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dimanche 5 mai 2024
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Maroc// L’émergence africaine // Tout sur la Déclaration de Marrakech sur l’accélération de son financement

vendredi, 13 octobre 2023 09:16 Written by

La Réunion ministérielle de Haut Niveau sur l'accélération du financement de l'émergence africaine, tenue jeudi en marge des Assemblées annuelles BM-FMI, a été sanctionnée par l'adoption de la "Déclaration de Marrakech", qui appelle à une "architecture financière mondiale plus équitable et plus propice au développement de l'Afrique".

Dans cette Déclaration, les 48 pays participants à cette Réunion de Haut Niveau, organisée à l'initiative du Royaume du Maroc, ont appelé à la réalisation des priorités de croissance du Continent, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale des États africains et contribue à l’épanouissement de ses populations.

Ils ont également plaidé pour le renforcement de l’effort de coopération, aussi bien dans un cadre bilatéral que multilatéral, pour appuyer les pays africains dans la résorption du déficit en infrastructures, à travers notamment l'augmentation du financement, la fourniture et le transfert de l’expertise technique et technologique et le renforcement des capacités.

Les pays africains, qui s'adressaient aux bailleurs de fonds, partenaires et pays amis, ont aussi préconisé l'appui de l’émergence d’un secteur privé dynamique et créateur de richesse, à même d’accompagner le développement de projets d’infrastructure structurants et pour combler le déficit de financement des infrastructures.

Lors de cette Réunion, ils ont invité la ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc à œuvrer pour le suivi de la mise en œuvre de cette Déclaration et à la création d’une Task-Force interafricaine qui sera mise à la disposition des pays du Continent pour la mise en commun des bonnes pratiques et des expériences dans les métiers du développement et du financement des infrastructures en Afrique, l'accompagnement dans le développement de projets d’infrastructure structurants et bancables et l’appui au portage de projets d’infrastructure africains lors des roadshows pour les levées de fonds auprès des investisseurs potentiels.

Ils se sont également prononcés pour un appui à la mise en place et à l’opérationnalisation de la Task-Force interafricaine dans le cadre d’un dialogue ouvert visant la promotion des activités de développement des infrastructures en Afrique.

Ils ont, par ailleurs, réaffirmé leur engagement à oeuvrer pour une co-émergence durable africaine dans laquelle l’investissement dans les infrastructures jouerait un rôle de locomotive de développement et ce, dans le cadre d’initiatives conjointes continentales et régionales; à tirer parti des initiatives internationales en matière d'infrastructures au profit de l’émergence du continent africain et à intensifier leurs efforts communs pour renforcer le climat des affaires à travers l’amélioration des conditions structurelles de l’investissement, la mobilisation de financements pour stimuler la relance économique et la création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Les pays participants ont, en outre, réitéré leur engagement à encourager la mise en place d’un modèle de gouvernance climatique distinct grâce à l’esprit partenarial et d’appropriation africaine et à œuvrer à la mobilisation de diverses sources de financement, particulièrement privées, afin de relever plus efficacement le défi lié aux infrastructures en Afrique et réduire la pression sur leurs ressources publiques.

Ils ont, d'autre part, souligné qu'en dépit des efforts menés, ils restent confrontés à des défis de taille, en matière d’infrastructures qui jouent un rôle crucial pour le développement de leurs industries, de leurs chaînes de valeur, la création d’emplois, l’amélioration du niveau de vie de leurs populations et la contribution à l'atteinte des objectifs des Agendas 2030 et 2063.

La Déclaration de Marrakech a affirmé que la question du financement demeure dès lors un enjeu crucial à adresser pour le développement de programmes d’infrastructures ambitieux, à même de combler le déficit en infrastructure dont souffrent les pays africains et que cet effort de financement ne peut être assuré uniquement par des ressources publiques.

L'absence d’une solidarité internationale agissante et pérenne ralentit considérablement l’élan de l’action climatique en Afrique, pénalisant le continent qui n’a reçu, jusqu’à 2020, que 12% des flux annuels de financement climatique dont il a besoin, précise-t-on dans la Déclaration de Marrakech.

Les participants à cette Réunion ministérielle de Haut Niveau ont estimé que les progrès réalisés par le continent à différents niveaux, notamment sur le plan des infrastructures, se sont traduits par la concrétisation de projets d’envergure, et témoignent de la volonté de leurs pays à résorber le déficit que connaît l’Afrique sur ce plan et à réaliser un développement durable et une croissance solide.

Ils ont aussi relevé que "la consolidation des relations économiques intracontinentales, en alignement avec les objectifs et engagements de nos pays à développer la coopération Sud-Sud, constitue une condition clé pour le développement futur de notre continent et nécessite la mise en place d’infrastructures de qualité en vue d’accompagner ces ambitions".

Dans leur Déclaration, les pays africains ont tenu à remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI "pour Son leadership et Son attachement au renforcement de la coopération interafricaine, ainsi que le gouvernement et le peuple marocain pour avoir accueilli les Assemblées annuelles du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International et pour la chaleureuse hospitalité accordée à tous les participants".

Ils ont, en outre, félicité le Royaume le Maroc pour sa désignation comme pays hôte de la Coupe du Monde 2030 qui représente une opportunité unique de catalyser la croissance et la modernisation des infrastructures dans le Royaume et qui témoigne de la confiance en la capacité de l’Afrique à relever les plus grands défis.
Source : La Map

Contribution//Intégrer la circularité de l’eau au cœur de l’action souveraine// Les révélations de l’analyste Frédéric Yo, (ESG La Française AM)

mardi, 10 octobre 2023 08:29 Written by

La préservation de l’eau douce repose sur une combinaison de facteurs organisés autour des principes de l’économie circulaire : réduire, réutiliser, recycler.
L’eau est une ressource essentielle à la survie de toutes formes de vie sur terre. Mais sous les pressions de la démographie et du changement climatique les ressources en eau douce commencent à tarir. Plus de 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays soumis au stress hydrique (la demande en eau dépasse les ressources disponibles), soit plus d’un tiers de la population mondiale. Les experts prévoient que d’ici 2025 près de 460 millions d’habitants en Afrique vivront dans des zones subissant un stress hydrique et 230 millions d'entre eux seront confrontés au manque d’eau. Des efforts sont constatés pour la mise en place de solutions, comme le recyclage de l’eau, mais il reste encore de nombreux obstacles à franchir.
LE RECYCLAGE DE L’EAU, UNE MISE EN PLACE QUI TARDE
La réutilisation des eaux usées, également connue sous le nom de récupération ou recyclage de l'eau, est de plus en plus reconnue comme une solution durable pour faire face à la crise mondiale de l'eau qui ne cesse de s'aggraver. Plutôt que de considérer les eaux usées comme un déchet à éliminer, elles peuvent être traitées et purifiées pour limiter la consommation d’eau douce. Ces eaux traitées peuvent être utilisées à des fins agricoles et industrielles, voir même pour la recharge des nappes phréatiques. Certains pays appliquent déjà ces méthodes à grande échelle. En Italie et en Espagne par exemple, respectivement 8% et 14% des eaux usées sont réutilisées. En Israël, ce chiffre grimpe à près de 85%.
Avec les effets du changement climatique, plusieurs régions à travers le monde voient leur accès à l’eau diminuer drastiquement. Les Nations Unies estiment même que la demande mondiale en eau douce dépassera l’offre de 40% d’ici 2030. En France, par exemple, une période record de 32 jours sans pluie a été enregistrée entre janvier et février 2023, retardant le remplissage des nappes phréatiques et impactant les ressources en eau disponibles. En Afrique du Sud, la forte sécheresse subie par le pays ente 2018 et 2021, combinée à l’augmentation de la population, a contribué à accentuer la crise.
Malgré les nombreux bénéfices qu’offre la réutilisation des eaux usées, sa mise en place tarde et relève majoritairement des pays les plus exposés à des situations de stress hydrique, les plus vulnérables en d’autres termes. Par exemple, en France seulement
1% des eaux usées sont renouvelées. Le pays est loin derrière l’Espagne et l’Italie, qui sont eux exposés à des sécheresses répétées. Autre ralentisseur, la réticence de la population quant à l’utilisation de l'eau recyclée. Néanmoins, plusieurs rapports révèlent que les eaux usées recyclées sont non seulement aussi sûres que l'eau potable traditionnelle, mais peuvent être moins toxiques que certaines sources d’eau douce exploitées. Une campagne de communication serait nécessaire pour traiter les objections et relever le doute. Enfin, le principal obstacle à la mise en place de méthodes de recyclage est sans équivoque le manque de technologie et d’expertise dans le domaine.
En règle générale, les eaux usées doivent être traitées en trois étapes pour éliminer les déchets et nutriments susceptibles de perturber le cycle de l'eau. Le pré-traitement comprend les procédés d'épuration physique et chimique, tandis que le traitement secondaire concerne l'épuration biologique des eaux usées. Après intervient le traitement tertiaire : les eaux usées sont converties en eau de bonne qualité qui peut être utilisée pour différentes finalités. Chacune de ces trois étapes requiert des technologies et des infrastructures bien précises, nécessitant des investissements financiers significatifs.
Face à ces barrières, les gouvernements ont leur rôle à jouer pour faciliter l’adoption de nouvelles pratiques. Offrir des incitations financières aux entreprises et municipalités, comme des subventions ou des financements à taux préférentiels, afin de leur permettre d’investir dans la réutilisation de l’eau, mettre en place des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les avantages du recyclage des eaux usées et pour éliminer les préjugés ou les malentendus concernant son utilisation sont autant de leviers à exploiter.
La préservation de l’eau douce repose sur une combinaison de facteurs organisés autour des principes de l’économie circulaire : réduire, réutiliser, recycler. Toutefois, la réutilisation ou le recyclage des eaux usées, une solution d’adaptation efficace pour permettre de faire face aux déficits des ressources, ne résoudra pas à elle seule tous les problèmes d'eau auxquels nous serons confrontés dans les décennies à venir. Des méthodes d’utilisation optimisées pour réduire notre consommation en eau sont nécessaires. Le secteur de l’agriculture, représentant plus de 70% des prélèvements d’eau dans le monde, reste prioritaire. Aussi, la réduction de la pollution de l’eau est un objectif connexe à atteindre. La contamination des eaux ayant pour effet de perturber le cycle de l’eau, a un impact négatif sur les ressources disponibles.
Intégrer la circularité au cœur de l’action souveraine est un des seuls espoirs pour préserver nos ressources naturelles. Pour atteindre son objectif de tripler les volumes d’eau réutilisée d’ici 2025 (19 000 m3 par jour en 2019), la France a décidé d’appliquer ces différents principes au travers de son Plan Eau annoncé en mars 2023, qui contient près de 50 mesures. L’objectif est de procurer des financements afin de pousser à la réutilisation et la sobriété hydrique. Une fois le cadre de soutien en place, il appartiendra aux consommateurs de faire le reste du chemin.
Frédéric Yo

Analyste ESG
Frédéric Yo, Analyste ESG à La Française AM, a près de deux ans d’expérience dans la gestion d’actifs. En 2021, Frédéric commence sa carrière chez Groupe Mirabaud en Suisse en tant qu’Analyste ESG. En 2023, il rejoint l’équipe de recherche extra-financière de La Française AM. Frédéric est titulaire de deux masters, un en Gestion de Patrimoine et un autre en Administration et Gestion des Affaires. Ancrée sur quatre pôles d’activité – Valeurs Mobilières, Immobilier, Solutions d’Investissements et Financement Direct de l’Économie – La Française déploie son modèle multi-affiliés depuis plus de 40 ans auprès d'une clientèle institutionnelle et patrimoniale, en France et à l’international. Forte de 566 collaborateurs, la Française gère plus de 66 milliards d’euros* d’actifs à travers ses implantations à Paris, Francfort, Genève, Stamford (CT, USA),Hong Kong, Londres, Luxembourg, Madrid, Milan, Séoul et Singapour.

 

Import et export// Renforcement des capacités initié par l’Oic// Des chargeurs saluent l’engagement du Dg Sidibé Youssouf

samedi, 07 octobre 2023 11:15 Written by


Soucieux de la performance et de l’efficacité des chargeurs et autres opérateurs économiques sur la plateforme portuaire, dans un monde en perpétuelle évolution, Sidibé Youssouf, le Directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), organise bien des fois des séminaires de formation en leur endroit. Ce, conformément aussi, aux objectifs et missions de cette structure leader.
Ainsi, se conformant à cette tradition qui se veut un vrai atout pour ces derniers, il a été procédé, du 5 au 6 octobre 2023 dernier, à un séminaire portant sur le thème : « Procédure de contrôle comme moyen prévisionnel de gestion en Douane »
Aussi, durant 48 heures, des spécialistes en la matière ont-t-ils, comme dans des amphithéâtres d’université, dispensé des savoirs et connaissances sur ledit thème. Des explications limpides ont été enseignées aux uns et aux autres. La nature des échanges a démontré de réels engouements à ces assises qui ont réuni plus de trente participants. L’un des instants solennels de ce séminaire a été marqué par une cérémonie organisée dans un hôtel de la place, où les participants ont reçu des diplômes attestant leur participation effective.
Par la voix de Jean François Fernand leur porte –parole, ils n’ont tari d’éloges, de félicitations et de remerciements à l’endroit de leur bienfaiteur, le Dg Sidibé Youssouf. «( …) Au nom de tous les bénéficiaires à cette formation et en mon nom personnel, je dis infiniment merci à l’Oic , avec un point d’honneur à l’endroit du Dg Sidibé Youssouf qui est vraiment à la tâche pour nous permettre de toujours remettre les pendules à l’heure », a-t-il dit en substance .
Koné De Sayara

 

Bourse // Marché financier // La Brvm teste sa résilience avec succès

samedi, 07 octobre 2023 11:04 Written by

La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a annoncé dans un communiqué dont afrikchallenges.info reçu copie, la réussite de son exercice de continuité d’activité à partir d’un site distant.

Cet exercice mené le 29 septembre 2023, a permis de mettre à l’épreuve la résilience de son infrastructure et de son système d’information, ainsi que l’efficacité de son plan de continuité d’activité.

En effet, il marque une étape significative dans l’engagement de la Brvm à tout mettre en œuvre pour garantir en permanence une infrastructure de cotation fiable et sécurisée au service des utilisateurs.

En tant que membre à part entière de la "World Federation of Exchanges" depuis 2022, la Brvm œuvre à s’aligner sur les normes internationales les plus exigeantes, notamment en matière de systèmes d'information, de continuité d'activité et de processus de marché pour une protection optimale des investisseurs.

« Cet exercice témoigne de notre détermination à maintenir un environnement de marché sûr et opérationnel, et les résultats obtenus renforcent notre confiance dans notre capacité à gérer les situations inhabituelles de manière transparente et coordonnée », a déclaré Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm.

A l’occasion, la Brvm remercie tous les acteurs du marché, l'ensemble de ses équipes, de ses clients et partenaires pour leur engagement et leur coopération tout au long de cet exercice.
Bamba M.

 

Finances//Mission de revue du Programme économique // Le Fmi apporte son soutien au programme économique du gouvernement ivoirien

mardi, 03 octobre 2023 21:08 Written by

international (Fmi) qui a séjourné à Abidjan, dans le cadre de la première revue du Programme Economique et Financier. Rapportent les services de la Primature.

La délégation conduite par Olaf Unteroberdoester, chef de mission du Fmi pour la Côte d’Ivoire, est venue faire au Premier Ministre le point de la revue qui a été menée du 19 septembre au 2 octobre, autour du nouveau programme économique du Gouvernement ivoirien. Celui-ci a pour objectif, notamment, le maintien de la stabilité des finances et de la dette à travers la poursuite des réformes budgétaires d’ici 2025, la lutte contre la pauvreté à travers la création d’emploi, l’approfondissement de l’inclusion financière et l’amélioration de la résilience au changement climatique…

« Je suis très heureux aujourd’hui, d’annoncer qu’au niveau des services du Fmi et du Gouvernement, on a un accord pour conclure cette première revue du programme et pour préparer les décaissements de la 2e tranche du programme qui est d’un montant de 500 millions de dollars US », a confié Olaf Unteroberdoester, à la sortie de l’audience avec le Premier Ministre Patrick Achi.

Ce programme économique du gouvernement, troisième du genre après ceux qui ont couvert les périodes 2012-2015 et 2016-2020, est soutenu par un arrangement financier d’un montant de 2000 milliards Fcfa approuvé, en mai dernier, par le Conseil d’administration du Fmi.
B. Mafoumgbé (Source : Primature)

Infrastructure routière // Bitumage de la nouvelle gare routière d’Adjamé// Koné Bakary dit merci au Président Ouattara et au Premier ministre

dimanche, 01 octobre 2023 18:09 Written by

Le 1er août 2022, Koné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (Utngra), a adressé un plaidoyer, dont nous avons copie, au Premier ministre, Son Excellence Monsieur Patrick Achi. Très clairement, la note stipule, ceci : «(…) Excellence Monsieur le Premier ministre, nous Union des transporteurs de la nouvelle routière d’Adjamé, venons très respectueusement solliciter auprès de vous l’aménagement des voies de ladite nouvelle gare ». Et de poursuivre : « (…) Outre ce projet, nous souhaitons aussi le renforcement de la sécurité ». Aujourd’hui, ce projet est en phase de réalisation. En effet, les voix de cette gare sont en train d’être bitumées à la satisfaction de celui qui en a formulé la demande et tous les autres usagers. Ainsi, dans une conférence e presse qu’il a tenue le 26 septembre dans les locaux de son bureau au siège de son organisation, professionnelle, Koné Bakary a d’abord adressé ses sincères remerciements au Chef de l’Etat Alassane Ouattara. «(…) Merci Monsieur le Président. Ce goudron que nous venons de recevoir fait partie de votre générosité et vos bienfaits à l’endroit du monde du transport », a-t-il souligné. Se tournant vers le Premier ministre, Koné Bakary s’est dit fier du chef du gouvernement Ivoirien. «(…) Monsieur le Premier ministre, nous vous disons merci pour cette gratitude. Cette gare que vous bitumée aujourd’hui fait office de gare internationale, abritant assez de compagnies internationales. Elle fait partie, des symboles du pays et la modernisée est très salutaire. Merci beaucoup M. le Premier ministre », a souligné l’orateur en présence de nombreux membres de son organisation professionnelle.
Koné Seydou

Légende/ Une vue du fac –simulé du courrier.

 

Consommation// Prix du carburant à la pompe // Le litre du super et du gasoil enregistrent une hausse de 60 Fcfa chacun

samedi, 30 septembre 2023 22:04 Written by

À partir du 1er octobre 2023, les prix du litre de Super et du Gasoil connaîtront une hausse de 60 Fcfa à la pompe chacun. Le litre du Super passera ainsi de 815 à 875 Fcfa et celui du Gasoil de 655 à 715 Fcfa, a annoncé le ministre des mines, du pétrole et de l'Énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly. C'était au cours d'une conférence de presse qu'il a co-animée avec le ministre des Transports, Amadou Koné et celui du Commerce, de l'industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, le samedi 30 septembre 2023 à Abidjan-Plateau.

Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a expliqué que cette hausse des prix est due au fait que depuis le début de l’année 2023, le cours du pétrole brut soit resté élevé à cause de la guerre en Ukraine, et de la décision des pays membres de l’OPEP+, dont l’Arabie-Saoudite et la Russie, de réduire leurs productions et exportations de pétrole brut à partir de juillet 2023 et à la réduction des stocks de réserves de certains pays.

« A fin juin 2023, le prix du Baril de Brent était de 73 Usd. Il a atteint 86 Usd à fin juillet 2023 et a franchi la barre de 97 Usd à fin septembre 2023, soit une hausse de 24 USD le baril en l’espace de seulement deux mois », a-t-il justifié.

Et de relever que « rien que pour le mois d’octobre 2023, c’est un effort de 13 milliards Fcfa que l’État consentira pour maintenir ces niveaux de prix indiqués, soit uneffort cumulé à fin octobre 2023 de 68 milliards Fcfa ».

Il a rappelé que sur l’année 2022, les efforts consentis par l’État pour maintenir les prix à la pompe à leurs niveaux actuels à fin septembre, se sont chiffrés à 726 milliards de Fcfa.

Quant au ministre Amadou Koné, il a assuré qu'après des échanges avec les acteurs du secteur des transports, les prix des transports vont être maintenus à leurs niveaux actuels. Selon lui, des mesures d'accompagnement ont été prises par le gouvernement pour atténuer les effets de ce réajustement des coûts du carburant pour les transporteurs.

Il s'agit, notamment, de l’application stricte du décret relatif aux contraventions, aux amendes qui en découlent et à la suppression de la perception de l’amende de 22 500 FCFA, et du respect des 33 barrages de contrôles routiers règlementaires. L'on note aussi la prise d’un acte pour règlementer le remorquage des véhicules et la prise d’un arrêté interministériel instaurant un cadre permanent de concertation, dans l’attente de la tenue des états généraux du Transport routier. Amadou Koné a soutenu que le 1302 sera activé pour dénoncer les augmentations qui seront constatées et la sensibilisation se poursuivra.

De son côté, le ministre Souleymane Diarrassouba a indiqué qu'il a eu des échanges avec les associations et fédérations de consommateurs, de commerçants et d'industriels, de sorte qu'il n'y ait pas de hausse des prix des produits de grande consommation.

« Nous serons très vigilants sur le suivi des prix des denrées de première nécessité. Nous allons intensifier la surveillance des marchés, à travers la Brigade de Contrôle rapide (Bcr) et les 31 directions régionales et veiller au respect de l'affiche des prix des produits plafonnés », a-t-il affirmé.
Il a également appelé « la population à utiliser la ligne verte 1343 et l'applicatif "contrôle citoyen" en cas de non-respect des prix plafonnés ».
Les trois émissaires du gouvernement ont invité les transporteurs, commerçants et industriels à se conformer à ces mesures et à éviter toute augmentation de prix.
Bamba M.

 

Import et export//Maitrise des procédures de contrôle// L’Oic relance ses séances de formation des entreprises

jeudi, 28 septembre 2023 10:23 Written by

Après le franc succès lors des séances précédentes, l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), répond à la demande des entreprises et acteurs économiques. C’est ainsi, qu’il organise les 04 et 05 Octobre 2023 à Hôtel IVOTEL-Plateau une autre séance de formation des acteurs économiques.
Selon cette structure, en effet, minimiser les coûts de production et accroitre son chiffre d'affaires restent des défis permanents dans un environnement économique concurrentiel et dynamique soumis à nombres de procédures à l'import et à l'export. Aussi, la méconnaissance desdites procédures ou leur mauvaise application, notamment en ce qui concerne le dédouanement, peuvent amener à des relations conflictuelles avec l'autorité douanière à même d'impacter négativement les résultats de l'entreprise, voir même l'emmener à disparaitre. Aussi, face à cet état de fait qui reste d'actualité, il est d'intérêt pour l'Oic, fort de sa mission d'assistance aux chargeurs et de facilitation, de mener la sensibilisation sur la définition sans équivoque des obligations respectives des parties et instruire des bonnes pratiques en matière d'opérations douanières. A l'issue de ce séminaire, les auditeurs devront être capables de connaitre la législation douanière, comprendre la procédure du contrôle douanier et anticiper sur la survenue de litiges en douanes maîtriser les contentieux douaniers. Les cibles sont les chefs d'entreprises, les responsables logistiques, les responsables d'achats, les importateurs, les exportateurs, commissionnaires en douanes et transitaires. Sans oublier les opérateurs portuaires et tout opérateur économique (voir à droite la pub Oic pour les autres informations et contacts)
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Cote d'Ivoire//Revalorisations des salaires, négociations avec le patronat et conduite des dossiers// Ce que le secteur privé, experts et politiques pensent du Premier ministre Patrick Achi

mardi, 26 septembre 2023 13:28 Written by

Aux dernières élections régionales couplées des municipales du 02 Septembre 2023 dans la région de la Mé dont il est le président réélu, Patrick Achi avait comme objectif pour le Rhdp, son parti, un score de 7/7. Mais au finish, lui et son staff ont obtenu 5/7. Dans une zone naguère très Fpi (de Gbagbo) durant 20ans, c’est du bon ! Le charisme et le leadership de Patrick Achi lui-même ont pesé pour beaucoup.
Au lancement officiel du Rhdp, le 26 Aout 2023, à la place de la nouvelle gare d’Adzopé à la place de la nouvelle gare d’Adzopé, Yapi K, un septuagénaire venu du fin fond de la Sous- préfecture d’Adzopé nous a confié : « Patrikeu sait nous parler, il est humble, il nous écoute et c’est un homme de parole. C’est pourquoi nous sommes avec lui…»

Tout comme lui, l’honorable Abel Botchi, fidèle compagnon d’ Achi Patrick nous a fait des confidences croustillantes quand il dit : «Bien avant qu’il soit ministre des infrastructures économiques en 2000, le Premier ministre Patrick Achi a suivi plusieurs grands dossiers socio-économiques de la Côte d’Ivoire. Notamment dans les filières énergétique et café-cacao. Ministre, il a travaillé sur plusieurs projets structurants qui sont en cours de concrétisation depuis une décennie par le Président Ouattara. Patrick Achi c’est un technocrate, un homme de conviction, très fidèle, travailleur et homme des grands dossiers et il sait fixer le cap. C’est à juste titre que le Président Ouattara l’apprécie et lui fait confiance »
Avec le secteur privé et les partenaires sociaux
Dans le monde ivoirien du travail, notamment chez les syndicalistes et les patrons du secteur privé, malgré tout, ils disent beaucoup de bien de l’actuel Premier ministre. Particulièrement dans la conduite des dossiers, lors des négociations autour de la trêve sociale 2022- 2027 avec les huit centrales syndicales signataires.
L’un des bouillants syndicalistes qui n’est autre que Soro Mamadou, Sg de la Centrale Humanisme nous avait confié dans la mouvance des discussions feutrées avec le gouvernement : « Dans la discrétion on obtient beaucoup de bonnes choses. Attendez d’ici la fin de l’année 2022, vous aurez de très bonnes nouvelles pour les travailleurs du secteur privé (…) » Sans dire plus ! Au bout, les travailleurs du public ont été satisfaits conforment aux instructions du Président de la République, Alassane Ouattara.
Si la trêve sociale 2017-2022 a coûté plus de 350 milliards de Fcfa, celle qui va de 2022 à 2027, soit sur 5ans, va nécessiter un effort financier de plus de 1 100 milliards de Fcfa de l’État. Une revalorisation en lien avec la norme communautaire, (Uémoa)
Du côté du secteur privé, qui tient à l’aboutissement du projet des champions nationaux, on croit bien, au dialogue et aux négociations très feutrées entre le gouvernement et les partenaires sociaux. « Le Premier Patrick Achi est très brillant et très structuré. Il sait où il va avec un dossier et il tient aux résultats. Nous attendons qu’il crée des champions nationaux dans tous les secteurs de l’activité économique en Côte d’Ivoire. Je ne voudrais pas vous dire en dire plus. Les négociations qui avancent bien (…) », ajoute un patron du secteur privé ivoirien. Mais que pouvaient obtenir les travailleurs du secteur privé ivoirien comme part du gâteau ?
Ainsi, outre la revalorisation des traitements des fonctionnaires et agents de l’Etat, le gouvernement a adopté un nouveau statut de la Fonction publique, un nouveau statut du Corps diplomatique et procédé à la réforme de l’écosystème des logements sociaux. Les réformes nécessaires pour impulser la Couverture Maladie Universelle ont été adoptées, avec des dispositions précises pour améliorer l’accès aux médicaments, au sang et aux soins. Des dossiers que le Premier ministre Patrick Achi conduit très bien au quotidien, sous la haute hégire du Chef de l’Etat.
En attendant le prochain séminaire gouvernemental, le 1er Mai 2023, lors de la fête du Travail, Soro Mamadou, le Sg de la Centrale Humanisme à fait un point. Il a dit devant le Premier ministre :«… Une démarche inclusive, participative, empreinte de courtoisie, de respect mutuel, de patience, d’écoute et de responsabilité, nous a-t-elle permis d’atténuer grandement le choc du contexte international et cela par des négociations qui auront permis :I- Au secteur public. D’une part, la signature, le 08 août 2022, du protocole d’accord portant Trêve sociale 2022-2027, assorti de la mobilisation exceptionnelle de la somme de 1 135 milliards de francs Cfa, aux profits des fonctionnaires et agents de l’Etat, et d’autre part, l’ouverture de négociations sectorielles dans les différents départements ministériels, sur les revendications spécifiques des fonctionnaires. II- Au secteur privé
La revalorisation du Smig de 60 000 à 75 000 Fcfa et la revalorisation des salaires minimas catégoriels de 09 à 18%, dans vingt-six secteurs d’activités, au profit des travailleurs du secteur privé. Excellence Monsieur Le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises, Camarades travailleuses et travailleurs, ces avancées notables, grands acquis sociaux, nous ont enseignés une posture de dialogue social qui nécessite
: 1. La confiance mutuelle entre les parties prenantes à la négociation. Camarades SG des syndicats de base, dans les négociations sectorielles, vous devez faire confiance à votre ministère de tutelle, et bien entendu Mesdames et Messieurs les Ministres, SVP, nous vous demandons de faire confiance à vos différents collaborateurs syndicalistes… »
Grâce donc à une grande capacité d’écoute au niveau du gouvernement, les grèves sauvages ont fait place depuis quelques années, aux négociations sans bruit et c’est tant mieux pour la paix sociale !
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Sem Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et son Premier ministre Patrick Achi… toujours en actions pour le bonheur des ivoiriens

Industrie// Journée mondiale du tourisme 2023// La Déclaration du gouvernement ivoirien Par le Ministre du Tourisme SIANDOU FOFANA Thème : « Le Tourisme pour les investissements verts » ?

lundi, 25 septembre 2023 21:48 Written by


Mes chers compatriotes,
Amis de notre « Sublime Côte d’Ivoire »,
Acteurs de l’écosystème touristique, ludique et du voyage…
La Journée mondiale du Tourisme (JMT) 2023 nous ouvre ses linteaux, ce 27 septembre, porteuse d’une promesse d’un tourisme respectueux de la nature et des communautés qui le porte, à travers un thème fort éloquent : « Le tourisme pour les investissements verts » !

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT), avec le soutien de son Bureau régional à Riyad (Arabie saoudite) qui abrite les festivités officielles au plan mondial, nous incline à profiter de la célébration de la Journée mondiale du tourisme (JMT) 2023 pour mettre en lumière le besoin vital d’investissements plus nombreux et mieux ciblés vers l’écologie pour le tourisme dans le monde.
La Foire des agences de voyages des Amériques-(ABAV) est, en matière de promotion du tourisme, l’un sinon le plus grand des salons commerciaux en Amérique latine. Il se tient, pour l’édition 2023, du 27 au 29 septembre, à Rio De Janeiro, la capitale touristique (culturelle et sportive) de l’Etat fédéral du Brésil. Heureuse coïncidence, cet évènement se tient pendant la célébration de la Journée mondiale du Tourisme (JMT) dont la thématique centrale est « Investir dans le tourisme vert ». Ce qui revient à dire que la destination ivoirienne y déploie toute une palette de son offre entre nature et culture.
A maints égards, les économies culturelles et créatives peuvent être une partie de la solution de durabilité des destinations du Sud. Elles détiennent un immense potentiel de croissance, d'innovation et de diversification des produits au sein de l'écosystème touristique. Surtout, à l’ère du numérique et de la digitalisation des pratiques promotionnelles, d’expérimentation de parcours virtuels et de partages des savoirs. D’après l’OMT, 40 % des touristes internationaux ont comme principale motivation la recherche d’expériences touristiques liées à la culture et génèrent 2, 250 milliards de dollars par an, l'économie créative représentant 3 % du PIB mondial. Or, le tourisme culturel et les industries créatives ne reçoivent pas, le plus souvent, un rang prioritaire comme possibles moteurs permettant de relever les défis actuels de l’après-pandémie. Leur vaste potentiel pour stimuler l'entrepreneuriat social et les PME, autonomiser les communautés, améliorer la compétitivité et aider les économies locales à mieux rebondir, reste encore inexploité.


Autour du Président du Conseil exécutif, Ahmed Al-Khateeb, par ailleurs Ministre du Tourisme d’Arabie saoudite, et de Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT, une grande partie des membres du gotha de la gouvernance internationale du tourisme présentera à Riyad la nouvelle approche de l’OMT relative à l’investissement dans le tourisme et le cadre pour investir dans l’humain (éducation), la planète (durabilité) et la prospérité (jeunesse et innovation), en mettant en évidence les tendances récentes à l’échelle mondiale et régionale et les perspectives en matière d’investissement dans le tourisme au stade de l’après-COVID. La Côte d’Ivoire, quant à elle, ce 27 septembre, avec l’autre partie des acteurs mondiaux, à Rio De Janeiro, lors du Salon ABAV, l’un des plus renommés des pays de l’Amérique latine, met un point d’honneur à promouvoir l’art culinaire et la culture comme produits d’appel du tourisme. Nous y sommes, justement, mesdames et messieurs, en parfaite harmonie, avec le thème de la JMT.
Oui, à Rio, nous ferons le point de la situation en ce qui concerne les investissements traditionnels et non traditionnels liés au tourisme dans le contexte du développement de l’infrastructure sur un mode durable de l’hôtellerie et de la transformation verte. Selon la Task-Force de l’OMT pour repenser le tourisme dont j’ai l’insigne honneur d’être membre, nous étudierons comment l’écosystème des start-ups de voyage et de tourisme peuvent appuyer et accélérer la transition verte du secteur.


Le secteur, après la parenthèse douloureuse de deux années difficiles, en 2020 et 2021, connaît une embellie avérée. Et laisse entrevoir des lendemains enchantés. Ces lendemains enchantés de 2023 se fondent sur l'embellie que 2022 nous a permis de vivre en égalant, quasiment, les chiffres de 2019 avant la survenue de la pandémie de la Covid-19. En 2022, l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), en plaçant l'année sous le signe de la thématique " Repenser le Tourisme ", nous invitait à intégrer de nouveaux paradigmes dans notre compréhension et notre pratique de l'activité touristique pour consolider sa résilience.
Posture qui, dans la suite logique de 2021 dont la Journée mondiale du Tourisme (JMT) que notre pays a abritée autour du thème du " Tourisme pour un développement inclusif ", nous invite, à bon escient, en 2023, à concentrer nos actions sur " Les investissements verts ".

Investissements verts ! Oui, chers acteurs, chers frères et sœurs ivoiriens, amis de la Côte d’Ivoire, pour la saison touristique à venir, il nous incombe d'inscrire dans l'ADN du Tourisme de demain, les chromosomes de l'écologie. La pérennité de notre secteur dépend, c'est une évidence, de la survie de la planète. Notre « Sublime Côte d'Ivoire » ne saurait prospérer sans un tourisme inclusif au profit des populations riveraines et respectueux de l'environnement. Il est vrai que la « Sublime Côte d’Ivoire », y travaille déjà, sous la haute vision de SEM le Président de la République, Alassane Ouattara et la direction du Premier ministre Patrick Achi.
Il nous faut donc redoubler d'entrain dans cette perspective d'un tourisme vert.
L'investissement vert dans l'économie touristique et ludique, revient à opter de miser sur les projets qui réduisent sensiblement les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Le Ministère ivoirien du Tourisme, a soutenu, dès 2019, en guise d'exemple, le projet de serviettes biodégradables Serjet Bio. Mais il urge d'aller plus loin et voir plus grand. Réduire l'empreinte carbone dans l'industrie touristique nous impose de privilégier l'énergie solaire ou éolienne au détriment des énergies fossiles ; d'intégrer dans les établissements de tourisme, du biocarburant, l'usage de matériaux recyclés, d'opter pour des intrants du terroir, de minimiser les déplacements avec le télétravail, de porter la digitalisation des process dans la gouvernance du Tourisme. Oui, le Tourisme à compter de la JMT 2023 sera aussi numérique que physique. En effet, si l'on observe depuis la survenue de la pandémie de la Covid-19, l'essor du Metavers, c'est en 2023 que les excursions au sein d'univers virtuels sont devenues une composante à part entière du voyage et de la découverte. Donc du Tourisme.

Selon une enquête de Booking.com, la célèbre plateforme numérique, 35% des touristes déclarent que cette année, ils chercheront l'inspiration pour leurs destinations de vacances en se tournant vers la réalité virtuelle. Bien plus qu'une option, c'est une exigence. C'est en cela que le Ministère du Tourisme a engagé une opération de digitalisation de son administration et de tout l'écosystème.
Cette « Sublime Côte d'Ivoire » qui vise le Top 5 africain à l'échéance 2025, se fera avec et par le digital. La richesse et la diversité culturelle de notre pays est une opportunité qu'il nous faille offrir au monde entier à travers l'univers digital, de même que notre art culinaire qui a pour ambition de s'ériger en véritable gastronomie. Nos circuits touristiques portés à maturation devront être promus sur la Toile. Avec pour double bénéfice de promouvoir la destination et de réduire l'empreinte carbone.
Nos projets-phares et nos réformes structurelles seront mis en œuvre, progressivement ces prochains mois. Et ce, avec le défi à relever d'organiser la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN 2023), en janvier-février 2024. Et 2024, c'est maintenant !
Excellente et Sublime JMT 2023!
Source: sercom mintourisme

 

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