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Religion/Communauté des Bouddhistes: Irié Bi Gohi, nouveau Directeur général de la Soka Gakkai Côte d’Ivoire

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M. Hayashi Masahiro le Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi a remis à M. Irié Bi Gohi la notification de sa nomination M. Hayashi Masahiro le Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi a remis à M. Irié Bi Gohi la notification de sa nomination

M. Irié Bi Gohi est le nouveau Directeur général de Soka Gakkai Côte d’Ivoire (Sgè-Ci). Il a été désigné le 13 avril 2018 au Japon, plus précisément à Tokyo, par Sensei Daisaku Ikeda, le président de la Soka Gakkai Internationale (Sgi). Il remplace à ce poste M. Déazon André qui dirigeait la Soka Gakkai internationale Côte d’Ivoire (Sgi-Ci) dissoute récemment. Déazon, pour avoir tenu tête au président Ikeda en ne respectant pas ses instructions et ses décisions, en ne faisant pas l’audit de sa gestion, a été excommunié le 1er mai 2018. C’est à cette date qu’il a reçu la notification de son excommunication. « Je voudrais dire merci à notre président de la Sgi, Sensei Daisaku Ikeda pour avoir permis cette rencontre. Je remercie également tous les pratiquants de Côte d’Ivoire. Et je voudrais préciser que c’est dans deux mois, selon les textes ivoiriens en matière d’associations, que la Soka Gakkai Côte d’Ivoire commencera ses activités », déclare Irié Bi Gohi, au cours d’une conférence de presse, le 19 mai 2018 à l’Hôtel Radison Blu, à Port-Bouët. « Ce mouvement bouddhiste international a une autorité qui procède du Japon. La légitimité spirituelle des activités des Bouddhistes en Côte d’Ivoire comme partout, en France et dans les autres pays du monde, procède d’une décision du siège mondial. Et ce, quoiqu’en disent certains qui se prétendent être bouddhistes de ce mouvement-là. Il faut qu’ils tirent une légitimité religieuse du mouvement mondiale », éclaircissent Me Garay et Me Delsol les avocats de la Sgi lors de cette rencontre avec les médias. « Nous voulons préserver l’unité du mouvement quoiqu’en disent ses détracteurs en Côte d’Ivoire… M. Déazon ne représente (désormais) que lui-même. Et donc le mouvement bouddhiste en Côte d’Ivoire n’est pas scindé parce qu’il tire sa légitimité religieuse du Japon. A partir du moment où Déazon ne respecte plus les décisions du président Daisaku Ikeda, il aurait pu dire : je me retire et je ne suis plus dans l’association. Or il continue, il convoque des assemblées sans associer les administrateurs (les membres du Comité exécutif permanent (C.E.P), ndlr) qui, eux, sont fidèles au Japon. C’est comme si un évêque est désavoué par Rome, le Vatican et il continue de dire qu’il est l’évêque. En ce moment là, le Vatican dira que ce n’est plus lui parce qu’on a nommé un autre », analyse le Conseil de la Sgi. Qui avait à ses côtés et en guise de caution morale, des envoyés de Sensei Daisaku Ikeda. A savoir Takemi Sugai, Conseiller général des affaires africaines de la Soka Gakkai Internationale (Sgi) et pionnier de Kosen Rufu (la propagation du Bouddhisme) en Afrique, chef de la mission. Il est accompagné de MM Tadashi Minai, premier Conseiller du Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi et Hayashi Masahiro le Directeur de la Division des affaires africaines de la Sgi.

Charles Kader