Economie (951)
Hydrocarbures//Exploitation pétrolière en Côte d’Ivoire// Beugré Mambé lance la production du gisement Baleine
vendredi, 24 novembre 2023 08:55 Written by AdminLe Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Beugré Mambé, a procédé, le jeudi 23 novembre 2023 à Abidjan - Port-Bouët, au nom du Président de la République, au lancement de la production du gisement Baleine, le plus grand gisement de pétrole jamais découvert dans le bassin sédimentaire ivoirien.
Ce gisement permettra d’atteindre, à l’horizon 2027, au terme de la montée en puissance de son exploitation, une production nationale d’environ 200 000 barils par jour contre environ 30 000 barils par jour actuellement, a révélé le Premier ministre. « Il s’agit de mettre à la disposition du pays et des ménages une énergie abondante, abordable et de qualité », a-t-il dit.
À en croire le Chef du gouvernement, le gisement Baleine, qui est un gisement de gaz associé, va contribuer à l’atteinte de l’essor de l’industrie pétrolière ivoirienne en fournissant du gaz naturel additionnel au secteur de l’électricité. De même, a-t-il ajouté, ce sont au minimum 70 000 tonnes métriques de gaz butane par an qui seront extraites du gaz naturel provenant de « Baleine » pour servir aux besoins des ménages et des entreprises, réduisant de facto la dépendance de la Côte d'Ivoire vis-à-vis de l’extérieur.
Le Premier ministre a saisi l’occasion pour appeler les Ivoiriens de l’extérieur, qui ont un savoir-faire dans l’industrie pétrolière, à rentrer au pays pour contribuer à l’essor de ce secteur si important de l’économie ivoirienne.
Beugré Mambé a rendu hommage au groupe Eni et son Pdg Claudio Descalzi, partenaire et acteur principal qui a réalisé cette découverte, et a félicité Petroci Holding pour son expertise. Il a assuré la société ivoirienne de l’appui du gouvernement.
Il a, par ailleurs, appelé à l’adoption d’approches plus justes, solidaires et équitables, dans le cadre de la transition énergétique, qui ne saurait se faire selon des approches qui conduiraient à laisser les populations africaines vivre dans la pauvreté, alors que le continent dispose d’autant de richesses naturelles.
Le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie Mamadou Coulibaly Sagafowa, qui s’est exprimé, avant le Premier ministre a tenu à préciser que la découverte de ce gisement de classe mondiale étant une première pour notre pays, marque l’entrée très prochaine de la Côte d’Ivoire dans le cercle envié des pays producteurs de pétrole.
Selon lui, au niveau du milieu pétrolier, la transformation locale de produits pétroliers a plus que doublé, passant de 1 904 303 Tm de produits raffinés par la Société ivoirienne de raffinerie (Sir) en 2011 à 4 272 728 Tm de produits raffinés, avec l’objectif d’accroître la production de 50% à l’horizon 2030. Le nombre de points de distribution est passé de 605 en 2011 à 1 318 en 2022.
Il a souligné qu’avec la découverte du gisement Baleine, les perspectives pour notre pays dans l’industrie pétrolière sont prometteuses, car les réserves de Baleine sont certifiées aujourd’hui à 2,5 milliards de barils de pétrole et 3,300 milliards de pieds cubes de gaz naturel associé.
« D’ici l’horizon 2027, la production journalière de Baleine atteindra les 150.000 barils/ jours. Ce qui portera la production totale de brute du pays à 200.000 barils/ jour et la production de gaz naturel de Baleine atteindra dans le même horizon 200 millions de pieds cubes/ jour », a-t-il expliqué.
Quant au gaz naturel associé, a-t-il ajouté, outre son pouvoir calorifique très élevé, il est d’une composition très riche permettant d’en extraire plusieurs sous-produits tels que le butane, le propane et le pentane. Pour le butane, c’est 150 000 Tm (Tonne métrique) par an qui seront produits soit le tiers de la consommation actuelle des ménages.
La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs anciens ministres en charge du Pétrole, notamment le Médiateur de la République, Adama Toungara, et le Secrétaire général de la Présidence, Abdouramane Cissé, ainsi que de l’actuel ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Tous ont été décorés au grade de Commandeur de l’ordre du Mérite ivoirien.
B. M ( Sercom)
Légende photo : Le Premier ministre Robert Beugré Mambé et des responsables de Eni et des membres du gouvernement ivoirien lors du lancement de la production du gisement Baleine.
Exposition//Foire du Made in Côte d’Ivoire (Fomci 2023)// Une opportunité pour stimuler la consommation locale
mercredi, 22 novembre 2023 18:15 Written by Admin
La deuxième édition de la Foire made in Côte d’Ivoire(Fomci), a démarré ce mercredi 22 Novembre 2023 au Parc des expositions d’Abidjan à Port Bouet. Belle tribune, pour le Directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan, par ailleurs commissaire général de ladite exposition, de situer l’enjeu de la Fomci 2023 qui prend fin le 26 Novembre 2023.
Le Dg Koizan a soutenu l’intérêt de cette exposition, en faisant observer que le monde entier a connu ces dernières années, des crises successives qui ont entraîné des difficultés d’approvisionnement en produits de première nécessité et de grande consommation.
Cette situation, dira-t-il, a mis en exergue la nécessité pour chaque pays d’assurer sa souveraineté en produits de grande consommation. En outre, les produits importés deviennent de moins en moins fiables en termes de disponibilité et de prix.
« Nous en avons pour preuve, la décision de politique intérieure de certains pays producteurs de riz de suspendre les exportations de certaines qualités de riz, avec pour conséquence le renchérissement des cours internationaux de cette denrée et son impact sur le panier de la ménagère des pays importateurs », a-t-il rappelé.
L’édition 2023 de la Fomci est placée sous le thème : « la qualité Made in Côte d’Ivoire, opportunité d’affaires et facteur de croissance inclusive ». Celle-ci se fixe pour objectif principal de mettre en avant les produits et services locaux, en présentant une grande variété de la richesse agricole, culinaire, vestimentaire, cosmétique, technologique, en matériaux de construction et de prestation de services.
Cette édition 2023, se présente comme une opportunité de découverte, d’échanges, d’apprentissage, de distraction et de bonnes affaires. La Fomci se veut une vitrine et une réponse au défi de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation.
En ce qui concerne le nombre d’exposant, le Commissaire général a dit que le nombre d’exposants est passé de 33 à la première édition, à plus de 100 exposants, soit une hausse de plus de 200%.
Au nom du Premier ministre Beugré Mambé, le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba s’est félicité de l’engouement que connait la Fomci depuis sa première édition. Avant d’affirmer : « Il est donc évident que la qualité ‘Made in Côte d’Ivoire’ aura un effet sur la croissance économique parce que la qualité des biens et services produits localement aura un impact positif sur la consommation des ménages, ce qui induira une augmentation de la production donc un accroissement du Produit intérieur Brut (Pib), un accroissement de la richesse nationale. Par ailleurs, la création de nouvelles entreprises et industries du fait de la qualité ‘Made in Côte d’Ivoire’ permettra de créer des milliers d’opportunités d’emplois directs et indirects pour les jeunes ».
Cette plateforme d’exposition, vise le développement du potentiel industriel et de la structure de l’économie de la Côte d’Ivoire, à travers la transformation des produits, par substitution aux importations.
Conçue pour promouvoir les produits et services des entreprises industrielles, financières, technologiques, artisanales et commerciales implantées en Côte d’Ivoire, la Foire du Made in Côte d’Ivoire (Fomci) a aussi pour but de stimuler la consommation locale.
Pour le représentant du Premier ministre, la qualité n’est pas une option, elle est nécessaire pour accroître la compétitivité.
Pour transformer la structure de son économie, par l’industrialisation, le l’Etat ivoirien a établi sept clusters prioritaires, notamment l’agro-industrie, l’emballage, les matériaux de construction, l’industrie pharmaceutique, l’industrie textile, l’assemblage, le montage de pièces détachées et l’automobile, et la chimie et plasturgie.
Aussi, il a précisé que grâce à la stratégie industrielle affirmée du gouvernement, la valeur ajoutée industrielle connaît une augmentation soutenue, avec un taux de croissance en moyenne annuelle de 8,7% entre 2015 et 2022, et une hausse projetée de 15% en 2023., avec une contribution au produit intérieur brut (Pib) de 23%.
Cette contribution à la richesse nationale devrait atteindre 30% à l’horizon 2030. La valeur ajoutée de l’industrie manufacturière, quant à elle, s’est accélérée entre 2010 et 2022 à un rythme global de 205,2%, en passant de 1.551 milliards de Fcfa en 2010 à 4.733 milliards de Fcfa en 2022.
Quant à la production manufacturière, de plus en plus croissante, permet de satisfaire les besoins de la classe moyenne émergente estimée à 30% et d’exporter vers le reste du monde des produits manufacturés représentant 20,4% des exportations totales de la Côte d’Ivoire en 2022.
La valeur de ces produits est passée de 1.138 milliards Fcfa en 2018 à 2.042 milliards Fcfa en 2022, soit une hausse de 79,5%, a-t-il poursuivi. Le ministre s’est félicité de ce que les exposants estimés à 33 à la première édition, en 2018, ont atteint aujourd’hui la centaine.
A noter qu’en plus du volet exposition et des rencontres B to B, des panels sont également prévus.
B. M
Exposition//Foire du made in Côte d’ivoire 2023// 50milles visiteurs attendus du 22 au 26 Novembre 2023 au Parc des exposition d’Abidjan
mardi, 21 novembre 2023 11:00 Written by AdminLes portes de la 2e édition de la Foire du made in Côte d’ivoire (Fomci), s’ouvrent à Abidjan ce mercredi 22 et ce jusqu’ au 26 ce jusqu’ novembre 2023, au Parc des expositions d’Abidjan situé dans la commune de Port Bouët en Côte d’ivoire.
L’édition 2023 met le cap sur la qualité made in côte d’ivoire, opportunités d’affaires et facteur de croissance inclusive et se tiendra du 22 au 26 novembre 2023.La Foire du made in Côte d’ivoire, est une plateforme par excellence pour la promotion et la consommation des produits fabriqués en Côte d’ivoire. De plus, cette foire a pour objectif de mettre en avant les produits locaux à travers la présentation d’une grande variété de la richesse agricole, culinaire, vestimentaire, cosmétique, électronique, technologique, pharmaceutique et hygiénique de la Côte d’Ivoire.
La Fomci vise de manière spécifique à promouvoir l’innovation et la qualité des produits Made in Côte d’ivoire, à créer un cadre de promotion de l’excellence en matière d’inventions ivoiriennes, à conquérir les acheteurs professionnels des continents et à favoriser la conclusion de contrats d’affaires, de partenariat et de commande de produits fabriqués en Côte d’ivoire. Ainsi, pour cette 2e édition, ce sont 50.000 visiteurs qui sont attendus pour des expositions découvertes, expositions ventes de produits locaux, des échanges B to B et des panels. Les acteurs économiques ivoiriens ouverts à l’extériorisation, les consommateurs friands de qualité sont invités à s’approprier cette plateforme.
Selon Axemarketing, le producteur exécutif de la Fomci 2023, tout est mis en œuvre pour réussir le pari d’une organisation parfaite et inoubliable.
Indiquons que selon les chiffres officiels du ministère ivoirien de l’Industrie et du Commerce, « près de 70% des produits vendus aujourd’hui dans les points de vente dans notre pays, notamment dans les supermarchés, sont des produits made in Côte d’Ivoire. Le made in Côte d’Ivoire est une alternative crédible aux produits importés parce que sur chaque secteur de la consommation, vous avez un produit concurrentiel local qui se comporte bien. Par ailleurs, l’artisanat ivoirien et l’industrie culturelle et créative se modernisent et s’exportent bien. »
Bamba M.
Accès à l’énergie// Transition énergétique en Afrique// Eni et l'université de Luiss lancent le premier réseau international
vendredi, 17 novembre 2023 14:15 Written by AdminEni et l'université italienne Luiss lancent aujourd'hui à Rome le Réseau international sur la transition énergétique en Afrique (INAET), réunissant de grandes institutions, des universités, des groupes de réflexion et des chercheurs d'Afrique, d'Europe et du monde entier pour mettre en place un pôle commun sur la transition du continent. Rapporte une source officielle proche de Eni.
Selon cette source, l'Afrique abritant certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, la transition énergétique offre d'énormes possibilités au continent. L'ambition de l'INAET est d'exploiter ce potentiel, en explorant de nouvelles voies de collaboration entre les principaux acteurs concernés.
La conférence inaugurale de deux jours à Rome, qui se tient aujourd'hui et demain, verra la participation d'universités, de centres de recherche et d'institutions de haut niveau d'Afrique du Sud, d'Algérie, du Congo, de Côte d'Ivoire, d'Égypte, d'Éthiopie, du Kenya, du Mozambique, du Nigeria et du Rwanda. La cote d'ivoire est représentée par le Professeur Sako Koita Mohamed, expert en transition énergétique, directeur de l’Ecole de formation continue et perfectionnement des cadres de l’Inphb.
Il s’agira pour ses experts africains de créer des synergies avec des universités et des institutions européennes et internationales, telles que l'Institut universitaire européen, le Fonds monétaire international, l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), le Conseil atlantique, le ministère italien des affaires étrangères, la Cassa Depositi e Prestiti et d'autres parties prenantes concernées.
En associant l'expérience universitaire de pointe de l'université Luiss au savoir-faire d'Eni dans le secteur de l'énergie et à sa présence étendue et profondément enracinée en Afrique, l'événement prévoit d'aborder cinq grandes priorités : les mesures d'atténuation et d'adaptation au changement climatique ; les voies de développement de l'Afrique et les ressources nécessaires ; les perspectives de la jeune génération sur la transition énergétique; les priorités africaines dans la transition énergétique ; les acteurs internationaux et le rôle du secteur privé dans la transition énergétique en Afrique.
Eni est présente en Afrique depuis les années 1950 et opère actuellement dans 14 pays du continent. L'entreprise s'est engagée à améliorer l'accès à l'énergie en Afrique grâce à un large portefeuille de projets, allant de la production d'énergie traditionnelle à la production d'énergie renouvelable, en passant par des initiatives innovantes.
Eni fournit des fourneaux à faible consommation d'énergie (par exemple, au Mozambique, au Congo, en Côte d'Ivoire et au Sénégal), Mozambique, Congo, Côte d'Ivoire, Kenya, entre autres) ; intègre les pays africains dans la chaîne de valeur des biocarburants (Kenya, Mozambique, Congo, Côte d'Ivoire, Rwanda, entre autres) ; investit dans la création de centres de recherche axés sur les nouvelles énergies (par ex. Oyo au Congo, Solar Lab en Algérie, entre autres) ; alimenter des puits d'eau en énergie photovoltaïque en partenariat avec des agences internationales (par exemple au Nigeria) ; investir dans des programmes éducatifs axés sur le secteur de l'énergie et l'amélioration des compétences (par exemple en Égypte, au Mozambique, en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays).
L'Université Luiss, actuellement classée 14e pour les études politiques et internationales dans le prestigieux classement QS 2023 par matière, contribue activement à la formation de la future classe dirigeante africaine. Grâce au Projet Afrique Subsaharienne, financé par Eni elle-même, Luiss offre des bourses à des étudiants d'Angola, du Mozambique, du Nigeria, du Congo, de Gambie, du Ghana, du Rwanda et du Burundi : ces étudiants sont appelés à devenir les nouveaux leaders mondiaux et à gérer les défis géopolitiques, économiques et environnementaux des années à venir sur leur continent.
Bamba Mafoumgbé
Eco-Diplomatie//Forum d’affaires et d’investissement Côte d’Ivoire-Amérique du Nord// La deuxième édition se tient à Abidjan
mardi, 14 novembre 2023 16:48 Written by AdminAbridjan abrite du 13 au 14 novembre 2023, la deuxième édition du forum d'affaires et d'investissements Côte d'Ivoire-Amérique du Nord ( Cinab- Forum) organisée par le Service de promotion économique de la Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique (Speci) . La cérémonie d’ouverture s’est tenue le lundi 13 novembre 2023 à Radisson Blu en présence de la présidente du Sénat, Kandia Camara et plusieurs investisseurs américains et des entreprises ivoiriennes.
Ce forum est le fruit de la collaboration entre le Speci, la Direction générale de la diplomatie économique du ministère des affaires étrangères, la Direction générale de l'économie et de la coopération du ministère de l'Économie, du plan et du développement, la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, la Chambre de commerce américaine en Côte d'Ivoire, l'ambassade de Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, et l'ambassade de Côte d'Ivoire au Canada.
Selon Inza Camara, le consul général de la Côte d'Ivoire à New York, l'objectif principal visé par l'organisation de ce forum est de renforcer les relations d'affaires avec l'Amérique du Nord, d'intensifier les échanges commerciaux et de contribuer à accroître les investissements directs étrangers (Ide) en Côte d'Ivoire.
Aussi, a -t-il ajouté, il s’agira de présenter aux investisseurs la vision du gouvernement à travers le Plan national de développement (Pnd 2021 - 2025), les réformes engagées pour améliorer le climat des affaires, les missions et l'accompagnement des agences de promotion économique de la Côte d'Ivoire, de présenter les opportunités d'investissements, à travers un portefeuille de projets privés et en Ppp dans des secteurs sélectionnés; d’entendre les témoignages d'entreprises américaines déjà basées en Côte d'ivoire ou qui s'apprêtent à y réaliser leurs investissements; de créer un cadre d'échanges entre les autorités gouvernementales, les faîtières porteuses de projets et des potentiels investisseurs, lors des rencontres B2B et B2G et enfin de recueillir les intentions d'investissements et des signatures de conventions et puis d'en assurer le suivi jusqu'à la matérialisation.
Ce forum vise tous les secteurs industriels prioritaires et les niches d'opportunités du Pnd 2021-2025 à savoir l'agro-Industrie, la chimie-Plasturgie, les matériaux de construction, la pharmacie, l'industrie Textile, l’emballage, les pièces de rechange et Automobile, l'économie numérique, l'industrie du Tourisme et des Loisirs, l’industrie créative, les nouvelles technologies et la fintech et l’import-Export.
Pour Kandia Camara, présidente du Sénat, ce forum constitue un événement incontournable de la vie économique de notre pays. « L’économie de la Côte d’Ivoire se présente comme la plus prospère de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa) et depuis plus d’une dizaine d’années comme l’une des plus dynamiques d'Afrique et du monde », a- t-elle fait savoir
« Je voudrais saluer, à sa juste valeur ce 2ème Forum d’Affaires et d’Investissements Côte d’Ivoire-Amérique du Nord, qui donne l’occasion à des investisseurs en provenance des Etats-Unis et du Canada d’être ici en Côte d’Ivoire et d’apprécier, sur place, les opportunités d’investissements qui se présentent à eux », a indiqué la Présidente du Sénat ivoirien.
Bien avant, Wautabouna Ouattara, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères a indiqué que la rencontre de ce jour marque, assurément, la suite d’un processus qui doit conduire à une forte implication des sociétés américaines dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. « C’est pourquoi je voudrais souhaiter à celles-ci plein succès dans leurs travaux tout en leur réaffirmant la disponibilité du ministère des affaires étrangères à les accompagner et à les encadrer durant ce parcours. J’espère vivement qu’à l’issue de ces échanges avec les hommes et femmes d’affaires ivoiriens, de nombreux contrats seront signés pour le bonheur de nos populations » a- t-il souhaité.
Bamba M.
Consommation// Approvisionnement du marché local en sucre// Les distributeurs invités au respect du prix plafonné du sucre en Côte d’Ivoire
mardi, 14 novembre 2023 16:26 Written by AdminDans un communiqué, la Sucaf indique qu’alors que certains distributeurs opèrent dans le respect des prix plafonnés, il revient de façon récurrente que d’autres s’adonnent à la rétention de stock et des pratiques spéculatives sur les tarifs du sucre, conduisant à une hausse injustifiée des prix de vente aux ménages.
L’entreprise qui dit avoir démarré sa campagne sucrière le 22 octobre 2023 avec un approvisionnement d’environ 6000 tonnes de sucre pour un retour progressif au niveau des marchés locaux, prévient que de tels agissements constituent un frein à sa mission et que s’ils sont avérés, la société se verra dans l’obligation de rompre sa collaboration avec l’acteur concerné.
C’est pourquoi, elle invite l’ensemble de ses partenaires commerciaux au strict respect des tarifs en vigueur et exhorte à la sensibilisation de tous les autres acteurs de la chaine de distribution.
Bien avant la publication de cette note, les deux producteurs locaux de sucre avaient également pondu un communiqué pour donner des précisions sur la disponibilité de sucre sur le marché intérieur.
L’Association des industries sucrières qui regroupe les deux sociétés productrices de sucre en Côte d’Ivoire (Sucaf-CI et Sucrivoire), assurent de l’existence de « stocks consolidés (qui) s’élèvent à environ 30.000 tonnes à ce jour ».
L’organisation qui également rassure les autorités, les consommateurs et les acteurs de la distribution, entend dispatcher le stock consolidé de 30.000 tonnes de sucre pour « une meilleure répartition sur le marché national ivoirien ».
Selon l’Association ivoirienne des industries sucrières (AIS-CI), des actions et dispositions sont déjà en cours pour une meilleure répartition du stock de sucre sur l’ensemble du territoire. En outre, les tarifs ex-usines et au détail restent inchangés conformément aux tarifs plafonnés.
L’AIS-CI insiste auprès des parties prenantes que les prix de vente du sucre sont plafonnés et les tarifs de vente aux grossistes de toutes ses catégories de produits demeurent à ce jour conformément à l’arrêté-interministériel du 13 juin 2022.
Elle a par ailleurs saisi l’occasion pour « dénoncer les actions de certains commerçants qui font de la rétention de stock en vue de créer une poussée inflationniste sur le prix du sucre », appelant tous les acteurs de la chaîne de distribution de sucre au strict respect de la tarification et du plafonnement des prix tels que définis par le gouvernement ivoirien.
La campagne de production sucrière 2023-2024, prévue pour démarrer dès la fin du mois d’octobre 2023, devrait permettre de renforcer les actions déjà en cours en vue de consolider significativement la couverture en sucre du marché ivoirien.
L’AIS-CI s’est engagée à garantir un approvisionnement régulier en sucre, répondant aux normes de qualité ivoirienne en toutes circonstances. Des exportations de sucre sont attendues dans les prochaines semaines pour limiter le déficit.
Ayoko Mensah
Coopération//2ème édition du Forum d'affaires et d'investissements Côte d’Ivoire – Amérique du nord// La cérémonie d’ouverture c’est ce 13 novembre à Abidjan
dimanche, 12 novembre 2023 10:42 Written by Admin
La deuxième édition du forum d'affaires et d'investissements Côte d'Ivoire-Amérique du Nord (Cinab Forum), à laquelle plusieurs investisseurs américains et des entreprises ivoiriennes sont attendus, est prévue les 13 et 14 novembre 2023 à Abidjan. Selon Inza Camara, le consul général de la Côte d'Ivoire à New York, ces assises ont pour objectif de créer un cadre d’identification de bailleurs de fonds pour le financement de projets prioritaires du Plan national du développement (Pnd 2021-2025) de la Côte d’Ivoire et du Programme national d'investissement agricole (Pnia), ainsi que des Partenariats publics privés (Ppp).
« Ce forum mettra en avant les secteurs d'investissements clés en Côte d'Ivoire, notamment, l’agriculture, la construction d’infrastructures, les importations et les exportations entre la Côte d'Ivoire et l'Amérique du Nord », explique M. Camara dans une note d'information transmise à la presse. A l'en croire, cette rencontre, qui entend réunir, une quinzaine d'entreprises nord-américaines et plusieurs centaines d'entreprises ivoiriennes, ainsi que des institutions gouvernementales, mettra en exergue l’accès au marché en Côte d’Ivoire, le code des marchés publics, le code général d’investissements, le code des mines, de l’énergie, et l’ensemble des projets en attente de financement.
« En termes de plus-value, ce forum offrira une visibilité additionnelle des accès aux marchés de la Côte d’Ivoire et des pays de l’Amérique du Nord. Aussi, et surtout, ce sera l’occasion de concrétiser les intentions d'investissements de 3 milliards de dollars par la signature de Mémorandums d’accords et/ou de contrats », a fait savoir M. Camara qui est également délégué général du service de promotion économique de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, Canada et Mexique ( Speci).
« Ce forum sera une autre tribune pour mettre en lumière l'attractivité de l'économie ivoirienne et les conditions d’accès au marché nord-américain », a-t-il ajouté invitant les entrepreneurs ivoiriens qui souhaitent resauter avec des acteurs économiques nord-américains à participer à cet évènement.
Auparavant, M. Camara a fait le bilan de la première édition du Cinab- Forum qui s'est tenue du 11 au 12 novembre 2021 indiquant que les objectifs ont été atteints.
« Deux mémorandums d'accord ont été signés entre partenaires privés pour la construction de 15 000 et 20 000 logements. Ces projets permettent de réduire le déficit de logements en Côte d’Ivoire estimé selon nos sources à 600 000 avec une augmentation annuelle de 10% », a-t-il rappelé.
Le Forum d’Affaires et d’Investissements Côte d’Ivoire-Amérique du Nord (Cinab- Forum) est une initiative du Service de Promotion Économique de la Côte d’Ivoire aux États-Unis, au Canada et au Mexique (SPECI), en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, le ministère de l’Économie, du Plan et du Développement, la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, et la chambre de commerce américaine en Côte d’Ivoire.
Le Speci est une institution qui a été créée en 2012 par le président ivoirien Alassane Ouattara pour booster les relations économiques et commerciales entre la Côte d'Ivoire et l’Amérique du Nord.
B. Mafoumgbé
Légende photo : Sem Inza Camara, le consul général de la Côte d'Ivoire à New York
Rse//Journée nationale du partenariat 2023// Les comités locaux de concertation Etat-secteur privé font le point de leurs activités
mercredi, 08 novembre 2023 18:15 Written by AdminLes Comités Locaux de Concertation Etat / Secteur Privé (CLCES) ont dressé le bilan de leurs activités, au cours du 5ème et dernier atelier de la Jnp 2023. Cette activité s’est tenue le mardi 07 novembre 2023, à la salle San Pedro du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, avec pour thème, le bilan et les perspectives du CLCES.
En présence de plusieurs acteurs du secteur public – privé, de structures et organisations non gouvernementales et de représentants régionaux, la session bilan et perspectives des plateformes locales de dialogue public – privé, a débuté, par le mot d’ouverture prononcé par Mariam FADIGA Fofana, secrétaire exécutive du Ccesp.
Cette dernière a exprimé sa gratitude envers tous les participants présents, puis rappelé le contexte de la création des comités locaux. ‘‘L’initiative de la mise en place des plateformes locales de dialogue public – privé, procède de la mise en œuvre de la recommandation de la stratégie nationale de dialogue public privé élaboré en 2017’’, a-t-elle évoqué avant de faire l’état des lieux des différentes collectivités locales mises en place par le Ccesp. “Conformément au programme de déploiement, sont opérationnels à ce jour, les comités locaux de concertation Etat secteur de San-Pedro depuis le 19 décembre 2019, de Bouaké depuis le 15 décembre 2021, en attendant celui de Korhogo, en décembre 2023’’, a-t-elle révélé.
La mise en place de ces comités locaux (San – Pédro, Bouaké et Korhogo) par le Ccesp vise à répondre au défi de renforcement de l’approche inclusive du Dialogue Public – Privé, par une prise en compte des spécificités locales et des préoccupations des entreprises. Elle vise également à améliorer le climat des affaires et leurs attractivités.
Le bilan des Clcesp
En termes de partages d’expériences, les plateformes de San-Pedro et Bouaké ont organisé de nombreux ateliers portant sur des thématiques inhérentes aux préoccupations du secteur privé. Il s’agit de, l’élaboration du livre blanc, figurant au programme de la première édition des journées économiques de San – Pedro ; l’organisation en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire de la première édition des journées économiques de San – Pedro. Sans oublier les rencontres Business To Government ; ainsi que réflexions sur les tracasseries routières et anarchies constatées au sein des agences immobilières (Bouaké), pour ne citer que celles-là.
Concernant leurs difficultés, Bouaké a répertorié 412 préoccupations au nombre desquelles 333 ont été résolues, soit un taux de résolution de 81%.
A San – Pedro, les points relevés sont entre autres, la lenteur dans la réaction de certaines structures qui se réfèrent à leur siège à Abidjan, l’indisponibilité des recueils des données statistiques régionales ; l’indisponibilité des services de la mairie de San–Pedro face à la problématique des taxes ODP.
La plateforme locale de Korhogo n’est pas encore opérationnelle, à cet effet, elle n’a pas encore mené d’activités. Toutefois, la représentante territoriale de Korhogo, Silué Fatoumata, a présenté des éléments d’installation et de prise de contact avec le CCESP.
Les perspectives envisagées
Pour ces trois plateformes locales de dialogue public – privé, le message est clair. Il s’agira d’élaborer un plan de travail 2024 du groupe de travail service et du groupe de travail industrie. Cela dans l’optique de rendre totalement opérationnelle la plateforme du secteur privé et inciter certains opérateurs à se réunir en groupements, lutter contre les tracasseries routières et aussi faciliter l’accès au crédit aux acteurs du secteur privé.
Selon l’arrêté interministériel du 26 septembre 2023, Le comité local de concertation Etat/secteur privé est dirigé par un bureau composé du Président (préfet de région), du premier vice – président (président du conseil régional), du deuxième vice – président (maire de la commune, chef-lieu de région) et du troisième vice-président (président de la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire).
Bamba M.
Commerce et artisanat//Promotion du Made in Côte d’Ivoire// Le Dg du Commerce intérieur présente les enjeux de la Fomci 2023
mercredi, 08 novembre 2023 13:05 Written by Admin
La deuxième édition de la Foire du Made in Côte d’Ivoire (Fomci), se tiendra au Parc des expositions d’Abidjan (Pea), du 22 au 26 novembre 2023. En attendant, M. Koizan Aimé, le Directeur général du Commerce intérieur était face à la presse le 07 Novembre 2023, pour expliquer les enjeux de ce rendez-vous international. C’était au cours de la tribune d’échange et d’information du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (Cicg) dénommée « Tout savoir sur » (Tss). Cette conférence de presse hebdomadaire, en direct sur la page Facebook du Gouvernement de Côte d'Ivoire, abordait le thème : « Promotion du Made in Côte d’Ivoire ».
Selon M. Koizan, l’industrie locale représente 8,8% des exportations totales de la Côte d’Ivoire en 2020. « Les besoins de la classe moyenne émergente estimée à 30% de la population sont satisfaits par l’industrie locale qui représente 8,8% des exportations totales de la Côte d’Ivoire en 2020, selon les statistiques du World Development Indicators de la Banque Mondiale », a déclaré Aimé Koizan, qui s'est réjoui de ce que les produits Made in Côte d’Ivoire s’exportent également à l’étranger.
Ce résultat, selon le directeur du Commerce intérieur, est à mettre à l’actif du Gouvernement, sous le leadership du Président de la République, qui, face à la problématique de la souveraineté en produits de grande consommation, a mis en œuvre une stratégie de développement axée sur le renforcement et la modernisation de la gouvernance économique et sociale. A l’en croire, cette stratégie a permis de faire passer les investissements du secteur privé « de 1 091 milliards de Fcfa (8,9% du produit intérieur brut) en 2010 à 7 248 milliards de Fcfa (16,6% du Pib) en 2022, soit une hausse globale de 564,3% ».
S’exprimant sur la comparaison faite par des consommateurs concernant les produits importés et les produits locaux, Aimé Koizan a fait part de la mise en place par l’Etat ivoirien d’un cadre réglementaire qui rassure sur la qualité des produits. Il a indiqué que près de 70% des produits vendus aujourd’hui dans les points de vente, notamment les supermarchés, sont des produits Made in Côte d’Ivoire. « Le Made in Côte d’Ivoire est une alternative crédible aux produits importés parce que sur chaque secteur de la consommation, vous avez un produit concurrentiel local qui se comporte bien », a-t-il dit, non sans citer plusieurs marques de produits locaux dans différents secteurs d’activités.
Terminant, le directeur général Aimé Koizan, a appelé les populations ivoiriennes à prendre part à la Foire du Made in Côte d’Ivoire (FOMCI), qui aura lieu du 22 au 26 novembre 2023, au Parc des expositions d’Abidjan (PEA), dans la commune de Port-Bouët, autour du thème : « La qualité Made in Côte d’Ivoire, opportunités d’affaires et facteur de croissance inclusive ».
Bamba Mafoumgbé
Jnp 2023 // Responsabilité société des entreprises// Belle participation de la CPU-PME.CI
mardi, 07 novembre 2023 19:43 Written by AdminLa Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPU-PME.CI) s’est fortement mobilisée pour prendre part à la Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé (JNP 2023) et aux rencontres Business 2 Government (B2G). Une occasion pour le Président Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé, au cours de ces rencontres de rappeler la vision et le leitmotiv de la CPUPME.CI qui se cristallise autour du concept de l’éclosion ou de la mise sur orbite d’une « Nouvelle génération de PME ». La première puissance patronale indépendante de Côte d’Ivoire travaille en effet à faire en sorte que les PME ivoiriennes soient désormais arrimées à l’économie mondiale, comme leurs homologues des pays plus avancés. Aussi, la Côte d’Ivoire, ne pourra-t-elle que mieux se porter et avec une croissance soutenue.
SERCOM
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Jnp 2023//Journée nationale du partenariat// Le programme social de l’Uemoa au cœur des échanges
mardi, 07 novembre 2023 16:21 Written by AdminA la 6e édition de la Journée nationale du partenariat Etat/Secteur privé (JNP), s’est tenu le lundi 6 novembre, un atelier autour du thème « Focus sur le programme social de l’Uemoa ». Cette session de partage d’expériences a réuni les experts du Dialogue public-privé de la Côte d’Ivoire et de l’espace Ouest africain, au Sofitel Hôtel Ivoire, à Abidjan-Cocody.
Selon, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/ Secteur privé (Ccesp), Mariam Fadiga Fofana, cet atelier visait à apprendre mutuellement des uns et des autres et poser les bases de la discussion pour une feuille de route au niveau communautaire qui pourrait être intégrée dans les plans d’actions de la commission de l’Uemoa.
« C’est l’ambition que nous partageons et pour laquelle nous fondons énormément d’espoir dans les conclusions de cette session », a-t-elle souligné.
Le Commissaire à l'Uemoa chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l'énergie et de l'économie numérique, Paul Koffi Koffi s’est exprimé sur la thématique de la responsabilité sociétale des entreprises qu’il qualifie de « paradis » pour l’environnement du dialogue public privé et surtout dans la vie des entreprises.
« Aujourd’hui, l’entreprise n’est pas seulement un endroit de production de biens et services, mais un endroit de vie. Il faut considérer la responsabilité sociétale de l’entreprise comme un espace de vie qui est offert aux deux parties que sont les chefs d’entreprises et les travailleurs. Pour que l’esprit antagoniste qui a toujours caractérisé leur relation devienne un cadre de vie de responsabilité.
(Propos long à supprimer) C’est-à-dire qu’on est comptable de la vie de l’entreprise, des résultats de l’entreprise et de tout ce qui se fait. Vous ne pouvez pas obtenir des résultats si vous n’améliorez pas les conditions de vie de vos travailleurs. Cela, au dire de Paul Koffi Koffi, implique que les travailleurs sachent que leur condition de travail provient de leurs comportements dans l’entreprise. « C’est pourquoi dans beaucoup de secteurs aujourd’hui, on demande aux entreprises d’envisager des investissements à caractère social pour améliorer les conditions de travail de leur personnel. C’est ça la responsabilité sociétale », a-t-expliqué.
Poursuivant, il a révélé la préparation d’une stratégie du dialogue public privé très avancée. « Elle est en train de suivre le parcours pour que la stratégie soit adoptée par le conseil des ministres et qu’on ait ensemble un cadre juridique commun », a-t-il dit. Paul Koffi Koffi a aussi invité les participants à faire des recommandations qui pourraient parvenir dans le cadre des visions à traduire juridiquement en vue de développer le dialogue public privé.
Représentant le ministre des Finances et du Budget Adama Coulibaly, le Professeur Lambert N'galadjo Bamba a tenu à féliciter les efforts consentis par la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années dans l’application des textes communautaires.
« Il convient à juste titre de rappeler les résultats encourageants enregistrés pour l’année 2022 avec un trop moyen de mise en œuvre des réformes de 86,85% sur un total de 127 réformes examinées. Nos pays restent résolument engagés à poursuivre cette dynamique en accélérant le rythme », a-t-il dit.
Pour lui, la responsabilité sociétale s’appréhende comme l’intégration dans la stratégie de l’entreprise des enjeux du développement durable au travers de multiples dimensions, environnementales, sociales et économiques. C’est un enjeu incontournable dans l’appréciation globale de nouvelles performances.
« Cette session est forte opportune pour mieux apprécier les points de convergence et la singularité propre à nos différents Etats, notamment dans la perspective d’atteindre les Objectifs de développement durable. L’État de Côte d’Ivoire attend énormément de vos travaux et reste disposé à jouer pleinement son rôle pour soutenir les résultats qui en découleront », a-t- déclaré.
B. Mafoumgbé
Jnp 2023// Responsabilité sociétale des entreprises// Une feuille de route en conception durant les travaux
mardi, 07 novembre 2023 11:13 Written by AdminLa 6e édition referme ses portes ce mardi 07 Novembre 2023, avec plusieurs activités au menu. La Journée nationale du partenariat (Jnp) entame sa seconde journée, ce 7 novembre 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire. Avec comme thème central : « La Responsabilité Sociétale des Entreprises pour une Côte d’Ivoire Solidaire : quel partenariat Etat Secteur Privé ? ».
Plusieurs activités meublent cette dernière journée. Au menu : le Panel 2 : « Partenariat Etat/ Secteur privé autour de la RSE : quelle feuille de de route ? ». Le dialogue entre l’Etat et le secteur privé se poursuivra autour de plusieurs ateliers. A savoir l’atelier 3 : « Engagement citoyen pour la promotion de la RSE », l’atelier 4 : « Master Class sur la RSE » et l’atelier 5 : « Bilan et perspectives des Clcesp ».
Cette dernière journée sera marquée également par la cérémonie de clôture avec la remise des prix du partenariat et les résultats des travaux et recommandations de la Jnp 2023.
Rappelons que les rencontres Business to Gouvernent (B to G) se poursuivent jusqu’à la clôture de l’évènement. Celles-ci permettent aux usagers de rencontrer les structures de l’Etat afin d’avoir des informations et exposer leurs préoccupations à ces différentes entités publiques.
B. M
Jnp2023/ /Pour les acteurs majeurs du dialogue public privé // Huit prix spéciaux décernés par le Ccesp
lundi, 06 novembre 2023 22:18 Written by AdminPour cette 6e édition de la Journée nationale du partenariat (Jnp 2023), le Comité de Concertation Etat-secteur Privé (CCESP) a décerné huit prix spéciaux à des acteurs clés du dialogue public privé. Cette cérémonie de distinction s’est tenue ce lundi 6 novembre, au cours de la cérémonie d’ouverture qui a eu pour cadre l’auditorium du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Comme chaque année, au cours de la Journée Nationale du Partenariat (JNP), l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le CCESP, récompense des structures du secteur public et privé ainsi que des personnalités qui se sont distinguées dans le cadre des activités et de la promotion du dialogue public-privé.
Pour cette 6e édition, ce sont huit personnalités qui ont reçu ce prix de reconnaissance pour leur engagement. Il s’agit de Jean Claude Brou, Gouverneur de la BCEAO et ex-ministre du Commerce et de l’Industrie ; Mme Nialé Kaba, ministre de l’Economie, du Plan et du Développement ; MM. Koné Adama, Administrateur pour la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Guinée Bissau à la BAD, ex-ministre de l’Economie et des Finances ; Paul Koffi Koffi, Commissaire chargé du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Energie et de l’Economie numérique au sein de l’UEMOA. Le secteur privé n’était pas non plus en reste. MM. Jean Marie Ackah et Joseph Boguifo ont été distingués en tant qu’ancien président de la CGECI et de la FIPME. Toujours pour le compte du privé, MM. Guy Koizan et Daouda Coulibaly ont été tous deux honorés en tant que past président de l’APBEFCI. Toutes ces autorités ont reçu leurs prix des mains du ministre des Finances et du Budget de l’Etat, Président de la JNP 2023, M. Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre, Robert Beugré Mambé. La Journée Nationale du Partenariat se tient du 06 au 07 novembre 2023 au Sofitel Abidjan hôtel Ivoire.
B. M
Secteur privé//Journée nationale du Partenariat 2023// Souleymane Diarrassouba lance un appel aux opérateurs économiques
lundi, 06 novembre 2023 21:44 Written by AdminLa sixième édition de la Journée nationale du Partenariat a ouvert ses portes ce lundi 6 novembre 2023 à l’Hôtel Ivoire, à Abidjan Cocody. La responsabilité sociétale des entreprises est au cœur de ce grand rendez-vous des acteurs Etats et secteurs privés.
A cet effet, le ministre Souleymane Diarrassouba, du Commerce et de l’Industrie Souleymane, par ailleurs Vice-Président du comité technique de concertation, a saisi l’opportunité pour rassurer les opérateurs économiques et les inviter à investir massivement en Côte d’Ivoire. « Je voudrais vous assurer de la disponibilité du Gouvernement pour un partenariat gagnant-gagnant entre le secteur public et le secteur privé ivoirien », a-t-il affirmé.
Pour cette 6e édition qui a enregistré une très forte mobilisation des acteurs de l’économie ivoirienne pour la première journée, les participants auront à approfondir la réflexion autour de la thématique : « responsabilité sociétale des Entreprises pour une Côte d’Ivoire Solidaire : quel partenariat Etat Secteur Privé ? » Ce thème a expliqué, le ministre Souleymane Diarrassouba, « illustre parfaitement notre conviction profonde en la capacité du Secteur Privé à apporter, en complément de l’action du Gouvernement, des solutions viables pour répondre aux défis de développement durable de notre pays, tout en bénéficiant de dividendes conséquents sur le long terme ; ce qui est possible pour chaque entreprise, petite, moyenne ou grande ».
L’objectif visé est de parvenir au dire du ministre Diarrassouba à construire ensemble un modèle RSE adapté au contexte national, alliant la recherche de profit pour les entreprises et l’épanouissement de nos communautés, au regard des Objectifs de Développement Durable et des politiques sociale, économique et environnementale du Gouvernement.
Organisée depuis 2015 par le Secrétariat Exécutif de Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP), la Journée nationale du partenariat a pour objectif de favoriser des liens étroits entre le secteur public et le privé.
Ce qui a permis aux deux entités de mettre en place des cadres d’échanges favorables à la présentation des attentes du Secteur Privé, de faciliter le rapprochement de vues entre les deux parties afin de mieux cibler les interventions de l’Etat et de convenir de solutions pratiques, mutuellement bénéfiques et propices à l’essor des entreprises.
Bamba M.