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vendredi 17 mai 2024
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Enrôlement et identification des commerçants: Le groupement Unitec /Oni enlève le marché

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(  photo Marché brulé ) avec plus de discipline et  de professionnalisme chez les commerçants les  incendies pourront être maîtrisés ( photo Marché brulé ) avec plus de discipline et de professionnalisme chez les commerçants les incendies pourront être maîtrisés

Combien de commerçants compte la Côte d’Ivoire ? Officiellement, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises parle d’un million 500 mille commerçants. C’était juste après Avril 2011. Mais en réalité des sources proches du Conseil fédéral des commerçants de Côte d’Ivoire avancent un potentiel de plus de 3 millions de commerçants. En ce qui concerne la contribution des commerçants au budget d’Etat, celle-ci est de plus 1600 milliards de Fcfa sur un budget estimé à 3 mille milliards de Fcfa, sous le Régime Gbagbo, donc avant fin 2010. Mais qui est commerçant en Côte d’Ivoire ? Les textes officiels disent qu’un commerçant c’est celui qui détient un registre de commerce et qui est inscrit au Registre du crédit mobilier( Rcm). Pris sous cet angle, on ne trouverait pas beaucoup de commerçants en Côte d’Ivoire. Car l’activité étant libérale, tous ceux qui disposent un peu d’argent, se trouvent une place de fortune sur un marché pour faire du djoulaya. C’est-à-dire faire du commerce. En contrepartie, pour l’occupation de la place, « le commerçant » paye droits et taxes à l’Etat. Soit par les tickets de la mairie soit à travers le payement de l’impôt aux services de la Direction générale des impôts( Dgi). Pour trouver le nombre exact de commerçants en Côte d’Ivoire et aider à formaliser le secteur, en vue d’une professionnalisation de ces créateurs de richesses, des associations de commerçants ont tenté à plusieurs reprises, en tout bien avant 1992, de lancer des opérations de production de carte de commerçants. Sur les marchés de certaines communes ivoiriennes notamment à Abidjan, des commerçants ont même payé 15 mille Fcfa et puis plus rien. Ces quatre dernières années, un projet similaire a été remis en route avec la caution du gouvernement ivoirien. Si les choses semblent avancées, les acteurs du secteur du commerce attendant avec impatience le sésame qui leur permettrait d’avoir accès à un fonds de garantie et souscrire à une police d’assurances. Mais qui va conduire ce processus d’identification et la production des cartes professionnelles des commerçants ? Une source très formelle du ministère du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises via sa Direction générale du Commerce intérieur,( Dgci ) donne de menus détails d’horloger. Le processus de sélection a abouti à la désignation du groupement Unitec/Oni pour conduire le projet « Cartes de Commerçants ». « La délivrance de la carte de commerçants Il s’agit de la professionnalisation du secteur commerce et d’offrir de meilleurs accès aux opportunités de marché. La carte du commerçant est une nouvelle technologie destinée à faciliter la vie de tous ceux qui exercent une activité de commerce (biens ou services). Elle permet d’identifier aisément les commerçants formels, leurs caractéristiques, leurs sièges, les produits qu’ils vendent, etc. La carte du commerçant présente de nombreux avantages » ajoute notre source. En effet, Pour le consommateur, elle représente une assurance et une protection, elle facilite le choix, elle aide à la lutte contre les produits non conformes et périmés. Pour le commerçant, la carte est un instrument de contrôle légal. Les contrôles seront moins fréquents, puisque grâce à la carte, le Ministère saura déjà que tel opérateur ou tel commerçant est inscrit à la Statistique, etc. La carte permet aussi la promotion de la concurrence saine. Bien plus, pour qui veut se lancer dans l’exportation, il faut savoir que les importateurs exigent le professionnalisme de la part des producteurs/exportateurs. La carte est donc une identité fiable pour les partenaires. Lors d’un atelier à Yamoussoukro tenu à Yamoussoukro du 23au 24 novembre 2017, le Projet « carte de commerçant » a été présenté au aux faitières du secteur commerce par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises. Plus spécifiquement, il s’agissait de présenter aux organisations professionnelles des commerçants, les grands distributeurs, les associations professionnelles des consommateurs, et les services techniques du ministère du commerce, ainsi que les organismes internationaux (Usaid, Pnud, Banque mondiale). L’objectif était d’obtenir de l’ensemble des parties prenantes, un large consensus sur le mode opération en vue d’assainir le secteur. En tout cas, le gouvernement compte mettre de l’ordre et développer le commerce. C’est ainsi que dans le cadre du plan d’action prioritaire 2017-2020 du ministère du commerce, il a pris des mesures visant à mettre en œuvre les dispositions du décret n°97-175 du 19 mars 1997 qui subordonne toute profession commerciale à la détention d’une carte de commerçant délivrée par le ministère du commerce. Ce projet de ‘‘Carte de Commerçant’’ vise plusieurs objectifs. Entre autres, classer les commerçants et entreprenants par catégorie et par filière ; disposer d’une base de données fiables, sécurisées et interopérables ; mettre en place un fonds de promotion de l’activité commerciale ; faciliter la libre circulation des commerçants, des entreprenants et de leurs marchandises. Le groupement Universal Technology (Untec) et l’Office Nationale d’Identification a été sélectionné comme opérateur technique pour l’opération d’identification et de délivrance de la carte de commerçant. M. Sepy Yessoh Narcisse, directeur de cabinet, du ministre du commerce, de l’artisanat et de la Promotion des Pme a invité l’auditoire à s’approprier ledit projet. Afin de « faciliter la migration du secteur informel vers le secteur formel » a-t-il indiqué. A la suite du lancement de cet appel d’offres, vingt (20) cabinets ont retiré le dossier technique y afférant. De ces 20 cabinets, 06 seulement ont effectivement soumissionné. Il s’agit des entreprises : Mtn, Snedai,Unitec/Oni, Morpho Côte d’Ivoire, Groupe Holo Sécurite Afrique et Master Computer System

Bamba M.

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