Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 15 mai 2024
sys bannière

Gestion et contrôle de la manne cacaoyère ivoirienne Le retour en force de la Banque Mondiale

Facebook Twitter LINKEDIN
Maktar Diop, Vice- président de la Banque Mondiale.  « Le principe d’auditer les branches à fréquence régulière »  a été acquis lors de sa dernière de travail en Côte d’Ivoire Protection  de l’environnement Maktar Diop, Vice- président de la Banque Mondiale. « Le principe d’auditer les branches à fréquence régulière » a été acquis lors de sa dernière de travail en Côte d’Ivoire Protection de l’environnement

La Banque Mondiale  a décidé   de soutenir l’Agriculture ivoirienne notamment  les  filières anacarde et cacao.   Informations officielles   des services de  la Direction  des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. Qui   l’a annoncé  dans un communiqué de presse dans la mouvance  de la visite du  Vice- président Mackar Diop à Abidjan.  « Dans le domaine de l’agriculture, nous allons, très bientôt, présenter au Conseil d’administration de la Banque mondiale, un projet de 200 millions de dollars, soit environ 100 milliards de Fcfa, pour appuyer l’anacardier. Plus tard dans le courant de l’année, c’est un autre projet de 300 millions de dollars, soit environ 150 milliards de Fcfa,  pour appuyer la filière cacao, qui sera mis en œuvre », a-t-il laissé entendre. Bonne nouvelle certes  pour la filière cacao qui  n’est pas au mieux  de sa forme depuis  bientôt  deux campagnes de commercialisation.  Mais  en contrepartie de ce financement, «   la Banque mondiale doit  désormais avoir un droit de regard sur la gestion de ce secteur stratégique. Le principe a été acquis à la suite  du séjour du Vice- Président Macktar Diop »  annonce  La Lettre du Continent  dans sa   dernière publication  en date du 04 avril 2018.  Même si les discussions doivent  se poursuivent avec les services de la Primature En Côte d’Ivoire, les analystes  estiment   que cela marque un retour en force de cette institution dans la gestion    de la filière, un peu comme avant 2011, sous le Régime de  la Refondation.  Rappelons que   la Banque mondiale avait abandonné ce contrôle avec la mise en route de la réforme en profondeur  de cette filière qui a aboutie à la création du Conseil café-cacao placée sous le contrôle  direct de l’Etat de Côte d’Ivoire. «  Dans  ces nouvelles prérogatives, la Banque Mondiale pourra  notamment auditer les branches à fréquence régulière » précise la Lettre du Continent.  Qui  ne manque pas     de souligner  la mise en route  de la fameuse opération de recensement   des producteurs de café-cacao. «  Le marché d’un montant d’un montant de 2 milliards de Fcfa( soit  3 millions d’euros)  a été concédé de gré à gré  à la Société nationale d’édition des documents administratifs et d’identification( Snedai) »   S’il est vrai que cette structure à l’expertise avérée  en la matière, ne pourrait-on  pas procéder par appels d’offres ? En attendant de trouver une réponse à cette question, il est bon d’ajouter qu’en ce qui concerne « les prévisions du gouvernement ivoirien concernant la récolte intermédiaire 2017/2018, elles  se chiffrent désormais à 500 000 tonnes » rapporte Reuters. Le niveau de production attendu marque une amélioration de 100 000 tonnes par rapport aux précédentes perspectives mais toujours une baisse de 20 000 tonnes, comparativement à la saison dernière. Si cette embellie devrait permettre au pays d’approcher le record de 2 millions de tonnes atteint en 2016/2017, l'optimisme reste toutefois à relativiser. En effet, d’après de nombreux producteurs interrogés par Reuters, des pluies abondantes seront encore nécessaires pour accompagner le bon niveau d’humidité du sol afin d’achever la phase finale de la petite traite. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

sys bannière