Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 29 avril 2024
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Finances//Budget de l'État de Côte d’Ivoire en 2024// Le gouvernement adopte un projet de loi de finances de 13 720,7 milliards de Fcfa

jeudi, 26 octobre 2023 10:54 Written by

Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, le mercredi 25 octobre 2023 à Abidjan-Plateau, le projet de loi de finances portant budget de l'année 2024 qui s'équilibre globalement en ressources et en charges à 13 720,7 milliards de FCFA contre 11 694,4 milliards en 2023, soit une progression de 17,3%.

 

Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication, qui l'a annoncé au terme dudit Conseil, a indiqué que ce projet de budget pour l'année 2024 est structuré en 31 dotations et 134 programmes déclinés au sein des institutions et des ministères.

 

"Ce projet de budget est conçu autour de l'impératif de préservation et de renforcement de la soutenabilité des finances publiques après l'impact négatif des chocs extérieurs induits par la COVID-19 et la guerre en Ukraine", a expliqué Amadou Coulibaly.

 

Pour l'année 2024, a poursuivi le ministre Amadou Coulibaly, la politique budgétaire sera orientée vers l'intensification des efforts de mobilisation des recettes intérieures, la gestion efficiente des charges de fonctionnement de l'État et la maîtrise de l'endettement public en vue de soutenir davantage la transformation structurelle de l'économie et la couverture des besoins sociaux et sécuritaires.

 

« Dans cette perspective, ce projet de budget privilégie des investissements dans les secteurs de la croissance, le renforcement des infrastructures socio-économiques, la consolidation du dispositif sécuritaire et l'accroissement des dépenses en faveur de la réduction de la pauvreté et des disparités sociales. Notamment, à travers la mise en œuvre du Programme social du gouvernement (Psgouv) 2021-2025 avec un accent particulier accordé à la jeunesse, à travers le Programme Jeunesse du gouvernement (PJ Gouv) 2023-2025 », a-t-il conclu.

  1. Mafoumgbé (Source : Cicg)

Energie// Développement d'une Centrale Electrique à Biomasse// Signature d’un accord entre l'Agence américaine du commerce et du développement et Ecostar Energy Côte d'Ivoire

samedi, 21 octobre 2023 16:20 Written by

L'Agence américaine du commerce et du développement (Ustda) a signé un accord de subvention avec Ecostar Energy Côte d'Ivoire en vue d'une assistance technique pour soutenir le développement d'une centrale électrique à biomasse de 25 mégawatts, utilisant les résidus de coton, dans la région de Boundiali en Côte d'Ivoire. Ecostar a sélectionné la société Delphos International Ltd, basée à Washington, D.C. pour leur assistance.
Selon une note à la presse de l’ambassade des Usa à Abisjan, « Le partenariat entre les deux parties soutiendra la diversification du mix énergétique de la Côte d'Ivoire grâce à une ressource renouvelable abondante localement », a déclaré Enoh T. Ebong, Directeur de l'Ustda « Ce projet contribuera également à renforcer la capacité de production d'électricité du pays pour suivre le rythme de sa croissance économique, tout en créant des opportunités pour les entreprises américaines de collaborer avec Ecostar afin de fournir l'équipement et les services nécessaires à la mise en œuvre du projet ».
Une fois mis en place, la centrale électrique à biomasse sera principalement alimentée par les résidus de coton localement sourcés. Le projet permettra d’augmenter la capacité de production d'électricité de la Côte d'Ivoire, d’accroître la part des sources d'énergie renouvelable et de générer des revenus supplémentaires pour les agriculteurs. Il permettra également de relever les défis liés aux déchets agricoles répandus, qui, s'ils ne sont pas utilisés de manière productive, sont brûlés et polluent l’air.
« Comme la plupart des pays africains, l'économie ivoirienne dépend fortement de l'agriculture. La biomasse générée en tant que sous-produit des activités agricoles pourrait favoriser la croissance socio-économique dans les régions pauvres grâce à sa capacité à renforcer la sécurité énergétique. Cette subvention de l'USTDA intervient au moment opportun et comble toutes les lacunes de financement nécessaires pour achever les travaux de faisabilité en cours », a déclaré Sylvain Kouame, Pdg d'Ecostar de l’entreprise ivoirienne partenaire.
Le soutien de la partie américaine à cette assistance technique contribuera à faire avancer les initiatives telles que Power Africa, Prosper Africa et Partnership for Global Infrastructure and Investment, ainsi que le Partenariat mondial de l'Ustda pour les infrastructures intelligentes sur le plan climatique.
Bamba M.

Gouvernance//Amélioration de la gestion des deniers publics// Des ordonnateurs à l’école

vendredi, 20 octobre 2023 20:47 Written by

Une journée de sensibilisation des ordonnateurs aux conséquences de la gestion de fait a eu lieu, le 19 octobre 2023, au Plateau.
Depuis plusieurs décennies, il a été donné de constater que certains ordonnateurs n’ont aucune connaissance des grands principes des finances publiques. Or, la gestion optimale des deniers publics commande le respect des principes et obligations qui conditionnent une gestion saine des finances publiques.

Afin d’y remédier, le Trésor public a organisé, le jeudi 19 octobre 2023, à la Rotonde de la cité financière au Plateau, une campagne de sensibilisation à l’intention des ordonnateurs sur les conséquences de la gestion de fait.

A l’ouverture de ces assises, Bafétégué Sanogo, représentant le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, a expliqué que la gestion de fait est le maniement des deniers par une personne n’ayant pas la qualité de comptable public.

S’agissant de la formation, il a souligné que les participants seront instruits sur trois sujets majeurs. Le principe de séparation des pouvoirs entre ordonnateurs et comptables et l’exclusivité des comptables publics en matière de maniement de deniers publics. Ce premier thème rappellera les textes instituant le principe de la séparation des pouvoirs entre ordonnateurs et comptables publics, insistera sur l’exclusivité de la gestion des deniers publics par les comptables, au regard des textes législatifs et règlementaires en vigueur, afin de permettre aux participants d’appréhender la gestion de fait comme une entorse à la gestion des finances publiques.

Le deuxième thème concerne le rôle et le champ d’action de l’Inspection générale des finances (Igf) dans la prévention et la lutte contre la gestion de fait et son expérience en sa qualité d’institution assurant la présidence du comité d’identification des recettes non fiscales. Ce thème présentera l’Igf et le Comité d’identification des recettes non fiscales dans leurs missions et leurs actions dans la lutte contre la gestion de fait.

Les éléments constitutifs de la gestion de fait et la mise en jeu de la responsabilité des gestionnaires de fait, tel est le libellé du troisième thème. Il s’agira d’évoquer les éléments consécutifs de la gestion de fait et les types de responsabilités qu’encourent les contrevenants, notamment la responsabilité personnelle, la responsabilité pécuniaire et la responsabilité pénale.

L’inspecteur auditeur général adjoint du Trésor, Cissé Mamadou, a fait savoir que cet atelier qui concerne environ 400 ordonnateurs demeure un cadre d’échanges entre les participants. Il a demandé à ceux-ci d’en tirer profit.
Ayoko Mensah

 

Dgi// Recouvrement des recettes fiscales// La Dgi dresse son bilan du troisième trimestre 2023

vendredi, 20 octobre 2023 20:42 Written by

La direction générale des impôts (Dgi) a réussi à recouvrer 910,7 milliards Fcfa au 3e trimestre 2023, sur un objectif fixé à 965,8 milliards, soit un taux de réalisation de 94,3%, a annoncé vendredi 20 octobre 2023, le directeur général adjoint(Dga), Aboubacari Cissé, lors du séminaire bilan du troisième trimestre 2023 et des perspectives pour le quatrième trimestre 2023.
Selon le Dga, pour les neuf premiers mois de 2023, la Dgi a mobilisé 2 844,4 milliards Fcfa de recettes, sur un objectif de 2 877,3 milliards. Bien que ces chiffres restent en-deçà des objectifs, ces résultats représentent une nette progression par rapport à la même période en 2022. Les recettes du 3e trimestre et celles, jusqu’à fin septembre, sont en hausse respectivement de 118,4 milliards et de 365,5 milliards Fcfa.

Pour atteindre les objectifs du dernier trimestre de l’année, M. Cissé a mentionné des efforts consentis à plusieurs niveaux. Il s’agit notamment du renforcement des actions de recouvrement des sommes dues au titre des déclarations à payements partiels (Dpp) et des déclarations sans payements (Dsp), de l’accentuation du contrôle fiscal, du traitement diligent des dossiers en contentieux à gros enjeux, et de la finalisation des opérations de compensations en cours.
Les objectifs de recettes de la Dgi pour le 4e trimestre 2023 sont fixés à 808,5 milliards, en hausse de 10,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2022. La Dgi projette de collecter un total de 3. 664 milliards Fcfa au titre de l’année 2023.
Bamba M. ( sercom)

 

Coopération // Construction de navires// Des Pme ivoiriennes et un turc s’engagent à collaborer

lundi, 16 octobre 2023 17:26 Written by

La Confédération patronale unique des Petites et moyennes entreprises (Pme) de Côte d’Ivoire (Cpupme.Ci) et le Groupe turc, Dearsan, spécialisé dans la construction de navire notamment militaires, vont désormais faire affaire ensemble. L’entente a été scellée par la signature d’un Mémorandum de collaboration (Moc), mercredi 11 octobre 2023, dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Ankara en Turquie.

L’accord a été paraphé par le président du Conseil d’administration de Dearsan, Aziz Yildirim et le président de la Cpupme.Ci, le Dr Moussa Elias Farhakan Diomandé, en présence de la cheffe de la mission diplomatique ivoirienne en Turquie, Touré Khadidjata, ont également assisté à la cérémonie, le Dg de la Sogedi, Diomandé Mamadou et la présidente du Business Club de la Cpupme.Ci, Kourouma Mawa. Côté turc, était présents Yildirim Gamgam, vice-présidente.

En attendant de poursuivre les discussions le 13 octobre 2023, les dirigeants de Dearsan se sont engagés à partager leur expérience avec les Pme ivoiriennes partenaires. Pour sa part, la Cpupme-Ci entend donner à ce partenariat tout son attrait régional en faveur de leurs membres.
Bamba Mafoumgbé( SERCOM)

Bondoukou //Décentralisation // Le nouveau maire invite à l’union sacrée

lundi, 16 octobre 2023 08:39 Written by

« Les fondements de la passation de charge dans l’administration reposent sur trois piliers : l’obligation de la légalité, l’égalité et la continuité. (..) Je vous félicite car les signaux de départ sont bons. Très bon d’ailleurs et sont au vert. Il faut que cela continue comme vous sachiez le faire à Bondoukou. Car à Bondoukou, ce qui vous caractérise, c’est que la population se sent d’abord frère et sœur. Et votre mobilisation de ce matin le démontre. » S’est réjoui Andjou Koua , préfet de la région du Gontougo et superviseur la passation des charges entre Koné Hiliassou, le maire sortant et Ouattara Anzoumana le maire entrant. C’était le 26 septembre 2023 dernier à la salle Fetigué Koulibaly de la mairie de la ville aux mille mosquées en présence d’une foule nombreuse venue être témoin de cette cérémonie. Déjà, le préfet de région avait procédé à la mise en place des organes de la collectivité qui comprenaient le maire et ses six adjoints une semaine précédente lors d’une session convoquée pour cela. Avec le vote à l’unanimité des 47 conseillers présents sur les 50 que compose cette commune de Bondoukou , Anzoumana Ouattara avait été élu comme maire avec ses six adjoints que sont respectivement par ordre de préséance Timité Abdoulaye, Anzoua Rosalie Ama, Kra Kouamé Kouman Augustin, Diabagaté Mamadou, Hien Marie et Adayé Kouadio Bouatinin. C’est donc dans une atmosphère festive que s’est déroulé cette passation de charges car le maire entrant n’a trouvé pour le moment aucune objection aux dix rubriques qui faisaient l’objet de la passation de charges en signant les différents documents sous réserve d’y revenir plus tard si cela s’avèrerait nécessaire en faisant appel à Koné Hiliassou après la passation des charges. « Je pars avec le sentiment d’avoir accompli mes objectifs en venant à la tête de cette mairie. Et je pars de la mairie en vous laissant au niveau de la trésorerie des moyens suffisants à même de pouvoir vous permettre de prendre en charge pour les mois à venir la continuité dans le fonctionnement et les investissements. » A indiqué Koné Hiliassou, la voix étreinte par l’émotion après avoir félicité et remercié ses anciens collaborateurs et la nouvelle équipe rentre avec qui il a travaillé dans la courtoisie pour préparer cette passation de charge. Pour Ouattara Anzoumana, « l’heure n’est pas à la chasse aux sorciers ou de recherche de poux dans les cheveux mais de poursuivre le développement de la commune de Bondoukou en apportant un plus à ce que mes prédécesseurs ont bâti. » A-t-il indiqué. C’est pourquoi, il s’engage à ouvrir ses mains et à recevoir tous ceux qui peuvent l’aider à hisser très haut la ville aux mille mosquées qui devient désormais une ville universitaire. Cela, en donnant des réponses aux nombreux défis a relevé que sont le logement, la nourriture, l’amélioration du cadre de vie et la sécurité des biens et des personnes qui vont faire l’objet d’une attention particulière au moment où il va prendre fonction. Cela après avoir dit merci à toute la population de la commune pour avoir porter son choix sur sa personne en votant pour lui .
D. Hosa
Correspondant régional

Commerce et Pme// Avant la formation du prochain gouvernement// La CPUPME.CI propose à Ouattara le profil du ministre souhaité

samedi, 14 octobre 2023 11:52 Written by

Avant la formation du nouveau Gouvernement, la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI) a publié un communiqué dont copie nous est parvenue.
La CPUPME.CI après avoir félicité le Sénat et sa Présidente nouvellement élue, a également félicité le Président Alassane Ouattara auquel il a donné le profil du Ministre qu’elle souhaiterait voir à la tête du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME.

COMMUNIQUÉ
N°003/CPUPMECI/PP/CK du jeudi 12 octobre 2023
RELATIF À LA FORMATION ATTENDUE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT
Alors que le Sénat vient de procéder, ce jeudi 12 octobre 2023, à la Fondation FélixHOUPHOUËT BOIGNY pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro, à l’élection de son nouveau Président, en l’occurrence la Présidente Kandia KAMISSOKO
CAMARA, ex-Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, que nos vœux de réussite accompagnent dans sa nouvelle mission, la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI) félicite les honorables membres du Sénat et, plus encore, le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Alassane
OUATTARA, pour ce qu’il a toujours, depuis son accession à la magistrature suprême de notre beau pays, œuvré à la mise en place et au bon fonctionnement des Institutions de la République. Aussi, dans l’expectative et la perspective de la nomination (ou reconduction) ce lundi 16 octobre 2023 d’un Premier Ministre, suivie, le mardi 17 octobre 2023, sauf changement, de l’annonce de la nomination des membres du nouveau gouvernement, la CPUPME.CI tient-elle à émettre son souhait de voir porter (ou maintenu) à la tête du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, une personnalité connaissant parfaitement le microcosme et l’écosystème des PME ivoiriennes d’une part, et épousant avec conviction sa vision quant à la promotion et au développement desdites PME d’autre part.
Cette vision repose sur la nécessité d’un changement de paradigme en vue de tirer vers le haut l’économie ivoirienne via ses PME ; sur la nécessité de faire recours à des solutions innovantes et à des partenariats gagnant-gagnant susceptibles de faire entrer les PME ivoiriennes sans complexe dans les réseaux planétaires et les standards mondiaux. La CPUPME.CI croit que cette transformation de l’essence de notre économie est possible hic et nunc. D’où ses différentes missions menées avec succès à l’étranger et les contributions de ses experts. Et pour se déployer pleinement, atteindre ses objectifs cette vision a besoin d’une réelle volonté politique qui nous semble encore timide.
Fait à Abidjan, ce jeudi 12 octobre 2023
Le Président
Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé

 

Foncier//Immatriculation des terres et protection des droits réels immobiliers // La responsabilité du conservateur au centre d’une conférence

vendredi, 13 octobre 2023 16:33 Written by

« Immatriculation des terres et protection des droits réels immobiliers : responsabilité du conservateur face aux mutations socio-économiques »
Tel est le thème central de la 5ème édition de la conférence des conservateurs qui s’est tenue les 04, 05, et 06 octobre 2023 à Grand-Bassam.
Cette rencontre qui a réuni le directeur du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre et l’ensemble des sous-directeurs, et Conservateurs était présidée par M. Cisse Aboubakari, Directeur général Adjoint, représentant le Directeur général des Impôts.

Ouvrant la série des allocutions, M. GBOLO Henri Directeur régional d’Aboisso dont dépend le centre des impôts de Bassam a souhaité la bienvenue aux participants. Il s’est réjoui de la tenue du séminaire sur son territoire fiscal.

A sa suite, M. Kaba Diakité Tidiane, directeur du domaine, de la conservation foncière et du timbre s’est félicité d’abord de l’organisation de la 5ème conférence des conservateurs ensuite, a tenu à exprimer ses remerciements au Dg des Impôts pour ses sollicitudes.
Le Directeur général adjoint, Cissé Aboubabari, représentant le Directeur général des Impôts a procédé à l’ouverture des travaux. Il a félicité et encouragé le directeur et ses collaborateurs pour la tenue du séminaire ainsi que les bons résultats enregistrés à mi-parcours. Le Dga Cissé a exhorté les participants à des échanges constructifs et féconds.
Au cours de ces trois jours de travaux, il a d’abord été question de la mission fiscale du conservateur. A ce titre un bilan d’étape des réalisations jusqu’en septembre 2023 a été fait.
Ensuite, concernant sa mission de service public, il faut savoir que le régime foncier de l’immatriculation fait du conservateur la clé de voûte du système foncier ivoirien. C’est donc le conservateur qui crée les titres fonciers et sécurise les droits réels immobiliers à travers les inscriptions au livre foncier.
En raison des nombreuses mutations socioéconomique, les prérogatives du conservateur se trouvent quelque peu entachées. C’est dans cette veine qu’ils se sont retrouvés pour mener la réflexion sur les leviers qui pourront leur permettre de créer plus de titres fonciers et aussi de renfoncer la sécurisation des droits réels immobiliers des usagers.
Cette conférence des conservateurs a connu son apothéose par un gala offert par le Directeur général des impôts.
B. M

 

Maroc// L’émergence africaine // Tout sur la Déclaration de Marrakech sur l’accélération de son financement

vendredi, 13 octobre 2023 09:16 Written by

La Réunion ministérielle de Haut Niveau sur l'accélération du financement de l'émergence africaine, tenue jeudi en marge des Assemblées annuelles BM-FMI, a été sanctionnée par l'adoption de la "Déclaration de Marrakech", qui appelle à une "architecture financière mondiale plus équitable et plus propice au développement de l'Afrique".

Dans cette Déclaration, les 48 pays participants à cette Réunion de Haut Niveau, organisée à l'initiative du Royaume du Maroc, ont appelé à la réalisation des priorités de croissance du Continent, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale des États africains et contribue à l’épanouissement de ses populations.

Ils ont également plaidé pour le renforcement de l’effort de coopération, aussi bien dans un cadre bilatéral que multilatéral, pour appuyer les pays africains dans la résorption du déficit en infrastructures, à travers notamment l'augmentation du financement, la fourniture et le transfert de l’expertise technique et technologique et le renforcement des capacités.

Les pays africains, qui s'adressaient aux bailleurs de fonds, partenaires et pays amis, ont aussi préconisé l'appui de l’émergence d’un secteur privé dynamique et créateur de richesse, à même d’accompagner le développement de projets d’infrastructure structurants et pour combler le déficit de financement des infrastructures.

Lors de cette Réunion, ils ont invité la ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc à œuvrer pour le suivi de la mise en œuvre de cette Déclaration et à la création d’une Task-Force interafricaine qui sera mise à la disposition des pays du Continent pour la mise en commun des bonnes pratiques et des expériences dans les métiers du développement et du financement des infrastructures en Afrique, l'accompagnement dans le développement de projets d’infrastructure structurants et bancables et l’appui au portage de projets d’infrastructure africains lors des roadshows pour les levées de fonds auprès des investisseurs potentiels.

Ils se sont également prononcés pour un appui à la mise en place et à l’opérationnalisation de la Task-Force interafricaine dans le cadre d’un dialogue ouvert visant la promotion des activités de développement des infrastructures en Afrique.

Ils ont, par ailleurs, réaffirmé leur engagement à oeuvrer pour une co-émergence durable africaine dans laquelle l’investissement dans les infrastructures jouerait un rôle de locomotive de développement et ce, dans le cadre d’initiatives conjointes continentales et régionales; à tirer parti des initiatives internationales en matière d'infrastructures au profit de l’émergence du continent africain et à intensifier leurs efforts communs pour renforcer le climat des affaires à travers l’amélioration des conditions structurelles de l’investissement, la mobilisation de financements pour stimuler la relance économique et la création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat et à l’innovation.

Les pays participants ont, en outre, réitéré leur engagement à encourager la mise en place d’un modèle de gouvernance climatique distinct grâce à l’esprit partenarial et d’appropriation africaine et à œuvrer à la mobilisation de diverses sources de financement, particulièrement privées, afin de relever plus efficacement le défi lié aux infrastructures en Afrique et réduire la pression sur leurs ressources publiques.

Ils ont, d'autre part, souligné qu'en dépit des efforts menés, ils restent confrontés à des défis de taille, en matière d’infrastructures qui jouent un rôle crucial pour le développement de leurs industries, de leurs chaînes de valeur, la création d’emplois, l’amélioration du niveau de vie de leurs populations et la contribution à l'atteinte des objectifs des Agendas 2030 et 2063.

La Déclaration de Marrakech a affirmé que la question du financement demeure dès lors un enjeu crucial à adresser pour le développement de programmes d’infrastructures ambitieux, à même de combler le déficit en infrastructure dont souffrent les pays africains et que cet effort de financement ne peut être assuré uniquement par des ressources publiques.

L'absence d’une solidarité internationale agissante et pérenne ralentit considérablement l’élan de l’action climatique en Afrique, pénalisant le continent qui n’a reçu, jusqu’à 2020, que 12% des flux annuels de financement climatique dont il a besoin, précise-t-on dans la Déclaration de Marrakech.

Les participants à cette Réunion ministérielle de Haut Niveau ont estimé que les progrès réalisés par le continent à différents niveaux, notamment sur le plan des infrastructures, se sont traduits par la concrétisation de projets d’envergure, et témoignent de la volonté de leurs pays à résorber le déficit que connaît l’Afrique sur ce plan et à réaliser un développement durable et une croissance solide.

Ils ont aussi relevé que "la consolidation des relations économiques intracontinentales, en alignement avec les objectifs et engagements de nos pays à développer la coopération Sud-Sud, constitue une condition clé pour le développement futur de notre continent et nécessite la mise en place d’infrastructures de qualité en vue d’accompagner ces ambitions".

Dans leur Déclaration, les pays africains ont tenu à remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI "pour Son leadership et Son attachement au renforcement de la coopération interafricaine, ainsi que le gouvernement et le peuple marocain pour avoir accueilli les Assemblées annuelles du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International et pour la chaleureuse hospitalité accordée à tous les participants".

Ils ont, en outre, félicité le Royaume le Maroc pour sa désignation comme pays hôte de la Coupe du Monde 2030 qui représente une opportunité unique de catalyser la croissance et la modernisation des infrastructures dans le Royaume et qui témoigne de la confiance en la capacité de l’Afrique à relever les plus grands défis.
Source : La Map

Contribution//Intégrer la circularité de l’eau au cœur de l’action souveraine// Les révélations de l’analyste Frédéric Yo, (ESG La Française AM)

mardi, 10 octobre 2023 08:29 Written by

La préservation de l’eau douce repose sur une combinaison de facteurs organisés autour des principes de l’économie circulaire : réduire, réutiliser, recycler.
L’eau est une ressource essentielle à la survie de toutes formes de vie sur terre. Mais sous les pressions de la démographie et du changement climatique les ressources en eau douce commencent à tarir. Plus de 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays soumis au stress hydrique (la demande en eau dépasse les ressources disponibles), soit plus d’un tiers de la population mondiale. Les experts prévoient que d’ici 2025 près de 460 millions d’habitants en Afrique vivront dans des zones subissant un stress hydrique et 230 millions d'entre eux seront confrontés au manque d’eau. Des efforts sont constatés pour la mise en place de solutions, comme le recyclage de l’eau, mais il reste encore de nombreux obstacles à franchir.
LE RECYCLAGE DE L’EAU, UNE MISE EN PLACE QUI TARDE
La réutilisation des eaux usées, également connue sous le nom de récupération ou recyclage de l'eau, est de plus en plus reconnue comme une solution durable pour faire face à la crise mondiale de l'eau qui ne cesse de s'aggraver. Plutôt que de considérer les eaux usées comme un déchet à éliminer, elles peuvent être traitées et purifiées pour limiter la consommation d’eau douce. Ces eaux traitées peuvent être utilisées à des fins agricoles et industrielles, voir même pour la recharge des nappes phréatiques. Certains pays appliquent déjà ces méthodes à grande échelle. En Italie et en Espagne par exemple, respectivement 8% et 14% des eaux usées sont réutilisées. En Israël, ce chiffre grimpe à près de 85%.
Avec les effets du changement climatique, plusieurs régions à travers le monde voient leur accès à l’eau diminuer drastiquement. Les Nations Unies estiment même que la demande mondiale en eau douce dépassera l’offre de 40% d’ici 2030. En France, par exemple, une période record de 32 jours sans pluie a été enregistrée entre janvier et février 2023, retardant le remplissage des nappes phréatiques et impactant les ressources en eau disponibles. En Afrique du Sud, la forte sécheresse subie par le pays ente 2018 et 2021, combinée à l’augmentation de la population, a contribué à accentuer la crise.
Malgré les nombreux bénéfices qu’offre la réutilisation des eaux usées, sa mise en place tarde et relève majoritairement des pays les plus exposés à des situations de stress hydrique, les plus vulnérables en d’autres termes. Par exemple, en France seulement
1% des eaux usées sont renouvelées. Le pays est loin derrière l’Espagne et l’Italie, qui sont eux exposés à des sécheresses répétées. Autre ralentisseur, la réticence de la population quant à l’utilisation de l'eau recyclée. Néanmoins, plusieurs rapports révèlent que les eaux usées recyclées sont non seulement aussi sûres que l'eau potable traditionnelle, mais peuvent être moins toxiques que certaines sources d’eau douce exploitées. Une campagne de communication serait nécessaire pour traiter les objections et relever le doute. Enfin, le principal obstacle à la mise en place de méthodes de recyclage est sans équivoque le manque de technologie et d’expertise dans le domaine.
En règle générale, les eaux usées doivent être traitées en trois étapes pour éliminer les déchets et nutriments susceptibles de perturber le cycle de l'eau. Le pré-traitement comprend les procédés d'épuration physique et chimique, tandis que le traitement secondaire concerne l'épuration biologique des eaux usées. Après intervient le traitement tertiaire : les eaux usées sont converties en eau de bonne qualité qui peut être utilisée pour différentes finalités. Chacune de ces trois étapes requiert des technologies et des infrastructures bien précises, nécessitant des investissements financiers significatifs.
Face à ces barrières, les gouvernements ont leur rôle à jouer pour faciliter l’adoption de nouvelles pratiques. Offrir des incitations financières aux entreprises et municipalités, comme des subventions ou des financements à taux préférentiels, afin de leur permettre d’investir dans la réutilisation de l’eau, mettre en place des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les avantages du recyclage des eaux usées et pour éliminer les préjugés ou les malentendus concernant son utilisation sont autant de leviers à exploiter.
La préservation de l’eau douce repose sur une combinaison de facteurs organisés autour des principes de l’économie circulaire : réduire, réutiliser, recycler. Toutefois, la réutilisation ou le recyclage des eaux usées, une solution d’adaptation efficace pour permettre de faire face aux déficits des ressources, ne résoudra pas à elle seule tous les problèmes d'eau auxquels nous serons confrontés dans les décennies à venir. Des méthodes d’utilisation optimisées pour réduire notre consommation en eau sont nécessaires. Le secteur de l’agriculture, représentant plus de 70% des prélèvements d’eau dans le monde, reste prioritaire. Aussi, la réduction de la pollution de l’eau est un objectif connexe à atteindre. La contamination des eaux ayant pour effet de perturber le cycle de l’eau, a un impact négatif sur les ressources disponibles.
Intégrer la circularité au cœur de l’action souveraine est un des seuls espoirs pour préserver nos ressources naturelles. Pour atteindre son objectif de tripler les volumes d’eau réutilisée d’ici 2025 (19 000 m3 par jour en 2019), la France a décidé d’appliquer ces différents principes au travers de son Plan Eau annoncé en mars 2023, qui contient près de 50 mesures. L’objectif est de procurer des financements afin de pousser à la réutilisation et la sobriété hydrique. Une fois le cadre de soutien en place, il appartiendra aux consommateurs de faire le reste du chemin.
Frédéric Yo

Analyste ESG
Frédéric Yo, Analyste ESG à La Française AM, a près de deux ans d’expérience dans la gestion d’actifs. En 2021, Frédéric commence sa carrière chez Groupe Mirabaud en Suisse en tant qu’Analyste ESG. En 2023, il rejoint l’équipe de recherche extra-financière de La Française AM. Frédéric est titulaire de deux masters, un en Gestion de Patrimoine et un autre en Administration et Gestion des Affaires. Ancrée sur quatre pôles d’activité – Valeurs Mobilières, Immobilier, Solutions d’Investissements et Financement Direct de l’Économie – La Française déploie son modèle multi-affiliés depuis plus de 40 ans auprès d'une clientèle institutionnelle et patrimoniale, en France et à l’international. Forte de 566 collaborateurs, la Française gère plus de 66 milliards d’euros* d’actifs à travers ses implantations à Paris, Francfort, Genève, Stamford (CT, USA),Hong Kong, Londres, Luxembourg, Madrid, Milan, Séoul et Singapour.

 

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