 19 décembre 2021 14:08 Written by ossey84Les grands négociants agricoles basés en Suisse possèdent 2,7 millions d’hectare de plantations. Les grandes sociétés de négoce de matières premières agricoles domiciliées en Suisse, à Genève ou à Zoug, outre qu’elles jouent un rôle majeur dans le négoce desdites spéculations, contrôlent aussi de grandes superficies agricoles à travers le monde. Selon une enquête réalisée par Public Eye,( une Ong suisse) « ces négociants contrôleraient 561 plantations représentant une superficie de 2,7 millions d’hectares. Ils y cultivent de la canne à sucre, du palmier à huile, des orangers, des hévéas, des céréales .... en majorité dans les pays du Sud , en Afrique, en Asie et en Amérique latine » Qui sont ces négociants basés en Suisse ? Le confrère commodafrica qui reprend des extraits de l’enquête de Public Eye, sans prétendre à l’exhaustivité, a retenu quatorze sociétés de négoce dont certaines ont des filiales en Côte d’Ivoire. Citons Adm et Cargill dans le cacao. Mais aussi et surtout (Socfin) et Olam présents respectivement dans le caoutchouc et le Palmier à huile en Côte d’Ivoire. « De Raizen à Cofco, en passant par les quatre Bunge, Cargill et Ldc, choisies pour leur taille et leur part de marché pour les matières premières agricoles les plus pertinentes » ajoute le rapport qui précise que « ces entreprises gèrent une grande partie de leur négoce international depuis la Suisse, que cela soit à travers une filiale, un bureau régional de négoce ou leur siège social. La Suisse demeure la première place mondiale de négoce des matières premières » Notons qu’une enquête menée par l’Ong en 2019 montrait que la Suisse était la plaque tournante de plus de 50% des céréales et oléagineux, de 40% du sucre et de 30% du café et cacao et de 25% du coton négociés dans le monde. La majorité des terres contrôlées par ces négociants sont exploitées pour la production de canne à sucre avec plus de la moitié des superficies de 1,4 millions ha, pendant que le Palmier à huile arrive en seconde position avec un quart des superficies pour 604 904 ha. Précision de taille, Public Eye observe qu’elle « n’a pas trouvé de plantations de cacao et de coton détenues par ces entreprisses de négoce. Olam présent en Côte d’Ivoire, au Tchad et au Togo dans le coton, par exemple dispose de 400 825 ha et est présente dans le négoce présent dans l’huile de palme en Afrique de l’Ouest. Dans cette partie de l’Afrique, ajoute l’Ong, « ces grandes sociétés(…), propriétaires de plantations à travers le monde ont une responsabilité d’y garantir le respect des droits humains et des normes environnementales, ce qu’elles ne n’assument pas toujours » Comment s’effectue le contrôle des négociants sur ces plantations ? Il peut prendre plusieurs formes, indique Public Eye, suivant le cadre législatif en vigueur dans le pays. Cela peut être des droits d’usage, un bail à long terme ou une propriété effective des terres. D’une manière générale, précise le rapport, « l’évasion fiscale, la corruption et les affaires avec des personnes politiquement exposées sont aussi des problèmes récurrents au négoce de matières premières agricoles. Les problèmes liés au secteur des matières premières agricoles sont divers et bien documentés » L’expansion de l’agriculture industrielle à grande échelle et à haut rendement et l’émergence de chaînes mondiales de création de valeur augmentent les risques de conditions de travail dangereuses ou d’exploitation. En particulier dans les pays à faibles revenus, où le secteur agricole est un employeur clé. Aussi, l’enquête fait ressortir que « les ouvriers agricoles ne sont pas les seuls, dans le système alimentaire mondial tel qu’on le connaît aujourd’hui, à se voir refuser une rémunération suffisante pour leur dur labeur. Les petits agriculteurs qui travaillent à leur propre compte et produisent pour le marché mondial, comme les producteurs de cacao ou de café, gagnent souvent beaucoup moins qu’un revenu vital »
Ayoko Mensah
Légende photo : (photo plantation de palmier à huile ou de bananiers) En Côte d’ivoire , elles sont la propriété de mu
Côte d’Ivoire-Energies//Thomas Camara (ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie)// Dividendes de pétrole du gisement Baleine// « Voici ce que gagne la Côte d’Ivoire(…) »
vendredi, 17 décembre 2021 15:37 Written by ossey84Cette découverte est une aubaine pour la Côte d’Ivoire, on imagine pour son développement…Oui, tout à fait ! C’est une aubaine pour le développement de la Côte Ivoire. Effectivement, c’est une découverte qui a été faite par la société Eni, aux larges des côtes ivoiriennes en août 2021, et cette découverte traduit le retour de la Côte d’Ivoire au niveau des producteurs, des grands producteurs de pétrole brut et il faut reconnaitre et saluer respectivement les efforts entrepris par le président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, qui, depuis son avènement en 2011, à la tête du pays, a engagé beaucoup d’efforts, d’abord pour repositionner la Côte d’Ivoire au plan international. Ce qui a permis aux sociétés étrangères, aux sociétés internationales de regagner confiance, de retrouver la confiance et de revenir en Côte d’Ivoire. Il a redynamisé tous les secteurs d’activités dont le secteur du pétrole, d’où cette découverte a été faite. C’est donc le couronnement des efforts du président de la République qui se traduit par cette découverte importante parce que c’est de taille mondiale.
Monsieur le ministre, quel est le potentiel de cette trouvaille, est-ce que ça va permettre de répondre à une partie de la demande intérieure, est-ce que cela va permettre d’exporter aussi du gaz et du pétrole ? Oui, tout à fait, le potentiel est important, vous l’avez dit, ce sont 2 milliards de barils de pétrole brut et 2400 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Ce gisement va être exploité en 2 phases : d’abord la première phase en 2023, où on accédera à environ 15% de la production à terme et une deuxième phase en 2026 où on sera à plein régime et on espère maintenir ce régime pendant 20-30 ans de production.
Vous avez choisi l’Italien Eni pour exploiter ce gisement, le Pdg d’Eni n’a pas donné de chiffre concernant la part des retombées qui reviendra à la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens, la population va-t-elle bénéficier de ces retombées, de cette découverte majeure, et si oui comment ? Alors, à trois niveaux, j’allais dire, ce gisement contient du pétrole brut et du gaz naturel. Le pétrole brut sera commercialisé au plan international et donc les ressources issues de la vente de ce pétrole reviendront en partie à la Côte d’Ivoire, et serviront donc à l’économie nationale, et donc au bonheur des populations.
Dans quelle proportion ?C’est assez technique, mais on dira qu’après avoir couvert les coûts de production, la Côte d‘Ivoire bénéficiera de 52% du profit d’une part, et de 10% des 48% restants, d’autre part.
Donc, ça, c’est dans les caisses de l’Etat…C’est une part considérable du produit et cela reviendra dans les caisses de l’Etat pour assurer le développement du pays pour le bonheur des populations. Ensuite, il y a le gaz naturel, qui sera utilisé entièrement pour la production d’électricité en Côte d’Ivoire. Et sur ce sujet-là, il faut préciser que le pays est en croissance au-delà de 6% depuis plusieurs années, depuis l’avènement du président de la République. Et cette croissance s’accompagne de demande énergétique forte. D’ailleurs, on va dire que le nombre de localités électrifiées en Côte d’Ivoire a augmenté de 230% depuis 2011, la couverture du pays est passée de 33% en 2011 à 80% en 2020. Et donc c’est une demande importante d’énergie électrique et ce gaz naturel associé qui va sortir de ce gisement permettra de répondre à la demande des populations en énergie électrique. Et le troisième aspect, c’est que le développement de ce champ va être fait par les spécialistes de la société Eni. Mais, compte du contenu local, qui est une instruction du président de la République, compte tenu donc de cette politique de contenu local, il y aura des centaines de techniciens et d’ingénieurs ivoirien, qui seront formées et qui participeront à l’exploitation de ce gisement pendant plusieurs années. C’est donc de l’emploi qui va être procuré au pays.
Donc des emplois à la clé. Pourquoi vous avez fait appel à une entreprise extérieure pour exploiter ces gisements ? En l’état, la Côte d’Ivoire ne peut pas exploiter seule ses ressources ? La découverte a été faite par la société italienne Eni, et donc dans les contrats de partage de production, quand la découverte a été faite par une société, elle est mise en exploitation par cette société parce que nous n’avons pas les moyens d’assurer le financement nécessaire pour développer ce champ ; c’est une activité fortement capitalistique, nous n’avons pas toutes ces ressources pour développer ce champ, donc la société Eni va déployer tout cela et dans le cadre du partage de production, nous bénéficieront de 52% dont je vous parlais au niveau du profit dégagé par cette exploitation sans y investir un sou.
Monsieur le ministre, il se pose aussi la question environnementale, puisque votre pays s’était engagé à ce que d’ici à 2030, 42% de son énergie soit renouvelable contre 34% en 2020, est-ce que cette ambition est encore d’actualité au regard de cette découverte ? Oui, effectivement, la transition énergétique est une préoccupation au quotidien du président de la République, d’ailleurs il a pris des engagements à l’international sur cette question et la demande en énergie est très forte comme je vous le disais tantôt, mais malgré cette demande en énergie, le président de la République a pris une décision courageuse au lendemain de la Cop 26 de renoncer à la centrale à charbon qui était prévue dans ce pays. C’est une affirmation forte pour la transition énergétique dans notre pays.
Mais là, vous vous redirigez vers des énergies fossiles ? …Et ce faisant la Côte d’Ivoire se positionne comme leader dans la sous-région au niveau de la transition énergétique. Elle constitue un exemple pour les pays de la sous-région, et toujours dans cette volonté de respecter son engagement au niveau international, le chef de l’Etat a demandé à la société Eni de faire en sorte que l’exploitation de ce gisement soit réalisée avec des projets à la clé qui permettent de diminuer l’impact carbone. A savoir le développement et l’entretien de centaines d’hectares de forêts en Côte d’Ivoire, qui permettraient à la société Eni-on le sait, la forêt est un puits de carbone-par cette activité de réduire au minimum possible, l’impact-carbone lié à l’exploitation de ce champ, qui est nécessaire pour accroitre la production d’électricité pour répondre aux besoins en énergie des populations.
Vous parlez-là de compensation, monsieur le ministre si on a bien compris, vous conviendrez quand même que l’extraction du pétrole et du gaz reste de l’énergie fossile, vous n’avez pas le sentiment de faire du greenwashing, d’aller à l’encontre d’un mouvement mondial pour sauver la planète ? A la Cop26, on a bien senti ce mouvement mondial se lever ! Non, puisque je vous le disais, les instructions ont été données pour que l’exploitation de ce gisement soit neutre en termes de carbone, cela veut dire qu’on n’aggrave pas la situation, donc en même temps qu’on se préoccupe d’apporter l’énergie aux populations, qui est une demande importante et qui contribue au bien-être des populations, en même temps, on s’assure que l’exploitation de ce gisement ne va pas aggraver l’impact-carbone en Côte d’Ivoire et mieux, je vous le disais, le président de la République a pris la décision de renoncer à la centrale au charbon. Et avant la Cop 26, la Côte d’Ivoire s’était engagée à avoir un pourcentage d’énergie renouvelable de 42% dans le mixte énergétique à l’horizon 2030 ; mieux, à la Cop 26, la Côte d’Ivoire a décidé de passer ce pourcentage de 42% à 46% d’énergie renouvelable dans le mixte énergétique. Cela veut dire qu’on va dans le sens de la transition énergétique, ce qui est donc une instruction ferme donnée par le président de la République, et que nous attelons à la réaliser.
Je vous remercie Thomas Camara, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie. Légende photo : Thomas Camara, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie : « le président de la République a pris la décision de renoncer à la centrale au charbon(…) » Source : France24 Retranscrite par Sercom ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie
Numérique//Africa Digital Economy Forum// Le digital au cœur des enjeux économiques en Afrique
dimanche, 12 décembre 2021 12:58 Written by ossey84Le jeudi 2 décembre 2021, s’est tenue en ligne à l’initiative de La Tribune Afrique en partenariat avec Huawei, la première édition de l’Africa Digital Economy Forum. L’évènement avait pour objectif de mettre l’économie numérique au cœur des enjeux de l’Afrique et d’aboutir à des actions concrètes, tant en matière d’investissements qu’au niveau de la règlementation du secteur numérique. Son Excellence le Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky SALL, a félicité les participants et organisateurs de l’événement en l’introduisant par ces mots. « Je salue l’initiative qu’est l’Africa Digital Economy Forum, visant à promouvoir l’économie numérique en Afrique autour des problématiques telles que la stratégie et la formation digitale, la formation des talents, les infrastructures réseaux et l’innovation ». Ce forum économique L’événement a débuté avec deux discours tenus respectivement par Delphine CHENE, Présidente de La Tribune Afrique et Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du conseil d’administration de Huawei. Soulignant les liens qui unissent le Groupe au continent africain, Catherine Chen a rappelé les ambitions de Huawei en matière de responsabilité sociale. « Nous assumons notre responsabilité sociale à travers des investissements de taille partout dans le monde, et plus spécifiquement en Afrique. Nous nous positionnons par exemple au Sénégal à travers l’accompagnement de 60 écoles, tout comme nous contribuons à la construction d’infrastructures novatrices en Éthiopie. Ainsi, sur le continent africain, Huawei se veut être un partenaire de développement, apte à accompagner le continent dans l’expression de son potentiel plein et entier ». S’en sont suivis des débats animés par des intervenants prestigieux, parmi lesquels Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire, Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, Alpha BARRY Président Directeur Général d’Atos Afrique, Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du Conseil d’Administration de Huawei, Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa, Mohamed BEN AMOR - Secrétaire Général AICTO, Mohammed Tawfik
MOULINE - Directeur Général de l'Institut Royal des Études Stratégiques, Huria ALI MAHDI, Ministre Ethiopien de la Technologie et de l’Innovation, Lacina KONÉ, Directeur Général de Smart Africa, Élisabeth MEDOU-BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, Malek KOCHLEF, Directeur Général de la Coopération Internationale du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Tunisie, Amane DANNOUNI, Directeur Général & Partenaire au BCG, Didier ACOUETEY, Président de AfricSearch, Omar SEGHROUCHNI – Président du CNDP mais aussi Aboubacar KARIM, CEO et co-fondateur de Investiv Group. L’Africa Digital Economy Forum a notamment a été marqué par la tenue de plusieurs tables rondes, keynotes et autres prises de paroles structurantes, mettant en avant les principales problématiques de l’économie numérique telles que l’accélération du développement de l’infrastructure numérique en Afrique, les perspectives de l’économie digitale, ou encore la formation des talents nécessaire au développement numérique du continent. Selon Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa : « La digitalisation est un voyage pour la ville, elle a une valeur sociale, tandis que pour les entreprises, elle a une valeur commerciale. En ce sens, Huawei s’engage à la promouvoir à travers des investissements, mais aussi des études approfondies. Nos rapports - à l’image de « Intelligent World 2030 » - peuvent servir de référence en la matière : ils ont vocation à guider, ou tout au mieux à inspirer les organisations publiques comme privées dans leur stratégie ».
Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire a quant à lui tenu à rappeler l’importance de la coopération entre états africains mais aussi entre secteurs privé et public, dans le développement des écosystèmes numériques sur le continent.« Le renforcement de l’économie numérique en Afrique nécessitera une forte collaboration inter-état. Des initiatives prometteuses et d’ampleur sont déjà mises en place, à l’image de Smart Africa. A travers ce projet, les états partagent les meilleures pratiques, dans une approche partenariale. Une étroite collaboration entre les secteurs publics et privés est aussi de mise, pour susciter des investissements durables, et accélérer le développement de l’Afrique ».Cependant, malgré la transformation digitale véritable que connaît le continent depuis une quinzaine d’années, le taux de pénétration d’internet ne s’élève qu’à 39,8%. Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, a ainsi souligné l’importance de l’inclusion dans le développement des écosystèmes digitaux en Afrique : « Partout sur le continent, le taux de pénétration d’internet est de 39,8%, de la même manière que 30% de la population issue du continent vit dans une zone de connectivité sans pour autant y avoir accès - en raison notamment des coûts trop élevés. Nous sommes persuadés ainsi que la connectivité doit s’accompagner d’une « abordabilité ». Si nous remportons ce défi, l’Afrique pourra atteindre les 70% de connectivité. Plus que la qualité des infrastructures, la mise à disposition de leur accès pour toutes les strates des sociétés africaines doit être prise en compte ». Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, a lui aussi défendu l’idée d’une transformation digitale africaine inclusive et portée par la jeunesse : « Le continent africain est conscient du fait qu’il faut former sa jeunesse – soit 60% de la population totale - afin de répondre aux exigences croissantes du marché du travail, chaque jour plus professionnalisant. Pour ce faire, il convient de mettre l’accent sur les politiques de formation, tout en privilégiant l’enseignement des compétences liées aux nouvelles technologies ».Les infrastructures restent néanmoins l’une des clés du développement de l’économie numérique en Afrique. En ce sens, Elisabeth MEDOU BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, a déclaré : « La construction et le renforcement des infrastructures numériques en Afrique constitue l’un des enjeux les plus importants pour le développement du continent. Ainsi, partout en Afrique, les états se doivent d’assurer un cadre stable, au sein duquel peut éclore une économie numérique inclusive et rentable ». Lacina KONE, Directeur Général de Smart Africa, appuie ce positionnement, en ajoutant. « Partout sur le continent, une véritable volonté politique a émergé au niveau des chefs d’État, pour saisir le train de ce qu’on appelle déjà la 4ème révolution industrielle. Une dynamique bienvenue : nous sommes convaincus que la gouvernance au sein de la transformation numérique doit être au centre du développement socio-économique de toutes les nations africaines. Plus que jamais, il faut que les instances de décision basent leurs stratégies sur l’économie numérique ». Enfin, si les bouleversements occasionnés par la pandémie du Covid-19 ont fragilisé une partie des économies du continent, force est de constater que cette crise, en y accélérant la transformation digitale de manière considérable, a rapproché l’Afrique de son destin. Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, a conclu la conférence à travers ces mots : « La pandémie de la Covid-19 est une épreuve créatrice d’opportunités : elle a planté les germes d’une nouvelle imagination de la structure économique africaine à grande échelle, en accélérant des tendances telles que la numérisation. Le changement est en marche partout en Afrique : le continent doit se saisir de la transformation digitale en cours pour accéder au développement qui lui est promis ». Fondée en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures de technologies de l'information et des communications (Tic) et d'appareils intelligents. Nous comptons plus de 197 000 employés, et nous opérons dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Ayoko Mensah ( Sercom)
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Dossier/ /Affaire scandale financier au ministère des Eaux et forêts// Des barons du bois exemptés de contrôle depuis trois ans
mercredi, 08 décembre 2021 12:07 Written by ossey84Au ministère ivoirien des Eaux et forêts, un scandale fait financier grand bruit. Des agents commis pour des missions de contrôle des exploitants font des révélations. Dossier…
Le 8e parallèle couvre toute la bande allant de la région du Gontougo (nord-est) jusque dans la zone du Worodougou. Pour éviter la destruction avancée du couvert forestier de la Côte d’Ivoire, le conseil des ministres du 25 juillet 2013 a adopté un décret portant interdiction de l’exploitation, de la coupe, du transport, de la commercialisation et l’exportation du Pterocarpus Spp (bois de Vêne). Mais, avant, durant les 10 années de crise militaro-politique, la plupart des essences qui existaient dans la partie septentrionale, notamment le bois de Vêne, ont été exploitées. Et pourtant, « tout contrevenant à cette disposition s'expose à des poursuites judiciaires sans préjudice du retrait de l'agrément », souligne un arrêté ministériel de 2013 signée M. Babaud Darret, alors ministre des Eaux et forêt. Une décision forte qui contraste avec la réalité. Cette destruction massive à grande échelle, a de nos jours se poursuit par des clandestins avec la complicité au haut niveau de l’administration des eaux et forêts de la Côte d’Ivoire. Les premiers cités, nous dit-on, « profitent des failles du dispositif mis en place par le gouvernement pour extraire cette espèce ». Le préjudice subi par les caisses de l’Etat ivoirien sont énormes. Les premières évaluations confirmées par Céline Bruneau de Lsi Africa font état d’un « préjudice financier de plus de50 milliards de Fcfa » Mais c’est quoi le 8e parallèle ? Pour faire simple, « c’est une ligne imaginaire qui part de la ville de Touba à la ville de Bondoukou en passant par la ville de Séguéla » En Côte d'Ivoire et en raison du climat plus difficile au nord. Il est interdit d'exploiter du bois d'œuvre au- dessus du huitième parallèle. Cette ligne près de Touba venant de l'extrême ouest, elle passe au- dessus de Sipilou, Biankouma( Bafing) dans l’ouest, passe légèrement au -dessus de Sifie, au-dessus de Satama Sokoura( Region du Hambol) et au -dessus de Koun Fao( Gontougo). « Vous comprenez donc qu'au- delà, nous sommes en savane. Le bois de Veine et maintenant le Lingue ont été exploités dans cette zone pourtant interdite à l'exploitation forestière. Cela va faire bientôt trois ans qu'on ne doit pas contrôler les opérateurs installés à Séguéla, Bakandesso et maintenant à Toumodi » Nous indique K. Yao( nom d’emprunt), agent des Eaux et Forêts qui nous a fait des confidence. Comment font les clandestins, voire certains exploitants, pour pénétrer et opérer impunément dans cette partie de la Côte d’Ivoire pourtant interdite à l’abattage de certaines espèces rares ? « Profitant des opérations de ramassages des produits d’activités clandestines saisies qu’organise l’administration des eaux et forêts, certains acteurs détenteurs d’agrément, mènent des opérations interdites dont l’abattage des ressources rares avec des complicités de certains hautes gradés », fait noter des sources qui ont décidé de ne plus se taire.
Des barons du bois exemptés de contrôles dans certaines zones.
Mais pourquoi ? Des zones qui étaient juste avant l’arrestation de M. Ibrahim Lakiss, sous la protection en forteresse de ce dernier. Ce dernier est le patron de la Nouvelle Société d’exploitation Forestière de l’Indenie (Nsefi). Il se dit à Abidjan, qu’ Ibrahim Lakiss est un personnage immensément riche et sulfureux. Arrêté récemment, à son domicile d'Abidjan alors qu'il se croyait intouchable. Revenons aux fameuses « zones interdites ». Au dire de notre informateur de la brigade spéciale, « on peut y contrôler certains exploitants. Mais attention à ne pas approcher les installations de certains acteurs du cartel. Gare à l’agent qui y met les pieds avec son équipe. Automatiquement, tu reçois un coup de fil d’un commandant d’unité ou d’un supérieur hiérarchique te demandant de ressortir rapidement(…)les agents qui font les missions sont stressés. Il se trouve qu’Ils peuvent contrôler certains opérateurs. Et comme si cela ne suffisait pas, on leur demande des sommes exorbitantes à verser comme compte rendu de mission ».Les services concernés sont : Police Forestière et Brigade spéciale.
Le racket institutionnalisé…
Quid de la police forestière ? « A la Police forestière, il y a cinq zones de missions. Deux de ces zones font un compte rendu financier au directeur à hauteur de 3700000 fcfa par mission. Les trois autres versent 4200000 fcfa par équipe. Les cinq équipes qui couvrent le pays versent donc la somme de 20 millions de francs quand elles rentrent de mission. Cette opération a lieu deux fois par mois. C'est au total 40millions de francs que les agents sont contraints de faire rentrer Ceux des agents qui ne réussissent pas à ce jeu ou qui s'y refusent sont punis. La sentence est qu'ils seront interdits de mission pendant des mois » ajoute K. M. Mais à qui sont des destinées ces prébendes ? Il ajoute : « Seul le Directeur connait à qui vont ces fonds. Il s’agit bien du Directeur de la Police forestière est le Colonel Oka Y. Raphaël. Ses deux Sous directeurs ont été tenus loin de ce système mafieux(…)».En somme ajoutent nos sources, « cinq équipes qui couvrent le pays versent donc la somme de 20000000 Fcfa de francs quand elles rentrent de mission. Cette opération a lieu deux fois par mois. C'est au total 40millions de francs que les agents sont contraints de faire rentrer. Ceux des agents qui ne réussissent pas à ce jeu ou qui s'y refusent sont punis. La sentence est qu'ils seront interdits de mission pendant des mois » Indexé par certains agents, nous avons tenté vainement de joindre par téléphone le Colonel Oka Y. Raphael le 27 novembre 2021 dans la matinée. Malgré notre insistance, le haut gradé des eaux et forêts n’a pas répondu. Nous lui avons envoyé un Sms. Aussi, nous avons envoyé une série de questions par watsapp dont celle-ci: « Bonjour mon Colonel, on vous accuse d’être l’une des pièces maitresses du scandale qui secoue le ministère des Eaux et forêts que répondez-vous ? » Nous attendons. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que le Colonel Oka serrait « incarcéré » à l’hôtel Sebroko » depuis quelques jours ! Une prison dorée pour un second couteau qui va encore payer ?
Elysée Koffi
Légende photo :
Source : In Le Temps
Dédicace //« Croissance économique en Afrique » // Les solutions du ministre Adama Koné en librairie
mercredi, 01 décembre 2021 13:05 Written by ossey84L'ex - argentier ivoirien, Adama Koné, entend partager son expérience et apporter sa contribution au développement de l'Afrique, à travers son livre intitulé « Croissance économique en Afrique: Etat des lieux et perspectives à l'ère du coronavirus, l'expérience de la Côte d’Ivoire » qui vient de paraitre. Représentant le Premier ministre Patrick Achi, parrain de la cérémonie de dédicace, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a salué l'élaboration de ce bel ouvrage qui fera tâche d'huile tant il referme une mine d'informations sur la notion de croissance économique pour en faire un instrument de progrès social et de bien-être. C’était le mardi 30 novembre 2021 à la Maison de l'entreprise, à Abidjan Plateau, l'auteur a présenté son œuvre. Qui repose sur ses responsabilités à la direction générale du Trésor et au ministère de l'Economie et des Finances. Le ministre Adama Koné,a jugé nécessaire de partager un pan de cette expérience. Et ce, afin de contribuer à l'amélioration de la vie quotidienne des populations. Dans ce livre de 256 pages édité par Les éditions du Centre de recherche et d'actions pour la paix(Cerap), il invite à la rétrospection et à la prospection pour un avenir meilleur, et à actionner de nouveaux leviers pour adapter les solutions aux réalités du continent. « La croissance économique n'est pas bien perçue par tous, le sujet est d'une grande actualité alors que l'Afrique et la Côte d’Ivoire font face à de nouvelles difficultés liées à la pandémie de Covid-19, deux raisons qui ont présidé à la production de cette œuvre » a-t-il justifié. Par ailleurs, l'auteur démontre entre autres, la relation entre la croissance économique et le développement social, en passant nécessairement par la répartition de la richesse. L'ancien ministre de l'Economie et des Finances évoque la notion de Produit intérieur brut(Pib), qui fait office d'unité de mesure du taux de croissance d'un pays, et donc de sa performance. Pour terminer et en terme de perspectives, il propose notamment la transformation structurelle de l'économie par l'industrialisation, en vue de bâtir une croissance durable et inclusive pour l'amélioration des conditions de vie des populations.
Ayoko Mensah ( source sercom)
Légende photo : « Croissance économique en Afrique: Etat des lieux et perspectives à l'ère du coronavirus, l'expérience de la Côte d’Ivoire » Ce livre est à lire
Dédicace //« Croissance économique en Afrique » // Les solutions du ministre Adama Koné en librairie
mercredi, 01 décembre 2021 12:59 Written by ossey84L'ex - argentier ivoirien, Adama Koné, entend partager son expérience et apporter sa contribution au développement de l'Afrique, à travers son livre intitulé « Croissance économique en Afrique: Etat des lieux et perspectives à l'ère du coronavirus, l'expérience de la Côte d’Ivoire » qui vient de paraitre. Représentant le Premier ministre Patrick Achi, parrain de la cérémonie de dédicace, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a salué l'élaboration de ce bel ouvrage qui fera tâche d'huile tant il referme une mine d'informations sur la notion de croissance économique pour en faire un instrument de progrès social et de bien-être. C’était le mardi 30 novembre 2021 à la Maison de l'entreprise, à Abidjan Plateau, l'auteur a présenté son œuvre. Qui repose sur ses responsabilités à la direction générale du Trésor et au ministère de l'Economie et des Finances. Le ministre Adama Koné,a jugé nécessaire de partager un pan de cette expérience. Et ce, afin de contribuer à l'amélioration de la vie quotidienne des populations. Dans ce livre de 256 pages édité par Les éditions du Centre de recherche et d'actions pour la paix(Cerap), il invite à la rétrospection et à la prospection pour un avenir meilleur, et à actionner de nouveaux leviers pour adapter les solutions aux réalités du continent. « La croissance économique n'est pas bien perçue par tous, le sujet est d'une grande actualité alors que l'Afrique et la Côte d’Ivoire font face à de nouvelles difficultés liées à la pandémie de Covid-19, deux raisons qui ont présidé à la production de cette œuvre » a-t-il justifié. Par ailleurs, l'auteur démontre entre autres, la relation entre la croissance économique et le développement social, en passant nécessairement par la répartition de la richesse. L'ancien ministre de l'Economie et des Finances évoque la notion de Produit intérieur brut(Pib), qui fait office d'unité de mesure du taux de croissance d'un pays, et donc de sa performance. Pour terminer et en terme de perspectives, il propose notamment la transformation structurelle de l'économie par l'industrialisation, en vue de bâtir une croissance durable et inclusive pour l'amélioration des conditions de vie des populations.
Ayoko Mensah ( source sercom)
Légende photo : « Croissance économique en Afrique: Etat des lieux et perspectives à l'ère du coronavirus, l'expérience de la Côte d’Ivoire » Ce livre est à lire
3e C2D//COOPERATION COTE D’IVOIRE –France// 32,8 milliards de Fcfa pour améliorer les conditions de vie dans cinq quartiers du Grand Abidjan
mardi, 30 novembre 2021 18:34 Written by ossey84Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi a présidé, le lundi 29 novembre 2021 à Abidjan, la signature, dans le cadre du 3eme Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), d’une convention entre la Côte d’Ivoire et la France afin d’améliorer les conditions de vie de 300 000 habitants de cinq quartiers restructurés dans trois communes du Grand Abidjan (Yopougon, Abobo et Koumassi). La partie ivoirienne était représentée par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly et son collègue du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo. La partie française était composée de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard et du directeur exécutif des opérations de l’Agence française de développement (AFD), Jean-Pierre Marcelli. La Convention, d’un coût de 32,8 milliards de FCFA, porte sur le financement du projet d’aménagement des quartiers restaurés d’Abidjan (PAQRA). L’objectif est de renforcer l’accès de 300 000 personnes aux services urbains essentiels (l’électricité, l’éclairage public, l’eau potable et le traitement des eaux usées, etc.) et aux équipements sociaux collectifs de proximité (scolaires, sportifs et espaces publics), de réduire les risques d’inondation et d’améliorer la salubrité des quartiers. Saluant la détermination de la France à soutenir le développement de la Côte d'Ivoire, Adama Coulibaly, s'est félicité de la mise en place des mécanismes de coopération innovants entre la France et la Côte d’Ivoire, dont le Contrat de désendettement et de développement(C2D).A l’en croire, le développement des quartiers précaires, dont le nombre est estimé à 132 à Abidjan et regroupant plus d’un million de personnes, et l’occupation d’emprises publiques sans respect des règles d’urbanismes ont engendré des problèmes d’assainissement, de mobilité et d’accès aux équipements sociaux de base. « C’est pour adresser ces problématiques que le gouvernement a initié le projet d’aménagement des quartiers restaurés d’Abidjan », a-t-il dit. Pour l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, la mise en œuvre de ce projet constitue une étape supplémentaire vers l’atteinte d’un objectif ambitieux que la France s’est fixée pour promouvoir le développement des villes inclusives, productives et résilientes, indispensables pour transformer qualitativement et durablement les conditions de vie des populations. La convention signée ce jour est la première convention d’affectation du 3 ème et dernier C2D signé le 27 octobre à Paris par les ministres français et ivoirien chargés des finances. Ce troisième C2D complète le montant de la dette envers la France traitée à 1900 milliards de FCFA.
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Patron de l’Afd , le Mef ADAMA COULIBALY, échangent des documents sous le regard vigilent du Premier ministre Patrick Achi
Source : CICG