Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 28 avril 2024
sys bannière

Aides et assistances // 4e édition de la journée des personnes disparues // En 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues

Facebook Twitter LINKEDIN
Aides et assistances // 4e édition de la journée des personnes disparues //   En 2022, plus de 55 000 personnes ont été  nouvellement enregistrées comme disparues

La Journée internationale des personnes disparues est commémorée chaque 30 août de chaque année. Mais, cette année, elle a été célébrée 12 octobre 2023 à Abidjan.
A l’occasion, la coordonnatrice protection du Comité internationale de la Croix-rouge (Cicr), Aurélie Bénété, a indiqué que « des efforts accrus et continus sont nécessaires pour rechercher les personnes disparues et fournir à leurs familles des réponses individualisées sur leur sort et le lieu où elles se trouvent ».
Au cours de cette quatrième édition, Mme Bénété qu’il est essentiel de renforcer les cadres et systèmes nationaux, y compris médico-légaux, de mettre en place ou améliorer les processus et mécanismes existants visant à déterminer le sort des personnes disparues.
Aussi, elle a fait remarquer que la condition difficile des familles de personnes disparues à travers le monde continue de retenir l’attention du Cicr. « L’objectif visé étant de contribuer à la formulation de réponses adéquates et durables aux besoins multiformes de ces familles », a-t-elle précisé.

Selon la coordonnatrice protection du Cicr, en 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues par leur famille auprès des liens familiaux, ce qui porte le nombre actuel de personnes disparues enregistrées à plus de 195 000. En plus, près de 13 000 personnes ont été localisées et près de 5 000 personnes ont été réuni avec leur famille.

Par ailleurs, près de 170 000 messages de la Croix-rouge ont été délivrés et environ 2,5 millions d’appels téléphoniques ont été facilités. « Les familles doivent être au centre des efforts déployés pour résoudre la question des personnes disparues. Les autorités devraient envisagée de mettre en place des mécanismes nationaux pour les personnes disparues », a exprimé Mme Bénété.

Le chef de cabinet de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Hokou Legré a expliqué que l’adhésion de la structure à la commémoration de cette Journée tient à l’idée que tout acte de disparition forcée constitue un outrage à la dignité humaine.
« Il nous apparaît comme un reniement des buts de la Charte des Nations Unies. Il s’agit ainsi d’une violation grave et flagrante des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et réaffirmés puis développés dans les instruments internationaux pertinents », a-t-il indiqué.

Le représentant de Namizata Sangaré a rappelé qu’à l’époque, le rapport de la Commission nationale d’enquête avait fait état de 265 cas documentés entre le 31 octobre 2010 et le 15 mai 2011, tandis que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) à l’époque, rapportait 1 995 cas de disparitions forcés enregistrés sur la période de 1990 à 2011.
Dans le contexte des évènements survenus à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, l’Unité spéciale d’enquête (Use) faisait état de la disparition de trois individus dont deux non identifiés. Par ailleurs, au niveau du département Requêtes et Investigations du Cndh, l’on documentait sept cas de disparitions forcées, suite à une saisine sur la période de 2020 à 2022.
« Le Cndh se dispose, aujourd’hui comme hier, à s’associer à toutes ces initiatives appelant les Etats à leur responsabilité de prévenir les disparitions, à éclaircir le sort des personnes disparues et à donner des réponses aux besoins multiformes des familles et proches des personnes disparues », a déclaré M. Hokou.

Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Une vue des participants à la quatrieme édition de la journéé des personnes disparues

sys bannière