Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 2 mai 2024
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Vie chère / / Coûts de l’électricité, plafonnement des prix, interdiction d’exporter les produits vivriers// Marius Comoé sans détours se prononce

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Vie chère / / Coûts de l’électricité, plafonnement des prix, interdiction d’exporter les produits vivriers// Marius Comoé sans détours se prononce

Récemment invité sur une chaine de télévision, Marius Comoé, le président d’une des plus anciennes associations de consommateurs de Côte d’Ivoire, a soufflé le chaud et le froid. Très équilibriste, l’homme a autant défendu les consommateurs que les gouvernants. En effet, s’il a souvent tancé les gouvernants pour le non suivi de certaines recommandations, notamment au niveau des contrôles des prix où il a décoché des fléchettes sur les contrôleurs, expliquant sans fioritures qu’ils sont abonnés à la malhonnêteté, il n’en demeure pas moins juste qu’il a salué avec ses deux bras les nombreux efforts commis çà et là. Il s’est par exemple appuyé sur la couverture du pays en électricité.

Selon Marius Comoé, en 2023, le taux de couverture du pays en électricité était de 86, 2% contre 33, 2% en 2011. En 2023, il y a eu 7 508 localités électrifiées contre 2 847 en 2011. Pour lui, cet exploit est à saluer à sa juste valeur. Cependant, il a affirmé ici que les populations ne soient pas surprises de voir les coûts des factures enregistrés de légers renchérissements. « (…) Quand l’Etat couvre toute l’étendue du territoire national en lumière, tout le monde est content. Mais on oublie que l’Etat n’a pas de champ de cacao, ni de café pour cet immense travail. Il faut bien acheter les poteaux, les fils de raccordements, les ampoules et autres. Qui paye toutes ces charges ? Après, on s’étonne de faire des constats d’augmentations sur nos factures. Bien évidemment, le développement où l’émergence à son coût. Ce n’est pas à l’Etat seul de le supporter. Disons plutôt merci d’avoir un Etat responsable, soucieux du bien-être de sa population », a affirmé l’élève de feu Me. N’Dah.

Abordant la question de la cherté du riz, il a qualifié ce débat de faux, expliquant tout simplement qu’on importe cette denrée de certains pays où la terre est moins fertile qu’ici. Alors, il s’est posé la question de savoir pourquoi ne pas en produire sur place. S’agissant de la politique de plafonnement des prix, il a estimé qu’elle est très bonne, mais pas suivie dans les faits. Occasion pour lui de tirer à boulets rouges sur les contrôleurs, indiquant qu’ils sont tout simplement abonnés à la malhonnêteté, préoccupés à s’en faire plein les poches. L’invité de cette télévision a salué à sa juste valeur l’interdiction d’exportation des produits alimentaires. Pour lui, depuis que cette mesure a été prise, tous les marchés sont approvisionnés en produits alimentaires.

Koné De Sayara.

 

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