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vendredi 17 mai 2024
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Monnaie unique de la Cedeao: le Gouverneur de la Bceao rassure le secteur privé de l’Uemoa

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Tiemoko Meyliet Koné, gouverneur de la Bceao : «  Nous n’ avons de problèmes de  devises au niveau de  de la Banque centrale.. » Tiemoko Meyliet Koné, gouverneur de la Bceao : « Nous n’ avons de problèmes de devises au niveau de de la Banque centrale.. »

« C’est tout à fait au bénéfice de 350 millions de consommateurs de la Cedeao et plus de fluidité dans les transactions. C’est également tout au bénéfice des entreprises de la Cedeao. Mais ce sont les plus dynamiques qui tireront profits de cette monnaie unique. Il y aura certes des difficultés qui faudra surmonter. Les Chefs d’Etat et de gouvernements ont décidé que la monnaie unique, c’est pour 2020 avec une feuille de route précise. (. ..) Les pays qui respectent les critères de convergences pourront y aller progressivement(…)» Réponse claire du Gouverneur de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’ouest (Bceao) qui n’est autre que M. koné Tiemoko M. Qui était hier,1er Mars 2018 du Patronat ivoirien. Ce autour du thème : Le rôle de la Bceao dans le développement du secteur privé dans l’Uemoa » Bilan et perspectives. C’est le thème débattu dans le cadre d’échanges et de référence du secteur privé ivoirien, « Le Ti’Dej » dont le deuxième invité était bien le Grand argentier de l’Uemoa , Tiémoko M. Koné, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest( Bceao). Belle tribune pour M. Jean Marie Acka,le président de la Confédération générale des entreprises de Cote d’Ivoire( Cgeci) d’exposer quelques préoccupations des opérateurs . Qui ont pour noms : difficultés d’accès aux financements, besoins de financements et coût élevé du crédit entre autres. « M. le gouverneur, le rapprochement de la Banque centrale du secteur productif est à saluer. Car, les entreprises hors secteur financier ne sont pas en contact avec la Bceao qui joue un rôle prépondérant non seulement en tant que régulateur des transactions financières, garante des signes monétaires, mais aussi dans le développement du secteur privé. Les besoins des entreprises du secteur privé ivoirien était en 2016 de 3500 milliards de Fcfa dont seulement le 1 /3 ont été couverts » a dit le président de la Cgeci qui n’ a pas manqué d’ajouter le coût élevé du crédit qui devient un facteur un facteur différenciant. Mais que fait concrètement la Bceao qui est bien consciente des difficultés du secteur privé pour apporter des réponses adéquates aux différentes requêtes des opérateurs économiques de l’espace économiques Uemoa ? A Cette préoccupation majeure des créateur de la richesse, le gouverneur Tiemoko Meyliet Koné s’appuyant sur les missions de la Bceao a dit que l’objectif de la banque d’émission, s’est aussi la stabilité macro-économique de la zone notamment le secteur privé qui concourt à la formation pour 75% du Produit intérieur brut( Bip). « La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest( Bceao) a entrepris depuis une décennie de grands chantiers avec la consolidation de son rôle d’actionnaire principal de la Banque ouest africaine de développement( Boad) qui finance également le secteur privé. Aussi la Bceao a créé le Marché financier régionale et la Bourse régionale des valeurs mobilières( Brvm). Cette , pour se rapprocher davantage des entreprises a lancé en 2017, la Brvm petite capitalisation. Il ne faudrait oublier aussi la modernisation du système de compensation automatique » a dit le gouverneur Koné Tiemoko M. Qui n’ a pas manqué de souligner que des actions sont initiées en vue du partage des risques avec des innovations en vue. Dans l’espace communautaire, le financement du secteur privé a augmenté de l’ordre de 16% pour le secteur privé refinancé en grande partie par la Bceao contre 9 à 10% pour le secteur public. Qui est également refinancé par la Bceao. Toutefois, en ce qui concerne l’accès au crédit-bail, il reconnait que le niveau d’accès est de 1,1 % en Côte d’Ivoire contre 0,6% dans l’espace Uemoa. « S’agissant du crédit –bail, la loi existe certes mais il y énormément de problèmes » ajoute-t-il. Des chefs d’entreprises dont Alain Menudier se sont inquiétés de la lenteur excessive constatée dans le transfert des recettes d’exportation en Côte d’Ivoire. A cette question le gouverneur Koné a dit qu’il n’y a pas de problèmes de devises au niveau de la Bceao. « Nous n’avons pas de problèmes de devises à la Bceao. Au niveau de la Côte d’Ivoire, IL y a eu des transgressions au niveau de la règlementation régissant le rapatriement des recettes d’exportation et des sanctions seront prises contre les banques mises en cause » a-t-il dit. Au titre des émissions de bon du Trésor public, Les ressources mobilisées sur le marché financier régional sont passées de 518 milliards de Fcfa en 2011 à 3700 milliards de Fcfa en 2017

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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