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vendredi 19 avril 2024
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Météo//Perspectives climatiques en Côte d’Ivoire// La Sodexam alerte sur un risque de sècheresse…

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Météo//Perspectives climatiques en Côte d’Ivoire//   La Sodexam alerte sur un risque   de sècheresse…

Les services de la Société de développement d’exploitation, aéroportuaires, aéronautiques et météorologique(Sodexam),vient de publier des prévisions climatiques sur la première saison des pluies.
Selon cette note, « Les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de Mars à Juin 2023 indiquent avec 45% de chance que les cumuls saisonniers soient excédentaires à normaux avec des quantités de pluie supérieures à 250 millimètres dans le Nord de la Côte d’Ivoire par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020 (213 à 350 mm). »
Au centre ivoirien, ajoute la source, il est très probable avec 45% de chance que les cumuls pluviométriques soient normaux à excédentaires par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020. L’on pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques saisonniers compris entre 335 et 450 millimètres.
Sur le littoral ivoirien, les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de Mars à Juin 2023 indiquent avec 45% de chance des cumuls saisonniers normaux à excédentaires par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020, avec des quantités de pluie comprises entre 417 et 865 millimètres. Les services de la Sodexam font état d’un risque de sècheresse.

Face au risque de sécheresse, la météo prévient…
Les situations des cumuls pluviométriques globalement moyens, des dates de début de saison moyennes à tardives, des dates de fin de saison moyennes à précoces laissent planer des risques de déficits hydriques dans les zones concernées. Ces situations de sècheresse pourraient entraver la croissance des plantes et favoriser le développement d’insectes ravageurs des cultures. Face à cette situation, il est recommandé de diversifier les pratiques agricoles à travers la promotion de l’irrigation et du maraichage pour réduire le risque de baisse de production d’une part, et adopter des techniques culturales de conservation des sols et de l'eau. Sans oublier de favoriser les espèces et variétés de cultures les plus tolérantes au déficit hydrique et le renforcement.
En plus de ces conseils, la direction de la météorologie nationale de la Sodexam recommande renforcer la vigilance contre les ravageurs des cultures comme la chenille légionnaire et autres insectes nuisibles. Cette source préconise également d’interagir avec les techniciens de la météorologie nationale, de l'agriculture et de l’Hydrologie pour des informations spécifiques et des conseils agro-hydrométéorologiques sur les conduites à tenir.
Face au risque d’inondation, ce qu’il faut faire.
En dépit du caractère globalement moyen des cumuls pluviométriques attendus dans les parties sud des pays du Golfe de Guinée, il n’est pas exclu d’observer des événements de fortes pluies pouvant entrainer des inondations localisées. A cet effet, il est recommandé de : maintenir la garde et de suivre les mises à jour de ces prévisions saisonnières et les prévisions de courtes et moyennes échéances que produisent et diffusent les services nationaux de météorologique et d’hydrologie. Le renforcement de la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires d’une part, et le renforcement de la communication de l’information hydro-climatique d’autre part.
La sensibilisation des communautés à travers les plateformes de réduction des risques de catastrophes doit être de mise. Aussi, la direction de la météorologie nationale fait également des recommandations pour mieux valoriser la saison des pluies.
« Au regard du caractère globalement normal de la grande saison des pluies dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée en 2023, il est recommandé aux organisations agricoles, autorités, gestionnaires des ressources en eau, Projets et Ong, d’appuyer les producteurs, y compris les femmes et les jeunes, à mieux tirer profit de la saison des pluies. Ce en soutenant le déploiement de techniques climato-intelligentes d’augmentation des rendements des cultures face aux facteurs de risques climatiques comme les sécheresses, les inondations et la pullulation de nuisibles des cultures entre autres.
La source termine en invitant au renforcement de la diffusion et la communication de l’information hydro-climatique et à la sensibilisation des communautés à travers les radios, les télévisions, la téléphonie mobile et les plateformes d’information pour la réduction des risques de catastrophes. En claire, il ne s’agit là que de prévision et la donne peut changer, compte ténue des changements climatiques et ses effets co-latéraux.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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