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mardi 21 mai 2024
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Gestion efficace des corridors dans l’espace Cedeao: Des professionnels font le point de leurs activités à Bamako

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Jonas Lago, président du Comité  national Alliance Borderles Jonas Lago, président du Comité national Alliance Borderles

« Les perceptions illicites sont perçues sur l’ensemble des corridors de l’Union et surtout au franchissement des frontières. Le montant des perceptions illicites au franchissement d’une frontière est de l’ordre de 45% du montant total des perceptions illicites perçues sur l’ensemble du corridor(…) Par rapport au constat fait au 1er trimestre 2017, il est à noter une légère baisse de 12% du montant des perceptions illicites au titre du 2ème trimestre 2017. En effet, la moyenne des perceptions illicites était de 47222 Fcfa au 1er trimestre 2017 contre 41245 au 2ème trimestre 2017 » Ces information sont de M. Jonas Lago, président du Comité national de l’Alliance Borderless pour la Côte d’Ivoire. Il commentait ainsi le 28ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales( Opa). Mais c’est quoi l’Alliance Borderless ? C’est une association de droit privé qui œuvre en partenariat avec les gouvernements et les partenaires au développement. Elle travaille à promouvoir la libre circulation des personnes et des marchandises, pour un commerce compétitif en Afrique de l’Ouest, par l’élimination des barrières au commerce et au transport et l’harmonisation des procédures. Jonas Lago était face à la presse relativement à la prochaine conférence annuelle de l’Alliance Borderless qui aura lieu à Bamako du 09 au 11 mai 2018, à l’Hôtel Azalai Salam. Avec pour thème : « Gestion efficiente des et des transports en Afrique de l’Ouest » Selon le conférencier, le thème choisi pour cette année vise à souligner la nécessité de développer les corridors et de promouvoir leur gestion efficace, afin d’améliorer le flux de marchandises et de service entre les pays de l’Afrique de l’ouest. Aussi, a ajouté M. Lago, parlant proprement de la conférence a dit qu’elle va durer trois jours. Belle occasion pour interpeler les décideurs politiques sur la nécessité de formuler, d’accélérer les politiques de mise en place des institutions de gestion des corridors à l’image de la pratique international. Aussi, les participants dont ceux de l’Afrique Australe vont exposer sur leurs expériences en la matière dans leurs pays respectifs. Aussi, il a fait noter qu’en marge de cette conférence annuelle, se déroulera l’Assemblée générale ordinaire des membres de l’Alliance Borderless, en vue d’examiner les rapports d’activités et les états financiers de l’exercice 2017. Il est à noter qu’en ce qui concerne les perceptions illicites aux frontières, la moyenne, par passage de frontière dans l’espace Uemoa, le chauffeur est contraint à débourser 17.886 Fcfa contre 21.608 Fcfa au titre du 1er trimestre 2016 soit une diminution d’environ 17,22%. Les données collectées au titre du deuxième trimestre de l’année 2017 font ressortir une légère baisse des contrôles routiers estimée environ à 21% sur l’ensemble des corridors de l’Union. Cependant, le 28ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales( Opa) indique « le corridor le plus critique en postes de contrôles aux 100 km est le corridor Dakar-Bissau et Abidjan –Bamako avec quatre (4) postes aux 100 km, soit un total de 38 postes sur le corridor de 1052 km ; ensuite viennent le corridor Lomé –Ouagadougou avec trois (3) postes aux 100 km soit 27 postes sur 920 km. Les autres corridors ont 2 postes aux 100 km. Les corridors Cotonou-Niamey et Bamako-Ouagadougou via Heremakono sont les corridors ayant moins de postes de contrôles avec 1 poste aux 100 km soit respectivement 10 postes sur 950 km et 14 postes sur 934 km. Les pays où on note un nombre élevé de postes de contrôle sont : le Burkina Faso, le Sénégal et le Mali avec respectivement 5 postes aux 100 km (tronçons des corridors Tema-Ouagadougou et Lomé-Ouagadougou), 3 postes aux 100 km (tronçon Dakar-Bissau) » Des efforts certes sont faits mais il faut continuer le travail de sensibilisation et de dénonciation, en vue d’une plus grande fluidité sur les corridors ouest africains

 

Charles Kader

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