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vendredi 17 mai 2024
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Guerguarate// En vue de sécuriser le flux des biens et des personnes// Les Far mettent en place un cordon de sécurité

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Guerguarate// En vue de sécuriser le flux des biens et des personnes// Les Far mettent en place un cordon de sécurité

Les Far mettent en place un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes. Les Forces Armées Royales (Far ) ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi 13 novembre 2020, à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes. Ce à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie, indique vendredi un communiqué de l'Etat-major Général des Forces Armées Royales. « Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe » , précise la même source. « Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », conclut le communiqué.
Ayoko Mensah
( Source : MAP)
Bon à savoir

1. Statut de la zone à l’Est du dispositif de défense
Long de 2000 kilomètres, le dispositif de défense marocain a été érigé, entre 1980 et 1987, afin notamment de protéger les populations civiles et ce, dans un contexte marqué par les attaques et les incursions répétées du polisario et de l’Algérie. Son tracé n’a pas suivi, volontairement, les frontières internationales du Maroc pour éviter de nouveaux accrochages directs entre le Maroc et l’Algérie. Son dispositif sécuritaire, strictement défensif, constitue à la fois un facteur de paix et de stabilité ainsi qu’un rempart aux risques qui guettent la région sahélo-saharienne. La multiplication des actes de provocation transgresse les dispositions clairement prévues par les accords de cessez-le-feu de 1991 dans la zone à l’Est du dispositif de sécurité qui a été remise libre de toute présence ou installations militaires ou civiles, à la MINURSO. D’ailleurs ces accords stipulent qu’aucun fait accompli ou changement de statu quo n'est permis entre le dispositif de défense et les territoires algérien et mauritanien. De ce fait, le Royaume du Maroc ne saurait, en aucune manière, tolérer, toute rupture, fait accompli, modification, atteinte ou remise en cause de ce statu quo comme il ne ménagera aucun effort pour sauvegarder ses intérêts supérieurs et s’opposer à toute atteinte à l'intégrité de l'ensemble de son territoire.
2. Statut du passage de Guerguerate :
Les provocations du « polisario » au niveau du Poste frontalier de Guerguerate entre le Maroc et la Mauritanie, qui visent à altérer le statut juridique et historique de la zone située à l’est et au sud du dispositif marocain de défense, mettent gravement en danger la viabilité du cessez-le-feu.
Le dispositif marocain de défense a été établi dans une logique purement défensive, pour protéger les populations civiles du Sahara marocain contre les incursions du « polisario ».
Le dispositif marocain de défense n’établit aucune répartition de la région du Sahara marocain. Il ne s’agit en aucun cas d’une frontière internationale du Sahara.
Au moment de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, la zone située à l’est et au sud du dispositif marocain de défense a été placée par le Maroc sous la responsabilité de l’ONU.
La zone située à l’est du dispositif marocain de défense n’a été qualifiée de « territoire libéré » dans aucun rapport du Secrétaire général et dans aucune résolution du Conseil de Sécurité. La présence du « polisario » dans la zone située à l’est et au sud du dispositif est illégale, comme l’ont rappelé les résolutions 2414, 2440, 2468, 2494 et 2548 du Conseil de Sécurité, dans laquelle l’instance exécutive onusienne avait exprimé ses préoccupations quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, et a exigé qu’il s’abstienne de toute action de déstabilisation qui pourrait compromettre l’élan du processus politique.

3. Violation du cessez-le feu et des résolutions du Conseil de sécurité par le « polisario » :Le blocage dans la zone tampon de Guerguerate est un acte de défiance flagrant à l’endroit du Conseil de Sécurité, qui, dans ses résolutions 2414, 2440, 2468, 2494, et 2548, a exprimé sa préoccupation quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, qu’il s’abstienne de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et qu’il se retire immédiatement de la zone tampon. Ces agissements du polisario constituent une violation flagrante des accords militaires et menacent le cessez-le-feu établi depuis 1991. Cela représente également un défi vis-à-vis de l’autorité du Conseil de Sécurité, et de ses membres, qui a exhorté dans ses résolutions depuis 2017, de respecter pleinement les accords de cessez-le-feu. Le blocage dans la zone Guerguerate n’est pas un acte isolé. Il s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à modifier le statut juridique et historique de la zone tampon à travers une politique du fait accompli, que le Conseil de Sécurité a fermement rejetée dans les cinq résolutions qu’il a adoptées depuis 2017, en exigeant du « polisario » de se retirer immédiatement de la zone tampon. Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020. Le blocage n’est que la dernière itération d’une stratégie de discréditation du Secrétaire général de l’ONU et de la MINURSO par le « polisario ». Le Conseil de Sécurité et à travers lui la Communauté internationale sont témoins des actes gravissimes du « polisario », appuyé par l’Algérie, qui cherchent à déstabiliser toute la région et à torpiller tous les efforts des Nations Unies, déployés par leur Secrétaire général, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis au différend artificiel sur le Sahara marocain. Les violations sont documentées de manière approfondies dans le dernier Rapport du Secrétaire Général de l’ONU.


Ayoko M.
(Source : Map)

 

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