L’homme d’affaires, Mo Ibrahim, fondateur et président de la fondation éponyme, a souligné le 29 janvier 2024, une forte corrélation entre la qualité des données et l’efficacité de la gouvernance.

C’était à la faveur de la présentation du Rapport 2023 sur l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (Iiag) à Accra au Ghana, selon un communiqué de presse de l'institution.
« Sans données, nous avançons à l’aveuglette : les politiques sont mal ciblées et les progrès chaotiques. Si nous souhaitons vraiment ne laisser personne de côté, nous devons agir de toute urgence pour combler l’insuffisance de données en Afrique. Les données sont essentielles à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable des Nations unies. Je pense depuis longtemps que le Programme 2030 des Nations unies aurait dû comporter un ODD 0 qui se serait intitulé "Des données fiables au service de la gouvernance" », a déclaré Mo Ibrahim.

Intitulé « Le pouvoir des données au service de la gouvernance : combler les lacunes en matière de données pour accélérer la transformation de l’Afrique », le Rapport 2023 indique : « dans 14 pays africains, le dernier recensement de la population date d’avant 2010. Seuls trois pays africains disposent d’un système d’enregistrement des décès qui recense au moins 90 % des décès. Alors que l’ODD 1 appelle à l’éradication de l’extrême pauvreté d’ici à 2030, seuls cinq pays africains disposent de données sur la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté pour la période 2019-2022 ».

Du renforcement de la production statistique

Des domaines en progression comme les infrastructures de santé, l’économie informelle, l’environnement, la violence à l’égard des femmes, le travail des enfants ou les flux financiers illicites enregistre un manque criard de données selon l’étude. Ce, dans un contexte ou le sous-financement des systèmes statistiques demeure une difficulté majeure à l’échelle mondiale, ces derniers ne recevant que 0,34 % du total de l’aide publique au développement (Apd), selon les experts de la fondation Mo Ibrahim.

En Afrique, l’Apd allouée aux données et aux statistiques a presque diminué de moitié entre 2018 et 2021, précisent-ils.

Outre l’investissement dans les données, le rapport indique des pistes essentielles pour renforcer l’impact des données et accélérer le développement sur le continent. Il s’agit notamment d’assurer l’indépendance des instituts nationaux de statistique, d’exploiter d’autres sources de données telles que les données produites par les citoyens et les données des entreprises privées, et de tirer parti de technologies nouvelles telles que l’intelligence artificielle.
B. M

L’annexe fiscale à la loi de finance 2024 a prévu un réaménagement des dispositions relatives à la fiscalité des collectivités territoriales. Elle vient préciser la compétence du district quant à la perception de l’entreprenant en l’absence de région dans le ressort territorial du district.

Dans cette nouvelle disposition, l’article 15 de l’annexe fiscale 2024 précise qu’en l’absence de région dans le ressort territorial d’un district autonome, la taxe perçue en dehors du périmètre communal est affectée à ce district. Concernant la taxe sur les pompes de distributrices de carburant, lorsque les stations-services sont ouvertes au public, la taxe est mise à la charge des compagnies concessionnaires et fait l’objet d’un paiement mensuel fixé à 2500 FCfa par bouche et par mois. La taxe est recouvrée par la direction générale des impôts et reversée au district autonome par le receveur des impôts principal compétent.

Quant à la taxe sur la publicité à support mobile, elle est collectée par les régisseurs publicitaires ou par les fournisseurs de prestation d’affichage publicitaire auprès de leur client et reversé au Trésor municipal. La taxe est déclarée mensuellement au plus tard le 15 mois par les régisseurs publicitaires et autres entreprises similaires un imprimé édité la commune territorialement compétente. Un état récapitulant l’ensemble des opérations effectuées avec les annonceurs de publicité au cours du mois doit être annexé à la déclaration. Cet état doit fournir les éléments d’identification de l’annonceur de publicité selon qu’il s’agit de personnes physiques ou morales. Le non-respect de ces obligations est sanctionné par une amende allant de 500 000 à 3 000 000 Fcfa. Les tarifs publicitaires sont déterminés par mois et par mètre carré et sont compris entre 200 et 15 000 Fcfa.

Pour rappel, selon les dispositifs antérieurs, le produit de la taxe communal recouvré en dehors du périmètre communal est reversé à la région. Les tarifs de la taxe sur les pompes distributrices de carburant et la taxe à support mobile étaient fixés en proportion de la taille de la commune.
Bamba M.

L’ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire Patrick Achi rejoint l’Université américaine Harvard, dans le Massachusetts, en tant qu’enseignant-chercheur invité, pendant un semestre. Beaucoup se demandaient ce qu’il devenait, tant il était discret ces derniers mois. C’est finalement de l’autre côté de l’Atlantique que se trouve actuellement Patrick Achi, pour une parenthèse de quelques mois loin de la sphère politique ivoirienne. L’ancien Pm ivoirien intègre ainsi, jusqu’au mois de mai, le Centre pour le développement international (CID) de la
Beaucoup se demandaient ce qu’il devenait, tant il était discret ces derniers mois. C’est finalement de l’autre côté de l’Atlantique que se trouve actuellement Patrick Achi, pour une parenthèse de quelques mois loin de la sphère politique ivoirienne.
L'annonce de cette nouvelle étape dans la carrière de l'ancien Chef du Gouvernement ivoirien a été faite par la prestigieuse université elle-même, via une note d'information publiée sur son site Internet. Selon le CID, M. Achi sera parmi les nouveaux boursiers accueillis pour le semestre de printemps 2024.

Cette cohorte de boursiers jouera un rôle crucial en consacrant leur temps à la recherche, à l'écriture et/ou à la participation en classe, contribuant ainsi à approfondir la compréhension collective du développement international.
La note d'information du CID précise que Patrick Achi, en tant qu'ancien Premier ministre de Côte d'Ivoire, se concentrera particulièrement sur la lutte contre la lenteur de la transformation économique et humaine, ainsi que sur le développement en Afrique. De plus, il enseignera un séminaire au CID sur l'accélération du développement durable.
« Nous sommes ravis que Patrick Achi rejoigne le Centre pour le développement international ce printemps », déclare à ce propos Asim I. Khwaja, directeur de la faculté du CID, exprimant sa satisfaction quant à l'arrivée de Patrick Achi.
Une vision partagée par la directrice exécutive du CID, Fatema Z. Sumar, qui souligne l'expérience et le leadership de M. Achi dans la promotion d'une croissance économique inclusive en Côte d’Ivoire et dans la région. « La communauté de recherche du CID et les étudiants de Harvard bénéficieront grandement de sa profonde expérience à la tête de l’une des économies d'Afrique à la croissance la plus rapide », assure Mme Sumar.

Une nouvelle phase de sa carrière
Patrick Achi, titulaire d'un impressionnant parcours académique, est diplômé en physique de l'Université de Cocody à Abidjan, avec une maîtrise ès sciences en génie électrique de l’École Supérieure d’Électricité de Paris (SUPELEC), un certificat d'économie de l'Université de Paris 1- Sorbonne, et une maîtrise ès sciences en gestion de l'Université de Stanford, en Californie.
Nommé en mars 2021 puis reconduit en avril 2022 à son poste lors d'un léger remaniement, Patrick Achi a été remercié en octobre 2023, au profit de Robert Beugré Mambé.
Sa nomination en tant que chercheur invité s'inscrit dans le cadre d'un nouveau programme du CID, ouvert aux chercheurs au doctorat et au post-doctorat de certains pays européens. Ces chercheurs auront l'opportunité de poursuivre leurs travaux de recherche pendant un an en résidence à la Harvard Kennedy School, grâce au soutien de la Fondation UniCredit.
Ainsi, Patrick Achi entame une nouvelle phase de sa carrière, combinant son expertise politique avec l'environnement académique de l'une des universités les plus renommées au monde. Son engagement envers le développement international et son expérience exceptionnelle devraient apporter une contribution significative à la recherche et à l'enseignement au CID de Harvard, tout en soulignant la diversité des parcours professionnels après une carrière politique de premier plan.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les collaborateurs d’Africa Global Logitsics (AGL) Côte d’Ivoire étaient dans la joie et la ferveur ce vendredi 02 février 2024, à leur siège d’Abidjan, où en plein boulot, ils ont montré leurs talents d’animateurs de stade. Les locaux de l’entreprise AGL Côte d’Ivoire, sis à Treichville, ont été transformés ce vendredi 2 février, en de véritables tribunes de stades de football par les employés qui ont démontré à leurs responsables qu’ils n’ont pas eu tort d’être sponsor de la Can 2023. Tam-tam, grelots, tout était réuni pour y faire vivre une ambiance de stade, avec un comité d’animation qui pourrait même faire douter, les comités d’animation des équipes nationales, venus soutenir leurs athlètes à l’occasion de cette Can.

Habillés du maillot bleu AGL offert aux employés par leur direction générale, les agents et les cadres, sans distinction ont dansé et chanté ensemble, dans la communion. En effet avec cette journée de mobilisation et d’animation, les employés d’AGL se préparaient ainsi, à investir tous les stades comme ils ont su le faire depuis le début de la compétition.
Car comme ils nous l’ont confirmé, à chaque match, les employés reçoivent des tickets d’entrée dans les différents stades et sont transportés à bord de cars climatisés, pour soutenir depuis les tribunes leurs différentes équipes.
Ce ne sont d’ailleurs pas que les employés d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire qui bénéficient de ce privilège. « Nous avons des confrères venus d’autres pays africains comme le Cameroun, la RDC, la Guinée et de France qui sont avec nous pendant cette compétition. Nous avons tissé avec eux des liens d’amitié et de fraternité très forts », confie Mme Emilienne N’Dri, de la Direction Financière d’AGL Côte d’Ivoire. Même son de cloche chez Marc Kelly et Dadi José, qui affirment eux aussi vivre des moments inoubliables à la faveur de cette compétition.
Reconnaissance à l’entreprise
Ce moment de joie a également été mis à profit par les employés pour témoigner leur reconnaissance à l’entreprise pour les dispositions prises, dans l’optique de permettre aux employés de participer pleinement à la Can 2023.
Traoré Ali, responsable des opérations de contrôle d’exploitation n’a pas manqué de remercier ses patrons pour ce moment de « rêve » qu’ils vivent avec la Can. « Nous sommes heureux d’appartenir à AGL, une entreprise responsable et citoyenne qui permet à ses collaborateurs de s’épanouir pendant la Can. Je voudrais profiter de cette occasion pour dire merci à notre direction générale pour tous les efforts consentis. », confie-t-il. Emue par l’ambiance et la mobilisation exceptionnelle de ses collègues, Joelle Yaka, Responsable Paie, n’a exprimé qu’une prière, celle de voir l’équipe des éléphants de Côte d’Ivoire remporter la Can 2023. En attendant que son vœu se réalise, les employés de l’entreprise eux, continuent de se mobiliser massivement pour le succès de la Can 2023.
Bamba M.