Le bout du tunnel enfin. Rien n’est moins sûr. En tout cas, les acteurs du transport inter-Etats, réunis autour de l’Union des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest, de la Mauritanie de du Maroc (Ucrao), plaident auprès de Alassane Ouattara, afin qu’ils ouvrent les frontières terrestres ivoiriennes, pour ce qui est du transport de personnes. Ce plaidoyer a été fait, par Bamba Daouda, le secrétaire général exécutif de ladite organisation professionnelle. C’était le 22 décembre 2022 à la maison de la presse. Entouré de ses plus proches collaborateurs et plusieurs responsables de compagnies de transport internationales comme Stc du Ghana par exemple, Bamba Daouda s’est d’abord voulu reconnaissant à l’endroit du chef de l’Etat. « (…) Avant tout propos, commençons par dire merci au  Chef de l’Etat ivoirien  pour toutes ses actions de développement en faveur des infrastructures routières. Toutes les routes sur l’ensemble du territoire national donnent fière allure aujourd’hui. Quand on sait le coût d’investissement du bitume sur 1 km, on s’étonne des coups de milliards qui sont injectés. Alors, on ne peut que s’empresser de traduire toutes nos reconnaissances au Président. Pour nous, c’est le bâtisseur des temps modernes. ( …)», a d’emblée souligné Bamba Daouda. Qui, poursuivant, a, au nom de ses camarades, fait un plaidoyer auprès du Chef de l’Etat : celui de l’ouverture des frontières terrestres, restées fermer depuis le 20 mars 2020, suite à la pandémie liée au Coronavirus. Toute chose, qui selon l’orateur, a mis plus de 24 000 employés au chômage technique. Avec son corollaire de de souffrance, d’expulsion des maisons d’habitations, de déscolarisation des enfants. Au niveau de l’économie du pays, le secrétaire exécutif de l’Ucrao a égrené un certain nombre de conséquences qui se nomment : difficulté de paiement des taxes municipales, celle des impôts et d’énormes manques à gagner quotidien. Bamba Daouda a aussi expliqué que cette situation n’est pas saine pour le transport national. Qui selon lui, se voit livrer une concurrence déloyale, parce que ces compagnies internationales tentent de faire le transport au niveau national.  Koné de SayaraLégende :  Le président Bamba Daouda lors de son plaidoyer.