Sanogo Issa, l’actuel président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats de chauffeurs professionnels de transport de marchandises voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesyncprotramava-CI) de feu Fadiga Vassidiky, vient de faire les frais de la vidéo –verbalisation. C’était le 5 mai 2023 lors de la mutation d’une Tucson qu’il a achetée le 5 janvier 2023 passé. Une fois sur les lieux, il s’est vu affligé les pénalités de 2021 et celles de 2022. Ayant désormais bien compris la situation, il a voulu la partagée avec les siens à l’occasion d’une conférence de presse. «(…) Pour ce qui est de la forme, disons que la vidéo-verbalisation est une très bonne chose. On sent que l’Etat bataille pour discipliner les chauffeurs ou tout autre utilisateur d’un véhicule. Mais dans la forme, il y a problème. Car, si les innocents doivent payer à la place de ceux qui ont commis des gaffes, ce n’est pas normal », martèle-t-il. Et de poursuivre : «(…) Logiquement, ceux qui commettent les fautes, sont ceux-là même qui doivent les payer et non une autre tierce personne. Auquel cas, le projet ressemblerait à un business ou on vient s’en faire plein les poches en encaissant de l’argent à d’innocentes personnes. Ce qui est contradictoire à la loi », assène le président Issa. Qui propose qu’il ait des solutions pour traquer les fautifs eux-mêmes. Au cas contraire, soutient-il, imaginez-vous quelqu’un qui possède 10 gbakas par exemple. S’il doit payer pour toutes les fautes commises par chacun de ses chauffeurs, c’est la mort en filigrane de ses activités. En un mot comme en mille, le conférencier soutient qu’il faut revoir la mesure et les méthodes.
Koné De Sayara
Légende/ Fac-scimilé de reçu présenté par le président Sanogo Issa